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EELV contre la rénovation de l’École polytechnique : haro sur le progrès

Tout, absolument tout est bon pour protester en France. Même quand il s’agit de projets positifs. Ainsi, jeudi 9 novembre, une trentaine d’anciens élèves de la prestigieuse École polytechnique se sont réunis pour… manifester. Ils ont, à la manière des syndicalistes, déployé des banderoles et soulevé des pancartes pour s’opposer à la poursuite des travaux prévus pour la création d’un futur centre de conférence international, projet qu’ils jugent « pharaonique et inutile ». Ils ont bien sûr reçu le soutien de quelques élus Europe Ecologie Les Verts du Ve arrondissement parisien, l’école se trouvant au 5, rue Descartes.

Le site, aujourd’hui occupé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, est devenu le QG de l’association des anciens élèves en 1976, après la délocalisation du campus à Saclay dans l’Essonne. Quelques élèves, une trentaine sur plusieurs centaines au fil des ans, ont donc décidé de manifester contre un projet financé sur fonds privés qui prévoit, oh malheur, la construction d’un amphithéâtre de 500 places. Pharaonique, c’est bien le terme… Les protestataires formulent d’autres reproches, arguant que la transformation du bâtiment irait à « contre-courant » des enjeux fixés par la ville de Paris dans le cadre de son Plan local d’urbanisme bioclimatique…

Tous ces arguments ne seraient-ils pas plutôt d’opportunité face à la crainte des anciens élèves et des élus de la gauche parisienne de voir le groupe LVMH et la famille Arnault présider à l’avenir de l’école ? Le front s’est en tout cas constitué, avec pour première ligne la présidente du groupe écologiste du Conseil de Paris, madame Fatoumata Kondé qui a déposé un vœu pour que l’adjoint à l’urbanisme Emmanuel Grégoire « prenne position sur le sujet ». Mais en France, il existe des procédures légales, et cet acte de mécénat proposé par Bernard Arnault en tant qu’ancien élève, et approuvé par la direction de l’école, a été concrétisé par la délivrance d’un permis de construire en 2019.

Les fouilles archéologiques ayant été achevées, le chantier est donc lancé.

Il n’y a ici d’ailleurs, à en juger par les déclarations constantes des mécènes confirmées par la direction de l’école, aucune velléité commerciale du groupe LVMH, puisque le lieu transformé servira de Centre de conférence international dans l’idée de faire rayonner l’excellence de la formation de Polytechnique, et par là même de la France, si la chose compte encore. Mieux encore, les installations deviendront la pleine propriété de l’École polytechnique, sans que l’État, et donc le contribuable, ne dépensent un euro pour cela. On se doute d’ailleurs bien que le bâtiment respectera scrupuleusement les normes les plus strictes en matière de respect de l’environnement…

Bref, voici une opération qui ne peut que bénéficier à Paris, à Polytechnique, mais aussi à la France. Qu’un centre d’activités moderne et restauré existe en plein cœur du Quartier Latin ne pourra qu’attirer les plus grands scientifiques, capitaines d’industrie, innovateurs et artistes. Le tout « gratuitement ». De quoi se plaignent donc les écologistes parisiens et les anciens élèves ? Leur déconnexion du monde actuel n’a d’égale que leur dogmatisme.

Plaidoyer pour une décentralisation du quotidien : le cas de la Promenade des Anglais

La Promenade des Anglais à Nice est l’une des avenues les plus célèbres au monde, une des promenades les plus fréquentées par les touristes, mais également l’avenue la plus empruntée par les poids lourds de toute la Métropole (jusqu’à 1800 par jour d’après la mairie). En février dernier, un convoi exceptionnel immobilisé sur la Promenade avait totalement bloqué la circulation pendant plus de douze heures. Imagine-t-on l’avenue Montaigne à Paris sous l’assaut incessant de ces mastodontes de la route ? Les impératifs touristiques auraient rapidement amené les autorités publiques à trouver des voies de délestage et à soulager les riverains des nuisances.

Mais les Parisiens ont la chance d’avoir le gouvernement à portée d’engueulade, pas les Niçois. Car ce n’est pas le manque de volontarisme de la ville de Nice qui est en cause, elle a décidé de n’autoriser que les poids lourds Crit’air 1 et 2, mais l’opposition, ou l’indifférence, du ministère des Transports à déclasser la Promenade de la catégorie « route à grande circulation », qui d’après le Code des transports, « quelle que soit leur appartenance domaniale, sont les routes qui permettent d’assurer la continuité des itinéraires principaux ». Nous comprenons bien ici l’opposition des intérêts entre d’une part les riverains niçois mobilisés sur le sujet qui aimeraient préserver leur quotidien de ces nuisances, et l’État qui doit garantir un niveau d’infrastructures satisfaisant pour les besoins de l’activité économique nationale. Pourtant, il est totalement aberrant que ce qui relève d’une particularité hyper locale relève directement du ministre des Transports, occupé par des sujets d’enjeux nationaux par ailleurs.

Le débat local, source de compromis

Voici l’enjeu majeur de la décentralisation : rapprocher le citoyen des décisions qui touchent son quotidien, et elles sont nombreuses, ou plutôt rapprocher le décideur du citoyen, le mettre à portée d’engueulade, pour que le plus grand nombre de citoyens en France bénéficie d’une gestion collective qui corresponde à ses aspirations.

En l’occurrence, les Niçois sont fondés à ne pas être les victimes des externalités négatives du commerce transfrontalier. De plus, en s’éloignant des grands débats idéologiques qui divisent et radicalisent la société, le débat local est une source de compromis. La décentralisation, ce n’est pas l’indépendance, mais c’est tout au moins une forme de liberté des collectivités. Or, cette liberté des collectivités n’existe pas en France en dépit des prétendues lois décentralisatrices.

En premier lieu parce qu’aucune matière n’appartient entièrement aux collectivités territoriales à qui l’État s’est contenté de donner des compétences résiduelles qu’il ne voulait plus voir apparaître à son budget (comme le RSA). Mais surtout parce que les collectivités ne disposent d’aucune ressource fiscale en propre, ce qui réduit d’autant plus leur capacité à prendre des mesures adaptées à leur territoire et la lisibilité des enjeux budgétaires locaux pour le citoyen.

La solution ne réside pas seulement dans une répartition plus claire des compétences.

Les communes, dont les maires ont la confiance des citoyens, devraient être en mesure d’agir en toutes matières, sauf domaine régalien, dès lors qu’elles estiment qu’elles sont plus à même de le faire. Il s’agirait alors d’élargir la clause de compétence générale qui exclut les compétences exclusives des autres échelons (dont l’État) mais qui seraient alors recevable à saisir la justice administrative si elles jugent que la décision locale porte atteinte à l’ordre public ou à un intérêt supérieur.

Ainsi, pour protéger leurs décisions, les communes seraient encouragées à prendre en compte les enjeux qui dépassent leur commune et à trouver des compromis.

Pour revenir à la Promenade des Anglais, la Ville de Nice pourrait alors librement réguler le passage de poids lourds de passage sur la promenade, y compris les convois exceptionnels. Si l’État estimait que la mesure est disproportionnée au regard du but poursuivi, et qu’un intérêt national se voit remis en cause, il pourrait saisir la justice administrative.

Cette proposition est radicale, mais c’est ce dont les Français sont en mal, et qu’ils confondent trop souvent avec le populisme. Pour recréer de l’appétence pour le consensus, revitalisons la démocratie locale !

Comment le ressentiment nourrit le vote RN dans les zones rurales

Par Kevin Brookes.

 

La dernière élection présidentielle a réactivé des discussions sur l’existence de fondements géographiques à la fracture politique entre les Français. Selon certains acteurs du débat public, il y aurait une opposition entre la France des grandes métropoles d’un côté, et la France de la périurbanité et de la ruralité de l’autre.

Cette problématique est au cœur des réflexions de nombreux partis politiques aujourd’hui, notamment au sein de la gauche, comme en témoigne la polémique suscitée par l’intitulé de l’une des tables rondes organisées par le Parti socialiste (« La France périurbaine est-elle la France des beaufs ? »).

De nombreuses études universitaires montrent que le niveau de soutien pour le Rassemblement national (RN) est plus fort dans les territoires ruraux et périurbains que dans les grandes agglomérations, tandis qu’à l’inverse, le niveau de soutien à LFI est bien plus faible sur ces territoires.

S’il existe un certain consensus sur ce constat descriptif – même si certains chercheurs dénoncent le caractère trop généralisant de ces catégories ou nuancent l’ampleur de la division –, il y a dissensus sur l’explication qu’on peut avancer pour rendre compte de ce phénomène. Nous indiquions dans un précédent article que ce soutien aux partis d’extrême droite n’était certainement pas réductible à la situation économique et sociale sur les territoires.

Cet article pose que l’opposition entre les territoires ruraux et urbains comporte une dimension psychologique importante.

 

La conscience rurale

Les recherches en science politique à l’international mettent de plus en plus en évidence des facteurs de nature psychologique pour expliquer le comportement politique différencié des populations rurales. C’est le cas notamment des travaux qui mobilisent la grille d’analyse établie par la politiste Katherine Cramer pour saisir l’ascension politique d’un gouverneur républicain populiste dans le Wisconsin.

En rendant compte des conversations entre les habitants, elle montre qu’il existe une véritable conscience rurale basée sur l’identification sociale à un lieu de vie, et un ressentiment vis-à-vis des habitants des zones urbaines qui revêt trois facettes.

  1. Politique : les ruraux ont le sentiment que leurs préoccupations ne sont pas prises en compte par les dirigeants politiques, et qu’ils sont insuffisamment représentés.
  2. Économique : ils ont l’impression d’être les derniers à bénéficier des ressources publiques.
  3. Culturelle : l’idée que leur mode de vie est radicalement différent de celui des urbains, et qu’il est méprisé.

 

Bien que le contexte américain soit différent à bien des égards, les concepts de Katherine Cramer nous semblent pertinents pour éclaircir le cas français pour deux raisons.

D’une part, parce que les écarts de comportement électoral entre les ruraux et les urbains ne peuvent se résumer à la composition économique et sociale des territoires ; d’autre part, parce que des travaux sociologiques indiquent qu’il existe dans la ruralité une forte identification au lieu de vie liée à l’appartenance des habitants à des réseaux d’interconnaissances localisés et qui se définissent en partie en opposition à d’autres groupes géographiques.

 

Un ressentiment géographique plus fort chez les ruraux

Notre enquête par questionnaire pour le projet européen « Rural Urban Divide in Europe » (RUDE) menée en France sur 4000 répondants en octobre 2022 fait apparaître un fossé géographique au niveau du ressentiment que les individus éprouvent vis-à-vis d’habitants d’autres zones géographiques.

La différence de niveau de ressentiment entre les ruraux et les urbains est particulièrement marquée en ce qui concerne le pouvoir politique. En effet, comme le montre ce graphique, 72 % des ruraux se sentent méprisés par les élites, contre près de moitié moins chez les urbains.

En outre, ce clivage est plus accentué encore sur la question de la représentation politique, puisque seulement 36 % des urbains pensent qu’il y a trop de députés ruraux qui ne représentent par les intérêts des habitants des zones urbaines, tandis qu’à l’inverse, 82 % des ruraux considèrent qu’il y a trop de députés issus des zones urbaines et qui ne représentent pas les intérêts des habitants qui vivent dans les zones rurales. Il est intéressant de noter que ce ressenti ne correspond pas à la représentativité effective des députés à l’Assemblée nationale où les zones rurales sont plutôt surreprésentées.

 

La perception de l’allocation des ressources publiques creuse le fossé

Toutefois, c’est la mesure du niveau de ressentiment vis-à-vis de l’allocation des ressources publiques qui constitue le fossé le plus important entre ruraux et urbains.

Les habitants des zones rurales ont le sentiment, assez marqué, d’être moins bien dotés en ressources publiques par rapport aux autres zones géographiques. 85 % des ruraux pensent que le gouvernement dépense trop d’argent pour le développement des zones urbaines, alors que le développement des zones rurales serait laissé de côté. En revanche, seulement 23 % des urbains sont d’accord avec l’affirmation inverse, confirmant ainsi l’existence d’un sentiment particulièrement prononcé chez les ruraux d’être abandonnés par les pouvoirs publics.

Là aussi, ce ressenti contraste fortement avec la réalité objective. Les travaux de l’économiste Laurent Davezie ont montré à plusieurs reprises que, non seulement l’État investissait fortement dans ces territoires, mais qu’il y avait une forme de redistribution fiscale des habitants des grandes agglomérations vers les territoires ruraux. Enfin, ce clivage s’observe également concernant le ressentiment vis-à-vis des différences de mode de vie et valeurs selon les zones géographiques.

Pour le dire autrement, les habitants des zones rurales s’estiment en décalage et se sentent méprisés : 65 % des ruraux pensent que les personnes issues des zones urbaines ne respectent pas assez le mode de vie des personnes issues des zones rurales.

 

Un ressentiment géographique aux conséquences politiques lourdes

L’ensemble de ces résultats rejoignent ceux du sociologue Benoît Coquard qui concluait son enquête auprès de jeunes ruraux de l’Est en considérant qu’ils estimaient « ne pas compter aux yeux du pays, ou de ceux qui les gouvernent ». Il semble assez évident que ce ressentiment géographique asymétrique puisse influencer le vote des habitants de la ruralité.

D’autres données issues de l’enquête RUDE, nous donnent un aperçu de ces conséquences politiques. Les ruraux sont d’autant plus enclins à voter pour le Rassemblement national à une élection prochaine qu’ils éprouvent du ressentiment vis-à-vis des urbains.

En effet, le score du Rassemblement national est déjà plus élevé de 10 points de pourcentage chez les ruraux par rapport à la moyenne, mais de plus de 22 points chez les ruraux qui éprouvent un ressentiment géographique. Ainsi, s’il y avait une élection prochainement, les ruraux avec du ressentiment géographique voteraient deux fois moins que la moyenne nationale pour le parti Renaissance, mais deux fois plus pour le Rassemblement national.

 

Plusieurs constats

Ces résultats nous invitent à poser plusieurs constats.

Tout d’abord, il convient de souligner l’importance du contexte géographique pour rendre compte des représentations politiques des individus. Ensuite, de constater l’existence, à l’instar des États-Unis, d’une certaine forme de « conscience rurale », fondée sur une « politique du ressentiment ». Enfin, ces résultats conduisent à mettre en avant un écart important entre la réalité des inégalités territoriales et la perception qu’en ont les individus.

Les représentations qu’ont les individus des territoires où ils vivent, en comparaison avec les autres, jouent un rôle essentiel. Or, il est probable qu’elles soient en partie façonnées par les discours médiatiques et politiques. À cet égard, le RN a réussi à convaincre une partie des électeurs ruraux qu’il était le parti d’une ruralité abandonnée et méprisée.

Face à cela, il convient pour les autres forces politiques de prendre en compte cette forme de « conscience rurale », fondée sur le ressentiment, pour construire un autre discours, qui ne soit ni misérabiliste, ni condescendant, et qui fasse sens vis-à-vis des représentations des habitants des zones rurales.

 

 

Cet article a été co-rédigé avec Blaise Mouton, étudiant en Master à Sciences Po Grenoble.

Kevin Brookes, Post-doctorant à Sciences Po Grenoble – Laboratoire PACTE, Université Grenoble Alpes (UGA)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.The Conversation

10 citations de Thomas Sowell qui nous éclairent sur la crise des banlieues

Descendant d’esclaves, Thomas Sowell est né en Caroline du Nord en 1930, dans un régime de ségrégation légale (le racisme systémique, le vrai). Orphelin très tôt, il grandit dans une extrême pauvreté et s’installe à New York où, grâce à une éducation poursuivie avec acharnement, et face à l’adversité, il devient l’un des intellectuels les plus influents aux États-Unis jusqu’à aujourd’hui.

Économiste de formation, il a cependant beaucoup étudié les problèmes sociologiques, politiques, historiques et culturels qui agitaient déjà l’Amérique au pic de sa carrière dans les années 1970-1980, cherchant toujours à remettre en cause les hypothèses acceptées sans discussion ou les affirmations réfutées par les faits.

Ses travaux empiriques extrêmement riches et documentés (des dizaines d’ouvrages à son actif) l’ont  érigé en critique sévère de la gauche américaine : en cédant aux explications commodes en matière d’inégalités, elle constituerait le pire obstacle à l’amélioration des conditions de nombreuses minorités qu’elle a tout fait pour enfermer dans un assistanat économique tout en freinant les initiatives individuelles qui pourraient mettre en lumière les failles de l’éducation publique. Brillants d’intelligence et d’un sérieux irréprochable, ses ouvrages méritent d’être lus car les questions traitées sont hélas toujours d’actualité, et pas seulement en Amérique.

Sowell ayant un don certain pour des formules marquantes qui stimulent l’esprit, nous avons sélectionné pour vous dix citations qui peuvent nous éclairer sur la situation dans les banlieues françaises. 

 

1 – « Le racisme n’est pas mort. Mais il est sous assistance respiratoire, maintenu en vie principalement par ceux qui l’utilisent comme excuse ou pour maintenir les minorités dans un état de peur ou de ressentiment suffisant pour qu’elles votent en bloc le jour de l’élection. »

 

2 – « La vision de la gauche, pleine d’envie et de ressentiment, fait payer le plus lourd tribut à ceux qui sont au bas de l’échelle – quelle que soit leur couleur de peau – et qui trouvent dans cette vision paranoïaque une excuse pour des attitudes et des comportements contre-productifs et, en fin de compte, autodestructeurs. »

 

3 – « Il semble que nous nous rapprochions de plus en plus d’une situation où personne n’est responsable de ce qu’il a fait, mais où nous sommes tous responsables de ce que quelqu’un d’autre a fait. »

 

4 – « Une grande partie de l’histoire sociale du monde occidental, au cours des trois dernières décennies, a consisté à remplacer ce qui fonctionnait par ce qui semblait être une bonne solution. »

 

5 – « Personne n’est égal à personne. Même un homme n’est pas égal à lui-même à des jours différents. »

 

6 – « On ne peut pas subventionner l’irresponsabilité et s’attendre à ce que les individus deviennent plus responsables. »

 

7 – « Il n’y a rien de si bon que les politiciens ne puissent rendre mauvais et rien de si mauvais que les politiciens ne puissent rendre pire. La compassion est une bonne chose, mais les politiciens l’ont transformée en État-providence. La criminalité est une mauvaise chose, mais les politiciens l’ont aggravée en se montrant indulgents envers les criminels. »

 

8 – « Lorsque les hommes politiques disent « répartir les richesses », traduisez « concentrer le pouvoir », car c’est la seule façon pour eux de répartir les richesses. Et une fois le pouvoir concentré, ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent, comme les gens l’ont découvert – souvent avec horreur – un peu partout dans le monde. »

 

9 – « De nombreux membres de la gauche politique sont tellement fascinés par la beauté de leur vision qu’ils ne voient pas l’horrible réalité qu’ils sont en train de créer dans le vrai monde. »

 

10 – « Lorsque les gens essaient de voir jusqu’où ils peuvent pousser les choses, c’est le moment de leur faire savoir qu’ils les ont déjà poussées trop loin. »

 

Et comme il est difficile de se limiter à dix, ne résistons pas à en ajouter une onzième. Vous retrouverez toutes les citations de Thomas Sowell qui n’ont pas été retenues pour la liste finale sur sa page Wikibéral.

11 – « Lorsque les gens s’habituent à un traitement préférentiel, l’égalité de traitement est bientôt considérée comme de la discrimination. »

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