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Douce France, nouveau berceau des couteaux fous

Par : h16

Ce cher pays de mon enfance n’est plus tout à fait une aussi douce France qu’elle fut chantée jadis. Malgré les torrents de lait et de miel qu’y fait couler Emmanuel Macron (Que Son Nom Soit Chanté En Louanges Éternelles !), il apparaît de plus en plus que l’insécurité et la violence trouvent, malgré tout, une petite place dans cet Éden à portée de contribuable…

Eh oui, tout n’est pas toujours rose en République du Bisounoursland. Parfois, des chrétiens islamistes déséquilibrés tout court viennent poignarder des enfants dans un parc (ce qui n’a pas été jugé comme étant un acte terroriste mais, probablement, une simple perte momentanée de raison, une altération brusque du jugement de l’individu), et on comprend bien que ce genre d’événements est – heureusement – extrêmement rare. Après tout, la République assure la sécurité du cheptel citoyen et ne saurait tolérer un glissement vers la barbarie.

Néanmoins, on ne peut s’empêcher de noter que l’actualité, si fuyante, si prompte à passer à un autre sujet, ne peut s’empêcher de revenir régulièrement sur l’une ou l’autre petite entorse au vivre-ensemble qui a pourtant fait la marque de fabrique de notre belle République. De façon étonnante, on constate ainsi que certains faits divers apparaissent avec une belle régularité. Tout comme pour Annecy et pas mal d’autres affaires avant celle-ci, il est régulièrement sujet de couteaux fous.

On pourrait choisir l’une ou l’autre région ou ville française et y recenser rapidement les altercations qui impliquent l’usage plus ou moins habile d’une lame, comme Lyon, Nantes, Bordeaux, Besançon, en Ardèche et bien sûr Paris, avec des blessés, parfois des tués.

C’est – malheureusement – aussi facile que banal et varié : variété des types de lames, variété des folies, variétés d’altercations et de leurs motifs, et variétés des blessures… Pas de doute, la société française des années 2020 sait faire dans la variété lorsqu’il s’agit de suriner son voisin.

Certes oui, la France des années 90 n’était pas tendre, mais il apparaît bel et bien qu’elle était plus douce qu’elle ne l’est maintenant.

Sans surprise, les statistiques, brutes, ne laissent pas de place au doute : on observe bien une augmentation assez prononcée de la criminalité dans le pays, surtout ces dernières années.

Ce constat est aussi mené par les individus, directement au contact de la réalité : le nombre de témoignages directs et indirects se multiplient ; le nombre de faits divers dans la presse aussi. Ces articles et ces expériences ne sont pas du tout en accord avec le discours politique actuel : officiellement, ces augmentations statistiques ne sont que le résultat d’une meilleure prise en charge des plaintes, d’une “libération de la parole”, d’une catégorisation un peu trop large du concept d’arme blanche, et d’une attention plus soutenue de la presse à ces faits divers. C’est tout.

Dès lors, on trouvera sans mal des articles (notamment de la fine fleur des Fact-Checkers, célèbres pour leur excellente tenue générale sur les trois dernières années) expliquant à quel point il est difficile de réellement qualifier la tendance globale, l’insécurité en France ou son taux de criminalité. En face, quelques journalistes sont à la peine, coincés qu’ils sont entre leur travail quotidien qui rapporte ces faits de plus en plus souvent, les lancinantes affirmations de certains parlementaires, et l’impérieuse nécessité de mâtiner tout ça des habituels conditionnels et autres nuances pastelles pour faire rapidement glisser le sujet dans l’oubli, ne laissant derrière eux que quelques courbes que personne ne veut réellement voir.

Alors, les affaires sordides s’empilent, et ne font plus qu’un ou deux articles supplémentaires dans une presse qui continue donc de banaliser tout ça tant qu’elle peut, par facilité, conformisme ou idéologie.

Entre la novlangue qui impose de parler de sentiment d’insécurité et les injonctions à ne jamais faire d’amalgames interdits (au contraire de certains qui sont, eux, obligatoires), la réalité est progressivement enfouie dans les pages intérieures de journaux qui tremblent à l’idée d’informer. On en arrive au point où d’un côté, ces mêmes médias font des pieds et des mains pour nuancer et minimiser la déferlante de faits divers de plus en plus violents en France, et où de l’autre côté, ils nous expliquent que la délinquance et l’insécurité du quotidien (qui n’existe quasiment pas ou n’est qu’un sentiment fugace) atteint même les petites villes françaises après avoir gangrené les grandes agglomérations, au point de pouvoir même dresser des listes d’une espèce de Sécurithon macabre.

En somme, toute cette violence n’est qu’un sentiment, mais il est de plus en plus partagé sur tout le territoire… Et malheureusement pour cette presse, malheureusement pour les politiciens et les officiels de la nuance et de la minimisation, les témoignages sont de plus en plus souvent relayés par les réseaux sociaux.

On pourra certes reprocher à ces derniers de créer un effet de loupe. Cependant, on n’agrandit que ce qui existe déjà. Or, pour exister, la violence, la délinquance quotidienne, les tentatives d’agressions, d’enlèvement ou d’homicides existent bel et bien, nonobstant l’effet de loupe.

Et alors que certaines chaînes télé subtilement inféodées au pouvoir actuel tentent de faire croire que relayer ces images est illégal (alors que ça ne l’est pas), on comprend que ce qui gêne par dessus tout le pouvoir et les médias n’est pas l’existence même de cette insécurité, ni de l’évolution dramatique ces dernières années avec une croissance maintenant difficile à cacher des actes de plus en plus violents et une extension dans toutes les villes de France.

Non, ce qui gêne les politiciens et les médias est qu’on puisse ainsi en discuter, qu’on puisse étalonner l’évolution et aboutir à la conclusion, dévastatrice pour eux, que non seulement la violence augmente, mais qu’elle est directement imputable à leurs politiques et au déni dont ils se drapent depuis trop longtemps, et qu’ils nous ont donc menti et continuent de le faire avec aplomb depuis des années.

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En fait, tout le monde se fout des rixes de bandes de jeunes. Ce qu’on veut, ce sont des lingettes gratuites.

Par : h16

Même si tous les indicateurs économiques, sociaux et politiques de l’Hexagone pétulent de bien-être pétillant, l’actualité française oblige parfois à mettre un peu d’eau dans le GHB que nos politiciens s’emploient pourtant à nous distribuer comme des cacahuètes à l’apéritif : parfois, le vivrensemble ne marche pas tout à fait comme dans la pub.

Malgré le déversement continu et de plus en plus musclé de pognon gratuit des autres pour arrondir tous les angles de la diversité et le polissage effréné des couches les plus rugueuses de la société à coups de subsides divers pour éviter le moindre frottement, certains individus – ingrats ! – continuent à entretenir bêtement des griefs les uns contre les autres et à se filer des petits coups de couteau mortels de temps en temps.

Bien évidemment, la presse n’a pas de mal à s’emparer de la tendance observée lorsque les événements s’enchaînent rapidement et qu’ils concernent des adolescents : en Essonne, en l’espace de quelques heures, deux jeunes ont donc été tués lors d’affrontements, l’un à Boussy-Saint-Antoine et l’autre à Saint-Chéron.

Les enquêtes diligentées par ce qui passe pour une autorité en France semblent pointer sur de petits différends répétitifs entre différentes bandes de jeunes qui, pour régler leurs bisbilles, s’y mettent à trente ou quarante, les uns contre les autres, façon « Guerre des boutons » avec envies d’homicide, couteaux et autres objets tranchants ; apparemment et selon le procureur d’Evry, ce phénomène – un peu moins comique que le film d’Yves Robert – semble gangrener le département depuis un moment.

Et un petit tour dans la presse permet de dénicher quelques pépites ; sans même remonter plus loin que le mois dernier, un article du Parisien faisait état de ces affrontements réguliers en Essonne entre les bandes rivales de certains quartiers, qui sont progressivement devenus de véritables rites initiatiques pour les jeunes de ces quartiers chauds du département.

Au moins avec la situation actuelle de confinements / couvre-feux, les politiciens, policiers et autres sociologues-éducateurs-troubadours subventionnés peuvent-ils ressortir sans pouffer les sempiternelles explications depuis le désœuvrement des pugilistes en passant par l’expression d’une sorte de défoulement de cette jeunesse « en manque de perspective »

Rassurez-vous ! Comme l’explique le préfet de l’Essonne, c’est de pire en pire puisque ces rixes ont augmenté en nombre et en intensité ; on est pour ainsi dire passé d’une petite joute hebdomadaire entre gentlemen à une véritable Battle Royale quotidienne où tous les coups sont permis ce qui explique que notre homme veuille « généraliser le dispositif anti-rixe » dont l’efficacité pourrait (à mon avis) être soumise à introspection vu le résultat jusqu’à présent.

Rassurez-vous ! Ces enquiquinants règlements de comptes à couteaux tirés sont heureusement cantonnés à la plupart des très nombreux quartiers chauds du pays. Avec une surprise moyenne et un étonnement modéré, on découvrira sans trop de mal que Trappes subit aussi ce genre de petits désagréments comme en témoigne une récente rixe entre une cinquantaine de personnes dont toute la presse aurait peut-être parlé si ce pugilat s’était achevé sur un ou deux morts et s’il n’y avait pas des menus végétariens aux cantines lyonnaises.

De même qu’on retrouve des mécanismes fort similaires à Reims, où, apparemment, deux sympathiques bandes rivales de jeunes en sont venues à s’expliquer de façon musclée en pleine rue, péniblement séparées par des forces de l’ordre un peu dépassées par les événements.

Ici, on se contentera des petites joutes récentes de nos baltringues désœuvrés mais on peut sans mal remonter, de semaines en semaines, la longue liste de tels événements en France pour comprendre que ce n’est ni nouveau ni prêt de s’arrêter.

Enfin bon, rassurez-vous : avec les efforts constants des pouvoirs publics, les décisions fines et pertinentes des politiciens, une justice affûtée et une police entraînée, le pays saura surmonter ce genre de péripéties. Et ce n’est pas la consultation de certains mots-clés jetés dans Google News qui permet de s’égarer en atermoiements contre-productifs.

Ainsi, ce genre de rixes est très peu courant, finalement. Ou presque. Les bagarres ne sont qu’un peu plus fréquentes, voilà tout. Doit-on s’appesantir sur les incivilités qui n’occupent plus que les grincheux, vraiment ? Est-il besoin de rappeler que rares sont les faits divers impliquant des couteaux (fous ou non) ? Quant aux fusillades, tout le monde sait qu’en France, le port d’armes à feu est strictement interdit et leur détention sévèrement encadrée, ce qui donne lieu à un véritable désert de faits divers les concernant.

Voilà. Pas de quoi fouetter un chat ou faire un article.

Du reste, ça tombe bien parce qu’avant de gérer ces non-événements, ces faits très divers et évidemment sans impact sur la vie des gens normaux (i.e. qui vivent dans les quartiers tranquilles de la capitale et ne sont jamais concernés par ces petits débordements), l’État a largement de quoi s’occuper. D’autres priorités, impérieuses, s’imposent naturellement aux autorités du pays et à la classe jacassante qui en relate les chroniques quotidiennes.

Il est dès lors normal que la sphère publique se soit emparée, au-delà de la valeur nutritive des repas de certaines cantines, du terrible problème de la précarité menstruelle sur lequel les plus hautes instances de la République sont invitées à se pencher de façon urgentissime, ce qui explique une prochaine prise de décision courageuse du Président Macron sur cette question si substantielle.

Ah, décidément, les impôts des Français sont bien employés !

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