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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

La santé, par Florent Machabert

Par : Rédaction

Voici un thème difficile à traiter, mais rendu incontournable tant par le scandale ORPEA en 2022 que par l’omniprésence de « Big Pharma » dans la gestion de la crise sanitaire. Délicat à traiter, car ce sont moins les opportunités qui manquent dans le secteur de la santé, largo sensu, que la vigilance de chaque instant dont tout investisseur doit impérativement faire preuve en la matière s’il souhaite à la fois faire sécession vis-à-vis de la « grande lessiveuse » qu’est, en France, la « Sécurité Sociale », tout en gardant une visée éthique, ce qui, vous allez rapidement le constater, relève du funambulisme.


Nous vous présentons donc dans ce 43ème dossier :
– Le marché des EHPAD français et les opportunités qu’il offre (il manquera par exemple 1 400 000 lits en 2030) ;
– Le secteur des sous-traitants pharmaceutiques et ses opportunités ;
– La mise à jour du baromètre général des portefeuilles (en annexe).

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Avachissement européen : Trump sonne la fin de la récréation

Depuis 1945, l’Europe fait le choix de vivre, pour le meilleur comme pour le pire, sous le parapluie nucléaire américain, et sous une protection qui permet au vieux continent de dépenser peu pour sa défense, et beaucoup pour sa protection sociale. En expliquant que, s’il revient au pouvoir, l’Europe devra payer pour sa propre défense, Trump vient de jeter un fameux pavé dans la mare, qui ne tarde pas à angoisser la caste de ce côté-ci de l’Atlantique. Il va donc falloir passer à la caisse, désormais.

This is what President Trump actually said in South Carolina.

He’s absolutely right it's the Art of the Deal!

NATO was full of freeloaders…when we talked tough that all changed! pic.twitter.com/jT79w3rlrk

— Sebastian Gorka DrG (@SebGorka) February 12, 2024

Dans un discours en Caroline du Sud, Trump a donc dit les mots qui fâchent : s’il revient au pouvoir, il n’assurera pas la défense de l’Europe au nom de l’OTAN, à moins que l’Europe ne paie cash le prix du parapluie américain. Voilà qui a le mérite d’être clair et de mettre les Européens face à leurs responsabilités.

Au Courrier, nous nous réjouissons de ce rappel à l’ordre, mais il risque d’être douloureux pour beaucoup en Europe (vu l’agitation diplomatique, Trump a fait mouche). Y compris parmi ceux qui souhaitent sa victoire, en imaginant qu’il est un populiste dans leur genre. En effet, beaucoup, dans le camp souverainiste, dénoncent l’imaginaire néo-libéralisme sous le règne duquel nous vivrions, alors même que les dépenses sociales atteignent des sommets en Occident, et que le poids de l’Etat dans l’économie prend des allures de système socialiste. Et beaucoup ont l’illusion que le retour à une pleine souveraineté (sans le joug atlantiste et sans le joug européen) donnerait le feu vert pour augmenter encore les dépenses sociales et les interventions publiques.

Si les Etats-Unis, comme nous le souhaitons, retirent leur parapluie nucléaire et militaire, ceux-là risquent de durement déchanter. Car il faudra retrouver la pugnacité des peuples triomphants. Finies, les 35 heures, la retraite à 64 ans et les arrêts maladie jamais contrôlés, aux frais du cotisant social. La France, qui est la première puissance mondiale en matière de protection sociale (son budget social est l’équivalent du budget du Pentagone), va devoir resserrer les boulons.

Pour l’instant, certains Français adorent donner des conseils. Là, il faudra passer à l’acte et le réveil de tous ceux qui croient aux marchands de promesses magiques aura des allures de méchante gueule de bois.

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Anne Hidalgo bataille pour caser son mari aux européennes

Décidément, Anne Hidalgo est bien à la gauche ce qu’un pharmacien de Flaubert est à la bourgeoisie du dix-neuvième siècle : une espèce de concentré de médiocrité dans sa quintessence, de courte vue et de contentement de soi. On vient d’en avoir une nouvelle démonstration à l’occasion du montage de la liste aux européennes avec Place Publique de Raphaël Glucksmann.

Anne Hidalgo adore jouer aux mères la vertu. Mais est-elle vraiment désintéressée et “innocente” ? Les négociations pour la constitution de la liste socialiste aux européennes viennent de donner une nouvelle démonstration du contraire.

Les socialistes se sont mis d’accord pour que Raphaël Glucksmann, président du micro-parti Place Publique, soit tête de liste. Mais ils en profitent pour caser leurs amis. On apprend ce matin que la liste est loin d’être bouclée, mais que les parties prenantes à la discussion se sont déchirés pour remplir les postes éligibles. Politico révèle notamment qu’Anne Hidalgo a obtenu que Jean-Marc Germain, son mari, soit investi en 10è place, ce qui lui donne une chance objective d’être élu.

Déjà retraitée de la fonction publique, bénéficiaire des émoluments de maire de Paris en plus de sa retraite, Anne Hidalgo sera donc aidée par son mari polytechnicien, ancien député socialiste, Jean-Marc Germain, qui pourrait percevoir des indemnités de député européen. Ajoutons que Jean-Marc Germain est aussi conseiller régional d’Ile-de-France.

Charité bien ordonnée commence par soi-même, donc.

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La doctrine sociale de l’Église pour les débutants

La mode contemporaine consiste à croire que l’Histoire est un combat du bien contre le mal dans lequel nous devrions préparer l’avénement du bien sur terre, et particulièrement du bien dans la cité. Mais d’où vient cette croyance dans l’avènement d’une Jérusalem terrestre où le Bien triompherait du mal ? Certainement pas de la doctrine sociale de l’Eglise, dont Edouard Husson nous rappelle les tenants et aboutissants.

Régulièrement, et pour ainsi dire de façon croissante, l’idée que la politique est un espace “moral” où des gens de bien doivent prendre la parole face aux lucifériens, aux diaboliques, aux pervers, aux corrompus, s’est installée. Mais d’où vient cette idée que la Cité devrait être lieu d’épanouissement d’une morale d’inspiration divine ? On sent ici l’inspiration au fond très chrétienne, mais issue d’une certaine tendance selon laquelle la Cité devrait refléter le plan divin.

Edouard Husson nous rappelle que l’église catholique, depuis cent ans, n’est certainement pas l’adepte d’une confusion entre la Cité de Dieu et la Cité terrestre. Il nous dessine les contours de cette conception de la société au fond assez mal connue.

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Milei face à François : deux Argentine, deux spiritualités

Un nouveau hasard de l’histoire veut que, à peu près au moment où Javier Milei prononçait son discours fondateur à Davos, le pape François lançait une remarque perfide sur les entreprises et les entrepreneurs. Et au moment où Milei affirmait à Davos que l’avortement était contraire au droit naturel, le pape François défendait la bénédiction des couples homosexuels. Deux Argentine, donc, et deux visions diamétralement opposées de la société et de ses valeurs, que nous analysons dans ce nouvel Urbi et Orbi.

Le discours de Javier Milei à Davos, que nous avons déjà commenté ici et , marquera décidément son époque. On retiendra en particulier qu’il réaffirme des valeurs “traditionnelles” fortes qu’un autre Argentin, le pape François, passe un peu moins de temps à défendre.

Nous rappellerons ici que le discours de Milei est, sur le fond, tout à fait compatible avec le catholicisme :

  • la doctrine sociale de l’Eglise est tout à fait “en phase” avec la libre entreprise
  • l’Eglise elle-même a une vieille tradition de bon accueil au marché

Une interview qui préfigure des explications à venir sur la doctrine sociale de l’Eglise.

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La France dépense autant pour sa protection sociale que les USA pour leur armée…

Hier, Démocrates et Républicains américains se sont mis d’accord sur une augmentation du plafond de la dette et sur une répartition des dépenses pour 2024. Cet accord vise à éviter une crise de shutdown en plein milieu de la campagne électorale. Il prévoit que le Pentagone bénéficiera d’un budget de 886 milliards $. Un chiffre à rapprocher singulièrement des dépenses de protection sociale en France : plus de 850 milliards €. Si la France transformait son budget social en armement, elle deviendrait la première puissance mondiale…

L’actualité permet parfois des rapprochements malencontreux, ou particulièrement révélateurs.

Ainsi, hier, on apprenait que Républicains et Démocrates s’étaient mis d’accord sur des plafonds de dépenses pour 2024, afin d’éviter un shutdown en plein milieu de la campagne électorale. Le résultat est intéressant en soi : 704 milliards$ pour les dépenses non-militaires, et 886 milliards$ pour les dépenses du Pentagone.

Cette répartition est en soi intéressante. Elle rappelle le poids du complexe militaro-industriel dans la décision publique chez l’ami américain.

De façon tout aussi instructive, le Monde relevait à la mi-décembre le poids total des dépenses de protection sociale en France en 2022 : pratiquement 850 milliards€.

Je sais bien que beaucoup de Français s’imaginent vivre dans un horrible système néo-libéral où l’Etat se désinvestit de la protection sociale. Mais enfin, les chiffres montrent le contraire : la France est un pays plus socialisé et socialisant que jamais. Au point que si nos dépenses sociales devenaient des dépenses militaires, nous aurions la première armée du monde, au moins par son budget.

En soi, il est peut-être temps de réfléchir sur nos priorités : peut-on rester une grande puissance quand ce que les uns dépensent en armement est, chez nous, dépensé en allocations en tous genres ?

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La sécurité sociale, une forme régressive de protection sociale

Dernier contenu pédagogique de cette trêve hivernale : une explication sur la sécurité sociale et sa logique à destination des débutants. La sécurité sociale fait partie des grands fantasmes contemporains d’une France avachie et gavée d’aides publiques. Mais à quel besoin social correspond-elle réellement ? Celui d’une protection efficace contre les risques de la vie, ou celui d’un contrôle vertical de la société ?

Pour comprendre la sécurité sociale, il faut avoir en tête plusieurs éléments.

  • la sécurité sociale est la forme “germanisée”, dite bismarckienne, c’est-à-dire contrôlante, de la protection sociale
  • la forme mutualiste, typique de la France du XIXè siècle, reposait sur l’ordre spontané et le libre choix des assurés
  • l’importation du modèle bismarckien fut promue dans les années 30 par le Conseil d’Etat
  • les conseillers d’Etat (en particulier Parodi et Laroque) ont posé les premiers jalons de la sécurité sociale dès 1940, avec la mise sur pied de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Travailleurs Salariés, qui a lancé la retraite par répartition à 65 ans
  • en 1946, les ministres communistes limitent les dégâts en exonérant les grands bataillons de la CGT de l’obligation de rejoindre la sécurité sociale
  • après le traité de Maastricht, la France fait le choix d’intégrer les comptes de la Sécurité Sociale aux comptes publics, là où nos voisins européens disposant d’un modèle bismarckien feront le choix d’une ouverture à la concurrence pour éviter la nationalisation du système

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Les réguliers sans emploi n’auront plus droit aux APL

Hier, l’Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté la loi sur l’immigration telle qu’elle est rédigée après la longue (et théâtrale) commission mixte paritaire qui s’est déchirée sur les derniers détails du texte. En particulier, il a fallu se mettre à l’équerre sur les questions d’aide sociale, et plus particulièrement sur le sujet délicat de l’Allocation Personnalisée au Logement. Le compromis final prévoit que les étrangers en situation régulière en seront exclus durant leurs cinq premières années s’ils sont sans emploi. En revanche, ceux qui travaillent y auront droit au bout de trois mois…

Alors, on récapitule la signification exacte de ce texte qui paraîtra mystérieux à beaucoup de lecteurs, même s’il est central dans la loi sur l’immigration.

Il existe un certain nombre de prestations non contributives définies par le code de la sécurité sociale (article L511-1) :

Pour bénéficier de ces prestations, comme les allocations familiales ou l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé, les étrangers non ressortissants de l’Union Européenne en situation régulière devront prouver cinq ans de présence sur le territoire sans emploi, ou deux ans et demi de travail sur le territoire.

Toutefois, par l’aide personnalisée au logement, cette condition d’ancienneté dans l’emploi est ramenée à trois mois.

La restrictions n’est applicable ni aux réfugiés, ni aux apatrides.

On notera que la rédaction de la loi sur l’immigration est bâclée. Elle vise en effet l’article L111, sans préciser de quel code il s’agit, ce qui est un peu léger.

Cette condition d’ancienneté du séjour des étrangers en situation régulière pour avoir accès à l’aide sociale est au coeur de la crise au sein de la majorité présidentielle. L’aile gauche de la macronie considère qu’il s’agit d’un reniement majeur vis-à-vis du projet initial du Président.

Immigration : empoignade sur le droit des réguliers à l’aide sociale

La Commission Mixte Paritaire (CMP) se réunit depuis 17 heures pour tenter de trouver une issue à la crise sur la loi relative à l’immigration, imprudemment présentée par Gérald Darmanin, et victime d’une motion de rejet à l’Assemblée Nationale lundi dernier. Pour l’instant, les travaux semblent bloquer sur l’accès des étrangers en situation régulière à l’aide sociale, qu’ils soient en situation de travail ou pas. Cette affaire pourrait mettre le projet de loi en échec.

Les crises politiques surviennent parfois sur des sujets inattendus… En l’espèce, alors que tout indiquait un blocage du projet de loi sur l’aide médicale d’Etat ou sur la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension, la problème majeur se pose surtout sur l’accès des étrangers en situation REGULIERE aux prestations sociales non contributives. Sur ce sujet, les positions semblent désormais très tendues et, à l’heure où nous écrivons ces lignes (22h30), relativement irréconciliables.

Rappelons que la version du projet de loi héritée du Sénat prévoit de n’ouvrir droit aux prestations sociales non contributives qu’après 5 ans de séjour régulier sur le territoire. Comme nous l’indiquions la semaine dernière, toute la question est de savoir ce que regroupe cette appellation de prestation sociale non-contributive, terme générique dont le contenu exact peut varier selon les interlocuteurs. Et notre pressentiment ne nous a pas trompé, puisque les sénateurs ont découvert subrepticement que les députés avaient exclu les allocations logement des restrictions qu’ils avaient décidées.

Faut-il ou non réserver les aides sociales (APL, donc, mais aussi RSA et diverses aides municipales) aux Français et aux étrangers “anciens” sur le territoire ? Ou bien, comme le recommande le droit communautaire, faut-il attribuer ces aides sur la seule condition de séjour régulier en France, sans considération de l’ancienneté ? Plus complexe encore : faut-il appliquer des conditions “libérales” aux étrangers qui travaillent dès leur arrivée, et des conditions drastiques aux étrangers qui ne travaillent pas ? Ces questions sont à l’ordre du jour du Parlement, et les empoignades vont bon train sur ce sujet, inattendu il y a quelques jours encore.

Dans la pratique, les Républicains semblent bien résolus à subordonner l’accès aux droits à des conditions d’ancienneté, pour les étrangers en situation régulière s’entend. Cette affaire, en apparence anodine, pourrait déboucher sur une crise politique d’ampleur dans la mesure où elle remet en cause le droit du sol pour introduire des notions de droit du sang.

Wait and see, donc, mais rien n’exclut un “dérapage” d’ampleur, dans la mesure où c’est l’ensemble de l’état du droit qui est ici remis en cause.

Loi immigration : les aides sociales aux étrangers au coeur des disputes

Après la motion de rejet adoptée lundi, le gouvernement cherche la parade et entame les négociations de coulisses avec les Républicains pour sauver un texte. Au coeur des désaccords entre les macronistes et la droite, on trouve une disposition sensible : l’interdiction faite aux étrangers en situation régulière de percevoir des prestations sociales pendant leurs cinq premières années sur le territoire.

Faut-il ou non exclure de l’aide sociale (les prestations sociales non contributives) pendant leurs cinq premières années sur le territoire les étrangers en situation régulière ? C’est au fond la question principale qui se pose désormais aux partis de gouvernement après la déroute de la loi sur l’immigration.

En effet, sur le fond, que des mesures restrictives soient apportées à l’immigration illégale fait encore débat, mais tout le monde est peu près convaincu qu’il faut agir. Certes, les sensibilités s’affrontent sur le degré de restriction à apporter à cette immigration, mais peu de forces en contestent le fondement.

Attendre que les étrangers bénéficient de 5 ans de présence régulière sur le territoire pour accéder aux prestations non contributives, dont le champ sera examiné attentivement. On rappellera simplement l’état des lieux dressé par la DREES sur le poids des aides sociales non contributives :

Voilà un débat qui devrait encore secouer l’opinion.

Royaume-Uni : les confinements ont frappé durement les plus pauvres

Selon une étude réalisée par un groupe de réflexion de centre-droit Centre for Social Justice (CSJ), le verrouillage a eu un « effet catastrophique » sur le tissu social du Royaume-Uni. Les confinements liés au Covid ont déclenché un “effet catastrophique” sur le tissu social, le rapport met en lumière l’écart grandissant entre le grand public et les ménages plus pauvres de la société.

Depuis le début de la crise Covid-19, les confinements ont été largement utilisés par les gouvernements du monde entier pour contenir le virus. Plus de trois ans après la crise covid, une nouvelle étude vient de remettre en question l’efficacité des politiques de confinement. Selon un rapport du Centre for Social Justice, les confinements liés au Covid ont déclenché un “effet catastrophique” sur le tissu social, causant davantage une fracture entre les classes aisées et les plus démunies, touchant environ 13,4 millions de personnes. Cette étude, intitulée “Two Nations: the State of Poverty in the UK”, met en lumière une détérioration alarmante du bien-être social, soulignant la nécessité d’une approche holistique pour résoudre ces problèmes.

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Le Front/Rassemblement National a gagné la bataille de l’immigration. Et maintenant?

Le vieux Front National, même renommé Rassemblement, a gagné la bataille des idées sur l’immigration. Sa participation, hier, au vote de la motion de rejet, en apporte la preuve à ceux qui en doutaient encore. Pour autant, la réalité française a complètement changé depuis que Jean-Marie Le Pen avait voulu faire de l’immigration un thème central du débat politique, voici quarante ans. L’étatisme est devenu si étouffant que la main d’oeuvre étrangère représente une des rares respirations possibles pour nos entreprises. Le carcan juridique européen verrouille le débat français en faveur des immigrationnistes forcenés. L’immigration massive est devenu une réalité qui oblige à un travail d’assimilation non moins gigantesque – sauf à se perdre comme certains dans le fantasme d’une importation des méthodes israéliennes en France. La plus grande partie de la classe politique a certes acquis la conviction que l’immigration ne peut plus être abandonnée au laisser-faire; mais personne ne semble prendre la mesure de la tâche à accomplir: libérer les forces entrepreneuriales pour intégrer des millions d’individus par le travail; sortir de l’imposture juridique bruxelloise; et libérer la création d’écoles sur initiative des individus, des familles, des associations, des communes pour relancer la machine à fabriquer des Français.

Même dans la grisaille du macronisme interminable, nous avons des occasions de rire à gorge déployée. Eric Verhaeghe vous racontait ce matin comme Darmanin s’est fait rouler….par le gamin Jordan Bardella.

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Borne veut sauver l’Etat Providence pour continuer le Great Reset avec 39.000€

Nous rappelons souvent que l’expansion de l’Etat-Providence est au coeur du Great Reset de Klaus Schwab : avachir les populations à coups d’allocations et de subventions pour les dissuader de se révolter contre un Etat tyrannique (ce qu’à Rome on appelait “du pain et des jeux”), voilà une stratégie mondialiste désormais essentielle pour préserver les intérêts de la caste. D’où l’obsession de “sauver la Sécu”, qui a fait la démonstration de son utilité, durant le COVID, comme instrument privilégié pour contrôler les masses. Alors que la dette publique devient incompressible et que le chômage monte, Elisabeth Borne tente de légitimer l’Etat-Providence avec une étude à 39.000€ hors taxes.

J’avais, il y a quelques semaines, consacré une vidéo aux bas salaires et aux raisons socio-fiscales qui expliquent cette situation frustrante pour beaucoup de salariés. On le sait tous : le niveau extrêmement élevés des cotisations de sécurité sociale constitue non seulement un puissant frein au recrutement, mais aussi à l’augmentation de salaire.

La remontée du chômage, la grogne contre les salaires, le maintien incompressible d’une dette élevée, l’expansion incontrôlable des déficits publics que nous avons évoqués dimanche dans notre hebdomadaire économique, sont autant de facteurs qui mettent en cause la pérennité d’une sécurité sociale coûteuse et ronronnante. Sans parler de la hausse des tarifs des complémentaires santé qui laisse planer un doute sur la soutenabilité du coût de la santé en France.

Pour remettre de l’ordre dans le rang, Elisabeth Borne commande une étude à 39.000€, que mènera France Stratégies, l’organe mondialiste par excellence. L’objet de ce document universitaire qui doit être pondu en mai 2024 consiste à évaluer l’impact des cotisations sociales sur l’emploi. Vu le nombre de documents qui existent sur le sujet, on comprend que “l’angle” devrait consister à dire que la sécurité sociale n’est un obstacle ni à l’emploi ni aux salaires ni à leur progression !

Rendez-vous dans 6 mois pour découvrir par quel raisonnement fallacieux ces universitaires justifieront les 39.000€ qui vont leur tomber dans la poche.

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La grogne sociale monte dans l’indifférence de la presse subventionnée

À bas bruit, la grogne sociale monte en France. Plusieurs mouvements sociaux se développent sans être signalés par le cartel de la presse subventionnée. Pourtant, chacun d’entre eux mérite que l’on s’y arrête, car tous sont révélateurs d’un malaise face aux blocages et aux évolutions néfastes de la société française. Ces mouvements sont “spontanés” et échappent au contrôle des corps intermédiaires.

Des agriculteurs bloquent plusieurs accès aux autoroutes A20 et A62 depuis ce matin dans le Tarn-et-Garonne pour protester contre la hausse des taxes et des charges. pic.twitter.com/JhbzHhfRi6

🍓Sined Warrior🐭🍓 (@SinedWarrior) December 4, 2023

Les agriculteurs retournent les pancartes

Les agriculteurs ont subi les intempéries de juin 2023 de plein fouet. Les coûts de production explosent, notamment du fait d’une inflation sur les intrants. Pour protester, ils retournent les pancartes indiquant les entrées de ville.

Les sans-papiers font les JO en toute clandestinité

Beaucoup de Français hurlent contre les sans-papiers et les clandestins, présentés comme des terroristes en puissance. En attendant, ils sont à pied d’oeuvre pour construire le village olympique et les infrastructures qui accueilleront les athlètes. Ils réclament leur régularisation en occupant des sites en construction.

Les travailleurs d’UBER en grève

De leur côté, les travailleurs Uber (conducteurs de VTC et livreurs en tous genres) se mettent en grève dans toute la France pour protester contre un nouveau système de commissionnement qui devrait aboutir à une baisse de leur rémunération.

D’une manière générale, on voit bien que l’économie française est aujourd’hui paralysée par une réglementation (notamment socio-fiscale) qui contraint à fabriquer un lumpenproletariat là où la production n’est plus possible du fait des règlements. Cette situation ne peut durer.

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+ 12% sur les complémentaires santé : faites ce que la Sécu dit, pas ce qu’elle fait

Le ministre (ex-communiste) de la Santé Aurélien Rousseau veut-il concurrencer Bruno Le Maire à force de petites phrases qui résument en peu de mots l’incompétence et l’irresponsabilité des pouvoirs publics ? Alors que la sécurité sociale dégrade sans cesse ses prestations sans jamais baisser les cotisations (ce qui équivaut à une augmentation sévère des tarifs), le ministre reproche aux complémentaires santé de trop augmenter les leurs… en échange d’une augmentation des prestations imposées par le ministère de la Santé. La Sécu a donc le droit unilatéralement d’augmenter ses tarifs, mais ses concurrents, eux, n’en ont pas le droit…

Aurélien Rousseau était interrogé ce week-end sur France 3 à propos de l’augmentation prévue des tarifs des complémentaires santé. Il s’est rendu l’auteur de déclarations tonitruantes dignes de Bruno Le Maire. Ainsi, il a reproché aux “mutuelles” de trop augmenter leurs tarifs (la moyenne se situerait autour de 10% d’augmentation en 2024).

“Avec l’inflation, avec une partie des charges qu’on leur a demandé de prendre à charge, une augmentation de 4 à 5% serait logique. 8% ça n’a pas de sens, 10% a fortiori”

Aurélien Rousseau

On résume : la Sécurité Sociale ne baisse pas ses cotisations, mais transfère une partie de ses remboursements sur des acteurs concurrentiels dont elle veut contrôler les tarifs ? Mais si les tarifs des complémentaires santé sont trop élevés, pourquoi la sécurité sociale ne maintient-elle pas ses remboursements ?

On connaît la réponse : la sécurité sociale ne veut pas afficher la vérité des prix ! puisqu’elle-même devrait augmenter fortement les cotisations pour ne plus être en déficit. Mais Aurélien Rousseau préfère faire la leçon aux autres plutôt que de l’appliquer lui-même.

Au passage, n’oubliez pas de suivre, sur notre fil Telegram gratuit, nos vidéos sur les bons choix en matière de mutuelle.

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Macron, Borello, la loi immigration et le discret business des migrants

La loi immigration entame son parcours à l’Assemblée Nationale, où l’aile “gauche” du macronisme espère détricoter les amendements adoptés par les Républicains au Sénat. Dans une tribune publiée dans l’Opinion, diverses personnalités de ce macronisme de gauche ont clairement pris position sur le sujet, au nom de valeurs humanistes. Parmi les signataires, on retrouve un certain Jean-Marc Borello, fondateur du groupe SOS, et accessoirement maître initiateur de Macron. Et, comme par hasard, Borello a transformé le migrant en un commerce juteux, au nom de l’économie sociale et solidaire, bien entendu. Voilà encore un joli conflit d’intérêts dans la macronie.

Quand, aux côtés de Marisol Touraine, Pascal Brice, Philippe Aghion, Romain Goupil, Philippe Martin, Thierry Pech ou encore Jean Pisani-Ferry, Jean-Marc Borello prend position contre les amendements que les Républicains du Sénat ont apporté à la loi immigration, dans une tribune publiée par la très mondialiste Opinion, on a envie de sortir les mouchoirs. Enfin, des gens qui défendent l’humanité contre la barbarie.

On retiendra notamment cette phrase :

«une hostilité de principe désormais affichée non seulement à l’égard de l’immigration mais des étrangers eux-mêmes, le plus souvent à raison de leur origine et de leur culture»

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Jacques Bainville (1920): “Le sionisme, admirable moyen de réunir tout l’Islam contre l’Occident”

Jacques Bainville avait prévu dès 1920 l’inexpiable conflit entre Juifs et Arabes en Palestine. Naguère, la droite conservatrice française aimait citer Jacques Bainville, le chroniqueur de l’Action Française pour les relations internationales, dont tout le Quai d’Orsay lisait (sans se cacher) la rubrique quotidienne pendant l’entre-deux-guerres. Bainville est connu, entre autres choses, pour son anticipation de 1920 sur le traité de Versailles quine serait qu’une “trêve de vingt ans”. Au moment où une grande partie des conservateurs français tendent à interpréter le conflit de Gaza comme un “choc des civilisations”, entre “Occident” et “monde musulman”, on ne peut s’empêcher de leur demander: vous abandonnez Bainville quand il ne va plus dans votre sens? Bien entendu, le texte que nous reproduisons a certaines limites de son époque: l’historien sous-estime, par exemple, ce qu’on n’appelait pas encore à l’époque “le génocide des Arméniens”. Mais pour le reste, quelle capacité d’anticipation, là encore! Et quelles formules extraordinaire!(C’est moi qui souligne dans le texte ci-dessous. Et qui ai ajouté des intertitres E.H)

Les effets du sionisme -par Jacques Bainville (L’Action Française, 20 décembre 1920)

L‘Osservatore romano et la Semaine religieuse de Paris ont récemment publié un ensemble de documents sur la situation de la Palestine. Le sionisme, soutenu par le
cabinet de Londres, y apparaît comme une aventure, alarmante à tous les points de vue
. Déjà les incidents ont été nombreux. Ils sont d’abord, bien entendu, de nature
religieuse. Le sionisme, aux Lieux-Saints, n’a pas l’impartialité des Turcs. Il traite en intrus les représentants des communions chrétiennes.

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49-3 : feu la sécurité sociale, assureur du peuple, par le peuple, pour le peuple

Après avoir engagé, dans l’indifférence générale, le 49-3 sur le volet “recettes” du projet de loi de financement pour la sécurité sociale pour 2024, Élisabeth Borne l’a engagé sur le volet “dépenses”. Autrement dit, il n’y aura pas de vote démocratique sur les dépenses de protection sociale obligatoire en France, dont nous avons dit qu’elles étaient pourtant à haut risque. Il est loin le temps où Pierre Laroque, qui a porté le projet d’une sécurité sociale obligatoire et monopolistique sous Pétain d’abord, sous De Gaulle ensuite, réclamait la mise en place d’un système “responsable” fonctionnant comme une démocratie sociale à la main des assurés sociaux. Désormais, la sécurité sociale est un outil de contrôle entièrement à la main de la caste et de sa bureaucratie.

Donc, hier, Élisabeth Borne a définitivement enterré la légende urbaine créée de toutes pièces par Pierre Laroque durant les heures les plus sombres de notre histoire, selon laquelle la sécurité sociale serait un outil entre les mains des assurés sociaux pour réaliser la mythique, la mystérieuse, l’introuvable démocratie sociale. En actionnant le 49-3 sur le volt “recettes” et le volet “dépenses”, elle supprime tout débat démocratique sur un système de protection sociale dont nous avons déjà souligné les risques accrus de faillite en 2024.

On se souvient que la même sérénade avait été jouée par Élisabeth Borne en 2022. Nous voilà donc privés de débat et de vote depuis 2 ans sur le principal poste de dépenses en France.

Initialement, Pierre Laroque avait imaginé un système qui serait administrée par des élus syndicaux. Face à l’incapacité de ceux-ci à agir pour rétablir les comptes (et face au désintérêt des salariés pour les élections à la sécurité sociale), Alain Juppé avait créé les lois de financement de la sécurité sociale, confiant ainsi au Parlement la responsabilité de prendre les décisions difficiles en matière de protection sociale.

Désormais, ce système semble mort. C’est le gouvernement qui gère, décide, organise, sans soutien parlementaire.

Sic transit socialis democratia.

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Quand la société française commence-t-elle sa cure de désintoxication à l’étatisme ? par Patrick de Casanove

Il n’y a pas de différence de fond entre la social démocratie, l’État providence dans lequel nous vivons, et le totalitarisme. Pour Ayn Rand « La différence entre un État providence et un État totalitaire n’est qu’une question de temps. » Pour les libéraux c’est la place où se trouve le curseur de la spoliation légale. Elle peut être plus ou moins partielle, ou plus ou moins totale. Dans l’État providence le totalitarisme est encore mou. Malheureusement, pour les partis politiques, l’enjeu des élections n’est pas la fin de la spoliation légale. Il est de la répartir différemment pour qu’eux, et leurs électeurs en tirent profit, ou en soient moins victimes.

Écoutons les politiciens, les médias mainstream, et leurs relais. Ils parlent de « république », de « valeurs républicaines ». Ils utilisent ce mot à la place de « démocratie ». Or ils ont un sens différent. La démocratie, dit le Larousse, est un « système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. (…) Le respect des libertés publiques est au cœur même du fonctionnement de la démocratie dite aujourd’hui « libérale ». 

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Menace sur le droit de propriété avec l’endettement croissant de l’état

Par Lionel Tourtier – Le projet du gouvernement de ponctionner les réserves de l’AGIRC ARRCO, par le biais indirect de la fiscalité, soulève une problématique politique que l’on peut juger gravissime dans ses conséquences, ce qui mériterait une large mobilisation des citoyens. Car cette initiative démontre une atteinte au droit de propriété, fondement du principe de liberté, d’autonomie et de responsabilité des individus. En ce sens, le droit de propriété revêt donc un caractère économique essentiel. Mais ce droit – que nous sommes nombreux à considérer comme « sacré » car le pendant de la liberté – est de plus en plus confronté avec les besoins de « fonction sociale » de la collectivité nationale. L’opportunité est donc offerte d’analyser cette question, tout en la remettant en perspective par rapport à des initiatives similaires prises dans le passé par des gouvernements de gauche comme de droite. Il s’agit à la fois d’une problématique politique ET économique. Et cet article n’a d’autres ambitions que d’ouvrir le débat et peut-être de se mobiliser.

En vertu de l’article 544 du Code civil, « la propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements ». C’est la rédaction finale qui date de 1803. Le caractère essentiel de la propriété consiste dans le pouvoir illimité du propriétaire, et que toute restriction, à cet égard, « porte à la propriété une atteinte inconciliable avec l’esprit de l’institution ».

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Bas salaires : elle augmente pas, elle bouge pas, elle cause…

Hier, Elisabeth Borne a réuni une grande conférence sociale avec les fameux partenaires qui vont avec (syndicats de salariés et d’employeurs). Et une grande messe de plus pour amuser la galerie en donnant le sentiment qu’il faut agir, mais en ne décidant surtout pas de passer à l’acte. Alors que la question des bas salaires est au coeur de la déprime française, personne ne semble vouloir bouger le petit doigt pour améliorer le sort des travailleurs.

Hier, Elisabeth Borne présidait une grand messe sociale, appelée “conférence”, avec tous les acteurs français du paritarisme. L’objectif officiel était d’évoquer la question des bas salaires qui frappe les Français. Le sujet est bien connu, autant que ses causes : le système de “baisses de charges”, c’est-à-dire d’exonération de cotisations sociales au-dessous d’une certaine quotité de salaires (un coefficient du SMIC en général) pousse les employeurs à ne pas favoriser de progression salariale.

Que les baisses de charge soient une trappe à bas salaire, qui se justifie par des prélèvements sociaux confiscatoires est un phénomène totalement prévisible, qui ne peut être combattu efficacement que par une réduction durable de ces prélèvements. Voilà une vérité qui dérange tous ceux qui gémissent hypocritement sur le faible niveau de salaires en France : gagner plus, tout le monde est pour, mais réduire la gabegie dont tout le monde profite, personne n’est d’accord.

Sans surprise, la séance marathon au Conseil Economique et Social s’est terminée par une leçon de morale donnée par la Révérende Borne : les bas salaires c’est pas bien ! Et si ça continue, la gouvernement va faire une loi pour obliger toutes les branches professionnelles à fixer un salaire minimal au moins égal au SMIC.

Si vous ne comprenez pas de quoi il s’agit, ne vous inquiétez. Noyer le poisson est bien l’objet même de la conférence sociale.

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Comment protéger votre retraite contre une faillite du “système” ?

Plus que jamais en phase de remontée de taux, le financement de la sécurité sociale est fragile, comme nous l’avons expliqué aujourd’hui, et pourrait réserver de bien mauvaises surprises dans les mois qui viennent. Il est en effet très probable que les multiples tensions internationales accroissent la crise des taux plutôt qu’elles ne la résolvent. Dans cette hypothèse (qui n’est en rien une certitude, mais une probabilité statistique non négligeable), nous vous proposons quelques conseils pour éviter d’être en situation difficile.

Nous avons aujourd’hui pointé du doigt la fragilité du financement de la protection sociale qui, en déficit lourd, court en permanence après la trésorerie nécessaire pour assurer sa propre “survie”. Rappelons l’état du compte courant de la sécurité sociale selon un rapport de l’IGAS que nous avons évoqué tout à l’heure :

Alors que les dépenses annuelles de la sécurité sociale s’élèvent à 34% du PIB, et, pour le régime général, tournent autour de 600 milliards, l’ACOSS, qui gère la trésorerie de la sécurité ne dispose que de 3 à 4 milliards de réserve…

Cette situation est dangereusement tendue au moment où les taux d’intérêt remontent.

Il existe donc un risque de défaut partiel de la sécurité sociale en cas de difficulté d’accès à un refinancement.

Je vous explique dans la vidéo comment vous en prémunir, mais gardez à l’esprit quelques points importants :

  1. ce défaut partiel sera temporaire. Il aura des conséquences importantes pour l’ensemble des finances publiques, et notamment sur le coût des déficits. Mais il n’empêchera pas la sécurité sociale de servir votre retraite avec retard,
  2. la sécurité sociale sera en revanche sommée de présenter un plan d’apurement de ses déficits pour rassurer les marchés qui lui prêtent de l’argent au jour le jour
  3. il est très probable que ce plan prévoie une purge dans les niveaux des pensions et dans les dépenses de sécurité sociale au sens large

Souvenez-vous que ce défaut ne concerne que les prestations servies par le régime général. Les prestations servies par l’AGIRC et l’ARRCO, ainsi que les prestations services par les institutions de prévoyance ne seront pas immédiatement concernées.

La vidéo ne fait pas partie du contenu du Courrier. C’est un contenu Youtube auquel vous pouvez vous abonner en cliquant ici :

La faillite de l’Etat viendra des dépenses sociales

Les désordres internationaux devraient accroître l’instabilité financière, et notamment obligataire, que nous évoquons régulièrement depuis plusieurs semaines. Pour les Etats emprunteurs, l’instabilité obligataire est une plaie, puisqu’elle favorise la montée des taux, et renchérit donc les déficits et les emprunts. La France pourrait (devrait ?) subir de plein fouet cette dégradation financière. Dans ce cycle négatif, un “accident” sur les recettes de la sécurité sociale pourrait avoir de très importantes répercussions pour le pays… et provoquer un défaut temporaire aux conséquences très lourdes.

Vaille-que-vaille, les autorités monétaires mondiales tentent d’éviter les écueils en naviguant à vue au milieu des risques systémiques que nous avons largement commenté (et détaillé) depuis plusieurs semaines. Mais les désordres géopolitiques grandissants, joints à la remontée des taux, ne font qu’agrandir les gouffres qui s’ouvrent sous les pieds des Etats surendettés et mal gérés comme la France. Rappelons ici que le clown Bruno Le Maire est incapable de diminuer les dépenses publiques. Sa seule stratégie consiste à tailler dans des dépenses socio-énergétiques (le fameux bouclier supposé adoucir le coût de l’énergie pour les plus modestes), tout en continuant à créer à tour de bras des emplois de bureaucrates.

Répétons inlassablement la phrase de Clemenceau, qui n’a pas pris une ride en 100 ans : “LA FRANCE EST UN PAYS EXTREMEMENT FERTILE : ON Y PLANTE DES FONCTIONNAIRES ET IL Y POUSSE DES IMPOTS”… Si vous croyez aux (fausses) promesses de Macron, selon lesquelles les impôts n’augmenteront pas, rendez-vous dans 6 mois pour en reparler.

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AGIRC-ARRCO : cris d’orfraie au bal des faux-culs

Pendant que le monde se poursuit son grand déchirement post-moderne, tournant la page des habits désormais trop grands de 1945, les querelles franco-françaises vont bon train, à la faveur des discussions budgétaires qui occuperont le pays jusqu’à la fin de l’année. Sous les lambris dorés d’une République qui ressemble de plus en plus à l’empire byzantin, une querelle gonfle étrangement : celle du milliard que le gouvernement aimerait prélever sur les réserves de l’AGIRC-ARRCO pour financer le relèvement des “petites pensions”. Dans ce bal des faux-culs, nous vous expliquons ce que cachent les cris d’orfraie poussés par chacune des parties, sachant que le gouvernement pourrait tomber sur cette question technique, mais sensible.

Il faut absolument lire les déclarations du témoin de mariage d’Emmanuel Macron, Marc Ferracci, sur l’irresponsabilité des partenaires sociaux (enfin, il faut perdre de l’argent en souscrivant un abonnement au journal capitaliste de connivence “l’Opinion”, porté à bout de bras par le CAC 40 depuis sa création, pour lire cette interview peu prometteuse). Pour l’essentiel, Marc Ferracci reproche aux partenaires sociaux de revaloriser les retraites complémentaires de près de 5%, et surtout d’avoir signé un texte qui exclut une ponction de l’Etat sur les réserves afin de financer les petites retraites.

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L’échec social de l’Église en France, par Yves – Marie Adeline

URBI & ORBI n°45 – Après la visite du Pape à Marseille, Yves-Marie Adeline revient sur la crise de l’Église de France. Un instantané sans concessions. Bien entendu, le tableau dressé ne vaut pas pour d’autres parties de l’Église universelle. Il est temps de se demander pourquoi la “nouvelle évangélisation” voulue par saint Jean-Paul II a pris pied en Afrique ou aux États-Unis mais a buté, en France sur les barrières sociales.

Il serait malhonnête que l’auteur de ces lignes ne précise pas « d’où il parle ». Avant, donc, de me livrer à une approche purement intellectuelle du sujet, je dois d’abord professer ma foi chrétienne et catholique. Je suis ce que l’Église, plutôt que les sociologues, appelle un « catholique pratiquant », c’est-à-dire allant au moins une fois par semaine à la messe, le dimanche étant célébré comme un devoir religieux – mais également, et ceci n’engage que moi, une très grande joie. Autrement dit, cette fois-ci d’après les sociologues, j’appartiens à 1,8% de la population française.

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