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Hier — 18 avril 2024Le courrier des stratèges

L’euro numérique : pourquoi notre argent liquide est sous pression, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Le monde entier observe une véritable course à l’introduction de monnaies numériques de banque centrale. L’idée de remplacer l’argent liquide par des jetons numériques est plus que séduisante. Mais que se passe-t-il en cas de panne d’électricité ? C’est pour cette raison que la banque centrale suédoise vient de demander au Parlement de créer le cadre juridique d’un mélange de moyens de paiement analogiques et numériques. Mais notre argent liquide n’est pas seulement menacé par l’euro numérique. Les institutions bruxelloises et les banques travaillent d’arrache-pied, de différents côtés, pour restreindre considérablement la disponibilité et les possibilités d’utilisation de l’argent liquide.

Lorsqu’il est question d’argent numérique, une question préoccupe les gens : l’argent liquide va-t-il disparaître ? La BCE souligne que ce ne sera pas le cas et renvoie à la proposition législative ainsi qu’au rapport actuel sur la phase exploratoire. Cela ne permet toutefois pas de dissiper les inquiétudes des entrepreneurs et des citoyens, car l’argent liquide perd son utilité lorsqu’on ne peut plus l’utiliser. Rappelons-le : le plafond unique de 10.000 euros pour les paiements en espèces dans l’Union européenne verra le jour. La raison officielle est de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

BCE : la grande destruction monétaire a commencé, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Vendredi dernier, la BCE et la Deutsche Bundesbank ont annoncé presque simultanément d’énormes pertes pour 2023. À cause des taux d’intérêt élevés, disent-ils. En réalité, la BCE a créé quasiment de toutes pièces plusieurs billions d’euros depuis dix ans grâce à ses « programmes d’achat contre les crises ». Maintenant, avec l’aide du taux directeur, on passe par pertes et profits. Cela se fait au détriment de l’économie qui s’affaiblit. Et cela montre clairement qu’avec l’introduction d’un euro numérique, le risque augmente que de la monnaie fiduciaire non couverte puisse être créée et détruite « en appuyant sur un bouton ».

La Banque centrale européenne enregistre une perte en 2023 pour la première fois depuis environ 20 ans. Celle-ci, d’un montant de 1,3 milliard d’euros, n’est gérable que parce que la BCE a dissous ses provisions pour risques financiers et a déjà remboursé par anticipation 6,6 milliards d’euros de pertes. Pour 2023, il n’y aura pas de distribution de bénéfices aux banques centrales nationales de la zone euro. De plus, la BCE devrait continuer à enregistrer des pertes dans les années à venir.

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La Vè République se meurt-elle ?

Dans cette série de “vacances”, le Courrier propose des contenus pour débutants visant à familiariser les lecteurs avec des concepts souvent évoqués dans la presse, sans forcément être parfaitement clairs pour le tout un chacun. Aujourd’hui, j’aborde la question souvent débattue de la Vè République. On parle souvent de son épuisement ? Pourquoi ? Et en quoi la Vè République constitue-t-elle une forme originale de régime politique ?

Plusieurs questions-clés doivent rester à l’esprit concernant la Vè République :

  • elle constitue une réaction au régime d’assemblée qui produisait de l’instabilité gouvernementale en quantité “industrielle”
  • elle visait à réparer l’impuissance présumée de l’Etat sous la IVè République, notamment face aux guerres du Viêtnam et d’Algérie
  • l’abstention grandissante affaiblit considérablement sa légitimité et son bon fonctionnement
  • globalement, c’est le principe de la participation directe du peuple au pouvoir qui est désormais posée, avec des questions autour du referendum (notamment)
  • l’introduction en 2008 de la question prioritaire de constitutionnalité fut une étape majeure dans “l’ouverture” des institutions à l’initiative populaire
  • l’existence d’une majorité simplement relative depuis 2022 pose la question de l’efficacité constitutionnelle dans la recherche d’une majorité.

Nous persistons à dire que l’issue aux questions constitutionnelles en cours tient probablement à l’émergence d’une nouvelle forme de démocratie : la démocratie liquide.

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