L’origine du Covid-19 continue à susciter de nombreuses interrogations, avec des théories divergentes concernant la transmission du virus à l’homme ou une possible fuite de laboratoire. L’audience du sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus a révélé des préoccupations quant à une éventuelle influence inappropriée du gouvernement fédéral sur les publications de recherche liées au COVID-19. Alors que certains rédacteurs en chef ont décliné l’invitation à témoigner, le rédacteur en chef de Science Magazine, M. Holden Thorp, a souligné les défis du processus d’évaluation par les pairs et l’importance de maintenir un débat scientifique ouvert et transparent. Voici les différents points qu’il faut retenir à l’issue de cette audience.
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Le 14 mars dernier, Emmanuel Macron s’est efforcé de préparer les Français à entrer dans une économie de guerre en interprétant à la perfection un nouveau rôle, celui de BIG BROTHER en attribuant toute la responsabilité de la situation dans laquelle nous nous trouvons aux Russes et au régime de Vladimir Poutine. L’interview de Gilles Bouleau et d’Anne-Sophie Lapix avait pour objectif d’éclairer les Français suite à l’annonce sidérante du 26 février d’un possible envoi de troupes au sol sur le territoire ukrainien, suite au -très anticonstitutionnel- accord de défense signé avec l’Ukraine le 16 février, visant la réintégration de tous les territoires annexés par la Russie, Crimée comprise, et son intégration dans l’Union Européenne et l’OTAN, (une alliance militaire constituée contre la Russie permettant surtout aux Américains de vendre leurs matériels).
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Le COVID-19 (ou les effets de la vaccination selon les médecins de l’Alliance FLCCC) a entraîné l’émergence d’un ensemble de symptômes persistants chez de nombreux patients, communément appelés COVID long. À cet effet, une étude menée par l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) offre des perspectives. Publiée dans le Journal of Psychosomatic Research, cette recherche explore l’efficacité des thérapies autorégulées chez les patients souffrant de COVID long.
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A Singapour, les données de recherche de contacts TraceTogether et SafeEntry liées au Covid-19 ont été supprimées. Les deux applications ont été également supprimées des magasins d’applications mobiles. Cette mesure, bien que présentée comme une action nécessaire pour protéger la vie privée des citoyens, soulève des préoccupations quant à la transparence et à l’utilisation des données personnelles par les autorités.
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Dans l’histoire, il y a deux démocraties, la première étant celle pratiquée dans plusieurs cités grecques, Athènes étant la plus prestigieuse du fait de sa gloire acquise contre les Perses. Déjà, cette démocratie antique contenait sa part de fanatisme qui aujourd’hui évoquerait Georges W. Bush, puisque dans son hommage rendu aux Athéniens tombés la première année de la guerre du Péloponnèse, Périclès affirmait sa certitude que cette guerre serait gagnée parce que sa cité disposait d’un régime meilleur que celui de Sparte (en définitive, c’est Sparte qui a gagné cette guerre, ce qui inspira la doctrine totalitaire de Platon, mais c’est un autre sujet).
Cela dit, Athènes avait sa propre religion, celle des Grecs en général, de sorte que la démocratie ne s’y substituait pas, elle ne prétendait pas créer des valeurs de nature religieuse. Ainsi la démocratie se rangeait-elle parmi les deux autres « formes pures », comme ils disaient de tout ce qui sert le bien commun : monarchie et aristocratie, étant entendu que chaque forme pure était constamment menacée de basculer dans sa corruption à cause de la passion qui habite tout homme qui ne se sert pas de sa raison, mais voilà encore un autre sujet que nous n’aborderons pas.
A Athènes, la démocratie permettait à chaque citoyen de participer aux délibérations et aux votes déterminant la politique à adopter. Précisons : les citoyens, c’est-à-dire que chez eux, l’idée même de donner un droit de vote à un étranger n’était pas imaginable, c’eût été la négation même de la citoyenneté. Qui plus est, sous Périclès, le droit de citoyenneté procédait d’un droit du sang, on ne pouvait être athénien que si l’on avait son père et sa mère athéniens ; c’est ainsi qu’Aristote, dont seule la mère était athénienne, n’avait pas la citoyenneté et en a payé le prix en se voyant exclu de la succession de Platon à la tête de l’Académie.
Donc, résumons-nous : à Athènes, un consensus existait en faveur de la forme démocratique, on y regardait Platon avec méfiance, car il était de souche aristocrate, et sa doctrine politique, relayée à la « Renaissance » par Thomas More, dut attendre deux mille cinq cents ans avant d’être expérimentée partiellement en Europe, avec le malheur que l’on sait.
La démocratie moderne est différente, elle ne se contente pas d’être un mode de fonctionnement des institutions dans la prise de décision, elle plonge ses racines dans une idée révolutionnaire. On oublie trop souvent que ce que nous appelons « Guerre d’indépendance américaine », les Américains l’appellent « Révolution américaine ». C’est précisément cette inspiration idéologique qui aujourd’hui pose problème au melting pot qu’est la fausse nation américaine, puisque deux camps de force égale s’y opposent aujourd’hui sur le sens qu’il faut donner à la démocratie, chacun se montrant prêt à en venir aux armes au nom même de l’idée qu’il se fait de la démocratie : nous avons déjà consacré plusieurs articles à ce sujet.
Chez nous, la Constitution est précédée de ce préambule :
« Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004 ».
C’est précisément au nom de ce préambule que se hisse, au-dessus du fonctionnement démocratique de notre Ve République, la notion vague « d’État de droit ». Cette notion a prétendu se transformer en concept dans la pensée de l’Autrichien Hans Kelsen, dessinateur d’une pyramide de la « hiérarchie des normes » : chaque norme juridique est rédigée sur le fondement d’un droit qui lui est supérieur, la norme inférieure ne pouvant être contraire à la norme qui lui est immédiatement supérieure. C’est ainsi que la démocratie moderne peut prévoir l’existence d’un aréopage capable d’annuler ou de corriger un vote parlementaire, si la loi n’entre pas dans « l’esprit » de la démocratie, autrement dit celui de la gauche, comme nous l’avons expliqué dans La Droite impossible, puisqu’en l’absence d’aucune religion, la démocratie moderne acquiert le statut de religion commune. Cet aréopage est chez nous le Conseil constitutionnel, mais d’autres pays extraeuropéens peuvent avoir eu une idée comparable, par exemple la République islamique d’Iran, régie par la doctrine du velayat e faqih.
En fait, la démocratie moderne en est arrivée à un point où le Parlement a perdu sa raison d’être : le peuple (s’il est vrai que les députés le représentent) n’a pas le pouvoir de décider de sa politique, la démocratie idéologique étant supérieure à la démocratie de fonctionnement. On ne peut s’étonner, dans ce cas, que l’abstention gagne du terrain. En vérité, il est vain de vouloir participer à la vie publique sans remettre en cause l’idéologie qui s’impose à notre système. Le tout est de savoir si cette remise en cause peut passer par la procédure démocratique, puisqu’elle-même est limitée par l’« État de droit » : si l’on en reste là, c’est le serpent qui se mord la queue.
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Le premier RSI a été publié par les Etats Membres de l’OMS en 1951. C’est le précurseur du véritable RSI qui a été réformé en 2005. Il s’agit d’un instrument de droit international qui oblige les 196 Etats partis ( dont 194 membres de l’OMS) de signaler à l’OMS les problèmes de santé publique qui pourraient présenter un risque de propagation à l’échelle mondiale. Le RSI met aussi en avant les approches à adopter par tous les pays et les obligations qu’ils doivent respecter en matière de préparation et de réponse aux épidémies. Le RSI décrit les critères permettant de déterminer si un événement particulier constitue une urgence de santé publique de portée internationale. Selon l’organisation onusienne, les gouvernements ont proposé 307 amendements qui vont apporter des modifications assez importantes au RSI. Ce projet avance, mais selonTedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS l’élan avait été ralenti par des positions tranchées et « un torrent de fausses nouvelles, de mensonges et de théories du complot » .
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Ce fut dans un bureau privé au sous-sol du centre d’accueil du Capitole des Etats-Unis que les membres du Congrès, leurs collaborateurs et le Dr Anthony Fauci ont mené un entretien de 14 heures, étalé sur deux jours, la semaine dernière. Lors de ces séances d’entrevues séparées par des pauses d’une heure, les législateurs dirigés par les républicains ont interrogé l’ancien conseiller médical de la Maison-Blanche sur les origines du Covid-19 et la théorie de « fuite de laboratoire ». Cet interrogatoire prépare le terrain pour une audience publique prévue plus tard cette année, en pleine année électorale. Les tensions politiques entourant le rôle de Fauci dans la réponse gouvernementale à la pandémie sont mises en évidence, et les républicains ont particulièrement insisté sur la théorie de la « fuite de laboratoire ». Le “virus chinois” dont parlait Donald Trump au printemps 2020 pourrait bien être un virus “sino-américain“.
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Des chercheurs ont identifié un nouveau type de cellules immunitaires, les ILC2, initialement connues pour leurs rôles dans les allergies, capable de directement attaquer et éliminer divers types de cancers. Des scientifiques, dirigés par le professeur Jianhua Yu de l’institut City of Hope en Californie, ont découvert que les ILC2 peuvent non seulement éliminer le cancer, y compris les cancers du sang et les tumeurs solides, mais aussi combattre des virus tels que le SRAS-Cov-2, responsable du COVID-19. Cette percée offre une nouvelle voie thérapeutique, permettant la production et l’administration de ces cellules immunitaires sans nécessiter les propres cellules du patient, ouvrant ainsi la voie à des traitements prêts à l’emploi.
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Dans le contexte de la guerre de l’information menée par l’Occident contre la Russie, il est rare de trouver une image objective des événements mondiaux dans les médias occidentaux, qui ont détruit leur réputation en jouant le jeu de la propagande américaine. Le conflit entre l’Occident et la Russie a conduit les médias occidentaux – autrefois respectables – à se contenter de diffuser des mensonges concernant la Russie et dont les sources proviennent des États-Unis et de l’Union européenne. Tout ceci sans oser donner une évaluation véridique des événements, y compris en Ukraine.
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L’arrivée de Javier Milei au pouvoir devrait ouvrir un long choc médiatique, notamment en Occident. Alors que l’Argentine est étouffée par une hyperinflation galopante (de l’ordre de 200% par an), les caisses de l’Etat sont vides et les perspectives les plus sombres s’offrent désormais à un pays en plein marasme.
Dans son discours d’investiture, Javier Milei a surtout annoncé du sang, de la sueur et des larmes ! en expliquant notamment qu’il n’y avait pas d’alternative au choc. Il a annoncé une diminution immédiate des dépenses publiques de 5 points de PIB et prédit une stagnation économique. “Mais la lumière est au bout du chemin” a-t-il ajouté.
La cure d’austérité devrait donc être douloureuse.
Hier, Milei a signé un décret supprimant la moitié des ministères. Ce décret entre en vigueur aujourd’hui.
Ces remèdes brutaux devraient faire réfléchir de nombreux Français. Le recours à l’endettement permanent pour faire vivre l’Etat peut réserver parfois des moments tragiques.
Commençons par l’évidence : dans des circonstances normales, le gouvernement devrait démissionner en bloc. S’il ne le fait pas, comme c’est le cas du gouvernement d’Olaf Scholz, il est possible de voter une motion de censure constructive. Si les députés du Bundestag avaient de la décence, ils révoqueraient le chancelier. Mais ce n’est pas non plus le cas. L’Allemagne politique se perd dans des discussions sans fin, mais n’a pas le courage de tirer les conséquences claires de ce désastre. La seule conséquence envisageable est de changer de cap politique, et de le faire rapidement.
Actuellement, c’est la perplexité qui domine au sein des instances politiques, qui se double souvent d’une obstination têtue. Ainsi, le Conseil fédéral a renoncé jeudi à prendre position sur le budget supplémentaire et donc sur la suspension du frein à l’endettement pour l’année en cours. Il a simplement laissé passer la loi en première lecture. L’enjeu est de taille pour les Länder : 45 milliards d’euros de fonds déjà versés pour le frein aux prix du gaz et de l’électricité ainsi que pour les aides en cas d’inondations doivent être garantis juridiquement a posteriori.
Mais il y a des vents contraires, et ils viennent – après la Cour constitutionnelle fédérale – depuis un certain temps de la Cour fédérale des comptes. Dans un avis sur le projet de budget, elle reproche au gouvernement fédéral de ne pas avoir pris en compte tous les fonds spéciaux dans le calcul des emprunts autorisés.
“À cela s’ajoute le fait qu’une légitimation rétroactive de décisions déjà prises, tant en ce qui concerne le budget supplémentaire prévu que l’arrêté d’urgence prévu, pourrait, selon la Cour des comptes fédérale, entrer en conflit avec le droit budgétaire parlementaire de manière inquiétante du point de vue du droit constitutionnel”.
La Cour des comptes fédérale a déjà tiré la sonnette d’alarme cet été à propos des fonds spéciaux : si l’on prend en compte tous les fonds spéciaux, le montant net des emprunts passera en effet de 46 à 193 milliards d’euros en 2023. Parmi les fonds spéciaux les plus récents et les plus coûteux, on compte par exemple 100 milliards d’euros pour l’armée allemande ou le fonds de stabilisation économique avec 200 milliards d’euros. Le volume financier des seuls fonds spéciaux actuels s’élève à environ 869 milliards d’euros, souligne la Cour des comptes.
La grande majorité est financée par des crédits. Fin 2022, le potentiel d’endettement des fonds spéciaux s’élevait au total à environ 522 milliards d’euros. Cela représente environ cinq fois le montant des emprunts affichés dans la période de planification financière 2023-2027.
La prise de position du ministère des Finances, que l’on peut également lire dans le rapport, est remarquable : le ministère des Finances ne pourrait expressément pas suivre les présentations, les évaluations et l’impression générale qui en résulte.
La Cour des comptes allemande n’a pas seulement rendu un rapport sur les fonds spéciaux, mais aussi sur le fonds de stabilisation économique pour la crise énergétique. La critique à l’encontre du gouvernement est ici aussi sévère : le fonds dispose d’une autorisation de crédit d’urgence pouvant atteindre 200 milliards d’euros, qui n’est valable que pour l’année 2022. En réalité, la plupart des fonds ne seront nécessaires que pour les années 2023 et 2024. Par un „montage financier sans précédent“, le ministère des Finances aurait tenté d’épuiser formellement l’autorisation de crédit en 2022, sans emprunter un montant correspondant sur le marché cette année-là. Il a ainsi simulé un emprunt et contourné la règle de l’endettement.
Le Bundestag aurait dû savoir tout cela depuis l’été. Tout cela, Christian Lindner l’aurait su depuis longtemps. Mais depuis, de nombreuses paroles n’ont pas été suivies d’actes.
Au lieu de cela, on laisse maintenant des économistes prendre le micro pour confirmer que la voie déjà empruntée est sans alternative.
Ainsi, l’économiste Claudia Kemfert de l’Institut allemand de recherche économique met en garde contre des économies dans la protection du climat. Pour justifier ses propos, elle a fait référence à des pays comme la Chine et les Etats-Unis, qui investissent beaucoup dans ce domaine. L’Allemagne risque d’être distancée.
Ou Carsten Herrmann-Pillath, économiste à l’université d’Erfurt, qui se laisse entraîner dans un plaidoyer pour les fonds spéciaux :
“Dans ce contexte (la crise climatique, ndlr), la dette publique est la clé de l’équilibre entre les générations. Transférer, au nom du frein à l’endettement, des charges à ceux qui font déjà partie de ceux qui vivront la catastrophe climatique 50 ans plus tard, est injuste. Qui s’étonnera que la désobéissance civile soit le seul recours, voire un devoir ?”
L’économiste Michael Hüther, directeur de l’Institut de l’économie allemande, abonde dans le même sens et demande même 400 milliards d’euros supplémentaires de fonds spéciaux.
Une dette qui explose – mais pour quoi faire ?
On pourrait envisager la question de l’endettement de manière plus détendue si l’Allemagne investissait au moins dans ses infrastructures. Mais ce n’est pas le cas.
Selon une étude du Deutscher Wirtschaftsdienst:
“aucun pays de l’UE n’investit aussi peu dans ses infrastructures publiques que l’Allemagne. En moyenne européenne, environ 3,7 % du PIB ont été consacrés chaque année depuis 2000 aux routes, à la construction d’écoles et à d’autres investissements publics. Avec une moyenne de 2,1 %, l’Allemagne se situait nettement en dessous. Les analyses de régression ne permettent pas d’expliquer cet écart par des facteurs économiques, fiscaux, démographiques ou institutionnels, ni par le frein à l’endettement. La faiblesse des investissements allemands semble être devenue une maladie chronique”
Où que l’on regarde, l’Allemagne manque d’argent à tous les coins de rue, notamment dans le domaine des transports. Le besoin d’investissement pour l’entretien et l’extension des réseaux ferroviaires et routiers dans les villes, les districts et les communes jusqu’en 2030 s’élève au total à environ 372 milliards d’euros. Un pont routier sur deux n’est pas en bon état, tout comme les réseaux de transport public.
Ou dans le secteur de la santé: le sous-financement des investissements hospitaliers entraîne un retard d’investissement considérable. Pour les cinq prochaines années, le besoin d’investissement des hôpitaux allemands s’élève à environ 7 milliards d’euros – par an.
Le retard d’investissement dans les écoles allemandes est estimé à environ 50 milliards d’euros. La dotation financière des villes et des communes est très variable et l’écart entre les communes pauvres, riches et très riches s’est encore creusé ces dernières années.
Pendant ce temps, le ministre de l’Economie Robert Habeck s’exerce lui aussi à l’obstination têtue. Après tout, il s’agit de maintenir ses propres réseaux en activité. Cette semaine encore, son ministère a annoncé l’attribution d’une subvention de 700 millions d’euros à l’usine du groupe suédois Northvolt. À partir de 2026, des cellules de batteries pour voitures électriques seront fabriquées dans le Schleswig-Holstein.
Pensons également aux subventions sans précédent accordées à “l’acier produit sans impact sur le climat” et au développement de l’économie de l’hydrogène. Un milliard d’euros pour le programme de transformation SALCOS – Salzgitter Low CO2 Steelmakingde Salzgitter AG, deux milliards d’euros pour l’usine de réduction directe de Thyssenkrupp avec les installations correspondantes pour la production d'”acier vert”.
Robert Habeck n’est pas le seul à jeter l’argent par les fenêtres. Lors de l’ouverture de la conférence mondiale sur le climat à Dubaï, la ministre allemande du Développement Svenja Schulze a mis à disposition 100 millions de dollars américains (l’équivalent d’environ 92 millions d’euros) pour compenser les dommages climatiques dans les États particulièrement vulnérables.
Annalena Baerbock, qui n’est pas non plus connue pour son sens de l’économie, doit actuellement faire face à de vives critiques de la part de la Cour des comptes: son ministère serait non seulement responsable d’achats immobiliers totalement surévalués à Bruxelles, mais aussi de mauvais achats en Afrique et en Asie. Les commissaires aux comptes reprochent au ministère des Affaires étrangères de mal gérer ses biens immobiliers à l’étranger et de procéder sans planification.
Que fait le chancelier fédéral ? Selon la Loi fondamentale, il aurait en fait la compétence à fixer des directives, c’est-à-dire il est responsable de la politique de l’ensemble du gouvernement fédéral. Olaf Scholz, nous le savons, est le maître de l’obstination têtue. Il ne bouge qu’exceptionnellement.
Dans un rapport sur le projet de budget 2024, la Cour des comptes reproche à la Chancellerie fédérale d’accélérer la construction et la transformation d’un bâtiment d’un montant de 770 millions d’euros, mais d’avoir omis jusqu’à présent d’utiliser judicieusement les surfaces de bureaux existantes.
Ainsi, pendant qu’Olaf Scholz fixe la directive de l’obstination têtue, le site économique allemand s’érode et les fondations de l’industrie allemande s’effritent. Ceux qui le peuvent délocalisent leur production à l’étranger. Outre les déficits cités dans l’infrastructure, ce sont surtout les obstacles bureaucratiques et les coûts élevés de l’énergie qui pèsent sur la compétitivité. Olaf Scholz devrait se rappeler qu’un euro sur trois généré en Allemagne est directement imputable à l’industrie et aux services qui en dépendent. Peut-être se mettrait-il alors en marche?
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On retiendra en particulier que le pape François suit les mutations qui affectent la Théologie de la Libération depuis plusieurs années, notamment son évolution vers une doctrine écologique et sociale-démocrate. Dans le même temps, le pape François tend à exercer un pouvoir sans partage sur l’Eglise, avec des méthodes autoritaires dont un évêque texan jugé trop critique vient de faire les frais, et dont Monseigneur Rey, en France, pourrait aussi faire les frais à son tour.
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Le journal The Cradle continue son exploration de la presse israélienne pour reconstituer le puzzle compliqué de ce qui s’est réellement passé le 7 octobre:
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L’OMS (Organisation mondiale de la santé) définit le Covid long comme la persistance des symptômes ou l’apparition de nouveaux symptômes trois mois après la première infection au Covid-19. La maladie peut durer deux mois ou plus. On parle de Covid long, un terme générique qui désigne une infection prolongée au Covid. Même si le virus n’est plus détectable dans l’organisme, le corps continue à présenter différents symptômes tels que la fatigue, l’épuisement, des difficultés respiratoires et de concentration, des maux de tête, la dépression, de la fièvre récurrente… D’après une récente étude parue dans la revue Cell, des scientifiques de l’université de Pennsylvanie ont observé une diminution significative du neurotransmetteur sérotonine chez les individus souffrant de Covid-19 long.
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What??? Was he vaccinated? https://t.co/sB9Uu8YhDD
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L’article date du 24 octobre. Nous l’utilisons dans le traduction qu’en a déjà donné “Le cri des peuples”.
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La vaccination de masse est aujourd’hui de plus en plus remise en cause, puisqu’elle ne garantit pas l’arrêt de l’épidémie et qu’elle n’empêche pas la naissance de nouveaux variants du virus. De plus en plus de chercheurs centrent leur étude sur d’autres nouvelles pistes thérapeutiques efficaces, mais avec peu d’effets secondaires, pour lutter contre le covid. Dernièrement, une étude publiée dans la revue Scientific Reports a conclu que le thé vert pouvait prévenir le Covid.
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Je recommande à tout le monde de lire attentivement les théories de Cass Sunstein, notamment celles sur la nécessaire infiltration cognitive des “complotistes” par le pouvoir, au nom de l’efficacité. Cette théorie prône la création d’opposants fantoches chargés de neutraliser la dissidence.
C’est tout à fait intéressant !
Dans tous les cas, restez libres et pensez par vous-mêmes. C’est une démarche de salubrité privée !
Comment le Théâtre du Châtelet, qui a donné de prestigieuses représentations de dimension internationale, peut-il, et même a-t-il pu passer dans le rouge et se trouver en difficultés financières ?
La chambre régionale des comptes d’Ile-de-France l’explique précieusement dans un rapport qui mérite d’être lu.
32 millions pour rénover un théâtre que l’on torpille méthodiquement par des choix de gestion erratiques…
La chambre relève en particulier le choix sorti de nulle part d’établir un binôme à la tête de l’institution, qui a littéralement coulé l’établissement. Voici les remarques qui sont portées par les magistrats :
Pour sortir le théâtre de ses difficultés, la chambre préconise de se lancer des productions qui génèrent de la billetterie….
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Ce qui se passe à Rome ce mois d’octobre est fondamental pour l’avenir du monde. La population catholique dans le monde représente l’équivalent de la Chine ou de l’Inde (environ 1,4 milliards d’individus). Ajoutez l’ensemble des chrétiens, orthodoxes et protestants, quand bien même ils ne reconnaissent pas l’autorité du Saint-Siège, ils sont concernés par ce qui se dit à Rome. Ce sont 2,5 milliards d’individus.
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Un cap clair pour notre École :
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Donc, Emmanuel Macron, qui a pris soin de ne pas détailler sa stratégie écologique la semaine dernière, a osé expliquer, sans rire, qu’il fallait quand même l’accélérer en allant 2,5 fois plus vite ! Je ne te dis pas où nous allons, mais il faut quand même y aller beaucoup plus vite.
Voilà donc les Français sommés de forcer le pas pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris, sans que leur Président ne leur dise clairement de quoi il s’agit. Nous pouvons nous apprêter à recevoir une belle leçon de dictature et de mépris social : obéissez sans comprendre ! Voilà qui tranche avec la position du Premier Ministre Sunak, chez nos perfides voisins bretons – lequel Sunak a rabattu son pavillon après la mise à sac des radars écologiques autour de Londres.
Donc, selon la bonne règle bureaucratique qui préconise de tout réglementer pour régler les problèmes, les passoires thermiques vont progressivement, et en pleine remontée des taux d’intérêts, être interdites à la location. Ce sont les dispositions de la loi pompeuse Climat et résilience qui le prévoient. Adoptée le 13 janvier 2021, en pleine période d’épidémie (ce qui nous rappelle l’intérêt du COVID : masquer les vrais problèmes), cette loi pose des interdictions tout à fait redoutables.
Le seuil maximal de consommation d’énergie finale d’un logement est fixé à 450 kWh/m2 depuis le 1er janvier 2023 pour la France métropolitaine. (…)
Cette mesure ne s’applique qu’aux nouveaux contrats de location conclus à compter du 1er janvier 2023. (…)
La loi Climat et résilience propose d’aller plus loin et d’interdire la location de toutes les passoires thermiques à partir de 2028 (article 41).
Site gouvernemental
Autrement dit, la loi met un sévère coup de frein aux locations, au moment où les taux remontent, donc au moment où les Français peuvent le moins facilement acheter un nouveau logement. Si l’on ajoute que, les Jeux Olympiques aidant, les prix s’envolent en Ile-de-France, on a là les parfaits ingrédients d’une révolte qui risque de très mal se terminer.
Dans tous les cas, alors que le marché immobilier locatif est en chute libre, le gouvernement en rajoute pour empoisonner la vie des gens ordinaires. On notera que les conseillers en patrimoine eux-mêmes vivent des moments difficiles après s’être goinfrés.
La gravité de la situation (où plus aucun salarié ne trouve à se loger, malgré des revenus corrects) n’a pas échappé à certains membres de la caste. Edouard Philippe a ainsi profité de sa participation aux différentes universités d’été des partis officiels pour alerter sur les dangers d’une situation où travailler dignement ne permet plus de se loger.
Concrètement, les obligations écologiques destinées à sauver la planète commencent à percuter de front le pouvoir d’achat des Français. Obéir à Greta Thunberg coûte beaucoup plus cher qu’on a bien voulu le dire, l’avouer, jusqu’ici. Et les Français les plus modestes sont entrés d’en faire la triste expérience : le prix des locations monte dangereusement, le nombre de logements disponibles diminue dangereusement, et la hausse des taux rend impossible l’accession à la propriété, sauf à disposer d’un héritage suffisant, ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Alors qu’il faudrait soulager la pression sociale en facilitant la location de logements, l’écologie impose de dramatiques restrictions. Le pire est que cette politique est imposée à bas bruit, sans que les Français ne la comprennent ni ne s’en aperçoivent. Pourtant, elle résulte bien d’une loi adoptée durant la terreur covidienne.
Voilà donc les Français mis sous pression à cause de règles adoptées durant l’urgence pandémique, jamais expliquées ni même jamais annoncées. Tous les ingrédients pour nourrir la méfiance vis-à-vis de Macron et de son gouvernement ont été réunis… par Macron lui-même.
Si l’ancien Premier Ministre de l’actuel Président s’en préoccupe, c’est peut-être parce qu’il y a péril en la demeure. Mais là encore, le pouvoir actuel est-il capable d’entendre des remarques de bon sens, sans les accuser de complotisme ?
Le président Macron a donc, de son côté, ânonné une nouvelle indemnité pouvant aller – folie ! – jusqu’à 100 € pour les « Français qui travaillent » afin de faire face à la hausse continue du prix des carburants. Cette aide, similaire à celle mise en place en début d’année, sera destinée aux 50% des ménages les plus modestes, soit ceux situés dans les cinq premiers déciles de revenu. Concrètement, pour être éligible, le revenu fiscal annuel de référence par part ne doit pas dépasser 14 700 €.
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