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Pourquoi je n’aime pas les benchmarks

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Il n’y a rien de plus simple que de lancer un benchmark. Vous savez, ces logiciels de test qui vont exécuter des actions spécifiques, calculer en combien de temps chaque machine les exécute et dans quelles conditions elle y parvient. Un savant et ésotérique calcul effectué avant de vous donner un résultat sous la forme d’un chiffre brut.

Rien de plus simple car sous la bonne excuse d’une méthode « impartiale », le benchmark permet de ne pas avoir a réfléchir sur les usages possibles d’une machine. On lance le programme, il sort un chiffre, on le glisse ensuite dans un tableau. Et on peut ainsi dire que sous tel protocole de test, cette machine s’avère plus ou moins performante que telle ou telle autre. C’est utile, je ne dis pas, mais cela cache souvent d’autres problématiques.

L »excellent travail de synthèse de NotebookCheck n’a pas besoin d’être répété à l’infini

La première est que le top du classement d’un benchmark l’année X peut apparaitre en queue de peloton deux ou trois ans plus tard. Non pas parce que le produit est devenu mauvais. Il remplit toujours parfaitement son rôle, mais parce que les nouvelles propositions sont simplement meilleures. Reléguant en arrière plan une machine toujours parfaitement efficace. Est-ce que cela changera l’usage de l’engin testé ? Pas du tout. Il remplira toujours aussi bien sa tâche. Mais en 2, 3 ou 5 ans, il sera parfois jugé comme obsolète par un outil qui n’a aucune perspective sur l’utilisation des engins qu’il analyse.

La seconde vient du fait que les benchmarks sont rarement mis en scène de manière censée. On teste des engins en vrac et on les assemble dans un panneau absolument pas fairplay pour les concurrents. Comparer un MiniPC entrée de gamme avec une station portable haut de gamme n’a aucun sens. Personne n’aurait l’idée de comparer une barque avec un yacht. C’est pourtant ce que proposent souvent les benchmarks les plus connus en se focalisant uniquement sur les performances brutes et en proposant pèle mêle des solutions sans aucun rapport entre elles dans un tableau. Ces outils prennent comme point de repère les meilleures solutions du marché sans penser au prix, à l’encombrement, au bruit ou à la consommation de celles-ci.

Car c’est ce que ne voient pas ces tests. Les acheteurs ne viennent pas choisir en fonction d’une note mais pour répondre à un besoin et un budget. Il y a bien entendu un intérêt à situer un ordinateur face à d’autres et à comparer des engins de même calibre. Cela peut avoir du sens. Mais c’est malheureusement souvent peu lisible. Mettre en scène au travers d’une série de benchmarks des engins de même stature n’a que peu d’intérêt. Si on teste des machines dans les mêmes plages de tarif et ayant le même objectif, on se rend vite compte que les équipements proposés et les prix sont les mêmes.  Les constructeurs de PC piochent dans des catalogues de composants identiques et les résultats sont le reflet de cette gémellité technique. Un portable X avec une puce donnée, un certain montant de mémoire vive et un stockage rapide embarquant le même système d’exploitation aura le même niveau de note qu’un portable Y équipé de la même manière. Certaines fois, il peut y avoir une baisse sensible des performances à cause d’un défaut de la machine testée mais sans une explication technique détaillée, la note proposée par le Benchmark n’illustrera en rien le pourquoi de ce résultat. Un constructeur faisant un mauvais choix de ventilation par exemple ne sera pas compréhensible dans un tableau de résultats. Le pourquoi sera alors mis en avant dans le texte décrivant la machine. 

Autrement dit : Soit le Benchmark comparera des engins quasiment équivalents en performances à budget égal, soit il faudra aller fouiller le texte pour comprendre pourquoi ce n’est pas le cas.

Comme cela n’est pas très spectaculaire dans un test de proposer un graphique où les notes sont finalement les mêmes à quelques points les une des autres, le test est souvent accompagné d’autres processeurs. Pour y voir « plus clair ». Car pour comparer des produits de même catégorie, les Benchmarks ne sont pas très parlants. Il faut comparer des machines incomparables pour que cela ait un impact visuel. Cela pousse à une vision assez fausse de ce que l’on teste. Car on peut très bien avoir en main un engin très capable techniquement parlant mais qui apparaitra tout en bas d’un tableau de résultats. De telle sorte que volontairement ou non, l’image que l’on présente du produit peut apparaitre comme floue, si on teste des produits identiques, ou fausse, si on teste des produits de catégories différentes.

Quelqu’un qui a un budget de 1000€ pour acheter un portable ne s’intéresse pas à ce que les machines à 2500€ peuvent faire. Toute personne qui cherche une machine pour faire du montage vidéo espérera plutôt voir si un PC est capable de couvrir 100% de ses besoins particuliers. 

Les tests et Benchmarks sont utiles.

Bien sûr, des tests sont utiles, voire véritablement précieux. Connaitre les performances réelles de tel processeur, de telle puce graphique est utile. Comprendre pourquoi telle formule  a absolument besoin d’une mémoire de tel type alors qu’une autre peut s’en passer est indispensable. Savoir si la solution réseau ou le stockage embarqué sont adaptés et efficaces est important. Lancer un test des capacités de refroidissement proposées à un processeur reste tout aussi pertinent. Mais ces tests ont du sens parce qu’ils se réfèrent uniquement à ce que propose chaque machine sans le comparer à des engins sans aucun rapport. Parce que noter la vitesse de stockage d’un engin à 150€ par rapport à un autre dix fois plus cher pour en souligner la faiblesse n’a finalement que peu d’intérêt. Par contre, indiquer pourquoi un portable propose une meilleure autonomie qu’un autre machine de même calibre, positionné sur le même segment tarifaire, peut être très intéressant à signaler. Tout comme il sera particulièrement intéressant de pousser l’examen particulier d’un poste par un test plus précis. Noter que telle machine ne fait pas de bruit par rapport à une ou plusieurs autre dotées du même processeur et assortir cela d’un test de performance pour montrer que cela est bien dû à un travail sur le refroidissement et non pas une baisse des performances. Cela reste un constat précieux. 

Un méli mélo de puces incomparables

Le vrai souci pour moi avec ces Benchmarks, c’est qu’ils sont devenus l’Alpha et l’Omega des tests. C’est compréhensible car prendre en main un produit est devenu un investissement important. C’est paradoxalement aussi simple que chronophage. Passer par une série de tests permet de situer facilement la machine, surtout que l’on peut mener ces tests en batterie, sans être devant les ordinateurs testés, en lançant un ensemble programmé de procédures et en notant les résultats obtenus. C’est facile à mettre en place ou à déléguer à un indépendant ce qui est finalement assez rentable. Cela permet également de se donner un avis pétri d’une sorte de vernis « scientifique » grâce aux différents chiffres proposés. Des chiffres que l’on peut qualifier d’impartiaux même si on sait que cela n’est pas forcément vrai.

Mais au final, le constat de la note obtenue en agrégeant les tests est souvent vain. Parce qu’il ne renseigne pas réellement sur le meilleur choix. Est-ce qu’un portable avec 1000 points à un ensemble de tests mais vendu 1500€ sera plus intéressant qu’un portable qui n’aurait que 980 points mais vendu 1200€ ? Et si un troisième portable propose 950 points, qu’il est proposé à 1500€, mais qu’il fonctionne de manière absolument silencieuse ? Qui sera le plus pertinent ?

Le fait de n’établir une note qu’au travers d’un logiciel tiers dont on ne connait ni les méthodes réelles ni les rouages de calcul me parait finalement fort peu pertinent. J’ai de plus en plus l’impression de croiser des avis sur des machines qui sont forgés en aval d’une note établie par une session de Benchmarks. Comme si on écrivait l’histoire à partir de la note au lieu d’écrire les impressions laissées par la machine testée. Avec le défaut récurrent que lorsque la note s’éloigne trop du peloton de tête l’engin est alors classé comme peu pertinent ou pire, inefficace. Et cela sans considération de son usage, de son prix ou du reste de son équipement.

Quelle alternative aux Benchmarks ?

Je suis persuadé que dans la vie de tous les jours les benchmarks n’ont que peu d’intérêt. Savoir qu’une machine offre 50, 100 ou 150 points de plus ou de moins à un test lambda qui le mesure une note sur 20 000  ponts n’éclaire pas vraiment l’acheteur. Connaitre la réaction d’un ensemble de programmes précis pour un usage déterminé est autrement plus parlant. Si ce résultat sera moins précis d’un point de vue absolument technique, il pourra éclairer parfaitement l’utilisateur dans son choix. Parce qu’il parlera son langage et répondre à sa question principale concernant ses usages.

J’ai donc décidé de créer une alternative à ces Benchmarks pour mes futurs tests. Le plus logique pour moi est de déterminer non pas le nombre d’images par seconde atteint dans tel ou tel jeu, la vitesse de calcul de tel ou tel test mais plutôt de proposer la couverture d’usages possibles pour chaque machine. Une échelle de référence qualifiant chaque utilisation de l’incompétent à un « usage pro » de l’engin. Cela permettra de voir qu’un MiniPC entrée de gamme permet déjà un usage professionnel de programmes bureautique. Et qu’il n’y a pas besoin de s’orienter vers une machine dix fois plus cher pour « faire sa compta ».

Savoir que tel PC est capable de « sortir » 21000 points à un test ne me parle pas. Savoir qu’il est en bas d’un podium de 100 autres machines avec des budgets et des consommations sans rapport n’est pas éclairant  non plus. Mais avoir idée qu’un engin couvre 100% des usages web confortablement ou qu’il saura piloter convenablement des jeux en 2D ou en 3D l’est beaucoup plus. Un utilisateur qui recherchera une minimachine couvrant l’essentiel des usages de retouche photo saura ainsi qu’il peut choisir aussi bien un MiniPC à quelques centaines d’euros qu’une station dédiée à cet usage coutant beaucoup plus cher. Le fait qu’un PC montre qu’il couvre les besoins de l’utilisateur, de manière claire et lisible, permet à celui-ci de comprendre qu’au delà d’une note délivrée par un logiciel, la machine qu’il possède n’a pas forcément besoin d’être remplacée ou mise à jour. Même si son processeur se retrouve au bas d’un nouveau classement de benchmark.

Cette approche est pour moi beaucoup plus parlante, elle pousse moins à la dépense et reflète de vrais usages et non pas une quête de points dont on perd souvent l’objectif de vue en cours de route. Cela me parait d’autant plus utile que beaucoup de benchmarks sont déjà disponibles sur le web. Et que si un utilisateur veut s’y référer, il trouvera sa réponse sans difficulté en quelques clics sur la toile.

Je ne sais pas encore vraiment comment mettre en scène cette approche, j’essaye de trouver une solution très facilement lisible. Une manière graphique de voir d’un coup d’oeil si telle ou telle machine couvre les usages les plus fréquemment demandés. Cela ne m’empêchera pas parfois de lancer quelques tests pour être sûr de moi. Pour vérifier la validité de l’engin par rapport à des annonces du constructeur. Pour mesurer la validité de son refroidissement, la rapidité de son stockage ou de son module réseau par exemple. Mais pour moi il sera plus utile de traduire le résultat de ces tests en un graphique et quelques mots qu’en accumulant des dizaines de tableaux de notes illisibles ou difficilement interprétables sans contexte.

Des tests sur Minimachines ?

Oui, je sais, il n’y a pas beaucoup de tests sur le blog. Pour plein de bonnes et de mauvaises raisons. Mais cela va revenir très vite et c’est pour cela que je me devais de vous faire ce petit préambule. J’ai retrouvé un certain appétit pour tester des produits. J’ai certaines machines depuis des lustres qui attendent comme j’ai reçu des engins bien plus récents. Et j’ai bien envie de les passer au grill et de les présenter ici.

Je suis depuis toujours un peu gêné pour tester des produits qui ne m’enflamment pas. Je me suis longtemps demandé pourquoi un test comme celui du Transformer Book T100 semble couler de source pour moi, je l’écris quasiment d’une traite et sans peine. Alors que je me retrouve face à mille questions quand je dois tester un appareil qui me parle moins. Qui m’inspire moins. La réponse est finalement assez simple, ne sachant pas par quel bout le prendre, j’essaye de l’attraper avec des outils de test classiques. Et c’est souvent eux qui ne me parlent pas au final. Que raconter d’un MiniPC au travers de ces benchmarks ? Rien. Enfin, rien de plus que ce racontera le même Benchmark avec une autre minimachine équivalente. Le souci c’est que quand vous avez cinq ou dix engins avec exactement le même équipement, et parfois la même carte mère juste enrobée d’un boitier différent, comme sur le marché particulier des MiniPC, qu’avez vous encore à dire au bout du second PC ? Pour se focaliser sur les particularités de chaque machine et dépasser le stade du Benchmark, la solution d’une couverture des capacités globales de l’engin et de ses éventuels défauts me semble plus efficace que le détail précis apporté par des tests génériques.

A la rigueur il serait parfois plus utile de créer un suivi des capacités de certaines puces – comme l’Intel N100 ou le Ryzen 7 5700U massivement déployés sur de nombreux MiniPC. Dans des contenus indépendants des tests, régulièrement mis à jour et augmentés de nouvelles pratiques. Ce serait plus pertinent de vous indiquer ces prises en main généralistes sur des billets spécifiques plutôt que de ressasser encore et encore leurs capacités en boucle. Evidemment, cela n’empêchera pas de vérifier rigoureusement que les engins proposent bien ce qu’ils sont censés apporter. Mais pas forcément d’en faire la colonne vertébrale de ce qui vous sera proposé.

Des tests plus orientés usages, peut être moins complexes et plus lisibles, c’est ce que je vais essayer de proposer désormais.

Pourquoi je n’aime pas les benchmarks © MiniMachines.net. 2023.

De faux SSD en pagaille sur AliExpress ?

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De faux SSD sur AliExpress !? Quelle surprise ! A l’heure où les prix de ces produits se sont largement écroulés, des malandrins proposeraient des contrefaçons en tous genres sur la marketplace Chinoise.

A vrai dire, il s’agit moins de faux SSD que de pièges à gogos et j’avoue que les quatre modèles exposés dans la vidéo de Der8auer, vidéaste hardware reconnu, sont bien des pièges grossiers plus que de véritables tentatives d’escroquer le quidam de passage. Entre les références qui n’existent tout simplement pas chez les constructeurs, des SSD aux prix impossibles et autres packaging imprimés à la truelle… Il faut être fort peu renseigné pour croire qu’un produit de ce type puisse être réel.

Il est néanmoins possible qu’une personne sans les connaissances de base de ce marché tombe dans le piège et commande ce type de faux SSD par « mégarde ». Bon, il faut quand même aller les chercher puisque ces références sont cachées entre les millions d’autres offres du site. Bizarrement, il y a toujours des « petits malins » qui viennent poser des liens sur les commentaires des sites pour demander si telle ou telle offre est une bonne affaire… Et, évidemment, il y a de vrais lecteurs qui tentent l’aventure. Et c’est, en gros, ce que Der8auer a fait. Alors s’est t-il vraiment fait rouler en commandant ces produits ? Non, je suppose qu’il savait très bien où il allait en passant commande. Il voulait simplement montrer qu’il est toujours utile de se renseigner sur les produits avant de cliquer sur le bouton achat.

Le premier produit qui a attiré son attention est un SSD M.2 2280 Samsung 980 EVO de… 4 To. Un produit qui n’existe tout simplement pas chez Samsung puisque cette gamme de SSD sortie en 2021 est limitée à des modèles de 250 Go, 500 Go et 1 To. Pas très difficile de se dire qu’il y a anguille sous roche et qu’il s’agit d’un faux SSD. Si en plus le prix d’achat de ce modèle est d’environ 40€, soit moins cher qu’une solution de 1 To de même gamme, tous les warnings sont censés s’allumer.

Mais, encore une fois, un néophyte peut croire à une bonne affaire. Le mieux est donc de lancer une recherche sur le modèle et regarder chez le fabricant si le produit existe. Un petit coup d’oeil chez les concurrents pour regarder les prix habituellement demandés n’est pas forcément inutile non plus. Avec cette simple opération, on peut facilement détecter si il s’agit d’un vrai ou d’un faux produit.

A l’arrivée des éléments commandés, pas trop de surprise donc, il s’agit de faux. Le packaging est médiocre, mal imprimé et finalement assez peu ressemblant par rapport à un modèle original. Pire, la référence qui est censée être en NVMe et finalement livrée en SATA.

Sous l’étiquette grossièrement imprimée et sans référence à Samsung du faux SSD, le contrôleur a été rendu illisible et on ne retrouve que 2 puces de mémoire NAND. Deux puces pour 4 To cela fait une sacrée densité de stockage sur ce modèle…

Comme d’habitude, une fois branché sur le système, tout semble correct. Windows n’y voit que du feu et les logiciels spécialisés font bien l’inventaire de 3.72 To de libre sur le stockage. Il s’agit de la bonne vieille méthode déjà employée maintes fois dans les clés USB et autres produits du genre. Cela consiste à utiliser un contrôleur modifié pour faire croire à une capacité supérieure. En général, ce système est combiné avec une solution qui écrit en boucle sur les modules embarqués. De telle sorte que, même si le stockage est en réalité de quelques giga-octets seulement, le système d’exploitation parvient à écrire des données importantes dessus. Simplement, elles resteront totalement illisibles. Et puis qui voudrait lire ces données sur ce SSD ? Les vitesses de transfert sont ridicules. 36 Mo/s en lecture et un misérable 0.84 Mo/s en écriture… Le doute n’est plus permis. A 40€ les 4 To, ce faux SSD ne crée évidemment pas la surprise.

L’autre modèle au format M.2 est du même tonneau. Il s’agit cette fois d’un 990 Pro de 4 To proposé à 50€. Une référence qui est censée exister dans le futur mais que Samsung n’a pas encore commercialisée. Sans surprise il s’agit ici d’un mauvais SSD noname de 1 To totalement inexploitable au final.

Le marquage du modèle de contrôleur a été effacé pour rendre illisible la référence employée. Les tests montrent un débit théorique assez élevé mais en réalité, en l’absence de tout cache embarqué sur le SSD, la vitesse de transfert s’écroule rapidement pour transformer le SSD en un stockage d’une lenteur épouvantable. On tombe rapidement sur des débits d’écriture de quelques Mégabyte par seconde ce qui qui rend ce SSD bien plus lent qu’une solution mécanique. 

Les autres modèles commandés sont du même acabit. Un SSD externe de 64 To Seagate et un second stockage identique mais cette fois en 128 To. Des capacités énormes pour des stockages de ce type. 

Outre le fait que l’emballage fait référence à un boitier de stockage USB 3.0 pour glisser un SSD SATA 2.5″ et non pas à un modèle prêt à l’emploi, la description du produit fait référence à un gloubi-boulga de termes techniques n’ayant aucun sens. Le produit en lui même ressemble à un SSD externe classique avec un port USB Type-C. Le faux SSD annonce bien 61 To de libre mais il pourrait tout aussi bien déclarer quelques pétaoctets disponibles puisqu’il s’agit, là encore, que d’une tromperie du système. 

Les performances sont, encore une foi, médiocres avec des taux de transfert très bas. Moins de 16 Mo/s en lecture et moins de 9 Mo/s en écriture. Sur ce modèle, le test est plus poussé avec l’usage d’un logiciel de vérification du stockage. Un logiciel qui prouve assez vite que le SSD ne propose en réalité que 64 Go de capacité réelle. Le principe est donc toujours de boucler l’écriture sur le stockage encore et encore… à une vitesse d’escargot. 

Vous l’aurez deviné, le modèle 128 To est tout aussi frauduleux que les autres. L’emballage est toujours une compilation de phrases piquées à droite et à gauche pour être posées là pour faire « comme si » et les références sont inconnues au bataillon.

L’impression « silk screen » du logo USB 3.0 est de très mauvaise qualité sur un boitier en aluminium qui fait son petit effet mais qui apparait ici encore comme très léger. C’est la pire référence technique de tous les modèles testés. Le faux SSD est reconnu au branchement par le système avant de purement et simplement disparaitre après une tentative de test. L’identification de ses composants ou de sa capacité est alors totalement impossible.

Vient alors la partie, prévisible mais toujours amusante, de l’ouverture du boitier. Comme le constructeur ne veut pas que l’acheteur puisse vérifier ce qu’il a commandé, aucun démontage non destructif n’est possible. Le petit SSD ne propose pas de vis ou autre éléments à déclipser pour atteindre ses composants. Il faut scier le boitier métallique pour ouvrir le boitier. A l’intérieur, c’est le montage classique employé par les arnaques du genre. un petit adaptateur USB vers une carte MicroSD de base permet de faire croire à une capacité de stockage au système.

La puce embarquée sur chaque petite carte et qui joue le rôle de faussaire pour indiquer au système une capacité supérieure est la même. Les références des deux PCB sont également proches : CA-828 et CA-816. La carte MicroSD embarquée contient également une référence qui pointe vers des plaintes concernant des fausses cartes Sandisk… Il s’agit ici d’un ensemble d’éléments qui font penser à une organisation de faussaires complexe et bien établie. Une véritable mafia du produit contrefait.

Une fois connectée à un lecteur de cartes mémoire normal, la MicroSD s’affiche comme une 64 Go « standard ». Un modèle lent et tellement entrée de gamme qu’il ne vaut pas le coup de la falsifier. L’ensemble des composants et du packaging ne doit couter qu’une petite poignée de dollars à fabriquer. Ce qui laisse une marge confortable pour le faussaire. Ironiquement, avec de véritables SSD de 500 Go à moins de 24€ à l’achat, TVA comprise, la marge dégagée par les faussaires est largement plus élevée que celle d’un fabricant de vrais produits.

La conclusion à tirer de tout cela est toujours un peu la même. Quand c’est trop beau pour être vrai… c’est probablement le cas. Essayez de garer en tête les tarifs des concurrents avant de vous jeter sur une bonne affaire dénichée au travers d’un commentaire ou d’un forum. Certains margoulins passent leur vie à aller poster des liens de ce type avec des messages génériques grâce à des robots. Je passe une bonne partie du temps de modération des commentaires à effacer ce genre de spams pointant vers des produits de ce type.

Et ne croyez pas que ce genre de mésaventure n’arrive que sur AliExpress. Malheureusement, toutes les places de marché sont gangrénées par ce type d’arnaques. Faux SSD, mais également fausses clés USB, fausses cartes mémoire et plus récemment vraies cartes graphiques mais ayant servi à miner des crypto monnaies très intensivement pendant des mois. Tout juste nettoyées et dont on a remplacé la ventilation par un nouveau modèle pour les vendre comme neuves. Il y aura toujours ce type d’arnaque à l’avenir… Il faut juste en avoir conscience avant de cliquer furieusement sur ce qui ressemble à une bonne affaire.

La chute constante du prix des SSD redéfini leur usage

De faux SSD en pagaille sur AliExpress ? © MiniMachines.net. 2023.

La chute constante du prix des SSD redéfini leur usage

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Moins de 25€ les 500 Go de stockage SSD NVMe de marque, sur le noname on atteint des prix encore plus étonnants avec moins de 33€ le Téraoctet en SATA 3… l’investissement nécessaire pour stocker des données a considérablement chuté. Tellement que choisir une autre solution parait aujourd’hui contre productif à moins d’avoir des usages particuliers.

Suite au billet présentant la carte graphique Asus RTX 4060 Ti avec un emplacement M.2 2280, j’ai eu pas mal d’échos quant aux scénarios d’usages actuels de nos unités de stockage. Beaucoup de retours concernant cette carte et les usages qu’elle apporterait pour  des utilisateurs. Parce qu’on se confronte à un problème assez paradoxal. D’un côté les prix des SSD ont formidablement chuté, de l’autre on manque de place pour en ajouter. 

Entre janvier et mars 2023 le prix du stockage SSD a chuté de 15 à 30% suivant les gammes et les modèles. Entre mars et la fin du mois dernier ces même tarifs ont encore dévissé de 25% sur les principales références de haute capacité. Les modèles les plus entrée de gamme ont évidemment moins baissé en tarif mais les solutions 1 To, 2 To et 4 To se sont complètement écroulées. Une baisse tellement importante que les chiffres d’affaire des sociétés qui fabriquent ces composants ont également largement chuté. On approche les -50% de revenus en moins au premier trimestre 2023 pour les  principaux fabricants de composants NAND.

23.40€ le SSD Crucial de 500 Go M.2 NVMe !

Il ne fait aucun doute pour moi que la situation ne va pas durer. Les tarifs vont forcément remonter à un moment ou à un autre. Parce que l’offre sera plus en tension, parce qu’un acteur va annoncer une nouvelle technologie ou qu’un autre va jeter l’éponge. La situation ne peut pas durer éternellement et il m’est avis que le marché va grimper quelque peu avant de se stabiliser à nouveau. Mais le prix des SSD ne va vraisemblablement pas retrouver le même niveau qu’auparavant et on se doute que les baisses continues depuis le début de l’année ne seront jamais rattrapées. Ce qui nous laissera avec des solutions de stockages très accessibles et, paradoxalement, très peu exploitables.

Une carte Asus à 233€ avec 2 ports M.2 2280 NVMe

Des cartes mère pensées pour un ou deux SSD

Je viens de faire un tour du côté des cartes mères grand public en format MicroATX et ATX et je constate que l’offre actuelle a évolué moins vite que les tarifs du stockage. L’entrée de gamme des cartes mères propose un port M.2 2280. Le milieu de gamme et la majorité du haut de gamme en ont deux et le très haut de gamme en propose trois. Sur l’ensemble de ces modèles à multiples ports M.2 2280, l’accès aux SSD n’est pas aisé. Il signifie souvent de devoir démonter sa carte graphique pour accéder au support.

Ces limitations techniques collaient parfaitement au moment où les SSD étaient vendus bien plus cher. Quand on se posait la question de quel montant allouer à ce poste pour ne pas trop faire exploser son budget. Quand on devait arbitrer entre mémoire vive, stockage et performances processeur. Mais la baisse constante des tarifs rebat totalement ces cartes.

Un SSD 2.5″ SATA de 2To de marque pour moins de 100€

Aujourd’hui un propriétaire de PC peut acheter un SSD de 1 To pour trois fois rien mais il ne peut pas l’exploiter. Il y a certes un ou deux ports M.2 sur sa carte mère mais ils sont en général déjà pleins. Souvent le SSD de base embarque le système d’exploitation, ce qui suppose un clonage ou une réinstallation. C’est étonnant de voir à quel point les deux marchés ne s’entendent pas, les fabricants de cartes mères n’ont évidemment pas eu le temps d’anticiper cette baisse. Des réactions comme celle d’Asus et de sa carte graphique montrent qu’ils pensent y faire face autrement.

Il y a certes la possibilité d’adjoindre une carte PCIe supplémentaire pour monter un ou plusieurs SSD dessus et ainsi profiter de cette manne mais c’est forcément moins pratique qu’un emplacement sur la carte mère. 

Je suis prêt à parier assez cher que les futures générations de cartes mères auront de nouvelles propositions pour du stockage. Des emplacements plus nombreux au dos des cartes mères. Des extensions livrées avec les cartes pour ajouter un ou deux SSD en plus en cas de besoin. Il devrait à terme exister des solutions assez proches de ce que l’on a connu avec le stockage mécanique quand il s’est écroulé. A savoir des possibilités de pouvoir changer de SSD M.2 facilement au travers de fonctionnalités intégrées au boitier. Un copain me disait que c’était finalement limite plus simple aujourd’hui de modifier le SSD d’un ordinateur portale que celui d’une tour. La faute à des emplacements souvent coincés sous les ports PCIe et en particulier celui employé par les cartes graphiques.

Est-ce qu’il faut craquer pour un SSD aujourd’hui ?

Si vous êtes toujours en stockage mécanique, la question ne se pose pas. Achetez un SSD 2.5″ SATA en remplacement de vos disques dur et installez votre système dessus. Ce sera le jour et la nuit d’un point de vue usages. Vous pourrez toujours employer le disque comme stockage secondaire ou dans un boitiers externe en USB.

Les différentes encoches des différents formats de SSD

Si vous avez déjà un SSD de taille modeste, je pense aux modèles de 64 à 128 Go pas particulièrement rapides sortis il y a quelques années et intégrés à différents portables, le changement peut être très intéressant. Troquer un SSD pas brillant pour un modèle de plus grande capacité est assez facile. Vous pouvez soit procéder à une réinstallation, soit cloner votre ancien SSD. Là encore il est possible de réemployer un ancien SSD dans une solution externe pour en faire une « grosse » clé USB. Il faudra faire attention aux compatibilités de votre machine afin de choisir la bonne norme de stockage : mSATA, SATA ou NVMe. L’épaisseur maximale du SSD est également importante puisque certains modèles sont coiffés d’un dissipateur qui ne rentrera pas forcément dans toutes les machines.

Toutes les longueurs cohabitent  également au sein des portables aujourd’hui : 80, 60, 43 ou 30 mm. Le format 110 mm reste cantonné à des usages de niche et ne se retrouve que dans de très rares cas. L’idéal est de trouver la documentation de votre machine, le guide de la carte mère pour une tour ou la doc de votre portable, afin de vérifier toutes les compatibilités. Si vous ne savez pas où chercher cette information, si vous ne la trouvez pas, regardez tout simplement la référence de votre SSD actuel et entrez là dans un moteur de recherche afin de connaitre le type de SSD que vous possédez.

Si vous avez déjà un SSD rapide et de bonne capacité, c’est souvent le cas avec les machines les plus récentes, l’achat d’un SSD peut avoir du sens dans quelques cas. D’abord évidemment si vous avez un emplacement vide pour les accueillir. Dépenser 25€ pour ajouter un stockage de 500 Go très rapide dans une tour ou un portable disposant d’un port M.2 non utilisé peut avoir beaucoup d’intérêt. Pour y glisser les rushes d’un film en cours de montage afin de fluidifier l’expérience. Pour y installer des programmes ou des jeux gourmands afin d’accélérer leur chargement. 

Sur les tours, il est également possible d’installer un stockage supplémentaire sur un port PCIe classique via une carte d’extension. Suivant les modèles le prix de cette carte varie entre 15 et 45€. Elle permettra d’ajouter un ou plusieurs SSD M.2 2280 et moins facilement dans votre PC. Cela peut être un bon calcul si vous êtes à l’étroit mais que vous n’avez plus d’autre solution d’extension.

Quelques modèles que j’ai pu tester :

Icy Box IB-PCI215M2-HSL : qui permet de monter 2 SSD M.2 2280 différents. Un premier en NVMe via le port PCIe de la carte mère et un second en SATA via un port SATA sur votre carte mère. La carte coute 17€.

Une carte Noname de chez noname qui permet de d’utiliser un SSD M.2 2280 et moins en NVMe sur un port PCIe à 14€. Un grand classique vendu sous 1000 références et qui fonctionne tout à fait correctement pour 14€. Cette solution peut s’intégrer sur des tours classiques ou des modèles Low-Profile. Je n’ai pas testé ce modèle spécifique mais un de ses clones.

Même topo pour cette carte NoName dont j’avais reçu un exemplaire d’un grossiste et qui est partie solutionner le problème d’un copain. Un peu plus chère à presque 50€, elle permet de monter jusqu’à 4 SSD M.2 NVMe et embarque des fonctions avancées. elle est livrée avec un dissipateur à positionner sur le SSD. Attention, les cartes mères doivent être compatibles avec ce type d’usage et les tours aérées en conséquences. Surtout si les SSD employés sont haut de gamme. Chez mon ami, sur une carte mère serveur, cela a demandé l’ajout d’une ventilation basse pour aider le système à gérer cet ajout.

Enfin le très classique port PCIe de chez Sabrent qui est pour moi une des meilleures solutions pour une tour. Parce qu’il ne prend pas trop de place, ne coûte pas trop cher, est livré avec un dissipateur et ne modifie pas les flux d’airs de votre tour. A 19€ pièce, il permet de monter un SSD M.2 NVMe 2280 et moins en un tournemain dans un boitier.

Beaucoup d’autres cartes sont disponibles, il y a énormément de choix et les technologies employées ne sont en général pas difficiles à maitriser. Il est rare de tomber sur un mauvais produit mais regardez quand même les mauvaises critiques, c’est en général des exceptions ou des cas qui expliquent les incompatibilités.

Anticiper un besoin futur au moment où les prix sont si bas a t-il du sens ? Difficile de répondre à cette question. Si on se doute que les tarifs repartiront à un moment à la hausse, il est également possible qu’ils poursuivent leur baisse encore quelques temps. Evidemment baisser de 10% sur un produit 25€ est moins impactant qu’une baisse de 45% sur un produit à 80€… Mais cela peut permettre de gagner encore un ou deux euros… Reste que le mouvement peut évidemment être inverse et le stockage repartir à la hausse. Acheter un SSD aujourd’hui plutôt que d’espérer un meilleur prix demain est donc surtout un choix à faire en fonction de vos besoins réels.

L’achat d’un SSD récent pour en faire une grosse clé de stockage USB peut ici avoir du sens. Si vous savez que vous allez en avoir besoin dans une machine future, cela permet de l’employer dès aujourd’hui en tant que stockage externe. Avec un boitier USB pour solution M.2 vous pouvez avoir un bon stockage de belle capacité qui revient finalement à un prix très concurrentiel. C’est également l’outil le plus simple pour pouvoir cloner un SSD de portable sur un nouveau.

Là encore il existe des dizaines de références sur le marché, avec des prix très variés. Des solutions sont en règle générale livrées avec des câbles USB Type-C vers USB Type-C et Type-A. 

Parmi les modèles que j’aime bien :

Ce boitier Orico basique a 25€ en moyenne fait le boulot même si il ne s’agit pas du modèle le plus esthétique du marché. Il accueillera un SSD NVMe M.2 jusqu’au 2280 en exploitant les débits USB 3.2. Ce type de modèle m’a été conseillé par un lecteur qui a solutionné avec lui son manque de capacité de stockage dans une solution multimédia. Il a tout simplement rerouté des ports USB vers l’intérieur du boitier et fixé ce type de boitier en interne pour ajouter deux SSD supplémentaires dans sa tour. 

Une version plus jolie existe, je suppose avec la même électronique mais dans un boitier plus sympa à 30€ environ. Tout dépend de l’usage que vous avez de ce type de « clé ».

Reçu également en test, un clone de ce boitier Ugreen à 33€ environ (actuellement en promo à -25% il est vendu moins cher que cela.). Ca « juste marche » comme disent les américains. Facile à monter, robuste, compatible M.2 NVMe et SATA en 2280 et moins. Cette grande compatibilité en fait une valeur sûre pour quasiment tout type de SSD. Ce modèle est par contre un peu moins discret que d’autres avec 12.6 cm de long pour 4.1 cm de large et 1.4 cm d’épaisseur. Il est rapidement tiède au toucher. Ce qui n’est pas une mauvaise chose, cela veut dire que la dissipation est bonne.

Dernier truc, si vous êtes un revendeur et que vous proposez des SSD, vous pouvez investir dans un boitier Orico qui sert au clonage facile et rapide des SSD NVMe. C’est un peu cher à 130€ mais c’est très pratique et cela évite d’avoir un PC dédié à cet usage et de devoir manipuler fastidieusement les éléments. Vous prenez le SSD source, le nouveau SSD de destination et lancez directement la procédure. Ce qui fait que vous pouvez proposer la prestation de clonage et vendre des SSD de plus grande capacité à vos clients. C’est un lecteur qui a du passer un parc entier de portables pro en stockages de plus haute capacité qui m’a conseillé ce produit.

Là encore il existe 1000 références à tous les tarifs disponibles si vous voulez choisir un modèle spécifique avec un design ou un usage adapté à vos besoins. 

Un disque dur Micropolis 1926 5.25″ de 2.6 Go en SCSI

Les habitudes de stockage doivent changer 

Au final, il faut bien se rendre compte qu’entre la baisse des prix du stockage SSD et l’augmentation des capacités de celui ci, l’approche que l’on a de ces produits doit évoluer dans les mentalités.

Impossible pour un constructeur de continuer à ne livrer qu’un seul emplacement M.2 2280 sur les cartes mères. Il faut désormais  en compter au moins deux. Lorsque vous choisirez un nouveau modèle vérifiez ce « détail » car il devient vraiment important. Il est possible d’en ajouter au dos des cartes ou, au moins, de livrer un petit adaptateur basique pour transformer un port PCIe inoccupé en stockage supplémentaire. Cela sous entend de câbler en conséquence ce port PCIe secondaire. 

Sur les portables, la place « perdue » peut servir à laisser un port M.2 libre. Ce n’est pas si gadget et pour ma part, j’indique toujours cette possibilité d’extension lorsque je parle des nouveautés. Ce type d’opportunité offerte à un client peut avoir beaucoup de sens et déclencher un achat par rapport à une machine qui sera coincée avec un seul emplacement occupé par le système. L’accès à ce port M.2 doit également être facilité.

Les utilisateurs ne doivent plus avoir peur de ce type d’investissement. Que ce soit pour un usage interne ou externe, les prix des SSD sont trop bas pour continuer à se limiter à des solutions en 128 ou 256 Go comme j’en croise encore beaucoup. Si votre système est coincé sur ce type de stockage, il ne reste au final que très peu d’espace à exploiter pour vos propres données. Le changement ou l’ajout d’un SSD de grande capacité change vraiment la donne. Il faut que je refasse un guide de clonage plus récent mais mon ancien billet à ce sujet donne les grandes lignes permettant de basculer d’un SSD à un autre

Est-ce le moment le plus optimal pour investir ? Je n’en sais rien. Mais une chose est sûre, il faut changer nos mentalités quant à notre approche du stockage.

La chute constante du prix des SSD redéfini leur usage © MiniMachines.net. 2023.

Navee N65 : une nouvelle trottinette électrique haut de gamme (MAJ : 504€)

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Mise à jour du 17/03/2023 : la trottinette Navee N65 est en promotion à 525€ depuis le stock Polonais de Geekbuying avec le code NNNNAVEEN65FE en suivant ce lien. Un excellent tarif pour ce modèle.

Pour avoir reçu l’engin depuis la parution de ce billet, je confirme toutes mes bonnes et moins bonnes impressions autour de ce produit. C’est fiable, efficace, performant, conforme et… lourd ! C’est à ce tarif la meilleure trottinette-véhicule sur laquelle je suis monté avec une excellente adhérence grâce à ses pneus très larges et un moteur développant une force très appréciable en déplacement tout en restant très doux. Son autonomie est également excellente, conforme aux attendus de ce type de modèle. Le bémol est vraiment lié au poids de l’engin, ce qui le réserve à des utilisateurs capables de déplacer 24 kilos à bout de bras. Son système de double pliage, enfin, est très pratique pour ne pas trop encombrer une pièce en la posant contre un mur sans avoir le guidon qui dépasse. Si vous avez des questions, j’y répondrai avec plaisir en commentaires.

Billet d’origine du 29/11/2021 : La Navee N65 est une solution très complète qui vient se frotter aux solutions Xiaomi ou Ninebot les plus chères du marché. A presque 700€ pièce, c’est moins un objet de loisir qu’un véhicule et l’investissement qu’il représente doit prendre en compte cette dimension.

Navee N65
La marque semble avoir pioché dans de nombreuses solutions du marché pour concevoir son modèle. La Navee N65 affiche, par exemple, une armature renforcée en tubes pour assurer un rigidité importante. Elle emploie un moteur performant qui respecte les limitations de vitesse. Elle propose un design avec un guidon qui se plie en deux endroits pour faciliter son rangement… Plein de petits détails qui la sortent clairement du lot par rapport aux nombreuses solutions classiques de ce segment.

Navee N65

Performances

Avec un moteur de 500 watts nomial et 900 watts en crête pour un poids à vide de 23.5 kg, la Navee N65 promet de bonnes performances. Sa vitesse maximum étant limitée à 25 Km/h, c’est dans la réactivité et la puissance de déplacement que se sentira la différence. Le fait que la trottinette puisse transporter jusqu’à 120 Kg et la possibilité de grimper des côtes importantes sans subir trop de ralentissements sont les principaux avantages de ce type de motorisation.

Ce type de motorisation demande en général un peu d’entrainement et n’est pas forcément conseillé à un débutant. La réactivité de l’engin peut être impressionnante et on grimpe de 0 à 15 ou 20 Km/h en quelques mètres. Il faut donc de la pratique pour doser ses gestes et ne pas se retrouver dans le décor ou percuter quelqu’un ou quelque chose en ayant mal anticipé la réactivité de la machine. Une fois cet apprentissage fait, ce type de performances est très pratique au quotidien. Pour se désengager d’une situation périlleuse, pour éviter un obstacle ou tout simplement pour redémarrer rapidement après un feu sans avoir peur d’un engin de plus gros gabarit derrière…

Le top de l’accélération mènera à 25 Km/h en quelques secondes. Réglé par logiciel, ce maximum correspond à notre code de la route et si il est possible de le débrider à 32 Km/h, je ne vous encourage pas du tout à le faire pour deux raisons principales. La première étant une baisse d’autonomie importante de l’engin. La seconde et la plus importante étant la perte de tous vos droits sur la voie publique. Vous n’aurez plus ni assurance ni droit de rouler en France avec un modèle débridé à 32 Km/h.

4 vitesses sont disponibles depuis l’interface de contrôle. Chacun correspondant à un usage différent. Le premier limite la vitesse maximale à 6 Km/H et correspond à une allure de marche. C’est le mode que vous emploierez pour circuler à côté de la Navee N65 sans avoir à la pousser. Pratique dans les gares ou sur les trottoirs, par exemple, où vous n’avez pas le droit de rouler sur votre engin mais où vous devrez marcher à côté.

Navee N65

Le second mode est limité à 15 Km/h et c’est un moyen très pratique de rester sur une piste cyclable quand elle est chargée. Cela assure à la trottinette une excellente autonomie et évite de faire des accélérations inutiles lorsque vous savez que vous allez devoir freiner comme un âne quelques secondes plus tard. Il ne faut pas oublier que sur une piste cyclable, doubler un vélo à 25 Km/h pour se tasser 30 mètres plus loin derrière un autre vélo ou à un feu n’a que peu d’intérêt. 

Le troisième mode culmine à 20 Km/h. C’est en général juste un bon moyen d’assurer une bonne autonomie à votre engin. Le dernier mode grimpe à 25 Km/h, vitesse légale maximale en France. Cela permettra de réduire les temps de trajets les plus longs et reste très pertinent sur les grandes lignes droites vides de tout trafic. Il ne faut pas perdre de vue l’impact de cette vitesse sur l’autonomie globale de la machine qui, si elle est excellente, sera toujours meilleure avec des économies de vitesse. Le 25 Km/h permet tout de même aux plus expérimentés de trouver le bon rythme dans toutes les situations. Quand on sait bien doser ses vitesses et avec l’expérience, ce quatrième mode s’avère souvent le plus pratique en usage mixte : de la piste cyclable à allure modérée, aux situations complexes en passant par des longues phases vides de tout trafic où l’on pourra circuler librement.

Vous l’aurez compris, ce moteur de 500 watts devrait offrir un confort de conduite très agréable, un couple suffisant pour transporter près de 150 kg véhicule compris et de quoi affronter des pentes conséquentes sans voir votre vitesse réduire peu à peu. La Navee N65 reste néanmoins performante pour de bonnes raisons, son design et son poids empêchant des comportements « casse cou » les plus dangereux.

Navee N65

Autonomie

La Navee N65 assume 65 Km d’autonomie avec les grosses pincettes habituelles. Cela dépend du poids de la personne sur l’engin, il est évident qu’une personne de 60 Kilos n’aura pas les mêmes possibilités de transport qu’une personne de 120. On peut donc considérer ces 65 Km comme le maximum accessible à la trottinette. Cela dépend également du relief pratiqué. Grimper 500 mètres de dénivelé aura un impact notable sur l’énergie dépensé et donc sur l’autonomie de la batterie. Si le moteur permet de grimper des côtes, la puissance demandée reste importante. Enfin, la température extérieure aura également un impact sur l’autonomie globale de l’engin. Un stockage dans un garage non chauffé tombant à 0°C baissera l’autonomie générale de la batterie et pourra donc sabrer le nombre de kilomètres parcouru avec une seule charge.

La batterie est une solution en 600 Wh et 48 Volts sur 12.5 ampères. Un modèle à la mesure des exigences de l’engin mais qui aura un défaut assez important avec une durée de recharge complète qui atteindra 7 heures. Certes, on n’aura probablement pas besoin de la recharger chaque jour mais cela veut tout de même dire qu’une charge doit se faire sur un longue période. Typiquement toute une nuit…

Navee N65

Confort, conduite et ergonomie

La conduite de la trottinette devrait être parmi les plus confortables du marché. L’utilisation d’un deck large de 17 cm avec un système anti dérapant et l’usage de roues avec pneumatiques de 10″ de diamètre et 3″ de large offrant à la fois une bonne adhérence mais également un roulement confortable. Moins sensibles aux bosses et aux crevasses, plus souples à l’usage et évidemment plus agréables que les modèles de 8.5″, ces roues sont également moins sensibles aux crevaisons. Non seulement le pneu plus large réparti mieux la pression et propose une meilleure adhérence, mais il est résiste mieux aux sols mouillés et aux obstacles de petite taille qu’il absorbera sans problèmes. Les petits rebords de trottoirs ne vibrent plus, les terrains accidentés sont beaucoup moins violents, le confort proposé par ces solutions pneumatiques est vraiment appréciable.

Le point le plus inconfortable sera sans doute le poids important de l’engin, avec 23.5 kilos ce ne sera pas un objet anodin à porter. Si cela reste possible, c’est néanmoins un vrai sport que de grimper ou descendre une volée de marches avec ce type d’engin en main. On pourra hisser la trottinette dans un coffre de voiture. Porter celle-ci quelques pas mais pas question de retrouver le confort des modèles de 13-15 kilos qui permettent de sauter d’un moyen de transport à un autre hyper facilement.

Les tubes métalliques qui composent le châssis sont un mélange de plusieurs matériaux : Acier, aluminium et magnésium suivant les éléments. Cela confère à la solution une grande robustesse mais avec cet impact fort sur le poids global de l’engin. Ajoutez à cela une batterie performante et vous avez un véhicule plus réservé à un transport porte à porte qu’à un engin multimodal. 

Navee N65

La hauteur de la Navee N65 culmine à 121 cm tandis que sa longueur est de 122 cm pour 51 cm de large en comptant le guidon. Pour ranger plus facilement l’engin, on pourra plier la potence à sa base afin de la faire basculer vers l’arrière. Le guidon pourra également être pivoté sur son axe de manière à se ranger dans la longueur et non pas en largeur. Une excellente idée qui permet de ranger la trottinette contre un mur sans avoir 50 cm de débattement.

Navee N65

On pourra ranger l’engin contre une voiture, contre des vélos ou même dans un couloir, sans avoir un énorme volume de perdu. Le système de pliage de potence est classique, avec une sécurité pour éviter les accidents.

La marque indique un freinage sur 5 mètres pour passer de 25 Km/h à zéro. Une mesure « classique » de ce type de solution. L’engin propose un frein à disque à l’arrière et un frein magnétique à l’avant. En pratique ce type de freinage est rarement aussi efficace, On est plutôt sur du 6-7 mètres pour y arriver, a moins de piler comme une brute ou d’être très chargé. C’est comme d’habitude le jeu des constructeurs de marier les éléments pour qu’ils correspondent au mieux à ce qu’ils ont envie de promettre. On établira l’autonomie de la machine avec une personne de 40 kilo sur du plat en été et on on mesurera la distance de freinage avec une charge de 120 kilos…

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L’avantage de ce type de solution de freinage est qu’elle peut être très progressive également. Le frein magnétique ralentit directement le moteur situé dans la roue avant, de telle sorte que l’on peut ralentir son allure sans freiner réellement et ainsi doser sa vitesse en fonction du trafic. Le frein à disque permettra de ralentir plus fortement et la conjonction des deux de passer facilement d’une allure vive au stop avec un peu d’anticipation. Le LED rouge arrière s’illumine lorsque vous freinez pour ne pas surprendre les conducteurs derrière vous. A noter qu’il est possible d’enclencher un système de récupération d’énergie au freinage pou recharger très légèrement l’énergie de votre engin lors des descentes par exemple.

Navee N65

Le phare avant est d’ailleurs assez travaillé sur ce modèle avec une solution haute et puissante doublée d’un catadioptre juste en dessous. Il est conçu pour illuminer la route et vous signaler aux autres conducteurs. Des catadioptres sont également situées à l’arrière et sur les côtés de l’engin conformément à la législation… néanmoins aucun d’entre eux n’est situé sur la potence… Et je vous conseille, dans tous les cas, de positionner des solutions collantes sur celle-ci pour être vus de loin. Les signalements placés sous le deck ont le mérite d’exister mais sont fort peu visibles depuis une voiture, ils peuvent disparaitre derrière un trottoir ou le rebord d’une piste cyclable protégée…

Navee N65

Le panneau avant vous renseigne sur l’état de la machine. On retrouve les éléments classiques ce ce genre de dispositif avec, en premier lieu, la vitesse affichée en kilomètres heures mais également la distance parcourue, la  consommation du moteur et l’état de la batterie sur cinq segments. La vitesse de navigation choisie s’affichera également via un chiffre de 1 à 4. Cet écran communiquera en Bluetooth avec une application dédiée pour connaitre tous les paramètres de la Navee N65. Elle permettra également d’activer ou non des fonctions supplémentaires comme le mode « Cruise » qui agit comme un régulateur de vitesse et évite de devoir maintenir la gâchette appuyée en permanence pour avancer. Au bout de 5 secondes à vitesse constante, l’engin avancera tout seul. Une nouvelle pression sur la gâchette ou sur le frein désactivant ensuite ce mode immédiatement. L’activation du système de récupération d’énergie, d’activer un mode antivol ou de suivre des éventuels retours techniques à signaler en cas de SAV.

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Fonctionnalités annexes

La trottinette annonce un indice IPX4 qui autorisera son usage sous la pluie et par temps humide mais sans autoriser le nettoyage de l’engin à coup de jet d’eau. En pratique, si on pourra rouler sous une pluie légère, les pneus larges ayant une meilleure adhérence sur sol mouillé que les solutions classiques, il faudra éviter les flaques et faire attention aux dérapages sur les zones inondées. Le nettoyage se fera à l’éponge mouillée plutôt qu’au Kärcher…

La charge de la trottinette est pilotée par un système d’ajustement de ses différente cellules afin de conserver une bonne durée de vie à chacune d’entre elles. Ce système évitera également toute alimentation d’éléments endommagés.

Navee N65

Disponibilité et tarif de la Navee N65

La Navee N65 est disponible en import chez Geekbuying depuis leur entrepôt polonais où elle est listée à 525€ avec le code NNNNAVEEN65FR sans frais de port à l’heure où j’écris ces lignes. C’est clairement deux fois plus cher qu’un modèle milieu de gamme sur le marché aujourd’hui et quatre fois plus cher que de l’entrée de gamme  en promotion. Mais les services ne sont pas les mêmes tant en terme d’autonomie que de puissance et de robustesse.

Navee N65 : une nouvelle trottinette électrique haut de gamme (MAJ : 504€) © MiniMachines.net. 2023.

LanguageTool, un correcteur gratuit et intelligent pour votre PC

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Malgré son nom en anglais, LanguageTool est un correcteur tout à fait capable de prendre en charge la langue française. Lionel, lecteur du blog, nous le fait découvrir dans ce guide qui vous expliquera comment l’installer et en tirer partie aussi bien dans une suite bureautique que dans votre navigateur. Un grand merci à lui.

LanguageTool qu’est-ce que c’est ?

J’ai découvert LanguageTool un peu par hasard sur la toile et depuis je l’ai adopté. Il est bien plus performant que les correcteurs que je connaissais et maintenant qu’il est intégré nativement dans la version stable de LibreOffice, il devient encore plus intéressant.

C’est un projet dont « les fonctionnalités essentielles sont open-source » et qui est financé par l’Europe au travers de l’European Social Fund, donc par les Européens. C’est une première bonne raison de l’utiliser mais ça ne saurait être la seule.

Là où LanguageTool se distingue des autres correcteurs, c’est qu’il ne se cantonne pas à la correction orthographe/grammaire mais qu’il permet également de contrôler la ponctuation (avec les espaces des bons côtés des différents sigles), la casse (minuscule/majuscule), mais aussi l’amélioration du style (répétitions, phrases trop longues, etc.) et la reformulation. Les exemples donnés sur la page du projet sont éloquents et montrent la qualité de l’analyse et des corrections proposées.

Il est possible de tester le correcteur en ligne sur le site du projet. Pour cela, il suffit de copier-coller du texte dans la boîte prévue afin de lire les différentes suggestions et corrections qui seront proposées. Vous pourrez également parcourir cette page pour découvrir l’outil et ses extensions accessibles à différentes applications. Mais la méthode la plus simple pour utiliser LanguageTool est de créer un compte personnel pour pouvoir accéder directement au serveur officiel qui se chargera de l’analyse de vos textes et proposera ses suggestions.

Mais cette méthode présente deux inconvénients majeurs. Tout d’abord, ce mode « en ligne » nécessite une connexion permanente, donc un usage sédentaire. Même si ça n’est pas un service « critique », c’est assez dommage de risquer de perdre une fonctionnalité sur laquelle on doit pouvoir compter. Et cela sans parler du coût énergétique d’un envoi continu de données sur le réseau. Le second, et principal défaut, c’est bien évidemment la confidentialité de ses données. Le projet de LanguageTool est de devenir la solution de correction unique de votre machine. Ainsi vos documents mais également vos recherches et vos courriels peuvent être analysés. Ces mails en particulier sont susceptibles d’être sensibles. Votre vie privée ou le simple secret professionnel souffriront d’une analyse effectuée par un outil externe. Le service proposé est hébergé en Europe et les échanges sont bien entendu chiffrés mais cela ne sera pas suffisant pour beaucoup d’utilisateurs.

Il existe une parade à ce problème puisque LanguageTool peut être installé localement ou sur une machine auto-hébergée1. La seconde solution peut être utile pour mutualiser l’outil lorsqu’on a plusieurs machines à la maison, mais on reproduit alors, dans une moindre mesure, le premier inconvénient décrit ci-dessus.

Nous allons voir ici comment installer et utiliser son propre « serveur » LanguageTool sur un PC. L’opération utilisera le langage Java, il faudra donc avoir une version de ce langage en V8 minimum installée sur sa machine. La procédure est sensiblement la même quelque soit le système d’exploitation utilisé, mais ce tutoriel concerne une machine exploitant un système Windows. Les distributions GNU/Linux principales ayant probablement un paquet dédié. Le seul impératif matériel est la présence d’un peu de mémoire vive disponible, 1 Go sur ma machine par exemple. Cette quantité peut être ajustée afin d’éviter des plantages de LanguageTool à cause de la fameuse erreur « java heap size ».

Installation locale du serveur LanguageTool

La démarche pour installer LanguageTool n’a rien de sorcier et elle est largement inspirée de la page https://languagetool.org/fr/dev du projet, surtout de sa partie https://dev.languagetool.org/http-server. Il faut tout d’abord récupérer la dernière version du serveur (6.0 à l’heure où j’écris ce document) : https://languagetool.org/download/LanguageTool-stable.zip. Tant qu’on est à télécharger des archives, récupérons également les fichiers « n-grams » qui permettent d’améliorer considérablement la pertinence des corrections : https://languagetool.org/download/ngram-data/. Attention, ces fichiers sont particulièrement volumineux : presque 2 Go pour le Français et 8 Go pour l’anglais !

Une fois ces fichiers récupérés, on va extraire le contenu de LanguageTool-stable.zip dans un dossier de notre disque dur. Personnellement, j’ai un dossier à la racine de C: baptisé Coolbox dans lequel je mets les différentes applications dont je me sers et qui ne nécessitent pas d’installation. Je renomme le dossier « LanguageTool-6.0 » pour supprimer le numéro de version et n’avoir plus que le « LanguageTool ». Cela permettra de ne pas avoir à redéfinir les chemin pour lancer LanguageTool à chaque nouvelle version. Dans ce dossier C:\Coolbox\LanguageTool », je crée un nouveau dossier n-gram dans lequel il faudra décompresser les archives des ngram-data téléchargées précédemment.

Par exemple, pour le n-gram du français, on crée le dossier : C:\Coolbox\LanguageTool\n-gram\fr.

Dont le contenu est :

Au final, avec l’Anglais et le Français, le dossier LanguageTool fait quasiment 18Go ! C’est un « investissement » important en stockage qui sera interdit à certaines machines et qui fait réfléchir à l’idée d’une machine mutualisée. Mais c’est également l’assurance d’avoir une correction de qualité. Pour les langues étrangères, c’est également une excellente source d’apprentissage des tournures de phrases et de règles grammaticales.

Dans le dossier LanguageTool, je créée un fichier « config.txt » dans lequel j’ajoute la ligne suivante pour exploiter les fameux fichiers n-grams précédemment téléchargés et installés :

languageModel=C:/Coolbox/LanguageTool/n-gram

D’autres modifications sont possibles pour configurer finement cet outil. Le manuel donne des indications dans ce sens pour adapter LanguaTools à vos besoins mais ce simple paramétrage suffit à en faire une solution exploitable. Pour vérifier que l’outil fonctionne correctement on va lancer un invite de commandes MS Windows : soit à partir du menu des applications, soit en utilisant la combinaison de touches « Windows+R » et en tapant « cmd ». Dans la fenêtre de commandes, on se place dans le dossier LanguageTool où l’on a décompressé les différentes archives téléchargées. On pianote d’abord :

cd \

puis :

cd c:\Coolbox\LanguageTool

Enfin, on lance la commande suivante que vous pouvez copier-coller :

java -cp languagetool-server.jar org.languagetool.server.HTTPServer --port 8081 --allow-origin "*" --config config.txt

Une série de lignes devrait s’afficher et se terminer par : Server started

Une fois cette vérification faite, on peut fermer la fenêtre de l’Invite de Commandes et passer à la dernière étape. Lancer automatiquement le serveur LanguageTool. Pour faire en sorte que le serveur soit lancé automatiquement à chaque ouverture de session, quelque soit l’utilisateur qui se connectera à la machine.

Pour cela, on lance le « Planificateur des tâches » de Windows2, que l’on va ouvrir en tant qu’administrateur.

Dans la colonne de droite, on va « Créer une tâche ». Dans le premier onglet qui s’ouvre, on va nommer la tâche. Peut importe le nom mais quelque chose d’explicite comme « LanguageTool » serait approprié pour pouvoir y revenir facilement.

Dans le second onglet, « Déclencheurs », on va en ajouter un « Nouveau » via le bouton en bas à gauche. Un menu déroulant dans lequel on va choisir « À l’ouverture de session ». Laissez bien sélectionné « Tout utilisateur » dans la première partie. Dans les paramètres avancées, vous pouvez ajouter un léger « Report de tâche » pour éviter de surcharger votre machine à l’ouverture de session. Il est rare qu’on ait immédiatement besoin du correcteur dans les 30 secondes après le lancement de sa session.

L’onglet suivant, baptisé « Actions », fonctionne de la même façon. Le bouton en bas à gauche permet d’ajouter une nouvelle action associée à la tâche programmée. Sélectionnez ici « Démarrer un programme » dans le menu déroulant du haut et remplissez les champs comme suit :

Programme/script

javaw

Ajouter des arguments

-cp languagetool-server.jar org.languagetool.server.HTTPServer –port 8081 –allow-origin « * » –config config.txt

Commencer dans

C:\Coolbox\LanguageTool

Modulez évidemment suivant les changements effectués dans votre installation. Si vous avez décidé de décompresser LanguageTool dans un autre dossier par exemple. Le « w » à la fin de java dans le premier champ n’est pas une erreur de frappe.

A la fin de toutes ces fastidieuses mais simples opérations vous devriez avoir un résultat comme celui-ci. A noter qu’il est possible de changer le port, mais il sera nécessaire de l’indiquer correctement lors du paramétrage des différents modules.

L’onglet suivant, « Conditions », permet de définir dans quels cas exécuter ou ne pas exécuter notre tâche. Il est important ici de bien Décocher la case « Ne démarrer la tâche que si l’ordinateur est relié au secteur » si vous travaillez sur un PC portable. Vous pouvez également parcourir le dernier onglet, « Paramètres », les différentes options proposées sont plutôt claires.

Une fois tout ceci fait, on valide cette nouvelle tâche en cliquant sur le bouton « OK » en bas de la fenêtre. La tâche « LanguageTool » doit maintenant être listée dans la partie centrale du « Planificateur de tâches ». Un petit clic-droit sur la ligne et on lance la tâche avec l’option « Exécuter ». Le statut de la tâche doit alors passer à « En cours » et rester dans cet état.

Réglage des différents clients

Maintenant que nous avons une instance fonctionnelle de LanguageTool, il ne reste plus qu’à installer et paramétrer les différents clients existants. Les différents programmes qui vont en tirer parti.

Sous LibreOffice

Pour LibreOffice, à partir de la version 7.4, c’est plutôt simple. À partir de la fenêtre d’option, dans le menu « Outils » assurez-vous que la case « Vérificateur de grammaire distant LanguageTool » est bien cochée. Il faudra peut-être faire bouger l’ascenseur de droite pour faire apparaître cette ligne.

Puis dans les « Paramètres du serveur LanguageTool », activez LanguageTool et indiquez l’URL de votre serveur local : http://localhost:8081/v2

Il ne vous reste plus qu’à saisir du texte dans votre suite préférée pour profiter des suggestions de LanguageTool.

Sous Firefox, Thunderbird et autres

Les différents modules existants sont listés en bas de cette page : https://languagetool.org/fr. Vous trouverez donc la démarche pour Firefox mais elle est similaire pour les modules des autres logiciels supportés.

On commence par installer le module de manière traditionnelle en appuyant sur « Ctrl+Maj+a » sur le clavier ou en cliquant sur les trois petits traits en haut à droite de votre navigateur puis en cherchant « Extensions et thèmes ».  On pianote ensuite « LanguageTool » dans le moteur de recherche, on clique dessus pour le sélectionner et on clique sur « Ajouter à FireFox ».

Une fois le module pour Firefox installé, il faut modifier les options de ce dernier. Pour cela, on retourne sur la page des modules et on clique sur les trois petits points tout à droite de la ligne de l’extension. Cela permet d’ouvrir les options.

Dans les préférences générales, je vous conseille d’activer le « Mode méticuleux » pour tirer le maximum de LanguageTool. Plus bas, vous pouvez adapter les « Options de langue » qui vous correspondent le mieux : langue maternelle et langues dans lesquelles vous écrivez habituellement. La partie qui nous intéresse s’intitule « Paramètres avancés (uniquement pour les professionnels) ». Oui, nous sommes des professionnels maintenant. 😅 Je ne sais pas si le titre est volontairement fait pour effrayer les novices mais il suffit, dans notre cas, de cocher la case « Serveur local » et… le tour est joué.

À partir de maintenant, tous les textes écrits dans Firefox seront passés à la moulinette de votre propre instance de LanguageTool. Finies les erreurs dans les commentaires de Minimachines.net ! 
Comme indiqué dans la capture d’écran, il est possible de bloquer certains noms de domaine pour que LanguageTool ne sache pas ce que l’on saisit dessus. Une fonction pratique pour ne pas envoyer de données sensibles sur un serveur distant mais qui ne sera pas forcément nécessaire si vous utilisez votre propre installation du logiciel.

Voilà, j’espère ne pas avoir été trop long et surtout que ce tutoriel vous servira à utiliser et apprécier LanguageTool autant que moi.

Lionel

LanguageTool, un correcteur gratuit et intelligent pour votre PC © MiniMachines.net. 2023.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd’hui une excellente affaire

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Cette manette Stadia Bluetooth est une excellente surprise, elle clôt un chapitre douloureux pour Google. Mais le moteur s’en tire avec les honneurs.

Comme vous le savez, Google a mis fin à l’aventure Stadia. Le service a été fermé et le moteur de recherche a remboursé les investissements faits dans le service. Si à l’annonce de ce changement j’avais craint que les périphériques soient abandonnés par la marque, il n’en est finalement rien. Au contraire, Google montre exactement la bonne marche à suivre pour assurer une transition de « fin de service » pour sa manette.

En général, les constructeurs ne s’embarrassent pas trop de leurs produits quand ils débranchent leurs services. On l’a vu récemment pour Arlo qui a annoncé l’abandon du suivi de sécurité de ses premières caméras mais les exemples sont légion. On se souvient de Sonos qui avait voulu rendre obsolète logiciellement des produits pour arranger ses chiffres de vente. La procédure est souvent toujours la même, le service est arrêté, les produits deviennent obsolètes voire dangereux. Certains constructeurs, trop rares malheureusement, décident de proposer une ouverture Open Source de leur code afin de permettre à d’éventuelles personnes intéressées d’adapter leurs matériels plutôt qu’il ne parte à la poubelle. Google a fait une démarche alternative en transformant la manette de sa solution en une Stadia Bluetooth. Une manette qui bascule d’un protocole orienté vers les produits de la marque en une manette compatible avec tous les produits employant un système de communication plus ouvert.

C’est évidemment une bonne chose mais c’est d’autant plus exemplaire que Google propose une mise à jour étape par étape de la manette avec un guide très clair. Cela permet vraiment à tout un chacun de profiter de la manette Stadia Bluetooth et n’est donc pas juste une excuse marketing de la part de la marque. J’ai vu de nombreux fabricants proposer des mises à jour réservées à une poignée d’utilisateurs tant les compétences techniques et logicielles en jeu étaient élevées. Si il faut savoir lancer des outils de programmation pour reprendre en main un produit vendu au grand public, c’est qu’il y a un problème quelque part.

Stadia Bluetooth : la procédure de mise à jour

Au contraire, la méthode déployée par Google est parfaite. Elle se fait en quelques étapes bien documentées et explicites et ne nécessite aucun téléchargement d’outils complexes. tout se passe simplement dans son navigateur en se connectant à cette adresse : https://stadia.google.com/controller/index_fr.html.

On arrive alors sur une page, déployée dans de nombreuses langues, qui propose d’effectuer la transition du protocole de base vers un Bluetooth plus universel. Pour commencer il faut avoir une manette chargée à portée de main, un câble USB Type-C pour connecter la manette à votre PC et quelques minutes devant soit. En cliquant sur le bouton « Passer en mode Bluetooth » l’opération débute.

Un premier écran vérifie ce que vous  voulez faire avec la manette. Cliquez sur « commencer ».

Acceptez les conditions d’utilisation puis cliquez à nouveau sur « Commencer ».

Vous devez alors brancher votre manette chargée sur votre PC à l’aide du câble USB Type-C. Vous pouvez utiliser celui de votre kit ou n’importe quel autre du moment qu’il transporte les données. Cliquez sur « continuer ».

Vous devez ensuite autoriser votre navigateur à vérifier qu’il détecte bien la manette en cliquant sur le bouton bleu.

Une fenêtre affiche la tentative de connexion du navigateur à la manette. Cliquez sur « Connexion ».

Normalement votre navigateur confirme la bonne prise en charge de la manette. Cliquez sur « Étape suivante ».

Il faut alors « déverrouiller » la manette. En réalité la basculer en mode « développeur ». Mais je suppose que Google a préféré utiliser cette terminologie pour ne pas faire peur aux néophytes. On débranche la manette du câble USB. Puis on la rebranche en maintenant appuyé la touche « … ». Il ne reste plus alors qu’à presser simultanément 4 boutons pour pouvoir  passer  à l’ « Étape suivante ».

Votre système réagit alors en indiquant la bonne prise en charge de la manette mais lui découvre un nouveau nom.

Le système demande ensuite votre autorisation pour télécharger la mise à jour vers la manette. Cliquez sur le bouton idoine.

Le système vous demande de confirmer le produit visé, cliquez sur « Connexion ».

Le téléchargement débute et ne prend que quelques instants.

Une fois le téléchargement terminé, le système vous demande de passer à nouveau à l’ « Étape suivante ».

Il faut alors intaller la mise à jour que vous venez d’injecter dans le périphérique afin d’en faire une Stadia Bluetooth. Cliquez sur « Autoriser Chrome à installer ».

Encore une fois le système vous demande la cible et vous indique cette tentative de manipulation de votre matériel. Cliquez sur « Connexion ».

L’installation démarre, cela dure un peu plus longtemps avec une barre de progression. Evidemment, il ne faut pas débrancher votre manette ni éteindre votre machine. Patientez simplement 30 à 40 secondes.

L’écran final indique que l’opération est terminée. Votre manettes Stadia Bluetooth est désormais opérationnelle. Cela a été simple et efficace.

Google vous précise les modalités d’usage de la manette avec un petit guide en deux simples images. L’association se fait en pressant deux boutons : celui au logo Stadia au centre en bas et le bouton Y. Une fois en mode association, la manette pourra être connectée en Bluetooth sur un PC, une tablette, un smartphone ou autre.

Un dernier écran vous indique le sens des couleurs de la LED lumineuse située sous le bouton Stadia.

 

 

Manette Stadia Bluetooth : une excellente affaire d’occasion

La manette n’est plus en vente aujourd’hui mais elle est apparue par dizaines sur les sites de petites annonces. J’ai acheté la mienne pour moins de 15€ frais de port compris dans la foulée de mon billet précédent1. Elle m’a été vendue sans la boite à ce tarif mais avec son chargeur.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

Pour ce prix c’est une solution d’excellente facture avec une bonne prise en main, une finition douce et agréable et un design pas vilain qui peut s’oublier sans problème sur une table basse ou près d’un téléviseur. On est loin des designs agressifs et des plastiques entrée de gamme des modèles à 20€ neufs.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

L’objet propose une approche très classique du format. Double joysticks classiques, croix directionnelle à gauche, boutons ABXY à droite. Un mélange entre les propositions XBOX de Microsoft et PlayStation de Sony.  L’amplitude des joystick est convaincante et la réactivité de l’ensemble tout à fait efficace. La croix directionnelle est peut être un peu trop « douce » à mon goût et accroche parfois assez mal au pouce. Il faut apprendre à la dompter mais les ordres et les angles sont tous accessibles facilement.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

Les gâchettes arrière sont efficaces, progressives, elles permettent de doser assez justement les efforts a mener en jeu. Le format est un peu grand pour un enfant mais reste tout à fait acceptable pour un adolescent ou un adulte. Cela fait une excellente seconde manette de jeu ou un bon support pour des titres en multijoueurs à plusieurs devant l’écran.  Le câble USB Type-C livré, qui sert a recharger le périphérique, permet toujours de la relier à une machine pour jouer. La fonction Bluetooth vient s’ajouter en plus.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

Et la prise casque audio 3.5 mm située sous la manette est toujours fonctionnelle, du moins en mode filaire. Via une connexion Bluetooth, la fonction est désactivée. Par possible donc de s’en servir pour écouter un contenu à distance comme un répéteur de signal audio.

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Sur le site gamepad-tester la Stadia Bluetooth est parfaitement authentifiée et montre l’étendue de sa précision de contrôle. Après divers tests, j’en conclus à une excellente solution de jeu pour tout type de plateforme.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

Stadia Bluetooth : un prix potentiellement intéressant

La manette est intéressante parce qu’on est censé pouvoir l’obtenir à bon prix. Comme je le disais plus haut, il y a quelques jours encore on la trouvait à moins de 15€ sur LeBonCoin. Malheureusement aujourd’hui beaucoup se sont dit qu’ils allaient revendre leur kit au prix fort maintenant que le service n’existe plus. On retrouve donc des ensembles à tous les tarifs. Si une version manette Stadia avec Chromecast Ultra est encore abordable à 40 ou 50€si vous avez un intérêt pour la solution de streaming de Google. Trouver des manettes seules est moins facile  qu’il y a une semaine.

On trouve néanmoins des kits à petit prix. Des manettes seules à 15 euros et des duos pour une trentaine d’euros. Cela reste acceptable au vu de la qualité du dispositif. Si les prix sont trop importants pour le moment pour vous, n’hésitez pas a revenir plus tard sur ce type d’annonce. Elles ont tendance a rapidement baisser et a entrainer les autres. Certaines annonces passent ainsi de 60 à 40 puis 35 euros en quelques jours. Des vendeurs partent très loin lors de la mise en vente en se basant sur le prix de la Chromecast Ultra et en ajoutant le tarif d’une manette de PS5 neuve.. cela donne des tarifs d’occasion qui dépassent les 100 euros. Evidemment, leur produit ne seront jamais vendus à ce prix.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

Un exemple à suivre

Dans tous les cas la réaction de Google est exemplaire. Faire d’un fiasco comme son service de streaming de jeu, un modèle à suivre en terme de réhabilitation materielle est a mettre à son crédit. La marque aurait légalement pu abandonner les produits à leur sort et en faire des objets inutiles qui auraient fini à la poubelle comme je le craignais. Elle a pris le parti de faire l’inverse et de proposer à ses clients de les exploiter avec un nouveau protocole. Mieux, elle a pris le temps de mettre les formes dans cette transition au travers d’un site web très accessible. 

Cette manette Stadia Bluetooth est un exemple a garder en tête lors de la future annonce d’un produit déclaré désormais « obsolète » par un fabricant. A la fin d’un service tout un chacun est en droit d’exiger le support de ses produits au travers d’une transition de cette qualité. Ce n’est pas inscrit dans la loi bien sûr mais c’est bien le moins que l’on puisse attendre d’une société qui va par ailleurs affirmer dans sa communication des actions écologiques en soutien à notre environnement.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd’hui une excellente affaire © MiniMachines.net. 2023.

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