Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Aoostar GEM12 : une des futures stars du monde MiniPC ?

Par : Pierre Lecourt — 27 mars 2024 à 14:11

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Aoostar GEM12 est une version plus sage du GEM12 Pro annoncé au début du mois de mars. Le constructeur avait pris le taureau par de mauvaises cornes en présentant ce premier modèle avec un écran secondaire intégré. Une solution aux usages assez douteux.

Le Aoostar GEM12 « tout court » renverse la vapeur et  se présente donc de manière plus sobre, sans cet écran placé sur le châssis ni le lecteur d’empreintes digitales intégré. Une manière de baisser le tarif et de se concentrer sur l’essentiel : proposer de bonnes performances et de l’évolutivité dans un espace compact agrémenté d’une connectique avancée et sans faire un bruit trop gênant en permanence. Et, d’une certaine manière, ce MiniPC semble y parvenir.

Avec 13 cm de côté pour 6 cm d’épaisseur, ce n’est pas la machine la plus compacte du marché mais elle propose des compétences assez rares pour un tarif entrée de gamme très raisonnable. Pour commencer, il s’agit d’un engin livré en trois versions de processeurs. L’entrée de gamme est un AMD Ryzen 9 6900HX mais des variantes en Ryzen 7 7840HS et Ryzen 7 8848HS sont également annoncées. Si la première puce est une solution en 8 cœurs Zen 3+ et Radeon 680M 12 RDNA3, c’est déjà une solution très performante pour de nombreux usages. Les modèles suivants proposeront 8 cœurs Zen 4 et Radeon 780M plus rapide avec une nuance de NPU pour les deux processeurs (de 10 TOPS à 16 TOPS en passant d’un 7840HS à un 8845HS). Le modèle GEM12 7840HS semble être le « sweet spot » pour la majorité des utilisateurs.

Aoostar annonce un BIOS réglable sur trois profils de consommation d’énergie. Le mode silencieux avec un TDP de 45 à 54 Watts, une solution équilibrée entre 54 et 65 watts et enfin un mode performance situé sur la fourchette haute de 65 à 75 watts. La marque indique qu’il ne sera pas possible de passer d’un mode à l’autre au travers du système mais que le choix sera à définir  au démarrage de l’engin. Ce qui, il faut l’avouer, n’est pas très pratique puisqu’il faudra passer par la case BIOS pour configurer sa session. Peut être qu’une application pourra voir le jour chez les utilisateurs à terme.

Ces consommations, et notamment celle en mode performance, supposent un refroidissement important. Le GEM12 proposera un systeme de « vapor chamber » qui coiffera le processeur et assurera le transport de la chaleur vers des ailettes refroidies par un ventilateur. La partie inférieure de con côté proposera une ventilation supplémentaire pour que la mémoire vive et le stockage n’étouffent pas.

Avec deux slots de mémoire vive en DDR5 pour chaque engin, tous ces MiniPC auront droit à un maximum de 64 Go de RAM. La version 6900HX se contentera de DDR5-4800 max quand les deux autres pourront embarquer de la 5600. Le stockage est toujours confié à un double port M.2 PCIe 4.0 x4 pour embarquer deux SSD rapides. Malgré sa hauteur importante, le GEM12 ne proposera pas de baie 2.5″.

La connectique est très intéressante sur ce modèle, on retrouve tout d’abord en façade un port OCuLink pour connecter une carte graphique externe au besoin. Un usage spécialisé mais qui peut avoir du sens pour certains utilisateurs. A ses côtés, on aperçoit un port USB4, deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage.

A l’arrière, on note un USB Type-C avec données et DisplayPort qui assurera l’alimentation de la machine,  deux Ethernet 2.5 Gigabit (Intel i226-V), deux USB 2.0, une sortie HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 sera également monté à bord. Le GEM12 sera livré avec une alimentation externe, un support VESA, un câble HDMI et des radiateurs pour les SSD. 

D’un point de vue disponibilité et tarifs, les GEM12 sont prévus suivant les modèles dés maintenant et jusqu’à la fin du mois d’avril en barebones, c’est à dire sans mémoire vive ni stockage ou en version 16/512 Go et 32 Go/1 To. Les versions complètes ne semblent pas proposer de licence système à bord.

  Barebone 16/512 Go 32 Go / 1 To
Aoostar GEM12  Ryzen 9 6900HX (20 avril) 339$ HT 419$ HT 499$ HT
Aoostar GEM12  Ryzen 7 7840HS (Dispo) 429$ HT 519$ HT 599$ HT
Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS (Dispo) 469$ HT 539$ HT 619$ HT

 

Aoostar GEM12 : une des futures stars du monde MiniPC ? © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Ugreen lance sa gamme NASync Alder Lake sur Kickstarter

Par : Pierre Lecourt — 27 mars 2024 à 10:08

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Ugreen NASync, une nouvelle marque de stockage réseau par un constructeur que l’on connait surtout pour ses accessoires PC variés. Des objets qui vont du Hub USB au câbles en passant par les chargeurs. Ugreen semble vouloir se développer autour de nouveaux produits plus ambitieux avec pas moins de six machines toutes équipées d’un processeur Intel.

Comme beaucoup d’autres avant lui, Ugreen semble vouloir limiter les risques de ce changement stratégique avec un passage par la case Kickstarter. La marque propose des petits prix pour les clients qui tenteront l’aventure de ses NASync et cela pourrait tout à fait fonctionner. Si je suis généralement assez retord à l’idée de laisser des marques établies passer par des solutions de financement participatif, cette aventure a au moins le mérite d’être une vraie prise de risque.

Passer de l’accessoire au système de sauvegarde n’est pas une mince affaire et je doute que Ugreen tente « un coup » au hasard. Le constructeur a du sécuriser une offre intéressante pour s’y jeter de cette manière. Proposer six engins sous puces Intel, développer une gamme aussi large et un système logiciel complet, ce n’est pas forcément de tout repos. Le constructeur a finalement plus à y perdre qu’à y gagner si la qualité n’est pas au rendez-vous. Le marché des NAS n’est pas aussi important que celui d’autres produits du monde PC. Mais les marques établies sont fortes, elles ont leurs aficionados qui vont les défendre et que ce soit Synology, Qnap ou Asustor pour n’en citer que quelques unes, toutes sont déjà bien implantées sur le marché. 

Si Ugreen se plante en proposant un produit médiocre ou non abouti, le travail pour remonter la pente sera quasiment impossible à exécuter. Ce qui signerait l’arrêt de mort de ses prétentions en terme de sauvegarde réseau. Une trop mauvaise réputation sur ce segment très sensible serait un couperet fatal à ses ambitions. Si les produits sont bons au contraire, le marché en prendra acte et Ugreen pourra déployer des gammes à moyen et long terme.

Le lancement de la campagne a pour le moment admirablement débuté avec déjà plus de 2.6 millions de dollars récoltés sur Kickstarter auprès de plus de 5800 personnes. Un joli score à moins de 48 heures du début du financement. Il faut dire que l’offre est large et alléchante. Les tarifs débutent à partir de 221€ pour aller jusqu’à 830€. La marque sabre ses tarifs d’origine qui s’étaleront en boutique beaucoup plus haut. Le point qui a sans doute fait mouche pour de nombreux internautes vient de l’approche très « PC » des NASync. Chacun d’eux propose non seulement une puce Intel Alder Lake mais également 8 Go de mémoire vive DDR5-4800 minimum. De la RAM accessible et que l’on pourra faire évoluer vers 16* à 64 Go suivant les modèles. Le stockage lui même à droit aux mêmes attentions avec toujours au moins deux SSD M.2 2280 embarqués. Autrement dit, chacun de ces NAS Ugreen pourra être transformé en plus ou moins gros serveur. La connectique réseau est également rapide.

Si je devais résumer le tour de force de cette offre, je dirais que Ugreen compte séduire en étant moins pingre que ses concurrents sur ces premiers modèles. Pas mal de marques se contentent de distiller des mises à jour parcimonieuses de nouveautés. En saupoudrant d’un port réseau supplémentaire ou d’une fonction à peine plus évoluée que le précédent modèle tout  en appuyant sur le bouton reset du tarif. On ajoute un port Ethernet 2.5 Gigabit à une machine auparavant vendue en Gigabit et voilà que le prix qui avait dévissé repart au tarif de base alors que l’impact du changement de solution réseau est minime. Ici, le constructeur part d’une base vierge et redéfinit donc son offre avec une idée simple : ça passe ou ça casse. Et si ça passe, cela va redéfinir de nouvelles bases.

Vous l’aurez également sans doute compris, Ugreen compte séduire les utilisateurs les plus avancés, ceux qui vont monter un système de toutes pièces, en tester la robustesse et les capacités. Ceux qui vont s’atteler à piloter d’autres distributions sur l’engin comme une solution OpenMediaVault ou TrueNAS. Ceux qui vont allégrement intégrer des fonctionnalités de vidéosurveillance, ceux qui vont piloter des containers ou monter des solutions serveur maison. Bref, autant d’apôtres qui ne manqueront pas d’aller répandre la bonne parole d’une souplesse d’usage et d’énormes capacités et d’adaptabilité. Plus ces utilisateurs avancés seront enchantés de leur nouveau joujou, plus Ugreen aura réussi son pari. Quitte à ne pas vraiment gagner d’argent avec cette première salve, la marque peut faire en sorte que la campagne ne soit pas là pour faire des bénéfices mais l’intronise sur le marché à peu de frais. Et c’est tout ce que je lui souhaite.

Pour en revenir aux machines, elles sont diablement intéressantes, avec des partis pris originaux

Le listing ci-dessous détaille les engins et montre les éléments les plus marquants pour chacun d’eux. Processeurs évolués, capacités de stockage et de mémoire assez large. Evolutivité et compétences variées. Grosses possibilités réseau, les NASync jouent ici leur va-tout.

  DXP480T Plus DXP2800 DXP4800 DXP4800 Plus DXP6800 Pro DXP8800 Plus
  UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync
Baies 3.5″ SATA 3.0 0 2 4 6 8
Ports M.2 NVMe 4 2
Stockage maximum 4 ports M.2 2 baies 3.5″
2 ports M.2
4 baies 3.5″
2 ports M.2

6 baies 3.5″
2 ports M.2

1 port PCIe 4.0 X4

8 baies 3.5″
2 ports M.2

1 port PCIe 4.0 X4

Processeur
Intel Core i5-1235U Intel N100 Intel Pentium Gold 8505 Intel Core i5-1235U
Mémoire vive 2 slots SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 64 Go Max 
1 slot SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 16 Go Max*
2 slots SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 64 Go Max
Stockage de base SSD NVMe 128 Go eMMC 32 Go SSD NVMe 128 Go
Capacités Réseau 1 Ethernet 10 Gigabit
+ Wi-Fi
1 Ethernet 2.5 Gigabit 2 Ethernet 2.5 Gigabit 1 Ethernet 10 Gigabit
1 Ethernet 2.5 Gigabit
2 Ethernet 10 Gigabit
Connectique 2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2
1 x HDMI 2.0
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 3.2 Gen 1 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.0
2 x Thunderbolt 4
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.1
Lecteur de cartes N/A MicroSDXC 3.0 MicroSDXC 4.0
Tarifs Kickstarter (Super Early Bird – Early Bird – Special)** 479$ – 519$ – 559$ 239$ – 259$ – 279$ 359$ – 389$ – 419$ 419$ – 454$ – 484$ 599$ – 649$ – 699$ 899$ – 974$ – 1049$
Prix public** 780$ 400$ 560$ 700$ 1000$ 1500$

*16 Go officiellement chez Intel mais compatible officieusement avec 32 Go.

**J’ai eu la flemme de faire les conversions en euros.

Tous ces modèles Ugreen NASync embarquent le système maison UGOS Pro comme gestionnaire NAS. Les machines sont censées être livrées à partir du mois de juin. La production a déjà démarré et Ugreen devrait proposer ses NASync d’ici peu à la vente. Connaissant la marque et ses habitudes, il y a des chances que l’ont puisse obtenir ces engins avec des prix promotionnels intéressants dès cette année sur Amazon lors de promos ponctuelles. L’objectif est donc de surveiller comment les machines fonctionnent et de se faire un avis sur cette nouvelle option qui nous est proposée. 

Ugreen lance sa gamme NASync Alder Lake sur Kickstarter © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Sparkle Arc : des cartes graphiques compactes sur un seul slot

Par : Pierre Lecourt — 26 mars 2024 à 18:32

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Intel n’a certes pas réussi à faire de l’ombre aux deux géants des circuits graphiques que sont Nvidia et AMD avec ses puces ARC mais la marque a démontré un savoir faire et des qualités. Mieux, elle s’est intéressée à des formats qui ont été boudés par d’autres acteurs. Les Sparkle Arc A380 et Sparkle Arc A310 en sont de bons exemples.

Prises en main par le vidéaste ETA Prime, les petite cartes graphiques sont à la fois sobres et compactes. Elles se déploient dans un format Low-Profile qui occupe un seul slot pour la A310 et deux pour la A380. De telle sorte qu’il est possible de les intégrer dans des châssis des plus compacts du marché. Le constructeur trouve ici une niche très intéressante avec très peu de concurrence et un public attentif.

Attention, si c’est bien la Sparkle Arc A380 qui est présente dans ce Minisforum MS-01, c’est grâce à un tour de passe passe.. 

Sparkle Arc A310

Sparkle Arc A380

La Sparkle Arc A380 est pour le moment disponible aux US au prix public de 130$. Le modèle A310 est à 100$. Le constructeur propose ses produits sur Amazon France mais ces nouveaux modèles ne sont pas encore listés pour le moment.

L’idée de ETA Prime est donc de modifier les deux cartes pour intégrer le dissipateur et ventilateur du modèle A310 sur le modèle A380. Au final, c’est bien la version Sparkle Arc 310 qui est ici intégrée directement dans la machine pourtant très compacte de Minisforum avec 4.8 cm de hauteur seulement

Elle est développée sur la puce ACM-G11 d’Intel qui comporte 8 cœurs Xe et 6 Go de mémoire vive GDDR6 dédiée, assez de muscles pour fournir un niveau de jeu honnête en 1080P. On est loin des dernières puces des cartes Nvidia et AMD mais ce n’est ni le même budget ni la même consommation. Les capacités de jeu en 3D de la Sparkle sont un atout et ses fonctionnalités de décodage et encodage vidéo en seront un autre. La puce Arc étant capable de prendre en charge le CODEC AV1 en temps réel.

A noter que si la Sparkle Arc A380 est ici mise en avant de manière particulière, la version A310 classique est également au rendez-vous. Moins puissante mais moins chère, elle pourra également séduire certains  utilisateurs.

Sparkle Arc : des cartes graphiques compactes sur un seul slot © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Microsoft n’est pas fan de ce que propose Windows sur ConsolePC

Par : Pierre Lecourt — 26 mars 2024 à 16:30

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Si l’homme est attiré par le format des consoles PC, il est assez honnête pour savoir que l’interface Windows n’est pas sa tasse de thé sur ces machines. Et toute personne ayant fait l’expérience d’une Console de jeu aux entrailles de PC pilotée par un Windows saura très exactement ce qu’il veut dire.

Pensée pour être exploitée avant tout avec un clavier et une souris, à la rigueur en tactile mais pas à la manette, l’interface de Windows n’est pas l’outil idéal pour une console PC de type Asus ROG Ally ou Lenovo Legion Go. Valve a pu modeler SteamOS en pensant son interface de A à Z en se basant sur son expérience accumulée de Big Picture. Le résultat est un outil efficace complété par des pavés tactiles secondaires qui permettent un pilotage fin de l’interface. Tout a été échafaudé de concert, pour que la jouabilité soit simple et immédiate, que l’utilisateur n’ai pas a gérer un bureau, des icônes et des raccourcis. Les jeux s’affichent dans une vue simple, très lisible et efficace. 

Un inconfortable Windows

Phil Spencer l’évoque sans ambages, un démarrage d’une interface plein écran qui ressemblerait à celui d’une XBox de salon serait bien plus séduisant. L’idée serait évidemment  de pouvoir naviguer avec un joystick et deux boutons et non pas de jongler entre l’écran tactile et les joysticks. Résister à l’envie de coller une souris par dessus l’ensemble. Outre le côté peu pratique de Windows dans ce type d’usage, il y a son rôle de système en tant que tel qui est en jeu. Avec des marques qui naviguent à vue et qui proposent chacune leur propre interface de gestion, il n’y a aucun moyen de les diriger vers une solution commune stable sans passer par Microsoft. L’éditeur pourrait jouer ici son rôle de diplomate entre matériel et logiciel et proposer une interface adaptée directement dans son système. Les constructeurs pourraient s’appuyer dessus et les développeurs faire en sorte que leurs jeux s’y déploient facilement avec une bonne qualité d’affichage et de jouabilité. Cela d’autant plus facilement qu’il ne suffirait pas de grand chose pour Microsoft pour adapter son GamePass sur le format et de définir ensuite des préréglages techniques suivant le matériel embarqué. Ce que proposent déjà des marques comme Nvidia, Intel ou AMD.

Vite remplacé par Steam

Au passage, Spencer indique que les designers de XBox se seraient penchés sur des développements matériels de type console mobile. Ce qui ne signifie évidemment pas que Microsoft serait forcément sur les rangs pour sortir un produit de ce type. Mais peut être développer un ensemble de postes, voir un prototype, sur lequel pourraient s’appuyer les autres constructeurs pour créer leurs produits. MSI, Lenovo et Asus pourraient ainsi suivre des directives précises pour assurer une compatibilité avec la partie logicielle proposée. Tout comme un travail fructueux entre les équipes de Microsoft et celles des constructeurs pourraient aboutir à des mises à jour techniques pour les modèles déjà sortis. En espérant également un élagage technique des éléments les plus lourds du système qui ne sont pas forcément indispensables sur ce type d’appareil.

Source Polygon

Microsoft n’est pas fan de ce que propose Windows sur ConsolePC © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Asus ROG NUC : des prix élevés se confirment

Par : Pierre Lecourt — 26 mars 2024 à 13:28

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Après un premier coup de semonce il y a quelques jours avec une apparition à 2500€ pièce en Europe, les Asus ROG NUC reviennent officiellement aux US avec des tarifs en dollars équivalents. 

L’ambition du constructeur est donc très clairement de proposer des engins situés à un niveau de prix très élevé, comparable à ce que proposent les portables gaming les plus musclés. Deux modèles sont annoncés. Le RNUC14SRKU7168A0I qui emploie un Core Ultra 7 155H avec un circuit graphique Intel Arc intégré et une puce GeForce RTX 4060 mobile. Et le RNUC14SRKU9189A0I qui, sous ce nom très poétique, cache un Core Ultra 9 185H et un chipset GeForce RTX 4070 mobile.

Je ne vous refais pas le détail de leurs entrailles mais juste un petit focus sur leurs prix officiels aux US. Le modèle entrée de gamme dans sa configuration la plus légère est annoncé à 1629$ HT. Soit 1500€ HT et 1800€ TTC. Il est donc probable qu’on le découvre à 1799€ en vente chez nous. Le modèle plus haut de gamme est, quant à lui, présenté à 2199$ HT soit 2025€ HT et 2430€ TTC.

Des tarifs élevés et qui seront difficiles à faire passer pour les raisons évoquées précédemment lorsque nous découvrions le second modèle en 32 Go / 1 To à 2499€ chez un revendeur Allemand. A ces prix, l’acheteur aura vraiment besoin d’être tenu de se contenter d’un engin vraiment compact pour sauter le pas. Si ce n’est pas le cas, il aura plutôt intérêt à se pencher sur les offres Mini-ITX pour l’évolution ou portable pour la facilité d’usage. Pour 1799€ aujourd’hui, on peut trouver des solutions certes pas aussi compactes mais très intéressantes en terme de performances. Que ce soit dans le monde du portable que dans les machines de jeu compactes en ITX.

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Asus ROG NUC : des prix élevés se confirment © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Un flipper numérique maison sous AMD Ryzen et Raspberry Pico

Par : Pierre Lecourt — 26 mars 2024 à 11:28

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Un certain Wim Dewijngaert est passionné par ce jeu particulier qui a peu a peu disparu de l’espace public. Son flipper numérique est une création originale très impressionnante qu’il a menée d’une main de maitre en souvenir d’une précédente machine, plus traditionnelle, fabriquée avec son père. 

Wim avait alors, 10 ans plus tôt, construit un engin plus classique. Un meuble avec 4 grands écrans qui plaisait à tout le monde mais qui posait un soucis d’espace au quotidien. Nostalgique autant que soucieux de préserver ses mètres carrés, il s’est posé la question de construire un flipper numérique plus petit. Un engin que l’on pourrait déplacer à bout de bras, le poser sur une table pour jouer une partie rapide. Le tout en proposant le maximum de ressemblance avec un vrai.

L’idée de construire un flipper numérique est née : ajouter la possibilité de le bousculer, sentir un retour physique lors des chocs, avoir un écran titre et plein de LEDs  qui clignotent de partout. Une occasion de se remettre au travail avec son père autour d’un nouveau projet commun. 

L’idée de base est donc de monter un PC Mini-ITX dans un châssis en medium qui supportera un écran de base en hauteur pour afficher la table du flipper. Le choix est porté sur une carte mère ASRock avec avec un Ryzen 5 4600G d’AMD. 16 Go de mémoire vive et un SSD. L’ensemble peut faire tourner Visual Pinball sur de multiples écrans en FullHD. Le jeu est lancé en 75 Hz sur un moniteur 24 pouces Samsung orienté en portrait pendant que l’écran d’information sur le jeu, celui qui compte les points et affiche le décor, est un 22 pouces signé IIyama. Un choix fait parce que ce type d’écran permet de ne pas avoir de logo de démarrage et donc directement l’image du jeu. Des ports USB sont déplacés sur le côté du châssis de manière à pouvoir connecter un clavier et une souris facilement pour la « maintenance » de l’ensemble.

Ces deux écrans sont pris en charge par les deux sorties HDMI de la carte mère mais Wim veut un flipper numérique aussi complet que possible, ce qui sous entend la présence d’infos supplémentaires. Trois autres moniteurs sont donc alimentés en image par un adaptateur USB : un 7.9 pouces IPS 1280 x 400 pixels pour le DMD1, un 8 pouces en 1024 x 768 tout en haut du flipper pour afficher le nom du plateau. Et un troisième petit écran 800 x 480 en 3.5 pouces pour les instructions de jeu en bas du plateau. Le tout fonctionne sous Windows 10 « Entreprise » dans l’optique encore une fois d’avoir un démarrage du système absolument neutre de manière à ne voir que l’interface du jeu et aucun logo Microsoft ou autre au démarrage. Pour parfaire cela, Wim utilise Instant Shelter. Et pour parfaire l’ambiance un peu « fête foraine » de ce genre de jeu, des bandes de LEDs ont été rajoutées un peu partout, pilotées par un microcontrôleur Teensy 4.0. 

La partie audio est très travaillée sur l’ensemble, si vous avez déjà passionnément joué avec un vrai flipper, le bruit de la bille d’acier et des différents mécanismes fait vraiment partie intégrante du jeu en plus des effets sonores de la machine. Pas moins de six haut-parleurs sont donc intégrés. Deux en frontal, deux sur l’arrière et deux derrière l’écran pour diffuser les sons du jeu lui même. 

Les contrôles sont également très poussés avec six boutons sur la partie avant. Deux servent à piloter les parties en ajoutant des pièces « virtuelles » dans la machine. Un bouton « Fire » pour certaines tables qui le nécessitent, un bouton chromé pour lancer la bille et, bien entendu, deux boutons sur les côtés pour piloter le flipper numérique. Cet ensemble de boutons est connecté à un microcontrôleur Arduino Nano RP2040 Connect qui transformera leur ordres en un signal de manette USB sous Windows. Des LEDs RGB pilotées par le jeu embarqué s’adapteront aux différentes tables, changeant de couleur ou baissant leur luminosité, en fonction. Grâce à l’accéléromètre et au gyroscope directement intégrés dans cette carte, il  a été possible d’émuler le fameux coup de hanche qui permet de déplacer la bille d’acier des vrais flippers. Un petit script prend en charge l’évènement et le retranscrit dans Visual Pinball.

D’un point de vue investissement, l’ensemble de ce flipper numérique revient à environ 1100€ en matériel électronique, électrique et informatique varié d’après leurs créateurs. La partie bois, peinture, bandes de LEDs et autres n’est pas prise en compte. Outre la superbe de la réalisation, la complicité d’un fils avec son papa de 78 ans, la jouabilité de l’ensemble, je salue les efforts menés pour arriver à un tel niveau d’immersion de l’ensemble. Mon seul regret, mais il est minime, ne pas retrouver le fameux lance bille que l’on tire en arrière et qui pousse la bille avec un ressort. Je suis sûr que cela peut se fabriquer avec une tige et un contacteur. En tout cas, chapeau à Wim et son père, leur machine est absolument somptueuse.

Source: Reddit et TomsHardware

Un flipper numérique maison sous AMD Ryzen et Raspberry Pico © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Radxa Penta SATA : un HAT pour 5 stockages 2.5 ou 3.5″

Par : Pierre Lecourt — 26 mars 2024 à 08:18

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les extensions pour Raspberry Pi 5 ont fait la part belle aux SSD M.2 ces derniers mois mais le Radxa Penta SATA HAT se différencie avec une solution orientée SATA à destination de stockages 2.5 et 3.5″.

La carte est percée pour améliorer la circulation d’air entre les unités de stockage

Avec la possibilité de monter jusqu’à 5 unités SATA 3, la petite carte permet de transformer un Pi 5 ou une carte Radxa Rock en un véritable petit NAS, un serveur ou un PC classique avec une énorme capacité. Vendue 42.95€ pièce, la carte peut déjà être importée depuis le site Arace.tech.

L’extension condamne les GPIO de la Pi 5

Développée au départ uniquement pour les cartes de la marque, l’extension est désormais compatible avec les Raspberry Pi 5 grâce à leur port PCIe accessible avec un câble FPC adapté à cette nouvelle carte. Veillez donc à bien choisir la bonne extension adaptée à votre materiel si le produit vous intéresse.

Une fois connectée l’extension offre pas moins de 4 ports  SATA3 directement sur son PCB et ajoute en prime un connecteur eSATA. Les stockages sont posés en parallèle les uns à la suite des autres et on pourra monter aussi bien des solutions 3.5″ que 2.5″. Ces dernières sont probablement à conseiller si on ne veut pas avoir à ventiler l’ensemble.

Une extension permet de piloter un petit écran OLED qui indiquera l’état de l’ensemble et un ventilateur piloté par la chaleur des stockages. Les disques 3.5″ seront en effet très rapprochés les uns des autres dans cette configuration. Le recours à des solutions 2.5″ offrant également la possibilité de monter des SSD plus rapides.

L’ensemble nécessite une alimentation supplémentaire. La carte employée ne pouvant pas fournir les 12 volts nécessaires à l’alimentation des disques. Un jack 12 volts est donc présent ainsi qu’un connecteur Molex 12V pour un recyclage d’alimentation de PC classique.

Livrée avec les entretoises nécessaires pour s’arrimer à sa carte mère, l’extension Radxa Penta SATA bénéficiera d’une suite logicielle permettant la prise en charge d’un stockage aux formats RAID 0, RAID 1 et RAID 5 en plus d’une visibilité classique des unités indépendante si on préfère un usage très classique.

Source : CNX Software

Radxa Penta SATA : un HAT pour 5 stockages 2.5 ou 3.5″ © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Orange Pi Neo : la console Ryzen 7 7840U annoncée à 499$

Par : Pierre Lecourt — 25 mars 2024 à 20:30

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

On a croisé un prototype de la Orange Pi Neo au début du mois de février et nous étions sans nouvelles depuis. Les choses semblent se préciser avec un tarif et une date estimée de commercialisation.

La ConsolePC équipée d’un écran 7 pouces sera déployée en Ryzen 7 7840U et Ryzen 7 8840U fera tourner une distribution Linux Manjaro adaptée à son usage. Orange Pi l’a annoncée comme étant disponible bientôt et avant la fin de cette première moitié de 2024. Son tarif de base devrait débuter à 499$ pour la version 7840U. Le prix de la version 8840U étant quant à elle à 100$ de plus pour un intérêt difficile à appréhender tant les puces sont proches. La version 8840U étant légèrement optimisée et proposant un NPU qui ne sera pas forcément très utile sur ce type de machine de jeu. La mémoire vive sera de 16 à 32 Go, soudée à la carte mère, en LPDDR5-6400. La partie stockage sera confiée à une solution M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 de 512 Go à 2 To. Le prix de 499$ (HT soit 550€ TTC à la louche.) concernera donc une version Ryzen 7 7840U 16/512 Go dont seule la partie stockage sera évolutive. On ne connait pas le tarif des versions supérieures pour le moment.

Pour rappel la console proposera un écran de 7 pouces de diagonale qui affichera en 1920 x 1200 pixels avec une luminosité annoncée de 500 nits et un rafraichissement de 120 Hz. La connectique comportera deux ports USB4, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC pour épauler le stockage de base. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 permettra un accès simple et rapide au réseau. 

Le design sera des plus classiques avec des contrôleurs de jeu, boutons, gâchettes et joysticks, de chaque côté de sa dalle. Un double gyroscope 6 axes sera également présent mais aussi et surtout une paire de pavés tactiles à la manière d’un SteamDeck permettront de piloter des interfaces fines avec un curseur. 

Une paire d’enceintes stéréo 1 watt sera intégrée dans un châssis en alliage Magnésium-Aluminium et plastique et enfermera une batterie de 50 Wh alimentée par un chargeur GaN 65W en USB type-C. L’autonomie n’est pas précisée. L’ensemble mesurera 25.9 cm de large pour 10.7 cm de profondeur et 1.99 cm d’épaisseur. On ne sait pas dans quelle mesure la Orange Pi Neo sera compatible avec d’autres systèmes que Manjaro mais il n’y a pas de raisons qu’elle soit allergique à Windows, Debian, Ubuntu ou une solution orientée jeu comme ChimeraOS qui reprend le développement de SteamOS en OpenSource.

Minimachines-03-2024

Orange Pi se lance dans la console avec AMD et Rockchip

Orange Pi Neo : la console Ryzen 7 7840U annoncée à 499$ © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Les Surface Pro 10 et Surface Laptop 6 font leur rentrée

Par : Pierre Lecourt — 25 mars 2024 à 12:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Microsoft annonce aux US les Surface Pro 10 et Surface Laptop 6 « for Business », les nouvelles versions des machines mobiles de la marque se dévoilent ainsi sous processeur Intel Meteor Lake.

Machines fines et légères, emballées d’aluminium et se déployant en 13 et 15 pouces les nouveaux Surface Pro 10 et Surface Laptop 6 sont les premières solutions véritablement Copilotées par Microsoft himself. Difficile parfois de justifier un changement de version d’une année sur l’autre autrement que pour dire « c’est nouveau » et tenter de stimuler les ventes. Ici Microsoft a un vrai discours autour de son IA Copilot et de son usage. En embarquant des processeurs Meteor Lace Core Ultra avec un NPU, l’éditeur peut déployer de nouveaux usages.

Le Microsoft Surface Laptop 6 for Business est un Ultrabook disponible sous processeurs Core Ultra 5 135H et Core Ultra 7 165H. Livré avec de la mémoire vive soudée en LPDDR5x-7467, il sera proposé en 8 Go en version de base et jusqu’à 64 Go dans son modèle le plus abouti. La partie stockage sera confiée à un SSD M.2 NVMe PCIe 4.0 X4 déployée en 256 Go, 512 Go ou 1 To. On ne connait pas pour le moment le format du port M.2. 

La connectique est classique avec un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.1 Type-A et un Thunderbolt 4 en plus du port Surface Connect. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 est disponible pour la connexion au réseau. Une batterie 47 Whr est proposée sans détail sur l’autonomie globale de l’engin, elle se rechargera avec un bloc secteur USB Type-C 39 Watts. La webcam embarquée est une solution Infrarouge1440P avec reconnaissance faciale via le protocole Windows Hello. Une paire de hauts parleurs Dolby Atmos est présente et le clavier est rétro éclairé dans un design de type Chiclet.

Deux versions du Microsoft Surface Laptop 6 sont annoncées. D’abord un 13.5 pouces en 2256 x 1502 pixels. Un affichage 3:2 tactile, 400 nits, avec prise en charge des stylets Microsoft Pen et une dalle Gorilla Glass 5. Il mesure 30.8 cm de large pour 22.3 cm de profondeur et 1.7 cm d’épaisseur pour un poids de 1.38 Kg.

Le lecteur SmartCard

Une version 15 pouces un peu plus lourde et encombrante est également annoncée. Avec 1.68 Kg sur la balance et des dimensions de 34 cm de large pour 24.4 cm de profondeur, il mesure toujours 1.7 cm d’épaisseur et change quelques détails techniques sur la configuration de base. Son écran est toujours en 3:2 mais passe en 2496 x 1664 pixels. Toujours tactile avec les mêmes caractéristiques de dalle que le 13.5 pouces.  Son chargeur évolue vers une solution 65 watts et sa connectique gagne un second port Thunderbolt 4 et un lecteur SmartCard.

Les tarifs débutent à 1199 $ HT pour le 13.5″ de base (en 8/256 Go donc) et vont jusqu’à 2999 $ HT pour le modèle le plus musclé en 15″ avec Core Ultra 7 165H, 64 Go de DDR5 et un stockage de 1 To.

La tablette Microsoft Surface Pro 10 for Business reprend le concept de la machine à clavier détachable en dessous de son écran 13.3 pouces en 2880 x 1920 pixels. Toujours du 3:2 qui est la marque de fabrique de Microsoft. La dalle propose toujours un verre Corning Gorilla Glass 5 tactile avec support de stylet mais le détail de sa luminosité qui grimpe à un joli 600 nits, un rafraichissement de 120 Hz et une colorimétrie annoncée de 100% sRGB. La gamme Intel Meteor Lake évolue vers des solutions à plus faible TDP, le format tablette obligeant évidemment à quelques concessions. On retrouve donc des puces Intel Core Ultra 5 135U et Core Ultra 7 165U. La mémoire et le stockage seront proposés avec les mêmes options : de 8 à 64 Go de DDR5 soudée et un SSD NVMe « amovible » de 256 Go à 1 To.

La connectique s’adapte au format ultramobile avec deux ports Thunderbolt 4 et le Surface Connect habituel. Les réseaux mobiles évoluent puisqu’en plus du Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3, on retrouve un NFC et une option pour de la 5G embarquée.  La batterie est de 48 Watts avec un chargeur 39W pour une autonomie annoncée de 19 heures… Probablement dans un usage très basique et sans la dalle à son maximum de luminosité.

La partie tablette propose deux webcams : une 10.5 MP au dos  et une plus classique 1440p en façade. Pour cette Microsoft Surface Pro 10 comme pour les Microsoft Surface Laptop 6, un module logiciel Windows Studio Effects s’appuyant sur une IA maison permettra de masquer ou flouter l’arrière plan de vos vidéoconférence, ou de baisser le bruit ambiant de la partie audio enregistrée par une paire de micros. Une paire de haut-parleurs Dolby Atmos en 2 watts proposera une spatialisation du son et on retrouvera les capteurs classiques du monde tablette : gyroscope, accéléromètre… etc. L’engin 879 grammes pour 28.7 cm de large et 20.86 cm de profondeur. Avec sa béquille intégrée, il mesure 9.3 mm d’épaisseur. 

Microsoft proposera un clavier avec une police « Bold »‘ plus lisible

Annoncée à partir de 1199$ HT dans sa version la moins chère, elle sera a compléter par son clavier et  son stylets vendu sen pack optionnel à 280$ HT.

Les Surface Pro 10 et Surface Laptop 6 font leur rentrée © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

SZBOX S69 : un MiniPC original sous AMD Ryzen 9 6900HX

Par : Pierre Lecourt — 25 mars 2024 à 11:01

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

On retrouve avec ce SZBOX S69 une marque qui n’est pas connue pour ses productions maison. Elle picore dans les divers catalogues des fabricants locaux pour fabriquer le sien et propose donc des machines que l’on retrouve ensuite régulièrement chez d’autres. Celle-ci est pourtant originale, je ne crois pas l’avoir déjà croisée auparavant.

Avec une coque en plastique coloré, agrémentée de quelques LEDs, le SZBOX S69 ressemble à un gros bonbon pastel. Est-ce que c’est la meilleure idée pour un MiniPC ? Je  ne sais pas mais à défaut de pouvoir le cacher facilement, cela offre au moins la possibilité de décorer son bureau.

Disponible en six coloris (Noir, gris, champagne, rose, turquoise et orange) le châssis mesure 14.7 cm de large pour 11.7 cm de profondeur et 5.3 cm d’épaisseur. C’est un peu plus large et haut que la moyenne mais sans tomber pour autant dans l’excès.

A l’intérieur on retrouve donc un Ryzen 9 6900HX, une puce qui embarque 8 cœurs Zen3+ et un Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA 2. Une puce solide aux excellentes performances globales qui est poussée ici à un TDP de 45 watts. Ce qui sous entend une dissipation active et assez poussée dans ce type de châssis.

Un système de caloduc et d’ailettes classiques, coiffé par un ventilateur de portable, permet de refroidir l’ensemble.

Une paire de slots SODIMM proposera jusqu’à 64 Go de DDR5-4800 et deux emplacements M.2 2280 pour des solutions NVMe PCIe Gen 4 question stockage. La connectique est très complète avec en façade une paire d’USB 3.2 Type-A, un USB Type-C et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage.

A l’arrière, on note la présence d’un USB4 40 Gbps avec Power Delivery et DisplayPort 1.4, deux USB 2.0, une sortie DisplayPort, un HDMI et une paire de ports Ethernet 2.5 Gigabit. Le tout est alimenté par un chargeur externe en 19V. Une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est intégrée à l’ensemble.

Vendu avec divers équipements, le SZBOX S69 est proposé à partir de 571€ en Barebone sur AliExpress et s’envole bien plus haut suivant les configurations. 667€ en 16/512 Go, 775€en 32Go/1To et jusqu’à 1096€ en version 64 Go / 4To. Comme d’habitude, je vous encourage à patienter avant de craquer devant ce genre de nouveauté. On ne connait pas les performances de l’engin, sa résistance à la puce embarquée, le bruit qu’il génère et les éventuels problèmes qu’il peut rencontrer. De plus, étant donné le profil de la marque, il est plus que probable que des « clones » débarquent sous d’autres enseignes et que la concurrence rogne les tarifs globaux de ces engins.

Source : AndroiPC.es

SZBOX S69 : un MiniPC original sous AMD Ryzen 9 6900HX © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Xikii FF04 : un boitier Mini-ITX ouvert sur sa carte graphique

Par : Pierre Lecourt — 22 mars 2024 à 13:51

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

C’est Erwan qui m’envoie ce lien vers la fiche produit du Xikii FF04, issu d’un article du Comptoir. Il s’agit d’un boitier assez particulier qui s’appuie sur les cartes graphiques de la marque Asus et de la Série ProART. Avec 9.8 litres d’encombrement, ce châssis de 37 cm de haut pour 18.3 cm de large et 14.5 cm de profondeur est donc une petite tour très compacte qui peut abriter un PC complet et performant.

Là où le boitier se distingue vraiment des autres, c’est dans l’emploi d’une gamme de cartes graphiques particulières pour le fermer. C’est la carte graphique qui tient le rôle de châssis pour une part de l’ensemble. Cette structure originale est évidemment amusante. Elle propose une vision différente des habitudes en terme de design mais elle n’a pas que des avantages.

Si d’un point de vue esthétique c’est assez réussi avec un rendu final qui emploie les choix fait par les cartes graphiques d’Asus de sa gamme ProART en RTX 40×0  comme base de travail, cela oblige évidemment a piocher dans un choix restreint de solutions d’affichage. On ne pourra pas choisir une autre marque ni forcément faire évoluer sa carte vers une solution différente à l’avenir. Cela enlève donc une certaine modularité à l’ensemble.

Pas un énorme problème mais pour un boitier vendu 460€ HT on peut espérer avoir une grande liberté d’évolution dans la durée. Le fait que la carte s’expose sur l’extérieur pose donc un soucis assez clair à ce point de vue et si toutes les cartes ProART RTX 40 d’Asus en format 300 x 120 x 50 mm sont compatibles, on ne sait absolument pas si ce sera le cas des futures solutions de cette gamme.

Second soucis technique, le boitier ne protège absolument plus la carte graphique en tant que telle. C’est un soucis parce que les ventilateurs sont apparents et qu’on peut les bloquer en y glissant les doigts (aïe) ou par inadvertance (ouch). Dans le premier cas on ne risque pas grand chose mais dans le second, avec un objet qui vient arrêter la ventilation, cela peut poser un soucis grave de refroidissement. Le boitier ne protège plus du tout la carte en filtrant l’air en amont. Le côté aspirateur du dispositif sera donc très présent avec une aspiration massive des trois ventilateurs et un encrassement rapide des pâles et des ailettes de refroidissement. Enfin, la carte est directement en contact avec les aléas de la vie. Du chat qui viendra s’y frotter en passant par le bambin trop curieux ou du verre renversé au dessus du bureau. 

Bref, c’est très esthétique avec un côté industriel qui peut avoir son charme, mais ce n’est pas une très bonne idée dans la durée. Pour un stand de salon afin d’attirer le regard des visiteurs qui ne manqueront pas de vous demander des explications sur le PC et pas sur ce que vous proposez, peut être. Mais au quotidien, pas vraiment la meilleure idée qui soit à mon avis.

En bonus, une petite vidéo en Chinois de la machine

Xikii FF04 : un boitier Mini-ITX ouvert sur sa carte graphique © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Schneider ProSeries NUC : un MiniPC classique sous Alder Lake

Par : Pierre Lecourt — 21 mars 2024 à 11:06

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les nouveaux ProSeries NUC de Schneider reprennent une recette que l’on connait déjà assez bien mais ils la proposent avec une garantie plus haut de gamme que d’habitude. La marque française, qui appartient à BleuJour1, a en effet décidé de garantir ses MiniPC pour 2 à 3 années minimum et jusqu’à 5 ans en option.

L’équipement n’est pas spécialement nouveau et on a déjà vu ce châssis ailleurs. Ici, les composants choisis tournent autour de plusieurs solutions Intel : un Alder Lake N95 comme machine de base, un Deck 15U sous Core i3-1215U et un Deck 35U sous Core i5-1235U pour les versions les plus avancées. Ces engins sont accompagnés de un à deux slots de mémoire vive SODIMM DDR4-3200 qui pourront embarquer de 16 et jusqu’à 64 Go de mémoire vive suivant les modèles. Le stockage sera monté sur un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen 3 ou Gen 4. Une combinaison qui devrait donner des performances très convaincantes pour les usages génériques d’un MiniPC : bureautique, surf, lecture vidéo jusqu’en UltraHD, retouche photo légère et autres usages très habituels de ce genre de machine. Ici, les ProSeries NUC couvrent des besoins basiques d’entreprise ou de machine familiale.

Le boitier mesure 12 cm de large comme de profondeur et 3.95 cm d’épaisseur. C’est un vétéran du marché des MiniPC puisqu’on retrouve des traces de ce châssis depuis plusieurs générations de puce Intel. Ici, Schneider reprend donc une production qui doit être faite en Asie de manière classique et l’assemble en fonction des besoins de ses clients européens en ajoutant mémoire vive, stockage et système au travers d’un configurateur. Ci-dessus, une vidéo qui date d’un an d’un modèle JWIPC NewCube N104 sous Intel Core de 12e Gen. On trouve cette machine sous puces Intel chez JWIPC à la pièce avec de 2 à 3 ans de garantie sur Alibaba. Le modèle N104 sous Intel N95 est ainsi proposé entre 120 et 150$ HT et hors livraison.

Ces machines proposent une connectique classique avec un Ethernet Gigabit (Realtek RTL8111H-CG) et un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 (Intel AX201). La façade affiche un double port USB 3.2 Gen2 Type-A, un USB Type-C avec DisplayPort 1.4a et PowerDelivery 65 Watts et un jack audio combo 3.5 mm. A l’arrière, deux USB 2.0 Type-A, un autre USB Type-C avec les mêmes capacités, deux ports HDMI 2.0b et un jack d’alimentation en 19 Volts et 65 Watts. Chaque machine est livrée avec un adaptateur secteur classique et un module VESA. Schneider promet que son ProSeries NUC N95 pourra assumer un fonctionnement 24H/24 et 7J/7 pendant ses 3 ans de garantie. Les modèles « Core » Deck 15U et Deck 35U sont, quant à eux, garantis de manière classique pendant 2 ans avec une option pour une année supplémentaire. 

Les prix annoncés varient suivant les équipements.

Schneider ProSeries NUC Deck 95  Intel N95 : 299€ en Barebone / 331.90€ en 16/500 Go. 356.90€ en 16Go / 1 To
Schneider ProSeries NUC Deck 15U i3-1215U : 499€ en Barebone / 556.90€ en 16 Go / 1 To. 602.90€ en 32Go / 1 To
Schneider ProSeries NUC Deck 35U i5-1235U : 599€ en Barebone / 656.90€ en 16 Go / 1 To. 702.90€ en 32Go / 1 To 

Schneider ProSeries NUC : un MiniPC classique sous Alder Lake © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

GEEKOM XT12 Pro : un MiniPC Core i9-12900H déjà vu

Par : Pierre Lecourt — 20 mars 2024 à 12:57

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le GEEKOM XT12 Pro est un MiniPC assez classique avec un équipement plutôt intéressant. Il est construit autour d’une puce Intel Alder Lake Core i9-12900H aux excellentes performances  notamment grâce à l’emploi d’un circuit graphique Iris Xe avec 96 EU. 

Ici annoncé pour une commercialisation en avril, il sera décliné dans plusieurs formules et pourra aller jusqu’à 64 Go de mémoire vive grâce à deux slots SODIMM et 2 To de stockage M.2 2280 PCIe Gen 4×4. Un port M.2 2242 au format SATA3 permettra en plus d’ajouter un stockage supplémentaire au besoin. Cet ensemble d’un processeur qui propose 14 cœurs (6P + 8E) et 24 Mo de cache dans un boitier aussi compact devrait donner un excellent MiniPC. Le GEEKOM XT12 Pro mesurera 11.7 cm de large pour 11.1 cm de profondeur et 3.9 cm d’épaisseur. Il proposera une compatibilité VESA qui autorisera sa suspension derrière un écran.

Sa connectique est assez large avec en face avant deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et son bouton de démarrage. Et sur les côtés des ouïes d’aérations aux formes hexagonales assez originales. Sur la partie arrière on retrouve deux USB4, un USB 3.2 Gen2 et un USB 2.0 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un port Ethernet 2.5 Gigabit et le jack d’alimentation pour un boitier secteur 19V / 6.32A. Un port Antivol type Kensington Lock est également disponible sur le côté du châssis.

Pas de tarif pour le moment, le MiniPC sera lancé en avril.

Le NUC13VYKI7

Si vous êtes des lecteurs attentifs au marché du MiniPC, ce GEEKOM XT12 Pro devrait vous gratouiller le cervelet. Un fort air de « déjà-vu » plane sur cette minimachine. Le format global, les ouïes en forme d’hexagone, l’accroche de la partie haute du boitier dans le châssis en aluminium, la position du port Kensignton, la face avant et la connectique arrière, tout fait penser à un PC annoncé en juin 2023. Il s’agit en effet d’un recyclage pur et simple du boitier de l’Intel NUC « Vivid Canyon » NUC13VYKI7 également appelé NUC 13 Pro édition.

Le NUC13VYKI7

Ce n’est pas la première fois qu’une marque tierce recycle du matériel d’Intel pour en refaire une machine. On a par exemple vu le Minisforum NUCX15 employer les entrailles d’un portable Intel pour le transformer en PC de bureau. Ici, Geekom a probablement mis la main sur des châssis du NUC13 difficiles à vendre désormais et fabriqués en surplus. Ou la marque a trouvé l’ancien fabricant de cet élément pour Intel. Et a donc décidé de reprendre le flambeau en dessinant une nouvelle carte mère pour l’adapter au boitier. 

Un nouveau design pour l’Intel NUC 13 Pro Desk Edition

GEEKOM XT12 Pro : un MiniPC Core i9-12900H déjà vu © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Playtron, un systeme Linux pour les machines de jeu

Par : Pierre Lecourt — 20 mars 2024 à 07:16

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La vidéo ci-dessus montre la Lenovo Legion Go sous PlaytronOS

Playtron est le nom d’une startup qui ambitionne de développer PlaytronOS, un système Linux totalement axé autour du jeu vidéo. L’objectif affiché est d’être léger, disponible pour chacun et largement compatible. 

Un mockup de console Playtron et un engin parmi les plus laid et peu pratique que j’ai pu admirer.

Playtron vise tous les formats de machines. Les PC classiques, les portables mais également le format ConsolePC ou officie Valve avec SteamOS aujourd’hui. L’idée est d’offrir à ces plateformes la possibilité de jouer à des jeux sous Linux. Si aucune information n’est donnée sur le moyen de parvenir à cette compatibilité, je ne serai pas surpris que le système utilise la solution de Valve à savoir Proton. L’idée cependant est de rester détaché de Steam et donc du magasin d’application afférent. PlaytronOS pourrait tout à fait lancer des jeux de chez Epic, GoG ou n’importe où ailleurs. 

Cette solution serait en outre totalement transparente pour l’utilisateur qui n’aurait pas a changer de mode pour effectuer ces actions. Le système étant totalement tourné autour  du jeu, il n’offrirait aucune fonctionnalité secondaire et n’aurait pas de possibilité de gestion des tâches habituelles d’un PC. Un engin sous PlaytronOS ne proposerait par exemple aucun « bureau » et probablement aucun des logiciels classiques du monde PC.

Une idée qui permettrait donc de transformer n’importe quelle machine en solution de jeu mais uniquement en solution de jeu. Il ne sera probablement pas possible de lancer autre chose en même temps, cela aurait des avantages pour certains usages mais condamnerait un éventuel portable a n’offrir qu’une petite part de son potentiel. L’idée de transformer un PC en une console pure et dure est probablement séduisante pour un engin placé sous un téléviseur ou une ConsolePC mais c’est tout de même un détail qu’il faudra prendre en compte pour un MiniPC, une tour ou un portable classique.

Playtron OS ne sera pas gratuit, la startup qui lance le produit compte demander 10$ par installation. Ce qui est bien moins cher qu’un Windows mais offre évidemment bien moins d’usages. Tout en étant bien plus cher qu’un Linux gratuit comme HoloISO, Bazzite ou ChimeraOS qui offriront le même usage. On peut se demander quel particulier pourrait véritablement être intéressé par ce type de proposition mais je suppose que l’objectif de Playtron est de viser les assembleurs qui proposent aujourd’hui des machines comme les ConsolesPC sous Windows. Pour des marques comme GPD, OneNetbook, AYANEO, Asus, MSI, ou Lenovo qui proposent des consoles sous Windows 10 ou 11, cette idée peut avoir du sens. Ne serait-ce que parce que ces constructeurs pourraient bénéficier d’un développement sur mesures. Quitte a promettre un engin fonctionnel sous Playtron et a laisser l’utilisateur s’en dépatouiller ensuite.

Pour un particulier le recours autonome à ChimeraOS, une version libre de SteamOS, semble avoir plus de sens. Elle bénéficie des évolutions du code du travail de Valve en terme de compatibilité de jeu, est totalement gratuite et propose une interface parfaite pour être pilotée à la manette.

La startup a déjà reçu environ 10 millions de dollars d’investissements et dit avoir embauché des développeurs ayant travaillé sur différents projets comme Box86, Heroic Game Launcher et même le fameux ChimeraOS. Des outils permettant de piloter des jeux Windows sous différentes plateformes Linux. Et notamment de lancer des jeux de diverses plateformes sur le Steam Deck pour Heroic Game Launcher. L’idée est probablement de livrer un système permettant de faire des choses déjà fonctionnelles de manière éparpillées avec une approche très grand public qui ne nécessitera pas de connaissance particulières.

AYANEO semble être sur les rangs avec un engin sous PlaytronOS prévu pour la fin de l’année. Le patron enthousiaste de cette marque n’en est pas à sa première déclaration du genre. En janvier dernier il annonçait avoir l’intention de sortir la première console « non Valve » sous SteamOS avant de se rétracter juste après en annonçant employer la solution Linux alternative HoloISO. Puis, quelques semaines plus tard, de finir par choisir un bon vieux Windows… On sait donc qu’il ne faut pas prendre les annonces enthousiastes trop au sérieux. Le développeur vise plutôt 2025 comme calendrier de déploiement avec des machines sortant nativement sous ce système.

Si les étoiles semblent bien alignées pour ce projet avec des financements conséquents, des partenaires et un segment en pleine croissance, il est probable que cela ne soit pas une partie de plaisir pour autant. Plusieurs acteurs sont dans la course a commencer par Microsoft qui ne verra sans doute pas d’un très bon oeil le catalogue de jeux Windows lui glisser aussi facilement et aussi vite entre les doigts. On s’en est rendu compte assez vite avec les concurrents de Valve. Les pourparlers entre les fabricants et Microsoft ont eu bon train. Je ne serais pas étonnée que le gros dragon qu’est Microsoft regarde d’un oeil torve les quelques piécettes s’échapper de son trésor. Mais si le  filet de tintements de l’or se mettait a devenir trop turbulent, je ne doute pas une seule seconde qu’une version de Windows adaptée à ces nouveaux usages voit le jour. Officieusement ou officiellement, une version de Windows allégée des fonctions inutiles et orientée vers le jeu pourrait probablement être proposée pour les fabricants de ConsolesPC. Pour le moment le marché de ces engins doit paraitre aussi insignifiant que le dard d’un moustique sur l’écaille d’un dragon.

Autre acteur majeur qui ne voudra surement pas travailler pour des services concurrents ? Valve bien sûr. L’éditeur peut tout a fait ouvrir son SteamOS à des fabricants tiers. Si les ventes de SteamDeck sont excellentes, elles ne sont pas le métier de base de l’éditeur pour qui la  distribution de jeux est le véritable trésor. Si pour faire briller ce diamant elle doit sacrifier son OS, on peut supposer qu’il le fera. Après tout c’était exactement l’objectif des SteamBox : fournir un OS Linux pour lancer des jeux Steam Windows pour tous les fabricants de PC.

Kirt McMaster en 20161

Enfin petit détail qui dressera quelques poils sur quelques nuques. Le Patron de Playtron, est un dénommé Kirt McMaster. Quelqu’un d’assez connu dans le monde Android pour avoir transformé la suite d’outils gratuite CyanogenMod en un système comemrcial CyanogenOS. Une saga qui s’est terminée en un fiasco légendaire pour la marque mais aussi surtout pour les différents utilisateurs de ces outils. Les développeurs d’origine ayant démissionné tout en indiquant publiquement leur dégout pour la gestion de l’entreprise et le reste des employés se retrouvant rapidement éjectés de la boite pour pointer au chômage. Un scénario qui semble se reproduire ici avec l’embauche de divers développeurs issus de différents systèmes concurrents… Et surtout une approche sans complexe de McMaster qui en nie pas la ressemblance de méthode mais précise à The Verge la différence de calendrier. Pour lui, l’aventure Cyanogen a été un échec car le système était gratuit sur Android depuis longtemps. Avec PlaytronOS, tout sera commercial dès le début. Ce qui devrait changer le regard des utilisateurs. Pas sur que cela soit aussi limpide pour les utilisateurs de ChimeraOS, Box86 ou Heroic Game Launcher si les développeurs les plus talentueux se font embaucher ailleurs.

Derniers points qui électrisent mes sens d’araignée, McMaster a indiqué que le logiciel serait OpenSource mais n’a pas décidé sous quel format d’OpenSource cela serait distribué… Enfin, l’ajout d’une exploitation d’une IA pour aider les utilisateurs a finir les jeux les plus difficiles. Eviter qu’un joueur face à un problème trop dur n’abandonne tout le jeu. Une idée brillante qui risque de transformer l’expérience du joueur en séance vidéo plus qu’autre chose. Pour couronner le tout, le partenaire en charge de la gestion de cette IA serait… Perplexity. Le système choisi par les Rabbit R1 pour fonctionner. Vous vous souvenez du Rabbit R1 ?

Enfin, le papier de TheVerge me rappelle les pratiques classiques de ceux qui veulent impressionner la galerie. Le boss de Playtron aurait présenté à TheVerge la vidéo ci-dessus comme le travail de ses équipes. Il s’agit d’une émulation qui fait tourner le jeu The Witcher 3 Windows classique sur une plateforme ARM. Contacté par la rédaction du site web, le McMaster a finalement bien décrit la vidéo comme n’étant pas le fruit de son travail. Il s’agissait d’une « incompréhension » entre lui même et le journaliste Sean Hollister, un vétéran du monde PC. 

La promesse d’un fort retour sur investissement grâce aux nombres de joueurs potentiels

Si comme moi vous avez l’impression que ce premier tour de table de 10 millions de dollars sonne comme une réponse classique à un emballement de gens chez qui les mots IA, Steam, Gaming et nouveaux marchés résonnent plus que de raison, vous saurez ne pas vous enflammer à cette annonce. Attendons et observons, comme disent les américains.

Playtron, un systeme Linux pour les machines de jeu © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

PiBoy DMGx : une nouvelle Game Boy sous Raspberry Pi 5

Par : Pierre Lecourt — 19 mars 2024 à 15:29

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Rien de bien nouveau, Experimental Pi propose des consoles à base de cartes de développement depuis un moment. La PiBoy Mini utilise par exemple un Pi Zero ou Zero2 pour fonctionner.  

Cette nouvelle PiBoy DMGx n’a donc finalement pas grand chose de nouveau si ce n’est qu’elle propose désormais d’héberger une carte Raspberry Pi 5 dans un format portable devenu un classique. La solution sera plus robuste et capable de piloter plus d’émulateurs dans de meilleures conditions que la version précédente. La console sera vendue en kit à monter, sans la carte de développement, et demandera un peu de temps d’assemblage pour en faire une solution exploitable.

On retrouvera un écran de 3.5 pouces en 640 x 480 pixels, un châssis avec un système de ventilation, un haut parleur, une batterie 4500 mAh Li-Po avec un chargement USB Type-C et les boutons et gâchettes propres au format. Certains apprécieront le fait que la console ne propose pas 4 mais 6 boutons en façade, ce qui correspondra bien à certains émulateurs. Avec une carte MicroSDXC dans sa Pi 5, l’ensemble permettra de jouer à de nombreux titres.

Un des intérêts de cette formule est dans la découpe du châssis qui laisse apparaitre en grande partie la connectique de la carte : les quatre ports USB Type-A sont ainsi visibles comme le port Ethernet, le port jack et le port HDMI. De telle sorte qu’avec un changement de carte MicroSDXC on pourra facilement passer d’un PiBoy DMGx orienté émulation à un usage différent en lui connectant clavier, souris et écran.

Reste que le tarif demandé, sans compter la carte de développement, n’est pas donné. A 149.95$ HT pièce, sans compter les frais de port, la solution n’est vraiment pas donnée. 

Source : TomsHardware

PiBoy DMGx : une nouvelle Game Boy sous Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Une Console PC faite maison sur une base de Framework

Par : Pierre Lecourt — 19 mars 2024 à 11:59

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Avec une carte mère de Framework, TommyB a construit sa propre console PC maison. Un engin imprimé en 3D avec un filament ABS+, dessiné sous Fusion 360 et qui intègre tout ce qu’il faut pour jouer.

Le MOD a été construit autour d’une carte mère Core i7-1165G7 connecté à un écran 8 pouces de chez Waveshare. La liaison entre le portable et l’écran est faite via un adaptateur Type-C vers HDMI. La partie « boutons et joysticks » a été confiée à des solutions classiques qui sont connectée au PC via un microcontrôleur RP2040 avec le firmware GP2040-CE pour que l’ensemble soit détecté comme une manette Microsoft XBox 360 standard. Je ne connaissais pas du tout ce projet qui semble très intéressant pour ce type d’usage. La communauté autour de ce firmware est active et la documentation est complète

Les éléments d’intégration de la partie contrôleur sont très intéressants dans la vidéo de présentation. Ils solutionnent beaucoup de problèmes et proposent une approche efficace pour ce genre de problème.

L’alimentation de l’engin est assurée par une batterie classique de portable Framework qui est intégrée à l’ensemble. Cela facilite évidemment l’intégration. 

Le projet n’est pas encore terminé mais il vaut le coup d’oeil pendant votre pause déjeuner si vous avez envie de vous bricoler un truc du genre rien que pour la partie contrôleur avec les mini joysticks et la solution de switchs employés, cette vidéo est à mettre dans vos favoris de moddeur.

Vous pouvez donc aller voir la chaine de TommtyB et vous y abonner.

Framework : un portable aux composants facilement remplaçables

Une Console PC faite maison sur une base de Framework © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Galactic Case : un boitier fanless pour RPI5 de toute beauté !

Par : Pierre Lecourt — 19 mars 2024 à 10:07

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Original et impressionnant le Galactic Case est également hors de prix puisqu’on peut se le procurer chez le fabricant pour pas moins de 74.64€. Un tarif aussi élevé qu’un Raspberry Pi5 et qui s’explique par l’emploi d’aluminium haut de gamme massif.

Le boitier est usiné dans la masse et Desalvo Systems emploie un aluminium 6061-T651 « aerospace », ce qui est censé avoir du sens pour un engin qui subira des contraintes mécaniques très fortes… ce qui ne devrait pas  être le cas de votre Raspberry Pi posé sur un bureau. Mais ce type de métal est également u excellent conducteur de chaleur et le design particulier du Galactic Case permet de le laisser fonctionner sans avoir recours à une ventilation.

Le bas du châssis est également percé régulièrement pour pouvoir le monter sur un rail DIN. Le  châssis mesure 10 cm par 7.5 cm pour 4.7 cm d’épaisseur sans les patins antidérapants.

Tous les éléments spécifiques au Raspberry Pi sont pris en compte : connectique, LED, bouton de démarrage et même des accès aux GPIO via une nappe qui se glissera sur le côté.

Le contact entre le boitier et le SoC du Pi5 se fait via une protubérance de métal taillée dans la masse sur laquelle on appliquera un peu de pâte thermique avant de refermer le sandwich. Beaucoup trop cher, assurément original, probablement indestructible, le Galactic Case sera à réserver aux plus fortunés où à ceyux qui ont réellement besoin d’un boitier solide et absolument passif.

Et si vous vous dites que près de 75€, c’est trop pour un Raspberry Pi5. Dites vous que la marque propose un châssis en cuivre massif pour Raspberry Pi4 à… 233€ !

Source : Fanlesstech

Galactic Case : un boitier fanless pour RPI5 de toute beauté ! © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Le Asus ROG Gaming NUC proposé à 2500€ en Allemagne ?

Par : Pierre Lecourt — 18 mars 2024 à 20:27

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

C’est un prix quelque peu élevé qui a été relevé pour cet ASUS ROG Gaming NUC, il s’agit certes d’une version musclée de l’appareil, mais cela positionne tout de même l’engin à un niveau de prix difficilement accessible.

Le ROG Gaming NUC en question est un modèle Core Ultra 9 185H avec un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4070, 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage SSD NVMe PCIe. Autrement dit une version musclée du concept qui, pour rappel, reste dans un format très compact avec 27 cm de large, 18 cm de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Si tout cela a évidemment un coût, il faudra vraiment qu’Asus excelle dans la réalisation de son produit pour que la machine tire son épingle du jeu. Sans cela, sans une réalisation exemplaire tant au niveau des performances que du refroidissement, le produit aura bien du mal à se positionner face à la concurrence.

Chez Proshop.de

Car pour 2500€ aujourd’hui, on peut avoir des machines assez sympathiques sur les segment portables comme des tours plus « classiques ». En portable, il existe pas mal de matériels disponibles avec le même niveau de performances a priori, en tour Mini-ITX également. Si ces options n’auront évidemment pas la compacité de ce que propose le ROG Gaming NUC, ces engins proposeront d’autres avantages. Le « tout-en-un » du portable pour l’un. Des possibilités d’évolution plus avancées avancées pour l’autre. Des détails qui devraient parler aux joueurs les plus motivés pour assurer la pérennité de leur machine. L’engin d’Asus se retrouve donc dans une position assez inconfortable, au final. Pas plus évolutive qu’un ordinateur portable et pas forcément beaucoup plus compacte qu’une solution Mini-ITX.

Il faudra vraiment que le refroidissement soit excellent en terme de températures pour assurer d’excellentes performances. Le bruit généré doit également être très limité pour que l’investissement ait du sens. La ventilation ne doit vraiment pas être trop présente à l’usage. Il faut impérativement que l’engin parvienne à se faire totalement oublier. Sans quoi j’ai bien peur que ce type de MiniPC soit restreint à un usage plus spectaculaire que pratique : pour des professionnels sur des salons, pour des usages embarqués où chaque centimètre compte, pourquoi pas. Pour un particulier, à ce tarif, je ne suis pas certain que ce soit le meilleur choix.

Le NUC 13 Extreme

C’est probablement pour cela que Intel avait choisi de déplacer le curseur d’encombrement de sa gamme vers des machines plus large lors de la sortie des NUC 13 Extreme. Des engins de 14 litres plus proches de la tour Mini-ITX que des MiniPC classiques comme les NUC Dragon Canyon en 8 litres. Ces derniers pouvaient embarquer une carte graphique classique et des solutions Compute Element. Ils proposaient donc une évolution sur plus de postes : processeur, circuit graphique, mémoire et stockage. La marque apportait alors son expertise et son réseau  de distribution à des machines classiquement disponibles en Mini-ITX en passant par des artisans monteurs. Pas le meilleur format pour un particulier mais une excellente formule pour des pros.

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Source : Videocardz

Le Asus ROG Gaming NUC proposé à 2500€ en Allemagne ? © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Velo AI : Un Raspberry Pi comme cerveau de vélo

Par : Pierre Lecourt — 18 mars 2024 à 11:20

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Velo AI est une startup assez classique qui témoigne du fort engouement pour le deux roues ces dernières années. Son idée, proposer un Copilot – c’est le nom de son produit – qui va permettre de surveiller le trafic derrière vous pendant que vous pédalez.

Personnellement, quand je grimpe sur un vélo, j’aime bien l’idée de me déconnecter. Si j’apprécie l’aide d’un GPS, j’aime également beaucoup le fait d’être loin de toute technologie. Mais l’idée de ce Copilot de Velo AI est assez intéressante et pourrait être utile pour certains utilisateurs.

Copilot c’est un petit boitier que l’on fixe à l’arrière du vélo, il propose deux lampes à LEDs rouges pour se signaler efficacement mais abrite surtout un Raspberry Pi Compute Module 4, une camera et une batterie. Cet ensemble permet de faire tourner une IA entrainée à reconnaitre les évènements qui se passent derrière vous. Une voiture vous colle d’un peu trop près ? Une alerte sera envoyée. Un dépassement est en cours, même chose. Le système Velo AI peut faire la différence entre un dépassement trop proche qui vous met en danger et un conducteur qui ne vous colle pas pour doubler. 

L’alerte peut être donnée de deux manière différente. Soit avec un son spécifique qui signale à coup de bips les évènements en cours. Soit avec une liaison sur votre smartphone avec le Copilot Companion App disponible sur Android et iPhone pour projeter une vue très schématique de votre parcours et les éléments d’alerte. L’idée est donc de vous permettre de « sentir » la circulation derrière vous, d’être alerté en cas de dépassement douteux ou de véhicule en approche rapide.

Mais le dispositif jouera aussi le  rôle de « Dashcam » et enregistrera vos trajets en vidéo FullHD. Ajoutant au passage des code couleurs sur les véhicules signalant le bon ou le mauvais comportement de leurs conducteurs. Il sera d’ailleurs possible de sauvegarder un passage d’un geste via l’application pour immortaliser des moments et même de partager le résultat via votre smartphone. Enfin, l’auto située derrière vous recevra des signaux lumineux en cas de comportement inapproprié : s’il vous colle de trop près ou si il commence à vous dépasser sans laisser l’espace de sécurité nécessaire.

 

Un prototype de 2021

Vela AI est capable d’identifier les deux roues, vélos, scooters et motos, afin d’éviter des accidents avec ce type de véhicule. Il n’identifiera pas les différents usagers de la route de la même manière ce qui vous laissera la possibilité de rouler en groupe de cycliste, par exemple, sans entendre des bips continuels. Le dispositif sait également identifier les piétons. Je ne suis pas sûr que le dispositif soit très utile dans une ville aux pistes cyclables très encombrées mais pour des trajets sur des petites routes départementales, pourquoi pas. Peut être que ce type de dispositif serait utile pour des déplacements avec des charges lourdes comme des vélos cargo, des remorques électriques et autres gros volumes ne permettant pas une vision facile de ce qu’il se passe derrière le conducteur. 

Le choix d’un Raspberry Pi CM4 s’est fait en raison de sa capacité suffisante pour faire tourner Copilot mais aussi de sa maitrise énergétique. L’ensemble à une autonomie de 5 heures, ce qui correspond à beaucoup de trajets. L’ensemble mesure 9.2 x 9.5 cm pour 3.5 cm d’épaisseur, il pèse 330 grammes et se recharge en USB Type-C. Il est proposé à 399$ uniquement aux US pour le moment.

Source : Raspberry Pi

 

Velo AI : Un Raspberry Pi comme cerveau de vélo © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Les Bons Plans du Week-End : 23-24/03/2024

Par : Pierre Lecourt — 23 mars 2024 à 12:37

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les Bons Plans du Week-End : 23-24/03/2024 © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Le GMK NucBox K9 s’annonce sous Core Ultra et Thunderbolt4

Par : Pierre Lecourt — 16 mars 2024 à 11:15

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Lors de la présentation du K8, je vous demandais avec beaucoup d’humour anglophone ce que serait la puce du futur NucBox K9. On connait désormais la réponse à cette question puisque l’engin vient d’être présenté sur le marché Chinois.

  Coeurs Fréquence P Fréquence E TDP Cache GFX NPU
Core Ultra 5 125H 14 (4 P + 8 E+ 2 LPE) Max 4.5 GHz Max 3.6 GHz 28/64-115 Watts 18 Mo Intel ARC
7 cœurs Xe 2.2GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines

Il s’agira d’un Intel Core Ultra 5 125H, une puce Meteor Lake déployant 14 cœurs et 18 threads dans une combinaison de 4 cœurs P, 8 cœurs E et 2 cœurs LPE. Cette solution mobile embarque un circuit graphique Intel ARC et proposera un petit NPU Intel pour piloter des tâches liées aux calculs d’IA. La puce serait ici limitée à un TDP de 65 watts… Ce qui est déjà beaucoup.

Le NucBox K9 se distingue donc du K8 qui propose un Ryzen 7 8845HS d’AMD même si les deux engins sont identiques d’un point de vue châssis. Des nuances sont évidemment présentes comme le passage d’un USB4 pour le K8 à un Thunderbolt 4 pour le K9. La machine sous puce  Intel est fondamentalement calquée sur le même moule et offrira donc uniquement une nuance de processeur et des éléments qui en découlent.

On retrouvera donc deux slots SODIMM en DDR5-5600 pour monter jusqu’à 64 Go de mémoire vive et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 pour un stockage rapide. Pas de baie 2.5″ SATA3 sur ce modèle, faute de place. Le système de refroidissement occupe toute la partie inférieure de l’engin.

A ce propos, je suis tout  aussi dubitatif sur  ce placement que pour le modèle K8. Les câbles de la connectique, assez nombreuse, viennent coiffer l’extraction d’air chaud de la machine. Ce qui n’est clairement pas optimal pour un placement classique sur un bureau. Cela ne devrait pas poser de gros soucis en mode VESA une fois accroché à un écran, par exemple, mais pour une disposition à plat il faudra veiller à attacher les câbles et laisser l’air chaud s’évacuer librement. Ce qui ne sera pas forcément très simple.

En effet, à l’arrière du NucBox K9 on retrouve une ribambelle de ports : un Antivol type Kensington Lock, deux USB 3.2 Type-A, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.0, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et l’arrivée d’alimentation 19V / 6.35A en 120W au format Jack. Un paquet de câbles donc, qu’il faudra dompter.

Sur la partie avant de l’appareil, le bouton de démarrage de l’engin, un jack audio combo 3.5 mm, le  port Thunderbolt 4 et deux USB 3.2 Type-A.

On ne connait pas les tarifs de cette version NucBox K9 pour le moment, ITHome parle de 2599 yuans en précommande soit 335€ HT pour le modèle barebone livré sans mémoire, sans stockage ni système. La version 32Go / 1 To est, quant à elle, à 3769 Yuans soit 487€ HT. Ce qui correspond à un prix promotionnel puisqu’il est conditionné à des codes promos limités à 300 et uniquement valables pour les commandes en Chine1. On peut extrapoler a partir du prix du K8 qui est officiellement proposé à 467€ TTC en version barebone. Et à 605€ TTC en version 32 Go / 1 To. Des tarifs qui ont déjà largement dévissés puisque ces engins ont été présentés à des tarifs respectifs de 549€ et 699€ au début du mois de février. Le NucBox K9 sera livré sous Windows 11.

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS

Le GMK NucBox K9 s’annonce sous Core Ultra et Thunderbolt4 © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Bigme lance la InkNote X Color, une liseuse 10.3″ à encre couleur

Par : Pierre Lecourt — 15 mars 2024 à 14:43

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Plus musclée que le précédent modèle sorti en 2022, la InkNote X Color est une liseuse ressemblant fortement à une tablette Android classique mais qui exploite de l’encre numérique couleur.

Cette nouvelle version de 1.3 pouces embarque un SoC ARM Mediatek Dimensity 900. Une puce qui développe 8 cœurs composés de 2 ARM Cortex-A78 à 2.4 GHz et 6 Cortex-A55 à 2 GHz. Le tout épaulé par un circuit graphique ARM Mali-G68 MP4. Le précédent modèle de cette solution, lancé il y a deux ans, employait un Helio P35 beaucoup moins puissant. Je ne sais pas si la performance globale est l’argument majeur pour ce type d’appareil. Son écran Kaleido 3 ne lui offrira pas vraiment une interface de rêve pour le jeu vidéo. Mais c’est une assurance d’un peu de pérennité d’un point de vue matériel, surtout pour un engin livré sous Android 13.

Pour le reste, c’est un copié collé du précédent modèle, la InkNote X Color propose toujours 6 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage de base, extensibles avec un lecteur de cartes MicroSDXC. On retrouve deux cameras en 8 MP au dos et 5 MP en frontal, un lecteur d’empreintes digitales et un port USB Type-C qui servira à transférer des données et recharger la batterie 4000 mAh.

La dalle Kaleido 3 proposera une densité plus importante avec 300 ppp en niveaux de gris et 150 en couleur. Quelques 4096 coloris seront disponibles avec un rafraichissement plus élevé que la liseuse de base mais encore insuffisant pour des usages ludiques ou vidéo dans de bonnes conditions. Un support de stylet actif sera également proposé. 

La campagne de promotion du précédent modèle

On ne sait pas encore si cette InkNote X Color sera proposée en Europe. La précédente était passée par la case du financement participatif. Le nouveau modèle est en tout cas annoncé en chine à partir de 4799 Yuans soit environ 613€ HT.

Bigme inkNote Color : une liseuse Android et couleur

Source : Notebookcheck

Bigme lance la InkNote X Color, une liseuse 10.3″ à encre couleur © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Steam Deck : une console de parents ?

Par : Pierre Lecourt — 15 mars 2024 à 13:13

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Quelques témoignages de première main, des commentaires de billets et autres remarques faites sur divers forums, tout cela m’a intrigué. La console Steam Deck ne rentre pas dans les cases habituelles des produits pour « Gamers ». Elle n’est pas sous Windows mais exécute un Linux sur-mesure. Elle ne cherche pas à briller avec des caractéristiques délirantes mais fait plutôt des compromis techniques. Des éléments qui ne collent pas avec l’image « haut de gamme » du matériel destiné au jeu habituel. Pourtant, ces éléments n’ont pas empêché son succès. 

Ce constat m’a orienté vers un aspect de la console que je n’avais pas saisi jusqu’alors. Le Steam Deck est plébiscité par un public assez classique, des joueurs PC souvent déjà bien équipés en matériel.  Mais la raison pour laquelle ils ont choisi d’investir dans un Steam Deck est un peu inattendue.

« Je n’avais pas réellement joué autant depuis des années. » C’est en substance ce que disent de nombreux messages butinés sur la toile sur des forums généralistes ou spécialisés. On y retrouve des acheteurs ravis de leur console pour la simple et bonne raison qu’ils sortent d’un tunnel parfois très long d’abstinence vidéoludique. Avec des catalogues de jeux jamais lancés, savamment accumulés sur leurs divers comptes depuis des années. Des tonnes de « j’y jouerais plus tard » contrecarrés par une vie professionnelle devenue plus exigeante, ou une simple vie d’adulte. De nombreux utilisateurs redécouvrent le plaisir de jouer sur PC grâce à leur console portable.

Quand je regarde mon propre catalogue de jeux sous Steam, GoG ou Epic, je croise des titres étranges. Des noms qui m’évoquent des choses, d’autres sans aucune consistance dans ma mémoire. Et puis, de loin en loin je vois des jeux qui sonnent comme des regrets. Des titres que j’aimerais finir, d’autres que j’aimerais lancer. Un Disco Elysium par exemple. Un « piège à temps » qui me hante à moitié car je sais que je ne pourrais pas le terminer. Faute d’avoir la place dans un emploi du temps déjà trop chargé. Et je louche sur ces consoles PC à mon tour car si elles ne proposeront pas un niveau de performances suffisant pour lancer les titres du futur, elles seront à même de rattraper le passé.

En plus de la détente et du plaisir que le jeu propose, il y a ce sentiment de retrouver un peu de temps à soi. Du temps libre. Des minutes gagnées au détriment d’autre chose et en particulier du trou noir des réseaux sociaux. Comme si on avait trouvé une formule magique, un artefact assez puissant pour faire bifurquer des minutes à nouveau pour soi au lieu de les perdre chez les autres. Un flux de temps perdu jusqu’alors dans des labyrinthes aux couleurs d’Instagram, de Youtube ou de leurs complices. Assez de temps pour finir des jeux. Chose qui, pour certains, n’avait pas été possible depuis des lustres. Un internaute me concède qu’il avait pu jouer « un peu pendant le confinement ». Tout simplement parce que les heures de transport s’étaient transformées en temps de jeu. « Mais depuis je n’avais pas lancé une seule partie ». D’autres indiquent avoir du tirer un trait sur leurs loisirs PC et console pour des raisons classiques de parentalité. « Difficile de trouver le temps de jouer tout seul quand on se retrouve avec un petit ». Et retrouver un peu de ce loisir avec ce format ultramobile qui occupe des interstices dans la parentalité.

Le bureau de Goston

L’arrivée du Steam Deck – et probablement des formats équivalents chez les concurrents – a changé la donne. Non pas que ces parents ou adultes n’aient pas déjà une console mobile comme la Switch de Nintendo, un ordinateur portable capable de lancer des jeux gourmands ou une machine de bureau encore plus performante. Simplement les éléments nécessaires au jeu ne s’alignaient plus forcément ensemble. Le catalogue de la Switch ne correspond pas à tous les moments, les formats classiques du monde PC ne sont pas forcément pratiques au quotidien tout comme le côté « Windows » peut avoir quelque chose de rébarbatif. Et, plus simplement, certains titres de jeux PC ne peuvent pas être joués dans toutes les conditions.

Un nouveau possesseur de Steam Deck

« En ce moment c’est pas mal de rendez-vous  en salle d’attente avec mon fils » me confie un Steamdeckeur. « Et j’apprécie ma console en salle d’attente, j’ai pu avancer dans des titres qui me faisaient vraiment envie depuis des années. » Ce fond de catalogue de jeux à nouveau accessibles est un des attraits les plus puissants de ces consoles PC. Ces titres amassés au fil des ans, au gré des promotions, est devenu un sujet de plaisanterie en ligne. Beaucoup d’utilisateurs des plateformes Steam, GoG ou Epic ont fini par accumuler des dizaines et des dizaines de jeux. Des catalogues qui représentent des mois et des mois de loisir intensif pour juste finir les quêtes principales… Et énormément de ces titres, payés au gré d’un rabais ou de soldes, ne sont finalement jamais lancés. Certains me confient qu’ils ont l’impression d’un excellent retour sur investissement avec ce nouveau format de machine à cause de cet accès à ces archives. 

Death Stranding est un bon exemple, ce jeu particulier est revenu plusieurs fois pendant que j’interrogeais des joueurs. Avec une phase d’introduction assez longue et parfois rebutante, le jeu était abandonné assez vite à cause d’une vie de famille. Le côté répétitif de certains passages, l’ambiance assez monotone… « Quand on joue en tant que parent c’est avant tout pour se divertir rapidement » me confie en substance un internaute. On veut se plonger dans une ambiance et avoir un retour immédiat en tant que joueur. Les titres qui réclament un investissement trop long et parfois trop complexe posent alors problème. On aimerait s’y plonger mais on n’a pas le temps de le faire. Le format console arrive alors comme une alternative, un moyen de se plonger petit à petit dans le scénario. Au final, le cap de ce début très particulier de Death Stranding a été surmonté grâce au Steam Deck. 

A propos du Steam Deck

L’autre élément intéressant dans cette redécouverte des titres déjà en la possession des joueurs et liée au fait que l’engin n’est pas taillé pour les titres les plus récents. Cela pousse à lancer des jeux anciens, à redécouvrir des pépites. A comprendre pourquoi tel ou tel titre est toujours vu comme un phénomène ou une œuvre majeure. Faute des entrailles nécessaires à hacher des kilos de pixels chaque seconde, le format surprend à offrir autre chose. Retrouver une petite dose de nostalgie qui plane sur des titres mythiques. Des jeux que l’on retrouve alors dans une très agréable jouabilité. Tout cela mélangé avec un sentiment rédempteur. Celui de rentabiliser des achats précédents honteusement accumulés sans y avoir touché. Un internaute me confie n’avoir jamais pu finir certains de ces jeux mais n’avoir jamais pu en commencer d’autres ajoutés dans son panier sur un coup de tête. Des titres ayant pris la poussière par la très pardonnable faute d’un bébé arrivé entre deux sauvegardes.

Et voilà que la console permet de retrouver ces univers au gré d’un petit break, d’une pose aux toilettes ou d’une soirée canapé. On m’explique que cette capacité de sortir sa console pour une petite demie heure chronométrée, de pouvoir la mettre en pause à tout moment sans se poser de question mais aussi de ne pas être interrompu par l’objet lui même, change la donne. C’est un tout autre exercice qu’une séance devant un PC où la nécessité de s’attabler devant sa machine impose un autre rythme. Quand ce n’est pas une énième mise à jour ou les alertes en provenance de votre boite mail, de réseaux sociaux ou autres qui vous sortent de votre envie de jouer.

Et ce genre de témoignage est fait spontanément en ligne. Dans des commentaires variés et déclinés à l’envi. Sur le ton de l’humour la console est mise en avant comme une manière de dédramatiser les heures de veille de la parentalité. Un passage de cap qui est bien identifié comme un abandon du loisir qu’est le jeu vidéo. Tout cela est à prendre au second degré bien entendu, mais l’objet permet tout de même de ne pas sombrer dans une certaine déprime. Des jeunes parents qui n’ont pas à faire une croix sur une partie importante de leur vie. Certains se sont rencontrés sur des jeux en ligne. Ils ont emménagés avec leurs consoles ou leur PC en continuant de jouer ensemble en ligne et se retrouvent privés de ce loisir. La console PC devient alors une solution de repli. Elle permet de faire un break en tant que parent. Une petite partie de 10 minutes avant de laisser l’engin sur la table avec un petit mot pour que son conjoint puisse la retrouver pendant une sieste du nouveau né. « Histoire de se vider la tête. » Et le couple d’avancer sur un Rogue-lite joué en duo. Des cap franchis à deux, des decks accumulés, des runs partagés… Autant d’expérience passées en commun dans un canapé qu’en solo à tour de rôle quand le moment s’y prête. « Je me suis vue jouer à Celeste avec la cuillère dans la bouche » me confie une jeune maman qui finissait des petits pots de bébé entamés comme goûter. Son partenaire de jeu et jeune papa étant occupé à changer l’enfant après lui avoir dit qu’il n’arrivait pas à passer ce niveau. Des travaux de couple partagés en somme.

Minimachines-03-2024

Je vois également le bouche à oreille fonctionner à plein sur ce thème. Un acheteur redécouvre les joies du jeu en postant un commentaire pour expliquer qu’il a lancé une petite partie de tel ou tel titre sur sa console, assis à une table avec un café pendant que son bambin s’éclate sur les tremplins d’une salle de jeu urbaine. « Autant de temps récupéré sur des heures de scroll débile sur des réseaux sociaux » m’explique t-il. Le smartphone rangé dans la poche c’est la console qui est privilégiée dans ces nouveaux moments de liberté. Ce type de commentaire fait mouche, d’autres témoignages sont lus et des joueurs ne jurant d’habitude que par les mégahertz et leur sainte carte graphique ouvrent les yeux sur le potentiel de l’objet dans leur propre quotidien. L’effet boule de neige se fait alors largement sentir.

Steam Deck

Je ne sais pas si les décisionnaires qui ont appuyé sur le bouton Go pour lancer les opérations du Steam Deck chez Valve ont eu conscience de ce potentiel pour leur appareil. Ou si, inconsciemment, le format est simplement né d’un fantasme de réponse à un manque qu’ils ressentaient eux même comme joueurs. Mais le pari est réussi. La console a  créé un marché en comblant ce vide que les appareils classiques ne savaient pas gérer. Lire le témoignage de trois trentenaires qui bossent ensemble dans la même boite et qui se covoiturent à tour de rôle chaque matin est assez édifiant. Pendant que le premier conduit, les deux autres jouent. Le conducteur change chaque matin, les joueurs aussi. Un rite mis en place assez vite et qui a poussé les différents protagonistes à investir dans des solutions pour recharger les consoles sur l’allume cigare. Le jeu est devenu un rituel pour eux, faisant passer ce moment auparavant déplaisant du « auto-boulot-dodo » en un « ludo-boulot-dodo » bien plus agréable. Et l’un de m’expliquer qu’il retrouvait là ses années passées, quand, plus jeune il jouait avec ses copains de lycée ou de FAC. Que la console créait de l’émulation et de la camaraderie au lieu d’isoler les joueurs. De grands éclats de rire et une arrivée au boulot de bonne humeur.

Canapé + Steam Deck par Rob Allen

Un détail qui n’a pas échappé à d’autres parents qui, au lieu de voir leur enfant s’enfermer pour jouer dans une chambre, ont préféré l’orienter dans cette autre voie. Le Steam Deck devenant alors un objet partagé en famille. Avec, parfois, quelques disputes mais également là encore des moments d’émulation. Et la possibilité plus facile de mettre l’accent sur certains jeux ou de limiter les heures d’usage. Certains me confiant même y prendre du plaisir alors que le jeu vidéo ne leur a jamais vraiment parlé. D’autres parents de trouver un modèle intéressant par rapport à leur propre pratique du jeu. Difficile de reprocher à un ado de jouer très longtemps si on passe soi même des heures devant son écran. Les nouveaux parents sont dans des dilemmes complexes vis à vis de leurs loisirs. Le format console ne résout pas tout mais il permet une approche plus familiale du jeu, moins enfermée qu’une tribu éclatée devant autant d’écrans.

J’ai toujours vu le Steam Deck comme un bon alignement de planètes pour Valve. Une console qui est née au bon moment avec d’excellents choix techniques. Des choix différents de la concurrence qui a toujours voulu soigner son image avec des arguments techniques sonnant comme des superlatifs inutiles. Grosses définition, gros processeurs, plus de ceci ou de cela. Valve a vu simple et juste, ce n’est pas la puissance de cet objet qui en fait le succès. C’est son approche. La marque a capté un besoin qui était dans l’air du temps et en a fait un outil véritablement pertinent. C’est là la clé de son succès.

Un grand merci à Thomas pour son aide pour ce billet.

Steam Deck : l’avenir rafraichissant proposé par Valve

Steam Deck : la solution de jeu mobile de Valve

 

Steam Deck : une console de parents ? © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Crucial présente des modules SODIMM DDR5 en 12 Go

Par : Pierre Lecourt — 14 mars 2024 à 13:10

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

On connaissait les modules de 8 et de 16 Go, celui de 12 Go est tout neuf. Ces modules SODIMM DDR5-5600 présentés par Crucial sont une alternative intéressante qui se positionne entre les deux capacités classiques du genre.

Avec ces barrettes il sera possible de passer un portable ou un MiniPC équipé de deux slots SODIMM DDR5 en 12 ou 24 Go de mémoire vive. Possible également de transformer un portable avec un seul emplacement et 4 ou 8 Go de mémoire soudée en une version 16 ou 20 Go de mémoire vive. Les machines disposant de 4 slots SODIMM DDR5 pourront grimper jusqu’à 48 Go.

Prévus pour la fin mars, ces modules Crucial seront proposés en simple ou en kit de deux. Le module 12 Go DDR5-5600 est déjà listé sur Amazon France à 59.99€ mais pas encore disponible. Le kit n’est pas encore annoncé sur Amazon France mais il est listé à 87.99£ sur la version Anglaise du marchand soit environ 117€ TTC si on applique le même ratio que la différence entre le prix de la 12 Go en Livres et en Euros. Mais ce n’est clairement pas une méthode fiable t il faut garder en tête le fait que la mémoire fluctue énormément chaque jour.

Les prix de la SODIMM DDR5-5600 de la marque en 16 Go est de 72.73€ en France et le kit 32 Go en 2 x 16 Go DDR5-5600 est à 123.43€ aujourd’hui.

Modules de SODIMM DDR5-5600 Prix
8 Go 48,82€
12Go 59,99€
16 Go 72,73€
2X8Go 119,46€
2x12Go 87.99£
2x16Go 123,43€

Le tarif de la solution 2 X 12 Go est affiché en Livres faute de référent en France. On peut voir ici que pour la solution 12 Go, cela permet de se positionner entre les 8 et 16 Go avec une alternative de tarif intéressante. Pour qui veut construire une machine pas forcément si haut placée en mémoire, c’est une proposition qui peut avoir du sens. Reste qu’avec les échos actuels de flambée des tarifs de la mémoire et du stockage, ce genre de solution ressemble à du « Damage Control ». Le fabricant veut sans doute permettre à ses clients de continuer à garder une même enveloppe de tarif psychologique malgré un équipement légèrement dégradé.

Source : Videocardz

Crucial présente des modules SODIMM DDR5 en 12 Go © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Dasung Paperlike Color 12 un écran mobile à encre colorée

Par : Pierre Lecourt — 14 mars 2024 à 12:23

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Avec le Paperlike Color 12, la marque Dasung veut proposer une dalle mobile de 12 pouces qui pourra vous accompagner partout, et même en extérieur, sans craindre les reflets.

Profitant d’une dalle Kaleido 3 Color, cet écran mobile est annoncé en chine pour 4999 Yuans, soit 635€ HT, ce qui n’est pas donné mais beaucoup moins cher qu’anticipé. Les tarifs de Dasung étant en général très haut placés. En témoigne cet écran sédentaire de 25.3″ en niveau de gris annoncé en 2023 à 1900€ HT. Une version couleur du même écran fixe a été lancée aux prix publics oscillant entre 1730 et 1850€.

La marque est connue pour ses moniteurs exploitant des dalles à encre numérique. Des produits très haut de gamme et souvent réservés à un marché professionnel. Rares sont les marques à s’aventurer dans ce genre de produits, ce qui n’offre pas beaucoup de résistance concurrentielle à la marque. La percée de l’encre numérique couleur semble donner de nouvelles ambitions à Dasung qui lance ce format plus mobile.

Le Paperlike Color 12 proposera un éclairage frontal mais son principal atout sera de pouvoir fonctionner même dans une ambiance très lumineuse grâce à la réflectivité du procédé d’encre numérique. Evidemment, ses couleurs seront un peu délavées face à une dalle IPS ou OLED, sa réactivité sera moindre également, mais pour certains usages, ce type d’affichage sera parfait. La consultation de documents, de plans, de schémas techniques pourront se faire dans toutes les conditions. Ajouter cet écran 12″ à un ordinateur portable et vous aurez un poste de travail très reposant pour consulter des données toute la journée.

Les 4096 couleurs disponibles sur la dalle ne seront pas parfaites pour afficher une image ou un film mais pour distinguer des circuits différents sur un plan d’architecte cela sera bien suffisant. La définition du mode couleur n’est pas annoncée mais l’écran mobile proposera un 2560 x 1600 pixels en niveau de gris. Les modes colorés sont en général sabrés niveau définition mais devraient rester assez élevés en ratio au vu de la diagonale proposée. Le rafraichissement, sans être parfait, sera suffisant pour afficher des vidéos avec des artefacts et des perturbations dans l’image pour les scènes les plus rapides. L’objectif n’étant pas de prétendre à un rendu « cinéma » mais plutôt de vous laisser la possibilité de scroller sans vous brûler les rétines ou de pouvoir regarder une vidéo pour vous guider dans une tâche.

Le Paperlike Color 12 mesure 28.83 cm de large pour 19.61 cm de haut et 5.3 mm d’épaisseur. Il pèse 439 grammes et s’alimente en image comme en énergie grâce à un seul port USB Type-C DisplayPort  et Power Delivery. Pour le moment, il n’est prévu qu’en Chine mais il pourrait être disponible à l’import ou trouver son chemin vers l’Europe à terme.

Source ITHome via Liliputing

Dasung Paperlike Color 12 un écran mobile à encre colorée © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Banana Pi BPI-WiFi 6 Router : un routeur sous « OpenWRT » à 35€

Par : Pierre Lecourt — 13 mars 2024 à 11:54

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Banana Pi BPI-WiFi 6 Router n’est pas vraiment un nouveau produit. Son développeur et fabricant a en effet sorti sa carte mère il y a un an sous forme de kit avec des antennes pour une intégration très MacGyverienne de l’ensemble. 

Minimachines-03-2024

Un produit qui réclamait donc quelques bons soins et attentions pour se transformer en un routeur classique. L’idée de le proposer dans un format complet est donc venue à l’esprit de ses concepteurs et voici que le Banana Pi BPI-WiFi 6 Router est né. Un objet qui ressemble beaucoup aux autres modèles du marché. Design angulaire, antennes Wi-Fi imposantes et connectique d’un côté pour LEDs clignotantes de l’autre. 

Vendu 35€ plus quelques euros de port, le Banana Pi BPI-WiFi 6 Router propose du Wi-Fi6 et trois ports Ethernet Gigabit dans une version prête à l’emploi très classique d’un engin de ce type. A l’intérieur, on retrouve la même puce que la version carte à savoir un SoC Triductor TR6560, un double coeur Cortex-A9 cadencé à 1.2 GHz associé à 512 Mo de DDR3 et un stockage de 128 Mo SPI NAND. Des antennes en 5 GHz et 2.4 GHz fonctionnant par paires sont pilotées par un chipset TR5220 de la même marque. Pas de port USB sur le routeur, pas de stockage secondaire, la possibilité de monter une alimentation POE via un module complémentaire et 6 broches de contrôle UART. Un bouton WPS externe et rien de plus. Le prix de l’ensemble explique sans doute ces choix limités.

L’intérêt de cet accessoire est plutôt lié au système embarqué puisqu’il s’agit d’un fork d’OpenWRT signé par Banana Pi et adapté à cette machine et ses composants. Sur le papier, la partie logicielle est donc intéressante puisque très documentée. En pratique, je n’ai absolument aucune idée de la possibilité laissée à l’utilisateur de la modifier et l’adapter à ses besoins. Les puces Triductor ne sont pas les plus connues du marché. Du coup, est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Niveau sécurité des données ? Suivi et documentation dans le temps par rapport aux puces employées ? Je n’en suis pas certain.

Source : CNX Software

Banana Pi BPI-WiFi 6 Router : un routeur sous « OpenWRT » à 35€ © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Le MeLE PCG02 Pro bascule sur le N100 mais perd son port M2

Par : Pierre Lecourt — 13 mars 2024 à 10:57

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Rien ne change d’un point de vue format, le MeLE PCG02 Pro de 2024 est identique au modèle de 2022. Simplement la puce embarquée n’est plus la même et le nouveau modèle profite des avancées d’Intel proposées par la gamme de processeurs Alder Lake N.

On reste sur une des minimachines les plus compactes du marché malgré la présence d’une dissipation purement passive. Le MeLE PCG02 Pro mesure toujours 14.6 cm de long pour 6.1 cm de large et 2 cm d’épaisseur. Un format de poche et facilement escamotable pour être intégré dans tout type de de dispositif. Ce qui change, c’est donc la gamme de puces avec un Intel N100 plus performant et une mémoire plus rapide. Le nouveau modèle embarque de 8 à 16 Go de LPDDR4x-4266 quand les précédents étaient au mieux en LPDDR4-2933. Le stockage fait toujours appel à un eMMC 5.1 livré en 128 ou 256 Go. Pas des capacités folles, donc, mais l’objectif premier de ce genre de machine est une intégration pour des usages assez simples et notamment par des pros. Malheureusement pour ce nouveau modèle, il ne sera plus possible d’ajouter un SSD à l’intérieur. Le port M.2 2280 NVMe PCIe compatible SATA 3.0 présent dans la précédente référence a tout simplement disparu !

La connectique ne bouge pas avec toujours la ribambelle de ports : deux sorties HDMI 2.0, deux USB 3.2 Type-A, un Ethernet Gigabit, un lecteur de cartes MicroSDXC, un Antivol type Kensington Lock et une alimentation via un port USB Type-C en 12V/2A. Le module Wi-Fi évolue passant d’une solution 5.0 et Bluetooth 4.2 à une solution Bluetooth 5.0.

La marque propose toujours un boitier en plastique et non pas en métal. Ce qui est très bien pour le module sans fil mais très étonnant pour la partie fanless. Le processeur est simplement en contact en interne avec un petit dissipateur en métal et le tout enfermé dans un boitier en plastique ajouré. Je suppose que l’objectif de MeLE ici est vraiment de contenter uniquement des usages basiques : affichage de films ou de pages web, bureautique basique… Le stockage en eMMC est tout de même un frein majeur dans les usages possibles de ces machines.

La disparition du SSD M.2 étant à mon avis plus lié à des soucis de chaleur qu’a des problèmes d’encombrement. Le choix de MeLE est donc de poursuivre avec un châssis en plastique parce que c’est suffisant pour ce type de processeur mais ce n’est pas vraiment un choix glorieux. Avec un boitier en métal, il aurait probablement été possible de proposer un stockage amovible mais cela aurait également augmenté le tarif de l’engin.

Dernier point, si le système est toujours livré sous Windows 11 Pro, MeLE ne précise plus la compatibilité avec Ubuntu et Debian. Pour le moment, l’engin n’est pas dispo en France, sur Amazon, seul le modèle sous Celeron N5105 est listé. Mais il devrait bientôt y apparaitre, je suppose.

Le modèle Intel N100 est bien disponible et lancé à 299.99€ chez nous en vbersion 8/256 Go.

MeLE PCG02 Pro : Plus gros mais compatible M.2 2280 NVMe (MAJ)

Source : Fanlesstech

Le MeLE PCG02 Pro bascule sur le N100 mais perd son port M2 © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Volla Tablet : une tablette Android compatible Ubuntu Touch

Par : Pierre Lecourt — 12 mars 2024 à 16:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La Volla Tablet est une solution qui va être proposée en financement participatif sur Kickstarter en avril prochain. Elle a la particularité de se projeter dans un avenir sous Linux même si elle sera au départ livrée sous Android. 

Volla est une société Allemande qui propose des smartphones, la marque a décidé d’aller plus loin et de vendre la Volla Tablet, une solution au départ assez classique qui propose une dalle de 12.3 pouces en QHD compatible avec les stylets à plusieurs niveaux de pression. Elle sera pilotée par un SoC Mediatek Helio G99. Une puce composée de deux cœurs Cortex-A76 capables de grimper à 2.2 GHz et de six Cortex-A55 à 2 GHz. La partie graphique est, quant à elle, confiée à une solution Mali-G57 MP2. Cette puce sera accompagnée de 12 Go de mémoire vive non détaillée (probablement de la LPDDR4x-4266) et d’une base de 256 Go de stockage.

On sait que l’ensemble sera proposé avec un module Bluetooth et Wi-Fi mais sans le détail de ceux-ci, une option 2G/3G/4G sera également possible. Le tout sera intégré dans un châssis en aluminium avec quatre enceintes et les habituels systèmes de capteurs photo (13 et 5 MP au dos et 5 MP en façade)  et audio du format. Un clavier détachable sera proposé en option. La batterie annoncée est une 10 000 mAh.

Le tout sera piloté par Volla OS, une version modifiée par une légère surcouche d’Android… Mais ce qui différencie surtout la Volla Tablet des concurrentes sera la possibilité de basculer l’OS vers Ubuntu Touch comme système alternatif  grâce à une option permettant de gérer deux systèmes au démarrage. On n’a pas de date de livraison pour le moment et encore moins de prix. Les possibilités offertes par Ubuntu Touch sont également assez floues. On ne sait pas vraiment quels éléments seront pris en charge matériellement par la puce.

Cette idée d’une tablette Android que l’on pourrait basculer vers Linux est une requête faite par de nombreux lecteurs depuis de longues années. Le nombre de tablettes et autres dispositifs Android abandonnés par les constructeurs après quelques mises à jour est une honte autant économique qu’écologique. Ces appareils délaissés se transforment petit à petit épaves échouées et délaissées par les utilisateurs. Faute de mises à jour, elles deviennent dangereuses ou inexploitables d’un simple point de vue logiciel alors que leur matériel est toujours parfaitement opérationnel. L’idée de cette Volla Tablet parait encore totalement illusoire mais devrait être la norme chez les constructeurs. Chacun d’eux devrait s’engager à libérer leurs matériels vers des systèmes plus ouverts et accessibles aux utilisateurs au bout de leur garantie. Cela de manière à assurer à leurs clients la possibilité de continuer à les exploiter.

Source : Volla via Liliputing

Volla Tablet : une tablette Android compatible Ubuntu Touch © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ?

Par : Pierre Lecourt — 12 mars 2024 à 11:39

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Intel semble rebâtir ses fondations technologiques ces dernières années avec des investissements colossaux dans la fabrication de ses puces. Mais Lunar Lake, une gamme de puces mobiles prévue pour cette année, pourrait bien montrer des bouleversements majeurs dans la manière dont la marque fabrique ses puces.

Nous en sommes à Meteor Lake, une gamme de puces mobiles pilotées par deux architectures distinctes en plus de son circuit graphique. Sortie à la fin de 2023, Meteor Lake utilise des cœurs Performants d’architecture « Redwood Cove » et des cœurs Efficients « Crestmont » gravés en Intel 4. Plus tard cette année, nous aurons Arrow Lake, une gamme de puces prévues pour machines sédentaires et mobiles en Intel 20A avec les architectures Lion Cove et Skymont. Enfin, toujours en 2024, Lunar Lake devrait faire son annonce avec une cible uniquement mobile.

Cette architecture n’a pas encore dévoilé toutes ses technologies et on ne sait pas pour le moment comment elle sera gravée, par exemple. On sait que le duo « Lion Cove » pour l’architecture des cœurs P et « Skymont » pour les cœurs E sera toujours à l’œuvre. La partie graphique sera confiée à une puce Intel Xe2-LPG. Tout comme Meteor Lake a été annoncé en 2023 pour une disponibilité réelle en 2024, l’annonce de Lunar Lake ne veut pas dire sa commercialisation effective. Les puces ne devraient pas apparaitre dans des machines avant 2025.

Cela fait un moment que, de rumeur en rumeur, de fuites en échos, on parle de Lunar Lake comme d’un « renouveau » technologique chez Intel. La gamme serait en effet largement chamboulée avec énormément de nouveautés. Un premier bouleversement majeur serait la disparition de l’hyper Threading. Je parle au conditionnel puisque si la rumeur est largement persistante, Intel ne l’a pas confirmée ni infirmée. Cette technologie permet de proposer des cœurs logiques capables de traiter simultanément plus de tâches que si l’on confiait le même travail à un seul cœur physique. Le système doit les prendre en charge – c’est généralement le cas par défaut sur les PC modernes – et cela permet une meilleure efficacité générale. Pourquoi Intel serait sur le point de se débarrasser de cette technologie pour Lunar Lake ? Aucune idée ? Mais quand on voit les résultats des cœurs E, sans Hyper Threading, et les excellentes prestations de puces qui n’emploient que des cœurs de ce type comme les Alder Lake-N, on peut se poser la question de la pérennité de cette nouvelle voie.

Est-ce que Intel va intégrer de nouvelles solutions plus efficaces que l’Hyper Threading dans ces puces ? Nul ne le sait pour le moment mais la rumeur enfle d’une prestation de calcul 1.5x plus rapide sous Lunar Lake que sous Meteor Lake. Ce qui serait une énorme évolution sur un temps si court. Bien entendu, tout cela est à prendre avec les pincettes de rigueur. Tout comme il faut regarder avec du recul les annonces de consommation intéressantes de ces processeurs. Là encore, on parle de chiffres très intéressants pour Lunar Lake avec 17 watts de TDP contre 15 pour le Meteor Lake actuellement. Une hausse de 2 watts avec un changement majeur de performances (+50%) et un circuit graphique qui change de génération. La puce pourrait en outre grimper à 30 watts en consommation de pointe pour des performances boostées sur de plus ou moins longues périodes. Des versions 8 watts de TDP, construites pour des machines totalement passives, sont également dans les tuyaux.

Nous aurons largement le temps de nous replonger dans cette gamme Lunar Lake d’ici sa sortie. 

Source VideoCardz

Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ? © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

PineBerry Pi : 5 nouveaux HAT pour le Raspberry Pi 5

Par : Pierre Lecourt — 11 mars 2024 à 16:51

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

On se souvient du HatDrive! présenté en novembre 2023, cette extension au format HAT a été une des premières à proposer d’exploiter un SSD M.2 NVMe PCIe sur un Raspberry Pi 5. La marque pouruit son travail autour de ce concept et propose 5 nouvelles cartes dans le même esprit.

Orientées autour du stockage mais également de cartes d’extension AI ou de connexion réseau, ces nouvelles extensions PineBerry proposent une gamme très complète de produits. 

On retrouve donc dans ce listing :

  • La HatNET! 2.5G qui est une extension Ethernet 2.5 Gigabit pour Raspberry Pi 5 construite autour d’un chipset Realtek RTL8125BG. La a carte propose un port Ethernet avec des témoins d’activité et propose une adresse MAC fixe. 
  • La HatDrive! NET 1G employant à la fois un chipset Realtek RTL8111H pour un Ethernet Gigabit et un port M.2 NVMe pour ajouter un SSD 2230 ou 2242. La partie stockage est pilotée par une solution Asmedia PCIe Gen 2 qui ne prend pas en charge pour le moment la possibilité de démarrer la solution Pi sur le stockage NVMe embarqué.

  • La HatDrive! AI avec deux ports M.2 NVMe PCIe. Le premier offrant une possibilité de monter un SSD 2230 ou 2242 toujours sous chipset ASMedia incompatible avec un boot et le second un module M.2 de votre choix. Typiquement une solution AI comme un TPU Coral Edge de Google.

  • La HatDrive! Dual qui propose du RAID-1 avec deux ports M.2 PCIe pour des unités 2230 et 2242.

  • La HatBRICK! Commander qui permet de monter deux HAT nécessitant un connecteur PCIe FPC toujours grâce à une puce ASMedia. L’idée étant de pouvoir monter des cartes en cascade. Dance cet usage, une alimentation des cartes en 5 volts est proposée pour pouvoir supporter différents montages.

HatDrive! 2023 / HatDrive 2024 V2

Au passage, PineBerry fait évoluer sa carte d’origine avec une version plus « aérée » qui offre une encoche dans le PCB pour permettre une exploitation plus facile des connecteurs MPI CSI et DSI. Toutes ces options PineBerry sont intéressantes pour conserver un montage compact autour du format de base des Raspberry Pi 5.

Touts ces cartes sont en précommande chez Pineberrypi.com

PineBerry Pi : 5 nouveaux HAT pour le Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

1200 détenus US privés de leur SecureBook suite à un hack matériel

Par : Pierre Lecourt — 11 mars 2024 à 10:57

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les portables SecureBook ne sont pas les machines de monsieur et madame tout le monde. D’ailleurs, même si ils étaient mis en vente pour le grand public, personne n’en voudrait. Il s’agit d’un de ces nombreux produits destinés au marché carcéral américain. Des produits que l’on reconnait facilement parce qu’ils sont… transparents.

Un magnétophone transparent, sans fonction d’enregistrement

L’administration US juge plus pratique de forcer des fabricants spécialisés à proposer des produits employant des plastiques transparents plutôt que d’implanter des yeux à rayons X aux gardiens. Voir au travers d’un de ces engins permet de voir si aucun produit illégal y transite. Cela permet également de voir la  différence entre les machines. Le magnétophone ci dessus existe en deux versions. La première en plastique classique avec une possibilité d’enregistrer. La seconde en plastique transparent sans bouton Record. En enlevant cette fonction, on est sur que la voix d’un détenu ne puisse pas sortir sans être contrôlée par l’administration. Eviter que des ordres directs d’un chef mafieux à ses hommes puissent être donnés. Cela permet également de créer un marché spécifique, facile à identifier, de produits qui ont le droit d’être vendus et utilisés en prison. Au passage, les détenus qui souhaitent ces produits sont forcés de les acheter au prix fort au système pénitentiaire… De nombreux produits « transparents » sont ainsi proposés à ce public captif : téléviseurs, liseuses, lecteur de CD, casques audio, radios… et même machines à écrire.

Une radio transparente

Tout ces appareils sont collectionnés, certains apprécient leur design transparent et si ils n’ont pas envie de s’en servir, ils aiment apercevoir les entrailles de ces machines. Si la justice US a décidé de cette transparence, c’est évidemment pour des raisons de sécurité et de contrebande. Mais pour d’autres, cela provoque sans doute une certaine émotion esthétique.

Les SecureBook : des ordinateurs portables pas comme les autres

Evidemment, l’informatique est au programme. Beaucoup de détenus essayent de passer des diplômes pendant leur incarcération et y parviennent grâce à des programmes d’enseignement spécifiques mais également des cours « classiques ». Ces cours étant devenus dématérialisés pour la plupart, il leur faut un outil informatique. C’est là que les « SecureBook » entrent en action.

Cette gamme d’ordinateurs portables a été pensée de A à Z pour être sécurisée. Le BIOS est protégé, la machine n’offre pas de liaison vers l’extérieur, elle embarque un matériel un peu vieillot qui se justifie amplement par les usages limités qu’elle est censée octroyer. Sa connectique est ultra limitée avec aucun port USB, sa mémoire est soudée et… l’engin n’avait pas de stockage interne. Il n’est pas vraiment question que ce SecureBook puisse être volé et atterrisse dans une cellule non prévue pour son usage. Il n’est donc possible de s’en servir que sur un dock fixé dans un lieu identifié. Personne ne voudrait évidemment d’un engin pareil. D’autant que ces engins sont vendus probablement au prix d’un portable haut de gamme  aux détenus.

Il y a peu, un de ces SecureBook 5 s’est retrouvé dans la nature. Un internaute l’a acheté sur Ebay et s’est pris au jeu de le hacker. Un challenge intéressant puisque le constructeur a tout fait pour le rendre impénétrable. Son BIOS, par exemple, avait la capacité de se remettre « par défaut » à chaque démarrage. Empêchant ainsi d’altérer sa séquence de démarrage. Son absence de stockage était également un gros challenge et le fait que l’engin n’ait aucune connectique classique un véritable casse tête. Cependant, @zephray_wenting est parvenu à ses fins. Il a d’abord été nécessaire de trouver le mot de passe du BIOS puis de remplacer la puce physique de celui-ci  à chaud1. Il a ainsi pu modifier la machine de manière à lui faire conserver ses réglages en mémoire. Il a également fallu souder un hub USB sur l’engin et trouver un disque dur compatible. Une liste limitée de modèles spécifiques agréés par le BIOS étant obligatoire.

Le Hub USB soudé sur la carte mère

Tout cela a été documenté sur un long thread sur Twitter qui n’est plus accessible car son auteur a depuis limité l’accès à son compte… mais cela a été sauvegardé par une de ces applications en ligne qui permettent de faire apparaitre les Threads sur une longue suite de posts2. On y retrouve l’ensemble des processus mis en œuvre qui a permis au final d’installer une distribution Linux Ubuntu MATE sur la machine (et de jouer à FreeDOOM).

Des conséquences désastreuses

Même si au bout du compte le résultat n’est pas accessible à un prisonnier quel qu’il soit, le hack a semble t-il alerté les autorités US. Plus de 1200 machines ont ainsi été reprises à des prisonniers US. Ce qui va mettre évidemment en péril les efforts éducatifs de ceux-ci. Les étudiants ne pourront plus forcément poursuivre leurs travaux de manière aussi facile qu’avant et surtout le calendrier d’études tombe assez mal à cette période puisque les étudiants doivent rendre leurs travaux à cette période.

Cette réaction des prisons américaines est assez compréhensible si on suit leur logique. Je ne pense pas qu’ils aient peur qu’un prisonnier US puisse procéder aux longues expérimentations réalisées par notre internaute hacker. Mais tout simplement que des groupes externes fassent appels à des hackers hors de prison pour leur modifier des SecureBook de la même manière. Afin que ces machines puissent utiliser un système d’exploitation complet, ce qui est interdit en prison. Il ne suffirait plus alors qu’a introduire une de ces machines pour remplacer un ordinateur intact et permettre à un prisonnier des usages totalement proscrits par la justice US. 

@zephray_wenting s’est dit désolé des conséquences de son hack et surtout de sa publication. Si il avait su la tournure des évènements, il ne l’aurait pas rendu public. Les risques sont assez lourds, en plus d’avoir procédé à la confiscation des machines, avec parfois un enfermement à l’isolement du prisonnier pour le faire, les SecureBook pourraient ne pas être rendus aux prisonniers ou être restitués altérés. Les stockages pouvant être effacés ou remplacés par d’autres, ce qui amènerait à réduire à néant le travail de ces étudiants.

1200 détenus US privés de leur SecureBook suite à un hack matériel © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Les Bons Plans du Week-End : 09-10/03/2024

Par : Pierre Lecourt — 9 mars 2024 à 18:18

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les Bons Plans du Week-End : 09-10/03/2024 © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

SZBOX FN60G : un barebone en alu qui propose un socket LGA (MAJ)

Par : Pierre Lecourt — 26 mars 2024 à 14:14

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 26/03/2024 : Comme anticipé, le SZBOX FN60G est désormais également disponible ailleurs avec le Topton FN60G… On ne peut pas dire que ces marques fassent de gros efforts pour cacher leur inspiration. Le prix n’est toujours pas très pertinent. 

Billet d’origine du 9/04/2024 : Si l’inspiration du SZBOX FN60G est assez clairement à aller chercher du côté d’Apple, le PC se différencie facilement par une évolutivité sans complexe. La machine propose un châssis  de 16.8 cm de large comme de profondeur pour 9.52 cm d’épaisseur qui lui permet d’embarquer un socket LGA1700. De quoi accueillir des puces Intel Core de 12e, 13e et 14e Gen dans un TDP maximum de 100 watts.

Cette évolutivité permise par la carte mère intéressera ceux à la recherche d’une solution souple et pouvant s’adapter à différents cas de figure. Même si, d’un autre côté, le SZBOX FN60G fait appel à un circuit graphique externe mais… mobile. Ainsi la carte mère semble livrée avec un circuit graphique intégré avec quatre solutions proposées. On aura au choix et par ordre croissant de performances, un AMD Radeon RX 500 4 Go, un Intel ARC A380 6 Go, un AMD Radeon RX 6600M 8 Go ou une solution Nvidia RTX 4060 8 Go. Cette option là ne semble pas être interchangeable, si le constructeur avait utilisé des puces montées sur des solutions MXM ou autre pouvant être modifiées, il en aurait fait la publicité. 

L’ensemble est refroidi évidemment activement avec l’emploi d’une distribution de 8 caloducs distribués par groupes de 4 pour la partie graphique et le processeur. Ces éléments transporteront la chaleur émise par ces composants jusqu’à des ailettes refroidies par une circulation d’air ventilée repoussant la chaleur par les minuscules petits trous sur les côtés. Une solution très classique qui ne dit rien de son silence de fonctionnement. Le boitier embarque également une alimentation externe de type GaN en 20 volts. Avec 2.5 lites de volume, le SZBOX FN60G pourrait ne pas être une bonne affaire d’un point de vue… acoustique.

Autour de cette base on retrouvera deux slots SODIMM de DDR5 et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pour pousser 64 Go de mémoire vive et jusqu’à 8 To de stockage NVMe. Il ne semble pas y avoir de baie 2.5″ dans le châssis.

La connectique propose deux ports USB Type-C 3.2 Gen 2 avec DisplayPort, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, deux USB 2.0 Type A, un lecteur de cartes SDXC, un jack audio combo 3.5 mm, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et des sorties vidéos HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4 distribuées par paires. L’engin pourra afficher sur 5 écrans en parrallèle en utilisant le DisplayPort d’un USB Type-C et ses sorties vidéo.

Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 Intel AX200 est également intégré avec, je suppose un support d’antennes positionnés sur la partie haute de la connectique arrière qui doit être en plastique argenté.

On se souvient que la marque SZBOX n’est pas un fabricant, elle ne fait que proposer des produits issus de différents catalogues de constructeurs tiers. Il est donc possible que l’on découvre ce SZBOX FN60G au détour d’autres pages, à différents tarifs et avec des présentations plus détaillées. Pour le moment sur AliExpress on a l’impression de voir que la vente de ce produit est faite par des poulets sans tête. Les machines sont étalées pages après pages avec zéro info sur le circuit graphique embarqué.

Les Barebones sont livrés sans processeur, mémoire ni stockage mais à différents prix sans préciser quel circuit graphique est intégré… Ce qui laisse clairement perplexe. Comme si le SZBOX FN60G était apparu sur les pages de la marque comme une référence disponible et que les revendeurs l’avaient affiché sans réfléchir ni prendre en compte ses particularités. Autrement dit, pour le moment il est surtout urgent d’attendre qu’un revendeur compétent s’intéresse au produit. Voir qu’une autre marque distribue le même engin avec des éléments techniques plus aboutis.

On le trouve entre 675€ et 880€ avec de 0 à 250€ de frais de port… sans plus d’informations techniques. Ce qui n’est clairement pas un début très encourageant… En comptant sur le prix du processeur, de la mémoire vive et du stockage, la note sera au final extrêmement salée. Il est probablement nécessaire de voir un peu comment les entrailles de l’engin sont construites, l’état de la carte mère et de la ventilation, avant d’investir une somme pareille. J’ai demandé des infos à SZBOX ainsi qu’à d’autres contacts sur cette machine.

Source : AndroidPC

SZBOX FN60G : un barebone en alu qui propose un socket LGA (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Les nouveaux HP ZBook Firefly G11 annoncés pour avril

Par : Pierre Lecourt — 8 mars 2024 à 12:50

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Pas encore de tarifs pour cette gamme 2024 des HP ZBook Firefly G11, des stations de travail déclinées en deux diagonales. HP continue de proposer des gammes différentes suivant les puces embarquées avec des modèles 14 et 16 pouces chez Intel mais uniquement 14 pouces chez AMD.

Plusieurs options d’affichage seront proposées avec des dalles IPS 120 Hz ou OLED pour le modèle 16 pouces, des options tactiles et une fonction HP SureView pour limiter l’angle de vision de l’écran afin de préserver la confidentialité des données en public.

On retrouvera donc à bord des puces « optimisées » pour l’IA, maitre mot du marketing actuel des vendeurs de PC. Le clavier arborera la petite touche Copilot de Microsoft et des fonctions supplémentaires tenant compte des capacités de calcul des NPU embarqués dans les processeurs. La gestion des fonctions de vidéoconférence sera ainsi améliorée. La webcam 5 mégapixels pourra s’appuyer sur les NPU pour optimiser l’image, flouter ou remplacer l’arrière, suivre votre visage ou cadrer l’image. La capture du son se fera en éliminant les bruits ambiants… Bref tout  ce qui se faisait déjà avant mais qui se fera aujourd’hui avec le NPU embarqué par les nouveaux processeurs Intel Core Ultra d’Intel et Ryzen Pro d’AMD.

C’est ce qui m’amuse le plus dans ces annonces où l’IA est mise en avant… Ces fonctions de vidéoconférence ne changent pas vraiment de capacité mais sont justes traitées autrement. Comme si l’utilisateur en pleine réunion allait vraiment profiter des ressources libérées par le NPU de ces nouvelles puces pour s’engager dans des calculs lourds tout en discutant avec ses collègues ou ses clients… 

Ces puces Intel et AMD seront entourées d’un maximum de 64 Go de mémoire vive DDR5 et 2 To de stockage NVMe PCIe Gen4 x4. Une option permettant d’embarquer un circuit graphique Nvidia RTX A500 sera également disponible. On retrouvera une connectique assez classique avec deux Thunderbolt 4 pour les versions Intel et USB4 pour les machines AMD. Deux ports USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.0b et un jack audio combo 3.5 mm. On retrouvera également un capteur d’empreintes, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un module 4G LTE ou 5G optionnel.

Pas de prix pour le moment.

Les nouveaux HP ZBook Firefly G11 annoncés pour avril © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Simply NUC Onyx Pro : un Minisforum MS-01 sur-mesure

Par : Pierre Lecourt — 8 mars 2024 à 11:31

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Simply NUC Onyx Pro tente un tour de passe passe classique du monde de l’informatique d’avant. Quand les marques revendaient des produits sous leur nom en taisant leur source d’approvisionnement. Un monde d’avant Internet et surtout avant la possibilité de distribuer facilement ses produits.

Il s’agit ici d’un Minisforum MS-01 qui a été simplement appelé Simply NUC Onyx Pro. Les deux machines sont strictement identiques à un petit détail près. La version Simply NUC est beaucoup plus chère. Le site propose des options graphiques avec des cartes orientées vers des usages pro comme la AMD Radeon Pro WX3200, la Nvidia T1000 ou la Arc A40 d’Intel.

Elle propose également une ribambelle d’options montées en usine en terme de stockage avec 3 SSD internes ou de mémoire avec jusqu’à 96 Go de DDR5-5600.

Mais il n’empêche que leur modèle de base de Core i9-13900H avec 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage NVMe PCIe 4.0 est annoncé à 1199$ HT sans stockage. Là où Minisforum vend son barebone avec le même processeur à 679$ HT. Cela fait tout de même assez cher la barrette de mémoire vive et le SSD… Alors il faut probablement prendre en compte les services que pourra rendre Simply NUC, son conseil et ses garanties mais pour de l’entrée de gamme je suppose que leur offre n’a que peu d’intérêt. Si vous voulez vraiment acheter un MiniPC de ce type comme particulier, l’offre du vendeur d’origine aura plus d’attrait. Si vous voulez investir dans une solution complète, avec une carte graphique intégrée et un montage plus complexe pour un parc d’entreprise, l’offre peut avoir du sens.

Minisforum MS-01
Sub Models S1390/S1290/S1245
CPU S1390: Intel® Core™ i9-13900H(With vPro® Enterprise Support)
S1290: Intel® Core™ i9-12900H(With vPro® Enterprise Support)
S1245: Intel® Core™ i5-12450H
GPU S1390/S1290: Intel® Iris® Xe Graphics eligible
S1245: Intel® UHD Graphics
Memory Types DDR5 SODIMM
Max Memory Size 64GB
Max # of DIMMs 2
Max # of Memory Channels 2
ECC Memory Supported NO
Storage 1xM.2 2280 NVME SSD(Alt U.2)(PCIE4.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x2)
Wireless YES
Bluetooth YES
Video Output HDMI ×1
USB4 ×2
Audio Output HDMI ×1
Audio Jack ×1
Ports & Buttons 10G SFP+ Port×2
2.5G Ethernet RJ45 Port x2
USB3.2 Gen2 Type-A Port ×2
USB3.2 Gen1 Type-A Port ×2
USB2 Type-A Port x2
USB4 Port ×2(Alt DP)
HDMI ×1
Audio Jack ×1
Expansion 1* PCIE Port(Support to half height single slot x16 width)(Speed up to PCIE4.0x8)
Power DC5.5×2.5(19V-9.47/12.6A)
System Windows 11 Home
Support System Windows 11/Linux
Product Dimension 196mm*189mm*48mm
Net Weight 1.42/KG
Packet Weight 2.64/KG
Launch Date janv.-23

Minisforum MS-01 : une station de travail Core i9 format A4

Source : SimplyNUC

Simply NUC Onyx Pro : un Minisforum MS-01 sur-mesure © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Pimoroni NVMe Base Duo : deux NVMe pour Raspberry Pi 5

Par : Pierre Lecourt — 7 mars 2024 à 15:20

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La Pimoroni NVMe Base Duo c’est une évolution Pokemon de la Pimoroni NVMe Base lancée en décembre de l’année dernière. La marque a « simplement » ajouté un deuxième port M.2 NVMe pour doubler les possibilités du modèle d’origine.

Avec la mention « Base », il faut comprendre que cette extension se place sous la carte Raspberry Pi 5, laissant la possibilité de la refroidir avec une solution ventilée mais.. étouffant quelque peu les SSD embarqués. Il ne servira de toutes façons à rien de monter les éléments les plus hauts de gamme sur un Pi5, il n’en profiterait pas spécialement. Compatible avec des SSD Gen3, l’extension offrira des débits moyens en lectue de 850 Mo/s et de 750 Mo/s en lecture. Les SSD de Générations 1 et 2 seront moins rapides avec respectivement 230/190 Mo/s et 410/380 Mo/s.

La Pimoroni NVMe Base Duo propose deux emplacements compatibles M.2 2230 à 2280 et se relie à la carte avec une petite nappe souple classique. L’ensemble de la visserie est fournie pour positionner la carte facilement. De nombreux SSD ont été testés avec l’ensemble et si votre Pi 5 est à jour avec un firmware datant au minimum du 6 décembre 2023 alors la reconnaissance de la carte devrait se faire sans soucis.

Annoncé en précommande pour le moment, le kit est vendu une trentaine d’euros tout compris. C’est une alternative au Geekworm X1004 qui a son placement au dessus du Pi5.

Geekworm X1004 : un HAT double M.2 2280 pour Raspberry Pi 5

Pimoroni NVMe Base Duo : deux NVMe pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Gemini : une étrange minimachine au double écran 7.8 pouces

Par : Pierre Lecourt — 7 mars 2024 à 12:34

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

L’engin est proposé par Hefei LCFC qui semble être une filiale d’un acteur plus connu, à savoir Lenovo. Son Gemini se présente comme un concept de portable double écran tactile de 7.8″ employant des écrans à encre numérique. Il permet une prise en main de portable classique avec un clavier virtuel, une solution de prise de notes ou un usage plus proche du livre.

Le Gemini n’est qu’un concept et rien ne nous dit qu’il sera un jour commercialisé. Le fait qu’il ait été présenté au « concours » IF Design et qu’il y ait été primé peut tout aussi bien être un moyen de tirer un peu la couverture vers ses créateurs qu’une envie d’aller plus loin. Mais rien ne nous dit que son ingénierie ait été pensée. Pas mal de concepts présentés en « 3D » sur ce genre de pages n’a rien de véritablement viable. Que  ce soit au niveau de leur pilotage électronique, de leur intégration logicielle ou plus simplement de leur viabilité économique. Il faut donc prendre Gemini pour ce qu’il est : une idée, modélisée en 3D.

L’idée est donc d’accrocher deux écrans de 7.8″ exploitant de l’encre numérique par une charnière s’ouvrant sur 360°. On pourrait ainsi ouvrir l’engin comme un portable, le positionner debout en format « tente » ou le replier couverture dos à dos pour en faire une tablette. Ce qui aurait du sens puisque les dalles sont compatibles avec un stylet actif. Le format permettrait la prise de note de manière très classique. Autre usage, celui d’un livre double page avec les deux écrans côte à côte dans un format très classique. Ou encore la prise de notes sur un écran et la lecture sur l’autre, parfait pour annoter des documents de travail.

Le confort proposé semble évident en lecture mais peut être moins parfait en mode portable ou en prise de notes. Les claviers virtuels restent une plaie à utiliser et l’usage « à plat » peu confortable pour lire et écrire des annotations. Pour la consultation de documents, par contre, on retrouverait le format classique du bouquin qui pourrait ne pas être désagréable dans certaines conditions tout en pouvant replier l’écran quand on manque de place.

L’ergonomie globale est améliorée par des éléments assez inhabituels. Sur le côté du Gemini on retrouve un ensemble de boutons ainsi qu’une molette destinée à piloter l’affichage. Pratique pour tourner des pages par exemple. Cette partie plus épaisse servira de repose poignets en mode portable mais pourrait être un peu envahissante en mode lecture. On se doute qu’il s’agit de proposer une prise  en main plus facile à la manière d’une Kindle Oasis mais cela peut également être un défaut sur un engin déjà assez lourd à cause de son double affichage.

Autre gadget ajouté au produit et qui me fait véritablement penser à un exercice de style plus qu’à un engin réellement destiné à une commercialisation, un micro est intégré au stylet. De manière à pouvoir dicter des notes, par exemple, à une IA qui les retranscrira sur la machine. Ou à passer des appels avec un casque en détachant le micro et en l’accrochant à son revers de veste. 

On ne sait rien des entrailles de l’engin, le IF Design ne s’intéresse qu’à la forme et n’exige pas de produits fonctionnels pour les juger. N’importe quel studio de design peut envoyer des rendus 3D pour les faire examiner par le site qui les publiera ensuite sur ses pages. Ne vous attendez donc pas à voir Gemini débarquer un jour ou l’autre. Ce n’est à mon avis qu’une piste de travail.

Source : IF Design via Liliputing

Gemini : une étrange minimachine au double écran 7.8 pouces © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Microsoft annonce la fin de WSA et d’Android sous Windows 11

Par : Pierre Lecourt — 6 mars 2024 à 12:17

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Si vous avez une application Android dont vous êtes très dépendant, Windows 11 vous offre la possibilité de l’utiliser nativement. Le système WSA permet de piloter des applications Android directement dans son interface. Mais cette fonctionnalité va disparaitre à l’horizon 2025 avec la fin de son support par Microsoft.

L’éditeur indique que cette fonction expérimentale cessera d’être prise en charge dans Windows 11 dans un an, le 5 mars 2025. D’ici là les choses ne changeront pas pour les utilisateurs et toute installation d’une application Android sous Windows 11 faite avant le 5 mars dernier continuera de fonctionner. Mais toutes les applications cesseront de tourner après la date fatidique du 5 mars 2025.

Difficile de voir pourquoi Microsoft ne veut plus supporter ces applications, cela permettait notamment aux tablettes Surface de profiter d’un écosystème particulièrement adapté au tactile. Mon petit doigt me dit qu’il s’agit d’un constat lié au manque d’usages de cette pratique. Finalement, les utilisateurs sous Windows cherchent à utiliser des applications Windows et pas forcément des solutions Android. Ainsi, malgré un partenariat signé avec Amazon et son magasin d’applications Android, les retombées positives pour Microsoft du développement et du maintient de WSA ne seraient pas forcément positives. La majorité des usages que j’ai pu voir de cette fonctionnalité consistant à lancer des jeux sans retombées financières pour Windows… je ne suis pas certain que l’éditeur y trouve son compte.

Il restera des outils spécialisés dont le célèbre BlueStacks pour piloter des outils Android  sous Windows mais cet usage « transparent » n’aura finalement pas fait long feu. J’avoue que je serais curieux de savoir qui parmi mes lecteurs a déjà utilisé cette fonction sous Windows 11 ?

Microsoft annonce la fin de WSA et d’Android sous Windows 11 © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

La distribution pour NAS OpenMediaVault 7 « Sandworm » est disponible

Par : Pierre Lecourt — 6 mars 2024 à 11:30

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La distribution OpenMediaVault  acte son passage vers Debian 12 et se lance sur le marché des systèmes OpenSource dédiés à un pilotage de NAS et autres serveurs de sauvegarde. Disponible au téléchargement, elle apporte son lot de nouveautés et pourrait intéresser tous les acheteurs de minimachines particulières proposant des baies 3.5″.

Le MiniPC R3 Pro avec 2 emplacements M.2 et 2 baies 2.5/3.5″

On pense aux minimachines R1 et R3 Pro qui embarquent des processeurs Intel N100 ou AMD Ryzen 5700U et qui proposent des emplacements de stockage SATA3 de ce type mais également toutes les solutions classiques en MiniITX et autres montages permettant d’agglomérer des grappes de stockage. 

Pour ces machines OpenMediaVault 7 aka « Sandworm » en hommage à Frank Herbert et à la saga de Dune, représente un système adapté, libre et Open Source. Il est désormais basé sur Debian 12 et permet de stocker, sauvegarder et profiter de vos contenus de manière automatisée. Un nombre important de changements techniques a eu lieu et les développeurs en font le détail en suivant ce lien.

Le téléchargement du système se fait en suivant les informations de cette page. Une image du système à implanter sur une clé USB de manière classique est possible tout comme il est possible de le mettre à jour (pensez aux sauvegardes de vos données) ou de transformer une Debian 12.

Arthur, qui a acheté un R3 Pro donc, me dit le plus grand bien de cette distribution par email. N’hésitez donc pas à y jeter un coup d’oeil.

La distribution pour NAS OpenMediaVault 7 « Sandworm » est disponible © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Samsung relance le format SD Express, au bon moment ?

Par : Pierre Lecourt — 6 mars 2024 à 10:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Une absence de commercialisation de masse qui est lié à deux gros défauts. Le premier est une tendance naturelle à chauffer qui a rendu le SD Express délicat a intégrer dans les smartphones et les tablettes. Le second est classiquement associé à un tarif jugé « compliqué » tant au niveau de son intégration que de ses médias. Des prix qui ne le rendraient pas spécialement compatibles avec l’usage « grand public ». Résultat de cette équation un peu compliquée, très peu de materiel tirant parti de ce format n’a été proposé. Même les appareils les plus haut de gamme du marché classique n’en ont pas profité.

Sans Eldorado où s’épanouir, le format SD Express est donc resté confidentiel. Pourtant Samsung annonce des cartes MicroSD  256 Go de ce type pour cette année. Bonne idée ? Je pense que oui. Les débits proposés par cette future carte sont excellents et il existe de nouveaux formats de produits où ils pourraient vraiment s’intégrer avec du sens. Imaginez une console type Steam Deck ou Nintendo Switch avec un lecteur de cartes Micro SD Express ? Avec un débit annoncé en lecture de données de 800 Mo/s, la carte serait plus rapide qu’un SSD SATA3 et égalerait beaucoup de stockages NVMe d’entrée de gamme. Cela permettrait de déporter des données, et en particulier des jeux, sur une carte externe facilement évolutive. Pour le joueur, la possibilité de lancer directement ses titres sur une carte externe sans craindre de gros ralentissements serait un véritable point positif.

Autre avantage, la limite théorique de stockage de ces cartes est énorme avec 128 To de données maximum pour le format SD. Evidemment j’imagine assez mal le prix d’une solution de ce type. Ce serait plus une capacité destinée à une agence spatiale pour un satellite que pour un smartphone ou une console. Il n’empèche que l’on peut facilement imaginer des SD Express de 1, 2 ou 4 To. Ce qui exploserait les capacités et les usages de nombreux produits.

Imaginez l’impact sur une console de jeu d’un lecteur de cartes tournant à 800 Mo/s avec une capacité de 2 To…

Evidemment, ce genre d’intégration aurait un coût sensible mais c’est justement ce genre de produit qui pourrait le mieux l’absorber. Parce que ces consoles sont distribuées en masse, elles pourraient largement lisser le prix de l’intégration, augmenter les volumes de production de ces lecteurs et donner assez de visibilité à un fabricant pour proposer une gamme de lecteur SD Express sur le long terme. Assurant ainsi un retour sur son développement plus stable et donc sans crainte de voir l’amortissement ne pas se faire. Cette apparition du SD Express pourrait également chambouler les habitudes d’autres acteurs dans la foulée. On sait qu’il suffit d’une percée concurrentielle pour que d’autres prennent le pli. Ainsi des constructeurs pourraient intégrer petit à petit ces lecteurs de cartes dans des portables, des tablettes ou des appareils photos numériques. On se souvient de l’impact qu’on les nouvelle technologies dans les premières machine en terme de prix. Il suffit de prendre la encore assez récente DDR5 pour se souvenir d’un calendrier où personne n’en voulait car jugée « trop chère » avant de voir son prix dévisser d’un coup pour être quasi transparent face à une solution DDR4.

Sur le format SD Express l’avantage est que l’implantation peut être faite de manière transparente. Un lecteur de carte à ce format saura lire parfaitement une carte SD classique mais ne dévoilera son potentiel qu’avec une carte SD Express. Ainsi un acheteur aurait un impact sur le prix du lecteur tout en sachant que si un jour la lenteur de ses médias externe le rebute, il pourrait acheter une solution beaucoup beaucoup plus rapide.

Quand à la problématique de la chaleur dégagée par ces dispositifs, elle peut être réglée par une intégration spécifique, voir bénéficier d’une extension du système de refroidissement ou, au contraire, bénéficier d’une isolation spécifique. De son côté Samsung indique avoir mis en place une technologie baptisée Dynamic Thermal Guard (DTG) qui permet d’assurer un bon fonctionnement de la carte sans risque même pendant de longues sessions à haute vitesse.

Samsung pense donc que c’est le moment de se réveiller sur ce format et lance donc une première Micro SD Express de 256 Go. Une capacité assez faible qui sera accompagnée par d’autres pour couvrir une gamme plus classique. Le prix dépendra du sort qui leur est réservé et de l’assurance pour la marque de pouvoir toucher du public. Si Samsung y va ce n’est certainement pas au doigt mouillé mais parce que des objectifs sont en place. Cela pourrait être une intégration dans un smartphone ou une tablette voir dans un PC de la marque. Mais ce SD Express pourrait voir également un épanouissement dans des produits très grand public qui cherchent des solutions de stockage mêlant praticité et vitesse. La marque indique clairement que cette première carte est le « résultat d’une collaboration avec un client pour développer un produit sur mesure ».

Samsung relance le format SD Express, au bon moment ? © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Le Wistron Dynamic Airflow veut mieux ventiler les portables

Par : Pierre Lecourt — 5 mars 2024 à 15:21

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Wistron Dynamic Airflow n’est pas très… dynamique. Il s’agit surtout d’une solution qui propose une meilleure surface d’aspiration pour les ventilateurs intégrés dans les portables. L’idée de base est assez simple, il suffit d’ouvrir le capot de son ordinateur et de le déployer pour entrainer une extension de la partie arrière de celui-ci.

Cette ouverture permettra d’améliorer l’aspiration pour faire circuler de l’air frais dans votre PC. Cela permet également d’imaginer des mailles plus larges aux ouïes d’aspiration puisque, une fois refermé, votre PC restera protégé des poussières au fond de votre sac. 

Minimachines-03-2024

Ce mécanisme n’aura donc de dynamique que l’ouverture et la fermeture qui coïncideront à celles de votre écran, provoquant du même coup l’éloignement de ce que Winstron appelle le « heat module » et qui doit correspondre à l’échangeur thermique du caloduc vers les ailettes de dissipation. L’idée n’est pas mauvaise en théorie même si elle me fait un peu sourire. En fait cela suppose un portable plus profond pour être moins épais. Un choix qui se conjugue avec un effet « waouh » lors du déploiement du portable. Cela peut être également une solution pour assumer des systèmes de pus en plus gourmands en ressources sur des designs classiques.

Le dispositif pourrait également profiter d’une évacuation de l’air vers le haut, plus directe, juste derrière l’écran. Cette idée, combinée à des dispositifs plus classiques pourrait permettre à des solutions passives ou semi passives de mieux se comporter. Le tout en profitant d’un mécanisme simple qui n’use pas de technologies complexes puisque ce sont les muscles de l’utilisateur qui activent l’ensemble.

Pour rappel, Winstron est un fabricant qui ne vend pas en direct ses machines mais fabrique pour d’autres. Leurs designs de ce type peuvent ou non être retenus par leurs clients. Rien ne dit que ce type de produit se retrouve un jour sur le marché. A moins que ? A moins qu’un prototype ne prouve une efficacité redoutable et donne envie à des marques de l’employer. Ce qui amènerait des clients à Winstron qui n’a pas manqué de breveter cette idée.

Source IF Design  via Liliputing

Le Wistron Dynamic Airflow veut mieux ventiler les portables © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares

Par : Pierre Lecourt — 4 mars 2024 à 18:04

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Des spywares, ou logiciels espions, ont été retrouvés dans des MiniPC AceMagic. La marque a fini par prendre des mesures pour s’en débarrasser et propose une procédure pour régler le soucis.

AceMagic, qui pour rappel n’est qu’une marque de façade pour des engins fabriqués par une autre entité au même titre que AceMagician, Kamrui, NiPoGi, Ouvis, NiPoGi ou encore T-Bao. Cette liste n’étant pas exclusivement fournie par un seul fabricant, elle peut partager d’autres designs avec d’autres usines. Mais c’est AceMagic qui a été pris la main dans le sac avec des MiniPC infestés de deux Spywares et c’est donc AceMagic qui se fend d’un communiqué pour expliquer ce qu’il s’est passé.

La marque indique que les images utilisées pour intégrer le système Windows dans sa chaine de production ont été infectées par la faute d’une volonté d’optimisation. Les personnels de l’équipe de AceMagic ayant téléchargé des éléments pour accélérer le démarrage des engins depuis une source tierce mais sans vérifier la signature logicielle de celle–ci. Cette signature logicielle permettant de vérifier que les divers éléments ne sont pas infectés… L’idée étant de modifier le code source de Windows en changeant des paramètre dans la partie réseau. En parallèle de ce problème, le logiciel de gestion de l’éclairage RGB aurait également été infecté1. L’image du système aurait ensuite été intégrée dans la partition de récupération telle quelle et proposé à la vente ainsi.

J’ai beaucoup de mal avec cette version. Tout simplement parce que la découverte de l’infection s’est faite directement par le système Windows lui même et son logiciel antivirus intégré Microsoft Defender. Ce qui veut dire que  les ingénieurs en charge de l’optimisation du système auraient ajouté des modifications dans le code source de l’engin sans jamais démarrer le système pour vérifier leur impact sur ce démarrage. C’est un peu comme si vous changiez de recette au dernier moment mais que jamais vous ne goûtiez le plat avant de servir. Si ils avaient fait, ne serait-ce qu’un démarrage après leurs réglages initiaux, la machine aurait tout simplement signalé la présence des Spywares. Je reste donc persuadé que l’infection a eu lieu ailleurs, probablement en usine comme je le précisais dans le premier billet sur le sujet

Un remboursement des machines infectées par ces Spywares ?

Pour rattraper le coup, AceMagic annonce rembourser les machines infectées fabriquées entre septembre et novembre dernier. Cela concerne les AD08, AD15 et S1 de la marque. Mais attention, ne rêvez pas trop, cela ne concernera que les MiniPC vendus par AceMagic sur son site et non pas ceux commercialisés ailleurs. Les autres marques proposant des MiniPC identiques sous d’autres noms ne sont pas concernées par ce remboursement. A noter qu’il est bien difficile de savoir quelles machines ont été fabriquées à ces dates puisque rien ne permet de l’authentifier après l’achat. Ni numéro de série ni date de fabrication ne sont précisés sur les engins. Une promesse qui ne coûte donc pas bien cher à la marque.

Autre élément, les propriétaires de machines infectées peuvent prétendre à une remise de 60$ pour leur prochain achat de MiniPC sur le  site de la marque. Site où les prix ne sont pas forcément les meilleurs… et où il suffira d’appliquer le code ACEDMFS60 pour en bénéficier. Sans avoir à prouver l’infection de votre machine. Ce qui ressemble bel et bien à un code promo classique et donc à un moyen de transformer un problème en une bonne affaire marketing…

AceMagic propose enfin des mises à jour logicielles pour réinstaller leurs machines « au propre » avec des images système et un guide en vidéo. Tout le principe est de créer une clé USB bootable dont le contenu sera ensuite « injecté » en lieu et place de votre système. A noter que cette vidéo date du tout début janvier 2024 et donc un mois avant la publication de la vidéo qui a déclenché l’affaire. Si la réponse officielle de AceMagic a été longue, la réponse technique a été beaucoup plus rapide.

Vous trouverez trois images disponibles pour trois modèles de MiniPC différents.

  • AceMagic S1 sous Windows11 Pro 22H2 : Link
  • AceMagic AD08 (12900H) sous Windows11 Pro 22H2 « No browser version » : Link
  • AceMagic AK1 Plus RGB Windows 11 Pro : Link

Ces images peuvent ne pas fonctionner sous d’autres versions d’autres marques des même machines, je n’en ai aucune idée. Je n’ai pas vérifié ces images et il s’agit du stockage en ligne de la marque. 

Pour ce qui est des logiciels internes infectés comme le gestionnaire RVB, la réponse de la marque est beaucoup plus récente puisqu’elle date du 24 février dernier. Il s’agit de télécharger une version « propre » du logiciel à cette adresse : https://www.acemagic.com/pages/drivers-downloads et de suivre le guide ci dessus.

Vous y trouverez les images des systèmes mais aussi les liens vers le logiciel de gestion de l’écran du modèle S1 et du logiciel de contrôle RVB des AMR5/AD08/AM08 ainsi que l’ensemble des pilotes des produits de la marque. Si vous décidez d’installer un de ces pilotes sur une machine différente, et que ça fonctionne ou non, vous pouvez laisser l’info en commentaires pour les autres.

Dans tous les cas je vous invite à relire le précédent papier sur le sujet pour savoir exactement ce qu’il en est et la meilleure façon de se comporter avec un engin de ce type.

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Tecno Mega Mini Mi : un NUC like très classique

Par : Pierre Lecourt — 4 mars 2024 à 12:33

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le bruit autour de la marque au MWC 2024 n’a laissé que peu d’espace au Tecno Mega Mini Mi. Son grand frère « gaming » qu’est le G1 et sa manette de jeu Pocket Go couplée à des lunettes lui ont évidemment volé la vedette.

Pourtant le Tecno Mega Mini Mi semble être une minimachine intéressante même si elle est plus habituelle dans le format. C’est peut être l’absence de détails techniques qui ont éloigné les projecteurs. Le communiqué de presse de la marque est en effet très flou. L’engin est décrit comme équipé d’un processeur Intel Core 13e Gen sans plus de détails tandis que le site web annonce un processeur Core i5-12450H de douzième génération. Seule assurance donc, les puces pourront grimper jusqu’à 45 watts de TDP.

Il sera équipé de deux slots SODIMM DDR4 et livré en 16 ou 32 Go de DDR4 double canal en mémoire vive. Le stockage sera de 512 Go, en M.2 2280 NVMe PCIe 3.0. Il abritera une licence de Windows 11. Le boitier occupera 0.38 litre pour 410 grammes mais on ne connait pas ses dimensions exactes. Le refroidissement est classique avec des caloducs et un dissipateur au dessus du processeur. Le tout ventilé activement pour évacuer la chaleur sur les ailettes arrière. On note la présence d’une plaque métallique sous la carte mère avec ce qui ressemble à des supports permettant l’ajout d’un stockage 2.5″ mais aucun élément en ce sens n’est indiqué par le constructeur et il ne semble pas y avoir la place nécessaire sur le châssis.

La connectique est standard avec, en façade, deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. Sur l’arrière, un USB 2.0, un USB 3.2 Gen2 Type-A supplémentaire, deux ports USB4, un Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.0.

Sur le côté du châssis, on retrouvera également un bienvenu lecteur de cartes SDXC. Le tout  sera enfermé dans un boitier en métal ajouré sur les côtés par des ouïes de ventilation. Sur l’arrière, un élément en plastique de manière à laisser les antennes Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 communiquer.

Pas d’autres infos, en particulier sur les tarifs ou les canaux de distribution. La marque semble faire un gros focus sur les MiniPC et ce Tecno Mega Mini Mi semble être un bon cheval de bataille pour pénétrer le marché des MiniPC. Les ventes des autres modèles seront surement plus anecdotiques. La marque Tecno est avant tout orientée sur le marché du smartphone et elle tout à faire en terme de distribution sur le marché PC en Europe. Cela pourrait passer par un partenariat ou plus simplement par une place de marché.

Si elle désire se faire un nom sur ce segment chez nous, ce Tecno Mega Mini Mi est à mon avis une bonne solution, l’engin semble bien fini, complet et peut être distribué pour convenir à divers profils. Aussi bien grand public que pour des usages pros. Il faut juste assurer un tarif convenable et faire en sorte que le suivi soit bon.

Tecno Mega Mini Mi : un NUC like très classique © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Le GPD Win Mini évolue vers le Ryzen 7 8840U et un écran VRR

Par : Pierre Lecourt — 4 mars 2024 à 11:12

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le GPD Win Mini 2024 évolue en profondeur mais garde le même concept de netbook 7″ avec des accessoires de jeu intégrés à son châssis. Il change également de processeur et propose des améliorations techniques assez intéressantes. Mais le plus intéressant pour moi est une mutation connectique et d’affichage.

Intéressant car si cette évolution choisie par GPD ne va pas me permettre de répondre à la question qu’on me pose régulièrement en ce moment sur la pérennité de l’Oculink. Elle explique en tout cas que le format est encore jeune et en pleine mutation. Le précédent modèle de GPD Win Mini lancé en 2023 proposait un de ces ports spécifiques qui permet un dialogue à 63 Gbps de bande passante avec un élément externe. La plupart du temps un circuit graphique. Le nouveau modèle a abandonné cette idée pour le remplacer par un plus classique port USB4 (40 Gbps) au format Type-C. Pourquoi ce changement ? Mystère. Plusieurs scénarios sont envisageable et le premier vient du format particulier de la machine. Le  fait de proposer un engin pensé pour jouer sur son petit écran avec les joysticks et boutons de son interface ne colle pas vraiment à l’usage d’un dock relié par un câble. GPD s’est peut être dit que l’Oculink était de trop sur cette configuration.

L’autre possibilité vient peut être de l’impact du tarif de l’OCulink qui reste un matériel peu utilisé et donc plus  cher qu’un USB4 qui s’est plus largement démocratisé et qui continuera à le faire dans le temps. Enfin, il est possible que la marque, qui propose un Dock GPD G1 fonctionnant sous Oculink et USB4, ait eu le retour des usages de son appareil et se soit rendu compte de la probable écrasante majorité des usages en USB4. Et ait décidé de ne plus embarquer cette connectique encore très très confidentielle dans ses futurs produits.

Minimachines-03-2024

Tout cela n’est que conjecture et je n’aurais probablement pas plus d’informations sur le format avant un bon moment. Quand on pose la question aux fabricants, on a une réponse en général très positive sur l’Oculink. Sans jamais avoir de bilan plus négatif. Difficile de savoir exactement où en est le format. Sur le nouveau netbook de GPD, ce port Oculink est remplacé par un port USB 3.2 Type-C prenant en charge le Power Delivery et le DisplayPort.

Pour en revenir au GPD Win Mini lui même, les changements sont assez significatifs sur d’autres postes. On passe ainsi du Ryzen 7 7840U au Ryzen 7 8840U. Non pas que cela évolue énormément entre les deux processeurs d’un point de vue technique. Les deux sont des processeurs 8 cœurs et 16 Threads en Zen4 avec un Radeon 780M 12 unités en circuit graphique. Le nouveau venu est plus performant en calcul d’IA ce qui ne sera pas forcément utile sur ce type d’engin. Sa consommation devrait être identique à l’usage.

Ce qui commence à changer la donne entre les deux générations de ce netbook de jeu est dans l’affichage qui reste de 7 pouces mais qui évolue sensiblement en interne. On reste sur du 1920 x 1080 pixels mais avec le support du VRR (60 – 120 Hz ) pour prendre en charge l’AMD Freesync et donc adapter le nombre d’images par seconde à l’écran. Mais aussi et surtout la distribution du signal évolue grandement. Auparavant GPD employait un transfert de données vidéo du DisplayPort vers un module MIPI qui envoyait ensuite le signal vers l’affichage interne. Ce tour de passe passe lui permettait de recycler des dalles de tablettes moins chères dans son dispositif. Cela fonctionnait bien mais posait trois soucis techniques.

D’abord le transfert de données vers ce MIPI était consommateur d’énergie. Très gourmande, la puce avait la particularité d’émettre pas mal de chaleur à l’usage. Ce qui n’est ni bon pour l’autonomie de l’engin ni pour le  confort de l’utilisateur. Ensuite, cela demandait l’initialisation de différentes routines logicielles parce que, par défaut, le MIP envoyait un signal en mode portrait et non pas en mode paysage, ce qui explique souvent pourquoi certains périphériques de ce type proposent un démarrage dont l’affichage est basculé à 90°. Enfin, la transition du signal empêchait de tirer parti des solutions comme le FreeSync qui nécessite un signal direct depuis la puce graphique vers l’écran.

Ce mouvement de GPD va donc permettre un meilleur affichage, une meilleure autonomie, moins de chauffe sous les doigts et un meilleur confort auditif. Il est probable que la marque ait réussi à sécuriser un écran adapté à un bon prix pour ensuite décider d’abandonner l’Oculink pour se concentrer sur la jouabilité en mobilité avec le VRR et FreeSync. La multiplication des références de consoles PC en tous genre a du décider plus de constructeurs à proposer ce type d’affichage 7 pouces et tout le marché en profite aujourd’hui. Autre point positif de ce changement de dalle, le nouvel écran profite d’un traitement oléophobique pour éviter les traces de doigts et d’un traitement anti reflet. Elle propose 500 nits de luminosité, 10 points de contact et une résistance accrue avec un verre Gorilla Victus de Corning.

Prévu au lancement via une distribution sous Indiegogo, le GPD Win Mini sauce 2024 devrait être disponible en avril prochain sous plusieurs configurations. Le prix pique un peu. La version 32/512 Go serait proposée à 879$ HT pendant le financement. Le modèle 32 Go / 1 To à 999$ sur la même période. Des versions combinées au Dock GPD G1 embarquant un Radeon RX 7600M XT sont également prévues. Une version Ryzen 5 8640U est également listé mais aucun détail n’a fuité sur son prix ou sa disponibilité réelle, ce modèle sous Radeon 760M sera évidemment moins performant mais pourrait satisfaire beaucoup de monde. 

GPD Win Mini 2024

Écran : 7 pouces, orientation paysage native, 1080P, prend en charge VRR
Processeur : AMD R7-8840U / R5-8640U
Circuit graphique : AMD Radeon 780M / 760M
Mémoire vive : 16 Go / 32 Go / 64 Go LPDDR5
Stockage : 512 Go / 2 To PCIe Gen4 M.2 NVMe
Réseau sans fil : Wi-Fi 6E Bluetooth : 5.2
Connectique : 1 x USB4 40 Gbps / 1 x USB Type-C 3.2 Gen2 / 1 x USB A / Lecteur microSDXC UHS-I A2, U3, V30
Autres : Mini joystick à effet Hall – Gâchettes à moteur bilinéaire – ABXY – Croix directionnelle – Boutons personnalisables.
Batterie : 44,24 Wh

What’s up Dock ? Le GPD G1, un dock avec carte graphique

Source : GPD

Le GPD Win Mini évolue vers le Ryzen 7 8840U et un écran VRR © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Aoostar GEM12 Pro : Ryzen 7 8845HS, écran technique et Oculink

Par : Pierre Lecourt — 2 mars 2024 à 09:35

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Sur la forme, les deux machines sont très proches. Entre le Aoostar GEM12 Pro et le GEM10, on retrouve un boitier noir, assez compact et partagé sur sa partie haute en deux zones.

Sur le fond, il y a également des similarités même si les propositions sont différentes. On passe ainsi à la dernière génération de puces AMD avec un Ryzen 7 8845HS. La puce sera épaulée par deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Le stockage est, quant à lui, confié à un duo de ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Le précédent modèle proposait 3 ports M.2 2280.

La ventilation semble assez complexe avec une aspiration d’air frais sur le dessus de la machine pour qu’il soit repoussé au travers des ailettes à l’arrière de l’engin. Un second ventilateur  est situé en dessous de la machine pour aspirer de l’air frais des côtés et le repousser vers le bas de manière à refroidir les composants mémoire et stockage. 

La connectique est aussi assez proche avec des éléments très semblables comme les deux ports USB Type-A en façade accompagnés d’un jack audio combo 3.5 mm, d’un connecteur Oculink et d’un USB4 en plus du bouton de démarrage. L’engin pourra donc profiter d’un dock Oculink avec une carte graphique standard à l’intérieur mais aussi des solutions en USB4. Le GEM10 proposait la même chose avec toutefois une disposition alternative.

Sur la face arrière, on retrouve une sortie HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit Intel  i226-V, deux USB 3.2 Gen2. Le connecteurs diffèrent mais on retrouve quasiment les mêmes éléments. Le châssis a d’ailleurs les mêmes dimensions avec 13 cm de large comme de profondeur et 6 cm d’épaisseur. A l’intérieur, on retrouvera un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. L’alimentation se fera au travers d’un port USB Type-C en 19V et 6.32 A pour 120 Watts.

Par contre, les ouïes de refroidissement sont différentes, sur toute la hauteur pour le Aoostar GEM12 Pro, elles percent les deux côtés de l’engin. A l’arrière, on note la présence d’ailettes de refroidissement classique et sur la partie supérieure les trois quarts de la zone arrière sont ajourés pour laisser l’engin respirer.

Sur la partie avant, le constructeur proposera un petit écran optionnel qui donnera les infos habituelles de ce type de dispositif : date et heure. Cet écran proposera également les autres infos habituelles de ce type d’intégration. Soit les éléments liés au fonctionnement de l’engin : usage du processeur, température, mémoire et autres. Personnellement, je ne vois pas trop l’intérêt de retrouver cet écran sur ce modèle destiné à un usage de bureau performant classique. Le fait qu’il soit en option est donc une excellente chose. A ses côtés, on retrouvera également un lecteur d’empreintes digitales qui sera, quant à lui, intégré par défaut et autrement plus pratique..

Le Aoostar GEM12 Pro semble également être prévu avec des puces Ryzen 7 7840HS et Ryzen 9 6900HX. Des puces de générations précédentes mais qui semblent être à la fois encore très disponibles et de moins en moins chères.

Point de vue tarif, rien n’est encore annoncé pour l’Europe. Le Aoostar GEM12 Pro n’est proposé qu’en Chine pour le moment. Comptez 2499 Yuans ( 320€ HT) pour un modèle Barebone sous Ryzen 8845HS sans petit écran sur le dessus. Et 2699 Yuans ( 345€HT ) pour le même modèle avec 32 Go de DDR5 et un SSD de 1 To. Ce prix en Yuans est, je suppose, une simple annonce du prix local relevé par Notebookcheck. Il ne prend pas en compte les taxes ni les marges demandées par les exportateurs en général. Vous pouvez donc compter sur un minimum de 20 à 30% de plus en import.

Un modèle Ryzen 7 7840HS en 16 Go / 32 Go pourrait être une excellente affaire, avec ce type de boitier certes un peu moins compact que d’habitude, il y a moyen de fabriquer un engin qui sache proposer de bonnes performances sans avoir à doper le processeur en permanence avec trop de watts. Histoire d’obtenir un engin qui puisse être relativement discret au quotidien.

 

AOOSTAR GEM10 : un Ryzen 7 7840HS Oculink ultra complet

Aoostar GEM12 Pro : Ryzen 7 8845HS, écran technique et Oculink © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Jsaux FlipGo : un double écran mobile en financement participatif

Par : Pierre Lecourt — 1 mars 2024 à 17:51

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

JSaux, que l’on connait pour ses accessoires et notamment son stand pour Steam Deck et autres consoles, lance le FlipGo. Un double écran pensé pour la mobilité. 

Proposé à partir de 351€ HT, le FlipGo  est donc constitué de deux dalles séparées par une charnière classique. Il suffira d’un seul câble USB Type-C avec un signal DisplayPort pour alimenter les deux écrans indépendamment. L’idée est de proposer un double affichage en mobilité. Soit pour un portable afin de se retrouver avec trois écrans différents.

Soit en doublant la diagonale afin d’étaler le signal sur les deux écrans pour avoir un affichage plus large. Ce type de dispositif permettra également de se positionner en mode sédentaire pour apporter un écran aérien à une station de travail ou de venir à la rescousse d’un poste ultramobile comme un MiniPC ou une console.

Le FlipGo propose une base magnétique qui permet de positionner l’engin sur un pied adapté ou de transformer n’importe quel pied VESA en support. Avec l’avantage de pouvoir le décrocher facilement pour l’emporter partout avec vous.

Un pied adapté permettra de le positionner sur un bureau en mobilité pour l’utiliser avec un portable. Ces éléments sont proposés en option.

Le FlipGo est autoalimenté en USB Type-C, propose une dalle tactile ou non et assure une compatibilité maximale aussi bien avec Windows que Linux ou MacOS. Il embarque un petit USB basique et peut s’utiliser aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale.

Le FlipGo 13.5 à côté d’un MacBook Air 13″

Deux modèles Standard et Standard Tactile sont disponibles avec des caractéristiques différentes suivant les tailles. Le premier est un double 13.5″ qui affiche en 2256 x 1504 pixels 60 Hz en 3:2 avec ne dalle IPS de 400 nits et un contraste de 1500:1. Il pèse 1.1 Kg et son châssis est en alliage d’aluminium.

La fonction tactile est en option mais l’écran est 100% sRGB et propose un dock assez complet avec Un USB Type-C pour l’alimentation, un USB 3.2, deux entrées MiniHDMI, des ports USB 2.0, un USB Type-C OTG. Une molette de navigation dans les menus et un bouton de mise en route sont disponibles également. Ce modèle mesure 30.69 cm de large pour 22.2 cm de profondeur.

La version Pro est quelque peu différente avec un seul MiniHDMI, deux USB 3.2 Type-C suivant que l’on branche une machine Windows ou MacOS et le reste est identique. Ces connecteurs utilisent la capacité DisplayLink de la machine qui ne nécessite qu’un seul port USB Type-C pour alimenter les deux écrans.

Le FlipGo 16 côté d’un MacBook Air 13″

Les modèles 13.5 et 16″ emploient les mêmes docks mais leurs capacités diffèrent. Ainsi le modèle 16″ affiche en 2560 x 1600 pixels avec un écran en 16:10 et une luminosité de 500 nits. Son contraste baisse  à 1200:1 et son poids grimpe à 1.6 Kg. Sa taille est de 36.7 cm de large pour 23.5 cm de profondeur ce qui commence à en faire un assez beau bébé si on considère l’étalon qu’est la feuille de papier A4 en 29.7 x 21 cm.

Prévus pour une expédition au mois d’avril, les écrans sont proposés à partir de 351€ HT pour le 13.5″ standard en financement participatif sur KickStarter. Le modèle 16″ standard n’est déjà plus disponible mais le modèle tactile est à 507€ HT. Les prix commerciaux sont annoncés comme étant beaucoup plus élevés…

Je trouve le concept sympathique et surtout cette possibilité d’une accroche magnétique qui permet d’utiliser facilement et rapidement son écran en toutes circonstances. De la position de bureau sur un support VESA à la sacoche pour l’emporter en cas de besoin en passant par le support pour le déployer en mobilité, l’offre est assez pertinente.

Source : Liliputing

Jsaux FlipGo : un double écran mobile en financement participatif © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

12 ans de Raspberry Pi, 61 millions de Pi vendus

Par : Pierre Lecourt — 1 mars 2024 à 15:05

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

57 millions de cartes Raspberry Pi « classiques » et de tous genres confondus. 4 millions de Pi Pico, le micro contrôleur de la marque. Pas mal pour une entité qui avait au départ prévu de produire 10 000 Raspberry Pi première du nom.

Ventes de Raspberry Pi tous modèles confondus de 2012 à 2024.

Raspberry Pi 3B / 3A+ / 3B+ 23 millions
Raspberry Pi Pico 4 millions
Autres Raspberry Pi 34 millions
Total  61 millions

Tomshardware a demandé à le direction de Raspberry Pi le bilan des ventes depuis son lancement et les chiffres ont été confirmés. Le composant RP2040 n’est pas inclus dans ces chiffres mais pourrait largement doubler le résultat du Pico. On apprend au passage que les diverses Raspberry Pi 3 ont été les « best sellers » de la marque. Vendus de 2016 à 2018, ils ont été l’âge d’or de la marque avec l’explosion des guides et tutos de tous types. C’est le moment où les Pi sont sortis d’une certaine confidentialité de spécialistes pour se transformer en produits plus généralistes. Avec de nombreux usagers qui achetaient les cartes non pas pour  développer des solutions mais bien pour suivre pas à pas une méthode pour créer un produit. Certains les ont transformés en borne d’arcade, d’autres en lecteur multimédia, en gestionnaire de réseau ou en outil domotique. Evidemment, beaucoup profitaient également de ces cartes pour découvrir le monde de l’informatique sous Linux, pour programmer divers appareils ou simplement pour se fabriquer un petit PC d’appoint pour quelques dizaines d’euros.

C’est cette gamme qui a apporté le Wi-Fi et le Bluetooth à la solution, rendant plus facile tous ces usages. En 2019, le Pi 4 est sorti et a subi de plein fouet les effets de la pandémie de COVID. Impactant sa production et faisant la joie de malandrins qui achetaient des stocks en masse pour les revendre une fortune ensuite. L’année dernière, contre toute attente, le Pi 5 a été annoncé par la fondation comme la nouvelle référence de la marque.

Cela fait de la solution Raspberry Pi 3 l’ordinateur le plus vendu dans le monde, loin devant des machines mythiques comme le Commodore 64… Même si la comparaison n’est pas vraiment juste puisque le Commodore était autosuffisant et fournissait l’ensemble des composants nécessaire à son exploitation quand les différentes Pi ne proposent que la base. Ce  qui permet évidemment d’avoir un autre impact sur le salaire de l’acheteur. Investir dans un Commodore 64 à sa sortie en 1982 était un premier pas dans un monde encore incertain de l’informatique et surement un gros trou dans son budget. Proposé à 595$ pièce, soit environ 1800$ d’aujourd’hui, acheter un ordinateur était alors un sacré défi. Bien plus que d’investir dans un Raspberry Pi 5 à 60$ d’aujourd’hui.

Si je souhaite le meilleur pour Raspberry Pi pour les 12 ans a venir, j’espère que la production et la tarification de ces solutions iront dans des sens opposés et que les récents développements boursiers ne lui feront pas perdre son âme.

Raspberry Pi cède – encore – aux sirènes de la bourse

12 ans de Raspberry Pi, 61 millions de Pi vendus © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Le Lenovo ThinkVision M14t améliore son affichage

Par : Pierre Lecourt — 1 mars 2024 à 13:22

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

En 2020 Lenovo lançait le ThinkVision M14t, un écran mobile qui pouvait se transformer en tablette tactile avec stylet. L’objet était haut de gamme et vendu à 449$. Quatre ans plus tard, la marque a décidé de mettre à jour son produit avec une toute nouvelle dalle.

Cette seconde génération de ThinkVision M14t ne change pas sur le fond. On reste avec la même optique de services, un écran secondaire permettant un contrôle tactile 10 points et une saisie au stylet avec 4096 niveaux de pression. Se démarquant ainsi de l’offre pléthorique d’écrans mobiles du marché. Mais cet été la marque lancera un nouveau modèle toujours en 14 pouces mais avec une autre diagonale.

Exploitable en portrait ou en paysage, le nouveau ThinkVision M14t Gen 2 fonctionnera désormais en 2240 x 1400 pixels à 60Hz contre un FullHD pour le premier. Un affichage qui passe du 16:9 au 16:10 et qui change de modèle de dalle IPS. Le contraste est ainsi largement supérieur puisque si le modèle de 2020 affichait un 700:1 le nouveau venu grimpe à plus du double avec 1500:1. Le résultat d’une probable remontée des utilisateurs jugeant la dalle trop peu contrastée. Par contre la luminosité ne bouge pas et reste à 300 nits ce qui est classique pour une dalle IPS d’engin portable.

Le dispositif est toujours proposé avec une partie secondaire montée sur une charnière permettant diverses inclinaisons. De 5 ) 90° et en mode portrait comme en mode paysage. De telle sorte qu’il sera possible de prendre des notes, dessiner, lire ou exposer des données facilement.  

Autre nuance, c’est le cas de le dire, la gamme de couleur bascule de 72% NTSC à un 100% sRGB. Un détail colorimétrique qui sera apprécié des créateurs même si cette qualité d’affichage est assez faible comparée aux offres actuelles du marché souvent au delà des 100% sRGB ou tablant sur la norme DCI-P3. L’écran mesure désormais 31.5 cm de large pour 22.3 cm de profondeur et 4.6 mm d’épaisseur. Il pèse environ 700 grammes. La connexion au PC de base et l’alimentation se font toujours avec des ports USB Type-C.

Prévu pour cet été il est annoncé à 399$ soit 50$ HT de moins que l’ancien modèle à sa sortie. A noter que le modèle FullHD de 2020 est à 339€ directement sur Lenovo France soit 26% de moins que son prix de départ de 459€. Un tarif intéressant pour un affichage permettant la saisie au stylet actif.

Lenovo ThinkVision M14t : un écran mobile 14″ et tactile

Le Lenovo ThinkVision M14t améliore son affichage © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Tecno MEGA Mini Gaming G1 : une minimachine watercoolée

Par : Pierre Lecourt — 1 mars 2024 à 12:00

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

On a parlé de Tecno récemment à cause de leur manette de jeu embarquant un Ryzen couplé à une paire de lunettes AR. Mais la marque avait d’autres surprises dans son chapeau comme le Tecno MEGA Mini Gaming G1.

Le Tecno MEGA Mini Gaming G1 est un engin de 24.9 cm de haut pour 13.2 cm de large comme de profondeur, une petite tour qui ressemblerait en taille à la superposition de 6 MiniPC classiques et qui met en valeur son équipement par le recours à moult LEDs RGB et de petites fenêtres.

Cette mise en scène est là pour mettre en valeur l’équipement particulier de cette solution qui propose un processeur Core i9-13900H associé à un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4060 mobile. L’ensemble des composants est refroidi par un système de watercooling et les LEDs RGB proviennent d’un gros ventilateur qui illumine les tuyaux faisant circuler le liquide au cœur d’un bloc métallique. Un double slot  SODIMM de DDR5 permettra de monter jusqu’à 64 Go de mémoire vive et le stockage sera confié à un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un second slot M.2 proposera d’embarquer un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3.

On retrouvera donc les performances d’un portable de jeu haut de gamme  sur une solution sédentaire au design original.  La connectique semble très complète avec un port Thunderbolt 4 et un Oculink pour monter des solutions de docks externe et, pourquoi pas, une carte graphique de bureau.

On note également la présence de deux ports Ethernet, deux USB Type-C, 6 ports USB Type-A 3.x et un petit écran LCD détaillant la santé de la machine avec températures, mémoire, usage du processeur et autres.
Pas de prix ni de trace de commercialisation de l’engin pour le moment.

Pour une fois, je trouve ce genre d’appareil assez mignon. Je ne suis pas sur qu’il soit l’engin proposant le meilleur rapport performances/prix du marché, d’autant que je ne connais pas son prix, mais la proposition est originale. Elle me fait penser à certains MiniPC montés par des amateurs et croisés ici ou là autour de carte mères de NUC d’Intel. A noter que si Tecno communique sur ce produit depuis l’année dernière avec une première version sous Ryzen 7 7840HS et Radeon RX 7600M XT, la marque n’a pour le moment toujours pas commercialisé cet engin. Il n’est d’ailleurs présent que dans leur communication et nulle part ailleurs. Pas sur donc qu’il soit distribué un jour, il ne sert peut être que d’appât publicitaire pour le reste de ses produits. C’est à dire essentiellement des smartphones.

Source : Videocardz

Tecno MEGA Mini Gaming G1 : une minimachine watercoolée © MiniMachines.net. 2024.

☐ ☆ ✇ MiniMachines.net

Beelink SER6 6900HX : un MiniPC qui dompte le Ryzen 9

Par : Pierre Lecourt — 29 février 2024 à 12:26

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Beelink SER6 6900HX poursuit une déjà longue lignée de machines puisque la marque lançait le premier SER6 en 2022. Un premier modèle sous Ryzen 7 6800H qui a évolué en 2023 avec le SER6 Pro+ et le SER6 Max. A court de superlatifs, le constructeur a décidé de moins employer les « Pro » ou « Max » mais se contente plus logiquement d’ajouter le modèle de puce à son produit.

Ce nouveau modèle SER6 6900HX proposera donc la puce 8 cœurs et 16 Threads sur une architecture Zen3+ avec des fréquences de 3.3 à 4.9 GHz et un TDP de 45 watts. Une puce qui embarque un circuit graphique Radeon 680M RDNA2 avec 12 cœurs fonctionnant à 2.4 GHz. Le processeur est refroidi par une solution de ventilation classique et un double caloduc. La marque promet des températures et une nuisance sonore très basses même dans des usages assez lourds.

Ce processeur sera épaulé par 32 Go de mémoire vive DDR5-4800 sur deux slots SODIMM et un double port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pour embarquer deux SSD. Par défaut, le SER6 6900HX embarque 500 Go  de stockage NVMe. Ces éléments seront également refroidis par une ventilation spécifique destinée à les maintenir à une température maitrisée.

La connectique en façade est simple et  Beelink a peut être été un peu chiche avec les ports USB Type-A. On retrouve ici un unique port USB 3.2 Gen 1, il est secondé par un USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage classique.

Sur la partie arrière, on note un port Ethernet 2.5 Gigabit, un USB 2.0 et un USB 3.2 Gen1, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4, un port USB4, un second jack audio combo 3.5 mm et l’entrée d’alimentation. On s’aperçoit au passage de la hauteur importante des ailettes de refroidissement du dispositif situées au dessus des câbles de la connectique. Le recours à un dock USB semble être la meilleure solution pour profiter de cette machine, soit sur son port USB 3.2 Gen1  arrière, soit sur son USB4. De manière à retrouver une plus large connectique.

L’ensemble mesure 12.6 cm de large comme de profondeur avec une coque en plastique entourée d’ouïes d’aération métalliques. L’épaisseur est de 4.46 cm mais ne laisse pas la place à l’ajout d’une solution 2.5″. Le SER6 6900HX embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 classique et propose des fonctions de démarrage réseau (WOL) et de démarrage programmé.

L’engin vient d’apparaitre sur la boutique de Beelink en version 32 Go / 500 Go, il est listé à 429€ HT . La version 32 Go / 1 To est à 629€ mais bénéficie d’un code promo SER6-80 qui baisse sa note de 80€ pour un total de 549€ HT au final. 

Le Beelink SER6 Max

A noter que le modèle SER6 Max de Beelink a évolué également vers le Ryzen 9 6900HX et qu’il est depuis peu disponible sur Amazon France à 769€ dans une version 32 Go / 1 To. Cet engin a une architecture très similaire au Beelink SER6 6900HX (double DDR5, double SSD NVMe) mais sa connectique comme son format sont très sensiblement différents.

Beelink SER6 6900HX : un MiniPC qui dompte le Ryzen 9 © MiniMachines.net. 2024.

❌