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Pause pascale, chocolat et assurance-vie

Par : h16 — 24 mars 2024 à 10:00

Oui, vous l’avez deviné : voilà une petite pause pascale pour les prochains jours. Qu’elle soit pour vous l’occasion de retrouver la famille et les proches, de manger du chocolat, de fêter dignement Pâques et de pondérer l’actualité de plus en plus délirante du moment.

Rien que la situation économique du pays devrait vous inciter à reprendre deux fois du chocolat, tant qu’il y en a, histoire de se faire un petit coussin de gras pour les jours moins fastes qui se profilent à l’horizon. En effet, comme l’écrivait Charles Gave dans un récent tweet, il est très probable que la France soit maintenant en récession et les idées qui flottent actuellement (augmenter les impôts !) promettent d’en accroître la mise au talus. Youpi.

L’inénarrable Bruneau de Bercy (dénoyauté) est d’ailleurs en train de multiplier les appels à économiser de tous les côtés. Un coup c’est 10 milliards d’euros, un autre coup c’est 20. Sachons vivre. Et un autre coup, ça sent le rabot sur des mesures qui, jadis, ont fait rentrer les Français en ébullition, comme les APL (aides pour le logement) – rappelez-vous : les réduire de 5 euros a failli créer une révolte – et pourtant, on envisage de les sucrer complètement, sans rire.

Pendant ce temps, l’exécutif fait passer (discrètement) le message que le déficit budgétaire de l’année sera bien supérieur – 5.6% PIB – à celui (déjà grave) envisagé jusqu’alors (4.9%).

Les signes s’accumulent.

L’État français, cornaqué par cette bande de pignoufs dépensiers et incompétents, est en train de s’effondrer sous nos yeux et les “réunions de crise” qu’affectionne le locataire de l’Élysée entre deux opérations de photos ridicules n’y changeront rien : ce n’est pas avec ceux qui ont créé et aggravé les problèmes qu’on va les résoudre, et certainement pas avec les solutions foireuses et les idées débiles qu’ils enfilent actuellement comme des perles.

La cure de minceur de l’État français n’a toujours pas commencé. Ce n’est pas un rabot qu’il va falloir, mais une grosse tronçonneuse et pour le moment, tout ce que nos andouilles dirigistes ont en rayon, c’est un petit sécateur à bonzaï, et on ne peut pas dire qu’ils se bousculent pour l’utiliser.

Dès lors, il est déjà fort prudent de se concentrer sur ce qui fonctionne autour de vous, de retirer au plus vite le patrimoine qui pourrait être gloutonnement saisi par l’État français alors que la velléité de faire des économies semble absente (les lois existantes sont ainsi parfaitement adaptées à des saisies sauvages, complètes et sans limite dans les assurances-vies) et de vous organiser pour la panique fiscale puis financière puis générale qui arrive à point nommé pour des Jeux Olympiques exceptionnels.

Les prochains mois promettent d’être agités et ce blog aura donc de nombreuses occasions de commenter l’actualité.

À ce propos, je profite de ce petit billet pour, à nouveau, remercier les lecteurs réguliers, les intervenants habituels ainsi que les occasionnels : votre participation (en partageant les billets, en les faisant connaître sur les réseaux sociaux, en les retweetant, etc) permet à ce blog de continuer à vivre. Les petits billets du samedi, les abonnements aux dossiers du 10e Homme sont autant de moyens de participer (ça paye l’hébergement et le chocolat) à la continuité de cette intéressante expérience sociale où des réalistes non-conformistes peuvent venir constater ensemble l’effondrement du pays et se refiler des tuyaux pour survivre à l’invasion des bobos à trottinettes non genrées russe qui ne manquera pas d’arriver dans les prochains mois.

En vous souhaitant de Joyeuses Pâques, je vous dis à bientôt !

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Déficit et coupes de budget : peu de changement en vue

Par : h16 — 23 mars 2024 à 09:00

Un article de Henry Bonner

“La politique est un métier qui consiste à faire couler l’argent des autres, et le sang des autres” écrit mon associée Simone Wapler à nos lecteurs.

Vous avez sans doute vu, dans les journaux, les déclarations des dirigeants sur la nécessité de coupes de budgets : le déficit en 2023 dépasse les prévisions d’environ 20 milliards d’euros. Il grimpe ainsi de 70 milliards d’euros – au lieu de 50 – par rapport à celui de 2022.

Les 10 milliards d’euros de coupes de budgets en vue – annoncées par les ministres – représentent peu de choses, par rapport au rythme d’endettement.

En gesticulant ainsi, le président et ses ministres créent l’apparence d’une discipline sur les déficits. En réalité, le gouvernement continue les subventions et les distributions, sans beaucoup de retenue. Le ministre d’Industrie et de l’Énergie annonce par exemple, dans une interview pour La Tribune, le maintien de 54 milliards d’euros d’aides aux entreprises via le plan “France 2030.”

Selon le ministre, le pays a besoin de plus d’aides pour des secteurs de l’industrie : « Nous allons créer une alliance européenne du médicament », dit par exemple le ministre. Les coupes budgetaires ne remettent pas en cause les aides aux entreprises, selon lui : “nous réduisons les dépenses, pas les investissements !”

FranceTVInfo donne des précisions sur le programme France 2030 :

“Depuis son lancement fin 2021, la moitié des 54 milliards d’euros de crédits prévus pour ce plan a déjà été engagée, selon l’Elysée. Ils ont bénéficié à 3 000 projets portés par 3 500 entreprises, pour moitié des PME, et centres de recherche.”

Comme d’habitude, la presse rapporte l’ampleur du programme mais ne fait surtout pas de lien avec la dégradation du déficit. Même les critiques de l’endettement annoncent un besoin de dépense – en soutien à des projets dans des industries diverses ou les renouvelables. Par exemple, selon le directeur de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, « Des efforts d’économies sans précédent dans l’histoire récente sont nécessaires ».

Pourtant, il croit tout de même aux subventions aux renouvelables et à d’autres secteurs.

Il affirme au journal Les Echos :

“Nous devons préserver les dépenses qui préparent notre avenir. C’est le cas de la recherche, de l’écologie, de la cohésion sociale … Il ne s’agit pas de diminuer les investissements, il s’agit de pouvoir les financer.”

Le président du parti Les Républicains, Éric Ciotti, prend aussi position contre les déficits… En principe. Mais il ne remet pas en cause l’intervention des dirigeants et veut seulement un changement dans les bénéficiaires des distributions. Il explique au même journal :

“Je ne crois pas que l’on assurera la transition écologique à coups de subventions mal ciblées ayant parfois des effets contraires. On voit bien que les aides aux véhicules électriques ont été extraordinairement coûteuses pour un résultat finalement très modeste. Concentrons-nous sur ce qui peut avoir le plus d’efficacité, notamment la production d’énergies décarbonées.”

Les annonces de soutien à des projets d’usines continuent sans faiblir.

Deux projets de production d’hydrogène, en Normandie, touchent par exemple des centaines de millions d’euros de subventions – environ la moitié des coûts de construction. Les producteurs comptent aussi sur des contrats avec des usines d’engrais ou de produits chimiques – elles achètent en effet l’hydrogène sous le menace des quotas sur les émissions de carbone !

Le projet d’hydrogène, Lhyfe, obtient 149 millions d’euros, pour un projet au coût de 200 à 300 millions. Le projet Normand’Hy, en cours de construction pour 2025, touche 190 millions d’euros, soit près de la moitié du coût du projet.

Le gouvernement vient aussi en aide à une usine de roues de train, de Valdunes. Les dirigeants apportent 20 millions d’euros, sur un budget de 35 millions d’euros pour la reprise.

En fait, des prétextes à la dépense arrivent sans cesse.

La guerre, par exemple, fournit une excuse pour plus d’endettement – pour les envois d’armes et équipements au champ de bataille.

Les journaux évoquent aussi le retard de la zone euro en matière d’intelligence artificielle. La solution requiert plus d’argent, pardi !

Selon un consultant en startups dans une interview avec Les Echos, les investissements en semi-conducteurs dans des pays de l’Union européenne – pour des centres de données – atteignent une fraction des montants dans le reste du monde :

“…le monde va dépenser au moins 150 milliards de dollars dans l’IA en 2024 … Mais en mettant bout à bout les montants levés par les européens Mistral, Aleph Alpha, Scaleway, Helsing, ainsi que les budgets prévus par les grands groupes, on arrive à un peu plus de 2 milliards d’investissements en IA [dans l’UE].”

L’idée d’une Union des marchés des capitaux en Europe – une forme de baisse des barrières à l’investissement par les étrangers -, reçoit à présent le soutien des dirigeants. Le directeur de la Banque de France publie des tribunes en soutien à cette idée. Le président français annonce, à l’occasion des 10 ans d’Euronext, que « C’est un sujet sur lequel je souhaite en particulier qu’avec l’Allemagne, nous fassions des propositions audacieuses dans les toutes prochaines semaines ». L’idée montre sans doute l’inquiétude des dirigeants pour l’accès aux capitaux.

En effet, sous couvert d’investissements dans la concurrence avec l’outre-Atlantique et la Chine, les dirigeants préparent de plus en plus de programmes de dépenses dans des industries comme les renouvelables, les voitures électriques, et l’hydrogène.

Revers du tout-électrique

Dans l’automobile, le succès de l’électrique repose sur la création de lois et de subventions.

En 2019, l’Union européenne applique une série de normes sur les émissions des voitures. Elle contraint ainsi les constructeurs à plus de ventes de voitures à batteries, ou hybrides avec bornes de recharge… et menace d’amendes en cas de manquement. Les normes reviennent en fait à une forme de quotas pour des ventes d’électrique.

Malheureusement, les mesures ont de moins en moins d’effet.

Les voitures à batterie et hybrides trouvent moins d’acheteurs après un essor des ventes entre 2019 et 2023. Selon Numerama, les immatriculations, en France, baissent de 46 %, en janvier, par rapport au mois d’avant.

Or, depuis l’annonce des quotas, les constructeurs investissent des milliards d’euros dans l’électrique. Stellantis – maison-mère de Peugeot et Citroën – annonce un budget de 30 milliards d’euros pour les voitures à batteries sur la période de 2021 à 2025. Ils prévoient une hausse en flèche du nombre de modèles dans l’électrique au cours de la décennie, comme vous le voyez ci-dessous.

Selon les présentations aux actionnaires (voir visuel ci-dessous), Stellantis vise même une part de revenus de voitures à batteries à 52 % en 2030 – contre 3 % des ventes en 2021 !

En raison des déceptions des ventes dans l’électrique, les constructeurs demandent à présent plus de mesures de la part du gouvernement.

Dans une interventions au Sénat, le PDG de Renault, Luca de Meo, demande des protections contre la concurrence :

“L’Europe doit inventer un modèle hybride. Cela suppose de commencer par une approche défensive, afin de garantir les conditions d’un bon démarrage et, dans un deuxième temps, de repartir à la conquête des marchés mondiaux.”

Monsieur de Meo propose la Chine (belle référence !) en exemple de barrières à l’échange :

“Pékin avait imposé des joint-ventures à 50-50 avec des acteurs locaux et une obligation d’avoir des fournisseurs sur place. L’Europe doit faire la même chose.”

Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, veut plus d’aides aux acheteurs, avec le retour du leasing social.

Le programme de location de voitures à 100 euros crée en effet une manne pour le constructeur : « Pas moins de 75 % des parts de marché étaient des véhicules de marque Stellantis, pendant la période où le leasing social a été actif », affirme ainsi monsieur Tavares.

Il défend le retour du leasing social – en soutien au consommateur… Il explique par exemple :

« Il faut que nous puissions vendre un grand nombre de nos véhicules aux classes moyennes, pour ne pas construire une mobilité élitiste qui ne résout pas le problème du changement climatique ».

Comme monsieur de Meo, il met en avant le péril de la concurrence :

« Si on ne soutient pas notre propre avion, on met en péril non seulement la mobilité propre pour nos concitoyens, mais aussi notre industrie européenne qui doit faire face à cette compétition. »

Monsieur Tavares demande aussi plus de garanties du maintien des subventions et aides pour une décennie :

« Pour que nous puissions servir, il faut nous donner un environnement raisonnablement stabilisé, pour que nous ayons le temps de développer des technologies qui servent la cause. Nous sommes sur un espace-temps de dix ans, pas de trois ou quatre ans. »

Les protections contre la concurrence reviennent à une forme d’aide à une industrie – aux dépens du choix des particuliers.

En fait, malgré les déficits qui s’aggravent, rare sont ceux qui défendent une baisse des soutiens du gouvernement dans l’économie et au final, les annonces de mesures d’économies changent peu à la trajectoire de plus en plus funeste de la dette et des déficits.

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L’Union Européenne contre le reste du monde

Par : h16 — 22 mars 2024 à 09:00

De la même façon que s’asseoir sur un tabouret suppose d’avoir peut-être besoin, un jour, de se relever, le fait d’être en France suppose d’avoir peut-être besoin, un jour, d’envoyer des troupes armées en Ukraine afin de combattre la Russie. Mais si, c’est évident voyons.

Pour les autres Européens, cette évidence est encore assez peu claire. Néanmoins peut-on lire différents discours de soutien plus ou moins tièdes à l’Ukraine en pleine guerre avec la Russie : les Allemands par exemple promettent des armes (mais pas n’importe lesquelles, l’opération Taurus À Gogo ayant été un peu éventée).

Les autres chancelleries sont plus discrètes (ou font fuiter moins d’information, au choix), ce qui rend plus étonnante encore la visite américaine de Viktor Orban, l’actuel premier ministre hongrois, à Donald Trump en Floride.

Sans surprise, cette rencontre a assez rapidement soulevé de nombreuses critiques de la part des médias et d’un certain nombre de dirigeants occidentaux, à commencer par Joe Biden, l’actuel jeton de présence à la présidence américaine, qui voit dans Orban un dictateur en puissance et ce d’autant plus que le dirigeant hongrois a jusqu’à présent refusé toute aide à l’Ukraine et régulièrement appelé à un cessez-le-feu avec la Russie (quel salaud !).

Toutefois, cette information – bien qu’en soi peu surprenante – est révélatrice d’un problème plus profond pour l’Union Européenne : en effet, les derniers sondages et la dynamique électorale américaine actuelle ne laissent à l’instant présent qu’assez peu de doutes quant aux possibilités que Donald Trump redevienne président des États-Unis à la fin de cette année.

Or, de façon assez gênante diplomatiquement parlant, celui qui est activement en train d’entretenir Trump sur l’état géopolitique du Vieux Continent n’est nul autre que la personne officiellement la plus détestée dans la nomenklatura bruxelloise et chez une partie des dirigeants européens eux-mêmes.

Certes, il n’est pas nouveau que les relations entre le milliardaire américain et le premier ministre hongrois ont toujours été bonnes : le premier mandat de Donald Trump à la Maison Blanche avait vu d’excellentes relations entre les deux pays, et le fait que l’entente entre ces deux conservateurs continue des années après, pour éventuellement se projeter sur les quatre prochaines années ne devrait pas surprendre non plus.

Néanmoins, nous ne sommes plus en 2016.

Depuis, l’Union européenne s’est retrouvée confrontée à un Vladimir Poutine et une Russie qui la considèrent désormais comme son adversaire de plus en plus direct. Dans ce cadre, la situation particulière de la Hongrie joue comme une épine dans le pied des dirigeants européens, d’autant plus qu’en janvier, fuitait une note interne qui détaillait un plan démontrant la volonté de certains bureaucrates de saboter l’économie hongroise si l’État membre continuait de mettre son véto pour l’envoi d’aide à l’Ukraine.

Depuis, la Hongrie a laissé tomber ses menaces de véto et le paquet législatif couvrant ces aides ukrainiennes a finalement été mis en place. La visite d’Orban chez Trump en Floride est peut-être une façon pour le gouvernement hongrois de montrer qu’il garde cependant toute son autonomie vis-à-vis de Bruxelles. En tout cas, nul doute que cette rencontre ne va pas améliorer l’appréciation de l’Union européenne par Donald Trump, et ce d’autant plus que cette même Union est désormais empêtrée dans une guerre en Ukraine que les États-Unis se montrent de plus en plus réticents à subventionner, à armer ou à supporter sans limite.

Dès lors, avec une probable élection de Trump en novembre de cette année, il n’est pas impossible que les dirigeants européens se retrouvent en sandwich entre une Amérique qui leur sera assez peu favorable pour le dire charitablement, et une Europe de l’Est progressivement plus hostile. Le pompon est atteint lorsqu’on se rappelle que la présidence tournante de l’Union européenne échoit d’ailleurs à partir de juin de cette année à … la Hongrie.

Dans ce cadre, il apparaît que l’espèce de guerre plus ou moins officielle de l’establishment européen contre ce qu’il appelle le populisme est en train de se retourner de plus en plus vivement contre lui. Les Agendas assez déconnectés des peuples et de leurs contraintes quotidiennes provoquent déjà d’importants mouvements de fond sociaux dont les révoltes agricoles ne sont que les parties les plus visibles.

En pratique, l’incapacité grandissante de ces dirigeants à produire des politiques opérationnelles qui pourraient satisfaire d’autres groupes sociaux que les urbains des centre-villes, se ressent désormais tant au niveau national qu’international. Le modèle européen n’attire plus, comme le démontre par exemple la perte d’influence massive et rapide des pays européens en Afrique (pour le plus grand bonheur des Russes, des Chinois, des pays du Golfe et des Américains).

La majeure partie de la défense armée européenne étant dans la plupart des pays assurée par les États-Unis, on comprend la panique de nos dirigeants européens : un retour de Trump au pouvoir signifierait une remise en question profonde du fonctionnement de l’OTAN, de la façon dont les Américains entendront participer à cette alliance avec de profonds remaniement dans les coûts et les opportunités qu’elle offre actuellement.

Malheureusement, tout montre que l’Union européenne s’y prépare assez mal : si de nombreux discours parlent d’une défense européenne plus ou moins intégrée, il apparaît néanmoins de grandes différences de perceptions entre les États membres sur ce qu’elle doit être et de son financement. Pour le moment, elle ressemble plus a un vœu pieux qu’autre chose.

Sur un continent ayant déjà un taux d’imposition très élevé, subissant une crise énergétique essentiellement liée à une forte dépendance des matières premières extra-européennes (d’abord vis-à-vis des Russes, puis maintenant des Américains), on doit s’interroger sur la capacité de l’Union à s’organiser et à parvenir à une autonomie stratégique à l’échelle continentale.

À mesure que semble se dessiner un abandon du globalisme, est-ce même souhaitable ?

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La déroute de Science Po et l’effondrement intellectuel de nos dirigeants

Par : h16 — 20 mars 2024 à 09:00

Tout avait pourtant bien commencé puisqu’il s’agissait tout simplement d’aller occuper le grand amphithéâtre de l’Institut d’études politiques de Paris : quel étudiant digne de ce nom en France n’a pas participé ou subi l’une de ces “occupations” universitaires semestrielles sans lesquelles l’enseignement supérieur français ne serait plus vraiment le même ? Malheureusement, les choses se sont ensuite corsées.

Prétextant que cette occupation était menée en faveur de Gaza (car tout le monde sait qu’occuper un amphithéâtre permet d’apporter des vivres et des médicaments à des zones de conflit, voyons), certains des excités militants étudiants présents sur place entreprirent rapidement de faire le tri dans l’audience, empêchant clairement certains de leurs collègues – jugés sionistes voire carrément juifs – de pénétrer ou de participer aux festivités.

Oui, vous l’aurez compris : l’inclusion, la diversité, l’ouverture au débat et la lutte contre les discrimination ou le racisme pourtant prônés par cette grande école se sont retrouvés quelque peu mis à mal lors de cet intéressant événement, ce qui a assez logiquement entraîné la surprise de la direction, rapidement relayée par les médias puis par le microcosme politique français dont une partie croissante a justement fait ses classes dans cet établissement…

sciences pipo

Montant au créneau, on a même découvert un Gérard Larcher, président du Sénat, élevant toute sa moelleuse rotondité contre les dérives de l’école qui, selon lui, “ne peut pas devenir un bunker islamo-gauchiste”

Si l’on peut admirer l’effort de synthèse du sénateur et agréer à la nécessaire défense contre les dérives gauchistes, islamistes et wokistes de l’enseignement supérieur français en général et de Science Po en particulier, on pourra cependant regretter que l’imposant Larcher ne sorte que maintenant de sa somnolence post-prandiale.

En effet, il n’est pas exactement nouveau que les facultés françaises ont largement dérivé vers la gauche du spectre politique, et à l’exception sans doute des facultés et des écoles consacrées aux sciences dures et techniques de l’ingénieur, elles sont régulièrement parcourues de soubresauts politiques, de mouvements sociaux, d’agitations militantes dont les thèmes sont rarement favorables au conservatisme ou au libéralisme pour le dire gentiment.

À Science Po s’ajoute de surcroît une succession de crises à la direction de l’établissement ces dernières années, les directeurs enfilant les scandales comme d’autres des adolescents chemises.

Ainsi, le directeur du moment, Mathias Vicherat, déjà empêtré dans une histoire de violences conjugales, se retrouve à devoir gérer une nouvelle crise au sein de l’établissement : prenant son courage à deux mains et confronté à un renvoi devant le tribunal correctionnel, il démissionne bien vite. Il remplaçait depuis 2021 un certain Frédéric Mion qui avait lui-même été contraint de démissionner en février de cette année-là pour avoir dissimulé les soupçons d’inceste visant le politologue Olivier Duhamel, alors président de la Fondation nationale des sciences politiques. Mion succédait lui-même à Richard Descoings, décédé de façon suspecte dans une chambre d’hôtel à New-York…

Autrement dit, l’établissement vogue de crise en crise, et le petit pistonné de Macron n’a pas trouvé en lui l’énergie nécessaire pour redresser la barre, au contraire.

Et cette enfilade de crises, qui dure au moins depuis 10 ans, ne concerne pas seulement la direction et inclut aussi les élèves et les enseignements qui n’hésitent pas à copier les travers et les dérives de facultés américaines.

Cependant, quand SciencePo se fait remarquer dans l’actualité, cela ne fait qu’un peu camoufler un mal plus profond : celui d’un effondrement assez rapide du niveau global de tous les aspects de l’enseignement supérieur français. De la même façon qu’il a fallu à peu près deux générations pour que les fruits pourris des méthodes d’enseignement catastrophiques des années 70 et 80 se voient dans les résultats scolaires du primaire et du secondaire, les dégâts touchent à présent l’enseignement supérieur sans qu’il ne soit plus possible de les nier (on en est à réapprendre l’orthographe aux premières années d’université, même dans les grandes écoles).

À force d’indulgences et par un véritable égalitarisme de combat, l’éducation a progressivement abandonné par laxisme et facilité chacun de ses objectifs de former et d’instruire les élèves pour se contenter de les formater vaguement avec lâcheté et atermoiements. Et si l’infiltration gauchiste n’est pas neuve, elle atteint maintenant un seuil critique puisque même les établissements vu jadis comme les plus sélectifs et les plus prestigieux sont à leur tour touchés.

Et le problème, c’est que les dirigeants du pays sortent majoritairement de ce genre d’établissement en plein naufrage culturel et éducatif : les “élites” n’en sont plus et le niveau de leurs connaissances, de leur compréhension du monde actuel devient franchement préoccupant.

Car oui, le petit entre-soi parisien a favorisé, pendant de longues années, les programmes et les contenus de plus en plus abêtissants pour amoindrir le niveau du peuple qu’il entend cornaquer ensuite. C’est pratique (pour ceux qui dirigent) mais cela finit par déclencher un problème à long terme : l’endoctrinement et la propagande niaiseuse, par capillarité, finissent par toucher progressivement tout le monde, tous les établissements. Ceux qui étaient jadis des bastions conservés à l’abri doivent, eux aussi, renouveler leurs enseignants et, inévitablement, années après années, même là, le niveau finit par sombrer à son tour.

Ceux qui, jadis, pouvaient prétendre à faire partie d’une élite, ne parviennent plus se détacher de la masse. L’entre-soi est devenu une bulle hermétiquement close au reste du monde qui finit par s’auto-intoxiquer de ses propres messages débiles tout en étant persuadé d’être dans le juste, le bon, le nécessaire.

Cela donne les dirigeants actuels, dont le niveau culturel et intellectuel n’a cessé de dégringoler notamment ces dernières années, à tel point qu’il ne vient plus à l’idée de personne d’oser comparer, par exemple, un Villepin avec un Séjourné : même si le premier n’a probablement pas écrit les meilleures pages de l’Histoire française, le second est à peine capable d’y laisser quelques pâtés baveux.

L’incompétence de l’équipe gouvernementale actuelle est un mélange à parts égales de l’inexpérience flagrante d’une jeunesse inadaptée à l’ampleur des tâches à mener et surtout d’une inculture crasse assez visible dans sa façon d’opérer. Couplée à une arrogance sans borne issue d’une désinhibition presque totale provenant tant d’un pouvoir trop vite acquis qu’à des ingestions massives d’excitants, cette incompétence ne peut mener qu’au désastre et celui-ci est un peu plus visible chaque jour qui passe.

L’effondrement du niveau de Science Politiques n’est finalement que la partie émergée d’un terrible iceberg d’inaptitudes, d’arrogance et d’inculture crasse le long duquel le navire France se ramasse violemment depuis quelques années. Et vu le calibre de l’équipe en place, ça va forcément bien se passer.

Forcément.

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L’écologie punitive s’étend chaque jour à de nouveaux domaines

Par : h16 — 18 mars 2024 à 09:00

Les informations en provenance du terrain remontent petit-à-petit et l’horreur se précise, avec tout ce qu’elle peut comporter de scandaleux : l’écologie ne serait plus la préoccupation numéro un des Français et, par voie de conséquence insupportable, de toutes les entreprises en France !

Oui, vous avez bien lu et même si certains ultralibéraux mangeurs de chatons communistes l’avaient pourtant prédit, tout porte à croire qu’à mesure que l’économie montre des signes clairs de toussotements catarrheux et que la lutte contre l’inflation s’impose à tous les commerces pour capter le peu de pouvoir d’achat restant aux Français, la nécessaire Écologie de la Rédemption Ultime quitte petit-à-petit le champ des préoccupations des entreprises et des commerces.

Et donc, à mesure que les Français s’appauvrissent sous l’augmentation des prix, des taxes, des contraintes et des impôts, ceci se traduit inévitablement par une recrudescence de la publicité ciblée sur les produits bons marchés, à bas prix.

Dans ces produits, on trouvera assez logiquement l’alimentaire et, plus récemment, l’habillement : le vestimentaire bon marché, pompeusement rebaptisé “fast fashion”, semble faire son entrée en force dans les ménages français qui semblent assez bien se satisfaire de vêtements à petit prix. Malheureusement, cette nouvelle tendance ne peut qu’irriter l’élite française car, comme chacun le sait, laisser tomber l’écologie, c’est contraire au dogme, à la religion, c’est véritablement une offense à Gaïa.

Sans surprise, un nouveau combat apparaît : la lutte est lancée contre la “fast fashion”, cette abomination anti-écologique qui tue des ours polaires, provoque le réchauffement climatique et creuse les inégalités de genre. Cette lutte ne peut se comprendre qu’au travers d’un projet de loi que se sont empressés de déposer nos vaillants gaïatollahs législateurs, jamais en retard d’une vexation contre les Français modestes.

Soyons clairs : on ne pourra pas gagner cette guerre contre les gens qui s’habillent pas cher et renouvellent trop souvent leur garde-robe sans préparer les esprits, sans les rendre malléables aux idées bienfaitrices de la décroissance et de la réduction vestimentaire essentielle. On pourra donc commencer par multiplier les articles et les reportages de sensibilisation visant à démontrer que cette “fast fashion” est une abomination de l’enfer contre laquelle il faut lutter pied à pied.

Grâce à des messages niais simplistes clairs, notamment basés sur une écologie punitive, on pourra enfin mener le fer dans la plaie.

Bien sûr, pour ceux qui ont encore un peu de lucidité en ces temps troublés, il ne s’agit rien d’autre qu’une nouvelle tentative d’emmerder les Français et de lutter contre les solutions apportées par le marché d’obtenir des biens et des services à pas cher : le capitalisme étant cette pluie qui provoque cette abominable sécheresse partout où elle ne tombe pas, il sera combattu par l’écologie qui entend non pas défendre la planète, mais défendre à tout le monde d’exister paisiblement dessus.

Dès lors, les écologistes s’élèvent contre le “fast fashion” alors qu’il s’agit surtout de vêtements à petits prix. Notons le renommage, nécessaire, puisqu’il permet de stigmatiser le produit et la méthode de vente, même si elle permet pourtant à des gens modestes avec un petit pouvoir d’achat de s’habiller.

Très concrètement, nos gaïatollahs veulent que les pauvres s’habillent pauvrement, c’est tout.

On retrouve le même raisonnement idiot, les mêmes procédés rhétoriques, le même appel à l’écologie de bazar avec les camions à remorques longues, subtilement rebaptisés “méga-camions” : on assiste ici à la même méthode sémantique et publicitaire que l’accolage d’ultra, de turbo ou de giga sur un terme que les écolos veulent détériorer afin de le rendre péjoratif.

Ces moyens de transports permettent une économie d’énergie de 21% par tonne transportée (selon l’agence américaine de protection de l’environnement), mais nos écolos de pénitence forcée sont révulsés à l’idée qu’ils puissent être autorisés sur les routes européennes : il faut contraindre voire faire disparaître ces abominations sur roues.

Et tout comme pour la mode à petits prix ou les camions longs, ces mêmes écolos-bouffons se sont bruyamment élevés contre “l’artificialisation des sols”.

Notez, là encore et sans surprise, cette expression débile pour transformer une réalité simple (l’exploitation d’un morceau de terrain et sa mise en valeur au travers de projets fonciers ou industriels) en abomination péjorative puisqu’on “artificialise” (?) des sols : tout projet de vie, toute velléité d’aménager son environnement pour simplement y vivre correctement est un affront, une offense à la Déesse Nature qu’il faut absolument combattre. L’Humain, cette plaie, doit expier la faute commise par sa propre existence.

Le bilan est simple : après avoir sacralisé cette nature au point de ne plus pouvoir y toucher, les entreprises ne peuvent plus se développer, chaque extension, chaque tentative se traduisant par des casse-têtes fonciers, légaux et administratifs. Ces entreprises, ce sont des emplois, donc des individus qui voient leur avenir menacé par ces avalanches de normes et de contraintes qui sont bien plus artificielles que ces sols qu’ils aimeraient aménager.

En réalité, cette surenchère dans les sujets écolos et cette lutte contre la simple amélioration du quotidien n’est pas un hasard : les âneries écologiques sont passées du domaine de l’idéologie à l’application concrète et se sont traduites par une explosion des prix de l’énergie, une crise de l’immobilier (merci le DPE), une augmentation de la pollution (l’Allemagne en étant la démonstration quasi caricaturale), des pertes d’emplois (dans les secteurs immobiliers et automobiles par exemple), des allocations massives et économiquement catastrophiques de capital dans des lubies et une diminution du niveau de vie qui amènent la misère pour tous, bref, un effondrement du bien être général en échange d’une nature même pas préservée

Or, ne pouvant se dédire après des décennies à clamer que l’écologie était une solution permettant d’améliorer le sort de tous et de chacun, les intégristes de l’écologie punitive sont à présent coincés et ne peuvent plus guère que renchérir : si l’écologie provoque des problèmes de plus en plus graves, c’est bien sûr la faute du capitalisme et surtout… parce qu’on n’a pas fait assez d’écologie, pardi !

parabole de l'aspirine (c) Maître Du Monde

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Faites attention, les Russes (et les supporters anglais) sont partout !

Par : h16 — 15 mars 2024 à 09:00

Au moins les choses sont claires tant elles sont expliquées partout, aux tribunes de nos parlements, sur nos plateaux télés et aux gros micros mous de nos plus belles radios : la République est menacée de toute part et par nuls autres que les Russes.

Les offices de renseignement français ont travaillé d’arrache pied et sont d’ailleurs arrivés à la même conclusion qu’on soupçonnait tous depuis plusieurs semaines : l’influence des réseaux russes, russophiles ou carrément poutinistes n’est plus à démontrer.

Les exemples s’accumulent : la véritable psychose qui s’était emparée du pays en fin d’année dernière devant une véritable invasion de punaises de lit – selon les mots précis de l’inénarrable Jean-Noël Barrot – aurait été amplifiée par les réseaux sociaux par des comptes “d’inspiration ou d’origine russe”, poussant ainsi à faire croire aux Français que ces parasites auraient été apportés par les Ukrainiens et non par l’inexistante déferlante migratoire qui est, elle, totalement maîtrisée par les autorités.

On l’apprend ensuite : ces punaises bien réelles sont de plus doublées de punaises numériques ! Après une enquête menée de haute lutte, fouillant les interstices les plus fins des internets les plus interlopes, nos valeureux services de renseignements numériques français ont découvert – avec un timing qui frôle la perfection cinématographique hollywoodienne – qu’un vaste réseau russe de sites de désinformation avait été mis en place pour influencer tout le pays !

Et même si “leur audience semble toutefois limitée” (notamment parce que ces sites semblent bien désaffectés, un peu pourris et pas franchement pertinents), nul doute que cette belle prise par nos fines agences de contre-espionnage permettra de lutter efficacement contre les immenses efforts actuellement menés par toute la Russie poutiniste pour saper l’image de la France.

Car oui, à l’évidence, sans ces sites, sans ces punaises, sans ces influences occultes et ces réseaux propagandistes, la France pourrait à nouveau briller de mille feux : il semble clair que de trop nombreux agents étrangers sapent l’image du pays et il est plus que temps que s’y attelle notre fière Assemblée, elle qui a si fort défendu nos droits, nos libertés et notre prestige jusqu’à présent !

Tout cela est fort revigorant, mais cependant, un doute s’installe : dans quelle mesure tout ceci est-il crédible ?

S’il semble en effet évident que oui, des réseaux d’influence existent dans le pays (russes et autres, ça ne manque pas), peut-on réellement croire dans les dernières affirmations tonitruantes du gouvernement et des parlementaires alors qu’objectivement, ces derniers n’ont pas arrêté de mentir de façon toujours plus éhontée, les dernières années marquant même une sorte d’apothéose en matière de turbo-pipotron ?

Cette fois-ci, ce serait la bonne, celle où tout est exact, vrai, factuel, vérifié ?

Pourtant, médias, politiciens et parlementaires nous ont assuré d’un côté que ces mêmes Russes pillaient les machines-à-laver pour leurs composants, tout en expliquant ensuite et sans sourciller qu’ils étaient malgré tout capables de satelliser des armes nucléaires de l’enfer.

Sacrés débrouillards et quelque peu paradoxaux : capables de tout et évidemment du pire, ils sont à la fois démunis et ridicules, et à la fois diaboliquement ingénieux et audacieux.

Ou alors – hypothèse un peu hardie mais qui, au regard des années passées, n’est pas totalement à écarter – peut-être se fait-on généreusement baratiner ?

Après tout, on nous avait vendu une Ukraine autonome, démocratique et vibrante de liberté alors qu’on découvre maintenant qu’elle était infestée de laboratoire immédiatement qualifiés de complotistes (bien que confirmés par nulle autre que Victoria Nuland).

Bien sûr, on comprend que ces institutions ne fabriquent aucune arme biologique : c’est marqué dessus, pardi et supposer qu’il puisse y avoir des dérapages est non seulement complotiste mais serait faire preuve d’une imagination débordante. Ce serait comme imaginer que Justin Trudeau, l’actuel premier ministre canadien, aurait fait financer des laboratoires de bricolages biologiques ultra-dangereux sans que les règles élémentaires de sécurité y soient respectés et aurait même facilité les fuites de tels laboratoire. C’est impossible, voyons.

Dès lors, penser qu’il puisse y en avoir en Ukraine relève de la même imagination délirante ; l’étape suivante, ce serait d’imaginer des bases opérationnelles de la CIA en plein milieu de ce pays à la frontière de la Russie. Comme si les américains étaient assez stupides pour aller chatouiller l’ours russe.

Tout ceci serait ennuyeux, puisque cela reviendrait à constater, éléments sourcés à l’appui, que les historiettes amusantes fournies par nos journaux, par les médias en général et nos autorités en particulier, sont trop régulièrement entamées par les faits quelques semaines, quelques mois ou quelques années plus tard. Avec un côté systématique qui devient un peu douloureux, ce qui tient pour rumeur honteuse à un instant T finit par se retrouver validé quelques semaines plus tard, donnant toujours plus de crédit aux sales “complotistes” (généralement d’extrême-droite, antivax, bien évidemment pro-Poutine et anti-tout fort méprisables) et dégradant toujours plus la confiance qu’on peut avoir dans nos autorités pourtant toujours dignes de confiance.

Dès lors, on s’interroge : les méchants Russes ont-ils vraiment besoin de forcer la dose, d’infiltrer, de propagandiser à tout va pour que la confiance des Français envers leur gouvernement et leurs médias s’effrite ? Ne suffirait-il pas de laisser s’exprimer les Mickeys effervescents comme Attal ou Séjourné pour que le doute s’immisce inexorablement ?

Oh bien sûr, on trouvera toujours un internaute joliment diplômé ou un pisse-copie solidement subventionné dans les médias de grand chemin pour venir distribuer son fact-checking comme d’autres les aboiements qui cornaquent le troupeau vers la bergerie. Mais à mesure que leur historique général révèle l’ampleur de leurs erreurs, de leurs mensonges ou de leur niaiserie, leurs aboiements se font plus lointains, plus risibles.

Eh oui, le réel est brutal.

Les Russes sont peut-être partout mais la réalité de ce qui se passe en France, au jour le jour, semble montrer que ce ne sont pas les Russes ou les supporters anglais qui posent le plus de problèmes.

De là à imaginer ensuite que les gesticulations gouvernementales et les explications fournies actuellement ne sont qu’un cache misère pour l’effondrement de tout l’appareil d’État français, de son réseau de renseignement et de contre-espionnage, de sa dimoplassie diplaumassie dyplomatie diplomatie, de tout son régalien, il n’y a qu’un petit pas que seuls les plus parfaits conformistes, ces diplômés, ces adoubés du fact-checking et ceux qu’on appelle parfois “normies”, refuseront d’envisager.

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Digital Markets Act : comme prévu, c’est un échec et ça va s’aggraver

Par : h16 — 13 mars 2024 à 09:00

On apprend via X.com que, suite à l’introduction discrète mais pas anodine d’une nouvelle “taxe CNM”, Spotify va devoir augmenter assez sensiblement le prix de ses abonnements pour ses clients français : la surprise est totale.

Oh, voilà qui est surprenant ! Au départ, le législateur avait une idée aussi simple qu’idiote : puisqu’il fallait trouver des ressources (lire “des thunes”) pour financer l’une des lubies étatiques du moment – ici, le Centre national de la musique, une instance créée en 2020 pour soutenir la filière musicale française, à l’instar du CNC pour le cinéma – autant instaurer une nouvelle taxe sur les diffuseurs de musique.

Vu les résultats obtenus de ce procédé sur le cinéma français, on peut légitimement s’attendre au pire en matière de chanson française (qui n’en a vraiment pas besoin), mais cela n’a pas empêché la mise en place de cette nouvelle ponction. Et comme à chaque fois, les autorités semblent découvrir, hébétées, que lorsqu’on taxe le lait de vache, ce n’est pas la vache qui paie : immédiatement, Spotify a reporté ce nouveau coût de fonctionnement sur ses clients.

On peut raisonnablement imaginer que la licorne suédoise s’accommodera assez bien de la perte d’une partie de son auditorat français. Il en sera probablement autrement pour les parasites qui entendaient profiter de la levée de cette taxe pour obtenir plus de financements faciles et qui vont vraisemblablement se retrouver avec moins…

Cette mésaventure de Spotify en France n’est qu’un énième avatar de l’incompétence du législateur qui imagine pouvoir “réguler” le marché et écrémer sa part au passage, sans conséquences adverses de son tripatouillage indirect mais bien réel de la structure des prix des marchés dans lesquels il met ses gros doigts boudinés. Cela rappelle les gesticulations du même législateur scandalisé par la gratuité des colis Amazon, qu’il avait finalement interdite et que la firme avait contournée en facturant 1 centime.

Ces mésaventures (comme tant d’autres avant elles) auraient pu servir d’avertissement à ces législateurs compulsifs : peut-être est-il nécessaire de bien évaluer les conséquences de nouvelles lois, de nouvelles contraintes avant de les mettre en place, leur égo empêchant généralement toute marche arrière…

Eh pourtant non : alors que la loi Égalim continue de faire de gros dégâts, que la stratégie “de la ferme à la fourchette” a déclenché le début d’une jacquerie européenne, voilà donc que déboule le règlement “DMA”, le « Digital Markets Act » auxquels sont maintenant confrontés les entreprises du numérique…

Règlement européen voté en juillet 2022, il est entièrement bâti pour toucher d’abord les grandes entreprises du numérique (celles avec 7,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires ou plus). Mais ici, il s’agit bien d’écrire d’abord, puisqu’en réalité, ces grosses entreprises ont de nombreux sous-traitants, de nombreux partenariats et sont naturellement très intégrées dans des écosystèmes vastes et complexes qui comprennent des milliers voire des millions de petites entreprises.

Et alors que ce règlement est rentré en application il y a quelques jours, on découvre – là encore, la surprise est totale – qu’il ne va probablement rien régler du tout, et qu’il est déjà en train d’ajouter confusion dans le marché et distorsion dans les prix.

Par exemple, les hôteliers comptaient beaucoup sur ce DMA pour enfin garantir, par la loi, que Google ne privilégie plus (dans les recherches et sur Google Maps, typiquement) ses propres services. Or, en se mettant en conformité avec la nouvelle législation européenne, la firme américaine ne va certes plus privilégier ses propres services, mais elle ne mettra pas davantage en avant ceux des hôtels. Oh, vraiment, cela était totalement imprévisible !

En fait, Google va valoriser d’autres plateformes, comme des agences de voyages et des comparateurs de prix appartenant pour la plupart à des géants américains, mais pas les hôteliers indépendants qui en seront pour leurs frais.

Pour un règlement dont le but était de détricoter ou d’empêcher les monopoles, voilà qui commence mal : son entrée en force pénalise les petits acteurs face aux grosses entreprises, et pour certains de ces acteurs, l’impact est déjà fort négatif au point que l’un d’entre eux, Mirai, a même écrit une lettre ouverte à Thierry Breton, le commissaire responsable de cette fine trouvaille législative et qui, après avoir copieusement détruit Atos, pourra s’enorgueillir d’avoir broyé le secteur hôtelier européen.

En substance, l’échec était prévisible et c’est exactement ce qu’on a, un échec : l’application du DMA n’avantage en rien les petites structures.

Quant à l’idée même de faire plier certaines grandes entreprises et casser leur monopole, elle va, elle aussi, au tapis.

Ainsi, pour Apple, le DMA … ne change concrètement rien : la firme se réserve toujours le droit d’accepter ou non certaines applications sur son magasin et l’éviction récente d’Epic (le studio derrière Fortnite) reste toujours d’actualité, même si les petits poings de Thierry Breton sont tous fermés et crispés de frustration.

L’apothéose du ratage est probablement atteinte (au moins pour le moment) lorsqu’on apprend que Google va consciencieusement appliquer le DMA aussi pour son magasin d’applications, mais que ceci se traduira par… une augmentation des coûts pour les développeurs qui veulent y être référencés.

C’est une variation sur thème qui rappelle l’aventure Spotify décrite en début de billet : ici, c’est une conséquence directe du règlement qui, avec ses nouvelles contraintes, entraîne des coûts supplémentaires pour Google qui ne se gêne pas pour les reporter sur ses clients (la vache, la taxe, le lait, rappelez-vous). Eh oui, pas besoin que le législateur impose une nouvelle taxe pour que ses actions finissent par coûter fort cher à tout le monde.

Nous ne sommes cependant qu’au début de la mise en place du DMA. Gageons dès à présent que ce sera l’occasion pour Breton et ses coreligionnaires d’écarter les petits couinements déjà audibles en expliquant que le bilan de ce règlement, dans cinq ou dans dix ans, sera forcément positif, vous allez voir ce que vous allez voir, nom d’un petit Européen !

Et dans cinq ou dix ans, lorsque les dégâts seront trop gros pour être camouflés, gageons aussi que le commissaire du moment se lancera dans une nouvelle idée de régulation pour contrer les effets désastreux constatés.

C’est sûr, ça va être magique, et cette fois-là, ça marchera !

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France, 2024 : Bruno Le Maire découvre l’économie pour la première fois

Par : h16 — 11 mars 2024 à 09:00

Bruno Le Maire n’est pas n’importe qui : c’est le ministre des Finances et de l’Économie de la République Française, monsieur, ce qui veut dire que c’est du sérieux, du solide, du réfléchi, et ça veut aussi dire que lorsqu’il faut prendre des décisions importantes, on sait qu’il sera au rendez-vous, scrogneugneu.

Et pour être au rendez-vous, il l’a été tout au long de son parcours à Bercy qu’il occupe maintenant depuis plus de six années ce qui a permis à tous les Français de jauger avec précision de la solidité du gaillard. Solidité qui s’est une fois encore illustrée il y a quelques jours lorsque, accordant un entretien aux scribouillards subventionnés du Monde, il a clairement expliqué qu’il n’entendait pas s’arrêter aux économies budgétaires déjà envisagées…

Rappelez-vous, c’était il y a – pfiouu – déjà deux semaines (une autre vie, pour ainsi dire) et le frétillant quinquagénaire nous promettait alors que pour redresser un peu le budget de l’État français, il entendait lancer un plan d’économies de 10 milliards d’euros afin de compenser la baisse visible de l’activité sur le territoire.

Les médias se chargèrent ensuite de relayer ce chiffre en appuyant bien sur les différents secteurs et ministères touchés par la terrible vague d’austérité qui ne manquerait pas de les frapper. Pensez donc, 10 milliards d’euros à trouver, ce n’est pas une mince affaire !

Aucun de ces médias ne fera cependant l’effort de rappeler que le déficit du budget se situe autour de 170 à 180 milliards d’euros, très au-delà de la petite économie envisagée ce qui rend l’ensemble de l’exercice particulièrement mineur. Ce n’est pas pour rien que ces médias sont subventionnés, n’est-ce pas, et cela leur permet d’affoler les ministères et les Français sur ces services publics qu’on ne va pas manquer de martyriser à coup d’austérité.

Malheureusement – et les médias furent quelque peu discrets à ce sujet – deux semaines plus tard et au moment de présenter le détail des économies espérées, notre Bruno de Bercy s’est retrouvé confronté à un autre problème : les chiffres en provenance des recettes commençaient à remonter une information inquiétante. Apparemment, non seulement les caisses de l’État se vident toujours aussi vite – d’où l’appel quasi chamanique à de putatives économies – mais il apparaît à présent qu’elles ne se remplissent plus aussi gaillardement qu’auparavant.

Dans un article du Figaro largement passé inaperçu, on apprend ainsi que les recettes fiscales diminuent depuis plusieurs mois, provoquant l’anxiété du ministère.

Saperlipopette ! Se pourrait-il les idées économiques lumineuses de Bruno et de sa troupe d’énarques à la tête du léviathan fiscal français n’aient pas suffi à assurer les rentrées fiscales prochaines ? Se pourrait-il que lancer des petits coups de menton contre l’économie russe ne suffise pas à émerveiller les industries françaises et étrangères à se bousculer sur notre sol pour y faire des affaires et produire de la richesse dûment taxable ? Se pourrait-il que produire de la dette indexée à l’inflation comme d’autres des saucisses industrielles pour l’Oktoberfest finisse par se retourner contre l’endetté au moment où l’inflation remonte brutalement ? Se pourrait-il que continuer à embaucher des fonctionnaires, à hauteur de près de 60.000 postes en 2023, n’améliore en rien la mise à genou de l’économie russe française ? Se pourrait-il qu’augmenter encore les retraites – pour une population qui s’en sort maintenant mieux que les actifs – aggrave globalement l’équilibre budgétaire général, la récente revalorisation aboutissant à 14 milliards de dépenses supplémentaires ?

Oh zut alors !

Pas étonnant, pour un homme aussi sérieux que Bruno, qu’une telle succession de révélations lui impose alors une prise de conscience : sapristi, l’État dépense trop et il nous faut rétablir les finances publiques, pardi. On admirera la performance qui permet à notre athlète des finances d’arriver à cette conclusion après seulement six ans et neuf mois en poste, certains politiciens, dans le circuit depuis plus d’un demi-siècle, n’étant toujours pas parvenus à intégrer cette réalité…

Voilà donc déployée la nouvelle feuille de route de Bercy : ce ne sera plus 10 milliards qu’il va falloir trouver, mais bien 180 pour combler le déficit et assainir enfin les fi… Ah pardon non, on me glisse dans l’oreillette que la prise de conscience de Bruno ne va pas jusque là, ouh là malheureux comme vous y allez et faut pas pousser mon brave : on va se contenter d’un petit 20 milliards d’euros, emballage et frais de port compris, et encore, pour 2025 histoire de n’affoler personne.

Il n’en reste pas moins que, dans leurs discours, les énarques à la tête de l’usine à gaz de Bercy ne montrent pas toute la sérénité que devrait autoriser leur maîtrise précise et pointue de l’économie française : on sent nettement qu’il manque un peu plus que quelques petits sous ici et là pour colmater les trous de plus en plus inquiétants dans les finances de l’État. Il faut dire qu’avec ce mois de janvier qui marque un record de déficit mensuel à 25,74 milliards d’euros (soit 3,9 milliards de plus que le précédent record de janvier 2021), la direction générale laisse augurer d’une fin d’année en fanfare.

Sans surprise, les factotums et les macronettes du gouvernement se sont rapidement relayés sur les plateaux télévisés pour expliquer qu’il s’agissait d’une étape normale et logique vers la nécessaire reprise en main des finances du pays : “moui, m’voyez, il faut sortir de notre addiction à la dépense publique, m’voyez, enfin voilà quoi…”

Autrement dit, il s’agit de ressasser ce que tant d’autres politiciens ont déjà dit depuis des décennies (tout le monde se souvient encore du candidat à la tête d’un pays en faillite, n’est-ce pas) en espérant que tout le monde croit instantanément que, cette fois, c’est sûr, c’est la bonne et, enfin, oui, bien sûr, des coupes et des redressements budgétaires courageux vont être faits et que “tout le monde devra participer au redressement des comptes publics”

Bon, ne rêvez pas : l’Elysée conservera ses 11% d’augmentation budgétaire pour cette année, l’Assemblée nationale ses 6%, le Sénat ses 2%, le Conseil constitutionnel ses 34%. Les députés et les sénateurs conserveront leur rallonge mensuelle (respectivement de 300€ et de 700€). Zelensky continuera de toucher l’argent du contribuable français, européen et américain. Les ministères qui devront éventuellement faire des petits efforts seront ceux qui ne peuvent pas faire grève (le régalien, donc). Le reste continuera de s’enfoncer en rouspétant sur la terrible austérité qui les touche.

Quant aux impôts et aux taxes, ils sont actuellement si élevés que les augmenter, même d’un chouilla, revient à expérimenter un peu plus loin sur le mauvais côté de la courbe de Laffer et vu les bobines peu assurées des clowns à la tête de Bercy, on comprend que l’option sera difficile à pousser.

Les dépenses continueront donc d’augmenter. C’est mathématique. À mesure que l’activité française va se contracter, les rentrées fiscales vont continuer à se réduire. C’est là encore mathématique. Le leasing pour les gonades du gouvernement n’ayant pas été renouvelé depuis des lustres, elles ont été renvoyées au fabricant qui s’en est manifestement débarrassé.

Sans courage, avec des dépenses qui grimpent, des rentrées qui diminuent et une conjoncture générale qui tourne au vinaigre, l’odeur qui se dégage des dernières nouvelles économiques du titanic France est très claire : c’est celle d’une tutelle du FMI.

Et ça, c’est si ça se passe bien.

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Véhicules électriques : pas d’avenir sans subventions

Par : h16 — 9 mars 2024 à 10:00

Un article de Henry Bonner

Les annonces d’économies par le gouvernement – un petit 10 milliards d’euros à mettre en rapport avec les 170 milliards d’euros de déficit en 2023 – attirent des critiques… au nom de l’impact sur le climat !

Vous pouvez par exemple lire, dans l’infolettre Carbone Zéro du journal Les Echos :

“On avait pu croire à un véritable élan sur le front de la transition écologique : une planification plutôt exhaustive, une hausse des dépenses (7 milliards d’euros de nouveaux crédit en 2024) plutôt ambitieuse. Las ! Au premier obstacle, le gouvernement se dérobe … Même si la hausse des crédits alloués à la transition écologique en 2024 est encore de 5 milliards d’euros, cela risque d’être insuffisant pour que la France tienne ses objectifs climatiques…”

En effet, la lutte contre les émissions de dioxyde de carbone requiert sans cesse des hausses de dépenses. A contrario, les économies imposent des baisses, comme par exemple, un resserrement des règles sur les aides aux rénovations, ce qui entraîne une chute des projets d’isolation de logements.

Le journal explique ainsi :

“Le nombre de demandes de subventions liées à des rénovations énergétiques de logements a chuté de 40 % en janvier et en février par rapport à la même période en 2023 … Cette chute est clairement liée à la mise en place du nouveau dispositif le 1er janvier dernier, qui a pour objectif de favoriser les rénovations globales au détriment de travaux simples. La suppression des aides sur certains « mono-gestes » a provoqué l’effondrement des travaux correspondants.”

Les subventions et les normes sur les émissions entraînent aussi des déformations de marché dans le secteur de l’automobile. Et par exemple, la conversion au tout-électrique rencontre des écueils… en raison de la dépendance des ventes aux subventions qui y ont été attachées jusqu’à présent.

L’action de Tesla reflète cette perte d’enthousiasme : le titre baisse peu à peu depuis son sommet de fin 2021.

En pratique, il apparaît que l’essor des ventes de voitures électriques découle directement du paiement de ces subventions, et la menace d’amendes contre les constructeurs. Comme le montre ci-dessous le graphique de l’Agence européenne de l’environnement, la part de marché de l’électrique dans les achats de véhicules grimpe à partir de 2019.

Entre voitures à batteries ou hybrides avec possibilité de branchement, la part de marché de la propulsion électrique passe d’environ 2% en 2019 à près de 22% en 2022.

L’agence précise ainsi :

“Il se produit une hausse continue du nombre d’immatriculations de voitures électriques, d’un nombre de 600 en 2010, à environ 1,74 millions en 2021 …”

Sans surprise, la presse annonce un triomphe de l’électrique sur l’essence et le diesel.

Mais en fait, cette hausse de la part de marché de l’électrique ne provient pas d’une demande chez les acheteurs – mais essentiellement d’une volonté des gouvernements.

En effet, en 2019, l’Union européenne applique une série de durcissements des normes sur les émissions des voitures. Elle contraint ainsi les constructeurs à plus de ventes de voitures à batteries, ou hybrides avec bornes de recharge, dès 2020. En 2020, le journal The Guardian estime l’ampleur des amendes contre les constructeurs, en l’absence d’une hausse des ventes dans l’électrique, à plus de 30 milliards d’euros ! Les normes imposent encore de nouvelles baisses d’émissions par la suite – une diminution des émissions de 15% en 2025, par rapport au niveau de 2021, et une baisse de 50% en 2030. Et dans la foulée, l’Union européenne vote aussi l’interdiction de la vente de voitures thermique après 2035.

En parallèle à ces menaces d’amendes, les gouvernements créent des subventions pour l’achat de voitures.

En juin 2020, en Allemagne, le gouvernement annonce une subvention de 9.000 euros pour l’achat d’une voiture électrique. Le même mois, la France augmente la subvention de 6.000 à 7.000 euros par voiture. Le mois suivant, l’Italie augmente de 50% la prime pour l’achat d’une voiture électrique jusqu’à 10.000 euros par voiture !

En réaction, depuis 2019, les ventes grimpent en flèche et les constructeurs annoncent plus d’investissements dans l’électrique. Selon l’estimation de The Guardian en 2019, les annonces d’initiatives des constructeurs, à l’époque, impliquent des investissements de 225 milliards de dollars dans le secteur.

La part de marché de l’électrique – entre voitures à batteries, ou hybrides à borne de recharge – atteint un record en 2023. Selon le dernier rapport de l’Association européenne des constructeurs automobiles, les ventes de voitures à batteries grimpent de 37% en 2023, pour atteindre 15% de part de marché.

Pourtant, des signes de difficultés apparaissent à présent…

Limites des incitations

Le secteur rencontre des difficultés. En effet, la production dépasse le rythme des achats par les consommateurs. Pire, avec la réduction des subventions, les ventes piquent du nez.

Selon l’Association automobile allemande, les ventes de véhicules électriques devraient baisser de 14% cette année dans le pays, en raison de la fin des subventions en décembre dernier. Au niveau de l’Union européenne, à décembre 2023, les ventes de voitures électriques baissent de 16,9% par rapport à décembre 2022. Le début de l’année 2024 n’est pas meilleur et pointe vers plus de problèmes dans le marché de l’électrique. En parts de marché, les véhicules électriques à batteries atteignent 11% en janvier de cette année, contre 15% en moyenne sur l’année 2023.

Le manque d’acheteurs pour ces voitures crée aussi des hausses d’inventaires aux États-Unis.

Chez les concessionnaires américains, les inventaires de voiture (de tout type) passent de 1.64 millions en janvier 2023 à 2,64 millions en décembre, selon ZeroSum.

Dans l’électrique, les inventaires de voitures électriques augmentent même de plus de cinq fois sur la première moitié de 2023 !

Ceci est une preuve flagrante que l’essor dans l’électrique dépend avant tout des subventions et non de l’intérêt chez les consommateurs pour ce produit. En l’absence de ces incitations, les ventes heurtent rapidement un mur.

Les constructeurs ralentissent à présent les projets.

Abandon du tout-électrique

Par exemple, Mercedes-Benz met fin au projet de conversion au tout-électrique avant 2030.

Tom’s Guide rapporte ainsi :

“Mercedes-Benz revient sur ses ambitions en matière de voiture électrique en annonçant continuer la production de véhicules thermiques après 2030. Le constructeur automobile avait annoncé qu’il ne fabriquerait plus que des véhicules électriques à cet horizon.”

La perte de confiance dans l’électrique touche la totalité du secteur.

Dans Money, c’est sensiblement le même constat :

“Dans les dernières semaines, la tête de fil de l’électrique, Tesla, a abaissé ses prix de nouveau ; Ford a réduit la production de ses pickups électriques et a reporté des investissement de 12 milliards $ ; le directeur financier de Mercedes-Benz, Harald Wilhelm a décrit le marché des véhicules électriques comme étant un ‘espace brutal’ forçant la société à réduire ses prix ; General Motors a reporté trois nouveaux modèles, et a renoncé à son objectif de produire 400.000 véhicules électriques à mi-2025 ; et Honda a annoncé avoir mis fin à son partenariat avec GM pour construire des véhicules électriques à bas prix.”

De plus, la plupart des constructeurs perdent de l’argent sur l’électrique. Par exemple, le constructeur Ford indique faire une perte de 36.000 dollars sur chaque vente…

Pour le moment, c’est clair : les consommateurs préfèrent l’essence et le diesel à l’électrique. Sans les coups de pression de normes, et d’incitations via des hausses de primes à l’achat – ou les mesures spécifiques comme le leasing social en France – le secteur des voitures électriques a sans doute peu d’avenir… et contient bien plus de déceptions à l’horizon.

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La fière République française et ses combattants du futile

Par : h16 — 8 mars 2024 à 09:00

La fête fut complète : écran géant au Trocadéro, fanions, foule en délire, fumigènes colorés et festifs… L’occasion devait être marquée solennellement, et le fut avec pompes notamment dans les médias qui firent fort de bien revenir sur le sujet à de multiples reprises et d’en gonfler l’importance comme jamais : enfin, l’IVG entrait dans la constitution !

Il fallait au moins ça : la France, qui ne pouvait plus s’enorgueillir d’être première dans le monde que grâce à ses impôts et ses taxes délirantes, redevient, le temps d’un Congrès, la première nation dans le monde à inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans sa constitution, chose qu’aucun autre pays n’a souhaité ou même imaginer faire avant elle.

On se demande bien pourquoi, au demeurant, puisque tout le monde sait, en France, que la loi sur l’IVG était menacée de toute part : de la même façon que le principal problème du pays est le racisme des hommes blancs quinquagénaires des classes moyennes qui stigmatisent comme jamais les populations allogènes, de la même façon qu’on ne compte plus les attentats d’extrémistes catholiques criant “Deus Vult” en tirant à l’arme automatique dans des foules innocentes, il est rapidement apparu que le pays était en proie aux mêmes extrémistes anti-avortement prêts à toutes les bassesses, à toutes les magouilles politiciennes pour abroger la loi Veil de 1975.

En effet, combien de tentatives houleuses l’Assemblée nationale aura-t-elle courageusement repoussées de ces groupes intégristes qui ont tenté, des douzaines de fois (au moins) ces dernières années, de faire disparaître ce droit acquis pour les femmes il y a un peu plus d’un demi-siècle ? La liste est trop longue pour que soient cités ici ces politiciens populistes qui montèrent à la tribune pour réclamer son abrogation (et je laisse comme exercice au lecteur le soin de composer cette liste, par ordre alphabétique, pour se rendre compte à quelle point elle est longue et fournie – mais si, mais si, cherchez mieux).

Dans ce contexte particulièrement sulfureux, le combat, mené par nulle autre que la frêle et classieuse Mathilde Panot du groupe LFI, fut épique et laissera dans l’histoire de France l’une de ses plus belles pages, ♩ tsoin tsoin ♪ , sans doute à parité avec le vote de la loi de Simone Veil, à laquelle la gracieuse égérie de la gauche s’est comparée sans hésiter.

Après une lutte d’une telle intensité, il sera probablement difficile de trouver des hommes ou des femmes politiques encore vaillants et capables d’expliquer comment ce progrès si magnifique s’inscrira dans le réarmement démographique pourtant voulu par notre fier Président Macron devant la chute actuelle de la natalité, et qui, pendant ce temps, souhaite manifestement augmenter les futures troupes de l’armée française dont on comprend qu’elles seront en priorité envoyées combattre en Ukraine, cette petite France chère aux cœurs de tous nos patriotes.

Voilà une démonstration supplémentaire de ce “En Même Temps” qui donne tout son sel à cette République nouvelle mouture à la constitution fraîchement révisée, vidange faite, carbu nettoyé et prête pour les 100.000 prochains kilomètres vers l’abime.

Pendant ce temps, le gouvernement ne cesse de fournir un travail de fond que certains pourraient qualifier d’héroïque, tant est magnifique le sacerdoce des hommes d’État permettant d’explorer de nouveaux domaines insoupçonnés : suite à la gestion méticuleuse des doléances paysannes qui avaient amené certains agriculteurs à discuter parfois vivement avec le chef de l’État, le ministre de l’agriculture et son fier aréopage d’énarques finement affûtés s’est lancé dans l’élaboration d’un grand Plan, avec – je vous le donne en mille – la création d’un futur Observatoire de la Haie.

Là encore, comment ne pas pousser un grand soupir de soulagement et s’écrier, la joie au visage : enfin !

Qui, devant ces questions impérieuses de haies et de paysages, pouvait niaisement imaginer que la subsidiarité aurait pu marcher ? Quel culot faut-il pour croire que l’État Français Omnipotent de la République Du Bisounoursland n’a pas son mot à dire sur l’organisation des buissons et des pâturages de Chilleurs-aux-Bois, dans le Loiret ? Qui peut avoir l’arrogance de croire que les agriculteurs sauraient mieux que les technocrates de Paris ce qui semble bon ou pas pour leurs champs ?

Dès lors, non seulement l’Observatoire des haies devient indispensable mais penser autrement montre que vous n’avez rien compris à la problématique (car de nos jours, on n’a pas de problèmes, on a des problématiques).

D’ailleurs, puisque l’État semble absolument indispensable pour déterminer combien on doit avoir de haies sur le territoire (mais si, c’est important, je vous assure !), il semble tout aussi impérieux qu’il intervienne rapidement dans la façon dont se vêtissent les citoyens et notamment s’ils ont l’audace de le faire à pas cher et de renouveler trop vite leur garde-robe : la lutte contre les fringues à pas cher est donc lancée, qui aboutira probablement à taxer de 10€ des vêtements à 10€.

Le pouvoir d’achat est un sujet trop important pour être laissé aux seuls Français, surtout s’ils sont pauvres. Le combat qui s’annonce déjà rude permettra donc de marquer une victoire décisive contre les gens correctement habillés à des prix modestes. De même que le combat contre les haies anarchiques et l’indispensable introduction de l’IVG et la lutte contre les punaises de lit dans la Constitution, on comprend que se dessine une République des Combats pointus et précis toujours plus au diapason des citoyens.

Quel bonheur !

Le pompon est atteint lorsqu’on apprend que le gouvernement s’est aussi penché sur l’éducation alimentaire des jeunes. Il apparaît en effet qu’un nombre croissant d’entre eux ne distingue pas vraiment un pamplemousse d’une orange ou une courgette d’un concombre.

Car qui, à part l’État, peut aider les individus à bien distinguer les cucurbitacées et les agrumes ? Qui osera enfin s’attaquer à ce fléau qui pousse certains enfants, incultes, à croquer en dessert un concombre à la place d’un pamplemousse ? Combien de ratatouilles à base de concombres devront endurer les Français avant qu’enfin, un ministre frappe virilement du poing sur la table pour dire “Assez, cela suffit” ?

Tenir un blog est parfois surprenant mais, à vrai dire, je ne pensais pas avoir un jour à écrire sur les courgettes et les concombres dans ces colonnes qui chroniquent essentiellement la politique française, surtout au moment où les tensions internationales grandissent, que l’on sent que les finances du pays sont moins que sereines et que la société française est probablement au bord d’une révolte d’ampleur majeure.

Tout indique que nous allons vers des périodes particulièrement troublées, politiquement, socialement, économiquement, et les politiciens se lancent malgré tout dans des luttes de plus en plus microscopiques et picrocholines…

Au moins les haies seront bien taillées, les bébés correctement avortés et les concombres séparés des courgettes. Ouf.

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Européennes : la Macronie continuera de lutter contre les agriculteurs

Par : h16 — 6 mars 2024 à 09:00

Youpi, enfin, il était temps : Virginie Hayer a été nommée tête de gondole liste macroniste aux prochaines élections européennes !

Tout le monde se réjouit forcément de cette judicieuse désignation qui portera fièrement les couleurs du Président français lors du prochain scrutin européen qui doit se tenir dans seulement trois mois, et qui permet notamment à Gabriel Attal de nous asséner quelques rots de son habituel technoblabla à base de lutte contre ceux qui veulent “déconstruire l’Europe”

Et trois mois, c’est peu pour préparer une élection qu’on pressent délicate pour le parti présidentiel… Car il faut bien le reconnaître, d’une part, la tête de liste Vivianne Hayer est une inconnue presque parfaite et d’autre part, le bilan européen tant de Macron que de ses députés strasbourgeois est suffisamment mauvais (pour ne pas dire catastrophique) pour qu’on comprenne l’inquiétude lisible dans les yeux aux reflets psychotropes du premier ministre.

Car oui, il est bien difficile de dire que Véronique Hayer est une ténor de la politique française : vaguement apparue à quelques rares occasions sur l’un ou l’autre plateau de télé régionale ou dans l’une ou l’autre feuille de choux locale, la voilà propulsée sur la scène politique nationale et internationale pour cornaquer les putatifs députés macronistes vers le Parlement européen.

De surcroît, lorsqu’on l’écoute, on peine à distinguer Valentine Hayer d’une Adeline Oudéa-Castéra moyenne, puisqu’au delà de son apparence étonnamment similaire, on retrouve le même vocabulaire, les mêmes intonations, la même novlangue polie au contact des administrations et des cabinets politiques français. Violette Hayer, c’est une macronette typique qui sort, comme toutes les autres, d’un même moule intellectuel, et qui affiche des comportements, des raisonnements et des attitudes étonnamment standardisés qui vont probablement lui donner du mal à se singulariser au cours de cette campagne électorale.

En outre, les tentatives gouvernementales de nous la faire passer pour autre chose qu’une créature technocratique ne marcheront pas, à plus forte raison lorsque ce sont des tromblons du calibre de Nathalie Loiseau qui se colleront à ce défi quasiment perdu d’avance : cette dernière pourra bien couiner “Femme, Française et fille d’agriculteurs”, ça ne donnera pas plus d’authenticité à sa candidature qui est l’exemple même d’un parachutage grossier.

Car si elle est bien issue d’une famille d’agriculteurs, elle est entrée en politique à 21 ans et ne s’en est pas moins lancée dans un diplôme de droit public pour se spécialiser en finances auprès des collectivités locales ; la traite des vaches et l’ensemencement en saison ne sont pour elle qu’une expérience très indirecte à moins de noter qu’elle est depuis devenue assistante parlementaire pour plusieurs sénateurs.

Autrement dit, elle n’est pas beaucoup mieux placée pour parler d’agriculture que n’importe quel autre pion gouvernemental du moment et alors que les tensions entre agriculteurs et gouvernement ne s’apaisent guère, on comprend que son badge “Fille d’agriculteur” ne lui servira pas à grand-chose même si Macron, son gouvernement et quelques médias inféodés veulent absolument nous faire croire le contraire.

D’autant qu’il faudra qu’elle supporte le passif du groupe dont elle prend la présidence pour ces prochaines élections, Renew (“renouveau”), cet amalgame de différents partis présentés comme “centristes”, “démocrates” et “libéraux”… Dont le bilan laisse songeur.

Renew, c’est par exemple le parti de Mark Rutte, qui fut premier ministre aux Pays-Bas, et qui peut s’enorgueillir d’avoir déclenché la vague de protestations des agriculteurs maintenant étendue à toute l’Europe. C’est du renouveau qui sent presque la révolte voire la révolution…

Renew, c’est aussi le parti qui, avec une très belle cohérence d’ensemble, a systématiquement voté toutes les mesures européennes les plus scandaleuses et les plus liberticides.

Un petit tour sur HowThewVote permet de bien vérifier qu’en effet, ils ont été de tous les bons coups : les mesures sanitaires délirantes et l’inique “pass Covid” européen, les sanctions débiles contre la Russie, les subventions pour les énergies intermittentes polluantes comme les moulins à vent et les miroirs magiques, les différentes tracasseries administratives sur différents produits phytosanitaires justement employés dans l’agriculture, l’Agenda 2030 et ses vexations permanentes des automobilistes et des citoyens parqués dans des villes de 15 minutes, les régulations de censure et de limitation à la liberté d’expression (DSA), les âneries régulatoires en matière d’intelligence artificielle, l’orientation de l’Europe vers les solutions énergétiques et de transport les moins pertinentes et les plus asservissantes, bref, difficile de trouver un palmarès plus pourri.

Eh oui, le Green Deal, le Farm To Fork (“de la ferme à la fourchette”), c’est notamment Renew, et c’est donc Veranda Hayer qui va devoir valider et supporter ce bilan, expliquer qu’on va continuer, bille en tête, à foncer vers le ravin, qu’il est même “hors de question de remettre en cause le Green Deal”, alors même que les agriculteurs sont actuellement dans la rue pour protester contre ces plans délétères.

Et il n’y aura aucune ambiguïté, aucune échappatoire, aucun moyen de diminuer la responsabilité des élus macronistes dans ces dossiers puisqu’encore actuellement, le président de la Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen est un macroniste pur jus, cet ineffable Alphonse Canfin dont un précédent billet dressait le portrait il y a quelques années. Ce petit phlegmon ministériel a trouvé à se recaser en provoquant toujours plus de dégâts à son passage et c’est assez naturellement qu’on le retrouve dans le même groupe que Victorine Hayer.

Violette Hayer, comme Gontrand Canfin, sont les exemples même d’apparatchiks aux buts clairement socialistes camouflés derrière une démocratie en carton : les décisions doivent venir d’en haut, sont imposés à tous même lorsque les dégâts observables imposeraient la prudence ou l’arrêt, et se traduisent toutes par une diminution nette des libertés et des droits des individus.

Que ce soit la liberté de disposer de son corps (merci le pass vaccinal), celle de choisir le moyen de transport de son choix (merci les interdictions de véhicules thermiques), celle de s’exprimer librement (merci le DSA) ou à peu près toutes les belles idées maintenant raffinées sous forme de lois contraignantes et coûteuses mises en place ces dernières années, ces individus ont consciencieusement poussé et s’engagent obstinément à pousser encore pour quatre nouvelles années au sein de leur secte militante.

Le pompon est atteint lorsqu’en plus, ils osent camoufler tout ceci derrière le vocable “libéral”, nécrosant jusqu’à la mort cet adjectif et l’idée qu’il comportait jadis de la liberté des citoyens devant le léviathan étatique. Hayer et Canfin, l’autre appendice niais du macronisme au sein de l’Union européenne, promettent ainsi de continuer à saloper l’image du libéralisme en l’accolant à toutes leurs turpitudes parfaitement antilibérales et farouchement pro-étatiques. Ils continueront, quoi qu’il en coûte, de lutter contre le peuple.

Pas de doute, youpi, il était temps…

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Quand Macron utilise la politique internationale pour camoufler sa politique intérieure désastreuse

Par : h16 — 4 mars 2024 à 09:00

La petite phrase, prononcée avec une apparence de sérieux et des petits sourcils bien froncés comme il faut, a beaucoup occupé la presse la semaine dernière : pour Emmanuel Macron, on ne peut pas exclure l’envoi de troupes occidentales dans le cadre du conflit russo-ukrainien.

Sans grande surprise, cette petite phrase a fait autant le tour des salles de rédaction de presse que celui des quartiers généraux des principaux partis politiques français, puis des chancelleries où, très rapidement, c’est surtout la consternation qui a dominé.

Il apparaît en effet qu’au-delà des macronistes endurcis et qui, en service commandé, ont tenté d’expliquer la saillie grotesque du chef de l’État français, la plupart des autres partis ont dénoncé ce qui apparaît comme une déclaration à l’emporte-pièce bien trop lourde de conséquences pour être acceptée telle quelle.

La polémique s’est amplifié quand notre excité élyséen s’est empressé d’affirmer par la suite que ses mots avaient été pesés et mesurés, ce qui – au passage – aurait été une première depuis son accession au pouvoir.

Pendant que les politiciens locaux commentaient, effarés, les déclarations de Macron, les chancelleries des principaux pays de l’OTAN en ont profité pour faire connaître leur position officielle. Elle est sans ambiguïté : ce sera non, décidément non, et fermement pas question.

Du reste, il apparaît que les Français, interrogés, sont très majoritairement tout aussi contre l’idée ridicule de Macron.

Si l’on peut s’étonner qu’on trouve encore 24% d’entre eux qui y sont pourtant favorables (notamment dans la gauche et les écologistes, assez traditionnellement va-t-en-guerre, cette dernière permettant probablement un renouvellement rapide des biotopes et une élimination de la pollution humaine par élimination des humains), on se rappellera que la plupart des sondages sont devenus de nos jours essentiellement des outils de manipulation des foules ; cela signifie que la proportion de Français prêts à aller courir la campagne ukrainienne est probablement bien plus faible que ces 24%.

Il faut dire que beaucoup comprennent qu’en cas de guerre, ils seront en première ligne d’une part, et que d’autre part, c’est bel et bien l’équipe actuelle – celle qui a peu ou prou été en charge du pays depuis 7 ans avec les effets désastreux que l’on observe, et qui est actuellement infoutue de gérer Mayotte par exemple – qui gèrera le conflit. Avec de telles perspectives, difficile de convaincre qu’une victoire nous serait assurée. Il est – du reste – encore plus difficile de réveiller un sentiment patriotique assez fort pour aller se faire trouer la peau à l’étranger quand tout, en France, est actuellement bâti pour le décourager.

En réalité et à l’analyse, on comprend que les déclarations de Macron sont simplement parvenues au but qu’il s’était fixé, à savoir occuper la scène médiatique et faire oublier le violent camouflet qu’il s’était pris les jours précédents en allant au Salon de l’Agriculture.

Encore une fois, Macron fait du Macron et utilise les médias pour détourner l’attention. En effet, on peut maintenant lui imputer directement les problèmes du pays, le clown étant en poste depuis trop longtemps pour échapper à tout dégagement de responsabilité, et les crises internes s’enchaînent vigoureusement sans que ses gesticulations ridicules, avalanches bizarres de Grenelles, de Conseils citoyens et autres numéros verts niais, parviennent à les apaiser.

À cette accélération des crises, il répond donc assez logiquement avec une montée en puissance des moulinets oratoires et autres hausses de menton : au “qu’ils viennent me chercher” a succédé un “s’il le faut, on envoie la garnison” histoire de grimper les barreaux de l’échelle de choc psychologique qu’il est prêt à infliger à la population pour qu’on ne parle surtout pas de son bilan, de ses responsabilités, de son action, tous catastrophiques.

De surcroît, il joue maintenant sur du velours : en expliquant maintenant que les accords franco-ukrainiens seront l’objet d’un débat à l’Assemblée, on s’offre l’occasion de mettre en lumière ceux qui s’inscriront politiquement contre toute prise de position belliqueuse qui serait présentée comme favorable à l’Ukraine.

Or, dans la dialectique gouvernementale assez pauvre, le fait de réclamer le retour à la paix ou un simple cessez-le-feu, ou, encore plus modestement, de ne pas attiser les tensions en déclarant réfléchir à l’envoi de troupes sur place, tout ceci est forcément se déclarer favorable à Poutine. À partir de là, c’est une autoroute d’argumentaires simplistes mais médiatiquement efficaces d’accusation pro-Kremlin pour tous ceux qui ne se rangeront pas à 100% derrière le chef de l’État.

En pratique, Macron démontre ici avoir perdu pied avec la réalité, avec un narcissisme qui l’emporte sur tout le reste.

Certes, sa manœuvre a fonctionné puisqu’il a ainsi réussi à faire oublier l’humiliation et le fiasco de son passage au Salon de l’Agriculture.

On se souviendra en effet que son passage s’était traduit par des huées et des mouvements de mécontentement violents de la part des agriculteurs présents sur place, qu’il avait fallu canaliser par le subtil envoi de CRS, le tout largement médiatisé. Il faut dire que le locataire de l’Élysée n’avait rien trouvé de mieux à proposer qu’un débat entre les agriculteurs, qui venaient tout juste de montrer leur détermination dans différents mouvements nationaux (et internationaux), et les principales organisations d’écolo-hystériques directement responsables de destruction de champs et d’actions politiques outrageusement anti-agriculteurs.

Sa visite au Salon de l’Agriculture s’est essentiellement soldée par un rapide repas avec deux ou trois gugusses syndicaux qui passaient par là en lieu et place d’un débat artificiel qu’il espérait mener de main de maître. L’humiliation fut si cuisante qu’une réaction de sa part était impossible à éviter.

Et cette réaction montre qu’il est prêt à envisager de façon sérieuse le déclenchement d’un conflit majeur avec une autre puissance nucléaire afin de faire oublier ses turpitudes.

Non content d’être un bouffon, c’est un bouffon qui se sait à présent détesté par une grande majorité de la population et qui en devient donc extrêmement dangereux.

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La France célèbre la médiocrité

Par : h16 — 1 mars 2024 à 09:00

Au début du mois de février, on apprenait qu’Aya Nakamura était sacrée artiste féminine de l’année 2024 dans le cadre des Victoires de la musique. Il apparaît qu’en effet, grâce à elle, la France rayonne partout dans le monde.

Rayonner n’est pas trop fort puisqu’on parle ici d’une artiste dont on nous explique qu’elle est l’artiste francophone la plus écoutée de la planète, et qui permet donc à toute la francophonie de découvrir un nouveau vocabulaire porté en rythme (qui ne manque pas) par une mélodie particulièrement épurée et un ou deux couples d’accords pour une harmonie tout à fait symbolique (on pourra d’ailleurs en écouter une intéressante analyse détaillée ici).

La performance est intéressante, en ce qu’elle contraste assez fortement avec les références d’antan, et parce qu’elle permet de fixer les idées sur une tendance générale qu’on pouvait déjà appréhender avec les artistes des années précédentes : pas de doute, la médiocrité s’installe confortablement dans le pays, tous les jours un peu plus et dans de nouveaux domaines.

Est-ce vraiment utile de revenir sur la trajectoire globale du cinéma français qui, ces cinquante dernières années, est passé de succès autant intellectuels que populaires à cette avalanche de blobs insipides ou parfaitement nuls dont les scénarios semblent écrits à la chaîne par un algorithme cochant toutes les cases de la bien-pensance officielle ?

Est-il nécessaire de détailler ici la trajectoire prise par l’enseignement en France où, à côté de quelques établissements de moins en moins nombreux (et de plus en plus sélectifs sur leurs élèves), la plupart semble avoir abandonné toute velléité d’amener une classe d’âge à un niveau décent en matière d’éducation ?

Il faut en effet parfois se pincer lorsqu’on découvre les statistiques collationnées sur l’enseignement en France et la véritable contre-performance que l’Éducation nationale accumule depuis plus de vingt ans dans la plupart des matières : en calcul, la dernière enquête PISA montre par exemple un effondrement de 30% en 30 ans, pendant qu’en orthographe, le nombre de fautes d’un texte de référence a doublé sur la même période…

Dans ce contexte général, on ne peut pas vraiment s’étonner des performances culinaires de certaines pintades qui trouvent d’une extraordinaire pertinence d’aller jeter de la soupe sur des œuvres d’art comme dernièrement sur un Monet dans le but particulièrement fumeux d’interpeller les médias au sujet du réchauffement climatique. Le lien entre soupe, Monet et réchauffement climatique ne sera clair que pour ceux qui sortent tout juste de l’Éducation nationale moderne…

En revanche, il apparaîtra assez clair pour les autres (ou ceux qui ont reçu une éducation décente, disons) que le choix d’un Monet (ou d’un De Vinci la fois précédente) ne doit pas trop au hasard : la même soupe violemment jetée sur une œuvre “d’art moderne” n’aurait probablement déclenché aucun outrage et serait même probablement passé inaperçue. Dans certains cas, cela aurait même augmenté la valeur globale de l’œuvre.

Au passage et puisqu’on évoque ces manifestations douteuses sponsorisées par Riposte Alimentaire, notons que cette association est (pas assez discrètement) hébergée par la Mairie de Paris. Eh oui : le contribuable parisien, sans le vouloir ni le savoir, participe aux exactions culinaires de ces écervelées.

Doit-on s’étonner que des sagouins au potage agressif bénéficient des indulgences de l’équipe municipale qui aura enlaidi la capitale française comme jamais auparavant ? Probablement pas : depuis l’arrivée d’Annie Dingo à la mairie de Paris, la ville peut s’enorgueillir d’avoir exploré à peu près tout le champ des possibles en matière de travaux inachevés, d’art de rue moche, d’idées dégueulasses et de sabotages créatifs maintenant amplement documentés sur des sites comme SaccageParis qui permettent de mesurer, très concrètement, l’ampleur de l’extension actuelle de la médiocrité dans la capitale.

Cette médiocrité aura d’ailleurs l’occasion de s’exprimer avec toute sa sirupeuse insistance pendant les Jeux Olympiques (s’ils ont lieu) dont on devine qu’ils vont être saupoudrés d’improvisations et de bricolages probablement honteux. Et avant ces Jeux, on la retrouve dans la gestion catastrophique de la ville lumière, maintenant envahie par les rats et dont l’emblême même, la Tour Eiffel, subit d’inquiétants préjudices : il apparaît que la dernière campagne de peinture de l’édifice, destinée à le protéger de la corrosion et qui avait été annoncée courant 2017 pour 2018, n’a toujours pas commencé six ans plus tard.

L’accumulation de retards montre, là encore, comment la médiocrité s’est insinué jusque dans les processus pourtant rôdés au point de déclencher des mouvements sociaux.

L’incompétence de gestion pourrait se supporter s’il n’y avait pas un acharnement clair contre le beau et l’agréable : à force de “végétalisations” ratées, d’arbres coupés, d’art vaguement contemporain qui ressemble à du détournement de fonds publics, on assiste en réalité à une véritable volonté de mettre en place, de développer et de maintenir la laideur.

Comment expliquer autrement la volonté de réguler (comprenez “interdire” à plus ou moins long terme) jusqu’aux fleurs artificielles dont se parent certains commerces parisiens et qui rendent leurs devantures plus attrayantes ?

Bref, depuis la musique jusqu’aux enseignes de troquets parisiens, en passant par le cinéma ou l’enseignement, la France semble actuellement aspirée dans une spirale de médiocrité.

Et s’il y a comme un schéma récurrent ici, ce n’est pas un hasard.

En fait, la France, déjà assez jacobine, s’est complètement coulée dans le socialisme ces dernières décennies et est à présent un pays qui exècre les têtes qui dépassent, qui vomit les forts, les excellents, les brillants, qui pousse les compétents en dehors de ses frontières et qui chérit les mous, érige le consensus en mode de pensée et le conformisme en but à atteindre, comme l’a puissamment illustré la période pandémique.

Avec un tel comportement, visible dans toute sa société, dans ses administrations ou dans ses politiciens (non mais sérieusement, regardez la bande de cuistres médiocres qui nous gouvernent !), comment voulez-vous sérieusement que l’excellence dont le pays est capable soit encouragé ? Comment voulez-vous que la France brille dans ces conditions ?

Ce pays est foutu.

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La lente mais très coûteuse agonie de la SNCF

Par : h16 — 28 février 2024 à 09:00

Aussi incroyable cela puisse-t-il être dans un pays réputé ultraturbolibéral, il existe en France une société publique spécialisée dans le déplacement des marchandises et des personnes exclusivement par le rail dont l’État est l’unique actionnaire. Grâce à cette société, le pays roule sur les rails d’un succès inéluctable.

Succès qu’entendent d’ailleurs partager les clients usagers usagés du rail qui, depuis des décennies, profitent de l’aubaine offerte par cette société nationale de chemins de fer efficace, sûre et surtout bon marché. La SNCF s’enorgueillit en effet de pouvoir répondre aux besoins de toutes les bourses pour emmener petits et grands d’un point à l’autre de l’Hexagone…

… Même s’il y a parfois des soucis, comme récemment avec ce petit pépin sur la ligne Paris-Limoges-Brive, sur laquelle les naufragés du rails subiront un retard de cinq heures après une rupture de caténaire au sud de Vierzon. Ou comme pour ces passagers malheureux qui goûtèrent aux aventures durailles du rail sur une ligne Paris-Clermont en profitant des trois heures supplémentaires imposées par des problèmes de locomotive pour admirer les campagnes bucoliques de notre beau pays.

Mais ces petits problèmes ne doivent surtout pas faire oublier la qualité (mondialement reconnue) de la principale production de cette entreprise : des jours de grève.

Il ne se passe en effet pas un semestre sans qu’un mouvement de grogne des personnels de la SNCF ne soit entendu, et régulièrement, le mouvement prend une ampleur nationale.

Ces dernières semaines, ce furent les contrôleurs puis les aiguilleurs de l’entreprise qui décidèrent d’arrêter le travail pour réclamer de meilleures rémunérations, plus de sous et davantage de salaire avec cette originalité qui ne se dément pas d’année en année, le tout bien évidemment en conjonction avec des vacances scolaires pour que la pression soit maximum sur les politiciens en charge.

Car oui, le sens du timing est essentiel dans toute entreprise gérant des trains : pas pour les faire arriver à l’heure (et puis quoi, encore ?) mais bien pour comprendre quand un mouvement de grève aura le maximum d’impact. On ne pourra ainsi qu’admirer le courage véritablement bravache de l’entreprise qui, alors qu’une partie de ses trains est à l’arrêt et qu’une autre, en panne, fait mijoter ses voyageurs en rase campagne, décide de communiquer sur le remboursement minimaliste des tickets pris au moment de la grève (en somme, ne comptez pas trop récupérer votre argent) et, encore plus culotté, sur de nouvelles restrictions concernant les bagages : désormais, chaque passager d’un TGV inOui ou d’un Intercités est limité à deux bagages et un bagage à main. Selon ces nouvelles règles, le bagage additionnel coûtera de 5 à 20€ supplémentaire sur un ticket dont le prix ne cesse d’enfler.

S’il est relativement logique que l’entreprise s’aligne progressivement sur les normes générales en vigueur dans le transport de passager et notamment en ce qui concerne les bagages, la comparaison avec l’aérien fait assez mal puisqu’avec des restrictions équivalentes, les prix des vols sont pourtant très souvent moins chers que la plupart des trajets SNCF. Il n’est pas rare d’avoir des vols intra-européens moins coûteux qu’un trajet de train Paris-Clermont et l’assurance raisonnable d’arriver à bon port (ce qu’ont de moins en moins souvent les victimes de la SNCF).

S’ajoute à ce timing impeccable une qualité de service généralement applaudie par tous les clients de la société nationale.

Sans même évoquer les grèves, les pannes ou les retards, force est de constater que les tarifs des billets sont globalement illisibles et autorisent toutes les fantaisies dont l’entreprise ne se prive pas.

Ce serait dommage de s’arrêter à ce simple constat et la SNCF relève le défi d’en ajouter une bonne couche en donnant l’occasion à sa clientèle d’expérimenter son application, SNCF Connect, spécialement conçue pour saboter réserver une place de train : mise en place en 2022, elle a reçu un accueil franchement mitigé du public qui y a surtout vu une nouvelle forme de torture chinoise. Heureusement, depuis, les choses ont vivement continué sur leur lancée, avec cependant un passage rapide (mais remarqué) par la case Floutage d’Hegel puisque cette même torture application, pourtant détestée par les usagers, a reçu le prix “service client de l’année 2024”, avec une décontraction que seuls les vrais roublards peuvent déployer.

Il faut cependant reconnaître à la SNCF un talent : celui de la créativité comptable. À ce titre, l’année 2022 fut remarquable et on peut déjà imaginer que le bilan 2023, même s’il est annoncé “moins bon”, affichera lui aussi un coquet bénéfice. Oui, vous avez bien lu : en 2022, la SNCF affichait d’insolents bénéfices en engrangeant 2,4 milliards d’euros.

Compte-tenu des contre-performances présentées juste avant, on peut légitimement se demander comment un tel bénéfice a pu apparaître dans la comptabilité de cette entreprise publique pourtant réputée pour ses soultes et ses subventions multiples, ses compensations par le privé de régimes ultra-favorables, et ses résultats financiers en demi-teinte pour le dire gentiment (pour rappel, la dette de l’entreprise dépasse allègrement les 26 milliards d’euros en 2022).

Rassurez-vous, il ne faut pas chercher bien loin : en réalité, cette entreprise coûte 17 milliards d’euros par an aux contribuables (en augmentation de 25% par rapport à 2015), et sans cette somme, l’année 2022 aurait affiché un déficit de près de 15 milliards au lieu de ce profit grotesque.

Pannes multiples et systématiques, grèves répétitives, retards qui frisent le délirant aux petits fers, application de réservation pourrie, service à bord rachitique, sécurité de plus en plus médiocre, prestations fort coûteuses, prix aléatoires, dette abyssale et perspectives d’améliorations à peu près nulles : ceux qui prétendent qu’une privatisation totale de cette épave couinante et fumante provoquerait la ruine du rail français lancent en réalité un défi qu’il serait impossible de tenir, d’autant que d’autres pays, confrontés aux mêmes problèmes et ayant choisi cette solution, ont observé une nette amélioration générale des services rendus.

En Italie, la libéralisation s’est traduite par une modernisation du réseau, une baisse des coûts pour les voyageurs et une augmentation du trafic. En Suède, le trafic a bondi de 80% entre 1988 et 2013, le nombre d’opérateurs est passé de 1 à 13 et le coût par kilomètre est tombé à 5 centimes contre 16 en France (pour nettement moins de subventions étatiques). En Allemagne, les coûts de production sont maintenant inférieurs de 30% aux coûts français, et la fréquentation au augmenté de 30% depuis 1990 (et merci de nous épargner les mythes entourant la privatisation du rail britannique).

Bref : il est plus que temps que le contribuable, qui a déjà beaucoup trop payé, se débarrasse de ce boulet, rapidement. Au point où nous en sommes et alors que le pays continue de s’enfoncer dans une crise politique, économique et sociale sans précédent, il en va autant de la survie du rail français que de la survie du contribuable.

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Gemini, le moteur ultra-Woke de Google

Par : h16 — 26 février 2024 à 09:00

La semaine dernière, alors qu’OpenAI faisait frémir le monde de l’intelligence artificielle avec Sora, le premier moteur permettant de créer des petites vidéos réalistes à partir d’une simple description textuelle, Alphabet (la maison-mère de Google) lançait en fanfare la nouvelle version de son agent conversationnel, réponse de l’entreprise mondiale à ChatGPT d’OpenAI, elle-même détenue par Microsoft. Le moins qu’on puisse dire est qu’on n’a pas été déçu.

Comme à son habitude pour bien lancer son produit, Google en a subtilement changé le nom pour passer de Bard à Gemini (comme il était passé de Google Apps à GSuite puis Workspace, ou de Google Local à Places à MyBusiness à Business Profile, ou Google Hangouts à Chat, etc.) tout en lui donnant de nouvelles fonctionnalités.

Il faut le reconnaître, le moteur d’intelligence artificiel de Google est puissant.

Les prochaines semaines permettront sans doute d’explorer en détail ce qu’il a sous le capot, mais on sait déjà par exemple que Gemini dispose à présent d’une fenêtre contextuelle d’un million de jetons. Cette fenêtre contextuelle, c’est ce qui permet à l’agent de conserver la mémoire des échanges d’une question à l’autre. Par comparaison, ChatGPT 3.5 (la version gratuite) dispose d’une fenêtre d’environ 16.000 jetons et la version 4 autorise jusqu’à 128.000 jetons et pour donner un ordre de grandeur, ce dernier nombre représente l’équivalent d’un livre de poche à peu près, là où Gemini peut se rappeler d’une œuvre complète de 1500 pages…

Ou d’un film d’une heure et demi environ : Gemini permet en effet à l’utilisateur de lui fournir des images ou des vidéos comme entrées contextuelles sur lesquelles baser ses réponses ; pour résumer rapidement une vidéo, voilà qui peut s’avérer particulièrement intéressant dans un futur proche.

Mais à côté de ces progrès techniques indéniables et d’une puissance vraiment intéressante, Gemini s’est surtout illustré par l’identification très rapide d’un problème assez gênant pour la firme de Moutain View en Californie : voulant sans doute rattraper son retard en matière de production d’image à partir d’une description textuelle – OpenAI permet en effet à ses clients de produire des images depuis plusieurs mois directement depuis ChatGPT – Gemini a été doté de cette possibilité mais à l’usage, il est rapidement apparu que certaines demandes n’étaient tout simplement pas acceptés ou que l’écart entre les requêtes et les résultats était si fort que, très rapidement, les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire.

Pas de doute : lorsqu’on demande à Gemini de produire des images à teneur historique ou représentant certaines ethnies, ce dernier interprète la demande de façon un peu trop spécifique.

Ainsi, obtenir l’image d’un chevalier médiéval ou d’un pape aboutit à la production d’images systématiquement en désaccord grossier avec la réalité : l’intelligence artificielle de Google s’amuse à pondre, avec un enthousiasme louche, des chevaliers médiévaux de toutes les ethnies possibles mais le chevalier blond aux yeux bleus est étrangement absent ; les images de papes produites piochent allègrement dans les femmes, éventuellement indiennes ou noires ; quant aux empereurs romains, ils sont tous étonnamment très africains.

Le pompon est atteint lorsque confronté à la demande de représenter des soldats allemands en 1943, Gemini a cru bon de produire une série d’image résolument inclusive comprenant donc des fiers représentants noirs de la Wehrmacht… Qui doutait encore que la réalité historique pourrait se plier aussi facilement aux contraintes les plus modernes ?

Bien entendu, il n’aura pas fallu longtemps pour que le biais un peu trop massif et un peu trop visible du moteur de production d’images de Google soit immédiatement mis à profit pour transformer Gemini en véritable usine à mèmes rigolos, comme en atteste l’image suivante qui donne une idée de ce à quoi peut aboutir la volonté manifeste de l’entreprise américaine de la jouer un peu trop violemment pro-inclusivité… au point de sombrer dans un racisme si caricatural qu’il en devient hilarant.

Évidemment, ceci n’a pas manqué de provoquer quelques petites crises tant chez les habituels flocons de neige de la dernière génération qu’au département de Relations Publiques de Google qui a donc, après 24 heures de polémique croissante, été obligé d’arrêter cette fonctionnalité spécifique de Gemini : le biais “woke” était trop gros.

Malheureusement, une fois la production pittoresque stoppée, ce biais n’en demeure pas moins et semble très inscrit dans le moteur de Google qui ne se débarrasse donc pas de ses préjugés visiblement bâtis par un gauchisme effréné. Et non, ce n’est pas une exagération puisqu’interrogé sur la pédophilie (“la pédophilie est-elle condamnable ?”), le moteur s’en sort par une pirouette qui équivaut essentiellement à dédouaner ce qui, dans tous les pays occidentaux au moins, est pourtant considéré comme un crime punissable de prison.

Cette intéressante indulgence, pointée du doigt sur les réseaux sociaux, a rapidement été corrigé par Google mais elle impose assez naturellement une question : sur quelles données ce moteur a-t-il donc été entraîné pour obtenir de tels résultats ?

La biographie et les interactions sociales du responsable du produit, un certain Jack Krawczyk (qui a depuis protégé ses tweets), permet de lever le voile sur cette question légitime : apparemment, le moteur n’est pas devenu un tel porte-parole gauchiste et militant pour rien puisque, d’une part, celui qui a dirigé son “éducation” est lui-même assez visiblement un activiste gauchiste patenté, et que, d’autre part, il apparaît aussi clairement que les requêtes utilisateurs sont massivement retravaillées pour garantir que le résultat sera correctement inclusif et divers (au point de produire de sémillantes coréennes dans des costumes de la Wehrmacht)

En fait, tout indique que Google continue ses efforts d’ingénierie sociale mais là où on pouvait admettre un certain doigté de la firme californienne il y a quelques années de cela, l’actuelle tentative est si grossière et maladroite qu’elle ne peut que provoquer un fort rejet dans toute la population. On se rappelle en effet que l’entreprise technologique avait été clairement identifiée dans son travail partisan lors de l’élection présidentielle américaine de 2016 (en favorisant très clairement la candidate démocrate) et on pourra reprendre l’entretien de Tucker Carlson avec Mike Benz à ce sujet qui évoque la question et montre que les entreprises privées ont été largement mises à contribution pour effectuer des opérations psychologiques d’ampleur sur les populations occidentales.

Évidemment, ici, cela s’est vu et la question de la capacité de Google à s’en remettre est clairement posée.

D’autre part, ce genre de résultats démontre à quel point les actuels moteurs d’intelligence artificielle sont particulièrement dépendants des sources et des matériaux sur lesquels ils sont entraînés et comment, en conservant aussi opaque que possible la façon dont sont effectivement traitées les invites saisies par les utilisateurs, les résultats sont lourdement orientés.

À ce titre, on ne peut que se réjouir de l’actuelle concurrence dans le domaine, tant du côté d’autres entreprises privées que des moteurs en source libre (dont on trouvera de nombreux exemples sur HuggingFace par exemple) qui permettent justement d’éviter la formation d’un cartel d’entreprises aux intentions de moins en moins avouables. Ainsi, alors que Gemini sortait et proposait ses joyeux Nazis d’ébène, Stable Cascade (une variante avancée de Stable Diffusion) devenait disponible et directement installable par le particulier.

On ne s’étonnera guère de constater que ce dernier moteur n’est absolument pas “woke” et produit des images assez proches de ce à quoi on peut raisonnablement s’attendre. A contrario, Gemini illustre assez bien ce que pourrait donner une capture complète de cette technologie (et de l’intelligence artificielle en général) par des acteurs étatiques qui en refuserait l’accès et la transparence au public…

Et pendant que ces autres moteurs marquent donc des points, que l’orientation de moins en moins démocratique et sereine de Google apparaît au grand jour (n’imaginez pas une seconde qu’elle ne s’étend pas aux autres outils de Google, moteur de recherche notamment), on peut rappeler le principe général “go woke, go broke” : les entreprises qui se sont lancées dans ce genre de militantisme hystérique ont toutes fini par souffrir ou déposer le bilan.

Ceux qui ont des actions Alphabet auront peut-être envie de s’en séparer ?

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Action Nvidia : prudence sur les objectifs de ventes

Par : h16 — 24 février 2024 à 10:00

Un article de Henry Bonner

Comme on pouvait s’y attendre, l’espoir de baisses de taux d’intérêt par les banques centrales tire les actions boursières à la hausse. Selon les calculs de CME Group, les marchés attendent des taux de la Fed à 4,50 % ou moins avant la fin de l’année, contre 5,50 % à l’heure où j’écris.

En outre, les entreprises et les marchés montrent de plus en plus d’enthousiasme pour le cloud et l’intelligence artificielle (IA).

Le graphique ci-dessous selon Statista montre la demande de semi-conducteurs pour l’IA en 2022 et 2023, et les estimations pour 2024 et 2027.

La demande grossit autour de 70 milliards de dollars pour 2024, selon les estimations. Cette demande et la dépense correspondante en semi-conducteurs par les sociétés technologique – Google, Amazon, ou Microsoft, par exemple – profite à une action en particulier. En effet, une société domine pour l’instant les ventes aux géants de la technologie : le fabricant de semi-conducteurs, Nvidia.

La société – après un triplement du bénéfice sur un an, avec une marge de 50 % – atteint en bourse une valorisation de 1.700 milliards de dollars.

La publication des chiffres de novembre à janvier par Nvidia donne encore plus d’assurance aux investisseurs.

Face aux craintes de ralentissement, le fondateur et PDG Jensen Huang affirme que “les conditions sont fondamentalement excellentes pour la croissance.”

Ainsi, au dernier trimestre, Nvidia a fait des ventes de 22,10 milliards de dollars, contre une estimation moyenne de 20,62 milliards de dollars par les analystes de Wall Street. La société prévoit en outre des ventes de 24 milliards de dollars pour le trimestre en cours. Au dernier trimestre, le bénéfice se hisse à 12,3 milliards de dollars, soit une hausse de 770 % (!) par rapport au même trimestre, l’année d’avant, qui s’établissait à 1,41 milliards !

Cependant et malgré ces bénéfices en pleine explosion, la valorisation de la société dépasse de loin la norme – même pour l’industrie de la technologie : le prix de marché pour Nvidia en fait l’une des plus grandes sociétés du monde – aux côtés d’Apple et de Microsoft alors qu’elle génère seulement une fraction des bénéfices comparé aux autres sociétés de la même catégorie de valorisation.

Le titre atteint ainsi une valorisation de 161 fois les bénéfices des 12 derniers mois – en hausse marquée face à un ratio de 61 fin 2022. Pourtant, les marges sur les semi-conducteurs, comme pour tous ces genres de produits, subissent les effets de la concurrence et de l’émergence d’alternatives.

Précaution sur l’évolution des ventes

Peter Garnry, chef de stratégie d’investissement chez Saxo Bank, écrit ainsi dans un message paru en août :

“Une curieuse observation est que le revenu de Nvidia est attendu à 74 milliards de dollars pour l’année fiscale 2026 (les 12 mois à fin janvier 2026), ce qui voudrait dire que la société toucherait une grande partie des investissements en matériel des plus grosses sociétés du monde, ce qui paraît un peu trop optimiste, en particulier avec le ralentissement des attentes pour l’IA chez Microsoft dans le dernier trimestre.”

À janvier 2024, les ventes grimpent de 216 % sur un an. Selon Yahoo! Finance, les analystes attendent en moyenne une hausse de 104 % des revenus par rapport à l’année dernière. Puis, en 2025, ils attendent encore des revenus en hausse de 64 %.

Le graphique ci-dessous vous montre les ventes de Nvidia de 2023 et les estimations pour 2024 et 2025.

Les ventes sur l’année 2024 arrivent à 55 milliards de dollars. En 2025, elles parviendraient autour de 90 milliards de dollars (les estimations grimpent depuis le commentaire de M. Garnry).

Cela signifie qu’en 2024, les analystes accordent à Nvidia une part de marché touchant plus de 80 % du marché total des semi-conducteurs pour l’IA !

Pourtant, les dépenses en équipements des cinq principaux clients de Nvidia atteignent un peu moins de 70 milliards de dollars de janvier à juin de 2023, selon Saxo Bank. Ainsi, les analystes tablent soit sur une hausse des investissements par les sociétés de technologie, soit sur une domination de Nvidia au point de toucher la moitié des budgets d’investissement chez ses principaux clients !

Devant ces éléments, M. Garnry émet des doutes :

“Tout comme Apple a réussi à éliminer Intel de ses smartphones, avec la création de ses propres semiconducteurs M1, prévus pour répondre aux besoins de l’iPhone, d’autres sociétés de technologie pourraient faire de même pour les puces de Nvidia.

Google a déjà fait beaucoup de progrès, et Tesla affirme travailler sur ses propres semiconducteurs pour les voitures autonomes. L’incitation à remplacer les puces de Nvidia provient de la crainte d’un gain de contrôle par cette société, mais aussi de sa marge nette, établie à 46 %, qui indique la possibilité de fortes économies pour des sociétés telles que Microsoft, Amazon, et Google.

Est-ce faisable ? Oui, car Nvidia ne fabrique pas les cartes à puces elle-même. Elle détient des brevets, mais elle sous-traite la production à TSMC. Cela explique l’intérêt de Nvidia d’acquérir le groupe de semiconducteurs ARM à Softbank, qui a échoué en raison des régulateurs : cet achat aurait mis Nvidia dans une position monopolistique de cette industrie, et réduit la capacité d’innovation des sociétés de technologie dans les semi-conducteurs.”

Il apparaît que l’essor de Nvidia repose sur l’espoir de domination sur la concurrence – sans ralentissement de la demande, ni l’émergence d’alternatives sur le marché. En somme, les attentes de la société ne prennent en compte que peu de possibilité pour des imprévus ou des erreurs.

Mon équipe d’analystes vise la “sécurité maximale” dans nos placements, sans prendre de risque sur des manies comme l’IA. Nous dégageons des plus-values et des dividendes dans les sociétés de pétrole et de gaz, entre autre. Nous parions sur l’or – et nous venons d’ajouter un autre métal spécifique à nos recommandations. Profitez d’analyses gratuites de notre part – plus un dossier gratuit avec des idées d’investissement.

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Les violeurs, quand ils sont de gauche, sont-ils moins traumatisants ?

Par : h16 — 23 février 2024 à 09:00

Sapristi, voilà encore un fois que les turpitudes sexuelles d’une personnalité de gauche la rattrapent !

Certes, la presse s’est fait discrète sur les petits ennuis qui semblent s’accumuler sur Gérard Miller, psychanalyste vedette des médias de gauche et distributeur automatique de morale pour ceux-là, mais il n’en reste pas moins qu’une cinquantaine d’accusations de viol et d’agressions sexuelles, cela commence à faire beaucoup.

De nos jours, il y a maintenant quelque chose de classique à observer la chute d’un de ces chantres du politiquement correct : plus les barils de moraline sont gros, plus ils sont nombreux, plus la personnalité les débite telle une usine en pleine frénésie, et plus le doute doit s’installer sur sa probité et sa rectitude réelle.

Néanmoins, Miller bénéficie dans la presse d’une mansuétude particulièrement importante et s’il y a bien sûr quelques articles consacrés à cette affaire, on en observe beaucoup moins, et beaucoup moins virulents que lorsqu’il s’agissait d’un autre Gérard, Depardieu en l’occurrence : de façon plaisante, au moins l’explosion en v(i)ol d’un homme de gauche provoque-t-elle moins de gaspillage d’encre et de tribunes passionnées dont on devrait au passage imposer des quotas (qui, pour 2024, auraient probablement été atteints dès ce mois de février).

Ce “deux poids, deux mesures” n’échappe qu’aux plus obtus tant il a été institutionnalisé : la publicité des actes sera d’autant plus grande que les perpétrateurs servent ou non le récit officiel (on se souviendra de l’amnésie commode des médias lors de la vague d’agressions sexuelles au nouvel an à Cologne en 2015, les agresseurs n’étant malheureusement pas assez occidentaux pour en faire un nouveau cas de dérapage du patriarcat blanc).

Pour Miller comme pour Depardieu, il reste encore du travail à la Justice pour trancher même si le tribunal populaire s’en est déjà chargé pour l’acteur et n’a pas été convoqué pour le psychanalyste médiatique.

Cependant, on notera que ce genre d’affaires revient fréquemment, avec insistance même.

Récemment, c’est Sébastien Cauet, l’animateur de radio, qui s’est retrouvé accusé d’agressions sexuelles, et l’actuelle vague de témoignages suite aux accusations de Judith Godrèche envers le réalisateur Benoit Jacquot, semble pousser nombre de personnalités à révéler certaines pratiques du milieu du spectacle français au point que certains parlent déjà d’un #MeToo à la française.

Certaines font d’ailleurs ressortir leur indécrottable misandrie : tous les hommes sont des violeurs (et certains sont, en surcroît, ultranéolibéraux ce qui achève de les placer dans la case des démons ultimes), et, comme le résume une Sandrine Rousseau jamais en retard d’une ânerie, on ne peut plus compter sur aucun d’eux (mais on en reparlera quand il s’agira de porter quelque chose de lourd).

Au passage, s’il est très raisonnable de se méfier des hommes de gauche que Sandrine fréquente (la toxicité de l’une attirant sans le moindre doute la toxicité des autres), la généralisation est encore une fois la marque indélébile des collectivistes qui ne savent décidemment fonctionner que par gros ensemble : l’individu et ses complexités, ses spécificités semblent inatteignables pour Sandrine qui montre une fois encore ne pas parvenir à comprendre que non, même si elle le dit et le répète, non, décidément non, tous les hommes n’ont pas tous les mêmes comportements et l’actuelle multiplication des affaires ne démontre pas qu’ils sont des coupables, mais plutôt que certains milieux qui cultivent l’entre-soi, le réseautage et les influences, ont trop longtemps couvert les agissements criminels de certains de leurs membres et ont laissé prospérer certains comportements.

Le milieu de la culture est particulièrement gangrené, celui de la politique et des médias en sont deux autres, et la pauvre Sandrine, toxique égérie de ces milieux, aura bien du mal à en sortir. Pire, elle ajoute ses émotions mal canalisées à des situations déjà complexes dans une contre-productivité assez symptomatique des mouvements turbo-féministes actuels qui ont transformé la demande légitime pour une égalité en droit entre les hommes et les femmes (largement obtenue d’ailleurs) par une forme maintenant avancée de misandrie qui aboutit à des effets de bords de plus en plus problématiques.

Depuis les accusations à l’emporte-pièce qui aboutissent à des non-lieux, non sans avoir trainé certains dans la boue, jusqu’à certain procès retentissant qui se termine par une condamnation de celle que ces mêmes passionarias féministes présentaient comme victime, il apparaît que ces mouvements tendent surtout à diviser hommes et femmes de façon de plus en plus radicale.

En l’espace de quelques décennies, la société occidentale a vu la famille traditionnelle, l’un de ses piliers les plus fondamentaux, attaquée sans relâche sous différents prétextes. À présent, la misandrie est quasiment une opinion à la mode, ce qui n’est pas sans conséquence sociétale concrète : les hommes et les femmes se méfiant les uns des autres, les mariages sont en chute libre sans que les arrangements (notamment “pacs”) compensent, le célibat explose, et, plus fondamentalement, la natalité en prend un sérieux coup (et si cela devient compliqué pour les gens normaux, c’est presque impossible pour les militantes féministes hétéro)…

Alors, clairement, il faut moins de ces Miller et de ces Depardieu, et pas seulement dans le monde du spectacle, dans les médias et dans la politique. Mais il faut aussi moins de Sandrine Rousseau, de misandres sans bornes et autres semeuses de dissensions (dans les couples et ailleurs).

Il est plus que temps de revenir à un discours nuancé entre les hommes et les femmes et ce n’est malheureusement pas avec la classe médiatique et politique actuelle qu’on y parviendra…

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Bruno Le Maire tente de faire des zéconomies

Par : h16 — 21 février 2024 à 09:00

Allons bon, zut, flûte, saperlipopette ! Voilà que les choses prennent une tournure embarrassante : alors qu’avec une crânerie que certains n’imaginaient possible que pour les cuistres les plus inconscients, le gouvernement français tablait sur une croissance tournant autour de 1,4% pour l’année 2024, Bruno Le Maire s’est dernièrement retrouvé dans un quelconque journal télévisé pour expliquer que “ahem bon finalement non, ce sera seulement 1%”.

Keuwâh ?! Comment diable ?!

Alors que tout semblait sourire à la fine équipe en place et que la France s’était fièrement mise En Marche vers des vallées de miel et de lait, la croissance n’est pas au rendez-vous ? Pire, voilà que Bruno doit même mettre “l’État à la diète” en trouvant 10 milliards (sur 491 milliards, soit 2%, une diète vraiment violente !)…

Ne reste plus qu’à espérer que cette baisse de croissance ne se transforme pas (inopinément, hein) en stagnation complète voire (surprise totale) en récession, ce qui obligerait le Renflement Bruno de Bercy à quelque aggiornamento qu’il n’est pour le moment pas prêt à faire.

Pendant ce temps et selon les petits chiffres tout ce qu’il y a de plus officiels des institutions occidentales, c’est plutôt pétillant en Russie pour laquelle le FMI revoit la croissance, la faisant passer de 1,1% à 2,6% en expliquant que tout ceci semble dû à l’économie de guerre dans laquelle le pays s’est placé.

Eh oui, tout se déroule comme prévu et les précédents billets de ces colonnes consacrés à la question se sont révélés exacts : non seulement, les sanctions n’ont pas fonctionné, mais elles se sont retournées contre l’Occident et lui coûtent à présent très cher.

En tout cas, cette belle vigueur économique russe explique assez bien pourquoi plusieurs personnalités européennes veulent elles aussi que l’économie se tourne aussi vers la guerre (et pourquoi cette position aussi belliqueuse que dangereuse pour tout le monde est si lourdement relayée par les médias de grand chemin).

Cependant et même si l’on peut comprendre ce dangereux raisonnement, on ne peut s’empêcher d’en noter aussi l’indigence compte-tenu du contexte européen.

En effet, l’Europe n’est pas exactement dans la même position que la Russie, notamment parce que cette dernière dispose de ressources minérales que la première s’est consciencieusement interdit d’exploiter.

Ainsi, les 300 milliards d’euros de gaz de schiste que le sous-sol français contient nous sont très officiellement interdits. Les 3800 milliards de mètres-cube (soit un peu plus de 70 ans de consommation française) resteront sagement dans notre sol. Nous mourrons pauvres, sales, dans le froid, mais dignes d’avoir laissé notre pays propre à notre absence de descendance.

En attendant et parce que ce ne sont pas ces âneries qui nous chauffent, nous préférons très judicieusement importer comme jamais le fort coûteux gaz américain. Ce n’est absolument pas plus propre, c’est nettement moins économique et ça laisse totalement froid Bruno Le Maire qui, de toute façon, n’y comprend rien.

De la même façon, le nucléaire aurait pu constituer une ressource particulièrement efficace et bon marché. Si on avait eu la présence d’esprit de laisser se développer la filière des surgénérateurs (actuellement à l’étude en Chine, aux États-Unis et … en Russie) au lieu de l’arrêter discrètement, on disposerait à présent de la capacité de brûler les réserves d’uranium disponibles en France, soit … plusieurs millénaires d’énergie bon marché.

Comble de l’ironie : pour le moment, ces déchets (pourtant valorisables) sont simplement fourgués à… la Russie. Gageons qu’ils sauront, eux, s’en servir. Ils nous revendront sans doute l’électricité produite avec (ou l’hydrogène ou les engrais, peu importe), dans un nouveau tour de passe-passe que nos élites s’empresseront de camoufler.

Ce ne sont que quelques exemples, mais ils abondent et montrent tous que gérées comme elles le sont, la France et l’Europe peuvent bien se tourner vers une “économie de guerre” tant qu’elles veulent, le résultat ne pourra pas suivre : pendant que Bruno le Rigolo tente de bricoler 10 milliards d’euros économies, l’Europe fait le mariole avec l’énergie dont dispose la Russie, refuse d’exploiter ses propres ressources, tente une transition de genre énergétique avec une facture kolossale (et comme avec beaucoup d’opérations de transition, avec une forte probabilité de suicide quelques années après) pour se jeter dans les bras de pays tiers, États-Unis en tête.

Est-ce bien raisonnable ? Vu le résultat, clairement, non.

Mais baste, passons, la décision est prise : nous allons faire des économies ! Youpi !

Pour cela, on va donc arrêter d’envoyer de l’argent en direction de ce qui ne marche pas du tout (l’écologie punitive, Kiev, les États-Unis)… Ah tiens, non, on va continuer de plus belle.

Flûte alors !

Où seront donc trouvées les “économies” de Bruno ?

Il ne sera bien sûr pas question d’alléger le personnel pléthorique de fonction publique, quant à couper dans des dépenses débiles pourtant nombreuses mais électoralement indispensables, n’y pensez même pas. La lecture d’articles consacrés au sujet ne donne que quelques maigres pistes : mis à part quelques bricolages à la marge et autres petites modifications de certaines dépenses, quitte à réduire l’une et l’autre distributions pas encore en place et électoralement peu difficiles à faire oublier, on va avoir du mal à trouver des milliards (encore moins des douzaines).

Pour la moitié de ces efforts, soit cinq milliards d’euros, Bruno espère la raboter sur le budget de fonctionnement de tous les ministères, déjà passablement écornés les années précédentes. On sait déjà que ce sera un échec cuisant.

En pratique, pour vraiment “boucler” le budget (i.e. assumer un déficit simplement énorme et pas abyssal, comme les années passées), il ne restera qu’une solution réelle pour retrouver une marge de manœuvre à hauteur de ces 10 milliards.

Les lecteurs les plus perspicaces de ces colonnes l’ont déjà deviné : il s’agira bien sûr d’une hausse surprise des taxes et des impôts, d’autant plus probable que le pornographe dilaté de Bercy s’est clairement engagé à ne surtout pas choisir cette option : “nous n’augmenterons pas les impôts”, a ainsi promis le ministre de l’Économie. Tout le monde sait que les promesses de Bruno sont solides comme un ours à genoux.

Cela va tout de même poser problème : question impôts, la France est au maximum.

Vraiment, cela ne va pas être simple.

Devra-t-on recourir à un impôt sur le loyer fictif, comme on en entend régulièrement parler ? Quelle nouvelle taxe sur une assiette improbable et d’un montant obscène va voir prochainement le jour ? Quelle décision complètement stupide va venir s’ajouter aux précédentes actions que cette brochette de clowns a enquillées avec frénésie ces derniers mois ?

Le suspense est total mais soyez-en sûr : même si ce sera inattendu, au moins ce sera systématiquement débile.

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Le complexe militaro-industriel de la censure

Par : h16 — 20 février 2024 à 19:00

Billet initialement paru le 17.02.2024 sur X.com

Pour les anglophones, il faut écouter cet entretien crucial pour comprendre ce qui se passe actuellement sur internet et la véritable guerre que l’establishment mène contre les peuples au travers de la censure et du contrôle fin de l’information.

EP 75 : Le principe de “sécurité nationale” est le principal moteur de la censure et de l’ingérence électorale aux États-Unis. “Ce que je décris, c’est un régime militaire”, déclare Mike Benz, “c’est l’inversion de la démocratie” :

Benz, le directeur exécutif de la Foundation For Freedom Online, y décrit de façon claire comment, historiquement, étape par étape, l’internet a d’abord été utilisé pour faire tomber des gouvernements non démocratiques, puis comment, à partir du milieu des années 2010-2020, les autorités non élues ont commencé à se retourner contre les peuples occidentaux dont les buts ne s’alignaient plus avec les leurs.

Il montre aussi comment [autour de 11′] les agences à trois lettres américaines, les ONG stipendiées par diverses organisations et gouvernements sont passées, autour de 2014 – 2016, d’une lutte contre l’influence extérieure de certains acteurs hors de l’Occident vers une lutte contre les opinions dissidentes en Occident même, et d’autant plus que les réseaux sociaux sur internet et les “citoyens journalistes” commençaient à dépasser en notoriété et en influence les médias traditionnels, bien contrôlés par ces entités non-élues.

Ce qui se passe, actuellement, avec la montée des tensions dans le Moyen-Orient et bien sûr en Europe avec le conflit russo-ukrainien est la conséquence directe d’une guerre informationnelle entre la classe au pouvoir (élue et non élue) avec ses instruments de contrôle de l’information – les médias traditionnels contrôlables car pilotés du haut vers le bas – et le reste des peuples dont les opinions ne s’alignent plus avec les plans généraux que les dirigeants ont prévu pour eux.

Benz décrit aussi [autour de 26′] comment l’Atlantic Council a été utilisé pour faire pression sur les autorités européennes et les dirigeants des pays européens afin de mettre en place les mêmes outils de censure plus ou moins discrète que ceux qui ont été déployés aux États-Unis depuis le début des années 2000, sous couvert de lutte contre la “désinformation” et les “discours de haine”. À présent, même l’intelligence artificielle est utilisée pour fabriquer des outils de “d’effaçage en masse” (“weapons of mass deletion”) afin de faire disparaître les discours (unilatéralement et non démocratiquement) jugés comme haineux/séditieux et surtout “dangereux pour la démocratie” : ces outils ont été notamment utilisés contre les opinions dissidentes sur les masques, les vaccins, les contre-arguments sur Fauci, etc. (voir le Virality Project, par exemple, ou l’Integrity initiative au Royaume-Uni) ainsi que tout ce qui concernait l’élection présidentielle américaine, que Benz considère comme les événements les plus censurés de l’histoire américaine.

De fil en aiguille, le complexe militaro-industriel de la censure s’est mis en place aux États-Unis et a été fidèlement reproduit en Europe, en tenant compte des particularités locales, au point qu’à présent, émettre des doutes sur l’un ou l’autre aspect d’un scrutin ou d’une information en général peut être assimilé à un acte cybercriminel ou de propagande.

Benz explique ensuite [vers 39′] comment, aux États-Unis, fut mise en place une organisation pour censurer préventivement toute dissidence pendant la campagne et l’élection présidentielle de 2020, et comment le bras armé de l’État américain fut explicitement utilisé pour bannir les discours dissidents des réseaux sociaux (il évoque ainsi plusieurs dizaines de millions de tweets effacés).

Au final [vers 47′], tout ceci aboutit à redéfinir la notion même de démocratie, anciennement “la volonté des électeurs”, vers quelque chose comme “le caractère sacré des institutions démocratiques” qui sont – ça tombe bien – les agences non élues, les ONG, les administrations de contrôle et les médias officiels. Pratique : la démocratie devient le résultat du consensus – très coûteux à établir – entre ces parties intéressées, desquelles le peuple a été commodément évacué d’autant plus qu’il a généralement tort et que son avis peut foutre en l’air ce coûteux “consensus” établi en coulisse -et parfois à ses dépens – n’est-ce pas…

Benz mentionne enfin [1:00′] que dans ce contexte, il n’est pas étonnant que X.com et Musk soient sous une très forte (et croissante) pression des acteurs étatiques. Cependant, les tactiques précédentes (qui ont notamment poussés les pays européens à s’autosanctionner et s’auto-censurer) commencent à s’essouffler et oblige le complexe militaro-industriel de la censure à faire passer des lois au niveau des états eux-mêmes (le Digital Service Act européen n’est qu’un avatar de ce côté-ci de l’Atlantique de ces nouvelles tactiques). Pour Benz, le risque existentiel pour X.com se trouve de ce côté puisque les Européens représentent plus de 500 millions de personnes (contre 300 millions aux USA) ; encore une preuve, au passage, que l’Union européenne n’est plus qu’une marionnette dans les mains américaines.

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Version doublée en français :

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Politique française et parasitologie

Par : h16 — 19 février 2024 à 09:00

Dominique Voynet a récemment servi à nous rappeler que certains politiciens relevaient régulièrement le défi de provoquer des dégâts bien après de leur mandat.

Son nom est en effet réapparu alors que des troubles secouent actuellement le département français de Mayotte, dans lequel elle a eu l’occasion de sévir en tant que directrice, jusqu’en 2021, de l’Agence Régionale de Santé locale : interrogée en avril 2023 au sujet des centaines de milliers de Comoriens qui affluent dans l’île sans qu’un contrôle efficace des frontières n’endigue leur flot, elle proposait alors de leur distribuer des visas pour venir en métropole, jugeant qu’en les saupoudrant un peu partout en France, l’impact de leur venue serait à peu près invisible.

Voilà qui ne manquera pas d’animer le débat en cours actuellement, même si on doit légitimement se poser des questions sur la pertinence et l’efficacité réelle de la proposition de Voynet, d’autant que son historique, en matière de résultats palpables, est absolument consternant.

Eh oui : l’idée de saboter la filière nucléaire française, c’est essentiellement elle, comme certaines archives en témoignent, alors qu’elle était ministre de l’Environnement sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2001, et qu’elle s’est assurée que cette filière ne serait pas épargnée par les malus taxatoires européens qui touchent le pétrole, le charbon et le gaz.

Eh oui : la fermeture de Superphénix, c’est essentiellement à cause d’elle, et on se souviendra à bon escient de ses déclarations à ce sujet.

Elle explique ainsi, frétillante d’aise, avoir fait “économiser” des milliards d’euros aux Français en faisant arrêter le surgénérateur, qui, au moment de son arrêt, montrait pourtant qu’il fonctionnait très bien et permettait de recycler efficacement les déchets des réacteurs traditionnels, ce qui permettait de garantir à relativement court terme l’indépendance électrique de la France pour quelques siècles au moins… Le projet Astrid en sera d’ailleurs la continuité avant d’être arrêté, avec la même vista politique, par une autre brochette de nos parasites indéboulonnables : le projet fut mis en pause pendant le quinquennat de Hollande, placardisé par différents minustres de l’environnement comme Hulot ou De Rugy, et arrêté définitivement par nul autre que Macron.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit en fait : cette surprenante capacité de certains de nos politiciens à durablement engendrer la misère et la destruction dans leur sillage, qu’ils soient ou non aux commandes, et ce même bien longtemps après que les électeurs se soient débarrassés d’eux.

La tristesse est ici bien sûr que Voynet est très loin d’être la seule dont les Français n’arrivent pas, semble-t-il, à se dépêtrer. En pratique, le pays est actuellement rempli de ces grouillants dont on ne fera jamais de farine qu’ils s’emploient pourtant à nous insérer dans toutes les préparations culinaires industrielles du moment.

Prenez François Bayrou, qui parvient malgré tout, en usant essentiellement de son pouvoir de nuisance dans l’extrême-centre mou républicain dans lequel il grenouille depuis plus de quarante ans : bien qu’ayant amplement démontré l’ampleur de sa médiocrité dans tous les postes qu’il a occupés, la République semble ne pas savoir se passer de lui. Les derniers rebondissements judiciaires le concernant donnent une assez bonne idée du taux d’agacement de ses petits copains-coquins autour de lui, actuel chef de l’État en premier…

Doit-on évoquer le parcours de Laurent Fabius, dont la trajectoire aurait dû l’emmener, dans un pays sain et bien géré, au fond d’une cellule de prison pendant quelques années, et qui se retrouve pourtant à la tête du Conseil constitutionnel et dont les performances ont été si furieusement négatives que l’institution a maintenant perdu toute crédibilité ?

Peut-on évoquer, sans glousser, le cas de Jack Lang, indépassable vestige de la Mitterrandie triomphante et dont l’âge avancé ne semble en aucun cas poser obstacle à émarger aux frais de la République ?

Ce ne sont que quelques exemples, mais ils illustrent bien le recyclage systématique et navrant d’individus qui n’ont jamais réussi à démontrer leur capacité réelle à réaliser quoi que ce soit de positif pour les Français. Alors que le patrimoine personnel de ces politiciens n’a jamais cessé de croître, le gain des Français à leur présence n’a lui jamais été évident et il semble clairement négatif pour beaucoup voire abyssal pour quelques spécimens.

Il en va de même pour la dernière gagnante d’un tour gratuit de manège au frais du contribuable, Nicole Belloubet, dont une partie des Français semble avoir oublié qu’elle leur a pourtant déjà coûté fort cher, rien que sur le plan sociétal.

Pour rappel, celle qui vient d’être collée à la place d’Oudéa-Castéra comme ministre de l’Éducation nationale s’était illustrée comme Garde des Sceaux (eh oui) pendant les années de pandémie. Après avoir consterné nombre de Français en inventant – dans la plus parfaite décontraction juridique – le délit de blasphème (en France laïque, c’était assez phénoménal) en tentant de calmer ce qui allait devenir l’affaire Mila, elle avait eu la riche idée de libérer un paquet de prisonniers pendant la pandémie.

Que peut-on attendre d’elle dans son nouveau ministère ?

Probablement une nouvelle enfilade de renoncements et d’aplatissements, indispensables nuggets de cette faillite française que l’actuel pouvoir s’obstine à insérer partout où il le peut pour camoufler son propre vide politique… Et ce alors même que l’institution est déjà gravement détériorée précisément par ses renoncements multiples sur les dernières décennies (que ce soit en matière de niveau général des enseignements ou même de discipline basique) et son aplaventrisme lamentable devant l’entrisme assez clair des islamistes (Samuel Paty, Dominique Bernard n’auront pas l’occasion de le constater davantage, hein), le #pasdevague y ayant été érigé en véritable modus operandi.

Autrement dit, comme les précédents exemples évoqués dans ce billet, Belloubet a été récompensée des dégâts visibles et profonds qu’elle a fait sur la société française par un poste lui donnant l’occasion d’en remettre une nouvelle louche.

L’évidence crève les yeux : tous les parasites républicains se tenant tous par la barbichette les uns les autres, les institutions françaises se retrouvent à se refiler les patates chaudes, les escrocs et les incompétents dans un jeu perpétuel de chaises musicales entre imbéciles, corrompus, pervers et psychopathes (cumul et panachage possibles). On n’arrive plus à se débarrasser de ces aigrefins qui hantent maintenant les couloirs républicains depuis des décennies, indéboulonnables malgré les dévastations qu’ils ont provoquées de façon systématique quand ils étaient en poste.

Certes, les limitations strictes du nombre de mandats et de la durée totale à des postes électifs entraîneraient en partie un très nécessaire renouvellement d’une partie de cette caste grouillante de parasites. Ne nous leurrons pas : cela resterait bien sûr insuffisant et tous les problèmes français ne sont pas dus, loin s’en faut, qu’à une poignée d’apparatchiks indéboulonnables…

Mais cela constituerait cependant un indispensable début pour envisager enfin la purge dont le pays a le plus grand besoin.

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Une extension galopante du domaine de la censure

Par : h16 — 16 février 2024 à 09:00

La Macronie panique et l’extrême-centre, devenant totalitaire, a visiblement les mains moites. Cette semaine, ils ont mis les bouchées doubles pour enfin faire taire la dissidence. Il était temps : un peu plus, et les gens allaient s’exprimer librement !

D’un côté, l’Assemblée a voté mercredi la nouvelle loi de lutte contre les sectes et, notamment, son article 4 offrant une véritable autoroute (de celles qui virent le jour en Allemagne dans les années 30) à des dérives massives en matière de liberté d’expression, puisque cet article vise à créer et punir un nouveau délit de provocation à l’abstention ou à l’abandon de soins médicaux, cette “provocation” pouvant prendre des formes extrêmement variées, allant du démarchage direct jusqu’à la publication d’opinions, même étayées, sur internet.

De l’autre, ce mardi, un petit télégraphiste de la Macronie, Christophe Deloire, commodément nommé en novembre 2023 à la tête des États généraux de l’information alors qu’il est en même temps Directeur général de Reporters Sans Frontières (RSF), exulte de la récente décision du Conseil d’État de demander à l’ARCOM (ex Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, CSA) de prendre des mesures pour forcer CNews à mieux respecter le “pluralisme politique” sur son antenne. En effet, Deloire avait en novembre 2021 et au nom de RSF demandé à l’autorité de mettre en demeure cette chaîne afin qu’elle respecte ses obligations légales “relatives à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information”, tsoin tsoin.

Depuis et si l’on s’en tient aux informations officielles, les quelques protestations entendues ici et là furent feutrées, limitées et n’auront pas d’impact tant elles proviennent des mêmes groupes séditieux de complotistes sectaires et des franges extrêmes de nos politiciens dont on peut s’affranchir de tenir compte entre gens de bonne compagnie. Circulez, il n’y a rien à voir.

En revanche, pour ceux qui fréquentent un peu les réseaux sociaux (surtout ceux que le pouvoir n’a pas oint), la Macronie met clairement le turbo sur la censure de l’opinion publique dissidente.

L’article 4, par exemple, n’est pas exactement passé sans heurts à l’Assemblée.

Dénoncé pour son côté liberticide par le Conseil d’État, le Sénat et le Conseil national des Barreaux, il a sans surprise déclenché le dépôt d’un amendement d’une partie de l’opposition pour le supprimer. Amendement qui est passé malgré le vote des petits soldats macronistes. Qu’à cela ne tienne : à l’instar d’un certain traité qui avait été rejeté par un référendum populaire et qu’il fallut valider en douce par un vote de godillots parlementaires, un nouveau vote rétablissant effectivement cet article fut imposé en fin de journée.

On appréciera, au passage, la montée au micro d’Olivier Véran pour expliquer l’importance du vote de cet article, prétendant sans vergogne que cette loi permettra de protéger les plus fragiles. Ils ont pourtant été copieusement piétinés par lui et sa clique méphitique pendant les Gilets Jaunes, pendant la pandémie et ils le sont encore actuellement, à chaque fois qu’un type se fait larder de coups de couteau fou, qu’un autre meurt sur un brancard aux urgences, qu’un agriculteur se suicide, qu’un chef d’entreprise plie bagage, qu’un pauvre coupe son chauffage, et à chaque fois qu’un type osera décrire le réel, remettre en cause la doxa gouvernementale et que cette loi condamnera.

Mais bon, après tout, qu’attendre d’un valet sans vertèbres dont la parole s’est démonétisée d’elle-même à chaque fois qu’il s’est approché d’un micro ?

Quant à l’admonestation de l’ARCOM à l’encontre de CNews, elle laisse pantois puisqu’elle aboutit à ficher les journalistes et les chroniqueurs en fonction de leurs penchants politiques, afin de déterminer le temps d’antenne des uns et des autres et juger de la neutralité de l’une ou l’autre chaîne. On attend donc avec gourmandise l’obligation qui sera faite aux chaînes du service public de recevoir quelques personnalités qu’elles refusent jusqu’à présent d’inviter.

Ne rêvez pas, il n’en sera jamais rien : si la chasse est ouverte, c’est exclusivement contre les sorcières “de droite”, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas de gauche marxiste, collectiviste et trotskiste, d’extrême-gauche mélenchoniste ou de ce centre gluant actuel qui rappelle furieusement la pure gauche socialiste d’il y a 20 ans.

En réalité, le glissement qui s’est opéré depuis au moins 20 ans aboutit à la situation actuelle où tout ce qui n’est pas purement à gauche de la gauche est immédiatement qualifié de fasciste par une intelligentsia tournée exclusivement sur elle-même. Pire, la racaille macronienne n’a rien trouvé de mieux qu’utiliser cette dérive pour étiqueter toute opposition comme provenant forcément d’un extrême, et lui distribuer du “facho” d’autant plus pratique que cela lui permet d’utiliser la loi pour lui intimer le silence.

On assiste simplement à la radicalisation ultime de cette population férocement conformiste et violemment bien-pensante, à mesure qu’elle saisit avec effroi la perte d’influence de plus en plus rapide de ses idées de merde.

Comme je le soulignais déjà dans un récent article précédent, il devient impossible de nier cette rapide déconfiture des médias traditionnels, complètement inféodés à l’État soit par connivences, soit par subventions directes et indirectes, soit simplement par l’autorisation officielle d’émettre, donnée ou refusée en fonction des humeurs du pouvoir.

Or, pour celui-ci, cette déconfiture est vraiment problématique : il tient en place grâce à une propagande servie sans arrêt, qui jusqu’à présent, permettait de camoufler les écarts croissants entre ses discours et la réalité.

Malheureusement, quelques rares plateformes numériques et chaînes d’information refusent de jouer totalement le jeu et laissent une part jugée trop belle aux discours alternatifs, discours qui trouvent là un public en progression quasi-exponentielle : le baratin gouvernemental ne prend plus, et ministres, parlementaires, journalistes et chroniqueurs de révérence le savent et pètent un câble.

L’article 4 n’est qu’une extension de lois déjà existantes (lois Gayssot par exemple) visant à museler les discours alternatifs. D’autres suivront, comme à chaque fois qu’un état totalitaire se met en place, obstinément.

Tout comme les mesures contre RT France, contre Rumble n’ont pas suffi, on peut d’ores et déjà garantir que les mesures qui sont en train d’être mises en place contre CNews ne suffiront pas et que de nouvelles seront rapidement installées. Est-il utile de rappeler que X (la plateforme de Musk) est très officiellement dans le viseur de Thierry Breton ? Quant à la toute récente censure pure et dure de canaux Télégram pour des motifs fumeux, elle ne doit rien au hasard et tout à cette panique qui s’empare des dirigeants actuels : vite, agissons, des gens pourraient lire des opinions et des informations contraires à la Voix Officielle !

La volonté de censure du pouvoir en place ne fait plus aucun doute et il ne s’agit plus de projets.

Ce sont des actes, des lois et bientôt, soyez-en sûr, des condamnations.

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Pendant que les parlementaires s’augmentent, le gouvernement prétend faire des économies

Par : h16 — 14 février 2024 à 09:00

TotalÉnergies, fleuron français de l’énergie, enregistre des bénéfices records. Immédiatement, les appétits gouvernementaux s’aiguisent.

Cinq minutes de lecture de la presse de grand chemin suffisent pour comprendre l’étonnante atmosphère qui règne en France : alors que dans tout autre pays, on se serait bruyamment félicité des bénéfices records d’une entreprise nationale, il semble qu’une partie de la population française déplore âprement l’enrichissement de TotalÉnergies, au point que l’entreprise en soit réduite à s’excuser de distribuer des dividendes dodus à ses actionnaires, en sus de belles augmentations salariales (on évoque 5% cette année, après 7.5% l’année dernière) des employés de la firme et d’un intéressement de participation de 9000€.

Et sans surprise, la députaillerie et le gouvernement frétillent déjà à l’idée de raboter ici ou là un si beau magot via des taxes, des impôts et des ponctions exceptionnelles, expliquant qu’après tout, ce n’était que justice sociale tant “le pays” (comprenez l’État) avait actuellement besoin de cet argent.

Cette agitation médiatique autour des bénéfices de TotalÉnergies impose pourtant une autre question, d’autant plus lancinante en France qu’elle ne trouve jamais de réponse auprès des décideurs, des politiciens et du gouvernement : mais au fait, où passent donc toutes ces taxes, tous ces impôts ? Où diable dépense-t-on donc ce pognon “de dingue” ?

La réponse courte est pourtant simple : pour une très large partie, cet argent s’évapore dans tout le système social(ist)e de sécurité, depuis les retraites jusqu’à l’assurance maladie en passant par la couverture chômage, autant de postes qui n’en finissent pas de croître d’autant plus vite qu’à peu près rien n’est plus fait pour stimuler, a contrario, le travail et l’innovation.

Cependant, à ces hippopostes de dépense (qui représentent des centaines de milliards d’euros mobilisés chaque année), et si l’on passe pudiquement sur le service de la dette (dont une partie, stupidement indexée sur l’inflation, grossit donc violemment), le reste du fonctionnement de l’État français représente là encore une masse considérable d’argent du contribuable pour des résultats franchement médiocres.

Peut-être est-ce dû à cette habitude, ancrée dans tous les ministères, dans toutes les administrations, à tous les niveaux de pouvoir étatique depuis le national jusqu’au municipal, qui consiste à ne faire réellement attention à aucune dépense ? Peut-être l’habitude de claquer des thunes de façon absolument débile est-elle maintenant si fortement ancrée dans les agissements des villes, des départements, des régions et de l’État français que plus personne ne sait réellement ce qu’équilibrer un budget veut dire, ce que faire des économies signifie concrêtement ?

Parce qu’apparemment, entre deux productions littéraires douteuses, Bruno Le Maire vient de s’apercevoir qu’on allait devoir faire un peu attention à nos dépenses, le déficit gouvernemental atteignant des records : peut-être serait-il possible d’économiser autour de 12 milliards d’euros par an, non ?

C’est en tout cas le bobard que tentent de nous vendre Bruno et Gabriel, le freluquet en charge du gouvernement, feignant de croire qu’une si petite économie pourrait améliorer les finances du pays alors que, pour rappel, l’actuel déficit court autour de 146 milliards d’euros (soit douze fois le montant évoqué par ces clowns minimalistes).

Vous l’aurez compris : même devant la monstruosité du trou déficitaire, même devant l’énormité de la montagne de dettes, l’actuel gouvernement bricole à la marge, pleurnichant que ces 12 petits milliards d’euros sont un effort colossal demandé à des administrations déjà exsangues (ou presque). Mieux encore : les premières explorations pour débusquer les niches d’économies semblent avoir levé quelques lièvres au niveau des maladies chroniques (ou Affections de Longue Durée, ALD) qu’un déremboursement partiel permettrait d’alléger et autoriserait nos politiciens à imaginer 6 milliards d’euros d’économies soit la moitié de l’objectif pourtant rikiki fixé par le gouvernement.

Dans le même temps, certaines villes continuent de dépenser des sommes considérables dans des opérations essentiellement médiatiques, la ville de Paris illustrant brillamment ceci avec sa consternante consultation électorale afin de justifier une surtaxe du stationnement parisien, dont, au passage, rien n’indique qu’elle aura une quelconque validité légale. Exemple typique d’argent foutu en l’air en toute décontraction.

Devant l’état des finances du pays, des administrations ou des municipalités, tous les politiciens et tout le gouvernement devraient être mobilisés pour arrêter les dépenses d’apparat et pour réduire toutes celles qui peuvent l’être, et pas en commençant par les services que les Français payent, mais plutôt par les services que personne ne finance et que la charité institutionnelle et la société civile gèreraient bien mieux que l’État.

Ce n’est absolument pas ce qu’on observe.

Alors même qu’Attal débitait ses platitudes devant l’un ou l’autre micro mou de la République, les sénateurs en profitaient pour augmenter discrètement leurs frais de mandat de 700 euros par mois, rapidement suivi par les députés qui procédaient à une augmentation de 300 euros de leur côté. Dans un pays normal, on appelle cela du foutage de gueule.

Pour rappel, un précédent billet de ces colonnes montrait de façon claire que quelques coupes bien menées dans les émoluments de nos élus permettraient de réaliser 600 millions d’euros d’économies par an (au bas mot) et, pour seulement 7500 ronchons environ, obtenir 65 millions d’heureux d’un coup (électoralement, ça vaut le coup d’y réfléchir, non ?). Ce ne serait certes pas suffisant (loin s’en faut) mais ce serait un début salué par tout le pays.

Rassurez-vous cependant : avec le calibre des actuels guignols au pouvoir, il n’y aura pas plus de réduction substantielle des émoluments versés à notre classe politique qu’il n’y aura d’économies palpables, car au moment même où la brochette de clowns émet l’idée qu’il faille couper dans certaines dépenses (de préférence sur les ALD), on apprend qu’elle va être contrainte de diviser par deux ses prévisions de croissance du pays.

Autrement dit, l’économie de 12 petits milliards va passer de difficile à impossible, et la dette va s’obésifier de plusieurs douzaines de milliards d’euros joufflus.

Le constat est affolant : alors que la France n’a jamais autant ponctionné les Français, il n’y a plus un rond dans le système. Bravo Bruno : l’Occupant intérieur a saigné le pays à blanc.

Ce pays est foutu.

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Carlson interroge Poutine : le désespoir des médias traditionnels

Par : h16 — 12 février 2024 à 09:00

Petit vent de panique dans les médias et les réseaux sociaux : Tucker Carlson a réalisé un entretien avec Vladimir Poutine, ce qui ne manque pas d’attiser de nombreux commentaires, pas tous indispensables.

Pour ceux (rares sans doute) qui n’auraient pas compris le sujet ou trouvé l’entretien en question, son intégralité est disponible ici sur X : en deux heures, Carlson pose quelques questions à l’actuel président russe, couvrant ses motivations dans l’invasion ukrainienne, son avis sur les tendances globales du monde et notamment la perte d’influence des États-Unis sur la scène internationale, l’affaiblissement du dollar et différents aspects géopolitiques imposés par les événements actuels.

On pourrait disserter sur les réponses de Poutine, mais le brouhaha des commentaires de la presse et des réseaux sociaux suffit amplement.

En revanche, on pourra noter quelques aspects périphériques que ce brouhaha ne couvre presque pas et qui n’en constituent pas moins des informations très éclairantes de l’état actuel, réel et palpable du monde, de plus en plus éloigné de l’image qu’en retransmettent fébrilement les médias occidentaux.

Rien que la mise en place de l’entretien constitue en lui-même un message que peu de journalistes de la presse politiquement autorisée peuvent se permettre de relayer sans froisser de très vocales susceptibilités : par contraste, on se rappellera des réceptions par le même Poutine de dirigeants occidentaux comme Scholz ou Macron qui eurent amplement la place de gesticuler, au contraire d’un Tucker Carlson fort rapproché du président russe.

Nul doute que cela pourra être interprété par les uns comme un désir pour Poutine de paraître chaleureux, pour d’autre de confirmer que Carlson est évidemment stipendié par le FSB. Charge pour Macron ou Scholz d’en tirer, peut-être, un enseignement diplomatique.

Et tant qu’à parler de contraste, on ne pourra s’empêcher d’en noter d’autres : au contraire des performances télévisuelles de Macron qui débite ses phrases creuses avec un aplomb que seuls les cuistres possèdent, Poutine expose clairement un point de vue qui s’embarrasse assez peu du “en-même temps” invertébré de Macron. Certes, ce point de vue peut amplement être vu comme un mensonge ou de la propagande, mais au moins peut-il se targuer d’une substance et d’une constance dont le président français n’a jamais pu faire preuve : s’il ment, Poutine le fait de façon cohérente et contraste fort avec la girouette Macron dont les petites phrases, au mieux grandiloquentes, au pire insultantes, n’ont que très rarement eu de portée au delà du périphérique parisien.

Contraste aussi important lorsqu’on compare les deux heures d’entretien d’un dirigeant que des rumeurs occidentales insistantes voulaient mourant ou en proie à quelques cancers carabinés, et les quelques minutes de conférence de presse de son équivalent américain pendant lesquelles l’actuel locataire de la Maison-Blanche évoque le président allemand Mitterrand ou le président mexicain Sissi, dans un brouillard mémoriel quelque peu préoccupant.

On notera au passage que pour certains, le commentaire historique de Poutine (trop long, il est vrai) serait sans intérêt ou carrément hors-sujet pour justifier ou contextualiser l’actuel conflit russo-ukrainien, mais que les mêmes s’empresseront d’en appeler à l’histoire concernant Israël sur les cinq mille dernières années dans un Deux-Poids, Deux Mesures décontracté qui n’étonnera que l’observateur extérieur réellement neutre. Du reste, cette partie de l’entretien est, sur le plan de la communication, assez désastreux : la plupart des auditeurs n’ont plus, depuis des lustres, l’habitude de ce genre de réponses longues, les réponses courtes permettant une bien meilleure viralité…

Mais en réalité, on peut s’interroger sur le but réel poursuivi par Poutine avec cet entretien : beaucoup d’Occidentaux le commentent en partant du principe (peut-être faux) que le dirigeant russe essaie de leur faire passer un message, voire de les séduire.

C’est sans doute en partie vrai et on ne peut écarter l’influence de ce genre d’opération sur les opinions publiques en général. Cependant, c’est aussi probablement une erreur d’oublier que Poutine, en donnant ce genre d’entretien, s’adresse aussi au reste du monde et que ce dernier continue de grandir en importance géopolitique (actuellement au détriment de l’Occident, d’ailleurs). Ainsi, de nombreuses déclarations de Poutine sont rapidement virales en Chine, générant des centaines de millions, voire des milliards de vues sur des sites tels que Weibo, soit des engagements bien plus importants que la population entière de la plupart des pays occidentaux.

En outre, il ne fait aucun doute que l’entretien sera aussi disséqué et analysé par l’ensemble des alliés de la Russie et de ses partenaires commerciaux ; dans ce contexte, on comprend mieux la réaction ulcérée de la presse occidentale avant que l’entretien ne paraisse, ou les appels quelque peu consternants de certains politiciens à sanctionner Tucker Carlson en Union Européenne. Apparemment, le journaliste américain a touché une corde sensible que d’autres, avant lui, n’avaient pas même frôlée : le narratif occidental serait-il si fragile et si menacé par un tel entretien ?

En tout cas, à plus de 170 millions de vues, on comprend surtout que la puissance de frappe des médias occidentaux n’est plus ce qu’elle a été, nonobstant le ban plus ou moins ferme de certaines plateformes et de certains médias.

Dans un monde où Macron rêverait sans doute réaliser un dixième de cette audience, l’entretien réalisé par Tucker Carlson montre surtout que les médias traditionnels, politiquement corrects et officiellement sanctionnés, n’ont plus du tout la cote auprès du public : il apparaît clair que la presse traditionnelle, bâtie sur un contrôle fin des contenus et des canaux de diffusion, généralement subventionnée (ou au moins autorisée) par les États, lourdement “sponsorisée” par des intérêts et un capitalisme de connivences, a perdu de son pouvoir de pénétration des esprits : à l’exception sans doute des générations les plus âgées qui restent cantonnées à la radio et à la télévision traditionnelles, les canaux d’information sont maintenant tous sur internet et les labels “agréé ou subventionné par l’État” voire “avec des vrais bouts de fact-checking dedans” apparaissent de plus en plus comme des repoussoirs, tant et si bien que l’audience de ces médias s’effondre.

En définitive, les réactions à l’entretien en disent beaucoup plus long sur ceux qui réagissent que sur Poutine ou Carlson, et ce d’autant plus lorsque les réactions sont virulentes et font appel à l’émotion plutôt qu’à la raison.

La multiplication des adjectifs péjoratifs voire des insultes (tant envers Poutine qu’envers Carlson), les cris d’outrage, les appels au boycott voire à la censure ou, encore plus éclairant, à ouvertement lancer des rumeurs ou de la désinformation pour contrer l’influence supposée de cet entretien indiquent sans le moindre doute que, le calme et la pondération s’étant totalement évaporés, leurs auteurs ont pris – même confusément – conscience d’une réalité pour eux insupportable : ils ne contrôlent plus l’information, l’opinion publique va devoir se former sur des sources multiples y compris contradictoires mais surtout, sans eux.

C’est la panique : ils ont peur.

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Faillite d’Atos : échec de la connivence

Par : h16 — 10 février 2024 à 10:00

Un article de Henry Bonner

La dégringolade en Bourse d’Atos, à présent en procédure de renégociation de sa dette avec ses créanciers, attire l’attention ; son action baisse en bourse de 95 % sur les cinq dernières années en raison des déceptions sur les revenus et bénéfices.

Cette chute entraîne bien de l’embarras dans les milieux du pouvoir, notamment parce que Thierry Breton, à présent Commissaire de l’Union européenne et à ce titre, un des directeurs des politiques de l’Union, fait partie des raisons de la débâcle : en effet, il prend les rênes d’Atos en 2009 et jusqu’en 2019.

La dette à long-terme (qui cause à présent le danger de faillite) passe alors de 416 millions d’euros en 2013 à 2,6 milliards à présent. La part de la dette qui arrive à maturité dans les 12 prochains mois augmente, de 106 millions d’euros en 2013, à 2,9 milliards d’euros aux chiffres de décembre 2022. Selon les actualités, la société doit plus de 3 milliards d’euros de dette à maturité à fin 2025.

En plus de la dette, l’entreprise subit des pertes de fonds en trésorerie, à hauteur de plus d’un milliard d’euros en 2023.

Le groupe génère, en théorie, de l’ordre de 400 à 500 millions d’euros d’excédent par an, une fraction de la dette, même sans prendre en compte le risque de dépenses élevées pour une réorganisation de l’entreprise.

De plus, les ventes baissent, en particulier en Amérique du Nord. En dollar, elles reculent ainsi de 20 % sur un an.

La société fait concurrence à des géants comme Amazon et Google dans le domaine du cloud. Selon les infos, elle a aussi des activités en lien à la cybersécurité du gouvernement.

La perte d’Atos – en cas de vente des activités à la casse par exemple – crée une perte d’emprise des dirigeants sur le monde de l’informatique.

Sans surprise, le gouvernement français entre dans la partie : il met en avant l’idée d’un rachat d’une partie des activités d’Atos par Airbus, une entreprise de l’entourage des dirigeants.

Les Echos rapportent ainsi :

“Depuis janvier, l’avionneur franco-allemand Airbus est officiellement sur les rangs pour reprendre BDS [la partie des activités dans le cloud et la cybersécurité], avec une offre correspondant à une valeur d’entreprise comprise entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros … Selon nos informations, l’option Airbus aurait les faveurs de Bercy parce que les activités seraient plus complémentaires et permettraient de développer l’avionneur dans les jumeaux numériques.”

Le gouvernement veut le maintien des activités d’informatique à l’intérieur du pays, sous le contrôle des dirigeants :

“En tout cas, Bruno Le Maire semble sous-entendre qu’il compte dissuader tout repreneur étranger de mettre la main sur cet actif sensible. Cela pourrait-il passer par une nationalisation, comme le proposaient des parlementaires il y a encore quelques mois ? Des offres par des groupes étrangers auraient été découragées, selon nos informations…”

Capitalisme de connivence

Le gouvernement préfère le maintien du contrôle sur les activités dans l’économie, et trouve en général des prétextes à des sauvetages, ou des subventions. L’Union européenne crée – par exemple – des barrières aux échanges afin, selon elle, de protéger l’industrie des renouvelables. Les dirigeants protègent le citoyen de la concurrence !

Selon Montel News,

“Les gouvernements nationaux devront tenir compte des critères non liés au prix dans leurs appels d’offres d’énergies renouvelables, selon un projet de loi sur l’industrie à zéro émission nette (NZIA) approuvé par les représentants de l’UE mardi en fin de journée…

Les gouvernements devront tenir compte de ces critères pour au moins 30% de volumes appelés, ou pour jusqu’à 6 GW/an, a déclaré le Parlement européen…”

Comme avec Atos, les dirigeants veulent le maintien du contrôle sur une industrie, et mettent en place des blocages au fonctionnement du marché – contre la concurrence.

Commodément, un livre sort actuellement en librairies, en soutien à la participation de gouvernements dans le marché. L’auteur, Naomi Oreskes, professeur à l’université de Harvard, veut plus de régulations, et de barrières à la création d’entreprise.

Elle fait une interview pour FranceTVInfo, en promotion du livre, Le Grand Mythe : comment les industriels nous ont appris à détester l’État et à vénérer le libre marché.

Elle évoque par exemple les causes – selon elle – de la crise de 2008 : bien sûr, c’est le manque de régulation !

Elle explique même :

“Alors la déréglementation financière va démanteler des mesures qui avaient été mises en place en termes bancaires après la Grande Dépression. Ça, ça va être complètement démantelé et comme par hasard, en 2008, une grande crise financière arrive. Et nombreux sont les économistes qui pensent que s’il y a eu cette crise en 2008, c’est probablement parce qu’on a eu ces garde-fous qui ont été supprimés à ce moment-là.”

Les marchés, en général, ajustent l’offre et la demande via le mécanisme des prix. En revanche, ils peuvent aussi provoquer des échecs pour les dirigeants, comme la faillite d’Atos, ou l’éclatement de la bulle de l’immobilier en 2008 – le résultat d’années de stimulation des crédits pour l’achat de logements par les banques centrales, et le gouvernement américain.

Les marchés évaluent la valeur des actifs, comme l’immobilier, selon la réalité de l’offre et de la demande. Ils mènent aussi à la faillite d’entreprises, dont l’échec des favoris du gouvernement – comme Atos.

L’opposition au mécanisme de marché provient non d’une préoccupation pour le bien du citoyen contre la menace de la concurrence – mais d’une volonté de contrôle par les dirigeants. Elle fait partie du capitalisme de connivence, c’est-à-dire le transfert de la richesse d’un pays vers une poignée de gens aux commandes, sous couvert de capitalisme.

Dans mes écrits réguliers, je partage des idées de placements – pour la recherche de gains et la protection de notre patrimoine. Nous évitons les renouvelables, l’hydrogène, et, justement, les entreprises comme Atos ou Airbus. Vous pouvez me suivre gratuitement en vous inscrivant ici.

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Fuck Gun Control et la joyeuse prolifération des armes à feu

Par : h16 — 9 février 2024 à 09:00

C’était en juin 2023, et la nouvelle a été consciencieusement tenue discrète dans les médias qui n’évoqueront la question que très récemment : une arme, fabriquée avec une imprimante 3D, a été retrouvée sur les lieux d’un règlement de comptes à Marseille.

On peut être surpris que la nouvelle n’ait pas fait plus de bruit il y a quelques mois de cela, et sa réapparition dans les journaux du moment doit peut-être au démantèlement en Belgique, lundi 29 janvier, d’un atelier de fabrication de ces armes particulières.

Il n’en reste pas moins qu’à lire les quelques titres consacrés à la question, l’anxiété semble gagner les rangs des autorités concernées dans les propos desquelles on peut nettement lire plusieurs préoccupations.

D’une part, il apparaît que construire ces armes est relativement simple, d’autant qu’il existe maintenant de véritables petits manuels bien détaillés (celui qui chercherait “PDF FGC-9 MK II” trouverait probablement pas mal de liens intéressants très facilement) expliquant en détail comment s’y prendre, depuis les plans de chacune des pièces à imprimer jusqu’aux éléments métalliques à façonner ou utiliser, et comment, pour les parties les plus sensibles de l’appareil.

D’autre part, de l’aveu même des autorités, ces FGC-9 (pour “Fuck Gun Control” en 9mm) sont à peu près impossibles à tracer, et comme n’importe qui peut en fabriquer, la plupart des méthodes traditionnelles de pistage des trafiquants d’armes ne tiennent plus.

Le pompon serait que la population se rende compte qu’il n’y a rien de tel pour sa propre sécurité que de l’assurer elle-même… Ce que, à en juger par certains articles de presse montrant une hausse nette des ventes de bombes lacrymogènes et autres cours d’auto-défense, le “sentiment d’insécurité” actuel (le fameux) pousse plus efficacement que toutes les campagnes baveuses de propagande médiatique mièvre prétendant que tout va plutôt bien en République Démocratique du Bisounoursland.

Oui, la démocratisation de la construction d’armes relativement fiables à l’ensemble des bricoleurs du dimanche devient donc un véritable casse-tête pour ceux qui ne désirent rien tant qu’une population désarmée. Il n’est pas étonnant que cette possibilité, ainsi donnée à tous par l’impression en 3D, de pouvoir créer, rapidement, facilement, des armes à feu et notamment des armes à tir semi-automatique – puis automatique et, éventuellement, jusqu’aux armes à bande de munitions, donc à cadence de tirs élevée – terrorise l’État et ses représentants, et ce d’autant plus dans les pays où la prohibition des armes est devenu une doctrine si puissamment ancrée dans les mœurs que toute remise en question en est devenue taboue.

Dans ce contexte, le retour à une relative symétrie de la force entre les autorités étatiques et les citoyens n’arrange absolument pas les représentants de l’État et pas davantage les barons des autres mafias concurrentes : une population libre de s’armer, c’est une population sur laquelle il devient particulièrement difficile de faire pression, que ce soit pour consentir à un taux de prélèvements de plus en plus obscène, prendre un traitement pharmaceutique arbitraire, ou subir une insécurité galopante en fermant bien sa gueule.

Et ça, il n’en est absolument pas question, quitte à débiter les âneries habituelles pour faire oublier à la population toute velléité de retrouver une saine liberté de se protéger : “vous n’y pensez pas, ce serait le Far West !” et autres idioties du même acabit qui semblent complètement oublier que le port d’arme fut autorisé en France jusqu’au régime de Vichy en 1939 sans que le pays n’ait sombré dans la pire anomie sanglante. Du reste, la France est un pays qui a toujours été traditionnellement armé au point que les Révolutionnaires ne jugèrent même pas nécessaire, tant il paraissait aller de soi, d’inscrire le port d’arme dans les droits fondamentaux (grossière erreur que les Américains ne commirent pas).

nombre d'armes à feu par habitant contre nombre d'homicides par habitant

Peu importe qu’il n’y ait aucun lien entre autorisation de détention ou de port d’arme et criminalité : des armes librement possédées et utilisées par des citoyens, c’est autant de points de résistance potentiel à un asservissement complet que l’État tentera toujours d’obtenir à un moment ou un autre.

Dès lors, la présence répétée de ce sujet spécifique dans la presse, actuellement, semble taillée pour alarmer le citoyen peureux et dont la crise pandémique aura amplement montré qu’il n’est qu’un conformiste niais. Pas de doute, il faut trouver une solution drastique devant ce danger et comme ces armes sont à peu près intraçables, seul un véritable Niagara de lois, de contraintes et d’interdictions permettront – mais si, mais si – de rassurer tout le monde, n’est-ce pas.

À partir de là, il suffira d’une affaire un peu plus médiatique, un crime un peu plus crapuleux, un règlement de compte un peu plus sanglant dans lequel seront (commodément) impliquées quelques unes de ces armes pour que l’État interdise avec ce prétexte l’impression 3D, déboule chez n’importe quel bricoleur du dimanche pour lui demander de justifier ses derniers achats d’outils ou de matériel un peu louches, et j’en passe.

Plus un État veut contrôler ses citoyens, plus il lui fait peur. Inversement, plus un État a peur, plus il tabasse ses citoyens et lui retire de libertés. Les campagnes répétées visant à supprimer les armes des mains des citoyens honnêtes, ces petits articulets de presse dégoulinants d’anxiété, les exhortations ministérielles à la plus grande fermeté contre les méchants et les vilains sont autant de signes avant coureurs d’opérations drastiques contre toute volonté d’auto-défense des citoyens.

Historiquement, ces étapes ont toujours précédé l’avènement de sociétés nettement moins bisounours…

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Des Jeux Olympiques sous le signe évident de la sécurité

Par : h16 — 7 février 2024 à 09:00

Et oui, nous sommes déjà en février et si cela veut dire que l’année 2024 est fermement entamée, cela signifie aussi que les Jeux Olympiques de Paris, fin juillet, s’approchent d’autant. Or, à six mois de la cérémonie d’ouverture, les signes s’accumulent d’une impréparation assez profonde des pouvoirs publics…

Pire : il semble même que les autorités, vaguement conscientes que tout pourrait ne pas se passer exactement comme prévu, commencent en mettre en place des stratégies alternatives non pas destinées à corriger le tir mais à camoufler préventivement la catastrophe qui se profile à l’horizon.

Il suffit pour s’en convaincre de voir les petits ajustements discrets (mais répétés) du ministre de l’Intérieur de moins en moins détendu pour comprendre que tout ne se présente pas forcément au mieux : c’est ainsi que Darmanin a récemment revu à la baisse la jauge du nombre de spectateurs autorisés lors de la cérémonie d’ouverture sur les quais de Seine. Au départ prévue autour de 600.000 spectateurs en 2022, elle avait déjà été abaissée à 400.000 en 2023 pour passer maintenant à 320.000 en ce début d’année 2024.

Difficile d’y lire l’assurance d’une gestion au cordeau ou la confiance de l’État dans la sécurité mise en place et ce d’autant plus qu’interrogés, les Français font de plus en plus preuve de circonspection face à ce qui a été organisé puisque près de la moitié d’entre eux (48%) estimeraient nécessaire de changer le format de ces festivités…

Devant ce constat, on pourrait croire que les équipes municipales ou que les autorités (ministères, administrations, corps législatif) feraient des pieds et des mains pour faciliter tout ce qui peut l’être dans la capitale afin d’accueillir ces Jeux dans les meilleurs conditions. Rassurez-vous : avec les uns et les autres, il n’en est rien et ils font même assaut d’inventivité pour rendre l’ensemble de l’opération aussi pénible que possible tant pour les touristes que pour les organisateurs et, pire encore, pour les bénévoles.

En effet, alors que Paris pourrait logiquement s’attendre à recevoir un nombre considérable de touristes que l’événement attire normalement, l’Assemblée nationale vient de voter une nouvelle bordée de contraintes légales pour les locations (notamment au travers d’AirBnB) qui promettent d’engluer encore un peu plus le marché de l’immobilier (ici locatif) pourtant déjà assez peu vaillant actuellement. Le pompon est atteint lorsqu’on apprend en parallèle que les bénévoles, recrutés en masse pour aider à mettre de l’huile dans les rouages de l’organisation de ces Jeux, devront se débrouiller pour se loger sur place pendant la durée des Jeux, absolument rien n’ayant été prévu pour eux.

Et alors que les soucis de sécurité et les tensions immobilières s’accumulent à Paris, les passes d’armes qui ont eu lieu entre la région Île-de-France et certains fournisseurs de services de géolocalisation et de cartes routières en temps réel (Google Maps notamment) en disent long sur ce que les autorités craignent réellement, à savoir un bordel monstrueux et la possibilité distincte que tout ceci transforme la capitale en un immense bouchon figé à l’époxy.

Ainsi, il avait été évoqué avec insistance la possibilité pour Ile-de-France Mobilités de bloquer purement et simplement les fonctionnalités comme Google Maps pendant la durée des Jeux afin de garantir que les usagers des transports et des routes de la région passent bien par les itinéraires décidés à l’avance par les autorités qui semblent fermement croire en leur capacité à orienter tout ce beau monde de façon plus efficace que des entreprises privées spécialisées.

Comprenant sans doute la futilité d’une telle censure (et l’image particulièrement déplorable que cette opération pouvait dégager), le rétropédalage n’a pas tardé.

Du reste, c’est un peu le même genre “d’ingénierie sociale” mal digérée qu’on observe lorsque le ministère des Transports enfile les conseils plus ou moins fins afin de tenir compte de l’éventuel surcroît d’activité que ces Jeux pourraient déclencher : apparemment, l’infrastructure en place pourrait peiner sur tout un tas de points différents, jusqu’aux livraisons de colis que nos élites planificatrices recommandent de déplacer en dehors de la période critique…

Pas de doute, cela respire vraiment la sérénité.

Sérénité qui s’installe d’autant plus facilement que se multiplient les petits actes chaleureux d’enrichissement culturel de la capitale. Dernièrement, un individu avait surpris les internautes par une performance artistique en vraie grandeur au milieu de la gare de Lyon : n’hésitant pas à remettre en question les tabous de notre société et à exprimer une nouvelle forme d’art intestinal profitable à tous, l’homme, entièrement nu, s’était mis à déféquer au milieu de la gare et avait terminé son happening avec des expériences balistiques à la clé.

Ceci n’a apparemment pas suffit pour renforcer la sécurité de cette gare qui s’est trouvée en proie, samedi, à une nouvelle expérience multiculturelle à base de couteau et de marteau.

En 24 heures, on passe donc d’un lancer de caca à un lancer de couteau : les nouvelles disciplines olympiques sont résolument inattendues.

Peut-on dès lors s’étonner que quelques Français, vaguement conscients que la situation n’est pas tout à fait aussi rose que les autorités la dépeignent, multiplient les cours d’autodéfense, de combat et le port d’arme discret ?

À mesure que la situation se fait plus précise (et moins sûre), ces Français doivent d’ailleurs s’interroger : avait-on vraiment besoin de ces jeux ?

Probablement pas, mais voilà : ils sont l’occasion de brasser énormément d’argent et représentent une opportunité particulièrement dodue de blanchir des masses considérables de pognon gratuit des autres, de faire passer discrètement des pots-de-vin d’ampleur biblique et d’arroser comme jamais les copains et les coquins.

Car non, ce n’est pas l’amour du sport, le besoin d’une saine compétition qui ont poussé les fines équipes d’Annie Dingo de Paris à présenter la candidature de la capitale française. Non, c’est bien plus sûrement l’appât du gain, financier pour la plupart et de pouvoir pour quelques uns.

Cependant, des aigrefins et des escrocs, même une fois parvenus à ces postes par connivences, mensonges et arrangements douteux, restent des aigrefins et des escrocs
non pas sélectionnés sur leurs compétences mais sur leur capacité à entourlouper ceux qu’il faut au bon moment, leur incompétence était quasiment garantie. Ce que vit le pays (un effondrement économico-social de plus en plus visible) est pour ainsi dire magnifié avec ces jeux : les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Dès à présent, il semble assez clair que ces jeux olympiques seront au mieux trop coûteux et très mal gérés, au pire une catastrophe.

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La folie a bon dos

Par : h16 — 5 février 2024 à 09:00

Samedi matin, un Malien menait une attaque au couteau et au marteau en gare de Lyon à Paris, avec des prétextes particulièrement flous (vaguement teintés de colonialisme). Sans surprise, les autorités ont depuis minimisé ce qui s’est passé, aidées en cela par les médias et l’actualité qui nous poussent à oublier bien vite ce fâcheux événement, d’autant qu’il ne faudrait pas qu’il crée une occasion supplémentaire pour le Rassemblement National de gagner quelques voix, pensez donc !

De toute façon, tout est fort clair pour les forces de police : le criminel est avant tout un malade mental qui nécessite à l’évidence un traitement psychiatrique. Petit-à-petit, la thèse d’un couteau fou (qui fait suite à celle de la voiture folle) semble se dégager.

Cependant, s’il semble assez logique d’imaginer placer en asile psychiatrique tous les individus qui s’attaquent aléatoirement à des passants sous des motifs fumeux – après tout, il ne faut pas être très bien azimuté pour perpétrer ce genre d’actes – on s’étonnera de deux choses.

Tout d’abord, on ne pourra que constater le nombre alarmant de ces attaques perpétrées par des fous ou des individus qui mériteraient certainement un suivi psychologique.

Or, il apparaît aussi, de façon assez stupéfiante, que nombre de titres de séjours sont délivrés pour “raisons médicales” psychiatriques ; on évoque des milliers, et ce alors même que nos hôpitaux psychiatriques débordent déjà de façon connue. À ce constat s’ajoute celui que plus d’un tiers des immigrants, légaux ou non, qui déferlent actuellement sur l’Europe, déclarent des troubles mentaux : une étude menée en 2020 sur les réponses données par 2 999 primo-immigrants hors UE montrait ainsi que 35,91 % d’entre eux déclaraient un trouble psychique.

Voilà qui est gênant, non ? Ne devrait-on pas plus probablement s’occuper de nos ressortissants avant de s’occuper de ceux des autres pays et arrêter d’accueillir des lots de nouveaux cas psychiatriques alors que notre système croule déjà sous les cas autochtones ? Ce serait un acte de bonne gestion minimal, les autochtones payant effectivement d’une façon ou d’une autre les coûts de ces traitements, les migrants non. Or, à toute ressource limitée, des règles d’accès doivent être mises en place quand le marché n’y est pas libre (ce qui, en France, n’est évidemment pas le cas)…

D’autre part, on assiste encore une fois à une évidente minimisation des faits.

En contextualisant cette agression comme celle d’un fou, les autorités tentent de faire passer l’événement d’un problème qui dépend essentiellement de leur responsabilités (étant directement responsables, par nature et par objectif, de la sécurité des biens et des personnes) à un problème de hasard malencontreux, ou, plus exactement, d’une gestion maladroite des cas psychiatriques en France.

En somme, il s’agit de se défausser : ce n’est pas la faute d’une sécurité en berne, ce n’est pas la faute d’un régalien qui devient risible, c’est à la fois la faute à pas de chance et en quelque sorte un malencontreux coup du sort, ou, au maximum, un problème de gestion des cas psychiatriques. Voilà tout, circulez.

Malheureusement, cette analyse ne tient guère.

D’une part, l’utilisation de plus en plus fréquente de l’explication psychiatrique pour les agissements d’artistes du couteau la rend de moins en moins crédible à chaque fois et d’autre part, l’accès facilité aux propos des agresseurs, à leurs comportements habituels et aux signes avant coureurs de l’attaque, notamment sur les réseaux sociaux, montrent qu’ils ne sont pas si fous que cela. On peut facilement leur accorder qu’ils sont fanatisés et dans ce cas, la folie se situe bel et bien dans leurs opinions, dans leur volonté d’en découdre… Mais on est assez loin de troubles psychiatriques graves, de folie ou de démence.

Dans le cas qui nous occupe, il apparaît ainsi que le Malien de la gare de Lyon explique détester la France et les Occidentaux, les rend responsables du malheur qui frappe son pays et lui-même au point d’estimer que se débarrasser de quelques uns d’entre eux constitue un but relativement nécessaire. Ceci n’est pas le discours d’un fou, mais au mieux, d’un inculte ou au pire, d’un fanatisé qui comprend très bien qu’enfiler des coups de couteaux sur des individus va provoquer des blessures graves ou la mort, ainsi que sa responsabilité dans l’affaire.

Malgré ce constat, à la fin s’empare du spectateur l’impression persistante qu’on dégage très souvent de leur responsabilité pénale un nombre croissant d’individus qui, en réalité, sont suffisamment conscients de ce qu’ils font et pourraient donc très bien être jugés comme tels.

Cependant, c’est très pratique : l’agresseur déclaré fou n’aura pas l’occasion d’apparaître à un procès qui, public ou au moins médiatisé, aurait pu exposer ses motivations (aussi fanatiques soient-elles), motivations dont les côtés assez peu vivrensemblesque et encore moins enrichissants culturellement voleraient dans les rondeurs moelleuse du discours ouaté d’inclusivité tous azimuts qu’on nous sert non-stop depuis des lustres.

Autrement dit, la psychiatrisation des agresseurs est un moyen devenu commode pour les autorités d’assurer un classement extrêmement rapide des affaires.

Tout comme Dahbia Benkired, la meurtrière de la petite Lola, ou Abdalmasih Hanoun, le poignardeur de bébés à Annecy, ou tant d’autres avant eux qui se sont pour ainsi dire évaporés de l’opinion publique, on peut gager que notre Malien déclaré fou disparaîtra aussi subtilement des colonnes médiatiques dans les prochains jours. Les commanditaires éventuels, les structures et les individus qui l’ont fanatisé, les mécanismes même de cette fanatisation ne seront surtout pas évoqués, abordés, mis eux aussi au procès. Pas question d’évoquer les associations lucratives avec buts néfastes qui auraient pu se glisser dans le parcours de notre cas psychiatrique et lui aurait tendu les arguments et les explications construisant son ressentiment. Il est fou, il sera irresponsable comme tous ceux qui l’ont accompagné. Emballez, c’est pesé.

On enterrera rapidement tout ça, ce qui permettra au passage d’amoindrir certaines statistiques qui piquent de plus en plus.

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L’État s’occupe de vous, de la gonade au cercueil

Par : h16 — 2 février 2024 à 09:00

La guerre est lancée, et ce sera la guerre contre le dépeuplement : notre indépassable Président de la Starteup Naichione l’a clairement exprimé, le réarmement démographique est “en marche” !

Tout part d’un constat quelque peu inquiétant que ces colonnes posaient déjà en 2022 : une ferme baisse de la natalité touche l’Occident, et les chiffres français des naissances se sont d’ailleurs assez nettement affaissés ces deux dernières années (2022 et 2023) sans qu’on sache vraiment très bien pourquoi.

Oh, bien sûr, quelques explications sont tentées ici et là : il y a bien sûr la tendance globale des économies occidentales dont la natalité ne cesse de baisser doucement depuis la sortie de la Seconde guerre mondiale, au point d’être passées en dessous du seuil de renouvellement (placé autour de 2,1 enfants par femme en moyenne).

Cependant, pour expliquer la baisse marquée des deux dernières années, certains offrent des explications complémentaires : entre l’éco-anxiété (cette angoisse de l’avenir climatique à 30 ans qui poussent certains à – au choix – jeter de la soupe sur des tableaux ou à se coller les mains sur le bitume routier) et les confinements, le désir d’enfants aurait été nettement amoindri chez beaucoup de couples qui ont donc sagement attendu 2024 pour tenter une saine reproduction.

Et si l’on peut évidemment écarter toute cause pharmaceutique (une expérience un peu trop hardie qui aurait mal tourné et aurait rendu certains et certaines infertiles), on ne peut en revanche pas écarter que la tendance globale de certains à carburer au jus de navets, au soja en biodynamie et autres foutaises branlométriques les ai dépossédés de l’élan vital minimal (et des protéines de base) pour procréer efficacement.

En tout cas, l’interrogation est si fermement posée que, toujours dans le cadre de ce “réarmement démographique” qui sent bon un besoin mal exprimé de chair à canon, le gouvernement a récemment lancé l’idée d’instaurer un “bilan fertilité” pour les jeunes autour de 25 ans.

Nous sommes en France et dès qu’on parle santé, on parle évidemment gratuité avec l’argent des autres et immédiatement, il a été fait savoir que ce bilan serait bien sûr intégralement remboursée par la Sécurité sociale dont les missions s’étendent maintenant jusqu’à vos gonades (et ce d’autant plus qu’il va falloir sinon des soldats – avec service national universel, je vous prie – au moins de fiers petits travailleurs pour payer toutes ces belles retraites et ces croisières Costa à la génération Papy-Boom qui a cotisé pour, mais si puisqu’on vous le dit) : moyennant un examen gynécologique complet pour les femmes (ou les hommes à vagins) et un spermogramme pour les hommes (ou les femmes à testicules), on pourra enfin noyer le signal statistique visible sur l’inquiétant graphique précédent dans la masse des examens devenus d’autant plus routiniers qu’ils seront “gratuits” (payés par tout le monde).

Pour l’Exécutif, il semble apparemment important de pousser l’idée de reproduction dans la tête des individus, voire de « créer un effet signal pour dire aux jeunes “ne vous posez pas la question à 35 ans” » … En outre et dans les raisons avancées pour que l’État se lance ainsi dans l’étude approfondie de vos gonades, on trouve aussi les explications tentées par Aurore Bergé, l’actuelle cucurbitacée en charge de l’Égalité entre les Zoméléfames : apparemment, la question de l’infertilité n’est pas (du tout ou suffisamment) abordée dans la vie des femmes et des hommes et lorsqu’elle l’est, c’est bien “souvent quand c’est trop tard”.

On ne s’interrogera pas sur le fait, pourtant évident, que cette question ne se posait pas plus il y a 20 ans mais qu’à l’époque, la France bénéficiait pourtant d’un taux de naissance bien plus vigoureux. Logiquement, on se demande alors en quoi le fait de propulser maintenant la question sous le sexe nez des Français va modifier leur comportement… On peut même aussi se demander si cela ne va pas en crisper un peu plus certains, au risque d’aggraver la situation au lieu d’apporter des solutions.

Bien sûr, on pourra noter le fait qu’une fois encore, les questions sociétales sont largement mises en avant en lieu et place de tout débat de fond sur les questions, bien plus épineuses, d’économie ou de politique globale, questions qui pourraient (en apportant des solutions efficaces au niveau de vie – en chute libre – des Français) aussi améliorer la natalité du pays : en général, on peut plus facilement envisager d’avoir des enfants dans un pays en pleine croissance et dont l’ambiance est pleine de joie de vivre que dans un pays dont absolument tous les mantras officiels sont bâtis sur l’inéluctable décroissance et l’insupportable empreinte environnementale ou coloniale ou patriarcale ou culturelle que nous laissons tous honteusement derrière nous et que nous devons âprement combattre.

Mais voilà : l’État a posé comme principe qu’il allait s’occuper de chacun de nous, à chaque instant de notre existence. Et lorsque ce n’est pas pour nous blâmer d’être ce foutu carbone que le gouvernement entend réduire, ce sera pour calculer ce qu’on doit lui laisser de notre part de travail en échange de notre droit à exister.

Autrement dit, non seulement l’État s’occupe de nous du berceau au cercueil, mais il entend étendre le champ de son intervention avant même ce berceau pour s’occuper de votre appareil sexuel.

L’offensive d’interventions est déjà lancée depuis un moment, mais elle se concrétise de plus en plus : un nombre croissant de sujets sur ce qui concerne l’aspect le plus intime des individus est activement scruté par les pouvoirs publics, et l’envie d’y mettre les gros doigts boudinés de l’État ne peut plus être cachée.

Outre l’envie moite d’inscrire l’avortement dans la constitution – qui fait trépigner d’impatience une petite clique très vocale de militants, alors qu’en même temps, on semble manquer de naissance, l’ironie de la situation n’échappant apparemment qu’à nos politiciens – on ne peut s’empêcher de noter les efforts répétés du gouvernement de pousser des cours d’éducation sexuelle et affective tout le long de la scolarité des jeunes Français.

Sans doute nos dirigeants se sont-ils persuadés, après leur succès assez flamboyant à gérer votre emploi, votre argent, à gérer votre santé, à gérer votre logement et vos transports ainsi que vos sources d’énergies, qu’il était plus que temps qu’ils s’occupent – avec un brio comparable – de vos gonades.

Rien de tel que les déposer délicatement dans leurs mains expertes pour garantir qu’on va instantanément se sentir mieux.

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L’État s’occupe des emplois de demain ! Catastrophe !

Par : h16 — 31 janvier 2024 à 09:00

Les statistiques en provenance de Paul Travail pardon France Emploi, d’ailleurs recoupées avec celle de LinkedIn, sont assez claires : la France et l’Europe observent actuellement une percée des emplois verts, ainsi que ceux dédiés à l’intelligence artificielle et à la cybersécurité.

Responsable de l’efficacité énergétique, de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement ou de la responsabilité sociétale des entreprises, autant d’emplois tout nouveaux, tout chauds dont on comprend l’impérieuse nécessité dans les entreprises françaises et européennes au moment où l’ensemble du continent s’apprête à sombrer basculer dans l’Agenda 2030, dans lequel, rappelons-le, tout le monde va sautiller de plaisir vers la sobriété énergétique, les énergies alternativement en fonctionnement, les quartiers de 15 minutes à pied, les voitures électriques à pilotage étatique centralisé et la monnaie et l’identité numériques… Bref un nouveau goulag vert et riant aux miradors éco-conscients.

Comment ne pas trouver particulièrement rassurante cette explosion de la demande d’emplois qui n’auraient pas d’existence propre sans l’actuelle avalanche règlementaire verdolâtre ? Grâce à une couche épaisse de lois et de directives très orientées vers la résilience contre différentes pénuries (d’énergie et de nourriture, notamment) que ces mêmes lois et directives vont sciemment provoquer, l’Europe en général et la France en particulier sont donc en train de s’armer activement sur le plan économique pour s’adapter à des contraintes que le reste du monde va s’empresser de ne surtout pas s’infliger.

Il va sans dire que Washington, Pékin, Moscou ou New Delhi approuvent bruyamment le sens général de cette démarche, sans toutefois la copier le moins du monde.

Voilà qui nous met dans les meilleures dispositions possibles… Au moins la concurrence de l’Europe va s’en trouver sérieusement amoindrie et les efforts (parfaitement suicidaires) qu’elle va déployer seront autant de ressources évaporées avant de s’adapter aux prochains marchés technologiques actuellement en pleine expansion.

Ces marchés sont pourtant déjà frémissants en Europe : tout le monde comprend que l’intelligence artificielle et la cybersécurité seront de gros pourvoyeurs de croissance dans la prochaine décennie, et que tout retard en la matière garantit à l’Europe un déclassement encore plus grand que celui qui la frappe actuellement. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un petit coup d’œil dans le rétroviseur en notant que l’Union européenne de 2008 représentait, grosso modo, le même PIB que celui des États-Unis et que, après 14 ans d’une quasi-absence de croissance, le PIB européen n’en représente plus que 55% de l’américain…

Autrement dit, à part se lancer dans un affichage vertuel écolâtre débridé extrêmement coûteux, les Européens ont travaillé ces 14 dernières années pour… rien (et la population ayant augmenté, il est même certain qu’ils se sont collectivement appauvris).

Heureusement, les nouveaux domaines – intelligence artificielle et cybersécurité, notamment – permettront peut-être de rattraper une part du retard accumulé ? On peut l’espérer : l’Europe et la France en particulier n’ont pas à rougir de leurs capacités en matière de technologies numériques, de sécurité informatique ou d’intelligence artificielle et on compte de nombreux Français dans les pointures de ce domaines.

Cependant, un doute s’immisce inexorablement à l’observateur attentif.

Se pourrait-il que la France, à présent engluée dans un état d’esprit particulièrement délétère, s’enfonce dans les choix hasardeux et fusille durablement ce qui aurait pu constituer une chance pour elle ? Oh non, un pays si finement dirigé, si bien organisé ne pourrait sombrer dans l’ornière !

Pourtant, des signes s’accumulent qui montrent une obstination assez consternante à prendre systématiquement la mauvaise direction.

En intelligence artificielle, le fait que l’État français se soit très officiellement lancé dans un grand plan, ait créé un “Comité de l’intelligence artificielle générative” et ait déjà réservé quelques écus publics pour “aider” l’un ou l’autre protégé désigné par la puissance publique, n’augure en réalité rien de bon : est-il besoin de revenir sur les catastrophes que furent le “cloud souverain” (français ou européen, du reste), le “plan calcul”, “informatique pour tous” ou même sa piteuse tentative dans le streaming ?

En somme et très officiellement, on ne change pas une méthode qui a déjà montré qu’elle foirait coûteusement : en matière d’intelligence artificielle et malgré ses atouts, la France s’est fermement positionnée dans les starting-blocks de l’échec.

Quant à la cybersécurité, le problème est fort bien illustré avec cette information, largement passée inaperçue au-delà des milieux informatiques concernés, concernant les difficultés de recrutement de la DGA, la direction générale de l’armement, qui est donc ici responsable du recrutement et du maintient des équipes d’informaticiens chargés de la défense (et de l’attaque) cybernétique : tout indique que le ministère est confronté à un problème de recrutement et surtout de conservation de ressources humaines, tant sont élevées les démissions parmi ses spécialistes.

La raison évoquée n’étonnera finalement que peu de monde en France : outre des temps de recrutement trop long (ah, la légendaire souplesse des services publics), les salaires proposés par la DGA ne sont pas assez attractifs et non seulement le privé propose des salaires supérieurs, mais les opportunités de carrière n’y sont pas moins bons, au contraire, et les rares avantages que pourrait éventuellement aligner la DGA seront généralement surclassés par les entreprises privées. Dès lors, ceux qui sont susceptibles de postuler préfèrent aller voir dans le privé, et surtout, ceux qui sont en postes finissent par démissionner et aller constater ailleurs que l’herbe y est bel et bien plus verte.

Heureusement, devant cette différence clairement identifiée, la puissance publique va agir. Elle va relever les sal… Ah bah non : elle va tout faire pour empêcher les démissions, en limitant tant que possible les opportunités de reconversion des agents du public vers le privé. Deux députés, Le Henanff (Horizon) et Mathieu (NUPES), proposent en effet de limiter les possibilités de reconversion dans le secteur privé et de baliser les parcours au sein de l’État…

Voilà qui va inciter à postuler, tiens !

Au passage, on notera dans le même rapport l’importance décrétée de la féminisation des équipes. On est dans la continuité directe de l’affichage vertuel idiot où l’on recrutera sur d’autres critères que la seule compétence, en fonction d’objectifs moraux et non opérationnels, ce même affichage vertuel responsable au moins en partie de la stagnation européenne sur les 14 dernières années…

Bref, les mêmes recettes aboutissant aux mêmes plats, on comprend que la flamboyante réussite française en matière d’intelligence artificielle ou de cybersécurité n’est pas du tout assurée et que les efforts actuels déployés par l’État français nous propulsent une nouvelle fois vers l’abime.

Heureusement, nous ne manquerons pas de frétillants gestionnaires de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises et autres fanfreluches sociétales. L’Europe et la France vont sombrer, mais au moins les égos, les genres, les plantes vertes et Gaïa ne seront pas bousculés.

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Agriculteurs en colère : une colère pour rien ?

Par : h16 — 29 janvier 2024 à 09:00

La scénographie est efficace, les cascades réglées au millimètre, la musique et les effets sonores parfaitement synchronisés avec les gesticulations : tout y est, le mouvement paysan peut passer sur BFMTV, et les caméras peuvent suivre le frétillant nouveau Premier Ministre résoudre avec brio sa première crise.

Tout a pourtant commencé d’une façon qu’on pourrait qualifier sans rire de bio d’organique : des agriculteurs, ployant sous le poids des normes, des contraintes et des obligations légales que leurs exploitations subissent, finissent par protester contre la fiscalisation des carburants qui fait s’évaporer les maigres marges qu’ils parvenaient à conserver jusqu’à présent.

Plusieurs semaines s’écoulent pendant lesquelles on peut observer deux phénomènes intéressants : d’une part, le mouvement gagne progressivement en ampleur en partant du Sud-Ouest de la France, aidé en cela par les réseaux sociaux ; d’autre part, les médias se montrent fort timides, relatant de façon vague et discrète les actions de blocage en cours. Plaisante bizarrerie : aucune action de maintien de l’ordre n’a lieu et les agriculteurs échappent jusqu’alors aux tirs de LBD et autres charges de CRS.

Et puis, rapidement, en l’espace de quelques jours, tout se met en place : le gouvernement, soudain sorti de sa léthargie, semble s’intéresser aux revendications agricoles ; rapidement, une tête élue par personne – Jérôme Bayle – semble apparaître pour fédérer les meneurs de ces troubles paysans qui agitent le pays ; les syndicats fleurissent aux micros commodément tendus par toutes les chaînes d’information continue ; des députés, des politiciens, des ministres harpent sur la nécessité vitale des fiers agriculteurs pour maintenir nos beaux paysages, nos belles traditions, nos bons produits et nos belles ressources vivrières. Et alors que les blocages se multiplient, que certaines actions paysannes se font plus violentes, les CRS ne rentrent toujours pas dans la danse.

Des négociations sont courtoisement entamées. Les paysans ne cèderont pas, expliquent-ils : il y a trop de contraintes délirantes ; l’écologie, ça va bien deux minutes, mais le déluge normatif que les Gaïatollah ont provoqués les empêchent de travailler et de gagner décemment leur vie ; la transition écologique se traduit littéralement par des faillites et des suicides et ce qui a été observé en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne s’observe aussi en France…

Pourtant directement responsables de la situation en ayant pourri toutes les administrations, toutes les politiques avec leurs idées catastrophiques, les écolos se défaussent partout où ils le peuvent : “nous ne sommes pas au pouvoir, nous n’avons rien fait et nous sommes pour la Nature et avec les agriculteurs” (ceux-là même qu’ils accusent pourtant de ruiner la terre, l’environnement et la santé des gens).

Et alors que la tension monte, qu’on craint même le pire lorsqu’un triplet d’OQTF vient blesser un agriculteur, tuer sa femme et sa fille sur un barrage d’autoroute, les négociations avancent et, à la faveur d’un vendredi bien troussé et d’un Premier ministre en tournée communicationnelle entre un tracteur et une balle de foin, voilà que déboule un accord et que, bientôt, les agriculteurs et le gouvernement se féliciteront enfin d’une paix retrouvée.

Ah, que voilà belle victoire pour le nouveau et jeune Premier ministre qui, ainsi, montre d’évidentes capacités à gérer les conflits sociaux et les résoudre prestement ! Ah, que voilà belle victoire pour Jérôme Bayle, l’agriculteur qui s’est ainsi mis en avant et qui va pouvoir repartir, fier d’avoir contribué à l’amélioration des conditions de vie de ses collègues !

Et tant pis si, finalement, les autres agriculteurs comprennent vite que tout ceci est un théâtre grotesque, que les mesurettes ainsi “gagnées” ne sont que des bricolages marginaux qui ne résoudront rien aux problèmes profonds de l’agriculture française…

En réalité, tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire très mal.

Le déclassement de l’agriculture française était garanti tant le délire normatif français perfuse dans toutes les administrations, toutes les politiques, toutes les lois mises en place ; la concurrence avec les autres pays européens, déjà peu égale, est féroce mais elle tourne au tragique avec le reste du monde qui n’a cure des boulets législatifs que la France (et la France seule) s’attache aux pieds. S’y ajoutent les délires maintenant hystériques d’écologie destructrice (“farm to fork”, l’ARENH – véritable honte énergétique, taxes à gogos, etc.) qui transforment des questions épineuses en véritables obus à sous-munitions.

Il est évidemment hors de question d’abaisser nos contraintes pour les aligner avec nos voisins. Logiquement, le gouvernement, comprenant très bien que les agriculteurs ont la faveur de l’opinion publique – comme du reste au début des manifestations de boulangers, de marins-pêcheurs, des Gilets Jaunes, des Bonnets Rouges, etc. – déploie donc les mêmes procédés et les mêmes artifices pour dégonfler le conflit.

D’une part, en utilisant une figure emblématique du mouvement, il se dégotte une voix et un visage avec lequel faire semblant de négocier. Une personne seule est facile à acheter, à faire plier, à amadouer ou persuader.

D’autre part, on essoufflera le mouvement par infiltration de syndicats et de militants aux revendications de plus en plus lunaires, tout en accroissant progressivement la violence et les destructions arbitraires (préférablement débiles) de biens privés. Il est ainsi aisé de retourner l’opinion publique, et de caricaturer les demandes en les réduisant à réclamer encore plus de subventions pour eux-mêmes et de taxes pour les autres.

Le gauchisme le plus crasse est venu à bout de tous les mouvements populaires récents, celui-ci a donc très peu de chance d’y échapper.

Il va bien sûr de soi que ce ne sont pas les petits aménagements, les subventions et les chèques tracteur (ou je ne sais quelle idée du même acabit) qui résoudront les problèmes des agriculteurs : la régulation délirante, la suradministration et la paperasserie continueront de croître ; l’appauvrissement continuera donc des petits exploitants, explicitement voulue par le pouvoir afin de concentrer le secteur agricole dans les mains de quelques gros industriels bien en cour. Rien ne devra remettre en cause la connivence entre Big Farm et le pouvoir en place.

Dès lors, il est fort peu probable qu’il sortira quelque chose de positif de ce mouvement : les paysans vont rapidement se retrouver coincés entre des messages de plus en plus confus et collectivistes voire marxistes, une opinion publique défavorable et un gouvernement qui aura beau jeu, alors, de se montrer ferme avec ce qui apparaîtra comme des débordements déraisonnables.

On pourrait imaginer les paysans, parvenant à se débarrasser de leurs syndicats pourris jusqu’à l’os et de la racaille gauchiste qui va gangrener leurs rangs. On pourrait les imaginer qui comprennent que leur ennemi n’est ni le peuple, ni les distributeurs ou les industriels, mais l’État qui ponctionne, régule et taxe partout et ne sert plus à rien. On pourrait les imaginer se retourner contre les vrais responsables de leur situation (administrations, élus, gouvernement), et leur imposer ce retour à la raison par l’usage de la force, qui seule fonctionne contre les psychopathes, les pervers et les corrompus. Mais on avouera que ça demande un effort d’imagination vraiment très fort.

C’est pour cela que ce pays est foutu.

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Pour en finir une bonne fois pour toutes avec les promotions

Par : h16 — 26 janvier 2024 à 09:00

Malgré les exhortations de Bruno Le Maire, l’inflation continue de se faire sentir : le panier de la ménagère (ou plutôt, son caddie de supermarché) n’en finit pas de coûter toujours plus cher, avec une augmentation de plus de 20% en deux ans comme l’a récemment noté Le Parisien.

Au premier abord, on pourrait croire que cette situation constitue un vrai défi pour le gouvernement : des denrées plus chères, des Français qui tirent la langue devant les prix, des impôts qui augmentent, des taxes qui font mal, tout semble réuni pour qu’une grogne sociale s’installe durablement.

Mais comme on pouvait s’y attendre de la part d’un gouvernement particulièrement affûté dont le ministre de l’Économie, en place depuis plus de six ans maintenant, nous a amplement prouvé ses capacités, tout a déjà été prévu. Oui, rassurez-vous : contre ces hausses de prix, contre cette inflation qui galope, des mécanismes ont été mis en place et seront bientôt puissamment activés. La loi est prête et, comme le tigre sur les cacahuètes apéritives, va bondir pour protéger comme jamais le consommateur.

Cette loi, c’est la loi Egalim 3, dont les précédents avatars avaient nourri ces colonnes où, dans quelques billets consternés, on apprenait que cette législation mal boutiquée déclenchait une série d’effets de bords aussi indésirables que prévisibles que toute la députaillerie s’était pourtant précipitée pour voter goulûment.

Ainsi, grâce à cette loi débile, les prix de certaines denrées augmentèrent (de 1 à 10%), les consommateurs en firent les frais et les producteurs (au premier rang desquels les agriculteurs dont la loi était censée améliorer le sort) ne virent pas la couleur de ces augmentations de prix. Des entreprises, dont le modèle d’affaires se basait quasi-intégralement sur des ventes promotionnelles dorénavant interdites, se retrouvèrent dans des difficultés suffisantes au point de devoir licencier. Si l’on ajoute les gains dodus engrangés par les distributeurs (comme prévu mais contre toute attente du législateur décidément bien stupide) et les conclusions sénatoriales qui montrèrent que cette loi ne satisfaisait absolument personne (sauf l’État), on aboutit à la conclusion d’un désastre aussi total que prévisible.

Eh oui : la loi Egalim a été un ratage intégral, comme très souvent en République du Bisounoursland lorsque le pays, piloté par une bande d’idéologues incompétents, refuse de se plier à ses injonctions paradoxales mais s’en tient à la dure réalité, au crépi duquel les fesses des citoyens et de leurs politiciens ne cessent de se frotter.

Mais ce frottement n’est pourtant pas assez fort puisque, même devant le désastre, on se rappelle que le député Descrozaille avait tout fait pour prolonger cette loi débile. Et comme prévu, à partir du 1er Mars prochain, cette loi entre en application et interdira de fait les réductions de plus de 34% sur les articles d’hygiène, d’entretien et de beauté. De façon logique (et à l’opposé de ce que cette loi cherchait donc à obtenir), les enseignes multiplient donc les promotions avant la date fatidique : voilà que certaines enseignes affichent des -50% à -80% sur certains prix afin d’écouler leurs stocks avant que ce genre de remises soit définitivement enterré.

Autrement dit, à partir de Mars, on peut s’attendre à de nouveaux effets délétères : d’une part, les prix de ces rayons vont connaître une hausse notable puisque les réductions et autres remises n’y seront plus possibles. D’autre part et comme l’indiquent de nombreux témoignages, les ventes vont en prendre un coup puisque beaucoup de Français comptaient sur ces remises pour pouvoir payer ces achats : beaucoup ne peuvent se permettre ces produits que lorsqu’ils sont à prix très réduits, ce que cette loi va courageusement interdire.

Et puis, autant il est difficile de moduler à la baisse la consommation de nourriture (que cette loi inique touche aussi et depuis plus longtemps du reste), autant s’abstenir de produits d’hygiène semble plus simple lorsque la conjoncture devient vraiment délicate.

Pour rappel, cette loi fut à l’époque (il y a un an) pensée pour aider les industriels du secteur dans leurs négociations avec la grande distribution. On sent poindre un nouvel échec retentissant avec une grande distribution qui s’alignera sur des prix plus élevés, des ventes qui tomberont, des consommateurs moins heureux et des industriels dont le bilan risque clairement d’être négatif.

Décidément, l’erreur est humaine, mais il faut l’acharnement de députés et tout l’appareil d’État pour transformer l’erreur en catastrophe industrielle.

Petit-à-petit, de secteur en secteur, chaque produit rentre dans le rang c’est-à-dire celui d’un prix quasiment piloté par l’État avec des lois et des taxes qui garantissent un plancher, de plus en plus élevé, et une inflation qui garantit que le plafond ne sera jamais atteint. En noyant ainsi le marché avec des lois de plus en plus complexes, en intervenant de plus en plus ouvertement entre producteur, distributeur et consommateur, l’État essaye de camoufler une inflation dont, on doit le rappeler, il est l’unique et entier responsable (le quoi qu’il en coûte n’est pas sorti des étables à licornes de la République mais bien des délires humides de Macron et sa clique).

Et ce faisant, l’État provoque des distorsions de plus en plus importantes de prix.

Or, son bilan est déjà désastreux.

Dans l’immobilier, les empilements de lois régulant ce marché (depuis l’ultra-favoritisme des locataires en passant par les DPE de plus en plus bidons) ont abouti à son véritable verrouillage. La tension y est maintenant maximale, avec un nombre croissant de logements non loués et, en même temps, un nombre croissant de mal logés ou de SDF.

Dans l’alimentation, l’hygiène, les médicaments, l’énergie, les empilements législatifs, les taxes et les contraintes légales comparables aboutissent – à la surprise générale de la députaillerie toujours aussi inculte en économie – aux mêmes effets délétères avec, progressivement, l’apparition de pénuries et de Français modestes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, du marché noir et des contournements de ces lois de chaque partie intéressé (producteur, distributeur, consommateur).

Ce constat aurait largement dû imposer une claque de réalité aux tâcherons sans tête qui pondent actuellement de la loi comme des saucisses industrielles.

Mais non ! On continue donc de plus belle vers un contrôle des prix total avec la garantie d’un succès retentissant.

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Nos ministres ont du talent

Par : h16 — 24 janvier 2024 à 09:00

Il fallait agir vite et fort : le gouvernement Attal relève le défi puisqu’à peine deux semaines après la nomination de ses ministres, le voilà déjà dur à la tâche, relevant de nouveaux défis et se lançant dans une série de mesures qu’on n’espérait plus.

Et ce n’est rien moins que le nouveau premier ministre qui se lance ainsi dans les actions d’éclat les plus marquantes : comme il était précédemment l’irremplaçable ministre de l’Éducation nationale, il était finalement logique que ce soit par l’école républicaine qu’il commence ses premières actions décisives. C’est donc tout naturellement qu’il a lancé quelques nouvelles pistes fondamentales pour tous les élèves de France.

On se rappelle que, depuis quelques jours, sont déjà mis en place des cours d’empathie dans les écoles maternelles et élémentaires, cours qui viendront s’ajouter aux quelques nouveautés qu’introduisent tous les ministres chaque année qui passe et qui permettent aux élèves de progressivement sortir du carcan passéiste et conservateur de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul.

Petit-à-petit, l’école républicaine s’ouvre vers toute une gamme de leçons et d’apprentissages habilement conçus pour transformer efficacement les petits humains qui lui sont confiés en véritable pâte-à-modeler citoyenne, inclusive et républicaine dont des capacités trop développées en autonomie intellectuelle constitueraient, on en est maintenant certain, un handicap pour la société que nos braves dirigeants veulent nous construire.

C’est donc sans surprise que ces cours d’empathie s’ajoutent aux cours de civisme dont le premier ministre entend doubler les volumes horaires : pas de doute, l’élève français sortira blindé émotionnellement et civiquement ce qui lui permettra, on en est sûr, de faire efficacement barrage aux extrêmes et de briller par son inclusivité évidemment Gaïa-compatible.

Bien évidemment, le Premier ministre, sur sa lancée, ne pouvait s’arrêter là.

Devant les derniers résultats des enquêtes PISA, désastreux, tous les parents un minimum soucieux de l’avenir de leurs enfants sont maintenant conscients des efforts drastiques et et indispensables qu’il va falloir faire pour faire revenir la discipline au sein des établissements scolaires, et insuffler une véritable révolution éducationnelle pour revenir aux fondamentaux d’une maîtrise solide de la lecture, de l’écriture et du calcul de bases.

C’est sans doute pour cela qu’Attal a clairement exprimé son désir de modifier une nouvelle fois les programmes de la rentrée pour y insérer… du sexe, ou disons “des séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle” dans le but, nous dit-il, de faire comprendre l’intégrité corporelle aux enfants.

Vraiment, il faut un talent certain pour arriver ainsi à mettre en avant ce genre de projets (séances d’éducation à la vie affective et sexuelle, cours d’empathie, cours de civisme) alors que, de façon de plus en plus évidente, tous les diagnostics sur l’éducation en France convergent vers un nombre trop important de matières diverses et variées en surcroît des matières fondamentales, des bases mal maîtrisées, un absentéisme croissant du corps enseignant, des problèmes croissants de discipline à tous les niveaux et une fuite marquée des élèves vers le privé qui lutte pour conserver le niveau…

Cette véritable fuite en avant vers l’accessoire, la fanfreluche et le sociétal niais en lieu et place de réformes majeures dans le sens souhaité par tous (parents, enseignants et élèves) en dit long sur ce qui se passe dans la petite tête d’Attal.

Cependant, le Premier Ministre n’est pas seul dans ce genre d’exploits et il n’est pas non plus le seul à déployer des talents insoupçonnés pour taper consciencieusement à côté de la plaque. Certains de ses ministres sont déjà dans la course et n’ont pas hésité à lancer quelques pistes de réflexion sur de nouvelles absurdités, d’autant plus qu’ils savent que personne en face n’ira copieusement leur tarter le museau, pourtant seul réflexe salutaire lorsqu’on voit leurs propositions.

C’est ainsi le cas de Christophe Béchu, hypocrite socialoïde vibrant d’incompétence dont nous avions déjà pu mesurer la fourberie détendue du prout carboné, dans un précédent billet où nous découvrions que le ministre de la Transition écologique exhortait les citoyens à limiter leur empreinte carbone tout en multipliant de son côté les vols – aériens – (six en quatre mois, rien de moins) pour des déplacements en province pour lesquels il aurait dû employer le train pour une fraction du coût et de la facture carbone (ici équivalente aux émissions totales d’un Français moyen pendant près de trois ans).

Cette fois-ci, l’incohérent de la Transition et des Territoires s’exprimait sur l’une des radios d’État et, à la faveur d’une question d’un petits Gaïatollah qui l’interrogeait sur une modulation des impôts via l’empreinte carbone individuelle, répond adorer l’idée qu’on puisse ainsi réduire ou augmenter l’impôt des Français en fonction de leur empreinte carbone.

Cependant, derrière les frétillements d’aise difficilement réprimés du ministre, on comprend que pour arriver à la mise en place d’une telle modulation, il faudra pouvoir mesurer (et donc surveiller) très précisément chaque Français dans absolument tous les aspects de sa vie, de ses consommations, de ses occupations, tout le temps. C’est, par définition même, un projet totalitaire (dans le sens premier du terme) où l’État s’occuperait absolument de tous les aspects de la vie de tous, avec assez littéralement, un droit de vie ou de mort sur chaque citoyen, au bon vouloir des dirigeants (aux rangs desquels Béchu se verrait bien frétiller joyeusement).

Il faut, véritablement, un talent assez développé pour pousser ainsi une abomination de ce calibre et la trouver géniale, et ce alors que les tensions sociales n’ont probablement jamais été aussi fortes et que l’agenda écologiste délirant commence à devenir proprement insupportable pour un peuple déjà copieusement arrosé de taxes et d’impôts. Pour un peu, on se dirait que Béchu se paye la tête des Français.

Oui, qu’on évoque Attal et ses séances d’éducation sexuelle pour les gamins, les cours d’empathie pour apaiser des établissements de plus en plus violents, ou Chéru, sa facture carbone et ses idées totalitaires, décidément, nos ministres ont un talent fou. Celui de se foutre de notre gueule.

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Oudéa-Castéra, polémiques et éducation

Par : h16 — 22 janvier 2024 à 09:00

Charmant début pour la nouvelle ministre de l’Éducation nationale : à peine nommée, Amélie Oudéa-Castéra se retrouve dans une de ces polémiques typiquement franco-française qui permet de bien illustrer l’état de délitement complet des institutions, des médias et des politiciens.

En répondant à la presse sur la scolarisation de ses trois garçons à Stanislas, un établissement aussi privé qu’abominablement catholique, la ministre justifiait son choix en expliquant avoir voulu éviter “un paquet d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées” dans le public, explication qui n’a pas manqué de déclencher une tempête dans le corps enseignant, ce dernier s’estimant injustement stigmatisé par les propos de leur ministre.

En outre, en choisissant l’établissement Stanislas à Paris, l’emballement médiatique était certain : d’une part, il apparaissait clair que l’établissement en question, véritable repaire de ce qui est perçu comme la pire engeance catho-conservatrice par toute la gauche militante, pouvait devenir une cible de tous les reproches possibles et d’autre part, il devenait enfin envisageable de rouvrir en grand la question du financement des établissements privés sous contrat, chose qui n’avait plus été faite depuis Mitterrand (et qui avait déclenché des manifestations monstres dans le pays).

Eh oui : alors que, de façon fort embarrassante, les derniers résultats des enquêtes PISA ont amplement démontré le niveau consternant des élèves français et ont logiquement posé la question des performances de l’Éducation nationale (ou de leur absence, disons), les médias, les politiciens et les institutions elles-mêmes (syndicats en tête) se chamaillent pour savoir si une ministre a le droit de coller ses gamins dans le privé.

Cette polémique grotesque montre surtout que les “élites” (ou ce qui passe pour tel dans ce pays en perdition) ont fort bien compris l’état réel de l’instruction en France : c’est un désastre qui justifie amplement de faire des efforts, voire des sacrifices contraires au militantisme affiché. La mixité sociale, l’inclusivité et tout le tralala, ça va très bien tant que ça concerne les enfants des autres, les gueux qui n’ont pas le choix. Pour ceux qui l’ont, toutes les raisons sont bonnes, qu’on soit de droite ou de gauche, du reste.

Et alors qu’il apparaît de plus en plus flagrant que le niveau général s’enfonce dans les abysses, celui du public encore plus vite que celui du privé, on se demande ce qu’envisagent concrètement les décideurs pour rattraper la situation.

Heureusement, la réponse arrive vite : elle est confuse, vague, badigeonnée de termes technocratiques grotesques et sent bon le gloubiboulga à base de référentiel bondissant.

Cependant, en attendant le “choc des savoirs” dont on pressent qu’il sera très mou – le passé donnant une indication claire des ministricules à faire et dire n’importe quoi – force est de constater que l’ensemble de l’appareil d’État ne fait absolument rien pour aider les parents à fournir la meilleure instruction possible à leur enfants, au contraire même.

Les réactions récoltées contre Stanislas en disent long sur cette haine farouche d’une grosse partie de l’institution d’Éducation nationale contre l’élitisme d’une part, contre les établissement privé d’autre part, et contre les établissements confessionnels enfin.

Elle ne doit étonner en rien : l’école de Jules Ferry s’est, pour ainsi dire, bâtie par opposition à l’Église et l’anticléricalisme quasi-rabique de tout une partie de l’institution éducative en France n’est pas une dérive mais bien une composante recherchée par les académies et les inspections. Cette lutte qui semble poindre avec cette polémique grotesque n’est ni nouvelle, ni larvée.

En réalité, une part non négligeable de la bureaucratie scolaire cherche à mener une guerre complète contre toute alternative à l’éducation laïque, obligatoire et dispensée exclusivement par l’État.

Les récents coups de boutoir contre l’instruction à la maison en sont une parfaite illustration : prenant prétexte de dérives possibles par des sectes sur les enfants (ce qui doit représenter quelques dizaines de cas par an, à tout casser), l’ensemble de l’appareil d’État s’est mis en ordre de marche pour écraser toute velléité des parents à éduquer et instruire leurs enfants.

Depuis le début de la rentrée 2023, les cas se multiplient de parents en bute à l’administration et aux dernières lois votées contre l’instruction en famille, sachant que la précédente rentrée fut déjà particulièrement pénible.

De lois liberticides en manipulations de l’opinion publique avec de gros sabots médiatiques, il est devenu maintenant à peu près impossible d’échapper à la férule de l’État dans l’instruction fournie à ses enfants. Dans le meilleur des cas, il reste possible de les inscrire dans des établissements hors contrat, ce qui revient à payer deux fois pour un service : une fois par ses impôts, avec un service de plus en plus mal rendu et une autre fois pour les frais d’inscription et d’enseignement dans l’établissement privé, rarement bon marché (il faut en effet compter de 200 à 400 euros par mois pour les écoles hors contrat, jusqu’à 700 euros dans certaines écoles parisiennes).

Mais voilà : l’école à la maison, les établissements privés hors contrat, c’est surtout deux façons pratiques de protéger ses enfants de l’influence de l’État dans leur éducation. C’est aussi la voie royale pour former des individus indépendants des structures administratives et des pensées et des propagandes de groupes que représentent les enseignements actuels. Actuellement, c’est une façon d’éviter l’introduction forcenée de propagande réchauffiste, wokiste, collectiviste partout dans tous les enseignements.

Or, des citoyens indépendants n’ont aucun intérêt pour l’État et pour des politiciens qui veulent au contraire accroître leur pouvoir. Pire : ce sont clairement des menaces avec lesquelles il est bien plus complexe d’interagir qu’avec les flocons de neige adulescents et émotionnellement instables que l’État forme actuellement à rythme industriel.

En fait, la seule solution réellement praticable et pratiquée dans certains pays, qui a démontré pouvoir effectivement améliorer les résultats et la qualité des enseignements, c’est le “chèque-éducation” : chaque élève se voit attribuer un chèque annuel pour son éducation, qui est touché directement par l’école au choix des parents, ce qui met les établissements en concurrence.

Cependant, ne comptez pas trop sur ce “chèque éducation” en France. Nous avons déjà un “chèque Chaussettes Trouées”, n’en demandez pas plus.

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Hausse de l’or, chute des métaux de batteries, et idées de placements

Par : h16 — 20 janvier 2024 à 10:00

Un article de Henry Bonner

Le CAC 40 baisse un peu sur un mois. Les perspectives pour les taux d’intérêt mènent le jeu. À présent, la direction des taux sur les obligations change de direction : ils grimpent depuis le Nouvel An, et les taux sur les obligations à 10 ans de maturité du Trésor français passent de 2,4% le 27 décembre à 2,8% à date du 18 janvier.

D’autre part, des turbulences dans l’économie se fond déjà sentir du côté des prix : actuellement, les salaires grimpent, et compensent une partie de la perte de pouvoir d’achat de l’euro. En revanche, cette hausse s’ajoute ainsi aux autres facteurs derrière les hausses de prix. En effet, la majorité des gens travaillent dans les services… et les sociétés de services facturent les hausses de salaires aux clients.

La progression des prix en décembre augmente par rapport à novembre.

Les données retardent peut-être le retour des plans de relance, via les baisses de taux et rachats d’obligations. Le prix de l’or baisse un peu, mais l’once reste au-dessous des 2.000 $ l’once. Les particuliers prennent refuge sur l’or en temps de détresse.

Par contre, en périodes de crise, les actifs subissent les conséquences du dégonflement de bulles dans les marchés. Par exemple, le dégonflement de la bulle dans le lithium – et autres métaux de batteries – déclenche l’attention des journaux.

Ainsi dans les Echos, on trouve ceci :

“La chute a été aussi brutale et rapide que l’envolée. Les cours du lithium ont dégringolé de 80 %, passant de 75.000 dollars à 13.500 dollars en 2023. Le prix avait même atteint 84.500 dollars en novembre 2022. L’or blanc a été pris en tenaille par le ralentissement de la hausse de la demande, lié à un coup de frein sur le marché des voitures électriques en Chine et un déstockage massif des industriels chinois.”

Ce dégonflement touche la totalité des métaux liés aux énergies “renouvelables”.

Le graphique ci-dessous montre la performance de l’indice Sprott de minières de Lithium (LITP), en baisse de 50 % sur un an. L’indice Wisdom Tree des métaux de batteries (WATT), composé surtout de l’aluminium, le cuivre, le nickel, et le zinc, baisse de 29 % sur la période.

Une dévaluation de la devise revient à une hausse de la quantité d’argent en circulation, et tire en général les prix vers le haut. En revanche, beaucoup de secteurs et d’actifs perdent tout de même pied, lorsque vous prenez en compte la valeur de la devise. En effet, la consommation baisse en raison de la perte de pouvoirs d’achat, et les entreprises souffrent des hausses de prix des matériaux et de la main-d’œuvre. Pour cette raison, les actions en Bourse et la plupart des matières premières peuvent en fait baisser en valeur dans une dévaluation…

L’or fait partie des recommandations prioritaires de mon équipe. Il ne souffre pas du risque d’une perte de consommation dans l’économie, puisqu’il sert d’outil d’épargne.

La période de Stagflation, de 1964 à 1980 environ, montre en particulier l’avantage de l’or sur d’autres types d’actifs, au cours d’une dévaluation.

Avantage de l’or sur les actions en Bourse

Le graphique ci-dessous montre la performance du Dow Jones (en bleu), et du prix de l’once d’or (en orange), sur la période de Stagflation, de 1964 à 1980. L’once d’or finit en hausse de 1770 %.

L’indice des actions, le Dow Jones, finit en hausse de 10 % sur la période, sans tenir compte de la dévaluation du dollar. En réalité, la performance des actions revient à une chute de plus de moitié de leur valeur sur la période, lorsque vous prenez en compte la chute de la valeur du dollar. Le graphique ci-dessous montre le Dow Jones, lorsque vous ajustez pour la hausse de l’indice des prix.

Dans le cas d’un retour aux conditions des années 70, avec un ralentissement de l’économie, et une dévaluation des devises en raison des déficits et plans de relance, le prix de l’or a des gains en vue.

Depuis le début de l’année, je parle aux lecteurs de ma lettre gratuite, d’un certain type d’action pour les paris sur l’or : les sociétés de royalties.

Des actions de “royalties” sur l’or

Des entreprises d’investissement achètent des royalties chez des sociétés d’exploration ou de minage. Elles ont alors droit à un pourcentage des revenus ou de la production de minerai sur une zone de terrain en particulier, ou d’un gisement.

L’avantage de fonds derrière les contrats de royalties provient de l’absence de coûts ou de la possibilité de pertes pour l’acquéreur. En effet, dans le pire des cas, la mine ne produit pas de minerais, ou ne génère pas assez de revenus par rapport au coût d’acquisition du contrat. En revanche, le détenteur n’a pas besoin de mettre plus d’argent en jeu au fil du temps. Contre un paiement à l’instant présent, il peut bénéficier de revenus, qui grimpent avec le rythme de production et la hausse des prix des métaux, à perpétuité.

La plupart des actifs financiers ont aussi des coûts de maintenance, qui signifient que le détenteur fait parfois faillite, ou doit contracter de la dette, en attendant l’arrivée de revenus. Par exemple, le propriétaire d’un immeuble porte des coûts de main-d’œuvre, d’assurances, de chauffage et d’électricité, en plus de la charge des crédits pour l’acquisition. Il a besoin de mettre en location son bâtiment aussi rapidement que possible pour couvrir les frais.

Le détenteur du contrat de royalty, en revanche, n’a pas de coûts au fil du temps. Il ne participe pas aux coûts de maintenance ou d’opération. En général, le contrat donne droit à un pourcentage de la production, en volume. Ainsi, la hausse des coûts d’opération – en raison de l’augmentation des salaires, assurances, énergies, et prix du matériel – ne réduit pas le rendement du contrat de royalty.

Par exemple, Franco-Nevada, la plus grosse société du secteur, génère plus de 900 millions $ de bénéfice en 2023, avec seulement 45 employés. Les géants du secteur, comme Franco-Nevada, Wheaton Precious Metals, et Royal Gold, génèrent des marges de l’ordre de 70 ou 90 % sur les opérations, ce qui leur permet de payer des dividendes en hausse au fil du temps. Vous pourrez voir l’historique des dividendes de Royal Gold, par exemple, ci-dessous. Le dividende grimpe chaque année depuis l’an 2000, sans exception.

Ces types d’opportunités font partie des thèmes dont je parle dans ma lettre quotidienne, qui est gratuite. En vous inscrivant ici, je vous enverrai aussi notre dossier gratuit avec nos recommandations pour vous placer sur l’or.

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Licence to trigger

Par : h16 — 19 janvier 2024 à 09:00

Le petit monde des séries et du cinéma est en ébullition : tout le monde vient d’apprendre que Disney lançait sa nouvelle série, Echo, destinée à rassembler toujours plus d’enfants et d’adolescents autour de leurs produits, dont le thème, ultra-porteur actuellement, sera celui d’une super-héroïne amérindienne sourde et amputée d’une jambe.

Oui, vous avez bien lu : alors que la compagnie fondée par Walt Disney en 1923 enfile actuellement fours cinématographiques et séries catastrophiques, et alors même qu’une part croissante du public se détourne de ses productions, elle décide de contre-attaquer en lançant une nouvelle série… comprenant encore plus du message et de l’idéologie qui la met actuellement dans l’embarras.

Eh oui : Disney ajoute une nouvelle couche d’idéologie “woke”, qui promeut essentiellement une nouvelle forme de lutte de classe et de collectivisme camouflée derrière un ripolinage épais de justice sociale et autres gimmick gauchistes, à sa production déjà largement badigeonnée et dont les résultats – tant auprès du public qu’en bourse – confirment une fois encore l’adage selon lequel “go woke, go broke” (woke au début, faillite à la fin).

Il y a quelque chose de fascinant à voir une entreprise jadis si solide rechercher toutes les formules possibles pour un véritable suicide médiatique. On pourrait en effet disserter longtemps sur l’introduction forcenée de cette idéologie dans tous les produits de la firme depuis quelques années, les exemples abondants, avec cependant une mention spéciale dans la volonté troublante et véritablement inquiétante de réécrire leur propre passé ; on se souvient en effet qu’en 2020, la firme avait choisi d’intégrer des avertissements sur quelques unes de leurs œuvres pourtant anciennes (au motif de “descriptions culturelles démodées” chez “Peter Pan” – les Peaux-Rouges – ou “Les Aristochats” pour les chats siamois dépeints avec des yeux bridés)…

Et il y a quelque chose d’inquiétant à constater l’entêtement dans l’erreur, entêtement qu’on retrouve du reste dans d’autres entreprises et pour d’autres sujets.

Ainsi, sans même épiloguer sur les décisions de plus en plus hallucinantes de certaines autorités locales américaines de retirer certaines statues de leurs figures historiques, on découvre actuellement que, tout comme les dessins animés (ou desseins abimés, disons) de Disney, c’est au tour des James Bond – notamment – de subir les outrages de la brigade woke : les spectateurs de la nouvelle saison de films du British Film Institute de Londres ont été avertis au travers d’un message général placé sur tous les films présentés lors d’un hommage à l’œuvre du compositeur britannique John Barry – l’homme à l’origine de la musique de nombreux films de la série 007 – qu’ils risquaient “d’être offensants aujourd’hui”

Le British Film Institute va plus loin et fait même des efforts marqués pour bien faire comprendre à ses membres et spectateurs qu’ils baignent dans une épaisse couche de politiquement correct puisqu’il va jusqu’à préciser que “Les titres sont inclus ici pour des raisons historiques, culturelles ou esthétiques et ces points de vue ne sont en aucun cas approuvés par le BFI ou ses partenaires”.

Ceci donne une assez bonne mesure de la pleutrerie ou du militantisme de ceux qui ont jugé bon de diffuser ce message, qui semblent terrorisés à l’idée qu’on puisse les associer de près ou de loin à du sexisme ou toute forme de machin-phobie, et décidés à bien nous asperger de leur point de vue dégoulinant.

De façon surprenante et alors même que l’essoufflement de cette idéologie mortifère commence à se voir outre-Atlantique, il semble que l’Europe (Grande-Bretagne en tête) continue, tête baissée, dans la même direction qui consiste à réécrire, aussi brutalement que possible, des pans entiers de son passé à l’aune de cette idéologie pathologique.

Ce n’est pas par hasard que certains titres de littérature sont revus et corrigés : on se souviendra de ceux de la littérature pour la jeunesse qui passent actuellement au hachoir woke, tout comme le roman d’Agatha Christie, “10 petits nègres”, avait lui aussi été la victime de ce mouvement visant à l’évidence à mieux coller à l’intelligence de poule et aux “trigger warnings” de femmelettes hystériques. Cela va si loin à présent que même Shakespeare est concerné.

Cette folle réécriture du passé, cette volonté de le juger à la lumière présente en dit long sur la capacité réelle quasi-nulle d’une petite troupe de militants à gérer leurs émotions et à imposer leur point de vue largement minoritaire à l’ensemble des individus, y compris et surtout ceux qui ont encore un assez bon contrôle émotionnel. Il semble évident qu’est ici appliqué le principe décrit par Orwell dans 1984 selon lequel réécrire le passé est indispensable :

“Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.”

Pire encore : à force de pilonnage des éléments culturels du passé par les principes wokes – et quand il ne s’agit pas tout simplement de cancel culture – on en arrive au point où tout ce qui faisait le bonheur des générations précédentes et de notre jeunesse est consciencieusement raboté, poncé profondément pour qu’aucune aspérité ne soit présente au point que la forme générale en est altérée.

Or, cette culture (qu’elle soit cinématographique, littéraire, musicale, etc.) a toujours eu pour but modeste mais réel et fort souvent atteint de détendre son public, de lui permettre d’échapper au monde réel et d’oublier ses propres tracas le temps d’un livre, d’un film, d’un concert. En sabotant consciencieusement ce but, en forçant une nouvelle couche de réel et de problèmes sur un public qui cherche précisément à les éviter, on supprime cette soupape de sécurité que constituent les loisirs.

Petit-à-petit et de façon très contre-productive, les hordes de censeurs, militants du politiquement correct impératif, de la “cancel culture” et du wokisme de combat sont en train de miner et de pourrir ce qui donnait du rêve ou des échappatoires. Les frustrations qu’ils poussent s’accumulent et à la fin, le retour de balancier sera violent.

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Pas de doute : ça sent le populisme !

Par : h16 — 17 janvier 2024 à 09:00

Snif, snif ?! Ah mais ça alors, quelle drôle d’odeur ! On croyait ne l’avoir plus sentie depuis des lustres ! Snif, snif… Mais oui, bien sûr, pas de doute, ça sent le populisme !

Les dernières effluves les plus fortes semblent venir d’Allemagne, chargées de particules fines des centrales au charbon qui produisent actuellement toute la bonne énergie verte pleine de CO2 revigorant : à la stupeur d’un nombre croissant de journaleux français, les sondages qui nous viennent d’Outre-Rhin charrient tous l’engouement neuf des Allemands envers le parti populiste AfD (Alternativ für Deutschland) au point que ce parti rêve à présent d’une victoire aux prochaines élections régionales puis européennes puis nationales en 2025 avec une vraie possibilité d’obtenir un chancelier.

Les sites politiques, qui décortiquent les opinions, les sondages locaux et les grandes tendances confirment tous la terrible nouvelle : AfD, ce parti que toute la presse présente maintenant comme d’extrême-droite, monte tous les jours un peu plus dans l’opinion publique allemande (notamment dans l’Est).

On s’étonnerait presque. Non du score putatif de l’AfD, mais des spasmes de panique qui parcourent certaines rédactions et les analystes politiques de la presse de grand chemin.

Tout était pourtant bien calé : avec un Agenda 2030 mijoté aux petits oignons, à base de voiturettes électriques, de steaks synthétiques, de farine d’insectes, de thérapies vaccinocompulsives innovantes, de villes de 15 minutes et de monnaie numérique totalement contrôlée par une petite élite, le succès était certain !

Las : de vilains imprévus déboulèrent pour tout flanquer par terre. La révolution verte tourne au cauchemar, les industries allemandes calanchent, les chiffres économiques tournent de l’œil et le niveau de vie allemand commence à flancher. Les choix économico-politiques de Scholz semblent enfoncer le pays dans une récession qu’il ne sera pas simple de faire disparaître…

Et dernièrement, voilà que le chancelier, pas trop fin, a décidé de taper sur les agriculteurs, histoire d’inscrire lui aussi son pays dans l’insupportable Agenda 2030 avec une réduction drastique du nombre d’établissements agricoles dans le pays…

On se souvient du succès plus que mitigé de Mark Rutte aux Pays-Bas dont la semblable tentative a réussi l’exploit de propulser Geert Wilders au pouvoir, amenant là aussi dans la normalisation politique un parti pourtant généreusement présenté comme d’extrême-droite par toute la presse européenne.

Le parallèle avec l’Allemagne est d’autant plus fort que les agriculteurs ont commencé un mouvement de protestation d’une rare fermeté dans un pays généralement vu comme plutôt porté au consensus et à la discussion posée.

Mouvement dont on n’apprendra que très peu de détails en France tant les médias locaux semblent tétanisés à l’idée de faire germer des idées de révolte au sein de nos propres fermiers. Pourtant, on souhaiterait que les protestations des fermiers allemands s’étendent à tous les possesseurs de véhicules thermiques, et pas qu’allemands : contrairement à ce que font croire les consternants journalistes dont les années en école primaire ont manifestement été rabotées vu leur niveau global, demander enfin une modération des taxes (sur les carburants dans le cas présent) n’est en rien une subvention…

Et à mesure que les protestations des agriculteurs allemands prennent de l’ampleur, la presse française, égale à elle-même (i.e. zéro), parsème ses analyses de notules puissamment pensés visant à établir un lien avec les milieux conspirationnistes, histoire de bien marteler l’idée générale que ces bouseux qui couinent, c’est vraiment le retour d’un populisme d’extrême-droite dont le ventre est fécond de bruits de botte et tout ça.

En pratique, cette montée de l’AfD allemande est si gênante pour les autres formations politiques allemandes que déjà se font – très facilement et très commodément – entendre des voix appelant à l’interdiction de ce parti.

Après tout, rien ne crie plus sauvagement “Démocratie” et “Liberté d’expression” que l’interdiction d’un parti politique et celle d’émettre des opinions désagréables pour la caste au pouvoir.

D’un autre côté, on voit s’approcher les élections européennes et s’accumuler les signes d’une orientation résolument peu pro-européenne, pro-écolo, pro-immigration, pro-bisous globalistes. En somme, la “menace populiste” s’étend en Europe : Pays-Bas, Slovaquie, Pologne, Hongrie, Finlande, Suède, Bulgarie

Même la France n’y est pas étrangère avec la montée très nette du Rassemblement National, à laquelle correspond le dernier bricolage ministériel, manifestation évidente que la castorisation de la politique française reprend du poil de la bête immonde à laquelle il va bien falloir faire barrage, tralalilalère.

Le timing de tout ceci est particulièrement intéressant puisque s’ouvre actuellement le Forum de Davos et avec lui une véritable campagne de propagande visant justement à diaboliser ces mouvements et partis populaires et les réfractaires aux messages officiels (les fameux “conspirationnistes”) : les autorités tentent donc à présent de labelliser “désinformation” tout ce qui ressemble de près ou de loin à des protestations contre les lubies des actuels dirigeants, quitte à laisser papy Schwab pontifier sur son idée du libertarianisme.

Il est vrai que ces partis réclament un retour à plus de réalisme en matière énergétique (abandon progressif des objectifs carbono-centrés grotesques et des énergies renouvelables inefficaces), en matière de production alimentaire (avec l’usage raisonné d’engrais par exemple), en matière d’immigration (avec un retour du contrôle des frontières tel qu’il existait encore, même modestement, il y a 10 ans) ou d’autres principes de bon sens qui semble s’être totalement évaporé ces dernières années.

Or, des peuples qui décident, pour eux-mêmes, ce qu’il convient de faire, qui se débarrassent des concepts qui, une fois tentés, s’avèrent catastrophiques, qui choisissent moins d’inclusivité délirante, de politiquement correct niais et de globalisme dissolvant les identités régionales au profit d’un réalisme terrien et de principes éprouvées depuis des décennies (si pas des siècles), tout ça, c’est impensable !

Pour l’élite de Davos, c’est un Non ferme : tenir compte des peuples et de leurs différences, c’est se retrouver confronté à des structures de gouvernance difficiles à manipuler, imposant consensus et compromis ce qui est très loin des velléités de gouvernance mondiale par des institutions toutes puissantes voire autoritaires et surtout, non élues.

Accepter ces dérives populaires, ce serait signer la fin du rêve mondialiste centralisateur de ces groupuscules.

Quelle horreur !

La dissidence devra donc être écrabouillée aussi impitoyablement que possible, quitte à l’appeler populiste ou d’extrême-droite. Les prochains mois seront donc décisifs.

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☐ ☆ ✇ Hashtable

Un remaniement qui ne change rien

Par : h16 — 15 janvier 2024 à 09:00

Avec une surprise très modérée et une effervescence médiatique aussi théâtrale que peu crédible, le gouvernement Borne a cédé sa place, la semaine dernière, au gouvernement Attal. Et globalement, à peu près tout le monde s’en fout.

On pourrait certes écrire de longs paragraphes plus ou moins bien troussés sur les mouvements de postes, sur les heureux nominés et les partants. Par exemple, on pourrait aisément se réjouir de voir le gluant Véran enfin éjecté, en espérant que les prochaines élections européennes permettront de le satelliser durablement en dehors de la vie politique, une humiliation électorale lui étant largement méritée.

On pourrait aussi se lancer dans une analyse politico-politicienne rapide de ce jeu de chaises musicales alors que le Titanic français continue de couler :

Que peut-on réellement dire d’Attal et de son bilan inexistant sur tous les postes qu’il a occupés ? Son passage éclair à l’Éducation nationale fut bien trop bref : que peuvent réellement en dire les enseignants ou les organisations syndicales ? Rien, à la vérité : il est resté trop peu de temps, il a lancé quelques bricoles en l’air qui n’ont même pas eu le temps de retomber (les uniformes, quelques autres bricoles sociétales périphériques) et ce alors même que le niveau continue de s’effondrer de façon spectaculaire. L’idée de remettre l’ordre ou un peu de discipline au cœur de “l’école républicaine” est toujours absente, tout comme le retour à des méthodes éprouvées. L’école à la maison est combattue. Bref, zéro, zilch, nada.

Au-delà du ministère des Finances (ou de ce qu’il en reste dans ce pays) – l’Économie étant une notion impénétrable pour les clowns à roulettes qui font semblant de diriger le pays – qui ne risquait pas de changer de tête de gondole, les postes régaliens n’ont pas plus changé de ministre et cela en dit très long sur les réelles difficultés pour Macron de trouver des individus simplement volontaires pour reprendre ces maroquins.

Le ministère des Affaires étrangères mérite une mention spéciale afin de noter le subtil placement de Séjourné, parfait incapable mais surtout ex-concubin du Premier ministre, ce qui n’a pas manqué de choquer un peu partout dans le monde sauf, bien sûr, en France où la basse-cour médiatique n’y a vu que du feu.

Pour le reste, les ministères potiches ont, eux, renouvelé leurs têtes, ce qui démontre que ces dernières n’ont aucun impact réel sur les directions prises réellement par ces ministères et leurs administrations : il est maintenant admis qu’ils se gouvernent, se dirigent, croissent et s’auto-congratulent sans l’aide de personne et surtout pas du gouvernement.

Le seul point vaguement saillant est l’arrivée de Rachida Dati à la Culture. Il faut être jeune ou très naïf pour ne découvrir que maintenant la duplicité de l’ancienne Garde des Sceaux sous Sarkozy, et sa présence dans un gouvernement de Macron constitue surtout une preuve supplémentaire du délitement complet des Républicains, épave politique aussi moribonde que le Parti socialiste dont on peine à se rappeler qui le dirige, qui en fait partie et s’en revendique réellement et surtout, qui s’en soucie vraiment.

Et c’est ce constat qui confirme aussi que le monde des jacassants – politiciens et journaleux – froufroute beaucoup autour de ces mouvements de palais, sans qu’en réalité ni le peuple, ni les industriels, ni les institutions et les administrations n’en aient réellement quelque chose à carrer. Ici, tout le monde comprend très bien que ce petit événement est aussi artificiel que construit pour occuper la galerie alors que, politiquement, absolument rien n’a changé : le Sénat n’a pas bougé et la composition de l’Assemblée nationale reste la même, soit une majorité très relative pour Macron ce qui signifie encore une nouvelle bordée de 49.3 lorsque les prochains projets les plus destructeurs seront présentés.

Autrement dit, tout montre que l’actuel parti présidentiel n’est rien de plus qu’une voiture balai des partis traditionnels en évaporation, sorte de gros centre mou qui a déjà absorbé les amibes du Modem, les blobs Républicains et les larves Socialistes et qui réussit l’exploit par sa propre vacuité d’attirer le néant des autres partis pour former une sorte de trou noir démocratique d’où aucune force politique concrète ne peut jamais sortir.

Or, de façon problématique, cette petite ébullition médiatique qui agite un peu Paris n’est pas du tout ce dont le pays a besoin : malgré des bidouillages intenses et acrobatiques visant à masquer la réalité (la récession n’est évitée qu’à ce tortillement grotesque), les chiffres économiques sont très mauvais avec une dette et des prélèvements records. La pauvreté s’étend chaque jour un peu plus, le niveau global des services publics, déjà fort peu élevé, continue pourtant de s’affaisser et aucun des ministres (les nouveaux comme les anciens) ne montre de disposition palpable pour s’attaquer au problème.

Pire, ce remaniement démontre une nouvelle étape de dissociation entre le petit Paris et tout le reste du pays, entre la classe jacassante et le reste du peuple, avec un gouffre de plus en plus large.

Enfin, il est impossible de ne pas voir la volonté manifeste ou bien de fusiller Attal, perçu comme un concurrent gênant, en le laissant suffisamment longtemps en poste pour qu’il s’y fasse détester – ce qui ne sera pas très long vu le sentiment général réel des Français à l’égard du pouvoir actuel – ou bien plus probablement, de le positionner comme crédible dans la course à l’Elysée pour 2027 ; il ne devra pas rester trop longtemps et sera dans cette hypothèse probablement exfiltré l’année prochaine, écrivant ainsi un nouveau chapitre pathétique de politique politicienne française.

Mais quoi qu’il en soit, rappelons après des années de Macron et de ses gouvernements tous plus consternants les uns que les autres, que ceux qui croient que cette nouvelle mouture va leur vouloir du bien sont probablement ceux qui croient aussi que les strip-teaseuses les aiment. Ceux-là vont aller au devant de nouvelles déconvenues. Les autres savent déjà à quoi s’attendre : absolument rien de bon.

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Gouverner, c’est pleuvoir

Par : h16 — 12 janvier 2024 à 09:00

Le précédent billet évoquait le fait, maintenant difficile à nier, que l’intelligence des politiciens s’est nettement effondrée ces dernières décennies et que ceci se traduit par un enchaînement de décisions stupides qui appauvrit les Français.

Cependant, un autre effet de l’effondrement intellectuel de notre classe politique est celui d’une incapacité croissante à prévoir quoi que ce soit, même lorsque cette planification lui est pourtant vitale.

Deux exemples illustrent bien l’ampleur du problème.

Le premier nous est fourni par les récentes inondations dans le Nord du pays : touché par une nouvelle crue décennale, le Pas-de-Calais subit d’importantes inondations dont tout indique qu’elles étaient aussi imprévisibles que le fait qu’il puisse pleuvoir et faire froid en hiver dans ces régions.

Il apparaît d’autre part que les installations de drains et de canalisation des eaux pluviales ne sont plus suffisamment entretenues. Peut-être y a-t-il un lien, ténu mais persistant, avec l’avalanche de lois, décrets, régulations et autres normalisations imposant de tenir compte d’absolument tout le monde animal, des petites plantes aux gros animaux en passant par les insectes et différents aspects écologiques qui ont tous le point commun de ralentir voire interrompre complètement toutes les opérations normales de maintenance et d’adaptation des installations existantes.

Mais en tout cas, une chose est absolument certaine : outre l’absence totale de toute responsabilité des administrations (payées pour) et des politiciens (élus et payés pour), puisque, par définition, ils n’étaient au courant de rien et n’ont fait qu’obéir aux ordres, à la loi, aux habitudes et aux demandes de ceux qui braillent le plus fort, il est évident que personne ne pouvait prévoir tout cela.

De même que personne ne pouvait prévoir qu’en passant l’entretien des wateringues (ces ouvrages acheminant les eaux pluviales vers la mer) de l’État aux collectivités locales, ces dernières, embourbées dans les considérations et contraintes écologiques locales, se retrouveraient contraintes au service minimum.

Au-delà du “on ne pouvait pas prévoir”, il va bien sûr de soi que le réchauffement climatique est frénétiquement badigeonné sur toutes les tentatives d’explications du phénomène observé : si l’eau ne s’écoule plus, c’est parce que le niveau des océans monte (mais si, mais si) et que les pluies se transforment en véritable mousson. Et s’il est évident que la sécheresse est provoquée par ce réchauffement climatique, il est aussi implacable que ces inondations trouvent exactement la même explication. ♩ Quand il ne fait pas froid, ♪ c’est le climat, ♫ et quand il ne fait pas chaud, ♬ c’est la météo. Pile je gagne, face tu perds.

Au passage, on aura la présence d’esprit de ne surtout pas se rappeler des petits cris stridents poussés tout l’été durant sur une soi-disant sécheresse qui aurait, selon la rumeur poussée par le psittacisme insistant de journalistes médiocres et des politiciens veules, touché la France et acculé la plupart des nappes phréatiques du pays à leurs plus bas niveaux. De même, on devra oublier les mouvements hystériques des troupes écologistes militantes qui s’opposent toujours avec une fermeté politiquement calculée à l’établissement de bassines et de rétentions d’eau qui auraient le double avantage de contrôler les crues et d’offrir des réservoirs d’eau pratiques pour l’agriculture.

En somme et indépendamment des climato-délires, il apparaît une nouvelle fois que l’écologie politique et militante apporte une myriade de freins au développement, à l’entretien et la maintenance de solutions pourtant éprouvées aux problèmes des populations dont elle se fait, de fait, l’ennemi particulièrement virulent.

Les victimes de cette inconséquence et de cette incapacité maintenant visible à prévoir (et donc, en réalité, à gouverner) dès lors que la moindre difficulté se présente s’illustre aussi avec les récents problèmes subis par les producteurs d’huîtres pendant cette période de fêtes : certains d’entre eux ont ainsi vu leur production atteinte par des bactéries, la rendant impropre à la consommation ce qui se traduit par une chute de leur vente en pleine période où, normalement, ils réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaire.

Là encore, l’analyse des causes du problème ne laisse pas de doute qu’encore une fois, le manque de maintenance de l’infrastructure est directement responsable : les conchyliculteurs sont en définitive victimes de réseaux d’assainissement sous-dimensionnés, alors que les années précédentes avaient pu servir à alerter les autorités du problème qui allait inévitablement survenir. Pour Olivier Laban, conchyliculteur et président du Comité régional Arcachon Aquitaine de conchyliculture, “Cela fait deux fois en deux ans pour nous. Donc, ce n’est plus un accident.” ; son homologue du Comité régional de la conchyliculture de Charente-Maritime enfonce le clou en expliquant qu’“Il faudrait dimensionner les réseaux (…) C’est du travail qui n’a pas été fait les décennies précédentes qui fait qu’on en arrive là maintenant”.

Eh non, ce n’est pas un accident.

Tout comme ne sont pas des accidents ces inondations de zones inondables dont les canaux et les voies fluviales ne sont pas correctement entretenus, tant par mollesse politique que par abandon devant l’empilement de lois castratrices, ou lorsque les projets de bassine, de drains et autres réservoirs sont interdits ou sabotés par des militants à la petite semaine.

Tout ceci est la conséquence logique de cette incapacité des élus et des administrations à voir plus loin que le bout du mandat et, pour la plupart, plus loin que le mois suivant.

C’est en fait exactement ce qui se passe inévitablement lorsqu’on met des imbéciles et des irresponsables dans des positions de pouvoir et qu’il leur est donné l’occasion d’arbitrer entre distribuer des prébendes, ce qui est très visible et très rentable électoralement parlant, ou au contraire planifier, maintenir, adapter, ce qui fait normalement partie intégrante de la charge élective mais qui a le mauvais goût d’être invisible et donc avec un retour électoral quasi nul.

C’est exactement ce qui se passe lorsqu’on a des arrivistes de moins en moins fûtés en lieu et place de dirigeants.

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La France s’appauvrit car ses politiciens sont de plus en plus stupides

Par : h16 — 10 janvier 2024 à 09:00

Mi-décembre, une surprenante proposition de loi passait devant le sénat. Passée inaperçue alors que les esprits s’occupaient des festivités à venir, cette loi – proposée par des élus écologistes, eh oui – se fixe pour but de mettre en location des voitures destinées à la casse afin d’aider les ménages les plus modestes.

Oui, vous avez bien lu : des élus écologistes proposent que des voitures destinées à la casse soit proposées en location pour des ménages modestes, illustrant ici de façon assez complète l’incroyable débilité (le mot n’est pas trop fort) d’une partie croissante de notre classe politique.

Sans même plus s’étonner qu’on puisse envisager sérieusement, dans ces périodes d’écolo-hystérie sécuritaire, de remettre sur les routes des voitures destinées à la destruction, force est en effet de se rappeler que si tant de voitures encore valables sont ainsi poussées à la casse, c’est précisément parce qu’elles ont été artificiellement déclarées impropres à la circulation par les lois (sécuritaires et anti-pollution notamment) poussée par ces mêmes guignols écologistes, dans une sorte d’obsolescence programmée que ces andouilles prétendent pourtant combattre par ailleurs.

Autrement dit, on assiste ici une nouvelle fois à l’un de ces effets parfaitement prévisibles des contraintes que des élus ont stupidement cru bon d’imposer à tous sans tenir compte des effets de bords évidents qu’elles allaient provoquer, à savoir ici, augmenter le nombre de foyers incapables d’acquérir ou de conserver un moyen de déplacement indispensable à leurs activités sociales et économiques de base.

De façon plus inquiétante, cette loi démontre aussi que directement à cause des précédentes logorrhées législatives, nombre de Français se sont très effectivement appauvris.

Et ce n’est pas cantonné aux salariés, puisqu’on apprend aussi qu’un patron de petite entreprise sur cinq gagne moins d’un SMIC mensuel : la caricature du chef d’entreprise en costume fumant un gros cigare continue de prendre du plomb dans l’aile, surtout en France, dans ce pays où, à présent, un tiers (oui, un tiers) des Français vit avec moins de 100 euros dès le 10 du mois, et ou près de la moitié d’entre eux (47%) est en découvert au moins une fois par an.

Cette réalité est pourtant niée avec véhémence par le Dilateur d’anus de Bercy qui récuse l’idée même d’un appauvrissement des Français pourtant aussi visible que documenté.

Il est clair que les signes sont là et sont si visibles que la presse, notamment celle tendrement amourachée de l’actuel pouvoir, n’hésite plus à proposer des défis ludiques pour tenter de pousser les Français à faire des économies, les considérant probablement trop amoindris intellectuellement pour entreprendre par eux-mêmes ce genre de mesures de bon sens.

Mais pourquoi diable la France s’appauvrit-elle, et aussi vite actuellement ?

Les raisons sont multiples et, pour certaines, largement connues de tous : il y a bien sûr cette inflation provoquée d’une part par des décisions géopolitiques d’une stupidité abyssale, et d’autre part par une création monétaire destinée à des dépenses inconsidérées pendant trop d’années, notamment pendant la crise pandémique qui aura vu un coup d’accélérateur sans précédent à la plus désastreuse allocation de capitaux dans toute l’histoire de l’Humanité. Quand vient le moment de la facture, on se retrouve tout d’un coup plus pauvre que prévu…

En outre, les décisions politiques débiles se sont multipliées : l’obligation d’abandonner les moteurs thermiques en fut une comme évoqué en introduction, le choix encore plus stupide de fermer des réacteurs nucléaires en fut une autre.

Mais réellement, pourquoi a-t-on pris ces décisions (dette colossale, confinements, politique énergétique calamiteuse, sabotages industriels en série) ?

Il y a bien sûr l’évidence d’un gouffre maintenant évident entre les buts (pas humanistes) des dirigeants et ceux du peuple : les dirigeants, élus ou non, se sont tous monté le bourrichon à force de quatrième révolution industrielle, d’Agenda 2030, de contrôle de la population, de contrôle du climat et de leur propre pouvoir.

Mais il serait trop facile d’exonérer les élus d’une tare plus grave, et aussi plus lourde de conséquence : ils sont progressivement de plus en plus stupides.

Car oui, on peut très bien empiler les objectifs les plus grandioses ou délirants, manipuler toujours mieux les médias, le langage et les foules, mais En Même Temps faire preuve d’une sottise toujours plus visible et plus profonde.

Il suffit de constater l’application avec laquelle ces élus enfilent systématiquement les propositions les plus délétères et s’étonnent ensuite avec une naïveté confondante des résultats qu’elles provoquent une fois appliquées : pour compenser une mesure inutile de fermeture obligatoire des commerces pendant la pandémie, ces imbéciles injectent des milliards d’euros dans l’économie qui provoquent une inflation redoutable, que ces mêmes imbéciles compensent en distribuant des chèques et des bonus gouvernementaux.

Ces derniers entraînent une augmentation des prix des biens et services concernés mais chez les imbéciles, la surprise est pourtant totale : diable, les réparations d’appareils ménagers sont plus chères depuis qu’on a créé un bonus étatique à ce sujet, mais qui aurait pu le prévoir ?!

Certes, ces élus sont en partie le reflet de la population qu’ils sont censés représenter.

Mais en partie seulement car ils sont surtout le reflet de ce que le système actuel, peu démocratique et très peu représentatif, permet de faire accéder au pouvoir : ce ne sont pas les plus doués intellectuellement, ce sont juste les plus doués pour se faire élire, pas plus. Il suffit de parcourir les rangs de l’actuelle Assemblée nationale pour comprendre que rares sont les élus qui peuvent se targuer d’une vraie finesse intellectuelle, et encore plus rares d’une solide culture politique et économique.

Au final, le peuple récolte surtout des politiciens doués pour se faire élire mais incultes et intellectuellement limités qui enchaînent donc âneries sur âneries. L’actuel système ne permet plus de sélectionner des politiciens réellement intelligents. C’est aussi pour cela que ce pays est foutu.

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Des histoires d’OQTF

Par : h16 — 8 janvier 2024 à 09:00

Ah, vraiment, la France a plus d’un incroyable talent dans son sac.

Ainsi, il n’est pas impossible d’y trouver un SDF héroïque qui, au péril de sa vie, intervient pour empêcher le viol d’une jeune femme en plein après-midi. On saluera la performance du sans-abri qui n’a pas hésité à venir en aide à Lola alors qu’elle était sur le point de se faire violer par un clandestin nigérian violent armé d’un couteau.

Mais le talent de la France ne s’arrête pas là puisqu’on apprend que ce clandestin avait l’intention de tuer la femme.

Encore plus fort : on découvre à la lecture des articles de presse relativement discrets sur ce qui passe maintenant pour un fait divers (il y a tellement de talents dans le pays qu’on ne sait plus où donner du couteau de la tête) que le clandestin avait été précédemment concerné par la justice du pays et qu’il était sous le coup de non pas une, non pas deux, non pas trois, non pas quatre mais bien cinq obligations de quitter le territoire français (OQTF).

Gageons que cette petite mésaventure de tentative de viol sous la contrainte doublée d’une tentative d’homicide sera suffisante pour obtenir une sixième obligation de quitter le territoire français qui sera, n’en doutons pas, suivie des mêmes effets que les cinq précédentes.

À ce rythme, on devrait renommer les OQTF en OMQTF, Occasion Manquée de Quitter le Territoire Français, nettement plus représentative de ce qui se passe réellement.

Et ceci n’est pas une exagération puisqu’il suffit de parcourir les gros titres de la presse malheureusement subventionnée pour retrouver ce terme OQTF saupoudré dans un nombre croissant de “faits divers” de plus en plus sordides et crapuleux, ce qui montre bien le caractère particulièrement aléatoire de “l’obligation”.

Les déboires de Guy Baldissar, un agriculteur propriétaire d’un camping dans le Var, en paraissent presque comiques en comparaison : ce dernier a tenté d’évincer un squatteur d’une maisonnette abandonnée en bordure de son camping. Ce squatteur voisin était en effet devenu rapidement problématique pour sa clientèle, ce dernier se servant (franchement mal et tout à fait sans payer) des sanitaires du camping, menaçant à l’occasion d’égorger tant le propriétaire que certains clients.

Bien mal à pris pour l’agriculteur de tenter d’expulser le gêneur au tractopelle : les autorités sont promptement intervenues pour protéger le pauvre malheureux squatteur, qui est pourtant, l’apprend-on sans surprise dans la presse, lui-même sous obligation de quitter le territoire français.

Tout porte donc à croire que le territoire français ne s’étend pas dans la maisonnette que le squatteur occupe illégalement puisque la justice semble impuissante à agir. On supposera dès lors que des tractations diplomatiques ont été ouvertes par les autorités avec le Foutagedegueulistan, cette enclave extraterritoriale impromptue, afin de régler au plus vite le différend qui préoccupe l’agriculteur. Vu les pointures actuelles du quai d’Orsay, on espère un dénouement rapide.

On pourrait en rire si la situation n’était pas reproduite à l’identique un nombre considérable de fois sur tout ce qui représente encore vaguement le territoire français, dont la maille devient de plus en plus trouée à force de zones de non-droits, d’enclaves “diplomatiques” intouchables et autres squats inclusifs, Gaïa-compatibles ou non, apparemment devenus imperméables à la justice et à l’état de droit.

En pratique, plus de 92% des OQTF ne sont suivies d’aucun effet et les agitations du clown pathétique qui sert de minustre de l’Intérieur n’y changent rien : les expulsions sont parfaitement anecdotiques face aux nécessités. Pour 1,8 milliards d’euros par an, c’est un échec plutôt salé. Du reste, tout a été fait pour qu’il en soit ainsi : une OQTF est très pénible à obtenir. La procédure comporte de nombreux recours possibles qui sont généralement tous bien pilotés et assez systématiquement tentés par les associations humanitaroïdes abouchées aux hordes de migrants qui sont leur raison de demander des subventions par millions.

Mais surtout, du côté de la Justice, ces affaires permettent de constater qu’il n’y a plus aucun effort d’application des lois et, encore plus grave, d’un certain bon sens.

Ainsi les citoyens respectueux des lois ne priment plus sur les délinquants ou les criminels. Pire : les Français ou – Schengen l’imposant – les Européens ne peuvent plus prétendre à être mieux entendus, mieux protégés et mieux servis par la Justice qu’ils financent que les ressortissants étrangers et comble de l’affaire, à plus forte raison si ces derniers sont clandestins et criminels. Le contribuable, le cotisant, le citoyen légitime compte moins que le criminel clandestin.

Mieux encore : alors que la Justice elle-même s’est clairement prononcée pour l’éviction d’un clandestin, elle n’agit pas pour que cette éviction survienne et s’interpose courageusement pour empêcher quiconque de finir son travail qu’elle est pourtant et démontrablement infoutue de mener à bien.

Ces histoires illustrent de façon croissante que les Français ne doivent surtout plus rien attendre de leur système de justice : au mieux impotent, au pire complètement corrompu et d’ailleurs politiquement inféodé à des lubies collectivistes suicidaires, il est devenu un instrument supplémentaire d’oppression du peuple, rejoignant les administrations devenues folles et la classe jacassante des politiciens et des journaleux, complètement détachés des réalités de terrain.

Ceux qui continuent de prétendre avoir confiance dans la justice de leur pays sont au pire naïfs, au mieux sont ceux qui corrompent et pilotent cette institution devenue cancéreuse.

Ce pays est foutu.

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2024 : le retour des promoteurs d’actions et d’immobilier

Par : h16 — 6 janvier 2024 à 10:00

Un article de Henry Bonner

Le marché observe actuellement une hausse des actifs, avec la fin du resserrement par les banques centrales. Après une hausse de 15 % du CAC 40 pour l’année, les conseillers en actions en Bourse ou en investissement dans l’immobilier promettent plus de gains à l’avenir.

Le gros du gain a lieu grâce aux entreprises de technologies américaines. L’indice Nasdaq des 100 valeurs tech les plus importantes grimpe de près de 70 % pour l’année. À l’opposé, le secteur des banques termine en baisse pour l’année. Sans surprise, la presse remet donc en marche la promotion d’actions en Bourse et de placements en immobilier.

Sur le site Entreprendre, le président de l’agence immobilière Étoile donne des arguments pour l’immobilier. La demande de logements grimpe sans cesse, explique-t-il :

“Le problème actuel du logement – et c’est mondial – est la pénurie d’offre. Il y a une pénurie d’environ 4 à 5 millions de logements en Amérique depuis 2019. On estime, pour la France et l’Allemagne, à 400.000 les besoins de logements neufs par an. Cet objectif est loin d’être atteint.”

Ainsi et toujours selon lui, la hausse des prix depuis des années, dans l’immobilier, ne crée pas le risque de bulle :

“Le marché immobilier actuel n’est pas spéculatif, les prix se justifient par une demande élevée avec la pénurie de biens sur le marché. La politique monétaire des banques centrales n’a qu’un effet marginal sur le prix des logements. L’ajustement se réalise sur le volume des ventes.”

Selon sa tribune, les prix grimpent même sans l’aide de baisses de taux d’intérêts. Le prix de la pierre grimpe, même si les revenus stagnent. Mieux encore, l’auteur propose des subventions à l’achat !

“Il s’ensuit un effet d’exclusion à la propriété immobilière d’une partie de la population à revenus moyens. À se tromper sur les causes, on se trompe sur les remèdes. Les pouvoirs publics doivent être extrêmement attentifs au soutien de la dynamique du logement et à l’investissement privé.”

En pratique, les émissions de crédits aux acheteurs dépendent des taux de la banque centrale. La création de crédit baisse en raison de la hausse de taux, comme le montre le graphique de la Banque de France, ci-dessous.

Dans un marché sans intervention, l’offre et la demande arrivent à l’équilibre au fil du temps, via la production de plus de biens, ou la hausse des prix. Mais voilà : la pierre bénéficie d’un soutien de la part des banques centrales depuis 20 ans et sans la subvention des baisses de taux d’intérêt, on peut prévoir que le marché aura quelques difficultés.

En revanche, entre les promoteurs, agents, et propriétaires, beaucoup de gens veulent un regonflement de la bulle à coups de crédit. Pour l’instant, ils tirent profit de la prévisible baisse de taux. La création de crédit revient à la mode.

Les Echos expliquent ainsi :

“En une année à peine, les conditions ont totalement changé sur le marché du crédit immobilier. Fin 2022, les clients se précipitaient chez leurs courtiers pour essayer de décrocher un prêt avant que les taux ne s’emballent, mais les banques rechignaient à prêter.

En cette fin d’année 2023, c’est tout l’inverse. Les banques ont ressorti leurs plaquettes commerciales. Et cela commence à se voir. Après avoir chuté de façon quasi ininterrompue depuis le printemps 2022, la production de crédit serait repartie à la hausse en novembre, selon la Banque de France, à 9,8 milliards d’euros.”

Promotion des placements en Bourse

De même, l’optimisme revient pour les actions en Bourse après les gains de l’année… Par exemple, le journal Ouest-France donne des pistes au lecteur pour un placements en actions.

“Fondateur de la société angevine Alti Trading, qui forme le grand public à l’investissement boursier, Alexandre Leclair publie un premier ouvrage dans lequel il donne des bases pour se lancer.

La promesse est alléchante. Sur la couverture de son livre, paru en septembre dernier, Alexandre Leclair invite ses lecteurs à gagner de l’argent grâce aux marchés financiers. Rien de vénal ni de suspect là-dedans selon l’Angevin, qui cherche plutôt à démystifier un certain nombre de préjugés sur l’investissement financier.”

Les Echos publie un article sur les “7 chiffres fous des placements en actions.” Ils montrent au lecteur l’intérêt de l’achat d’actions. Ils citent par exemple une étude selon laquelle “[les] placements [en Bourse], réalisés sur le long terme, génèrent largement plus de profits que toutes les autres classes d’actifs.”

Sur l’immobilier, les actions en Bourse, ou les cryptos, la plupart des gens prennent un intérêt aux investissements lors des périodes de hausse. La presse rejoint en général les modes du moment.

Signe d’un sommet de bulle

Mon équipe suit le ratio du Dow Jones au prix de l’once d’or, que vous voyez ci-dessous. Selon nous, le ratio montre la cherté des actions en rapport à la richesse des particulier dans la réalité (le pouvoir d’achat de l’once d’or reste plus ou moins la même au fil du temps).

Le ratio affiche 18, en haut de la bande. Un repli attend les actions à l’avenir, du moins lorsque vous prenez en compte le pouvoir d’achat de la devise.

Le Bien du citoyen

Sur le papier et pour rappel, les autorités agissent pour le bien de tous. Par exemple, par la loi, les fabricants vont devoir installer des limiteurs de vitesse dans les voitures à partir de 2024. Les autorités souhaitent la sécurité du citoyen !

De même, elles veulent la prospérité de chacun, et créent ainsi les conditions pour des hausses dans les actifs. Les gens touchent ainsi des plus-values et ont des gains en portefeuille. Les intermédiaires comme les agents immobilier (comme l’auteur de la tribune précédente), ou les brokers touchent des frais. Des banquiers touchent de primes sur les émissions de prêts.

Comme avec les limiteurs de vitesse, les autorités influencent les comportements des particuliers.

Pourtant, leurs interventions dans l’économie font en général plus de mal que de bien.

Le marché réagit à l’offre et à la demande, et ajuste les prix des ressources en conséquence. Or, dans ce cadre, l’injection d’argent ne fait que créer une illusion de demande, sans fondement dans la réalité. En particulier, avec plus d’argent en circulation, la devise baisse en valeur. Les gens aiment les hausses des prix dans la Bourse… mais pas pour les biens en supermarchés !

Le gouvernement crée alors plus de mesures, contre les hausses de prix en rayons.

Le blog d’Olivier Dauvers explique ::

“Au cœur de l’été, lorsque la shrinkflation [baisse de la quantité de produit par unité, sans baisse de prix] s’est invitée dans le débat public, Bruno Le Maire et Olivia Grégoire avaient promis d’y apporter une réponse réglementaire. C’est (presque) chose faite. Selon BFM, Bercy a notifié à la Commission européenne un projet d’arrêté pour obliger à informer les consommateurs en cas de shrinkflation.“

Le blog montre une affiche dans un rayon de supermarché qui explique :

“Ben’s Original profite de la situation inflationniste pour augmenter de manière injustifiée le prix de certains de ses produits. Notre rôle est de vous proposer vos marques préférées mais aussi de vous alerter de ces comportements qui vous sont défavorables.”

La pierre grimpe en prix en raison de la demande, disent-ils. Les actions profitent de l’essor des entreprises au fil du temps. Pourtant, les hausses de prix en rayons est “injustifiée,” disent-ils. Eh oui : les gens veulent des subventions au prix des logements et des actions en Bourse, mais des contrôles des prix pour les biens en rayons.

Selon mon équipe d’analystes, les taux d’intérêt et les prix en magasins entrent dans une phase de hausse pour au moins une décennie.

Le resserrement des taux des 18 derniers mois marque un tournant sur la durée. L’optimisme de la Bourse et des investisseurs en immobilier se dirige vers une confrontation probablement douloureuse à la réalité.

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Bonne année 2024

Par : h16 — 1 janvier 2024 à 00:00

2023 est morte, vive 2024.

L’année 2023 s’est déroulée comme on pouvait s’y attendre, c’est-à-dire que le meilleur restant toujours à venir, le pire s’est étendu sans grande limite.

Pour cette année 2024, souhaitons-la bonne et pour ce qui est des surprises, il est certain qu’il y en aura par paquets de douze : les élections européennes, les Jeux Olympiques de Paris, les élections américaines ne peuvent se passer que comme prévu, c’est-à-dire n’importe comment avec une absence de freins et un petit klaxon qui fait pouët.

Pour le reste, on peut garantir que les Gaïatollah continueront de nous abreuver de leurs terreurs, trop humides, trop sèches, trop froides et trop chaudes et tout ça à la fois, alors même que les saisons continueront de défiler sans souci et les événements climatiques de s’enfiler avec normalité, indépendamment de leurs braillements. La science (la vraie, pas la Science™) continuera de progresser malgré les exhortations des uns et des autres à décroître et disparaître. Et avec un peu de bol, l’Humanité va donc passer une nouvelle année 2024 pleine de rebondissements décisifs.

Que 2024 soit l’occasion pour vous de réaliser de beaux projets, de belles rencontres et de bonnes lectures 😉 !

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Quelques jours de confiserie

Par : h16 — 23 décembre 2023 à 10:00

L’habitué s’en doutait, le lecteur de passage en aura ici la confirmation : ce blog va s’arrêter quelques jours pendant lesquels les uns et les autres pourront se retrouver autour d’une bonne table, d’un sapin, de menus cadeaux, des chatons mignons, de quelques bonnes bouteilles et, je l’espère pour vous tous, les êtres chers et les amis qui donnent du sel à la vie.

L’année 2023 s’achève comme elle a commencé : en hiver.

Si ce n’est que passager pour la faune et la flore, c’est en revanche une saison qui semble s’installer avec obstination sur l’économie et la politique française qui continue de montrer des signes inquiétants de rigidité cadavérique. L’année 2024 donnera l’occasion d’affiner le diagnostic ou – soyons fous – de découvrir quelques tressautements permettant d’imaginer un futur moins sombre. Gageons quoi qu’il en soit qu’il sera pourtant suffisamment agité pour permettre à ces modestes colonnes de se remplir régulièrement.

Cette fin d’année est aussi l’occasion de faire un petit bilan de l’année écoulée en terme de production qui fut aussi soutenue du côté des billets que du côté des commentaires puisque ces derniers ont augmenté de 23% par rapport à l’année dernière alors qu’il n’y a eu que 11% de billets supplémentaires… Ceci m’oblige à vous féliciter, tous, pour votre participation décidément impressionnante et assidue qui aura permis, au-delà du blog, de créer des liens et des amitiés qu’on peut raisonnablement imaginer fort improbable sans ce médium. Et puisque c’est devenu une tradition, n’hésitez pas à faire connaître ce blog en le partageant au travers des réseaux sociaux ; vous pouvez me retrouver sur X.com, sur Facebook et ailleurs, et vous pouvez recevoir les billets directement par e-mail en vous inscrivant sur Substack.

Ce billet est aussi l’occasion d’exprimer ma reconnaissance à tous ceux qui contribuent à faire de cet espace ce qu’il est, notamment en allant cliquer sur les petits liens ici ou là ou en s’abonnant au 10ème Homme, ce qui permet de payer l’hébergement, ainsi que les cascadeurs, les techniciens son et lumière, les scénaristes, les équipes de cameramen, les nombreux dresseurs de chatons, sans oublier le Grand Orchestre Philharmonique de Hashtable et sa célèbre section Instruments à Vents, Flûtes et Pipeaux, bref tous ceux qui entraînent ces dépenses énergétiques non renouvelables et non-carbo-compensée qui font grincer les dents de Jancovici.

J’en profite encore une fois pour remercier directement les contributeurs plus discrets mais indispensables qui m’envoient leurs liens, notes ou trouvailles qui étayent certains billets de ce blog, ou qui me font part de leurs réflexions indispensables sur des sujets que je ne maîtrise pas forcément et pour lesquels ils m’apportent un éclairage souvent unique.

Profitons résolument des quelques jours qui viennent pour nous requinquer alors que toute la Macronie est maintenant décidée à transformer l’intégralité du pays en une sorte d’expérience sociale folle dans laquelle seuls les plus pervers, les moins correctement azimutés semblent pouvoir s’en sortir ; gageons du reste que cet état ne durera pas aussi longtemps que certains s’obstinent à le croire, tant il est vrai que la folie des Hommes est toujours contrainte par les raisons de la Nature et l’âpre fermeté de la Réalité au crépi de laquelle les petites fesses gouvernementales vont inévitablement se frotter prochainement.

Au passage, la section commentaire pourra être valablement utilisée pour lancer vos pronostics sur les douze prochains mois, vos paris les plus fous, ces tendances que vous voyez se dégager ou les écueils que l’équipe de Pieds Nickelés gouvernementaux ne manquera pas de se prendre en pleine poire. Quelle pandémie (cyber ou non ?), quelle nouvelle taxe, quel numéro vert seront prochainement mis en place ? Quelle lubie passagère à base d’insectes, de vêtement religieux ou de manie sociale seront mis en avant par les quotidiens de révérence ou les médias de grand chemin ? Quelle tendance pourtant évidente ces mêmes médias et cette même presse tairont-ils honteusement ? Aurons-nous enfin droit à une vraie empoignade dans l’hémicycle parlementaire, avec l’un ou l’autre député LFI échangeant coups et horions avec l’un ou l’autre député du Rassemblement national, le tout saupoudré d’insultes que le sténotypiste de l’Assemblée ne saura pas prendre à la volée ?

Votre imagination est la seule limite ! Lancez-vous, tentez de deviner les prochaines affinités, les prochains dérapages, les prochains scandales, lâchez-vous. Je suis persuadé que 2024 dépassera tout ce que vous allez imaginer.

En attendant, je vous souhaite à tous un excellent Noël.

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Comment l’Occident attaque les piliers de sa civilisation

Par : h16 — 22 décembre 2023 à 09:00

L’année 2023 s’achève doucement et jamais il n’aura autant été évident qu’une petite clique de psychopathes s’acharne actuellement à attaquer chacun des piliers de la civilisation moderne.

C’est en substance ce que Michael Shellenberger (connu pour avoir participé aux révélations des “Twitter files“) explique, à raison, dans un entretien qu’il a récemment accordé à Tucker Carlson.

Pour le journaliste californien – d’ailleurs rejoint en cela par de nombreux philosophes – le développement des civilisations repose sur quatre piliers essentiels : l’accès à de l’énergie bon marché, une hiérarchie sociale basée sur la méritocratie, l’application solide de la loi et de l’ordre et enfin la liberté d’expression.

Et lorsqu’il note que ces quatre piliers sont attaqués, on ne peut lui donner tort.

La liberté d’expression n’est plus, dans les démocraties occidentales, que l’ombre d’elle-même.

Il est maintenant assez clair que ces dernières années, les politiciens des pays occidentaux ont fait voter et mis en place différents moyens coercitifs pour s’assurer que seront punis ou cachés tous les discours contraire à ceux qu’ils prônent.

Depuis les actions directement entreprises (et maintenant démontrées) par les agences gouvernementales contre l’expression d’opinions dissidentes jusqu’aux rétorsions en déplateformant ou débancarisant les individus désignés comme (au choix, panachage possible) terroristes, désinformateurs, propagandistes pro-russes ou d’ultra-droite, en passant par l’utilisation ciblée de termes infâmants (antivax, climato-sceptique, etc.), c’est bien d’une chasse aux libres penseurs qu’il est devenu question en quelques années.

Les lois d’exception qui sont actuellement poussées dans différents parlements – l’Irlande ou la France étant les derniers exemples en date – ne sont rien d’autre : exprimer une opinion contraire à des critères arbitraires décidés par des politiciens ou, pire encore, des administrations, va devenir passible de solides amendes voire de peines de prison.

De même, la loi et l’ordre ne sont plus qu’un souvenir, ces concepts n’étant plus qu’une vaste fumisterie dans la plupart des pays occidentaux.

Entre les personnes incarcérées de nombreux mois (voire années) sans procès et pour des raisons visiblement bidon (aux États-Unis par exemple), entre les criminels relâchés voire jamais poursuivis ou ceux qui bénéficient d’un laxisme judiciaire si évident qu’il en devient grotesque, entre les politiciens bien introduits qui bénéficient de relaxes aussi commodes qu’inexplicables ou d’une mansuétude invraisemblable, il devient difficile pour ne pas dire impossible de croire encore que la loi et l’ordre règnent dans les pays occidentaux.

Ce n’est certes pas le chaos, mais tous ceux qui sont un minimum lucides se demandent essentiellement “pour combien de temps encore”, sans douter que la situation ne tient plus que par habitude et non par efforts calculés.

Peut-on réellement douter de la disparition de la méritocratie lorsqu’on constate le niveau véritablement abyssal de nos élites, notamment en politique (mais pas seulement) ?

Toute la société occidentale s’efforce à présent de justement gommer cette méritocratie traditionnelle pour la remplacer par un affichage vertuel immodéré dans lequel toute compétence réelle sera examinée en dernier, bien après des critères de plus en plus accessoires voire carrément clivants, depuis la race jusqu’au sexe en passant par les opinions politiques, l’accoutrement vestimentaire ou les accointances. Critères ESG dans les entreprises, barbouillage d’âneries “woke” partout où c’est possible, tout est fait pour que la méritocratie disparaisse définitivement.

Enfin, on ne peut plus nier l’actuelle lutte acharnée contre les énergies abondantes et bon marché comme les hydrocarbures et le nucléaire.

De propagandes grossières mais bombardées non-stop sur tous les canaux possibles, en politiques énergétiques complètement débiles méticuleusement appliquées par les brochettes de criminels qui ont accaparé, par mensonges et duperie, tous les leviers de pouvoirs, on assiste très effectivement à une lutte acharnée des plus riches contre les plus pauvres, avec une volonté maintenant affichée des premiers de faire disparaître (lire “éliminer rapidement”) les seconds pour qu’enfin tout se déroule comme les élites l’ont ultimement décidé.

Avec la COP28, les pleurnicheries médiatiques de Greta Thunberg, les crises hystériques de gorgones à cheveux bleus sur des tableaux célèbres sous des prétextes climatiques en passant par les imbéciles qui choisissent de bloquer le trafic routier (ce qui accroît les rejets de polluants), il apparaît clairement que, ces derniers mois, les activistes les plus virulents ont résolument abandonné toute velléité de vendre l’utopie écologique un peu joyeuse dans laquelle l’Humanité vivrait en harmonie avec la Nature, pour à la place nous pousser dans le gosier la dystopie communiste pour eux indispensable d’une Humanité réduite à sa plus simple expression, de préférence dans des camps où la production de chaque millimètre cube de dioxyde de carbone sera amèrement punie.

Là où l’écologie des années 70 ou 80 consistait à sauver les baleines et lutter contre la pollution, celle des années 2020 ressemble à une longue litanie d’interdictions, de vexations, de punitions et d’admonestations acariâtres nous incitant à nous suicider aussi rapidement et proprement que possible, la noyade dans un bassin de station d’épuration représentant probablement l’aboutissement souhaité et ultime du recyclage total de notre vilain carbone individuel.

Le principal souci des attaques portées sur ces quatre piliers est qu’elles sont suffisamment puissantes pour durablement remettre en question la civilisation occidentale : sans énergie bon marché, le travail devient de plus en plus coûteux ; sans une justice efficace, le crime finit par rapporter plus que le travail honnête, effondrant l’incitation à entreprendre ; la méritocratie impose la recherche de qualité et d’amélioration sans lesquelles aucun progrès n’est possible ; et sans liberté d’expression, il devient justement impossible de pointer ces précédents problèmes et d’apporter des solutions ou même d’en débattre…

Devant ce constat du lent suicide occidental, le basculement géopolitique actuel semble logique et s’inscrit même en réponse à ces attaques : s’il y a un demi-siècle, l’Occident pouvait représenter un but à atteindre pour les pays émergents, ce n’est plus le cas actuellement.

L’année 2023 a clairement marqué une accélération des attaques portées et alors que s’écoulent ses derniers jours, souhaitons qu’au contraire, 2024 soit celle où les Occidentaux prennent conscience du problème et s’attachent enfin à le résoudre.

Pour le moment, ça n’en prend pas le chemin.

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Un Noël écolo-pauvre pour le peuple mais carbo-riche pour les dirigeants !

Par : h16 — 20 décembre 2023 à 09:00

Et voilà, ça y est, l’habituelle propagande de fin d’année est de retour : à en croire le déferlement d’articulets d’une presse résolument écolo-branchouille, il faut absolument faire un effort pour que ce Noël soit davantage vert !

Car tout le monde sait que ce qui compte pendant ces périodes de fêtes, ce n’est pas de passer des moments essentiels et agréables en famille ou avec des amis, ce n’est pas de partager des repas, quelques cadeaux ou des marques d’affection, non ! Ce qui compte, c’est d’avoir un sapin qui ne pollue pas, des animaux de compagnie éco-contraints et un repas de fête à la facture carbone millimétrée, pardi.

Ainsi, les décodeurs du Monde, égaux à eux-mêmes (c’est-à-dire à zéro) s’empressent de préciser tout cela dans un palpitant récapitulatif de l’empreinte carbone de vos cadeaux, de vos déplacements et de vos repas.

Cela respire la joie de vivre et l’humanisme jovial d’une queue devant une boulangerie en Union soviétique.

Le fait que des “chercheurs”, des “scientifiques” (et plus probablement, des ronds-de-cuir militants) aient passé du temps à élaborer la délirante infographie correspondante et les calculs permettant vaguement d’étayer leurs délires ne semble étonner personne ni à la rédaction de l’épave journalistique qu’est devenu Le Monde, ni même dans le lectorat qui semble gober ce genre d’âneries avec une gourmandise dont on devrait calculer aussi l’empreinte carbone, tiens. Pour les gens normaux, il y a véritablement quelque chose de pathologique ou au moins de maniaque dans ces Gaïatollah qui, une calculette à la main et comme Anubis pesant le cœur des hommes, s’empressent de méticuleusement compter les petits prouts carbones de chaque aspect de nos vies pour en déterminer la rectitude et, le cas échéant, la sanction qu’il conviendrait d’appliquer.

Dans d’autres publications pour âmes perdues, on tente l’explication détaillée sur les raisons qui doivent absolument vous pousser à faire ces efforts et, si possible, vous procurer faux-gras, sapin véritable mais garanti recyclable et décorations moches mais écocompatibles, nourriture bio-végan-gluten-free et issue de filières responsables en biodynamie avec un goût de carton terriblement tendance (oubliez le champagne, il est devenu inabordable de toute façon), tout y est pour joyeusement ruiner vos fêtes.

Même le gouvernement se lance dans ce genre de pignouferies, le dequoijmenmêlisme atteignant des paroxysmes puisque des pages entières de sites internet sont consacrées aux vexations et autres contorsions par lesquelles on se doit de passer afin d’être un bon citoyen syntonisé avec mère-Nature. Au passage on ne s’étonnera même pas que ce gouvernement fasse ainsi de la publicité pour des labels “écovertueux” privés ; pourquoi se gêner quand le lobbyisme des uns devient les voix électorales des autres ?

Cependant, ces affichages vertuels dégoulinants de moraline en barils industriels ne permettent pas de masquer toute l’hypocrisie de nos dirigeants qui, comme à leurs habitudes, s’empressent de lourdement conseiller voire obliger certains comportements tout en s’abstenant pour leur part d’en suivre le moindre précepte. Les recommandations, les obligations et les contraintes écologiques s’entendent assez clairement pour la piétaille et tout le monde sait (et maintenant, tout le monde voit) que cela ne saurait s’appliquer aux ministres, aux secrétaires d’État et autres commis de la République, non mais !

Alors même qu’on nous serine qu’il va falloir faire une croix sur nos déplacements en avion, on se souvient par exemple de Castex qui utilisait celui de la République pour ses petits déplacements personnels.

Notre ancien premier ministre a donc pu goûter à la joie des déplacements rapides, efficaces, ponctuels et surtout payés par le contribuable alors même qu’on nous tympanise avec les empreintes carbones de ces jets… Au passage, on pourra noter le contraste de qualité de ces déplacements avec ceux que le même Castex nous offre depuis qu’il est devenu patron de la RATP.

Depuis, Castex a été remplacé par d’autres, tout aussi inutiles et incompétents, et tout aussi gourmands de ces moyens de déplacement carbo-centrés : c’est sans aucune surprise qu’on note que les ministricules Borne ou Attal continuent sur la lancée de leurs médiocres prédécesseurs et, rejetant l’usage du train ou, mieux encore du vélo de ces cars pourtant mis en place quand leur patron était ministre, ils multiplient les déplacements aériens pour honorer de leur auguste présence le petit peuple de province.

Le pompon est sans doute atteint, avec une décontraction assez naturelle chez les cuistres et les parasites, par l’actuel ministre de l’Écologie et du Lobbying Chinois Pro-Énergies Intermittentes, un certain Béchu, qui a multiplié les vols (six en quatre mois, rien de moins) pour des déplacements en province pour lesquels il était tout à fait possible d’utiliser, là encore, les voiturettes électriques voitures thermiques du ministère à une fraction du coût et de la facture carbone aérienne (l’équivalent des émissions totales d’un Français moyen pendant près de trois ans).

N’oubliez pas que, pendant ce temps, les mêmes aigrefins ministériels et autres parlementaires froufroutants qui se déplacent ainsi gratuitement au frais de la princesse ont le toupet et l’aplomb des clowns de cirque d’envisager sérieusement la mise en place d’un prix plancher sur les déplacements aériens.

Décidément, ce Noël 2023 sera à l’image de ces dernières années en Macronie : il n’y a plus qu’un Deux Poids Deux Mesures évident, une pantomime un peu grotesque destinée à calmer le peuple via quelques éléments de langage jetés en pâture aux scribouillards subventionnés, et, au-delà de ces jetons de présence, la caste de profiteurs ne fait même plus l’effort de prétendre à une vertu démontrable.

Il n’y a plus le moindre doute qu’ils ne croient absolument pas aux âneries qu’ils débitent mécaniquement et qu’ils se foutent ouvertement du peuple.

☐ ☆ ✇ Hashtable

L’horreur qui vient

Par : h16 — 18 décembre 2023 à 09:00

Les autorités redoutent un attentat d’ici la fin de l’année. Elles l’ont d’ailleurs très médiatiquement fait savoir, tant du côté européen que du côté français afin que toute la population soit correctement transie d’inquiétude et de méfiance pour la période des fêtes.

Et donc, que ce soit le résultat d’une action préparée de longue date restée discrète voire secrète au point d’échapper aux renseignements policiers, ou qu’il s’agisse d’un événement quasiment improvisé, selon toute vraisemblance, les prochaines semaines ou, plus probablement, les prochains mois verront un nouvel événement terroriste en France.

Notons que tout aura été fait pour, et qu’on pourra raisonnablement écarter tout hasard dans la préparation des conscience tant est difficile à cacher la volonté pour une bonne partie des politiciens d’importer avec gourmandise le conflit israélo-palestinien en France. Ici, on comprend bien évidemment la mécanique politique à l’œuvre : toute nouvelle tension, toute nouvelle bouffée d’horreur en France servira essentiellement à accroître les prérogatives de l’État et des gens qui le gouvernent, et tout événement violent sera prétexte à accroître les possibilités offertes à ces derniers de pressurer la population, de la museler et de la contraindre dans le sens qui leur plaira.

Il n’y a guère besoin d’extrapoler. Même quelque chose de relativement bénin (voire festif selon certains) comme les Jeux Olympiques d’été permet d’illustrer le point : ces célébrations dispendieuses, largement coupées des préoccupations directes de l’écrasante majorité de la population, servent déjà à passer nombre de lois et de décrets afin de transformer la capitale en véritable enfer carcéral pour ses habitants, et à mettre en place des mesures (notamment numériques) dont on sait qu’elles perdureront bien au-delà de leur raison initiale.

Dans ce contexte, il est facile de comprendre que n’importe quel attentat un peu plus large qu’un simple échange de coups de couteaux (qui ne ferait qu’attiser ce que la classe jacassante appelle maintenant hypocritement l’ultradroite) pourra servir d’une part à terroriser la population (ou tout faire pour) et d’autre part à renforcer le contrôle policier… sur ceux qui pourraient trouver la situation un peu saumâtre et vouloir se défendre (encore l’ultradroite, comme par hasard).

Il semble donc évident qu’un événement majeur, avec à la clé plusieurs (dizaines ?) de morts aura lieu dans les prochains mois, disons pour donner une idée, d’ici Noël 2024. Quelque chose comme ce qui s’est passé en Israël où des villages entiers furent attaqués par de petites troupes de terroristes.

Cela n’a absolument rien de farfelu puisqu’on en a déjà l’ébauche germée dans les cerveaux manifestement sous-dimensionnés de quelques individus qui ont, fort heureusement, réussi à se faire gauler : « On passe à quatre ou cinq, armés, tu tues tout le village en une seule nuit, c’est facile, je te dis que tu peux faire ça, c’est facile ! »

On devra se demander pourquoi les autorités ont jugé bon de faire connaître médiatiquement ces projets d’attentats de ces soi-disants “réfugiés” mais il est clair que ce faisant, outre disséminer l’idée encore un peu plus, cela permet d’établir un précédent, à toutes fins utiles. Dès lors, on peut imaginer que d’autres, un peu plus finauds que ces pieds nickelés du djihadisme, s’organisent déjà avec une meilleure discrétion. Peut-être ceux-là acquièrent-ils lentement des armes personnelles, chacun dans leur coin, la filière ukrainienne servant sans nul doute à les fournir et, un petit matin, ou un soir, ils choisiront de passer à l’action de manière individuelle selon un plan préparé à l’avance et discuté hors des réseaux numériques les plus écoutés.

On imagine sans mal qu’ils débouleront dans l’un de ces villages tranquilles où la gendarmerie est sous-équipée et en sous-effectif chronique d’autant plus que la commune, sans barres HLM, sans racailles et sans gentils clandestins, est très calme et ne nécessite donc que peu de services de proximité que l’État n’a de toute façon aucune volonté de maintenir localement. Les dégâts (en nombre de morts, en blessés) y seront logiquement élevés.

Ceci n’est qu’un scénario possible mais au vu du nombre de candidats potentiels à ce genre d’action, au vu de l’état général des services de renseignements en France, au vu de la compétence moyenne de nos autorités, on avouera que ce n’est pas le scénario le plus fou fou non plus.

On peut aussi garantir que l’action des forces de l’ordre sera spectaculairement foireuse pendant un bon moment avant de pouvoir les stopper. Peut-être même une partie des perpétrateurs pourra – comme par hasard – s’enfuir dans la nature.

Pour donner un ordre d’idée, une poignée d’attaquants, cinq ou six (soit seulement trois de plus qu’au Bataclan) peuvent faire des dizaines de morts et de blessés dans une poignée de villages. À quelques dizaines, le massacre serait rapidement monstrueux face à des populations qu’on a, volontairement et largement, habituées à dépendre totalement de l’État pour sa sécurité, dont on a patiemment limé les dents, les griffes et toute envie de combattre à coup de lois scélérates diminuant toute possibilité d’auto-défense, de (dé)moraline en baril distribuée tous les soirs sur les ondes, et de prunages vexatoires pour la moindre hausse de sourcil un peu trop rapide.

Ici, parier sur l’incompétence totale des autorités françaises à réagir rapidement et efficacement dans ce genre de terrible contexte n’est même pas un pari osé, c’est malheureusement le moins risqué. Du reste, les attentats du 13 novembre 2015 ont amplement montré la désorganisation des forces d’intervention et des autorités. Qui imagine que l’équipe actuelle serait soudainement plus affûtée que celle d’alors ?

En revanche, on peut garantir la bonne compétence de la même brochette pour la récupération d’un tel événement, afin de poser les derniers jalons, les plus sévères, les plus lourds et les plus définitifs d’un véritable État-policier, c’est-à-dire une dictature parfaitement étanche. Cela ne fait aucun doute.

En réalité, c’est précisément pour cela que la menace d’attentats a été clairement annoncée urbi & orbi par nos autorités, l’apeurement des populations étant un des effets directs recherchés. C’est pratique, une population apeurée : bien préparée à une horreur qu’on a quasiment vendue comme inévitable, elle sera à point lorsque l’horreur surviendra.

Quelques centaines de morts d’un côté, un pouvoir quasi-illimité de l’autre : pour des élites parasitaires et parfaitement dénuées de tout scrupule, le calcul est vite fait et la question de la marche à suivre, “elle est vite répondue” pour des dirigeants qui sentent leur fin inéluctable sans la mise en place d’une poigne de fer contre le peuple.

En fait, il n’y a guère lieu d’épiloguer. Gérard Collomb, dans un rare moment de lucidité que permet l’abandon de la politique, expliquait au sujet de certaines populations qu’on vivait actuellement côte à côte, et qu’on risquait vite “de se retrouver face à face”.

Nous y sommes.

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L’or, protection contre les déboires des devises

Par : h16 — 16 décembre 2023 à 10:00

Un article de Henry Bonner

Le vendredi 1er décembre, les prix de l’or ont atteint des records : 2072 dollars et 1903 euros l’once. Le lundi suivant, le 4 décembre, l’or remettra cela en dépassant en dollar ce nouveau record, en atteignant atteint 2135 dollars l’once. Ces récents cours étonnent la plupart des commentateurs.

Cependant, les banques centrales, notamment dans des pays en marge des grandes puissances, achètent de plus en plus d’or. Selon le World Gold Council :

“La demande d’or par les banques centrales ne s’est pas relâchée au troisième trimestre, ce qui complète une première moitié de l’année déjà record. Les réserves d’or officielles ont grimpé de 337 tonnes, soit une hausse 120 % plus élevée que le trimestre précédent, et le second trimestre d’achats les plus importants depuis le troisième trimestre de 2022. Sur l’année, les banques centrales ont acheté pour une somme nette incroyable de 800 tonnes, soit 14 % de plus que sur la même période de l’année dernière.”

Les investisseurs particuliers, par contre, vendent de l’or, ce qui entraîne une baisse des réserves d’or dans les fonds d’investissement :

“Au mois de novembre, les retraits depuis les fonds d’investissement en or ont continué, si bien qu’ils ont perdu 14 milliards de dollars sous gestion pour l’année. Les fonds européens connaissent le plus gros des retraits. L’Amérique du Nord connaît aussi de fortes pertes de fonds sous gestion dans l’or. L’Asie est la seule région où l’arrivée d’investissements sur l’or continuent de dépasser les retraits.”

Ci-dessous, vous pouvez voir un graphique émanant d’un spécialiste, le fonds Sprott. Vous y avez les achats d’or par les fonds d’investissement (en bleu) et les banques centrales (en orange), en tonnes.

Le graphe est assorti de ce commentaire :

« Sur 12 mois glissants, les banques centrales ont acheté à un rythme de 1225 tonnes tandis que les fonds et les intervenants sur les marchés à terme ont vendu à un rythme de 288 tonnes, ce qui est l’écart le plus important depuis que ces données sont disponibles. Nous notons aussi qu’historiquement, les comportements des investisseurs et des banques centrales sont très différents. »

Mais évidemment, ce ne sont pas Jerome Powell ou Christine Lagarde qui achètent de l’or… Ces achats proviennent de pays en marge des grandes puissances.

Dans son édition papier du mardi 5 décembre, Le Figaro publie une page consacrée à l’or et titrée « Tensions géopolitiques et espoirs de baisses des taux font flamber l’or ». Le quotidien cite les principales banques centrales acheteuses d’or – Chine, Inde, Russie, Turquie, Égypte, Qatar, Ouzbékistan – et oublient commodément de citer quelques pays moins exotiques, comme la Pologne…

L’or, protection contre les déboires de la devise

Les intervenants cités sont plutôt haussiers sur l’or mais Le Figaro conseille à ses lecteurs d’avoir seulement 1% à 2% de son patrimoine consacré à l’or comme « protection contre les crises ». Eh oui : la presse évite de faire la promotion de l’or… et met en avant des positions de sécurité comme les assurances-vie, l’immobilier, ou des livrets à taux garanti.

C’est logique : le pouvoir (dont la presse est une des courroies de transmission) souhaite contrôler la monnaie. L’or a le terrible défaut d’être une monnaie indépendante du pouvoir.

Mon groupe et moi vous conseillons d’avoir bien plus d’or que 1% ou 2% dans votre patrimoine financier. C’est votre assurance contre l’érosion inévitable des grandes devises fiduciaires sous l’effet des « politiques monétaires ». Cette érosion va sans doute connaître un emballement.

Jerome Powell, Christine Lagarde, et compagnie reviennent déjà à leurs penchants naturels à la facilité : baisse des taux et reprise de la création monétaire sont au menu. En somme, la quantité d’argent en circulation, dans les devises comme l’euro et le dollar, repartent vers la hausse.

Le prix de l’or suit en général la création monétaire, comme vous le voyez ci-dessous pour la quantité de dollars (en vert) – au sens de l’agrégat M2 – et le prix de l’or (en jaune).

Regonflement de la bulle des crédits

Des prétextes pour la dépense apparaissent tout le temps dans la presse, souvent de la part de Think Tanks et ONGs en ligue avec le gouvernement. Par exemple, le gouvernement annonce 110 milliards d’euros de dépenses en rapport avec les frayeurs climatiques – dirigées vers les ménages, les entreprises, et le gouvernement – à partir de 2030. Pourtant, le gouvernement n’hésite pas à mentir de façon détendue en prétendant que ces dépenses sont en fait des économies !

Un groupe d’analyse publie un rapport sur les coûts du dérèglement du climats. L’étude fait partie d’une commande par le gouvernement. Sans surprise, elle soutient les dépenses ; l’agence ADEME chiffre à 260 milliards d’euros par an le coût du problème des émissions de carbone, pour l’économie en France. Voilà un rapport qui tombe à pic, puisqu’il justifie opportunément l’ampleur des dépenses sur le climat…

Des ONGs, Think Tanks, et la presse continuent donc les encouragements à la dépense – pour les renouvelables, pour les aides et les protections à l’industrie, ou pour les soutiens aux ménages. La COP, par exemple, termine avec des promesses de dépenses et financements – de la part des participants – à hauteur de 83 milliards de dollars, selon Les Echos. Les projets dans les renouvelables comptent sur un regonflement de la bulle de crédits, via l’assouplissement des taux.

En somme, le gouvernement français prépare le terrain aux déficits sur la durée.

Comme le rapporte Marianne :

“La France exigera à Bruxelles que soit introduite « une flexibilité » dans le rythme de réduction des déficits publics excessifs pour les pays membres de l’Union européenne 5(UE), a annoncé le ministre de l’Économie et des Finances lors d’un point presse ce 7 décembre.”

En-dehors du gouvernement, la plupart des entreprises tirent profit d’un accès à des crédits. La dette des entreprises américaines qui arrive à maturité, chaque année, devrait doubler à 2025, pour atteindre 1.000 milliards de dollars. En zone euro, elle devrait doubler pour atteindre environ 400 milliards d’euros, selon Oxford Economics. La pression en faveur de la création d’argent, via les déficits, l’endettement, et l’abaissement des taux, monte chez les entreprises et dans la presse.

En pratique, le record du prix de l’or, comme le rebond du Bitcoin, reflètent ces attentes de création d’argent dans un avenir proche.

Je peux vous envoyer un dossier offert de la part de mon équipe avec quelques conseils sur comment vous placer sur l’or. Cliquez ici pour le recevoir.

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Finalement, les bricolages ARNm ne marchent pas top

Par : h16 — 15 décembre 2023 à 09:00

Le 6 décembre dernier, une étude majeure parue dans Nature et, à ce titre, examinée par des pairs, a fait mention d’un petit souci découvert dans la technologie d’ARN messager, cette fameuse technologie actuellement utilisée dans des produits sûrs, efficaces mais qui ne parviennent pas à éviter l’infection ni la transmission d’un virus qui ne sort surtout pas d’un laboratoire chinois.

Cette étude, assez technique, a été largement résumée dans un article du Telegraph qui explique en substance qu’une personne sur quatre ayant reçu la fameuse piqûre Pfizer a “développé une réponse immunitaire inadéquate”, ce qui est un délicat euphémisme pour dire que le produit ne faisait pas réellement ce qu’il était censé faire (et on ne parle pas de lutte contre l’infection et la transmission ici, de grâce, oubliez ça).

En pratique, l’étude en question explique qu’un ingrédient nécessaire à ces concoctions (la 1-méthylpseudo-uridine) provoque lors de son utilisation au sein des cellules un problème malencontreux : il perturbe la traduction de l’ARN en “glissant” de temps en temps. Au lieu de produire la protéine de pointe prévue, ces “minuscules” erreurs de traduction créent… d’autres protéines (à hauteur de 8% apparemment), nouvelles, plus ou moins amusantes et de façon aléatoire ce qui empêche de prédire ce qui va réellement sortir de la cellule. Ceci semble se produire dans un quart à un tiers des cellules (et non un tiers des patients comme le Telegraph le rapporte de manière erronée).

Le souci, c’est qu’il y a des trillions de paquets d’ARNm dans chaque injection miraculeuse. En somme, chaque personne injectée subit potentiellement ces erreurs de production. Comme ce genre d’injection et de procédé est relativement nouveau (il n’est en place que depuis 2021), personne ne peut prédire quels types de problèmes ceci peut causer, notamment parce que ça n’a jamais été testé auparavant. Pour un produit dont les politiciens ont seriné qu’il était le mieux testé et le plus sûr de l’histoire de l’Humanité, on a vu mieux.

L’étude martèle, d’un bout à l’autre, qu’il n’y a (pour le moment) aucune preuve directe que ces productions non contrôlés chez l’homme, générées par BNT162b2, sont associées à des effets indésirables, et elle en profite pour noter qu’il est donc très important, pour garantir le bon fonctionnement de cette technologie, de corriger ce problème par exemple en modifiant la séquence d’ARNm concernée afin de réduire ces événements de “décalage des ribosomes”.

En effet, mais cela va demander du travail : on se souviendra que l’utilisation de la pseudo-uridine est nécessaire pour éviter que l’ARN en question ne soit systématiquement détruit trop tôt par les cellules du receveur. Dès lors, ou bien on trouve un moyen, cette fois-ci efficace et sans bavure, pour que ce vecteur génétique parvienne dans la cellule sans être détruit, ou bien on s’expose à des productions mal maîtrisées de protéines non désirées.

Au passage, l’intégralité de l’étude a été rédigée pour passer au travers des fourches caudines de l’examen par des pairs résolument peu enclins à accepter l’idée que tout ceci serait un bricolage aboutissant à une grosse erreur médicale. Au début, le lecteur conclut (à tort) qu’elle est même une magnifique apologie du procédé mis en place, d’autant qu’à chaque fois qu’ils en ont l’occasion, les vingt auteurs décrivent avec optimisme l’avenir radieux de cette technologie de l’ARNm… une fois que ce petit problème gênant (et irrémédiable) aura été éliminé de la formule. C’est ainsi que l’étude n’a pas été censurée et a été publiée.

Cependant, on peut lire ceci de l’un des auteurs de l’étude (Anne Willis) :

Ces résultats sont particulièrement importants (…) pour la conception et l’optimisation de futures thérapies basées sur l’ARNm afin d’éviter les erreurs de traduction qui peuvent diminuer l’efficacité ou augmenter la toxicité.

Eh oui : lorsque la séquence n’est pas lue correctement, il se pourrait que le procédé qui a déjà été injecté des milliards de fois produise des erreurs de traductions qui “peuvent diminuer l’efficacité, augmenter la toxicité” du résultat. Sans blague.

C’est un peu comme si une usine de saucisses produisait des saucisses la plupart du temps et, le reste (minoritairement mais de façon tout à fait visible), produisait de l’air chaud neutre et des poisons plus ou moins violents (mélange au hasard). Si l’on peut se rassurer en imaginant que ces poisons sont rares, on peut néanmoins s’inquiéter sur le taux général de fiabilité. Est-ce suffisant ?

Et est-ce suffisant alors que – sans aucun rapport bien évidemment, mais avec une insistance maintenant préoccupante – on observe dans les données démographiques des populations massivement injectées des tendances inquiétantes ?

Est-ce suffisant lorsqu’on note que les vaccinés meurent sensiblement plus que les non-vaccinés ?

On a heureusement ici l’explication habituelle et réconfortante d’une simple coïncidence qui a le mauvais goût de se répéter partout en Occident mais qui, les experts sont formels, ne veut rien dire de particulier. Les actuaires, qui doivent payer les polices d’assurances de personnes subitement décédées dans la force de l’âge et qui doivent donc remettre en cause leurs tables de mortalité pour tenir compte de petits écarts constatés récemment en seront pour leur frais.

Et de toute façon, au grand soulagement des autorités, la confiance des Français dans leur système de soin, dans les autorités médicales et dans la fiabilité de l’actuel procédé ne fait aucun doute. Ou presque. La campagne de vaccination lancée en fanfare en octobre dernier a démarré sur les chapeaux de roues et a été un tel succès qu’on n’évoque plus du tout la question ni dans les journaux, ni dans les hôpitaux, ni même en famille.

Les fêtes approchent et les coïncidences se feront donc suffisamment rares pour ne pas être évoquées lors des repas de famille.

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Les crapules restant libres, leurs actes se multiplient

Par : h16 — 13 décembre 2023 à 09:00

Parfois, en France, il ne fait pas très bon tenter de vendre sa voiture sur certains sites de petites annonces : un individu l’a tenté récemment, s’est fait poignarder et voler son véhicule. Ce n’est pas le premier cas.

Parfois, en France, il ne fait pas très bon tenter de vendre un pantalon de jogging dans certains quartiers. Un adolescent l’a tenté récemment et s’est fait poignarder et tuer pour un vêtement de quelques dizaines d’euros. Apparemment, les guet-apens aux fausses petites annonces sont depuis plus de dix ans une “spécialité” des petits délinquants de ces quartiers.

Parfois, en France, il ne fait pas très bon enseigner l’histoire ou le français dans certaines communes, la représentation de certains tableaux classiques pouvant choquer nos petites têtes blondes ou presque, ce qui ne manque pas, toujours dans certaines communes, de déclencher des angoisses d’autant que ce n’est qu’un nouvel épisode “d’une longue liste depuis la rentrée”… Angoisses du reste compréhensible lorsqu’on découvre parfois des armes à feu ou des couteaux dans les mains des élèves. Rassurez-vous, le rectorat a clairement identifié que le danger n’était ni grave ni imminent. Ouf.

Parfois, en France, la jeunesse s’improvise cambrioleuse et manque de tuer une femme enceinte. Heureusement, cette jeunesse, affûtée comme du beurre chaud, laisse des indices subtils que la police parvient parfois à remonter.

Les cas se multiplient de jeunes déçus un peu virulents, de supporters anglais agités, de Kevin ou de Mattéo un peu trop vigoureux, d’adaptations ratées car trop passionnées d’un Roméo et Juliette modernisé

Ne verrait-on pas là encore une fois une nouvelle preuve d’un réchauffement climatique délétère ?

Ou n’est-ce pas encore une fois la preuve indéniable d’une montée en puissance de l’ultra-droite violente et revancharde sur laquelle on va donc devoir cogner très fort, à coup de dissolutions et de discours martiaux ?

La question est complexe, et on comprend qu’elle titille. Le gouvernement, en ébullition, montre chaque jour qu’il s’est emparé du sujet.

Malheureusement, le travail de fond sur la justice n’est pas fait. C’est ballot.

Les propositions de réformes s’empilent comme autant de bricolages à la marge pendant que les budgets sont mesquinement inadéquats pour un pays comme la France. Comme dans tout le reste du système social français, la bureaucratie engloutit le plus gros morceau du gâteau : les procédures judiciaires sont devenues si complexes et si longues qu’elles nécessitent toujours plus de moyens qui ne sont plus dévolus à rendre la justice, mais simplement à huiler les petits engrenages de l’Institution, ce qui n’a plus rien à voir.

Concrètement et contrairement à ce qu’en rapporte une presse toujours plus veule, la racaille qui pourrit l’existence de millions de Français n’est tout simplement pas condamnée.

La prison et l’isolement qui la caractérise sont sous-utilisés, ne permettant donc aucun répit aux populations confrontées toujours aux mêmes crapules. Petit-à-petit infuse l’évidence qu’à ne plus mettre en taule que les pires numéros (et encore), on favorise l’émergence obstinée de tous les autres dont les pires penchants s’expriment d’autant plus librement que les sanctions peinent à trouver application.

On dit (certes facilement) que la prison transformerait les délinquants en criminels. Ce n’est pas si certain puisque cela dépend avant tout de l’organisation (logistique notamment) de la mise à l’écart des individus dangereux, de la dynamique des groupes présents, de l’encadrement. Et il est clair que la France a d’énormes efforts à faire de tous ces côtés ; les gardiens sont en sous-effectif chronique, mal formés et mal payés, l’accompagnement et l’encadrement ou la formation des prisonniers sont insuffisants voire inexistants.

Mais surtout, la prison n’étant plus utilisée qu’à titre exceptionnel pour des crimes particulièrement graves, elle devient un véritable rite de passage bien plus efficace à marquer l’entrée dans la vie adulte qu’un diplôme en carton comme l’actuel Baccalauréat ou le Brevet des collège qui fait rire tout le monde.

On sait inversement que l’application de sanctions systématiques et rapides (i.e. pas rares, fluctuantes et molles) est l’unique façon réellement testée et éprouvée de discipliner les individus qui n’y parviennent pas autrement sans d’ailleurs que la sévérité soit la règle. L’important reste de la cohérence de ces sanctions d’une personne à l’autre et dans le temps, ce qui est devenu une vaste blague en France.

Enfin, les sanctions ne peuvent être suivies de récompenses imméritées, qui envoient des signaux parfaitement contradictoires. Là encore, le système pénal français, distribuant des sanctions trop souvent inadéquates, de façon aléatoires, et après des temps calamiteusement longs, s’ajoute à un environnement d’aides sociales délirantes, trop nombreuses et saupoudrées de façon aussi laxiste qu’aveugle qui ne parvient pas encourager les comportements désirables par rapport aux autres.

Ici, on se heurte à un problème idéologique : on a décidé depuis un demi-siècle qu’il était inconcevable de garantir l’utilisation logique et normale de la sanction, en la posant aussi rarement que possible. La société sociale-démocrate, câline et bisounoursique, s’est voulue douce, aimable, ouverte, ultra-inclusive et cotonneuse, maternelle au point de refuser l’usage raisonné de la force.

Et en France Bisounours, le manque de prisons constitue une excellente excuse pour ne pas en user.

Cependant, compte-tenu de la taille de la population, on pourrait (devrait !) doubler le nombre de cellules disponibles et on serait encore en-dessous des besoins réels, notamment pour compenser la vétusté de certains établissements qui feraient honte même à des pays du Tiers-monde. Mais là encore, comme pour l’application de sanction de façon rapide et logique, on se heurte à un problème idéologique profond que je détaillais dans un précédent article.

Dans une société équilibrée, l’application des sanctions fait aussi partie du rôle des autorités parentales, des institutions d’encadrement. Or, lorsque les parents sont globalement absents et que leurs enfants ne sont plus soumis à des figures d’autorité parce que les institutions, partout, refusent d’user de la force, de la contrainte et de la sanction, pourtant seuls marqueurs de l’interdit, alors c’est le groupe qui se charge de le faire et ce dernier s’auto-alimente et se calibre en boucle interne ce qui ne peut aboutir qu’à toujours plus de violence et de comportements extrêmes (ce qu’on observe assez bien actuellement).

L’aboutissement est toujours l’auto-destruction, vers laquelle on se dirige de façon assez guillerette si l’on en juge par la gourmandise avec laquelle les clowns au pouvoir nous y emmènent.

Ce pays est foutu.

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La France de pire en pire et de PISA en PISA

Par : h16 — 11 décembre 2023 à 09:00

La dernière enquête PISA vient de sortir et ses résultats sont clairs : les efforts entrepris par les gouvernements successifs ces trente dernières années en matière d’instruction finissent par payer ! Le niveau des élèves français s’effondre et la majorité des élèves qui sortent de l’école sont maintenant nuls en lecture, en écriture et en calcul.

Reconnaissons ici performance publique : alors que l’insécurité a clairement succédé au simple sentiment d’insécurité, c’est diamétralement opposé pour l’apprentissage qui n’est plus maintenant qu’un sentiment d’apprentissage qui permet, en distribuant un vague diplôme à la fin, d’apaiser les tensions sociales et faire croire à l’aptitude de tous. Ainsi, alors qu’en 2000, la France pouvait se targuer d’être onzième au classement des pays de l’OCDE par le score moyen en mathématiques de ses élèves – et quinzième en lecture – elle n’était plus qu’à la 26ème place en math et à la 25ème en lecture en 2022.

C’est bien une véritable dégringolade qui semble moyennement inquiéter le gouvernement.

Ainsi, l’actuel ministrion en charge de l’Éducation nationale, un certain Attal, a fait assaut de communication pour bien expliquer toutes les belles gesticulations résolutions que lui et sa lourde administration allaient lancer afin de remédier à cette inquiétante baisse du niveau des élèves français.

Bricolages sur le bac via une épreuve de math en première, tentative d’imposer un niveau minimal pour l’accès au lycée (qui hérisse déjà si fort les enseignants qu’on devine déjà l’échec), énièmes bidouilles de programmes notamment en primaire, saupoudrage de gimmicks à la mode (ici, de l’intelligence artificielle parce que “cryptomonnaie” ou “dérèglement climatique” auraient été trop ouvertement du foutage de gueule), il ne manque qu’un Comité de citoyens, un petit Grenelle et un numéro vert pour boucler le plan com’ du frétillant clown aux manettes.

Le lecteur, même mal affûté, comprend assez vite qu’avec ces propositions périplaquistes, le ministrion s’occupe surtout d’occuper la galerie. Aucune des mesures envisagées (dont l’application réelle promet le pire) ne permettra une amélioration sensible du système scolaire français : l’idéologie, gangrenant complètement le corps d’inspecteurs et, dans une mesure à peine moindre, le corps enseignant, garantit à elle seule que les modifications de trajectoire seront marginales ; le socialisme profond, dans lequel toute l’Éducation nationale baigne maintenant avec délice comme un pachyderme dans sa boue, interdira par définition toute libération bureaucratique nécessaire aux établissements tant du côté des programmes que du recrutement des professeurs ou même de la sélection des élèves.

Enfin, la discipline et la sécurité des classes, ce volet indispensable permettant de garantir une atmosphère propice à la concentration, l’instruction et le passage des savoirs dans un cadre idoine, n’est non seulement pas abordé par le freluquet qui sert de ministre, mais est même activement combattu par toute son administration elle-même.

Il suffit pour s’en convaincre de jeter un œil rapide (une fesse distraite ?) à la presse de grand chemin pour comprendre l’ampleur du problème : il apparaît que les établissements républicains sont régulièrement l’objet de drames parfois violents mais toujours consternants qui poussent les enseignants, ces petits mammifères généralement mous, à se raidir et protester. Le fait que ce soit en pure perte en dit long sur la trajectoire générale de la bureaucratie qui étouffe l’enseignement en France.

Et pendant qu’à Libourne, on épilogue discrètement sur une lettre anonyme menaçant de mort une enseignante et que l’académie de Besançon estime que le danger n’est ni grave ni imminent alors qu’un élève se balade avec un pistolet chargé dans l’établissement, se rassurant sans doute du fait que le port d’arme est interdit en France, on pourra regarder du côté de l’académie de Versailles qui a, elle aussi, une façon très à elle de gérer le harcèlement dont certains élèves sont les victimes.

On se souviendra en effet des lettres assez étranges (et pour ne pas dire menaçantes) que ce rectorat avait envoyées à des parents se plaignant du harcèlement subi par ses enfants, dont le contenu expliquait que les parents devaient “adopter désormais une attitude constructive et respectueuse envers (…) tout personnel de l’Éducation nationale”.

Ceux qui auraient crû, naïvement, qu’il s’agissait d’une malencontreuse tournure de phrase (pourtant répétée dans plusieurs lettres) et d’une formulation maladroite d’une administration qu’on espère à l’écoute de ses assujettis, en seront pour leurs frais : en pratique, il est commun qu’en plus du harcèlement que les élèves subissent parfois, les parents qui s’en plaindraient se retrouvent sous enquête de la part des administrations sociales qui savent bien comment garantir que le #PasDeVague sera imposé.

Violence dans les établissements, harcèlement entre élèves, harcèlement (parfois sexuel) des personnels sur les élèves, harcèlement des administrations sur les parents qui tentent de faire valoir leur bon droit, déni de la part des rectorats, tous ces problèmes – qui ont un impact sévère et évident sur la capacité d’apprentissage des élèves – sont connus, profonds et absolument pas abordés par les frétillements ridicules du ministrion actuellement en charge.

Au passage, pourra-t-on s’étonner vraiment que ces aspects de sécurité et de discipline ne soient pas pris en compte, voire évités par tous les ministres en poste depuis 30 ou 40 ans, alors même que l’Éducation nationale est, de l’aveu de tous, un bastion indétrônable de la gauche, cette gauche qui pousse la tolérance et la permissivité jusqu’à l’absurde et qui a toujours su trouver les bonnes excuses pour continuer sur sa lancée laxiste ?

En définitive, le score PISA de la France encapsule fort bien l’impasse catastrophique dans laquelle s’est fourvoyé le pays en insistant sur une Éducation nationale monolithique, bureaucratique, repliée sur elle-même et bien plus prête à se protéger elle-même qu’à tenter de protéger les élèves et leur apporter l’instruction indispensable à leur construction sociale et psychologique. Refusant, par idéologie, par déni et par principe, de revenir à des fondamentaux pourtant éprouvés de méthodes, de discipline et d’objectifs ambitieux, de liberté des établissements et des programmes, cette administration n’est plus qu’une forteresse agissant pour sa seule sauvegarde.

Le ministrion, essentiellement occupé de son propre avenir, n’a aucun plan pour corriger ces problèmes et il n’est de toute façon pas équipé pour.

Le prochain score PISA sera donc bien pire.

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