L’affaire est passée inaperçue en France début février, mais elle remonte à la surface à l’occasion de la campagne de coulisses menée par Mark Rutte pour le secrétariat général de l’OTAN. Après sa victoire aux élections législatives de novembre 2023, soit il y a près de trois mois, Geert Wilders, le leader identitaire hollandais qui promettait une politique d’immigration dure, a échoué à former un gouvernement. Ses partenaires lui reprochent en effet de ne pas envisager de baisse des dépenses publiques, sujet sensible dans un pays attaché à l’initiative individuelle et à la gestion saine des deniers du contribuable.
Cette affaire s’inscrit dans la suite des déceptions causées par les victoires identitaires en Europe. Après le ralliement surprise de Giorgia Meloni à la politique européenne d’immigration, en Italie, le blocage de Geert Wilders sur la question de l’Etat Providence souligne bien les dangers d’un discours politique essentiellement centré sur l’immigration, et peu soucieux des autres problématiques politiques.
Cet échec pourrait utilement inspirer les leaders souverainistes ou identitaires en France.
Dans le monde identitaire, on se souvient qu’Eric Zemmour avait fait l’impasse sur les sujets économiques et sociaux, pour ne s’intéresser qu’à l’immigration, choix tactique repris depuis lors par Marion Maréchal, tête de liste aux européennes. Mais le Rassemblement National n’est pas en reste, qui promet de préserver un Etat obèse et bureaucratique au nom de la “sociale” en cas de victoire.
Chez les souverainistes, autant Florian Philippot que François Asselineau se font les apôtres d’une démarche analogue, très ancrée sur la rupture avec l’Union Européenne, sans explication sur ce que deviendront les prélèvements obligatoires colossaux qui nous étranglent.
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À Madagascar, alors que les résultats de l’élection présidentielle de jeudi dernier tombent à compte-goutte. Sans grande surprise, le retour du français Andry Rajoelina au pouvoir semble inévitable. Le président sortant, ayant mené une campagne presque solitaire, domine avec plus de 70% des suffrages exprimés dans les bureaux de vote ayant déjà transmis leurs procès-verbaux à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), selon les premières tendances. Le candidat n°13, Siteny Randrianasoloniaiko obtient plus de 12 % des voix, talonné de très près par l’ancien président Marc Ravalomanana, qui a pourtant appelé au boycott. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) devrait proclamer les résultats de ce premier tour des élections présidentielles ce vendredi 24 novembre.
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Selon les informations qui circulent, en complément de l’annonce faite hier par Bruno Le Maire sur le prix de l’électricité au congrès du Groupement des hôtelleries et restaurations de France, l’Etat devrait prochainement conclure la négociation avec EDF sur le tarif de référence de l’électricité.
Une réunion de conclusion devrait intervenir rapidement.
Le prix Nobel de médecine 2023 a été attribué, lundi 2 octobre, à la Hongroise Katalin Kariko et à l’Américain Drew Weissman pour “leurs découvertes concernant les modifications des bases nucléosidiques ayant permis la mise au point de vaccins ARNm” contre le Coronavirus.Pour rappel, l’acide ribonucléique messager, ARN messager, ou ARNm est une copie transitoire d’une portion de l’ADN correspondant à un ou plusieurs gènes. L’ARNm est utilisé comme intermédiaire par les cellules pour la synthèse des protéines. La découverte en a été faite en 1961. Le médecin découvreur du principe utilisé pour les vaccins à ARN messager dans les années 1980 a été le Professeur Robert Malone. Ce dernier s’est opposé avec véhémence aux injections ARN actuelles de Pfizer et Moderna, qu’il considère comme fabriqués trop vite. Selon lui, ces derniers n’ont pas fait l’objet d’essais complets permettant de garantir une absence de nocivité.
Collègues de l’Université de Pennsylvanie (États-Unis), Katalin Kariko (68 ans) et Drew Weissman (64 ans) ont longtemps travaillé sur la technologie ARNm (Acide ribonucléique messager). En 2005, les deux experts ont fait des découvertes décisives, ils ont découvert que l’ARNm peut aider les cellules à produire des protéines bienfaisantes pour le corps.
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