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Persian Patience, Flexibility & Encirclement Pushed to Direct Deterrence

Par : AHH — 24 avril 2024 à 20:30

Why does Iran behave the way it does? What geopolitical strategy drives her? What are the secret origins of how the Iranian leadership sees the world? Parables of mountain climbing, wrestling and highways in Persian history..

☐ ☆ ✇ National Geographic

Lait de vache, de soja, d'araignée… Que peut-on réellement qualifier de "lait" ?

Par : National Geographic — 24 avril 2024 à 18:52

De l’entier à l’écrémé, en passant par les alternatives sans lactose, les différentes options de laits ne manquent pas dans les rayons de nos supermarchés.

Les laits de chèvre et de brebis sont également de plus en plus courants, tout comme les laits végétaux à base d’avoine, de soja, d’amande, de noix de cajou, de coco, de riz, de chanvre, ou encore de pois.

Du côté du monde naturel, des preuves indiqueraient même que certaines espèces d’araignées, d’amphibiens, de fourmis et d’oiseaux seraient capables de sécréter des liquides similaires au lait caractéristique des mammifères.

Ces boissons moins célèbres peuvent-elles néanmoins réellement être qualifiées de « lait » ? Et d’ailleurs, comment pouvons-nous définir le lait ?

« Nous pouvons mesurer presque tout ce qu’il y a dans le lait », explique Michael Power, spécialiste des sciences animales qui gère une collection au Smithsonian’s National Zoo and Conservation Biology Institute, qui regroupe environ 15 000 échantillons de lait provenant de pas moins de 200 espèces de mammifères.

« Nous pouvons mesurer tous les peptides et les microbes présents dans le lait, mais aussi en examiner tous les éléments génétiques », révèle Power, qui est également l’auteur de l’ouvrage Milk: The Biology of Lactation.

Voici ce que nous savons (et ce que nous ignorons encore) de cette boisson si essentielle à notre évolution.

 

AVANT LE LAIT, IL Y AVAIT DU POISON

Selon Power, pour mieux comprendre le lait, il nous faut remonter à une époque qui précède son existence.

Il y a 250 à 300 millions d’années vivaient les synapsides, de petites créatures à la peau recouverte d’écailles qui constituent une ancienne lignée qui a donné lieu à la naissance des mammifères. Les synapsides auraient été les premiers de nos ancêtres à développer la capacité de nourrir leurs petits par le biais de sécrétions provenant de glandes situées sur leur abdomen.

Bien entendu, il ne s’agissait cependant pas de l’allaitement que nous connaissons aujourd’hui. Les synapsides pondaient des œufs, puis les enduisaient de ces sécrétions.

« Nous pensons qu’à l’origine, l’objectif était surtout d’équilibrer l’eau », explique Power.

En plus de l’eau, les scientifiques supposent que les liquides des synapsides contenaient des minéraux essentiels, tels que le calcium, le phosphate et le sodium, mais aussi des poisons qui protégeaient les œufs délicats contre les bactéries et les champignons.

Quel que soit son contenu, ce breuvage maison semble avoir porté ses fruits, car les synapsides ont survécu à l’extinction Permien-Trias, qui a provoqué la disparition de 90 % de toutes les espèces végétales et animales de notre planète.

« Pour moi, cela indique que la lactation constitue une évolution et une adaptation incroyablement importantes », commente Power.

 

L’ALIMENTATION DES PETITS MAMMIFÈRES

Aujourd’hui, il existe autant de laits que d’espèces de mammifères, et chacun est unique.

Le lait de phoque à capuchon contient jusqu’à 60 % de matières grasses, tandis que le lait de rhinocéros noir n’en contient que 0,2 %. Le lait de baleine bleue, quant à lui, a une consistance similaire à celle d’un fromage blanc coulant, ce qui est idéal pour une transmission sous-marine du liquide de la mère à son baleineau.

Les ornithorynques et les échidnés ne disposent pas de mamelons apparents, mais émettent leur lait par des pores présents sur leur peau, un peu comme les glandes sudoripares, dont le rôle est de produire la transpiration.

Chaque espèce de mammifère a suivi sa propre voie évolutive qui lui a permis de survivre jusqu’ici, et qui a ainsi entraîné une évolution de la chimie, de la consistance et du mécanisme d’administration de son lait.

 

LE LAIT N’EXISTE-T-IL QUE CHEZ LES MAMMIFÈRES ?

Selon la communauté scientifique, certaines preuves commencent à suggérer que la production de ce liquide essentiel ne se limite pas aux mammifères.

« Servez-vous un bon verre glacé de lait de pigeon… ou peut-être pas », écrit Rosemary Mosco dans son ouvrage A Pocket Guide To Pigeon Watching.

Pendant les premiers jours de la vie d’un jeune pigeon, son père et sa mère des vomissent une sécrétion semblable à du lait caillé dans la bouche de leurs petits, un liquide qui partage le même objectif que l’allaitement dans les premiers jours des bébés humains. Les manchots, les flamants roses et plusieurs autres espèces d’oiseaux produisent également cette substance connue sous le nom de « lait de jabot ».

De même, les araignées sauteuses, les nématodes et les poissons discus produisent des sécrétions riches en nutriments destinées à nourrir leurs petits, et selon une récente découverte, au moins une espèce d’amphibiens vermiformes, connus sous le nom de cécilies, sécrèterait également du lait, mais à partir de leur oviducte, lorsque les petits sont encore à l’intérieur de la mère. Les grands requins blancs utiliseraient une méthode similaire en émettant un liquide utérin blanc laiteux destiné à nourrir leurs petits.

Ces substances peuvent-elles être qualifiées de « lait » ?

Carlos Jared et Marta Antoniazzi, les scientifiques à l’origine de la découverte du liquide produit par l’oviducte des cécilies, admettent avoir été surpris de constater que celui-ci contenait des protéines, des glucides et des lipides, tout comme le lait des mammifères.

« Les acides gras sont très similaires à ceux que l’on trouve dans le lait ordinaire », révèle Antoniazzi, qui travaille à l’Instituto Butantan, un centre de recherche biologique brésilien.

Power souligne toutefois que seul un nombre limité d’espèces d’amphibiens, d’arachnides, d’oiseaux ou de poissons sont capables de produire ces substances.

« Les mammifères sont entièrement définis par leur capacité à produire du lait », explique-t-il. Selon le spécialiste, le lait des mammifères est donc unique.

 

DÉFINIR LE TERME « LAIT »

Le marché laitier mondial devrait dépasser les 1 200 milliards de dollars d’ici 2028, c’est pourquoi il est important que les autorités réglementaires déterminent quels produits peuvent être qualifiés de « lait » dans nos épiceries et supermarchés.

En France, lorsqu’il est utilisé seul sans indication concernant l’espèce animale dont il provient, le terme « lait » est strictement réservé au lait de vache. Tout produit laitier provenant d’un autre animal, tel que le lait d’ânesse ou le lait de brebis, doit préciser le nom de l’espèce dans sa dénomination commerciale. Aux États-Unis, une règle similaire est appliquée, le lait étant défini comme « la sécrétion lactée, pratiquement exempte de colostrum, obtenue par la traite complète d’une ou de plusieurs vaches en bonne santé », avec quelques subtilités relatives aux niveaux de pasteurisation et de matières grasses du produit.

Se pose également la question de l’appellation des laits végétaux. Au sein de l’Union européenne, la loi interdit la dénomination commerciale « lait » pour la majorité des alternatives végétales au lait d’origine animale, comme les laits de soja ou d’avoine, cette appellation étant susceptible de créer de la confusion chez les consommateurs. C’est pourquoi, malgré l’usage, les emballages des produits végétaux présentés dans les rayons présentent désormais les appellations « boisson » et « jus », plutôt que « lait ».

Du côté des États-Unis, la situation est différente. Après avoir examiné plus de 13 000 commentaires provenant du public, la Food and Drug Administration (FDA) a conclu en 2018 que les consommateurs comprenaient généralement que les « laits » végétaux ne contenaient pas de lait de vache, et que ce terme ne prêtait donc pas à confusion. L’agence américaine recommande néanmoins que tout produit dont le nom comporte le mot « lait » présente des informations relatives à sa différence nutritionnelle avec le lait de vache.

D’un point de vue technique, les laits végétaux peuvent-ils réellement être qualifiés de laits ? « Pour moi, le lait est, par essence, un produit créé par des parents pour nourrir leur petit », commente Katie Hinde, bioanthropologue à l’Université d’État de l’Arizona et corédactrice de la publication Splash! Milk Science Update de l’International Milk Genomics Consortium. Selon Hinde, les laits de soja et d’avoine ne correspondent pas à cette définition.

 

UNE SOURCE D’INFORMATIONS

Les scientifiques le réalisent un peu plus chaque jour : le lait s’avère bien plus complexe que nous ne le pensions auparavant.

« Pour moi, le lait constitue une sorte de canal d’information entre une mère et son enfant », affirme Power.

Grâce à un équilibre de nutriments, d’hormones et même de microbes, le lait guide la croissance et le développement du bébé, mais reflète également l’état corporel de la mère : certains des ingrédients qui le composent, comme le calcium, proviennent littéralement des os de celle-ci.

Par ailleurs, « le lait peut se transformer avec le temps », ajoute Power. La structure biochimique du lait maternel n’est pas la même le matin et le soir, et peut même changer entre le début et la fin d’une tétée.

Hinde cite également le cas du wallaby de l’île d’Eugène, dont les organes internes ne sont que partiellement développés à la naissance. « Le lait des marsupiaux contient des protéines qui les aident à développer leurs poumons afin de leur permettre de commencer à respirer de l’air par les poumons, plutôt que par la peau. »

Les chercheurs s’efforcent d’identifier ces protéines afin de déterminer si elles pourraient contribuer à la conception de traitements pour les bébés humains prématurés, qui souffrent souvent d’un sous-développement pulmonaire et de pneumonies.

 

DES MYSTÈRES PERDURENT

Les humains n’existeraient pas sans le lait maternel qui, chaque jour, continue d’étonner les scientifiques par sa complexité, sa flexibilité et son potentiel médical. Pourtant, selon Power, ce liquide essentiel a lui aussi ses défauts.

« Certaines personnes affirment que le lait est l’aliment parfait. À cela, je réponds qu’aucun fruit de l’évolution n’est parfait. »

Le lait manque naturellement de fer et de vitamine D, souligne le spécialiste. Il constitue également un compromis entre ce dont le bébé a besoin et ce que la mère peut se permettre de produire. En d’autres termes, pour être « parfait », il faudrait que le lait contienne encore plus de ressources nutritionnelles, mais cela mettrait en danger la mère qui le produit. « On ne peut pas tuer la mère pour nourrir le bébé. »

Enfin, le lait se compose de nombreux éléments que nous demeurons bien incapables de comprendre.

« Parfois, lorsque nous trouvons de nouveaux éléments dans le lait, ces derniers peuvent nous laisser perplexes... Ont-ils une raison d’être ? »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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Another Nail in Israel’s Coffin

Par : AHH — 24 avril 2024 à 17:27

The IRGC’s Operation ‘True Promise,’ much like the Palestinian Al-Aqsa Flood before it, is poised to be recorded in history as a pivotal, perhaps even terminal, moment for the brief history of the Israeli occupation state…

By Khalil Harb at The Cradle.

The ‘Isfahan incident’: a nail in Israel’s coffin

Tel Aviv’s underwhelming military counter to Iran’s 13 April military strike has destroyed decades of Israel’s carefully cultivated deterrence posture.

Iran’s Operation True Promise strikes on 13 April have reopened the deep wounds Israel incurred during Hamas’ 7 October attack. While Operation Al-Aqsa Flood shook the occupation state’s security bubble at its core, a single night of Iranian rockets and drones left Israelis straggling to hold on to even a sliver of their famed deterrence posture.

As military spokesman for Hamas’ Qassam Brigades Abu Obeida succinctly highlighted in his 23 April speech:

Iran’s response, in its size and nature, established new rules and confused the enemy’s calculations.

This is the region’s new status quo. And Israel’s mysterious ‘Isfahan attack’ has done nothing to shake Iran’s confidence. In short, the alleged Israeli counter has reaffirmed the regional view – militarily, at least – that Tehran has checkmated Tel Aviv and rewritten the rules of engagement.

After years of provocations, and for the first time in its history, Iran has launched a direct offensive against Israel, confidently claiming that it utilized only a fraction of its military capabilities – many of these “obsolete” missiles within its fast-evolving arsenal.

Iran targeted Israel’s key Nevatim and Ramon air bases precisely, despite the spectacular display of lights from intercepted decoy explosions that lit up the skies. Many, quick to judge, misinterpreted the massive salvo as a sign of a broader strategic offensive from the Unity of Fronts – the Resistance alliance that poses a multi-front dilemma for Tel Aviv – aimed at devastating Israel in one blow. 

A slap in the face 

In fact, Iran conducted the operation alone, which makes the seriousness of Iran’s “slap” all the more significant.

The night of the Iranian missile attack also demonstrated the limits of Iranian patience and Tehran’s strategic shift from caution to calculated aggression, necessitating the intervention of three western nuclear powers and the “Arab fig leaf,” Jordan, to counteract the assault.

The Iranians backed their military actions with public statements and shared images of their commanders orchestrating the operations. Conversely, Israel’s response to the events in Isfahan was ambiguous and poorly communicated, with only sporadic information leaking to the US and Israeli press in a feeble attempt to project resolve.

Iranian Foreign Minister Hossein Amir-Abdollahian mocked the Israeli response in an interview with NBC News, where he dismissed the Israeli drones as trivial, likening them to “toys that our children play with.”

Israel’s ‘ridiculous’ comeback

Israel’s military counter is now widely perceived as a dud, derided even within Israel itself by figures such as Minister of National Security Itamar Ben-Gvir, who describes it as “ridiculous.”

Despite Tel Aviv’s formidable military arsenal, which includes undeclared nuclear weapons, and its historical posture as a reliable western ally in the region, the events of 13 April have exposed gaping vulnerabilities in its ability to respond to credible threats, especially from Iran.

This ineffectiveness was highlighted amidst the symbolism of Isfahan – home to Iran’s Natanz nuclear facility – where Prime Minister Benjamin Netanyahu, who has long positioned himself as a stalwart against Iran’s nuclear ambitions, appeared uncharacteristically passive.

The Israeli PM’s lack of any tangible response was a departure from his usual hyperbole, painting a picture of Israel as unprepared and hesitant – retreating rather than confronting.

Furthermore, Iran’s nuclear program has paradoxically also emerged as a potent tool in Tehran’s strategic arsenal. The explicit warning from the Islamic Republic about possibly revising its nuclear doctrine in response to an escalated Israeli threat suggests a bold new stance, despite Supreme Leader Ali Khamenei’s fatwa (Islamic decree) against nuclear arms.

“On the Road to Quds”: Artwork depicts a Qassam Brigades paratrooper & motorcycle fighter armed with Al-Yassin 105, a Hezbollah fighter firing an anti-tank missile, a drone of the Islamic Resistance in Iraq, and Yemeni ballistic missiles all converging on Al-Quds. The sunken British ship “Rubymar” is included off the Yemeni shore.

Is Israeli deterrence dead?

The Isfahan incident did little to bolster Israel’s deterrence posture, which has been eroding since Al-Aqsa Flood and further weakened by Hezbollah’s operations in the north and Iran’s True Promise. These events have deeply impacted the Israeli psyche, challenging the foundational sense of security that underpins the Zionist vision of a “secure Jewish state” established on the lands of Palestine.

Against this backdrop, the conventional rules of engagement that have long governed regional interactions are being re-evaluated. Iran’s bold moves – despite US and Israeli warnings – signal a recalibration of power dynamics, indicating a potentially transformative period in West Asian geopolitics.

The Israeli response, both present and future, must now consider the possibility of a united front from the Axis of Resistance if it chooses to escalate further. This adds a layer of complexity to any military planning against Iran, likely prompting Israel to revert to its characteristic approach of covert operations. These may involve sabotage or targeted assassinations attributed to local agents rather than direct military strikes.

Meanwhile, the US, amid its own internal political issues and upcoming elections in November, is likely to play a dual role. It will monitor its ally’s actions closely while trying to moderate the regional tensions to prevent any significant escalation that could destabilize its broader strategic interests.

A point of no return 

Today, it is Iran – not the US, not Israel, and certainly not the Isfahan attack – which has restabilized the regional balance, even temporarily, pending the crystallization of the new rules of engagement.

Tel Aviv’s counterstrike tried hard to mitigate the possibility of any further Iranian retaliation – especially as Tehran’s next move would likely come without warning, involve Iran’s superior missiles, and potentially the mobilization of Iranian allies toward Israel’s borders.

The Axis of Resistance was happy to allow their Iranian ally to take center stage on 13 April and exact revenge for Israel’s miscalculated 1 April bombing of Iran’s diplomatic mission in Damascus. Any further bold moves from Tel Aviv would ensure that the Axis would activate on every front to swarm Israel.

So, for the moment, Tel Aviv does not dare to compromise Iran’s security directly, instead turning their impotent rage toward vulnerable Rafah, where over a million Palestinian civilians are stranded without food, shelter, and water.

The Hebrew media is already spinning for all its worth, promoting Tel Aviv’s “gains” from demonstrating restraint against Iran – whether from last week’s UN Security Council veto of a Palestinian state or the new $26 billion aid package the US Congress just approved for Israel, or obtaining White House support for the occupation army’s Rafah invasion.

Dr Hussein al-Musawi, the spokesman for the Iraqi Harakat al-Nujaba, tells The Cradle that Israel has, in effect, received a blank check for bad behavior from Washington:

It is not surprising that the US supports and defends Israel, regardless of its violation of international norms, and this undoubtedly embarrasses the Iraqi government, which seeks to take a clear position on the US military presence in Iraq.

For these and many other reasons, Israeli leaders are now acutely aware that any overtly aggressive action will not go unnoticed in the current geopolitical climate. The region is embroiled in what could be described as a ‘mini-international-regional war,’ characterized by intermittent flare-ups and periods of relative calm.

True Promise, much like Al-Aqsa Flood before it, is poised to be recorded in history as a pivotal, perhaps even terminal, moment for the brief history of the Israeli occupation state, which now finds itself more isolated than ever and facing an increasingly uncertain future.

☐ ☆ ✇ STRATPOL

Blinken en visite de trois jours en Chine

Par : ActuStratpol — 24 avril 2024 à 09:56

blinken chine

blinken chineLe 24 avril, le secrétaire d’État américain Antony Blinken entamera sa visite de trois jours en Chine. Selon le Département

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Un vice-ministre de la Défense russe placé en détention provisoire pour corruption

Par : ActuStratpol — 24 avril 2024 à 09:55

corruption justice

corruption justiceLe tribunal du district Basmanny de Moscou a fait droit à la demande d’enquête contre le vice-ministre de la Défense

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☐ ☆ ✇ National Geographic

Sciences des rêves : les troubles du sommeil à l'heure de la lumière bleue

Par : National Geographic — 24 avril 2024 à 09:51

Ce grand reportage a paru dans le magazine National Geographic dans le numéro d'août 2018.

La nuit, nous nous métamorphosons. Notre cerveau change d’activité et de but.

Pendant quelques heures, nous sommes quasi paralysés. Mais, derrière nos paupières closes, nos yeux s’agitent comme s’ils voyaient encore, et les muscles de notre oreille moyenne remuent, comme percevant des sons en dépit du silence. Hommes ou femmes, nous sommes sexuellement stimulés à plusieurs reprises. Il nous arrive de croire que nous volons. Et d’approcher les frontières de la mort. Nous sommes endormis.

Vers 350 av. J.-C., dans son traité Du sommeil et de la veille, Aristote s’interrogeait: que faisons-nous quand nous dormons, et pourquoi ? Il a fallu attendre 2300 ans pour obtenir une réponse correcte. En 1924, le psychiatre allemand Hans Berger a inventé l’électroencéphalogramme, capable d’enregistrer les impulsions électriques du cerveau. Dès lors, la science a pris le relais de la philosophie dans l’étude du sommeil. Mais ce n’est qu’avec les récentes techniques d’imagerie médicale que nous avons pu étudier en profondeur les mécanismes cérébraux en jeu.

Tout ce que nous savons du sommeil prouve qu’il est essentiel à une bonne santé mentale et physique. Le cycle veille-sommeil est un trait central de la biologie humaine –une adaptation à une planète où alternent le jour et la nuit. Le prix Nobel de médecine 2017 a été remis à trois chercheurs qui, dans les années 1980-1990, ont identifié l’horloge moléculaire qui, dans nos cellules, nous règle sur le soleil. Des études récentes ont montré que la perturbation du rythme circadien augmente le risque de diabète, d’accident cardiovasculaire et de démence.

Cependant, le déséquilibre entre nos modes de vie et le cycle solaire prend les proportions d’une épidémie. «C’est à croire que le monde entier teste les conséquences néfastes d’une privation de sommeil », s’étonne Robert Stickgold, directeur du Département du sommeil et de la cognition à la faculté de médecine de Harvard.

Un Français dort en moyenne 7h05 par nuit en semaine et 8h10 le week-end (1h30 de moins qu’il y a cinquante ans). Et c’est encore pire aux États-Unis. En cause: la généralisation de l’éclairage électrique, puis la prolifération des écrans. Nous considérons souvent le sommeil comme un adversaire qui nous empêche de produire ou de nous divertir. « Le sommeil est une absurdité, une mauvaise habitude », affirmait Thomas Edison, l’inventeur de l’ampoule électrique.

Nous parons au plus pressé, luttons contre l’insomnie à coups de somnifères, avalons des litres de café, sans égards pour le voyage complexe que nous sommes programmés à faire tous les soirs. Dans de bonnes conditions, nous effectuons chaque nuit quatre à cinq cycles de sommeil, chacun divisé en plusieurs phases, différentes par leur qualité et leur fonction.

 

PHASES 1 ET 2

Quand nous nous endormons, le cerveau reste actif. Il traite l'information. Quels souvenirs conserver de la journée ? Et que faut-il mettre à la poubelle ?

La première transformation est rapide. Le corps humain n’aime pas stagner entre deux états. Nous éteignons la lumière, nous nous allongeons et fermons les yeux. Si notre rythme circadien est en phase avec le flux de la lumière du jour et de l’obscurité, si notre glande pinéale (à la base du cerveau) sécrète de la mélatonine, signe que la nuit est venue, sans compter d’autres facteurs, alors nos neurones vont prendre le relais.

Nos 86 milliards de neurones sont les cellules qui constituent l’Internet du cerveau. Ils communiquent entre eux par des signaux chimiques ou électriques. À l’état de veille, l’activité neuronale s’apparente à une foule en pleine cohue, à une tempête d’éclairs cellulaires. Mais, quand les neurones agissent en harmonie et en rythme (ce qui, sur un électroencéphalogramme, se traduit par des ondulations nettes), c’est que le cerveau se recentre sur lui-même. En parallèle, nos récepteurs sensoriels se déconnectent et, bientôt, nous dormons.

Cette phase 1, l’endormissement, dure environ cinq minutes. Puis, une série d’ondes électriques d’une demi-seconde, venues des couches profondes du cerveau, atteignent le cortex cérébral (la substance grise plissée qui recouvre la couche externe du cerveau), site du langage et de la conscience. C’est le début de la phase 2.

Le cerveau n’est pas moins actif quand nous dormons, mais il agit différemment. On estime que, dans la phase 2, le cortex est stimulé afin de préserver les informations récentes, et peut-être aussi de les relier au savoir déjà acquis de la mémoire à long terme. Lors d’expériences en laboratoire, les sujets ayant réalisé des exercices mentaux ou physiques auxquels ils n’étaient pas habitués voyaient la fréquence d’ondes cérébrales augmenter pendant la nuit suivante. Il semble que plus celles-ci sont nombreuses, plus les sujets se montrent performants le lendemain. Selon des spécialistes, la force des ces ondes nocturnes pourrait même fournir des indices sur l’intelligence générale d’un individu. Durant le sommeil s’établissent des connexions que l’on n’aurait peut-être jamais consciemment formées –ce dont nous avons tous fait l’expérience.

À l’état de veille, le cerveau excelle à collecter des stimuli externes. Durant le sommeil, il effectue le tri parmi les données recueillies. Ce changement peut se mesurer à l’échelle moléculaire. Quand nous dormons, le cerveau ne se contente pas de classer mécaniquement nos pensées ; il réalise un choix décisif entre ce qu’il garde en mémoire et ce qu’il rejette.

Mais les choix du cerveau ne sont pas forcément judicieux, tant le sommeil renforce la mémoire. Par exemple, explique Gina Poe, chercheuse en neurosciences à l’université de Californie à Los Angeles, des soldats qui reviennent tout juste d’une mission harassante auraient tout intérêt à attendre six à huit heures avant de se coucher, afin de prévenir un état de stress post-traumatique.

Un cycle de sommeil dure 90 min. Lors du premier, la phase 2 peut atteindre 50 min. Pendant un temps, des séries d’ondes peuvent survenir de façon rapprochée, espacées de quelques secondes. Puis, leur fréquence baisse, et notre rythme cardiaque aussi. La température du corps diminue. Toute conscience de l’environnement extérieur s’efface. Nous entamons alors la longue plongée dans les phases 3 et 4 –le sommeil profond.

 

PHASES 3 ET 4

Le sommeil profond est aussi essentiel au cerveau que la nourriture l'est au corps. C'est le moment du ménage physiologique, mais pas encore celui du rêve.

Tout animal, sans exception, connaît au moins une forme primaire de sommeil –dix heures par jour pour le paresseux tridactyle et jusqu’à vingt pour de petites chauves-souris frugivores, mais moins de cinq heures chez la girafe. Le cheval dort une partie de la nuit sur ses pattes, et une partie, allongé. Chez le dauphin, chaque hémisphère du cerveau s’endort à son tour, et il peut ainsi continuer à nager, tandis que la frégate du Pacifique peut dormir en plein vol.

Le sommeil (en tant que comportement caractérisé par une diminution des réflexes et une mobilité réduite dont on peut s’extraire rapidement, à la différence du coma ou de l’hibernation) existe même chez des créatures sans cerveau. La méduse dort, ralentissant fortement ses mouvements de propulsion; des organismes unicellulaires, comme le plancton et la levure, montrent des cycles d’activité et de repos parfaitement différenciés. Cela signifie que le sommeil est ancien, et que sa fonction originelle et universelle ne consiste pas à organiser notre mémoire ou à favoriser les fonctions cognitives. 

Il s’agit d’abord de préserver la vie elle-même. Nulle créature, peu importe sa taille, ne peut vivre vingt-quatre heures d’affilée sans faire une pause. « Vivre éveillé est exigeant, souligne Thomas Scammell, professeur de neurologie à Harvard. Vous êtes en concurrence pour la survie avec tous les autres organismes vivants. Résultat, vous avez besoin d’une période de repos pour aider vos cellules à récupérer. »

Chez les êtres humains, cette période correspond surtout au sommeil profond, lors des phases 3 et 4. Celles-ci se distinguent par la proportion de puissantes vagues d’ondes delta dans l’activité du cerveau – jusqu’à être présentes plus de la moitié du temps en phase 4. C’est lors du sommeil profond que nos cellules produisent le plus d’hormones de croissance, nécessaires à l’entretien des os et des muscles.

Le sommeil joue aussi un rôle crucial dans la santé du système immunitaire, le maintien de la température corporelle et la pression sanguine. Un manque de sommeil nuit à la régulation de l’humeur et à la capacité à guérir des blessures. Chez certains animaux, observe Steven Lockley, du Brigham and Women’s Hospital de Boston, la privation de sommeil entraîne la mort plus vite que la privation de nourriture.

Il semble aussi qu’un bon sommeil réduise les risques de démence. Une étude sur des souris menée par Maiken Nedergaard, de l’université de Rochester (New York), suggère que, à l’état de veille, les neurones restent étroitement regroupés. Mais, durant le sommeil, le volume de certaines cellules du cerveau diminue de 60 %. Ce qui accroît l’espace entre les neurones. Et ces espaces servent de décharge pour les déchets métaboliques des cellules –notamment pour la bêta-amyloïde, qui interrompt les connexions entre les neurones et est mise en cause dans la maladie d’Alzheimer. Or, pour balayer les bêta-amyloïdes, le liquide rachidien ne peut agir que lors du sommeil profond, dans les circuits alors élargis du cerveau.

Durant ces processus de nettoyage et de réparation, nos muscles sont totalement détendus. L’activité mentale est à son minimum. On rêve rarement. Parfois, on ne ressent pas la douleur.

« Il s’agit là d’un niveau de désactivation du cerveau plutôt intense, dit Michael Perlis, directeur du programme de médecine comportementale du sommeil à l’université de Pennsylvanie. La phase 4 n’est guère éloignée d’un état comateux ou de mort cérébrale. Si elle permet de récupérer et de se régénérer, il ne faudrait pas en abuser. »

Nous ne pouvons pas demeurer en phase 4 plus d’une demi-heure avant que le cerveau ne s’en extraie (chez les somnambules, ce renversement peut s’accompagner d’un raidissement du corps). Souvent, nous retraversons alors prestement les phases 3, 2 et 1, puis nous réveillons. Même les personnes qui ne soufrent pas de troubles du sommeil se réveillent plusieurs fois par nuit, bien que la plupart n’en aient pas conscience. Il suffit de quelques secondes pour se rendormir. Mais alors, plutôt que de réitérer les différentes phases, le cerveau se réinitialise pour aborder un épisode totalement différent –une plongée dans le monde du bizarre.

Seulement voilà, le manque de sommeil est fréquent. Un Français sur trois estime qu’il dort mal. Aux États-Unis, plus de 80 millions de personnes souffrent d’un déficit de sommeil chronique. La fatigue y est à l’origine de plus de 1 million d’accidents de la route par an. Elle engendre aussi des erreurs médicales.

Même des réajustements mineurs peuvent être un souci. Le lundi qui suit le passage à l’heure d’hiver ou d’été, le nombre d’infarctus augmente de 24 % aux États-Unis par rapport à un lundi ordinaire, et les accidents de la route font un bond. Au cours de sa vie, environ un Américain sur trois souffrira d’au moins un trouble du sommeil diagnosticable – insomnie chronique, apnée du sommeil, syndrome des jambes sans repos, voire des maux bien plus rares et étranges.

Le syndrome de la tête qui explose se caractérise par la perception de sons violents, qui semblent résonner dans votre cerveau alors que vous essayez de dormir. Selon une étude menée à Harvard, la paralysie du sommeil (l’incapacité à bouger quelques minutes après s’être réveillé d’un rêve) est à l’origine de bon nombre d’histoires d’enlèvements par des extraterrestres. Les épisodes de narcolepsie (soudaine et irrépressible envie de dormir) sont souvent l’effet de très fortes émotions positives –apprécier une blague, être chatouillé, goûter un mets délicieux. Le syndrome de Kleine-Levin est un cas d’hypersomnie: à des périodes parfois espacées de plusieurs années, des personnes dorment pendant une semaine ou deux sans interruption. Elles retrouvent le cycle normal veille-sommeil sans que l’on ne remarque aucun effet secondaire.

Le trouble du sommeil le plus répandu est –de loin– l’insomnie. Elle affecte 15 à 20 % des Français, de façon sévère pour la moitié d’entre eux. En général, les insomniaques mettent plus de temps à s’endormir, demeurent éveillés pendant de longues périodes au milieu de la nuit –ou les deux à la fois.

Si le sommeil est un phénomène commun à toutes les espèces, pourquoi sommes-nous si nombreux à mal dormir ? Est-ce la faute de l’évolution ? de la vie moderne ? ou d’un déséquilibre qui s’est instauré entre l’une et l’autre ?

L’évolution nous a dotés d’un sommeil dont la durée peut varier et qui peut s’interrompre en fonction des nécessités. Le cerveau possède un système de contournement, opérationnel à chaque phase du sommeil, qui peut nous réveiller quand il perçoit un danger (le cri d’un enfant, le bruit des pas d’un prédateur qui approche). Hélas, dans le monde actuel, ce très ancien système d’alarme est sans cesse déclenché par des situations qui ne constituent en rien un danger immédiat (anxiété à la veille d’un examen, soucis financiers, alarme de voiture au bas de chez nous). Avant la révolution industrielle, qui nous a offert le réveille-matin et l’emploi du temps fixe, nous contrecarrions simplement les effets de l’insomnie en continuant à dormir.

Cette époque est révolue. Et, si vous comptez parmi ces personnes fières de leur capacité à s’endormir à volonté rapidement et à peu près n’importe où, ne vous réjouissez pas trop : c’est le signe caractéristique – surtout si vous avez moins de 40 ans– que vous manquez terriblement de sommeil.

Siège de la décision et de la résolution des problèmes, le cortex préfrontal est le premier à flancher dans le cerveau en cas de déficit de sommeil. Les personnes qui ne dorment pas assez se montrent plus irritables, d’humeur lunatique, et ont un comportement irrationnel.«Dans une certaine mesure, chaque fonction cognitive semble être affectée par le manque de sommeil », souligne Chiara Cirelli, neuroscientifique à l’Institut du sommeil et de la veille du Wisconsin. Lors des interrogatoires policiers, on sait que les suspects empêchés de dormir sont prêts à avouer n’importe quoi en échange de quelques moments de repos.

Quiconque dort souvent moins de six heures par nuit augmente fortement le risque d’être victime de dépression, de psychose ou d’infarctus. Il existe aussi un lien direct entre le manque de sommeil et l’obésité : l’estomac et d’autres organes produisent alors un excès de ghréline, l’hormone qui fait naître la sensation de faim. Les siestes ne résolvent rien, pas plus que les produits pharmaceutiques. «Le sommeil n’est pas monolithique», décrit Jefrey Ellenbogen, spécialiste du sommeil à l’université Johns Hopkins. Il y dirige le Sound Sleep Project (« projet pour un sommeil sain »), qui conseille des entreprises sur la façon d’améliorer les performances de leurs employés grâce à un sommeil plus réparateur.

« Ce n’est pas un marathon, c’est plutôt un décathlon. C’est un millier de choses différentes, précise Ellenbogen. Il est tentant de vouloir tripatouiller le sommeil avec des médicaments ou des appareils, mais nous n’en comprenons pas encore assez bien les mécanismes pour prendre le risque d’en manipuler artificiellement les phases. »

Jefrey Ellenbogen et d’autres experts s’opposent à la tentation d’emprunter des raccourcis, et notamment à l’idée que nous pourrions vivre quasiment sans dormir. Une fameuse idée, certes ! Nous débarrasser des phases censément superflues du sommeil reviendrait à prolonger notre existence de plusieurs décennies. Dans les années 1930-1940, lorsque la science du sommeil était encore balbutiante, des chercheurs estimaient que la seconde moitié de la nuit était une zone de calme plat; certains avançaient même qu’elle était carrément inutile.

On le sait aujourd’hui : c’est tout le contraire. Ce moment de la nuit est propice à un sommeil totalement différent, mais tout aussi essentiel – en réalité, une autre forme de conscience.

 

LE RÊVE

Lors du sommeil paradoxal, nous rêvons, volons, tombons - même si nous ne nous en souvenons pas. Nous régulons notre humeur et consolidons notre mémoire.

C’est en 1953 que le sommeil paradoxal, ou sommeil à mouvements oculaires rapides (MOR), a été découvert par Eugene Aserinsky et Nathaniel Kleitman. Auparavant, ce stade était souvent perçu comme une variante peu significative de la phase 1. Rien de singulier n’apparaissait sur les premiers électroencéphalogrammes. Puis, on s’est rendu compte d’une caractéristique de cette phase : l’œil est très actif. Et, simultanément, les organes sexuels connaissent un afflux de sang. On a alors compris qu’à peu près tous les rêves les plus frappants se déroulent à ce stade. Un séisme dans l’étude du sommeil.

D’une façon générale, un bon sommeil débute par une spirale qui nous conduit à la phase 4, un réveil momentané, puis une période de cinq à vingt minutes de sommeil paradoxal. À chaque nouveau cycle, la durée du sommeil paradoxal double, ou peu s’en faut. Le sommeil paradoxal occupe donc environ un cinquième de la durée totale du sommeil chez les adultes. Les chercheurs avancent que chaque séquence de sommeil, paradoxal ou non, permet d’optimiser notre récupération mentale et physique, d’une façon ou d’une autre. Au niveau cellulaire, pendant une phase de sommeil paradoxal, la synthèse des protéines connaît un pic d’activité, ce qui assure le bon fonctionnement de notre organisme. Il serait aussi essentiel pour réguler nos humeurs et renforcer notre mémoire.

Hallucinations et délires caractérisent la psychose. Donc, lors du sommeil paradoxal, nous devenons littéralement fous. Le rêve est bien un état psychotique, selon des scientifiques, car nous sommes persuadés de voir ce qui n’est pas là, et acceptons que gens, temps et espace se métamorphosent sans crier gare.

De nos jours, nombre de spécialistes du sommeil ne s’intéressent pas aux images et aux événements propres aux rêves. Ils estiment que l’activité onirique est la conséquence d’une lutte chaotique au sein des neurones –une lutte vide de sens, malgré sa résonance émotionnelle. Ce que d’autres chercheurs contestent. «Le contenu des rêves, affirme Robert Stickgold, de l’université Harvard, fait partie d’un mécanisme évolué, qui aide à examiner la signification plus vaste des souvenirs nouveaux, et la façon dont ils pourraient nous être utiles dans l’avenir. »

Tout le monde rêve. Y compris ceux qui n’en gardent aucune image. L’oubli des rêves est même une caractéristique des dormeurs exempts de troubles du sommeil. Lorsque nous rêvons, l’action se déroule dans les profondeurs du cerveau. L’électroencéphalogramme ne peut pas l’enregistrer correctement.

Des rêves surviennent également en dehors du sommeil paradoxal, surtout lors de la phase 2 –mais on les considère plutôt comme de simples préludes. Notre folie nocturne n’exprime tout son potentiel que dans le sommeil paradoxal. On dit souvent, à tort, que les rêves sont de simples flashes. En réalité, ils occupent presque toute la phase du sommeil paradoxal (environ deux heures par nuit, en général). 

Cette durée a tendance à décroître avec l’âge. Les nourrissons dorment jusqu’à dix-sept heures par jour, dont la moitié dans un état de sommeil actif proche du sommeil paradoxal. Et, lors de la grossesse, à partir de la vingt-sixième semaine, il semble que le fœtus connaisse un état très similaire à celui du sommeil paradoxal pendant un mois de façon continue. Une hypothèse est que ce stade corresponde pour le cerveau à une sorte de test de son logiciel avant mise en ligne.

Lors du sommeil paradoxal, le processus de thermorégulation du corps est inactif. Notre température interne est au plus bas. Par rapport à d’autres phases du sommeil, le rythme cardiaque s’accélère. La respiration est irrégulière. Nos muscles, à quelques exceptions près (yeux, oreilles, cœur, diaphragme), sont immobiles. Hélas, cela n’empêche pas les ronflements. Ceux-ci surviennent lorsqu’un flux d’air mal contrôlé fait vibrer les tissus relâchés de la gorge ou du nez. Le phénomène est fréquent lors des phases 3 et 4. Mais, en sommeil paradoxal, que nous ronflions ou non, nous sommes incapables de la moindre réaction physique. Nos mâchoires sont relâchées, et nous ne pouvons même pas réguler notre pression sanguine. Pourtant, notre cerveau parvient à nous convaincre que nous sommes en train de voler au-dessus des nuages ou de combattre des dragons.

Pourquoi croyons-nous à l’invraisemblable lors du sommeil paradoxal? Parce que ce ne sont plus les centres des fonctions logiques et de contrôle des impulsions qui régissent le cerveau. La production de la sérotonine et de la norépinéphrine cesse. Or ces deux neurotransmetteurs sont essentiels, permettant aux cellules du cerveau de communiquer. Sans eux, notre capacité à apprendre et à nous souvenir est très affaiblie. Bref, nous sommes dans un état de conscience chimiquement modifié. Toutefois, à l’inverse de la phase 4, notre cerveau est tout à fait actif et consomme autant d’énergie qu’à l’état de veille.

Le sommeil paradoxal est contrôlé par le système limbique. Dans cette région profonde du cerveau se manifestent certains de nos instincts les plus sauvages et les plus bas. Freud a vu juste: les rêves font appel à nos émotions primitives. Le système limbique est le foyer de nos pulsions sexuelles, de la peur, de l’agressivité. Mais il nous donne aussi accès à des sentiments d’allégresse, de joie et d’amour. Nous avons parfois l’impression de vivre plus de cauchemars que de rêves plaisants, mais c’est sans doute faux. Simplement, les rêves effrayants ont plus de chances de déclencher notre système de contournement, ce qui nous réveille.

Dans le tronc cérébral, une petite protubérance annulaire, le pont, est suralimentée lors du sommeil paradoxal. Le pont envoie des impulsions électriques, souvent dirigées vers la partie du cerveau qui contrôle les muscles des yeux et des oreilles. En général, nos paupières restent closes. Mais nos globes oculaires roulent d’un côté à l’autre, sans doute en réponse à l’intensité d’un rêve. Nos oreilles internes sont aussi actives. Voilà pour les parties du cerveau qui provoquent le mouvement. Cela explique la fréquente sensation de voler ou de tomber dans les rêves. Nous rêvons également en couleur –sauf les aveugles de naissance, chez qui les rêves ne sus - citent pas d’images, mais demeurent intenses sur le plan émotionnel.

Un homme a une érection à chaque fois qu’il rêve –même si le contenu du rêve n’est pas de nature sexuelle. Chez les femmes, les vaisseaux sanguins du vagin sont très dilatés. Et, peu importe l’absurdité du rêve, nous sommes presque toujours persuadés d’être éveillés. Par bonheur, nous sommes paralysés quand nous rêvons. Le cerveau tente de déclencher des mouvements. Mais un système du tronc cérébral condamne la porte du moteur neuronal.

En cas de parasomnie, un trouble du sommeil affectant le système nerveux, la porte ne se ferme pas bien. Le dormeur traduit ce qu’il vit en rêve de façon spectaculaire. Il a les yeux fermés et dort profondément, mais peut boxer ou donner des coups de pied –et, parfois, se blesser ou blesser celui ou celle qui partage son lit.

En général, la fin de la phase de sommeil paradoxal, comme celle de la phase 4, se signale par un bref réveil. Faute de réveille-matin, notre nuit s’achève souvent avec notre dernier rêve.

La durée du sommeil est un facteur essentiel pour déterminer le bon moment de se réveiller. Toutefois, la lumière du jour déclenche aussitôt des alertes. Quand elle franchit nos paupières et atteint notre rétine, elle envoie un signal au noyau suprachiasmatique, une région profonde du cerveau. Pour beaucoup d’entre nous, c’est le moment où nos derniers rêves s’effilochent. Nous ouvrons les yeux et revenons à la réalité.

Est-ce bien sûr ? Car le plus remarquable, dans le sommeil paradoxal, est peut-être ceci : il nous prouve que le cerveau est capable de fonctionner indépendamment de toute stimulation sensorielle. Tel un artiste bien installé dans son atelier secret, notre esprit semble effectuer ses propres expériences, sans aucune inhibition.

Lorsque nous sommes éveillés, le cerveau est absorbé par les tâches routinières –contrôler nos mouvements, conduire, faire des courses, écrire, parler. Gagner sa vie. Éduquer les enfants. Mais, quand nous dormons, dès l’amorce de notre première phase de sommeil paradoxal, l’instrument le plus complexe et le plus pointu que nous connaissions, se sent libre d’agir à sa guise.

Alors, le cerveau s’active tout seul. Il rêve. On pourrait dire qu’il s’accorde des récréations. Selon des théoriciens du sommeil, c’est dans la phase paradoxale que nous nous montrons les plus intelligents, perspicaces, créatifs –et libres. C’est alors que nous vivons pour de bon.« Peut-être ne sommes-nous jamais aussi humains que dans le sommeil paradoxal, allègue Michael Perlis, à la fois par ce qu’il fait pour le cerveau et pour le corps, et aussi pour les authentiques expériences qu’il nous procure. » 

Dès lors, un doute surgit : ne nous tromperions-nous pas de question depuis Aristote ? Au lieu de nous demander pourquoi nous dormons, ne devrions-nous pas nous demander pourquoi nous nous donnons tant de mal pour demeurer éveillés? Et la réponse pourrait être : nous devons assurer les fondements de la vie –nous nourrir, nous reproduire, nous défendre– afin que notre corps soit fin prêt à dormir.

Michael Finkel est journaliste et auteur. Il a notamment écrit Le Dernier Ermite, publié en France en 2017. Le photographe suédois Magnus Wennman a conçu un livre et une exposition itinérante sur les enfants réfugiés : Where the Children Sleep.

☐ ☆ ✇ L'Action Française

Le système du crédit social fait-il son entrée dans le système médical français

Par : Clément Gautier — 24 avril 2024 à 09:00

L’Assurance Maladie a proposé le 8 février dernier la mise en place d’un « forfait médecin traitant unique ». Ce forfait détermine un prix forfaitaire pour chaque patient selon sa situation sociale (détenteur de l’ACS, de la CMU…) et la bonne réalisation de vaccins et d’examens de dépistage (vaccination antigrippale, vaccination anti-HPV, dépistage du cancer colorectal, réalisation du fond d’œil pour les diabétiques…). Autrement dit, plus le patient réalise les vaccins et les dépistages proposés, plus son médecin reçoit d’argent de la Sécurité Sociale.

Il existe déjà trois forfaits pour la rémunération du médecin traitant. Cette rémunération forfaitaire représente environ 10% de son chiffre d’affaires annuel, le reste étant constitué par la rémunération à l’acte. L’un de ces forfaits est la fameuse ROSP (« rémunération sur objectifs de santé publique »), refusée par certains médecins pour des raisons déontologiques, qui établit des pourcentages conditionnant une certaine rémunération. Par exemple, pourcentage de patients s’étant fait vacciner contre la grippe, pourcentage de prescriptions d’antibiotiques.

Il faut souligner que, dans le cadre de la ROSP ces  restent anonymes. Si le nouveau « forfait médecin traitant » est mis en place (ce qui va être compliqué d’un point de vue administratif au vu du nombre de renseignements qu’il va falloir gérer), l’anonymat sera rompu, le médecin saura combien tel ou tel patient lui rapporte, et pourquoi. Plus un patient aura bien fait ce que les autorités sanitaires lui demandent, plus son médecin traitant sera payé. Ainsi que l’indique Thomas FATOME, le Directeur Général de la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) : « On bascule d’une logique par patientèle à une logique par patient ». Le secret médical sera rompu lui aussi puisque les autorités administratives seront au courant du dossier de chaque patient.

Un médecin peu scrupuleux pourra ainsi prioriser les patients qui lui seront le plus rentables. La relation médecin-patient, déjà bien mise à mal suite au désastre vaccinal covidien, va encore se dégrader. La déontologie est atteinte dans ses bases les plus élémentaires. Ainsi que le dénonce sur X (Twitter) le Dr Guillaume BARUCQ : « On monétise les patients selon leur degré d’obéissance, non plus au médecin, mais à l’administration ».

Ce nouveau forfait est requis par la CNAM en échange d’une hausse du tarif de la consultation (passage à 30 euros) demandé par les syndicats de médecins généralistes (qui se disent représenter les intéressés). La CNAM demande également « l’amélioration de l’accès aux soins » par l’augmentation de l’installation de généralistes dans les zones sous-dotées, et la réduction de certaines prescriptions d’examens biologiques et d’arrêt de travail. Pour l’instant les moyens que la CNAM compte mettre en œuvre pour cela ne sont pas détaillés…

Tout cela indique une mise en place progressive d’une rémunération salariale des médecins (en particulier généralistes), comme l’a d’ailleurs souhaité Macron : il faut « quitter le modèle de la rémunération à l’acte ». Les médecins perdront leur indépendance. De même la mise en place progressive d’une rémunération en fonction des objectifs des autorités pseudo-sanitaires mondialistes accroîtra le contrôle des prescriptions et la soumission des médecins et des patients. La menace d’une forme de crédit social se précise peu à peu.

Dr Marie 

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☐ ☆ ✇ Vu du Droit

LA LIBERTE D’EXPRESSION NE SE DIVISE PAS !!!

Par : Régis de Castelnau — 24 avril 2024 à 08:01
La convocation par la police de Mathilde Panot est d’une gravité exceptionnelle.Aucun démocrate ne peut accepter ce qui est en train de se produire. La présidente du groupe parlementaire LFI est convoqué dans , le cadre d’une procédure pour apologie… Lire la suite
☐ ☆ ✇ Global South

The War against the BRICS

Par : AHH — 23 avril 2024 à 21:44

Ania K with Larry Johnson and Pepe Escobar on a review of the Big Picture (and some details)

☐ ☆ ✇ Global South

Hezbollah wades in

Par : AHH — 23 avril 2024 à 20:36

Garland Nixon interviews Laith Marouf — Tuesday’s West Asia update.
Israel (and the combined West) can’t go left.

🔹Iran’s exposure of western air defenses was exploited by Lebanese Hezbollah in the last 48 hours. Send swarms of drones to saturate ADs, followed by the pinpoint kamikaze drones/missiles..
🔹Zionists have switched from direct Iran confrontation (for now) to the non-state actors, starting a spade of Hezbollah assassinations in last week and resuming culling Palestinians, in their fine traditional style.
🔹Hezbollah has matched the raised intensity of attacks — jumping to obliterate command bases 25-30 km from the border with high-value targets (at least one general admitted killed, see Salon)
🔹Israel has been totally defeated on all fronts, including intelligence gathering, with secret commands being taken down several times, including those skulking in arab-israeli community centers used as human shields (!). The only remaining card remains: drag in USUK somehow, but now to save their necks from Hezbollah
🔹a tit-for-tat liquidation of Israeli/Hezbollah commanders is underway in last week, with Hezbollah having acquired unprecedented up-to-date surveillance capability of enemy movements, in addition to precision projectiles.
🔹the zionists, supported to the hilt by western elites, will continue to perpetuate massacres and abominations against Palestinians, until physically stopped by the Resistance. That is the only recourse left.
🔹The masks have been dropped by combined West. This war will continue, and intensify, through at least the US Elections.. (he doesn’t anticipate inclusion of Iran again as a direct front, until after elections)
🔹There was a feeble, symbolic response by Israel on Isfahan, driven by US fear of repercussions, given severe depletion in 404. Most likely they used a few quadcopter drones hoisted by MEK terrorists from within Iran, given their ranges.
🔹instability in CONUS will be driven by fuel prices … and continuing student protests which will continue as Genocide in Palestine will certainly continue, in echoes of Vietnam, with similar hit pieces by the national guard (NG) to soon play their knuckle-dragger roles… the chaos and agony of West Asia comes home.. and will those NG really turn their guns on their own class?? 👇🏽👇🏽

🔹Sunni-Shiite shism, carefully curated by Anglo-Zionists since 2006 Hezbollah victory over Zion, is now kaput. Billions upon billions invested in Hate between sects was exposed by the Shiite led Resistance being sole members coming to defense of Sunni Hamas and Palestinians. The Lie was exposed. Youth are now immunized against these divide et impera lies. The totering criminal compradore regimes are more exposed than ever. The Sunni street can not be tricked now to join a crusade against Iran or Hezbollah or Houthis or Iraqi Resistance — seeing who the real enemies are. The Empire is bereft and isolated in the region.
🔹The Victories of Russia and China will happen in Palestine. As with Napolean and Hitler, obsession over defeating Russia has severely weakened USUK in West Asia, critical center of global trade and commodities and silk/maritime roads…..
🔹Soleimani’s genius: Bury yourself 70m and you cannot be touched by a casualty-averse Empire with insufficient boots. This has been the secret strategy (in addition to cheap tech precision dronification, patience and attrition warfare) to outlast and beat the Last Satanic Empire, as exemplified by Yemen.
🔹Yemen’s gift to mankind: its resolute chokehold over the Bab El Mandeb has sped up the fall of the thalassocratic Anglo-Zionist Empire.
🔹Geography largely determines fate. Sea-based will lose out to land-based that is immovable. The owners and friends of the Holy Land will move the World (take that Mackinder! This is the real Heartland), not those who in senseless futility went to die in the rich black soil of Novorossiya
🔹The Cradle of Civilization, the Triangle between Iraq, Egypt and Yemen, were the land-based empires and powers. As the USUK collapses, this region will regain its traditional heft and role in relations of nations, as China has regained hers in last decades
🔹Yemen, Iran and the West Asian Axis of Resistance have got China’s back in applying commensurate pressure on USUK’s SLOCs if the deranged dare to shut down Malacca and SCS… China has defeated USUK without a single battle
🔹The bluster of USUK has been called by Iran, shown to be weaker than a spider’s web, which will lead to further dominos toppling in Korea, Monroe-lands, etc…

☐ ☆ ✇ Global South

‘All for one and One for all’

Par : AHH — 23 avril 2024 à 18:32

Of occult, entangling alliances…

“So gorgeous was the spectacle on the May morning of 1910 when nine kings rode in the funeral of Edward VII of England that the crowd, waiting in hushed and black-clad awe, could not keep back gasps of admiration. In scarlet and blue and green and purple, three by three the sovereigns rode through the palace gates, with plumed helmets, gold braid, crimson sashes, and jeweled orders flashing in the sun. After them came five heirs apparent, forty more imperial or royal highnesses, seven queens – four dowager and three regnant – and a scattering of special ambassadors from uncrowned countries. Together they represented seventy nations in the greatest assemblage of royalty and rank ever gathered in one place and, of its kind, the last. The muffled tongue of Big Ben tolled nine by the clock as the cortege left the palace, but on history’s clock it was sunset, and the sun of the old world was setting in a dying blaze of splendor never to be seen again.” 

“Thereafter the red edges of war spread over another half of the world. Turkey’s neighbors, Bulgaria, Rumania, Italy, and Greece, were eventually drawn in. Thereafter, with her exit to the Mediterranean closed, Russia was left dependent on Archangel, icebound half the year, and on Vladivostok, 8,000 miles from the battlefront. With the Black Sea closed, her exports dropped by 98 per cent and her imports by 95 per cent. The cutting off of Russia with all its consequences, the vain and sanguinary tragedy of Gallipoli, the diversion of Allied strength in the campaigns of Mesopotamia, Suez, and Palestine, the ultimate breakup of the Ottoman Empire, the subsequent history of the Middle East, followed from the voyage of the Goeben.”

“SOME DAMNED FOOLISH THING in the Balkans,” Bismarck had predicted, would ignite the next war. The assassination of the Austrian heir apparent, Archduke Franz Ferdinand, by Serbian nationalists on June 28, 1914, satisfied his condition.”

“in the midst of war and crisis nothing is as clear or as certain as it appears in hindsight”
― Barbara W. Tuchman, The Guns of August

By Yang Sheng at Global Times.

Xi meets Lavrov, reaffirms China’s emphasis on partnership with Russia

Chinese President Xi Jinping met with Russian Foreign Minister Sergey Lavrov on Tuesday in Beijing. Chinese analysts said the meeting sends a strong signal that China will firmly develop its strategic partnership with Russia, despite pressure from the West. The China-Russia partnership continues to be key for the global strategic balance and the hope for promoting a multipolar world in which countries of the Global South will have greater roles to play.

Xi asked Lavrov to convey his sincere greetings to Russian President Vladimir Putin. Noting that this year marks the 75th anniversary of the establishment of diplomatic ties between the two countries, Xi said China and Russia have embarked on a new path of harmonious coexistence and win-win cooperation between major countries and neighbors, which has benefited the two countries and their peoples and contributed wisdom and strength to international fairness and justice, the Xinhua News Agency reported on Tuesday.

Earlier in the day, Chinese Foreign Minister Wang Yi held talks with Lavrov in Beijing, and both sides expressed hope for strengthening practical cooperation in various fields, Xinhua reported.

Wang, also a member of the Political Bureau of the Communist Party of China Central Committee, said that China is willing to work with Russia, in accordance with the consensus reached by the two heads of state, to strengthen the synergy of the two countries’ development plans and promote practical cooperation in various fields.

The top diplomats of the two countries held a joint press conference after their meeting. Wang mentioned “five always” at the press conference. For example, he said that the two countries should always follow the strategic guidance of head-of-state diplomacy, and should always adhere to the principle of no-alliance, no-confrontation and no-targeting at any third party.

China and Russia should always stay on the right course on major matters of principle. As permanent members of the UN Security Council and major emerging countries, China and Russia actively respond to the common aspirations and legitimate concerns of the people of all countries, advocate a new path of state-to-state relations featuring dialogue and partnership rather than confrontation and alliance, and actively promote the building of a community with a shared future for humanity, said Wang.

Yang Jin, an associate research fellow at the Institute of Russian, Eastern European and Central Asian Studies at the Chinese Academy of Social Sciences, told the Global Times on Tuesday that the remarks made by Xi and the “five always” raised by Wang provide a “framework and outline” for the future development of the China-Russia comprehensive strategic partnership of coordination.

Yet many voices from the West, mainly from the US as well as some senior NATO officials, insist on depicting the China-Russia relationship as akin to an “anti-West alliance,” which is completely wrong. By reaffirming the principles of “non-alignment, non-confrontation, and not targeting any third party,” China and Russia are refuting those voices with a clear stance, experts said.

Dress down at the dilapidated Captain Cook Hotel in Anchorage, Alaska, March 18, 2021.

Multipolar world

China always attaches great importance to the development of China-Russia relations, and stands ready to strengthen bilateral communication with Russia and enhance multilateral strategic coordination in BRICS and the Shanghai Cooperation Organisation (SCO), Xi said when meeting with the visiting Russian top diplomat.

Xi said that the two countries will show more responsibility, unite countries in the Global South in the spirit of equality, openness, transparency and inclusiveness, promote the reform of the global governance system, and vigorously lead the building of a community with a shared future for humanity.

China and Russia are trying to promote a multipolar world where developing countries and emerging economies of the Global South will play a greater role, which is the antithesis of the unipolar world dominated by the US, analysts said.

“China and Russia will not target any third party, but if hegemonic forces threaten China and Russia, or threaten world peace, China and Russia will stand together and fight to protect their own interests and safeguard world peace together,” said Li Haidong, a professor at the China Foreign Affairs University.

This is why China and Russia, as well as other members in the UN Security Council, are pushing an immediate cease-fire and the resumption of humanitarian aid to Gaza, even as the US vetoed these attempts time and again, before the Ramadan cease-fire resolution eventually passed on March 25, experts said.

Wang said at the joint press conference that Russia will hold the BRICS presidency this year, and China will take over the rotating presidency of SCO this year. The two sides will support each other’s chairmanship and light up the “moment of South” global governance.

Richard Sakwa, professor of Russian and European politics at the School of Politics and International Relations of the UK’s University of Kent, told the Global Times at a forum in Beijing on March 28 that China-Russia relations are “one of the key axes for international politics, and it’s not only very important but also necessary” to maintain the global strategic balance.

Lavrov said at the meeting with Wang that Russia supports the China-initiated Global Security Initiative, and is willing to deepen cooperation with China on multilateral platforms to promote the establishment of a more just and democratic international order.

The two sides also had in-depth exchanges on the Ukraine issue, the Palestinian-Israeli conflict, the situation in the Asia-Pacific region and other international and regional issues of common concern.


Ukraine crisis and counterterrorism

Wang said at the joint press conference with Lavrov that on the Ukraine issue, China hopes to see a “cease-fire and an end to the war as soon as possible.” China supports the timely convening of an international conference recognized by both Russia and Ukraine, with equal participation by all parties, and a fair discussion of all peace options, whether it is track one or track two, Wang noted.

Cui Heng, a scholar from the Shanghai-based China National Institute for SCO International Exchange and Judicial Cooperation, told the Global Times on Tuesday that “some Western countries have always blamed China for its ‘pro-Russia’ stance, but actually we are just asking for a mechanism that can be accepted by all parties and can treat everyone equally.”

“China’s stance is based on the desire to stop the bloodshed, but the US’ stance is to use the [Russia-Ukraine] conflict to weaken Russia as much as possible. The development of the crisis to some extent depends on the US presidential election later this year,” Cui noted “If Donald Trump is elected, there will be a chance to break the deadlock, but if Joe Biden gets reelected, we might also see some changes, as Washington and its allies might not be able to afford the war anymore.”

Xi stressed at the meeting with Lavrov that China supports the Russian people in following a development path that suits their national conditions, and supports Russia in combating terrorism and maintaining social security and stability.

At the joint press conference with Lavrov on Tuesday, Wang stressed that China must also pay attention to the resolution of other global and regional hot spot issues, including continuing to counter terrorism. “China once again reiterated its condemnation of the terrorist attack in Moscow and its condolences and support for Russia,” said Wang.

“The Chinese people are also victims of terrorism, and terrorism has always been a common threat facing mankind. The international community should resolutely combat all forms of terrorism with a ‘zero tolerance’ attitude, firmly support the efforts of all parties to maintain national security and stability, strengthen international anti-terrorism cooperation, coordinate development and security, and eliminate the breeding grounds for terrorism,” Wang remarked.

“I want to thank China for their condolences in connection with the terrorist attack in the Moscow Region on March 22, and for their support of Russia’s fight against terrorism,” Lavrov said during the meeting with Wang.

All those involved [in the terrorist attack] will be certainly punished, Russia’s top diplomat stated. “Our [Russia-China] cooperation on counter-terrorism will continue, including within the framework of multilateral institutions.”

China and Russia are two major powers in the SCO, and counter-terrorism cooperation between them and other SCO members is significant for regional peace and stability, especially when the threat of terrorism has reemerged in relevant regions, experts said. Apart from the discussion on the diplomatic level, the militaries, law-enforcement and intelligence agencies of the two countries will promote cooperation on combating terrorism, experts said.

☐ ☆ ✇ National Geographic

Pourquoi se parle-t-on à soi-même ?

Par : National Geographic — 23 avril 2024 à 16:32

En écrivant ces lignes, je me suis surprise à discuter… avec moi-même. Entre deux frappes sur mon clavier, je me suis rendu compte que j’étais en train d’avoir une conversation avec moi-même à propos d’une rencontre faite la nuit précédente. Pourquoi ai-je soudainement interrompu mon travail pour discuter intérieurement d’une chose visiblement sans importance ?

Si je posais cette question à des experts du « monologue intérieur », ou de ce qu’on appelle plus communément « le fait de se parler à soi-même », ils pourraient me dire qu’il ne s’agissait pas pour moi d’une façon de me dérober à la tâche, mais que j’étais (ce qui est bien plus intrigant) peut-être en train de faire l’expérience d’une rencontre étroite avec le vrai « moi » par le biais d’un dialogue interne profondément personnel.

Russell Hurlburt, psychologue à l’université du Nevada, à Las Vegas, dirait que les mots que j’ai employés lors de mon monologue pourraient avoir été un « parfait exemple d’expérience intérieure » qui m’aurait amenée, sur le moment, dans les « coulisses de [ma] propre conscience ». Je préparais le terrain pour une découverte de soi, comme si je passais un entretien professionnel.

« Les gens sont très intéressants, et je pense que les gens se trouvent eux-mêmes très intéressants », explique Hurlburt, qui se décrit comme un « chercheur d’expériences intérieures ».

« À quoi penses-tu ? » est probablement la question la plus intéressante au monde, selon lui.

Pour les comportementalistes, les conversations intérieures peuvent révéler des émotions refoulées, bonnes ou négatives, suscitées par un appel téléphonique ou déclenchées par un événement ou une rencontre. Prenons comme exemple l’auto-accusation : « Oh, j’ai eu l’air si stupide ! » Ou encore l’affirmation de soi : « Je me sens toujours valorisé lorsqu’elle et moi travaillons ensemble. »

Il n'y a rien d'étonnant à ce que le monologue intérieur soit un sujet de conversation sur les médias sociaux, où les gens se questionnent sur leur identité et demandent aux autres utilisateurs de ces plateformes si tout le monde possède un monologue intérieur.

Nous avons interrogé des experts sur ce curieux phénomène naturel et sur les raisons pour lesquelles vous pouviez ou non avoir ce genre de conversation intime. Bien que nos experts ne soient pas d’accord sur le caractère universel du monologue intérieur, ils sont unanimes sur le fait qu’il s’agisse d’un outil précieux pour la découverte de soi.

 

QUELLES SONT LES PERSONNES LES PLUS SUSCEPTIBLES DE SE PARLER À ELLES-MÊMES ?

Se parler à soi-même n’a rien de nouveau. Hamlet le fait sept fois, sous forme de soliloques, dans la célèbre pièce qui porte son nom, écrite il y a quatre siècles. Le fait de répondre à sa petite voix intérieure peut prêter à rire, pourtant être surpris à le faire à voix haute est socialement condamnable.

Ce n’est que dans les années 1970 que les psychologues ont commencé à considérer le monologue intérieur comme un réel domaine d’étude, en s’inspirant des travaux du psychiatre Aaron Beck, le père de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).

Des décennies plus tard, en 2009, le psychologue Thomas Brinthaupt a publié l’un des rares outils analytiques utilisés aujourd’hui pour mesurer le monologue intérieur chez ses patients. Baptisé Self-Talk Scale (STS), soit littéralement « échelle de dialogue intérieur », ce questionnaire en 22 points vise à identifier la fréquence du monologue intérieur et à refléter quatre catégories de bavardage mental : l’évaluation sociale, l’autocritique, l’auto-renforcement et l’autogestion.

La STS a été utilisée par des « dizaines de milliers » de personnes dans le cadre d’études menées dans le monde entier, explique Brinthaupt, qui se définit aujourd’hui comme un « psychologue de la personnalité » à la Middle Tennessee State University et qui travaille avec des chercheurs en TCC pour trouver la signification profonde de la santé mentale d’une personne selon sa voix intérieure. Son questionnaire permet d’obtenir des données et d’asseoir la crédibilité de la recherche sur un sujet aussi éphémère que la pensée.

(À lire : Neuf façons simples d’améliorer votre santé mentale)

De manière générale, il a constaté que les enfants se parlaient à eux-mêmes dans le cadre de leur processus d’apprentissage. Parmi les enfants les plus susceptibles de se parler à eux-mêmes, il cite les enfants introvertis, ceux qui n’ont pas de frères et sœurs (qui continuent à discuter avec eux-mêmes à l’âge adulte), et les enfants qui ont des amis « invisibles ».

En ce qui concerne les adultes, il explique que les personnes qui se retrouvent soudainement seules ou qui souffrent de la solitude sont plus susceptibles de se parler à elles-mêmes. Par ailleurs, même si cela n’a pas encore été étudié, Brinthaupt pense que les gens ont commencé à se parler davantage et plus souvent à haute voix lors des confinements mis en place pendant la pandémie de COVID-19.

En outre, les personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) se parlent à elles-mêmes d’une manière qui reflète leur maladie : encore et encore, et à maintes reprises. Par ailleurs, les sourds et les malentendants qui utilisent la langue des signes se serviraient de leurs mains pour se parler à eux-mêmes, explique Brinthaupt.

Autrement, des personnes ayant souffert d’une lésion cérébrale ou d’un accident vasculaire cérébral et qui rencontrent des difficultés à s’exprimer ont également déclaré « ne plus avoir de monologue intérieur » ; mais ce phénomène n’a pas encore fait l’objet d’études plus approfondies.

 

TOUT LE MONDE A-T-IL UN MONOLOGUE INTÉRIEUR ?

Mais alors, le monologue intérieur n’est-il que l’apanage des catégories de personnes citées plus haut, ou est-il commun à tous ? Sur ce point-là, les experts ont des avis différents.

Brinthaupt soutient que le monologue intérieur est universel et accessible à tous. « Nous nous parlons à nous-mêmes en réponse à des événements et à des stimuli spécifiques à notre environnement social ou à des événements imaginaires », explique-t-il, ajoutant que certaines personnes « ne savent pas qu’elles en ont la capacité ».

Hurlburt est d’un avis contraire. En 2020, le blogueur Ryan Langdon a écrit un article intitulé « Aujourd’hui, j’ai appris que tout le monde n’a pas de monologue intérieur et cela a gâché ma journée » en réponse à un tweet de Hurlburt sur ses recherches. L’article a généré plus d’un million de réponses en l’espace d’un mois, explique Hurlburt, qui a ensuite rencontré et interviewé Langdon.

« Les gens croient se parler à eux-mêmes », soutient Hurlburt, et « il arrive que certains individus se parlent en effet à eux-mêmes. Mais sur tous les échantillons que j’ai recueillis en cinquante ans, il y en a peut-être environ un quart qui impliquent des mots ou des paroles. »

Au lieu de se parler, certaines personnes se « voient ». L’une des patientes les plus mémorables de Hurlburt, qu’il appelle Fran, ne se parlait pas à elle-même. Aujourd’hui rétablie, Fran utilisait son imagination pour visualiser ce qui s’est avéré être un dialogue émotionnellement dévastateur, pris dans le temps : elle se repassait intérieurement la scène animée de son propre suicide, étape par étape.

 

LES IMPLICATIONS DU MONOLOGUE INTÉRIEUR

Les catégories de bavardage intérieur de Brinthaupt reflètent nos principales préoccupations intérieures. Par exemple, le monologue intérieur dit d’« évaluation sociale » (correspondant par exemple à la réflexion « je n’aurais vraiment pas dû l’interrompre comme je l’ai fait ») peut passer pour une critique de soi, mais peut aussi contribuer à améliorer les interactions sociales. Les orateurs se parlent souvent à eux-mêmes à des fins d’« auto-renforcement » et d’« autogestion » avant de prendre le micro.

Le monologue intérieur peut également être un outil : les psychologues qui pratiquent la célèbre TCC se servent du monologue intérieur comme d’un traitement pour inverser les pensées négatives qui découlent de maladies comme la dépression. Selon les praticiens de la TCC, la dépression est intensifiée par un monologue intérieur critique et négatif, ce qui implique qu’elle peut être atténuée par des pensées positives et encourageantes.

Hurlburt ne s’intéresse pas au monologue intérieur en tant qu’outil comportemental, mais en tant que lien direct avec notre moi intérieur ; un voyage mental qu’il effectue depuis 1971. À l’aide d’une méthode d’échantillonnage et d’un bipeur portable qu’il a conçu et breveté, Hurlburt demande à ses clients de noter ce à quoi ils pensent quand le signal sonore se déclenche, dans l’espoir de capter une pensée pure.

Selon Hurlburt, les enquêtes et les questionnaires classiques sont subjectifs et polluent ce qui devrait être une réponse personnelle absolue.

« Si vous voulez vraiment savoir ce qui se passe en vous, dit-il, vous devez utiliser une méthode qui ne soit pas invasive pour votre expérience intérieure. »

Mais si vous pensez ne pas avoir de monologue intérieur, ne vous inquiétez pas. « Il n’est pas inhérent à votre condition d’être humain », affirme-t-il. « Certaines personnes ne songent pas à la vie avec des mots et des phrases. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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Faut-il réellement faire 10 000 pas par jour ?

Par : National Geographic — 23 avril 2024 à 15:34

Marcher 9 000 à 10 000 pas par jour réduit de plus d'un tiers le risque de mortalité et d'au moins 20 % le risque de maladie cardiovasculaire, mais une légère augmentation même inférieure à ce seuil présente déjà des bénéfices, d'après une étude impliquant plus de 72 000 participants.

« Toute activité est bonne à prendre. Nous avons constaté que plus le nombre de pas augmente, plus le risque de mortalité et de maladie cardiovasculaire diminue », déclare Matthew Ahmadi, épidémiologiste à l'université de Sydney en Australie et coauteur de l'étude. « Le seuil des 10 000 pas est une excellente cible, mais même si vous n'êtes pas capable de l'atteindre, toute activité permettant d'augmenter votre nombre de pas quotidien peut avoir un impact considérable sur l'amélioration de votre santé et la diminution du risque de maladie. »

D'après Ashley Goodwin, spécialiste de l'activité physique au sein des Feinstein Institutes for Medical Research de Manhasset, aux États-Unis, cette étude confirme ce que nous savions déjà sur les bienfaits de la marche dans la réduction du risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité.

Ce que Goodwin trouve particulièrement intéressant dans cette nouvelle étude, c'est la faible différence de bénéfices entre les personnes qui passent un long moment assises chaque jour et celles qui s'assoient moins.

« C'est vraiment génial, car cela montre qu'il suffit de marcher un peu plus que d'habitude pour obtenir des résultats bénéfiques sur la santé, peu importe le point de départ. »

De précédentes études avaient montré qu'un plus grand nombre de pas était associé à une meilleure condition cardiaque et à une vie plus longue, alors qu'un corpus de recherche distinct avait mis en évidence le risque accru de maladie cardiovasculaire et de mortalité en cas de sédentarité prolongée. L'étude qui nous intéresse a donc rassemblé ces deux corpus pour déterminer si un supplément de pas quotidien suffisait à contrebalancer les risques associés à la sédentarité, même chez les individus assis une grande partie de la journée.

L'équipe d'Ahmadi a fixé à 10,5 heures par jour le seuil caractérisant une « sédentarité élevée », car leurs données montraient que les risques associés au fait de s'asseoir plus longtemps chaque jour commençaient à croître de manière exponentielle. Ils ont comparé les risques de mortalité et de maladie cardiovasculaire associés à différents quotas de pas quotidiens par rapport à une référence de 2 200 pas par jour, le maximum pour 5 % de la population étudiée.

 

CHAQUE PAS COMPTE

D'après leurs résultats, les réductions de risque occasionnées par l'augmentation du nombre de pas étaient statistiquement similaires pour les sujets hautement sédentaires et les sujets moins sédentaires. Cependant, l'étude révèle également une relation proportionnelle : plus une personne effectuait de pas chaque jour, plus son risque de maladie cardiaque ou de décès chutait, et ce jusqu'au seuil de 9 000 à 9 700 pas quotidiens pour les sujets hautement sédentaires.

En réalité, l'étude a constaté des bienfaits pour le cœur chez les sujets hautement sédentaires dès 4 300 pas par jour, seuil à partir duquel le risque de maladie cardiaque diminuait de 10 %. En doublant ce quota pour atteindre 9 700 pas par jour, ces bienfaits étaient multipliés par deux.

De la même façon, les personnes hautement sédentaires présentaient une réduction de 20 % du risque de décès à partir de 4 100 pas par jour. Là encore, ce bénéfice était presque multiplié par deux (39 %) lorsque le nombre de pas augmentait pour atteindre 9 000. À partir de 6 000 pas par jour environ, les bienfaits sont identiques pour les individus hautement sédentaires et les individus plus actifs.

Le citoyen américain moyen effectue environ 4 000 pas par jour, indique Mario Garcia, cardiologue au Montefiore Medical Center de New York, ce qui laisse une belle marge de progression. En France, la moyenne nationale se situe autour de 7 000 pas par jour.

« À l'heure où le télétravail gagne du terrain dans le sillage de la pandémie, il est d'autant plus important de prendre conscience du temps que nous passons à ne pas être physiquement actifs pour essayer de compenser ce manque d'activité par une chose simple : la marche », déclare Garcia. Il précise que ceux qui ont le plus bénéficié de cette marche dans l'étude étaient les plus de 60 ans, probablement parce que la condition physique se perd très rapidement à cet âge.

 

OÙ TROUVER CES PAS ?

Pour Ahmadi, ce qu'il faut retenir de l'étude, c'est la possibilité pour les personnes qui ne peuvent pas réduire leur temps de sédentarité d'obtenir des bénéfices en augmentant simplement leur nombre de pas au quotidien.

« Avec la prolifération des appareils portables au sein de la population, il est devenu très facile de suivre son nombre de pas quotidien », indique Ahmadi.

Il n'est toutefois pas nécessaire de passer du jour au lendemain de 2 000 à 10 000 pas par jour, précise Goodwin. D'ailleurs, la scientifique mène actuellement une étude qui encourage les participants à augmenter de 1 000 pas leur moyenne quotidienne habituelle. D'après une analyse systématique de 17 études publiée en 2020, ce petit supplément de mille pas quotidiens suffirait à réduire le risque de maladie cardiaque et de mortalité, toutes causes fondues, pendant quatre à six ans.

Pour ceux qui n'aiment pas la marche, Goodwin suggère d'autres façons de glaner ces pas supplémentaires. « La meilleure activité physique, c'est celle que vous ferez », résume-t-elle.

Cela peut prendre la forme d'autres types d'activités ou de pas ajoutés au cours de la journée, par exemple en garant votre voiture plus loin sur le parking, en prenant les escaliers au lieu de l'ascenseur pour quelques étages ou en quittant les transports en commun un ou deux arrêts plus tôt pour finir votre trajet à pied. Finalement, comme le fait remarquer Goodwin, 1 000 pas supplémentaires ne représentent que 10 minutes de marche, ce qui peut facilement être intégré à la journée classique d'une personne mobile.

Une autre façon d'augmenter le nombre de pas est de les comptabiliser sur la semaine au lieu de la journée. Selon Evan Brittain, cardiologue au centre médical de l'université Vanderbilt qui étudie depuis des années les bienfaits de nos pas quotidiens, d'autres données issues de cette même étude de population montrent que « les "week-end warriors" rivalisent avec les sujets régulièrement actifs » en termes de bénéfices récoltés. Ces « guerriers du week-end » rassemblent les personnes qui condensent sur deux jours l'activité de la semaine.

Cependant, la persévérance est essentielle, ajoute-t-il, surtout après l'élan de motivation induit par l'utilisation nouvelle d'un podomètre, car nous avons tendance à modifier notre comportement lorsque nous nous savons observés. Les données issues d'une étude non publiée, ayant suivi pendant plusieurs années l'activité de ses participants, montrent que seule la moitié des « week-end warriors » parvenaient à maintenir un haut niveau d'activité le week-end à un stade ultérieur.

Par ailleurs, en raison de l'étendue limitée des données, Brittain reste sceptique quant à la légitimité de l'étude pour clore le débat sur la possibilité de compenser un comportement sédentaire en augmentant le nombre de pas effectués chaque jour.

« L'idée selon laquelle un suivi de trois à sept jours refléterait un comportement général sur des semaines, des mois ou des années me semble difficile à extrapoler », indique Brittain. « C'est peut-être vrai pour certains, probablement pas pour tout le monde. »

 

PROTOCOLE DE L'ÉTUDE

Dans le cadre d'une vaste étude réalisée au Royaume-Uni et toujours en cours, les chercheurs ont fourni à plus de 100 000 adultes un podomètre extrêmement précis à porter au poignet en permanence pendant une semaine. Ils ont ensuite analysé les données des 72 174 participants qui avaient porté l'appareil au moins trois jours, dont un jour de week-end, pendant au moins 16 heures par jour, y compris la nuit. La moyenne d'âge des participants était de 61 ans et les chercheurs ont évalué le critère de maladie cardiovasculaire et de décès pendant une moyenne de sept ans.

Ils ont ensuite ajusté leur analyse pour refléter les différences entre les participants, notamment l'âge, le sexe, l'origine ethnique, le niveau d'éducation, l'usage du tabac, la consommation d'alcool, la quantité de fruits et de légumes par jour, les antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire ou de cancer, le nombre d'heures de sommeil par nuit, l'utilisation d'insuline pour les diabétiques et le recours à des médicaments contre l'excès de cholestérol ou l'hypertension artérielle.

« Parfois, on ne sait pas si une personne qui fait plus d'activité physique présente de meilleurs résultats grâce à cette activité physique ou uniquement parce qu'elle souffre moins de diabète, d'hypercholestérolémie, d'hypertension artérielle ou d'autres facteurs qui augmentent le risque d'événement cardiovasculaire », indique Garcia. Cette étude a tenu compte de ces variables, précise-t-il.

En revanche, les chercheurs n'ont pas pu tenir compte d'un potentiel changement du niveau d'activité des participants dans les années qui ont suivi, reconnaît Ahmadi. Ils ont tout de même examiné les données d'un sous-groupe de participants qui ont à nouveau porté les podomètres deux à quatre ans plus tard. Leur niveau d'activité était resté stable.

Cela ne signifie pas pour autant que les niveaux d'activité de l'ensemble de la population sont restés stables au fil du temps, indique Brittain. Malgré cette limitation, il rejoint Ahmadi sur le point fort de l'étude : « Plus on marche, mieux c'est ; et le seuil à dépasser pour en tirer des bénéfices est plus bas que beaucoup le pensent », conclut Brittain. « Et ça, c'est une source de motivation. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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Palestinian Resistance Continues

Par : AHH — 23 avril 2024 à 11:53

Jon Elmer takes a look at last week’s videos from the resistance in Gaza and the West Bank. As in 404, to the last zionazi invader …. the Holy Land, the eternal Black Hole devourer of Empires beyond count

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Poutine reçoit Aliyev au Kremlin

Par : ActuStratpol — 23 avril 2024 à 10:10

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russie azerbaidjanLe Kremlin a accueilli les négociations entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliyev, arrivés à

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Les États-Unis lancent des exercices militaires en mer de Chine méridionale en vue de protéger Taiwan

Par : ActuStratpol — 23 avril 2024 à 09:54

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exercices philippinesLe 22 avril, des exercices entre les États-Unis et les Philippines ont débuté près de Taïwan. Les militaires doivent pratiquer

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L’armée russe a pris le contrôle du village de Novomikhailovka

Par : ActuStratpol — 23 avril 2024 à 09:50

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Accelerants of Armageddon

Par : AHH — 23 avril 2024 à 05:46

It needs to be understood there’s calculated purpose behind ostentatious bestiality. Listen to this very short piece. If you have imagination, and understand what is being done in a traditional region with ancient sense of honor, justice, and chivalry, and that Palestinians are not alone but enveloped in a larger matrix, everything becomes clear about the nature of the provocation. I omit the visual horrors and details, ubiquitous throughout social media… this is how to detonate the Earth and ensure the end of the Old Order

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Comment créer sa propre "zone bleue" (et vivre plus longtemps)

Par : National Geographic — 22 avril 2024 à 17:08

Ces six recommandations ont le pouvoir de créer un cycle vertueux qui allie la nourriture, des relations sociales viables, une grande liberté de mouvement, une vie spirituelle et, surtout, le bien-être. Les intégrer dans votre routine quotidienne pourrait vous aider à créer votre propre « zone bleue », où vous vivrez une vie longue et saine.

 

UN CARACTÈRE SACRÉ

Savoir quel genre de nourriture manger et en quelle quantité est le premier pas vers une alimentation qui vous permettrait d'atteindre les cent ans. Les habitants des zones bleues ont bien plus à nous apprendre en matière d'alimentation. Pour eux, cultiver, préparer, servir et manger sont des pratiques sacrées qui leur permettent de réunir leur famille, leur foyer, leur communauté, dans une harmonie et un rythme quotidiens. Après avoir vu la manière dont les principes des zones bleues prennent vie dans les communautés d'Amérique du Nord, je me suis concentré sur les six pratiques alimentaires les plus importantes de ce cycle vertueux. Les voici, accompagnées de quelques réflexions sur leur mise en pratique.

 

PETIT-DÉJEUNER COMME UN ROI

Un adage adventiste rappelait de « déjeuner comme un roi, dîner comme un prince, et souper comme un mendiant ». En d'autres termes, il faut que votre premier repas de la journée soit le plus conséquent et manger seulement trois repas par jour. C'est la même routine dans presque toutes les zones bleues. Leurs habitants petit-déjeunent copieusement avant le travail, déjeunent, puis terminent la journée par un souper léger. De temps à autres, ils mangent un fruit en milieu de matinée ou une poignée de noisettes en milieu d'après-midi. Mais la majorité d'entre eux ne grignote pas. Un repas normal contient environ 650 calories, alors avec seulement trois repas par jour et un petit encas, ils absorbent toutes les calories dont ils ont besoin dans la journée. Ajouter un quatrième repas, même léger, peut faire grimper votre apport calorique journalier. La plupart de ces aliments sont consommés avant midi. Les Nicoyens mangent souvent deux petit-déjeuners et un dîner léger. Le déjeuner a au contraire tendance à être le repas le plus important pour les Icariens et les Sardes. Les Okinawaïens aiment sauter le dîner. De nombreux Adventistes suivant la règle de « déjeuner comme un roi » ne mangent que deux repas par jour, un en milieu de matinée et un autre aux alentours de seize heures. Des recherches récentes confirment l'intérêt de concentrer la majorité des apports caloriques en début de journée.

 

CONTRÔLER SES ALIMENTS

Dans leur immense majorité, les résidents des zones bleues mangent chez eux. Manger à l'extérieur y est considéré comme un événement, une célébration, habituellement réservée pour un mariage ou quelque autre occasion festive. Quand on cuisine chez soi, on peut contrôler son alimentation. On peut choisir des ingrédients frais de qualité et éviter de consommer les aliments transformés bon marché qui finissent dans la majorité des plats servis au restaurant. Même les restaurants cinq étoiles ont pris l'habitude d'ajouter du beurre et du sel. Cuisiner encourage aussi à être actif puisque vous devez vous tenir debout, mélanger, mixer, pétrir, hacher... Toute cette activité physique compte plus que ce qu'on pourrait penser, surtout comparée au fait de rester assis dans un restaurant. Une étude a suivi les habitudes alimentaires et les apports caloriques de mille personnes pendant une semaine. Par cette étude, on a découvert que les personnes qui mangeaient à l'extérieur consommaient en moyenne 275 calories de plus par jour que celles qui mangeaient chez elles. Pourquoi ? Parce que les restaurants servent des plats qui contiennent plus de calories. Selon la plupart des estimations, 200 calories supplémentaires par jour peuvent représenter un gain de dix kilos au cours d'une année.

 

LE JEÛNE PARTIEL

Les catholiques fervents sardes et nicoyens jeûnent pendant le carême, c'est-à-dire les quarante jours qui précèdent Pâques, pendant lesquels ils s'abstiennent de manger de la viande. Des études montrent que jeûner une fois de temps en temps, même pour une journée, peut être bénéfique pour la santé. Cela peut rééquilibrer le taux d'insuline, ce qui permet au pancréas de faire une pause. Cela peut aussi réduire temporairement le taux de cholestérol et la pression sanguine. Il s'agit d'un moyen à court terme pour perdre du poids, pour rompre les cycles de dépendances alimentaires et peut-être même pour nettoyer le système digestif. Les jeûnes modérés sur des périodes plus longues peuvent créer une forme de restriction calorique et peuvent ralentir le vieillissement. Cela fait passer nos cellules en mode survie, ce qui présente au moins deux avantages. D'abord, les cellules produisent moins de radicaux libres, des agents oxydants qui font « rouiller » notre corps de l'intérieur. Des niveaux plus faibles de radicaux libres renforcent les artères, les cellules cérébrales et même la peau. Jeûner partiellement semble également réduire les niveaux des facteurs de croissance 1 ( IGF-1), une hormone importante pour la croissance des cellules mais potentiellement dangereuse après l'âge de vingt ans puisque des niveaux élevés peuvent favoriser le cancer de la prostate et le cancer du sein, entre autres.

 

SE FAIRE UN PEU PLAISIR

Aucun de ces rituels ne doit être une restriction, une limitation ou une privation. Ne vous méprenez pas. Faites-vous plaisir avec de bons petits plats et des fêtes occasionnelles. On mange environ 1 100 repas par an. Si on se fait plaisir quelques fois par semaine et qu'on mange ce qu'on aime, il nous reste quand même 1 000 repas par an à manger à la manière des zones bleues. « Ce que les personnes qui suivent un régime oublient, c'est que manger est l'un des plus grands plaisirs de la vie », déclare Antonia Trichopoulou, l'une des plus grandes expertes du régime méditerranéen. Si cela vous rend heureux, ne passez pas à côté de cette part de bûche à Noël, ou de cette part de gâteau d'anniversaire, ou même de ce steak-frites hebdomadaire. Cela ne semble pas forcément sain mais, comme nous l'ont démontré les résidents des zones bleues, le corps possède une certaine capacité à s'équilibrer après un petit plaisir occasionnel. L'astuce, c'est de trouver sans peine ce juste équilibre entre le fait de se faire plaisir et celui de se comporter de manière à préserver notre santé le plus longtemps possible. Dans notre monde, ces deux forces sont en conflit mais, dans les zones bleues, ces deux forces s'harmonisent. Alors, n'hésitez pas à faire la fête de temps en temps.

 

FAITES DES REPAS UN MOMENT DE PARTAGE

Les repas dans les zones bleues sont un moment de gratitude, de partage, de résolution de problèmes et de renforcement des liens familiaux. Voici la règle : personne ne mange seul, debout ou une main sur le volant. Comme l'a souligné Thea Parikos, ma guide icarienne, lorsque sa famille se met à table, elle laisse derrière elle le stress de la journée. Les Icariens, dit-elle, mangent lentement en conversant avec leur famille, un bon rituel pour renforcer les liens familiaux mais aussi pour des corps plus sains. Votre manière de manger peut s'avérer aussi importante que ce que vous mangez. Manger vite favorise la suralimentation et, comme le montrent les recherches, peut doubler le risque d'obésité. Une étude a démontré que les enfants et les adolescents qui prennent des repas en famille au moins trois fois par semaine ont plus de chances d'avoir un poids normal et des habitudes alimentaires saines. Un rapport du National Center on Addiction and Substance Abuse souligne également que les adolescents qui dînent en famille plus de trois fois par semaine sont moins susceptibles d'avoir de mauvais résultats scolaires. Assurez-vous d'avoir une table conviviale, ronde de préférence, assez petite pour encourager les conversations familiales.

Des parties de cet article sont précédemment apparues dans Blue Zones, The Science of Living Longer, de Dan Buettner. Copyright ©2021 National Geographic Partners, LLC. Disponible dans n'importe quelle bibliothèque et librairie anglophone.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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La natation, une activité physique aux bienfaits incomparables

Par : National Geographic — 22 avril 2024 à 15:51

Bien que la plupart des gens soient conscients des avantages pour la santé que comporte la pratique de la course à pied, du cyclisme ou de la musculation, moins nombreux sont ceux qui comprennent les avantages que procure une bonne séance de natation : affermissement et renforcement musculaire, réduction des inflammations, dynamisation de la santé du cœur et des poumons et de la santé mentale.

Il s’avère que le fait de propulser sa propre masse corporelle dans l’eau active une multitude de systèmes à travers le corps et fait ainsi de ce sport par nature doux mais hautement efficace une activité à nulle autre pareille. 

« La natation offre une gamme de bienfaits spécifiques, par exemple une aptitude cardiovasculaire et respiratoire accrue, une plus grande force et endurance musculaire, une masse maigre plus optimale, une réduction du risque de lésions traumatiques telles que celles qui peuvent survenir lors d’activités à impact élevé, mais aussi une meilleure santé mentale et un accroissement du bien-être », explique Mitch Lomax, pneumologue et physiologiste du sport de l’Université de Portsmouth, au Royaume-Uni.

Il s’agit d’un sport qui présente également l’avantage de pouvoir être pratiqué par des personnes de tous âges pour qui la pratique d’activités comme la course à pied ou le cyclisme pourrait s’avérer plus difficile, même si elles souffrent de limitations physiques.

« La natation est une activité que l’on peut pratiquer au-delà des limites d’âge et de capacités qui existent dans d’autres sports », affirme Lori Sherlock, professeure de physiologie du sport, coureuse du triathlon Ironman et coordinatrice des thérapies aquatiques à la Faculté de médecine de l’Université de Virginie.

 

BON POUR LE CŒUR

Le principal bénéfice de la natation est probablement qu’elle favorise la santé cardiaque. Des recherches montrent que cette activité améliore également la circulation sanguine et l’efficacité cardiovasculaire et fait ainsi diminuer le risque de crises cardiaques et d’AVC.

« La natation est une activité rythmique et dynamique qui sollicite l’ensemble du corps, qui fait augmenter votre rythme cardiaque et qui fait baisser votre tension artérielle efficacement », indique Hirofumi Tanaka, co-auteur de plusieurs études sur la natation et directeur du Laboratoire de recherche sur le vieillissement cardiovasculaire de l’Université du Texas à Austin. Une autre étude montre que la natation fait baisser la tension artérielle, en partie en atténuant le durcissement ou le raidissement des vaisseaux sanguins et en réduisant le taux de stress oxydant et d’inflammation dans l’ensemble du corps.

La natation a également une influence sur la relation entre votre système cardiovasculaire et votre système respiratoire, car vos poumons travaillent davantage pour répondre aux exigences d’un rythme cardiaque en hausse.

« La pression hydrostatique qui s’exerce lorsque l’on nage dans l’eau, associée à l’augmentation du volume sanguin central, met le système respiratoire à l’épreuve et rend l’inhalation plus difficile qu’à terre », explique Lori Sherlock.

Ce processus accroît la capacité pulmonaire et renforce le muscle cardiaque, « et renforce de manière importante l’efficacité du système cardiovasculaire », selon John Whyte, médecin généraliste de Washington et directeur médical chez WebMD.

 

BON POUR TOUS LES MUSCLES DU CORPS

La natation a également un effet important sur le système musculosquelettique, car la viscosité et la densité de l’eau opposent une résistance à chaque mouvement de nage et exigent donc le recruteent et le renforcement des muscles.

« En natation, pour vous propulser vers l’avant, il faut utiliser la plupart des groupes musculaires importants du corps », note Heather Massey, maîtresse de conférences et scientifique spécialiste de l’exercice physique de l’Université de Portsmouth.

Parmi ceux-ci figurent les abdominaux, les fléchisseurs des hanches, les muscles du cou, des bras, des mains, des épaules, de la poitrine et du dos, mais aussi les fessiers et les muscles des jambes et des pieds. « On peut probablement affirmer sans prendre de risques que tout muscle que vous êtes capable de nommer intervient à un moment ou à un autre lors de la nage », déclare Mitch Lomax.

Selon John Whyte, cette résistance propre à l’eau a l’avantage supplémentaire de renforcer et d’affermir les muscles « sans l’usure associée à la musculation ». On considère aussi souvent que c’est un avantage que de pouvoir affermir ses muscles sans le désagrément de la transpiration, qui coule dans les vêtements ou sur le visage, « chose qui décourage vraiment certaines personnes de faire de l’exercice plus souvent », selon Christopher Travers, physiologiste du sport à la Cleveland Clinic, dans l’Ohio.

Des études montrent que la natation accroît également l’amplitude de mouvementréduit la douleur articulaire, augmente la flexibilitéaméliore la posture et ralentit le vieillissement. Il est également prouvé qu’elle aide les personnes souffrant de sclérose en plaques et d’arthrite et qu’elle a un effet positif sur la régulation de la glycémie.

« La natation facilite l’absorption et l’utilisation de glucose par les mécanismes insulino-dépendants et améliore la sensibilité à l’insuline », explique Heather Massey.

Une étude montre que la natation est également bonne pour stimuler son métabolisme et que chaque mouvement de nage peut brûler de grandes quantités de calories. Une analyse de santé publique a montré qu’une personne de 70 kg brûle 281 calories par heure en avançant ou en nageant à rythme modéré dans l’eau et qu’elle peut brûler jusqu’à 704 calories de l’heure en effectuant des longueurs en nage libre à un rythme soutenu. La nage papillon peut quant à elle permettre de brûler jusqu’à 774 calories par heure. Ainsi, et comme le fait remarquer Matthew Anastasi, médecin généraliste et spécialiste de médecine du sport à la Mayo Clinic, dans l’Arizona, la natation peut « contribuer favorablement aux objectifs de gestion du poids ».

Un inconvénient notable est toutefois que la natation en eau froide est connue pour refroidir le sang qui circule dans l’hypothalamus, région cérébrale qui contrôle l’appétit, ce qui rend les nageurs plus susceptibles de grignoter après leur séance que les pratiquants d’autres sports.

En plus de l’effet de l’eau froide sur l’hypothalamus, le corps doit également travailler davantage pour conserver sa température, « ce qui suscite une sensation de faim accrue », met en garde John Whyte. Selon lui, cette tendance est une chose dont vous pouvez devenir conscient pour apprendre à y résister si vous nagez pour perdre du poids.

 

BIENFAITS SOCIAUX ET MENTAUX

La natation affecte également le cerveau et les relations de façons parfois inattendues. Des études montrent que le fait de se déplacer dans l’eau accroît le flux sanguin vers le cerveau et entraîne la sécrétion de sérotonine et de dopamine, des hormones. La natation améliore ainsi les troubles de l’humeur et même, ainsi que le prouve une étude, la mémoire.

« Il est également prouvé que la natation réduit le stress, améliore les états émotionnels négatifs et même atténue les symptômes de l’anxiété et de la dépression grâce à la nature méditative de la respiration rythmique et à l’effet apaisant de l’eau », explique John Whyte. Elle aide certaines personnes à mieux dormir, probablement grâce à ses bienfaits anti-stress et à l’effort physique qu’elle demande.

Selon Matthew Anastasi, la natation est non seulement bonne pour votre santé mentale, mais c’est également un moyen formidable de créer du lien et d’aller vers les personnes de votre communauté. Elle peut également contribuer au renforcement de relations plus intimes. Hirofumi Tanaka mentionne une étude dont il est co-auteur, qui a consisté à analyser près de 200 nageurs et qui montre que les personnes qui nagent souvent ont une vie sexuelle plus active et satisfaisante et souffrent moins de problèmes liés à la performance sexuelle, comme la dysfonction érectile et la dyspareunie par exemple.

 

DES AVANTAGES ACCESSIBLES À TOUS

Selon les scientifiques du sport, le meilleur aspect de la natation est que ces bienfaits cardiovasculaires, neurologiques et musculosquelettiques ne sont pas réservés aux jeunes athlètes.

« La natation est une activité physique qui peut être pratiquée à n’importe quel âge », affirme Lori Sherlock. Une raison à cela est que la densité de l’eau réduit la tension exercée sur les joints des muscles et sur le tissu musculaire, ce qui en fait un exercice accessible au plus grand nombre. « La natation transcende les limites physiques si bien que même les individus présentant des troubles ou des maladies neurologiques, orthopédiques, cardiovasculaires, respiratoires ou musculosquelettiques peuvent y trouver leur compte », affirme-t-elle.

La densité de l’eau assure un certain maintien et annule le risque de chute qui existe dans des activités plus courantes telles que la course ou la pratique de sports prenant place sur la terre ferme.

« Étant donné que la natation se pratique dans un environnement hypogravitaire et qu’il s’agit d’une activité à impact faible, elle présente un moindre risque de fractures traumatiques par rapport aux activités à impact élevé », explique Mitch Lomax. Ainsi que le fait remarquer Christopher Travers, c’est une des raisons pour lesquelles la natation et l’hydrothérapie sont utilisées pour aider des patients à soigner une blessure ou à résoudre certains problèmes médicaux.

Selon lui, le maintien que procure l’eau fait également de la natation une solution plus aisément accessible aux personnes en surpoids ou obèses.

 

COMMENT S’Y METTRE

Aussi accessible soit-elle, la natation met du temps à s’apprendre, car les mouvements et les techniques appropriées doivent être répétés. Si vous ne savez pas nager, « un bon endroit pour démarrer est de suivre un programme de natation au sein d’une association ou d’un club local ou dans votre piscine municipale », conseille Matthews Anastasi. Selon lui, la plupart de ces lieux proposent des leçons de natation pour débutants et certains proposent même des programmes pour les personnes ayant déjà un bon niveau ou souhaitant faire de la compétition. Il est également tout à fait envisageable de s’attacher les services d’un coach si l’on souhaite bénéficier d’une aide plus personnalisée.

De nombreux établissement proposent également des cours d’aérobic à part qui ne nécessitent pas de savoir nager mais qui apportent néanmoins le soutien et de nombreux bienfaits propres au fait de faire de l’exercice dans l’eau. Certains experts recommandent de mélanger à la fois la natation et d’autres entraînements dans l’eau lorsque l’on débute. « Effectuer une ou deux longueurs puis aller marcher ou courir dans l’eau, et répéter cette séquence, peut sembler plus abordable pour les débutants », commente Lori Sherlock.

Parce que la natation peut être particulièrement éprouvante physiquement, Mitch Lomax recommande d’incorporer des jours de repos dans votre programme d’exercices une fois que vous vous êtes lancé afin de donner à vos muscles le temps de se reposer et de récupérer. « Une fois que vous serez plus en forme et que vous vous serez habitué aux exigences de la natation, le fait de faire des séances d’affilée posera bien moins problème », rassure-t-elle.

Surtout, comme pour toute forme d’exercice, il est crucial de faire en sorte que l’expérience soit agréable si vous souhaitez continuer à la pratiquer dans la durée. « La natation n’est pas qu’un exercice, c’est aussi une expérience agréable et rafraîchissante susceptible d’améliorer votre santé physique, votre bien-être mental et la qualité de votre vie, précise John Whyte. Plongez et lancez-vous dans ce voyage transformateur. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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Bootstrapping Greater Romania

Par : AHH — 22 avril 2024 à 15:05

As the Ukraine expires, urgent moves are afoot to raise new “Anti-Russias” to maintain Forever Wars on Russia in the European direction. France and Romania make moves

Editorial at KATEHON.COM.

Is Bucharest Planning To Rebuild “Greater Romania”?

The draft law that the Romanian Ministry of Defense just introduced for allowing the armed forces to deploy abroad in defense of their country’s compatriots raises very serious questions about Bucharest’s geopolitical intentions. The neighboring countries of Moldova and Ukraine have Romanian minorities within them, some of whom have Romanian citizenship such as the 1.3 million in the first-mentioned. Parts of both of them also used to constitute so-called “Greater Romania” during the interwar period.

The polity included all of modern-day Moldova apart from its unrecognized separatist Transnistrian region as well as Ukraine’s Budjak and Northern Bukovina regions. During World War II, Romania also participated in the Nazis’ Operation Barbarossa and occupied Odessa Oblast, which was ruled as the “Transnistria Governorate”. That historically Russian city is also at the center of speculation about France’s geopolitical plans nowadays too.

President Emmanuel Macron claimed in late February during a meeting with EU leaders in Paris that a conventional military intervention in Ukraine cannot be “ruled out”, later specifying that his country could take the lead in this respect if Russia advances on Kiev once again or moves on Odessa. France already has troops and tanks in Romania and even signed a security pact with Moldova last month. It’s therefore already positioned to conventionally intervene in Ukraine if the decision is made.

Romania has emerged as a crucial conduit for NATO arms to Ukraine over the past two years to complement routes through Poland, which have become blocked in recent months as a result of farmers’ protests in response to Brussels’ “Green Deal” and the influx of cheap and low-quality Ukrainian grain. Arms and equipment are sent to Greece and then pass through Bulgaria and Romania en route to Western Ukraine. The “Moldova Highway” that’s being built in Romania will facilitate this flow.

Romanian President Klaus Iohannis said in mid-March that “Troops cannot be sent to Ukraine under NATO’s mandate because Ukraine is not a NATO ally. But in general, if Ukraine has bilateral agreements with a certain state in any sphere, these issues are a matter of bilateral relations. Romania will not send soldiers to Ukraine.” Reading between the lines, he essentially signaled that a so-called “coalition of the willing” could intervene there instead of it being a formal NATO mission.

As was earlier written, France is already positioned to conventionally do so via its troops and tanks in Romania if the decision is made. Although Iohannis said that “Romania will not send soldiers to Ukraine”, that was before the pro-Western Balkan Insight drew attention to Bucharest’s growing religious dispute with Kiev. Their article titled “Religious Rivalry Threatens Romania-Ukraine’s Close Partnership” was published at the end of last month and is very relevant in light of the latest draft law being tabled.

In brief, the Romanian Orthodox Church announced its support in late February for a separate church for ethnic Romanians in Ukraine. Most of them belong to the Ukrainian Orthodox Church and not Kiev’s newly created schismatic “Orthodox Church of Ukraine”, and they’ve since come under pressure following a serious of “suspicious incidents” for refusing to defect to that false religious body. The proposed separate church is apparently designed to protect them from further harassment.

The unspoken intent is for ethnic Romanians to physically distance themselves from the Ukrainian Orthodox Church and thus avoid more fascist attacks against the latter’s congregation, which Ukrainian radicals carry out due to the former’s ties with the Moscow Patriarchate. The model that could be employed would emulate that which was already applied towards the Moldovan Orthodox Church in basically bribing priests to defect towards that country’s newly created autonomous local diocese.

If the ethnic Romanians’ request to register their proposed religious entity is denied by Kiev and more “suspicious incidents” follow as punishment for their refusal to defect towards its false religious body, then a Romanian military intervention in defense of its compatriots there also can’t be ruled out either. Most live in modern-day Chernivsti Oblast but there’s still a small community in southern Odessa Region’s Budjak region as well, which overlap with the land previously controlled by interwar Romania.

The likelihood of Romania unilaterally intervening in Ukraine is low, let alone intervening only in that country and not in Moldova where a much larger percentage of the local population holds Romanian passports. Therefore, if any military intervention occurs, it’ll probably be a joint operation with France. Paris would try to seize control of the Black Sea coast around Odessa while Romania would seize Budjak and Chernivsti Oblast, or at least the mostly Romanian-inhabited parts of those regions.

The trigger for this scenario could be a Russian military breakthrough across the front lines sometime later this year that would then serve as the pretext for France to lead a “coalition of the willing” of at least itself and Romania to raise the costs of Russia potentially crossing the Dnieper River. Russian Defense Minister Sergei Shoigu warned his French counterpart in a conversation on Wednesday that intervening in Ukraine could cause problems for France itself, thus hinting at immediate retaliation.

That likely isn’t a bluff either since Russia already killed several dozen French mercenaries in Kharkov in late January so the precedent has been established proving that it could also act against French troops too. In fact, some or perhaps even all of those mercenaries might have even been undercover members of the French military, the possibility of which might explain Macron’s reluctance to follow through on late February’s threat since he fears a humiliating military defeat in that event.

Nevertheless, if he decides to go through with it anyhow irrespective of whether it’s intended to preempt the previously mentioned trigger for this scenario or occurs immediately afterwards, then Romania would probably join France in those two Ukrainian regions and Moldova as well. The casus belli that Bucharest could rely on for intervening in Ukraine might be its growing religious dispute with Kiev while the Moldovan dimension could be attributed to alleged Russian threats from Transnistria.

Russia has previously bombed Ukrainian military targets in Budjak’s southernmost Danuban region like the town of Izmail so it would probably also bomb any Romanian military units that deploy there too. Furthermore, if Russia’s peacekeepers in Transnistria are attacked, blockaded, or threatened by Romania and/or France, then that could also prompt Russia to attack the aggressors in Moldova and possibly within Romania itself, which would amount to strikes within NATO territory for self-defense reasons.

Bucharest’s plans to rebuild “Greater Romania”, arguably in joint partnership with France to a large degree, are therefore fraught with danger and should be reconsidered by responsible policymakers. World War III could be sparked by miscalculation since the escalation cycle could easily spiral out of control in that scenario. If the Ministry of Defense’s draft law passes, then Bucharest would regard itself as having the subjectively defined legal pretext for risking this, which raises the chances of a wider war.

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L’UE envisage d’interdire les importations de GNL russe

Par : ActuStratpol — 22 avril 2024 à 10:20

gnl sanctions

gnl sanctionsLes pays de l’UE envisagent d’inclure une interdiction sur la fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le 14e paquet

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☐ ☆ ✇ STRATPOL

L’aide américaine à l’Ukraine approuvée

Par : ActuStratpol — 22 avril 2024 à 10:18

aide ukraine

aide ukraineL’administration du président américain Joseph Biden a remporté des succès majeurs. Elle a réussi à convaincre la Chambre des représentants

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L’opposition moldave s’unit à Moscou

Par : ActuStratpol — 22 avril 2024 à 10:15

opposition moldave

opposition moldaveLe 21 avril à Moscou, quatre forces politiques moldaves ont annoncé la création d’un bloc au nom ambitieux de «

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Décryptage de la propagande communiste sur la résistance Yougoslave

Par : POGLEDI — 21 avril 2024 à 19:46

Le documentaire «L’imposture communiste yougoslave» de Miloslav SAMARDJIC dévoile qui étaient les vrais clandestins de la résistance contre les Nazis

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Did Zion try to Nuke Iran?

Par : AHH — 21 avril 2024 à 16:36

Was Israel Going to Nuke Iran as Pepe Escobar’s Source Claims? | Ray McGovern

Note the day after the controversial F-35 mission, the committed Christian Zionist in charge of the US House of Representatives put to a successful vote the $61 Billion funding bill for both the genocided Ukraine and Genocidal Zion.. on the April 20 birthday of Adolf Hitler

☐ ☆ ✇ Global South

Daily Chronicles … OT April 21

Par : AHH — 21 avril 2024 à 08:22

The Lamp unto Mankind on the Shining City of the Hill – the Menorah of Apocalypse, AKA US House of Representatives…

The World-Enders Edition.

“Evil wears many a face,
In every time, in every place.
Not just in strangers, but in friends,
In its form, the norm bends.

Sometimes open, sometimes hidden,
In places expected, or forbidden.
In each guise, a different tale,
In each form, a different veil.

But in recognizing its many masks,
We equip ourselves for the tasks.
To face evil, in all its ways,
In our actions, in our days.”
— Maya Anthony


April 24


💠@Sputnik Africa:
⭕ 🇷🇺 Russia invites all interested states to North-South transport corridor project, Putin says

🔸”The North-South transport corridor should become an example of the widest international cooperation, we are talking about the formation of new logistics routes in order to accelerate the economic and social development of the countries of Eurasia and the global south,” Putin said at a meeting with Russia’s Baikal-Amur Mainline veterans.
🔸The Russian president also emphasized that Russia “invites all interested states to participate in this project.”

⭕ A new batch of US Abrams tanks has been spotted in Moscow. In shops in the Russian capital, in the dessert section, among the usual cakes there is now a chocolate “Abrams Tank.” For just 759 rubles (less than $9), a cake can be bought in the shape of a destroyed US main battle tank. |video|

⭕ 🇺🇸🇨🇳 US should think of its responsibility in Ukraine crisis, Chinese diplomat says

🔸”The US should really think of its responsibility in the Ukraine crisis, not to add fuel to the flame, not to use it as an opportunity to benefit itself,” China Central Television quoted a spokesperson for the Department of North American and Oceanian Affairs at the Chinese Foreign Ministry.
🔸The spokesperson added that the Ukraine crisis is not an issue between China and the United States, and Washington should not turn it into a bilateral issue.
🔸”The Ukraine issue is not an issue between China and the US; the American side should not turn it into an issue between China and the US,” he noted.
What is the point of Lil Blinkie going to Beijing now? His main risible crutch is swept out from under him … 

⭕ 🇷🇺 Using frozen Russian assets to finance Ukraine “will just destroy the world economy,” the Chairwoman of the Russian Upper House says
🔸Such a move will “destroy confidence in the [western] world economy,” Valentina Matvienko told Sputnik in an interview.
🔸Moscow has already prepared a “draft law” for such a case, the official said, adding that the Europeans are afraid to “lose more” than Russia.
Decoupling, dedollarization, and fleeing western “havens” is furious underway, at their own hands too

⭕ 🌍 “Historic” move: creating the African Credit Rating Agency (CRA) allows “shaping narrative” on risk and investment, expert says

🔸The creation of a continental credit rating agency by the African Union (AU) is “historic,” as the existing system for assessing the creditworthiness of countries is “flawed” and “unfair” and thus negatively impacted the growth of African countries.
🔸”The AU’s decision to establish an African CRA is historic, and this move was made by the [African Union] AU, as African countries have continuously received unfair credit ratings as a result of a very biased and a very flawed system. This system has had a negative impact on the growth and development of African nations,” Etsehiwot Negash Kebret, Development Finance Advisor at Development Reimagined consultancy told Sputnik Africa.
🔸He explained that international CRAs use variables such as inflation rate, a country’s history of defaults and its level of economic development, which inevitably puts African countries at a disadvantage and therefore makes financing more expensive for them.
🔸Thus, the African CRA can help “shape the narrative around risk and investment,” thereby helping to increase investor confidence and unlock greater funding volumes.


⭕ 🇷🇺 Terrorism remains one of most serious threats of 21st century, Russian President Putin says. The purpose of terrorist attacks, backed by intel services of some states, is to undermine constitutional foundations and destabilize sovereign states, Putin noted.
Russia is ready for close cooperation with all interested partners in ensuring global and regional security, the Russian leader added.

⭕ 📌Main world events by the morning of April 24:

🔸The Senegalese President called for a reevaluation of EU relations to create a fairer global order reflecting “the realities of the modern world”at a meeting in Dakar with the head of the European Council, Charles Michel;
🔸Russian anti-air defense forces intercepted and destroyed eight Ukrainian UAVs over the territories of the Russian Kursk, Belgorod, Voronezh, and Smolensk regions during the night, according to the Russian MoD;
🔸North Korea is sending an economic delegation to Iran, the country’s state media reports;
🔸The NATO exercises starting on April 26 in Finland, in close proximity to the Russian-Finnish border, have a provocative nature, the official spokeswoman of the Ministry of Foreign Affairs, Maria Zakharova says;
🔸The President of Brazil will take part in the BRICS summit in Kazan, the ambassador to Russia said
🔸🇱🇰 Sri Lanka is planning to join BRICS+, the Ambassador to the Russia says

⭕❗Russia is impeding the UN from using sanctions to meddle in intra-African affairs, Russia’s Permanent Representative to the UN Vasily Nebenzya said


💠@DDGeopolitics:
⭕ 🇹🇷⚔❓🇬🇷🇺🇦 Athens may transfer Patriot PAC-3 anti-aircraft missile systems to Ukraine, subject to financial compensation from the United States, as well as guarantees that Turkey will not attack Greece.
The Greek information portal pronews writes about this.
!!! The Greek elites appear as suicidal as the Armenian, and led by as traitorous. Keep in mind Orthodox prophecies regarding the imminent Turk attack on Greece, to close the Bosphorus and force Russia’s hand. Why should Russia come to the defense of such crazed current Greeks??

🇨🇳🇷🇸 Xi Jinping to visit Belgrade in May on 25th anniversary of US bombing of Chinese embassy.


April 23


💠RT:
⭕ US-led West on verge of causing nuclear war – Lavrov.” 
The three Western nuclear powers are among the chief sponsors of the Kiev regime and main organizers of provocations against Russia, the foreign minister has said

⭕ Putin sends message to Russian Jews.
“The Russian president has extended his best wishes for the Passover holiday… Passover is a major Jewish holiday that commemorates the liberation and exodus of the Israelites from Egypt. This year, Passover begins at sundown on April 22 and ends on April 30.”


⭕ Germany arrests citizens on suspicion of spying for China.
“Beijing has dismissed the allegations as an attempted smear campaign”
Apparently, negotiations between the Celestial Emperor and the Liverwurst Reichskanzler did NOT go well. Let’s see how the blunt Blinkie instrument fares….


💠Russian MFA:
⭕ Foreign Ministry spokeswoman Maria Zakharova’s response to a question from the Rossiya Segodnya news agency regarding Polish President Andrzej Duda’s statement on the readiness to deploy US nuclear weapons on Polish territory.

❓ Question: In an interview with Fakt, Polish President Andrzej Duda said that the Polish authorities are ready to accept the deployment of US nuclear weapons on their territory. How would you comment on this?

💬 Maria Zakharova: Such provocative statements by the Polish leadership are not new. The Polish authorities have long made no secret of their ambitions to “snuggle up” to the US nuclear weapons deployed in Europe and have been actively weaving them into their deeply hostile policy towards Russia.

It is clearly not enough for Poland that it is already a member of NATO, which arbitrarily positions itself as a “nuclear alliance.” Moreover, Warsaw is intensively involved in the practice of the so-called “joint nuclear missions” of the North Atlantic bloc as a state that provides direct support to such operations.

All this together leads to the fact that in our own military planning we treat Poland with special attention and in view of the threats that arise for Russia with the involvement of this country. The Polish factor was certainly also taken into account by us and our Belarusian friends in taking additional measures to strengthen the security of the Union State.

☝ However, Warsaw seems to be maniacally seeking to attract even more attention from military planners in the Russian General Staff. It is not difficult to assume that in the event US nuclear weapons appear on Polish territory, the relevant facilities will immediately be added to the list of legitimate targets for engagement in a situation of direct military confrontation with NATO.


💠 @Strategika51:
CNRS: In March 2020, France was one of twenty countries to adopt the strictest containment rules to combat the COVID-19 pandemic. Historian and sociologist Nicolas Mariot examines this experiment of mass obedience.

A mass obedience experiment …
[We shall shortly see the efficacy of the training of the new Dr. Pavlov.. all that “Swiss finishing school” comportment, including a gag, strap, leathers, and primly separated distancing, will be called upon quite shortly. Watch the endless videos of Ukie “military recruitment,” which woulda made blush the 18th Century Imperial British dragooneers for the Royal Navy!]
⭕ Statement by the Russian Defense Minister:

🔸The total losses of the Ukrainian armed forces since the start of the special military operation amount to almost half a million servicemen. [quite conservative, based on what could count on frontlines.. less inhibited mention 1-2 M genocided by West]
🔸Russian troops have the initiative along the entire line of contact and are pushing the enemy out of the occupied lines.
🔸The NATO force group near the borders of the Russian Federation comprises up to 33,000 troops, around 300 tanks and over 800 other armored fighting vehicles.
🔸Russian armed forces will increase the intensity of attacks against Western logistics centers and weapons storage bases in Ukraine.
🔸Russian forces liberated Pervomaiskoye, Bogdanovka and Novomikhailovka in Donetsk PR, extending the zone of control to Berdychi and Georgievka.
🔸In 2024, the first units of the new-generation S-500 anti-aircraft missile system will enter service with space defense forces. The military will receive them in two forms: long-range anti-aircraft missile systems and missile defense systems.

⭕ According to partially confirmed reports, Romania has requested the deployment of more US and NATO air defense batteries on its territory due to its total inability to intercept Russian missiles and drones.
This is only part of the story. In reality, the Romanian government, one of the most corrupt in existence, is afraid of a Russian reaction after the loss of a Russian Tupolev Tu-22M3 strategic bomber last week.
[Yup. Loose-sphinctered abject vassals panic WAY too late, AFTER their suicide is already in motion. As the Great Poem admonishes them, and against the same foe:
“… Theirs not to make reply,
Theirs not to reason why,
Theirs but to do and die.
Into the valley of Death
Rode the six hundred.”]


April 22


💠 RT: “The approval of a large aid package for Ukraine by the US House of Representatives is the same as funding terrorism, according to Russian Foreign Ministry spokeswoman Maria Zakharova.
In a post on her Telegram channel on Saturday, Zakharova said that the potential allocation of further military assistance to Ukraine, Israel, and Taiwan would only aggravate the crisis in the world.”


Evangelical/Christian Zionism (and being bought, as in compradore Kenya) plays a role in many Africans’ support for zionism. However the live Genocide since Oct 07 has done wonders to seriously inform and calibrate towards reality. The grassroots “non-elite” and the youth, as everywhere, are different now


Very interesting predictive messaging by this Christian Zionist tool! Goes fast at 1.75x speed. 4 major events in 40 days, with Iran’s first direct blows on Zion being the first. China, “the red Dragon” involves the second. Interesting Lil Blinkie is about to follow in the Liverwurst’s steps to Beijing. The Fallen are about to provoke the Celestial Empire..

Note he speaks from Turkey, the Eye of the Hurricane. One of the 4 in 40, about to be turned against Russia and Iran? Not hard to predict these when one works for the Beast! May is a major month. A torrent of unholy activity. One of the 4 appears to be the Bretton Woods System.. “Conversation is all about monetary systems…” will the western Ponzi be collapsed, say due to triggered closure of Hormuz, due to another forced reaction from Iran? It can conveniently be blamed on Iran, as deindustrialization and high cost of living in Europe was blamed on Russia.

💠 @ejmalrai:
Abu Johnson al-Amriki @SpeakerJohnson
Retweet: “Fatwa from US spiritual leader, Mike Johnson: “Bible says we must stand with Israel.”” |video|


April 21


💠@Dmitry Medvedev:

No one doubted that American legislators would approve “help” to a gang of neo-Nazis. It was a vote of joyful US bastards:
a) for the continuation of the civil war of the divided people of our previously united country;
b) for maximizing the number of victims of this war.

We, of course, will win, despite the 61 billion bloody dollars that will mainly go down the throat of their insatiable military-industrial complex. Strength and Truth are behind us.

But taking into account the Russophobic decision that took place, I cannot with all sincerity help but wish the United States to plunge into a new civil war as quickly as possible. Which, I hope, will be radically different from the war between North and South in the 19th century and will be waged using aircraft, tanks, artillery, MLRS, all types of missiles and other weapons. And which will finally lead to the inglorious collapse of the vile evil empire of the 21st century – the United States of America.

💠@Hamas/Tsahal:
⭕ The United States opposes Palestine becoming a full member of the United Nations.

🔸In favor of the resolution presented by Algeria to admit Palestine to the UN and the request of Palestine’s permanent observer to Guterres to review the membership application already submitted in 2011, 12 members voted.
🔸There were only two abstentions and the United States voted against. Washington’s vote against it as a permanent member of the Security Council rendered the proposal null and void.
🔸Washington had also threatened to “withdraw” North American funding from the UN if it allowed Palestine to fully join.
🔸The United States is currently the largest contributor to the UN: last year alone it donated more than $18 billion.

⭕ The US House of Representatives passes a bill providing an additional $26.4 billion in aid to Israel.

⭕ Prime Minister Netanyahu says US military aid to his country “demonstrates strong bipartisan support for Israel and defends Western civilization.”




💠@Intel Slava Z:
⭕ 🇨🇳🇺🇲 China’s first commercial Ku-band phased array radar satellite, Taijing 4-03, has photographed the main US Navy base in San Diego.

⭕ 🇺🇲🇺🇦🇷🇺⚡The bill on the transfer of frozen assets of the Russian Federation to Ukraine gains the required number of votes for adoption by the US House of Representatives


💠@DDGeopolitics:
⭕ 🇷🇺 A new 10-station metro line will be built in Moscow – the Rublevo-Arkhangelskaya line. It is to be completed by 2030.
🐻 Around the same time the US restores that bridge in Maryland

☐ ☆ ✇ L'Action Française

EGALITÉ

Par : Clément Gautier — 20 avril 2024 à 22:08
Sauville, M. Illustrateur. La Gueuse. Impression photomÈcanique en couleurs. 1903. BibliothËque historique de la Ville de Paris.

« La seconde des idées révolutionnaires, le principe d’Egalité, constitutif du régime démocratique, livra le pouvoir au plus grand nombre, aux éléments inférieurs de la nation, producteurs moins énergiques et plus voraces consommateurs, qui font le moins et mangent le plus. Découragé, s’il est entreprenant, par les tracasseries de l’Administration, représentante légale du plus grand nombre, mais, s’il est faible ou routinier, encouragé par les faveurs dont la même administration fait bénéficier sa paresse, notre Français se résigna à devenir un parasite des bureaux, de sorte que se ralentit et faillit s’éteindre une activité nationale où les individus ne sont pas aidés à devenir des personnes et les personnes étant plutôt rétrogradées jusqu’à la condition des individus en troupeaux. »

(Charles Maurras, Romantisme et Révolution, Préface Lorigine commune)

Contradiction apparente

Nous abordons le deuxième volet du désordre social, en contradiction apparente avec le premier. En effet, à première vue, liberté absolue et égalité sont des termes antinomiques. La liberté sans bornes offre aux membres de la société la loi de la jungle où le fort écrase le faible. Sous la Révolution, la loi Le Chapelier, mère du problème ouvrier en fut un exemple illustre. La destruction des corporations au nom de la Liberté livra l’ouvrier à l’arbitraire patronal.

Mais, contraires selon les règles de la logique classique, les deux éléments de la doctrine républicaine, le libéralisme et l’égalitarisme, sont complémentaires dans la mystique démocratique en cela qu’ils ressortent tous deux du même principe erroné ; l’autonomie de l’individu.

Il existe certes une égalité spécifique entre tous les hommes, mais cette égalité par essence n’empêche pas l’inégalité individuelle des conditions, l’inégalité accidentelle qui fonde les droits relatifs des membres d’une société saine et raisonnable.

Les conséquences de l’Egalité

Le pouvoir, en République, va donc être en apparence livré à la masse, et, reprenant les analyses que saint Thomas a tirées d’Aristote et de Cicéron, Maurras évoque la foule de ceux qui coûtent au corps social plus qu’ils ne lui rapportent, le grand nombre de ceux qui, poussés par les démagogues, voteront les dépenses que le petit nombre règlera. La foule gaspillera, les créateurs de richesses s’épuiseront, et la société sombrera dans l’appauvrissement.

La liberté sans frein ayant engendré l’administration, car il faut bien que l’élu tienne son électeur, cette dernière va se mettre naturellement au service de l’égalité socialisante. Le Français actif et indépendant connaîtra d’abord les freins et les brimades des bureaux mis au service de l’envie égalitaire, et bientôt le citoyen qui pouvait contribuer à la prospérité générale, qui était une personne, c’est-à-dire un être conscient et responsable, conscient de ses droits, de ses devoirs et de ses possibilités, se dégradera en simple individu, consommateur assisté de l’Etat-Providence.

En prétendant concilier des principes frères, dangereux séparément, mortels quand ils sont associés, la démocratie désagrège la société et ravale les personnes au rang d’individus soumis.

« Les libertés, cette énonciation est un non-sens. La Liberté est. Elle a cela de commun avec Dieu, qu’elle exclut le pluriel. Elle aussi dit : sum qui sum. » le lecteur aura reconnu les accents inimitables de Victor Hugo quand il se prend pour un penseur. Leconte de Lisle a dit qu’il était bête comme l’Himalaya. C’est pourtant à l’ombre de l’inégalité reconnue, protectrice, que peuvent fleurir les libertés qui assurent l’épanouissement de la personne, sa réalisation pour le Bien commun.

Gérard Baudin

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Deep Darkness and Dementia

Par : AHH — 20 avril 2024 à 11:45

“Political” Absurdity Knows no Limits. The US blocks full UN membership for Palestine – and US Congress passes law depriving Palestine of freedom of speech

Peter Koenig
19 April 2024

Palestine applied to become a full-fledged United Nations member. On 18 April 2024, the United Nations Security Council (UNSC) voted on the request.

The United States single-handedly vetoed Palestine from full UN membership, thereby blocking the world body’s recognition of a Palestinian State.

The vote in the 15-member Security Council was 12 in favor, the US opposed and two abstentions, the UK and Switzerland.

What is largely called Palestine, has since 2012 a non-member observer status. An application for full membership with voting rights must be approved by the UN Security Council and two-thirds of the General Assembly.

The Palestinian Authority slams the US veto as an “aggression”, calling it “unfair, immoral, and unjustified.” – This benign statement is far from reflecting the truth behind blocking the UN-recognized statehood of Palestine. The truth is that Washington under the Democrats led by Biden supports the Zionists thrive for exterminating Palestinians and eliminating the State of Palestine.

Simultaneously with the US veto, a bill requesting additional US$ 26 billion weapons and budget support for Israel reached the US House Floor. The Biden Administration, widely supported by its European puppet leaders, wants more Palestinians killed – especially Gazan inhabitants, or rather prisoners, need to be exterminated, killed by bombs, gunned down, starved to death – and the survivors eventually expulsed – to where?

Probably the Sinai desert, where Egypt already built semi-clandestinely – for sure in agreement with Israel – tent cities to accommodate at least some of the expulsed Palestinians.

Imagine! Who will feed them? Who provides health services and facilities? – Simply, the Zionist intent is to let them slowly and miserably perish.

That is the Zionist extermination plan. In civilized language called “ethnic cleansing”.

The latter, of course, is a crime rather than an absurdity.


Here is absurdity driven to extreme. On Wednesday, 17 April, the US House of Representatives passed a Resolution, condemning the chanting of the phrase “From the river to the sea, Palestine will be free.”

Genocidal Congress representatives, either Zionists, or American Congress People coerced by Zionists, are such maniacs that they will not allow the Gaza-imprisoned Palestinians chanting their wish for freedom of their land “From the Jordan River to the Med-Sea, We, Palestine, shall be free”.

If nothing else, the Resolution is a breach on Freedom of Speech, as per the US Constitution’s First Amendment:

“Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the Government for a redress of grievances.”

The Resolution passed Wednesday is a blatant attempt to abridge the freedom of speech.
It is reminiscent of book burning in the not-too-distant past. Yes, humanity is progressing – fast – but backwards. In more ways than one.

The supporters of the Resolution claim that the chant is “antisemitic”, even though the word Jew never appears in it. It only claims or wishes freedom for Palestine.

Whoever the Congress person was introducing this abhorrently idiotic and contradictory bill – no names shall be named – his or her brain-power was sadly reduced to the size of a chick-bean. Maybe through the multiple-boostered vaxxes?


Looking back at almost forgotten history, on 13 December, 1993, then U.S. Secretary of State Warren Christopher, signed the Oslo Peace Accords. These accords, which have the force of U.S. Law, specified that Israel would withdraw from Gaza and the Palestinian West Bank by 1997 and turn their governance over to the Palestine Authority, that is, the State of Palestine.

Remember the famous 1993 picture of Israeli Prime Minister Yitzhak Rabin and Palestine Liberation Organization (PLO) Chairman Yasser Arafat shaking hands on the White House lawn, both embraced by Bill Clinton.

Israeli Prime Minister Yitzhak Rabin (left) and Palestine Liberation Organization Chairman Yasser Arafat (right) shake hands at the White House in front of President Bill Clinton in September 1993. The new play OSLO is a dramatization of events that led to a historic agreement.

David Ake/AFP/Getty Images

The Oslo Agreements proposed a two-state solution. Had they been implemented then; Palestine would indeed be free from the Jordan River to the Mediterranean Sea.

However, Netanyahu, leader of the far-right Likud party, never had any intentions to implement the Oslo Accords. He then, as today, played his dirty games of deception, of lying to the public, by letting the Accords being negotiated and signed.

An independent Palestine would have meant that Palestine would sovereignly own the natural resources on or under her soil, especially water resources. Of the combined Palestine Israel territory, pre-1967 borders, some 80% of all water resources belong to Palestine.

This was not acceptable to Israel. Today, Israel is almost in full control of all the water, often building Jewish settlements on or by Palestinian groundwater- and surface water springs.

Here is a testimony, how Netanyahu boasts about manipulating America and derailing the Oslo Peace Process.

The Oslo Agreements were signed by one of Netanyahu’s predecessors, Yitzhak Rabin and PLO Chairman Yasser Arafat, witnessed and approved by then US President Bill Clinton.

It is not only absurd but an outright criminal act to pass a Zionist-pushed bill in the US Congress that forbids a chant of freedom, which has a full legal basis, the signed Oslo Agreements.

As it looks now, Zionist-Israel does not need a US Law, that prohibits the interpretation “From the (Jordan) River to the Sea, Palestine shall be Free”. Zionist-Israel does whatever she wants, irrespective of signed documents and international laws. They are overtaken by the “rules-based order”.

The would-be sovereign State of Palestine was never allowed the freedom Israel and the PLO signed for in 1993.

See this full report.

The tyrant of then, who is the tyrant of today, Netanyahu, has blocked that freedom for Palestine, with the western world support – largely coerced – by the all-powerful international Zionist lobby.

Netanyahu and his cohorts are doing whatever they can with their indiscriminate slaughter of Palestinians in Gaza and the West Bank to wipe out Palestine. However, the way it looks today, with worldwide support for Israel ever-more waning – about 90% of worldwide populations are backing Palestine – Israel may wipe herself off the map.

This concept is echoed ever more around the world. That might indeed be the best outcome – political suicide for a Zionist Israel.

Negotiations could then start for a non-Zionist Israel, an Israel for honest Jews; along and side-by-side with a sovereign Palestine. Equal rights and equal sovereignty shall reign.

Winning a war is insignificant. Everywhere in the world. Wars and conflicts divide. Not only the warriors, but also the public at large, as publicity drives them to take sides.

What counts is not winning, but PEACE.

————

Peter Koenig is a geopolitical analyst and a former Senior Economist at the World Bank and the World Health Organization (WHO), where he worked for over 30 years around the world. He is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; and co-author of Cynthia McKinney’s book “When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis” (Clarity Press – November 1, 2020)

Peter is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG).
He is also a non-resident Senior Fellow of the Chongyang Institute of Renmin University, Beijing.

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A New Order Rises from the Ashes

Par : AHH — 20 avril 2024 à 10:19

From a strategic perspective, Iran achieved all and more of its goals. Iran neutralized US power in West Asia. Impunity reflected in disproportionate savagery is henceforth denied rabid little Zion; USUK will be forced to withdraw from the region. In the larger view, the World System will be remade to reflect the current dominant and multipolar constellation of power in world affairs.

🔅On profound moral loss inherent in the Genocide of Palestine: “The west criminalizes holocaust denial, but denies Gaza genocide happening in plain sight.” The evil doublethink is changing the entire equation of global politics.. the Rest of Humanity flees Psychopathic Generals in their Unreality Labyrinths

🔅Broader implications of Zionist-USUK actions since October 07, 2023, will result in death throws of International Law as a force in international politics:

  1. You cannot explain the condoning and enabling of Genocide
  2. You cannot explain the vetoes of ceasefires
  3. You cannot explain the failure to condemn the attack on an Embassy (an echo in Quito’s invasion of Mexican Embassy)
    ☝ No body likes US or UK, our embassies are already fortresses and were attacked in the past.. condoning attacking embassies as part of “Rules-based order” in the last weeks will have consequences. [Note the fleeing of zion from 28 or so of its foreign embassies in days prior to Iranian retaliation. This is a Sign and harbinger of Times to come, and already well underway as the French recently shuttered their embassy in Niger … ]
  4. We are seeing the collapse of everything achieved in terms of regulating international affairs by rules since the 18th Century

🔅A geopolitical sea change in the international system is well underway.

  • The US and post-ww2 UN system are casualties.
  • The UN/US failed to rise to the challenge.
  • They now perpetuate evaporated western primacy that is not only resented as intolerable obstacle to common global work, but no longer reflective of the current constellation of dominant power in world affairs. Workarounds are evident everywhere and will accelerate, such as bilateral/regional dispute resolution mechanisms for the sabotage of the World Trade Organization by USUK.
  • The US will lose its veto power.
  • Why should the UN be in NYC?
  • Other Global South institutions such as BRICS will displace its role and mechanisms as formulator and enforcer of rules

He lapses into habitual imperial exceptionalist contradictions around 35min, regarding China and the Global South. Do they really adhere to International law because they are weaker today? Were these concepts even invented by western “Enlightenment”, or repackaged from several prior civilizations?! One cannot dispense the shared training, weltanschauung and biases of centuries, but he does takes formidable steps in digesting the death of the Old Order.

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How Iran’s ‘True Promise’ was Kept

Par : AHH — 19 avril 2024 à 18:36

An early glimpse how the air defenses of the combined Genociders were breached. Jon Elmer takes a look at the Iranian missile counterstrike against Israel.

 “You can hear Palestinians in the West Bank underneath these missiles… cheering the Saturday Night LIVE.”

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Io : cette lune de Jupiter est un enfer volcanique

Par : National Geographic — 19 avril 2024 à 18:35

Sous ses reflets argentés, notre Lune impressionne de bien des façons, mais elle est loin de rivaliser avec celles des géantes gazeuses de notre système solaire. Ces lunes sont des mondes à part entière. Certaines, comme Europe ou Encelade, possèdent des océans liquides spectaculaires et potentiellement habitables. Puis il y a Io, l'une des lunes de Jupiter.

Derrière ces deux lettres se cache l'objet le plus volcanique du système solaire à notre connaissance : un orbe aux nuances de rouille où les villes cèdent leur place aux mers de lave, où les nuages de fumée forment dans le ciel des ombrelles infernales. Depuis quand Io est-elle aussi éruptive ? Difficile à dire, car la surface de la lune se renouvelle tous les millions d'années sous l'effet de son volcanisme, ce qui explique également le peu d'informations dont disposent les scientifiques sur son histoire.

Tous les mondes sont dynamiques et ceux dont le cœur géologique bat encore changent parfois de manière radicale. Dans sa version primitive, la Terre ne ressemblait en rien à sa forme actuelle. Qu'en est-il d'Io ? La lune a-t-elle toujours été aussi infernale ?

Pour répondre à ces questions, les astronomes ont étudié l'atmosphère de la lune afin de déterminer la durée nécessaire à ces innombrables éruptions pour modifier sa composition chimique depuis un point de départ estimé. Selon leurs résultats publiés dans la revue Science, Io semble être agitée par ces éruptions depuis des milliards d'années, peut-être même 4,5 milliards d'années, l'âge de notre système solaire. En d'autres termes, Io présente une hyperactivité volcanique depuis que le Soleil brille.

« Nous voyons Io comme elle a toujours été ! » déclare Jani Radebaugh, astrogéologue à l'université Brigham Young, non impliqué dans la nouvelle étude. Io est donc une sorte de machine à voyager dans le temps dont l'inépuisable moteur thermique alimenté par la force de marée peut nous en apprendre plus sur les mondes d'ici et d'ailleurs.

« Ce processus anime l'ensemble du système solaire, mais également les exoplanètes », indique Katherine de Kleer, planétologue au sein du California Institute of Technology et auteure principale de l'étude. « Nous étudions Io pour mieux comprendre ce processus universel. »

 

PARADIS POUR VOLCANS

Du point de vue humain, le système solaire peut paraître peu enclin au changement, ce qui est loin d'être le cas à l'échelle des temps astronomiques. Par exemple, ces dernières années, les scientifiques ont découvert que les anneaux emblématiques de Saturne ne constituent pas un équipement permanent, mais plutôt une décoration récente : ils sont apparus il y a quelques centaines de millions d'années et disparaîtront dans un laps de temps similaire.

Ainsi, Io n'a peut-être pas toujours été le théâtre volcanique qu'elle est aujourd'hui. Pour le savoir, nous devons comprendre comment fonctionne son volcanisme et pourquoi il se montre aussi spectaculaire.

En 1979, deux événements scientifiques majeurs ont jeté les fondations : la sonde Voyager 1 de la NASA a survolé le système jovien en photographiant de titanesques nuages de matière volcanique s'élevant de la surface d'Io et une équipe indépendante de scientifiques a calculé que la lune possédait une source de chaleur puissante, mais inhabituelle.

Cette prédiction mathématique provient de l'étrange trajectoire d'Europe et de Ganymède, deux lunes voisines d'Io. Pour chaque révolution de Ganymède autour de Jupiter, Europe en réalise deux et Io quatre. Connu sous le nom de résonnance, ce rythme particulier altère l'orbite d'Io en lui donnant une forme plus elliptique que circulaire.

Lorsque Io se rapproche de Jupiter sur cette orbite oblongue, elle subit une attraction gravitationnelle plus forte ; lorsqu'elle s'éloigne, l'attraction gravitationnelle de Jupiter s'affaiblit. Cela provoque des marées semblables à celles infligées par la Lune aux océans terrestres, sauf que dans ce cas, les marées sont si puissantes que la surface d'Io s'élève et s'affaisse d'une centaine de mètres, soit la hauteur d'un petit gratte-ciel.

Tout ce mouvement entraîne énormément de friction, ce qui génère une formidable chaleur. Dans les entrailles d'Io, cette chaleur se traduit par la fusion d'un volume de roche considérable, allant peut-être jusqu'à créer un océan de magma. Cela alimente certaines éruptions particulièrement violentes en surface qui déversent des torrents de lave plus longs que la plupart des fleuves terrestres, expulsent des colonnes vertigineuses de confettis de lave riches en soufre et créent des chaudrons de roche liquide qui ouvrent autant de portails vers les profondeurs de la lune jovienne.

« C'est fabuleux », jubile Katherine de Kleer. « Ces volcans nous offrent une fenêtre sur l'intérieur de la lune, ce qui est plutôt rare. »

La nature extrême du volcanisme d'Io ne s'arrête pas à ces éruptions. En dehors des éjectas soufrés, la lune recrache des gaz composés de sodium et de chlorure de potassium. Sur Terre, nous utilisons ces éléments pour assaisonner nos plats. « C'est du sel de table qui jaillit de ces volcans », indique de Kleer.

La plupart des matières éjectées peuvent également être propulsées dans l'espace à travers la fine atmosphère d'Io. Ces matières se mêlent ensuite à la lumière du soleil et subissent une excitation électrique avant de retomber dans le ciel magnétisé de Jupiter et d'exploser sous la forme de puissantes aurores, la version jovienne des aurores boréales ou australes observées sur Terre.

 

LUNE EN FOLIE

Le coupable de cette sorcellerie planétaire n'est autre que la source de chaleur qui anime Io, connue sous le nom de réchauffement par effet de marée. Les scientifiques cherchaient à savoir si ce phénomène existait toujours à l'intérieur de la lune. Cependant, en raison de l'intense activité volcanique, les coulées de lave n'ont de cesse de recouvrir la surface de la lune, dissimulant au passage toute trace de processus géologique.

« Il est impossible d'obtenir des informations sur un événement survenu il y a un million d'années simplement en observant la surface d'Io », explique Katherine de Kleer. C'est pourquoi la scientifique a opté pour une approche différente avec son équipe en s'intéressant plutôt à l'atmosphère de la lune.

Chaque seconde, Io perd jusqu'à trois tonnes de matière dans l'espace à travers le dégazage volcanique et l'érosion atmosphérique. « Cette perte de masse pourrait être comparée à celle d'une comète », illustre Apurva Oza, astrophysicien spécialiste des exoplanètes pour le Jet Propulsion Laboratory de la NASA, non impliqué dans la nouvelle étude.

Les éléments qui composent ces gaz se déclinent en différentes versions, appelées isotopes, certaines étant plus lourdes que d'autres. Les isotopes légers ont tendance à évoluer dans les couches supérieures de l'atmosphère et peuvent donc s'échapper plus facilement dans l'espace. Quant aux isotopes lourds, ils restent plus proches de la surface et sont donc recyclés par l'activité volcanique. Par conséquent, les éruptions qui agitent Io de nos jours doivent être proportionnellement enrichies en isotopes lourds. Si l'équipe parvenait à mesurer le rapport entre les isotopes lourds et légers présents dans l'atmosphère, ils pourraient alors calculer la durée nécessaire à la lune pour atteindre cet état à partir d'un réservoir initial de matière souterraine éruptible.

C'est exactement l'expérience entreprise par Katherine de Kleer et son équipe de scientifiques qui ont fait appel à l'Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (ALMA) du Chili pour analyser les gaz présents dans l'atmosphère d'Io, principalement composée de soufre. Afin d'estimer le réservoir initial d'isotopes lourds et légers, l'équipe s'est tournée, entre autres, vers des témoins de la composition chimique du système solaire primitif : les météorites.

Ils ont ainsi établi que le rapport isotopique actuel du soufre dans l'atmosphère ionienne suggère que la lune aurait perdu 94 à 99 % de son réservoir de soufre initial. En croisant ces données avec les modèles existants de l'évolution de Jupiter et de ses lunes intérieures, les chercheurs sont arrivés à la conclusion suivante : Io est en éruption depuis des milliards d'années, peut-être même 4,5 milliards d'années.

 

DANSE ORBITALE 

« Les dynamiques orbitales des satellites planétaires sont parfois très chaotiques », indique James Tuttle Keane, planétologue au sein du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, non impliqué dans l'étude. Les lunes peuvent quitter une orbite stable et y revenir, entrer en collision avec d'autres objets ou même être entièrement éjectées du système solaire.

En ce qui concerne Io, Ganymède et Europe, il semblerait que la chorégraphie à laquelle participent ces trois-là n'ait connu aucune fausse note depuis des milliards d'années. « Au cours de son histoire, Io n'a donc pas vraiment changé », résume Keane.

À elle seule, cette immuabilité fait figure d'exception dans l'univers, mais elle a également des implications pour la voisine d'Io, Europe. Sous sa coquille de glace, cette autre lune jovienne dissimule un océan qui, selon nos connaissances actuelles, serait maintenu à l'état liquide grâce au réchauffement par effet de marée. Si Io est volcanique depuis des milliards d'années, alors l'océan d'Europe pourrait être tout aussi primitif.

« À long terme, cela peut avoir des implications pour l'habitabilité d'Europe », indique de Kleer. Si cet océan abrite la vie, ce qui reste une hypothèse, alors cette vie doit son existence à la même force gravitationnelle qui, non loin de là, plonge Io dans un véritable enfer volcanique.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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Imran Hosein on Iran

Par : AHH — 19 avril 2024 à 14:39

Two short videos.

  1. Judaism on Trial. Rabbis have to answer for how Iranian Embassy was struck, like a thief in the night! Is this consistent with moral law?
  2. The honorable position of Iran in Islamic civilization and their vanguard position in Armageddon, alongside Russia and China. And chess grandmaster Iran finessed the nuclear-weapon card…

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L’adhésion de la Palestine à l’Onu bloquée uniquement par les États-Unis au Conseil de sécurité

Par : ActuStratpol — 19 avril 2024 à 10:37

palestine onu

palestine onuJeudi, lors d’un vote au Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis ont opposé leur veto et bloqué un projet

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Les exportations russes vers l’Afrique dépassent désormais celles vers les deux Amériques

Par : ActuStratpol — 19 avril 2024 à 10:34

russie afrique

russie afriqueDepuis 2023, l’Afrique est devenue une destination d’exportation plus importante pour la Russie que l’Amérique du Nord et l’Amérique du

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Iran – Israel on the Brink of a “Safe Abyss”

Par : AHH — 19 avril 2024 à 09:46

when is it no longer “safe” ?? A free article by Elijah Magnier. Presciently published 2-3 days PRIOR to the Iranian retaliation. Iran moved from Patience to direct Power. Henceforth, there will be consequences for Zio-USUK, as in Novorossiya!

By Elijah J Magnier on 11/04/2024.

In a calculated move of retaliation, Iran has decided to respond to Israel’s actions by earmarking several targets from its extensive list for initial and, if deemed necessary, subsequent more destructive reprisals. Reliable sources reveal that Iran’s strategic planning includes the Israeli Chief of Staff’s headquarters among the range of potential targets. This decision is a direct consequence of Israel’s targeted assassinations of Iranian generals on Monday, 1 April 2024, which targeted the Iranian diplomatic consulate in Damascus, Syria. This attack destroyed the consulate and the death of seven senior Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC) officers, including a brigadier general and general, his second in command. In the light of these events, Iran has vowed to retaliate.

Hezbollah, an ally of Iran, proposed a joint attack on Israel. However, reliable Iranian sources report that Sayyed Ali Khamenei, Iran’s Supreme Leader, rejected the proposal. Sayyed Khamenei’s refusal is based on a desire to prevent harm to Iran’s allies and a belief that retaliation should be an exclusively Iranian response, especially after the attack on its diplomatic consulate. The purpose of Iran’s planned retaliation is not necessarily to effectively harm Israel by destroying its diplomatic mission but to send a warning. This serves as a deterrent message to Israel and the international community to refrain from similar actions in the future. Iran’s strategy is not aimed at escalating the situation into a wider conflict unless Israel retaliates. Instead, Iran is trying to navigate out of the position it has been placed in by Israel’s actions against its diplomatically and legally protected consulate in Syria.

Israel’s conduct violates essential norms protecting the inviolability of diplomatic premises and representatives, as enshrined in the Convention on Diplomatic Relations (1961), the Convention on Consular Relations (1963), and the Convention on the Prevention and Punishment of Crimes against Internationally Protected Persons, including Diplomatic Agents (1973).

Invoking Article 51 of the United Nations Charter, which sanctions the right of individual or collective self-defence in response to an armed attack against a UN member state, Iran is in a position to retaliate against Israel without the option of restraint. This stance is based on the need to protect its diplomatic missions around the world. Iran has notified the United States of its intention to retaliate by international legal frameworks while at the same time preparing for possible further escalation by Israel by preparing additional countermeasures in the event of significant Israeli retaliation.

Delaying a retaliatory strike does not put Iran at a disadvantage, as strategic depth and patience define its approach to conflict. This stance emphasises that time serves Iran’s interests by allowing it to respond to any aggression in a calculated manner and by draining Israel’s resources and nerves in anticipation of Iranian retaliation. The notion that the explicit intent of a “damaging strike” would typically come from the “Axis of Resistance” that aims to underscore a strategy of surprise and direct engagement. On the other hand, Iran’s primary goal isn’t just tit-for-tat but to prevent future provocations and maintain established limits of engagement.

Iran’s decision-making process is not hasty or impulsive but deliberate and methodical. It is based on a thorough assessment of the immediate facts, strategic evaluations, and broader implications on the regional and international stage. This approach instils confidence, as it shows that Iran’s actions are not driven by the clamour of public opinion on social media but by a complete understanding of the potential consequences.

The leadership’s emphasis on strengthening the resilience of the Iranian people, increasing national enthusiasm, and reinforcing ideological cohesion is not just a prelude to military action but a testament to Iran’s commitment to its citizens. The Iranian leadership considers this internal fortification more important than the act of retaliation itself, highlighting the depth of their commitment.

The symbolic gesture of Sayyed Khamenei appearing with a Russian Dragunov semi-automatic sniper rifle during the Eid al-Fitr sermon, an action usually reserved for Friday sermons, is a deliberate display of readiness for conflict. This act is not just a message of defensiveness but a declaration of Iran’s readiness and resolve, reinforcing its strategic position and ideological steadfastness.

In sum, Iran is a nation that approaches the prospect of conflict with caution, strategic planning and a deep-seated commitment to preserving its sovereignty and principles rather than being swayed by external pressures or immediate provocations.

‘Operation Faithful Promise’ written in a red rocket

Iran’s measures

Iran has upgraded security measures around more than 91 Iranian sites deemed ‘sensitive’ as a defensive measure. These measures included its infrastructure, nuclear facilities and military installations, underlining its comprehensive approach to hardening its critical infrastructure against potential Israeli threats. This strategy appears to mirror tactics seen elsewhere, including by Israel and highlights a trend towards multi-layered defence systems that combine physical interception measures with electronic warfare capabilities.

Indeed, Iran’s deployment of anti-aircraft and interceptor missiles at critical sites, including nuclear facilities and military bases, represents a direct approach to countering air threats such as human-crewed aircraft, drones and missiles. These systems range from short-range air defence (SHORAD) systems designed to engage targets at lower altitudes to advanced long-range missile defence systems capable of intercepting high-altitude threats and fighter jets.

Furthermore, the Iranian deployment of GPS jamming systems throughout Iran indicates a significant emphasis on countering precision-guided munitions and navigation-dependent drones and missiles. By degrading the accuracy of GPS-guided weapons, Iran aims to reduce the effectiveness of potential attacks on its territory, particularly on sites critical to its national security and infrastructure. GPS jamming can create a defensive buffer, making planning and executing air strikes more challenging.

By publicly demonstrating the enhancement of its defensive capabilities, Iran seeks to deter potential adversaries from considering direct attacks by projecting a willingness to defend its critical assets. This move reflects the ongoing technology race in military capabilities, where corresponding improvements match advances in offensive weapon systems in defensive technologies. Also, strengthening Iran’s defensive posture may have implications for regional security dynamics, potentially affecting the calculus of NATO, Israel and other regional actors regarding their security strategies and policies.

Using GPS jamming on a national scale highlights the growing importance of electronic warfare in modern defence strategies. It not only complicates adversaries’ operational environment but also represents an investment in non-kinetic means of warfare.

(L): Il Papa kisses the Ring ; (R): Christian Zionist former Vice Prez Pence at Christians United for Israel (CUFI)

Israel measures

Israel’s approach to missile defence is indeed multi-layered and highly sophisticated, designed to counter a wide range of threats from short-range rockets to medium-range ballistic missiles. This defence strategy includes several key components to provide a comprehensive shield. In addition, the involvement of NATO, particularly with naval assets equipped with missile interceptors, provides an international dimension to regional missile defence efforts.

Israel’s missile defence architecture consists of several layers, each designed to engage different types of threats at various ranges and altitudes:

Iron Dome: Primarily aimed at intercepting short-range rockets and artillery shells. It is known to have been effective in intercepting projectiles from Gaza.

David’s Sling: Targets medium- to long-range rockets and cruise missiles, filling the gap between the Iron Dome and Arrow systems.

Arrow 2 and Arrow 3 systems: Designed to intercept ballistic missiles at high altitudes, including outside the Earth’s atmosphere, providing a last line of defence against long-range threats.

Role of Patriot Missiles in Israel’s Air Defense: Israel’s inclusion of the Patriot missile system in its air defence arsenal is a significant component of its multi-layered defence strategy aimed at countering various aerial threats. Initially developed by the United States, the Patriot missile system is designed to detect, track, and engage incoming ballistic missiles at high altitudes, as well as aircraft and drones.

GPS jamming and non-GPS-guided threats: The Israeli army uses GPS jamming to mitigate the threat posed by precision-guided munitions, including missiles and drones that rely on GPS for navigation. By jamming or spoofing GPS signals, defenders can degrade the accuracy of incoming threats, potentially diverting them from their intended targets. However, as noted above, not all missiles and drones deployed by Iran and its allies rely on GPS for guidance. Many systems may use alternative navigation methods, such as inertial guidance, which uses gyroscopes and accelerometers to maintain a course without external references. Others may use Terrain Contour Matching (TERCOM) or optical or radar-based homing technologies that are not susceptible to GPS jamming.

Furthermore, NATO’s deployment of missile interceptors around Israel and in the Red Sea and the Mediterranean demonstrates a high level of cooperation and commitment to Israel’s defence. These ships will likely be equipped with Aegis combat systems capable of tracking and shooting down enemy missiles and aircraft, enhancing Israel’s national missile defence capabilities.

(L): Display of satellite rockets, Khorramshahr missile, and Qiyam-1 missile in the national day parade, 11.02.2024 ; (R): Iran’s missile strikes against Mossad & terrorist targets in Iraq and Syria, 15.01.2024

Countermeasures

However, missile guidance systems, especially those used by countries such as Iran and its allies (Hezbollah, Iraqi Resistance), have evolved to incorporate a variety of technologies aimed at improving accuracy and reliability while evading countermeasures. One such technology is using gyroscopes in the missile’s guidance system. Let’s look at the basics of how these systems work, their advantages and their potential limitations.

A gyroscope in a missile guidance system performs a critical function: it provides inertial navigation data. This means that it can measure and maintain the orientation and angular velocity of the missile without external references. It tells the rocket whether it has rolled, pitched or yawed during flight and by how much.

How it works? A gyroscope maintains its orientation using the principle of angular momentum. In the context of missile guidance, it can provide a stable reference that indicates the missile’s orientation relative to the Earth’s surface. By integrating data from gyroscopes with accelerometers (which measure acceleration), the missile’s inertial navigation system (INS) can calculate its position, orientation and velocity without needing external references such as GPS.

One of the main advantages of using a gyroscopic guidance system is its independence from external signals such as GPS. This makes the missile less susceptible to jamming and spoofing techniques, which are common electronic countermeasures used to disrupt the guidance of GPS-guided weapons. Relying on an internal guidance system allows the missile to be guided to its target even in environments where GPS signals are compromised.

Gyroscopes make missiles more resistant to jamming and spoofing. They do not rely on external updates and can operate in GPS-denied environments. When combined with accelerometers in an INS, gyroscopes can provide precise navigation capabilities.

However, Inertial navigation systems, including gyroscopes, can accumulate errors over time. The longer the missile is in flight, the greater the potential error in its calculated position. Thus, implementing a robust gyroscopic guidance system can be complex and expensive compared to simpler GPS-based systems. Still, it is necessary when facing an advanced enemy with a GPS jamming system. Gyroscopic missile guidance systems offer significant advantages regarding autonomy and resistance to electronic countermeasures, making them particularly useful for countries such as Iran that can anticipate GPS jamming techniques.


Legal approach

The attack on the consulate of a nation, which caused both material damage and fatalities, is a severe violation of international norms, in particular the 1961 Vienna Convention on Diplomatic Relations, which stipulates the inviolability of diplomatic premises and the protection of diplomatic personnel. In response, Iran lodged a formal protest with the United Nations, highlighting the international condemnation by entities such as the United Arab Emirates, the members of the Gulf Cooperation Council (except Bahrain), Russia and China, all of which emphasised the sanctity of diplomatic premises and condemned the violation of these principles.

The collective condemnation by the 121 countries of the Non-Aligned Movement demonstrates global solidarity with Iran and highlights the significant geopolitical implications of disregarding diplomatic norms. Yet the Western response has been muted, with minimal public condemnation, reflecting a polarised global perspective on the incident.

Iran’s efforts to rally international support to isolate Israel diplomatically, coupled with Israeli Minister Benny Gantz’s call for a coalition against Iran, reflect the complex global dynamics at play. Iran is criticising the United States, Britain and France for not supporting a UN Security Council condemnation of the Israeli attack on its consulate in Damascus, which Iran blames on US-supplied weapons. This position is being portrayed as a tacit endorsement of the aggression, risking further instability in West Asia. Iran asserts its right to seek legal redress and retaliation under international law for this affront.

In solidarity, Ansar Allah in Yemen and Hezbollah in Lebanon expressed their unwavering support for Iran and condemned the attack on the consulate. The support of Iran’s powerful allies was manifested during Iranian Foreign Minister Hossein Amir-Abdollahian’s talks in Muscat, Oman, which focused on sending the right message and soft warning to the US administration to remain neutral.

Since 7 October, the United States has already sent four indirect messages to Iran, urging Tehran to remain in control and not to be provoked into joining Netanyahu’s conflict. The messages stressed that the US administration would do everything in its power to contain the conflict. However, Iran perceives that the US has not lived up to its commitments and points to Israel’s actions, which have further antagonised Iran, including the destruction of its consulate in Damascus, as evidence of this failure.

Iran is aware that the US will not abandon Israel, just as Israel and the US know that Iran’s main allies in Lebanon, Syria, Iraq and Yemen will stand by it. This mutual recognition is what led Israel’s Prime Minister, Benjamin Netanyahu, to believe that he could carry out a strike on the Iranian consulate with impunity and expect no retaliation from Iran.

The US is limited to intercepting missiles and drones aimed at Israel and using its diplomatic clout to defuse tensions and prevent Israel from escalating the situation, given the potential for full-scale conflict. The prospect of the US becoming embroiled in a Middle East conflict, especially one it could start but find difficult to end, is particularly unappealing as President Joe Biden faces a presidential election in two months. The US administration, already unhappy with Israel’s conduct in the Gaza conflict, is putting pressure on Netanyahu to cease hostilities and facilitate humanitarian aid. As a result, there is little appetite for escalation, which could only benefit Netanyahu by prolonging his tenure and aiding his domestic political survival while significantly undermining Biden’s re-election ambitions. This precarious situation encourages all parties to remain vigilant and avoid Netanyahu’s potentially dangerous strategies, especially as he faces declining domestic and regional support due to various failures.

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Cette étoile ne brille qu’une fois tous les 80 ans et il sera bientôt temps de l'observer

Par : National Geographic — 19 avril 2024 à 09:42

Une nouvelle étoile est en route pour venir peupler le ciel nocturne de l’hémisphère nord. Elle pourrait apparaître d’ici quelques jours, mais cela pourrait aussi bien prendre quelques mois ; les astronomes n’ont à ce sujet pas beaucoup de certitudes, bien qu’ils attendent le retour de sa lueur depuis quatre-vingts ans. Mais lorsqu’elle paraîtra enfin, elle brillera si intensément que l’on pourra la voir à l’œil nu une semaine durant.

Et ensuite, aussi abruptement qu’elle aura fait irruption dans le panorama céleste, elle s’en ira.

Derrière cette manifestation clinquante se cache T Coronae Borealis (ou T CrB), phénomène rare connu sous le nom de nova récurrente. Comme le suggère son nom, T CrB se situe dans une constellation en forme de fer à cheval nommée Corona Borealis (la Couronne Boréale), distante de 3 000 années-lumière environ.

À l’inverse des novas classiques qui sont créées lorsqu’une étoile explose à la fin de sa vie, les novas récurrentes, comme leur nom le suggère, percent dans le ciel bien plus fréquemment, mais elles sont également causées par des processus stellaires différents de ceux à l’origine des vraies novas. La dernière éruption de T Coronae Borealis s’est produite en 1946. Seules dix de ces novas sont répertoriées dans la Voie lactée.

 

QUELLE EST LA CAUSE DE L’ÉRUPTION DE CE CORPS CÉLESTE ?

La lumière de T Coronae Borealis n’est pas le produit de l’explosion d’un unique corps céleste mais plutôt d’une danse céleste entre deux étoiles orbitant l’une autour de l’autre. La plus grande des deux, une géante rouge dont la masse équivaut peu ou prou celle de notre système solaire tout entier, perd de sa matière, notamment de l’hydrogène et de l’hélium. Cet éjecta tombe en partie sur la naine blanche voisine qui, bien qu’elle fasse à peu près la taille de la Terre, contient près de 40 % de matière de plus que le Soleil, ce qui en fait un astre extraordinairement dense.

Alors que la naine blanche absorbe les rebuts de sa compagne de route, sa température ne cesse d’augmenter, et elle devient donc plus dense. Enfin, tous les quatre-vingts ans environ, elle atteint un point de bascule critique où des réactions de fusion nucléaire en série la font entrer en éruption.

« Nous la suivons dans le monde entier et elle a fait des choses amusantes », indique Sumner Starrfield, professeur de l’Université d’État d’Arizona qui a beaucoup étudié ce système solaire au cours de sa carrière. « Sa luminosité a augmenté pendant quelques années et aujourd’hui elle a diminué un peu. Il semble qu’elle fasse à peu près la même chose que juste avant d’exploser en 1946, raison pour laquelle nous faisons tout à coup preuve de beaucoup d’intérêt. »

 

QUAND SERA-T-ELLE VISIBLE ET COMMENT LA VOIR ?

On ne sait pas exactement quand l’éruption se produira. Selon la NASA, cela pourrait survenir à n’importe quel moment d’ici au mois de septembre. Mais Sumner Starrfield fait observer que ce n’est qu’une bonne estimation, et qu’il faudra peut-être attendre plusieurs années avant que nous ne puissions observer l’explosion dans le ciel. Toutefois, lorsqu’elle se produira, les astronomes amateurs n’auront pas le temps de cligner des yeux tant le phénomène est fugace.

« Le paroxysme sera atteint très rapidement », explique Bradley Schaefer, professeur émérite à l’Université d’État de Louisiane et l’un des plus grands spécialistes de T Coronae Borealis. « C’est bref, la luminosité maximale ne durera que quelques heures et elle commencera à faiblir vite. [Le phénomène] ne sera plus visible à l’œil nu après une semaine à peine. »

« Si vous êtes juste Monsieur ou Madame Tout-le-monde qui sort observer le ciel pour la voir, armé de rien d’autre que de vos simples yeux, vous n’avez qu’une ou deux nuits pour le faire », prévient-t-il.

Quand elle entrera effectivement en éruption, elle sera surveillée de près. L’équipe de Sumner Starrfield a réservé des créneaux sur le télescope spatial James-Webb (JWST) afin d’observer l’éruption et de déterminer exactement quelle quantité de masse est éjectée dans l’espace au cours du processus.

Mais certaines des observations les plus importantes de ce phénomène rare seront le fait d’un réseau d’astronomes amateurs qui utiliseront le télescope de leur jardin. Des membres de l’Association américaine des observateurs d’étoiles variables (AAVSO) et le site The Astronomer’s Telegram scrutent T CrB depuis un moment déjà. Au cours des années qui viennent de s’écouler, on a téléversé sur une plateforme centralisée un nouveau point de données toutes les dix minutes en moyenne, ce qui génère un flux constant de mises à jour sur la luminosité du système. Il ne fait aucun doute que l’un de ces amateurs s’arrogera le titre de premier à avoir aperçu l’éruption qui vient.

« La raison pour laquelle beaucoup de personnes l’observent est que les gens aiment ce qui fait boom », commente Brian Kloppenberg, directeur exécutif de l’AAVSO. Beaucoup d’astronomes amateurs ont une envie forte d’être la personne qui découvre quelque chose ou qui aperçoit une première manifestation. »

Mais Bradley Schaefer a son propre plan en place pour le moment où il recevra la nouvelle ; et il est bien déterminé à ne pas manquer l’événement. Non sans ironie, Leslie Peltier, l’astronome qui avait prédit l’éruption de 1946 avait manqué ce phénomène grandiose à cause d’un rhume inopportun. Au moment de l’éruption, T CrB devrait briller aussi intensément que l’Étoile polaire, point le plus brillant de la Petite Ourse.

« À n’en pas douter, je vais me ruer dehors dès qu’il fera nuit et que le ciel sera dégagé, car je souhaite que mes observations contribuent à la courbe de lumière, se réjouit d’ores et déjà Bradley Schaefer. Quand vous entendrez dire que T CrB se lève, vous n’aurez pas besoin de télescope, tout ce que vous avez à faire, c’est de sortir par une nuit claire et sans nuages et de lever les yeux au ciel. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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Découverte d’un ichthyosaure géant de 25 mètres de long

Par : National Geographic — 18 avril 2024 à 16:43

Les premiers géants des mers de notre planète étaient des reptiles. Au Trias, il y a plus de 201 millions d’années, les ichthyosaures parcouraient les mers. Prédateurs hors pair, ils étaient les orques de leur époque. Aujourd’hui, des paléontologues ont identifié ce qui pourrait être le plus grand ichthyosaure jamais découvert : Ichthyotitan severensis, dont la longueur est estimée à près de 25 mètres, était un ichthyosaure absolument gigantesque.

Tout a commencé par la découverte d’un étrange fossile il y a plusieurs années. En 2018, le paléontologue Dean Lomax de l’université de Bristol et son équipe ont décrit un morceau d’os d’ichthyosaure découvert au Royaume-Uni ; il était tellement grand qu'il avait d'abord été pris pour un os de dinosaure. 

« Lorsque nous avons décrit le premier spécimen, j’espérais que d'autres allaient être découverts », explique Lomax. Son vœu a été exaucé. En 2020, Ruby et Justin Reynolds, deux passionnés de fossiles, ont trouvé un deuxième morceau de mâchoire d’ichthyosaure dans le Somerset, en Angleterre. Ils ont alors commencé à se documenter pour essayer de comprendre ce qu’ils avaient trouvé. Ce faisant, ils sont tombés sur l’article de 2018 de Lomax et, soupçonnant un lien entre leur fossile et celui de Lomax, ils ont alors contacté le chercheur. 

Mieux conservé que le premier spécimen, le second morceau de mâchoire a permis à Lomax et à son équipe de confirmer que les deux grands os appartenaient à la même espèce géante.

Depuis, Lomax et ses collègues ont décrit les fossiles dans un nouvel article publié mercredi dans la revue PLOS ONE. Le nom de la créature, Ichthyotitan severensis, fait à la fois référence à sa grande taille et à l’estuaire de la rivière Severn, où le second fragment de mâchoire a été découvert.

 

DES MÂCHOIRES GÉANTES

Les scientifiques auront besoin d’autres fossiles pour déterminer exactement ce qui différenciait Ichthyotitan des autres ichtyosaures. En attendant, la nouvelle espèce offre une nouvelle image de la vie à une époque et dans une région du monde où l’on n’avait jusqu’ici jamais découvert de tels géants.

« Le nouveau fossile date de la toute dernière partie de la période triasique, connue pour être une boîte noire pour les fossiles d’ichthyosaures », déclare Neil Kelley, paléontologue à l’université Vanderbilt, qui n’a pas participé à la nouvelle étude. Tous les autres ichthyosaures géants découverts auparavant ont été retrouvés dans des roches plus anciennes en Amérique du Nord et en Asie, ce qui augmente la probabilité qu’Ichthyotitan soit une toute nouvelle espèce.

Même s’il ne fait aucun doute que l’animal était de taille gigantesque à en croire les os de sa mâchoire longs de deux mètres, les paléontologues appellent à la prudence quant aux dimensions exactes d’Ichthyotitan. À ce jour, on ne dispose que de deux os du reptile : des os appelés « surangulaires » qui forment une partie de la mâchoire inférieure. Si Ichthyotitan avait des proportions similaires à celles d’autres ichthyosaures géants découverts ailleurs dans le monde comme Shonisaurus, découvert dans le sud-ouest des États-Unis, l’animal aurait dépassé les 25 mètres de long et aurait été d’une taille comparable à celle d’un rorqual commun.

Il peut paraître étrange qu’un animal aussi grand ne laisse derrière lui que des restes aussi dérisoires, mais il est difficile de découvrir des fossiles complets d’ichthyosaures géants. « Cela pourrait être dû à leur écologie et à l’endroit où ils vivaient en haute mer », explique Lomax, en fonction de quoi le corps de ces créatures pourrait avoir été exposé plus longtemps aux charognards. On trouve même sur l’une des mâchoires d'Ichtyotitan de petites traces de morsures antérieures à son ensevelissement.

Avec un peu de chance, de nouvelles découvertes nous donneront un jour une image complète d’Ichthyotitan. Ses dimensions exactes seront peut-être amenées à changer, mais il ne fait aucun doute que cet ichthyosaure faisait partie d’une longue lignée de géants. Il est de plus en plus évident que les ichthyosaures ont évolué vers des espèces géantes environ huit millions d’années après leur apparition au Trias. Nombre d’entre eux étaient des prédateurs monstrueux qui chassaient d’autres reptiles marins et toute autre proie plus petite qu’eux, un peu à la manière de nos orques actuelles.

 

UN GRAND APPÉTIT

Des reptiles d’une telle taille devaient avoir besoin d’une grande quantité de nourriture. L’existence de plusieurs ichthyosaures géants sur des dizaines de millions d’années donne des indications sur la nature des océans à l'époque du Trias.

« Leurs tailles gigantesques suggèrent qu’ils ont dû survivre tout au long du Trias grâce à des réseaux alimentaires productifs », déclare Lomax. De nouvelles formes de plancton ont émergé au cours du Trias. Étant donné que le plancton est à la base des réseaux alimentaires océaniques, son évolution pourrait avoir favorisé le développement d'écosystèmes capables de soutenir des espèces géantes, explique Kelly. Les deux chercheurs soulignent que des recherches supplémentaires seront nécessaires pour comprendre pourquoi les ichthyosaures ont évolué à plusieurs reprises pour atteindre des tailles gigantesques.

Aucun de ces géants n’a cependant survécu au Trias. Certains ichthyosaures ultérieurs du Jurassique étaient grands, certains atteignant plus de 9 mètres de long, mais aucun n’était aussi imposant que leurs prédécesseurs du Trias. Ichthyotitan était non seulement l’une des plus grandes mais aussi l’une des dernières espèces géantes du monde, jusqu’à l’extinction massive et dévastatrice ayant marqué la fin du Trias il y a 201 millions d’années. 

En fin de compte, cette découverte indique que les ichthyosaures n’étaient pas en déclin avant cette grande d’extinction, note Kelley, mais qu’ils étaient au contraire en plein essor.

L’extinction de la fin du Trias constitue l’une des cinq grandes extinctions de masse que les paléontologues ont identifiées dans les archives fossiles. D’incroyables épanchements volcaniques ont modifié le climat mondial, la chimie des mers, entre autres choses. Et si le groupe des ichthyosaures a survécu, les spécimens géants ont eux disparu. « Ces énormes ichthyosaures ont régné sur les mers jusqu’à la grande extinction du Trias-Jurassique », explique Lomax. L’océan n’a ensuite pas connu de créatures marines de cette taille jusqu’à l'apparition des grandes baleines, plus de 150 millions d’années plus tard. 

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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Nous avons remplacé les bains par des douches... mais est-ce meilleur pour notre santé ?

Par : National Geographic — 18 avril 2024 à 13:07

Pour la plupart d'entre nous, prendre une douche rythme nos journées. D'après une étude menée par l'Ifop en 2022, 76 % des Français prendraient une douche au moins une fois par jour, d'une durée moyenne de 9 minutes, selon un sondage réalisé par BVA-Doméo

Si elles semblent si ancrées dans les usages actuels, les douches restent une pratique relativement nouvelle. Les plus anciennes mentions de bains publics remontent à 3 000 avant notre ère, et ceux-ci semblaient jouer un rôle central dans la vie quotidienne. Des bains publics de la Grèce antique aux onsen japonais, toutes les classes sociales se réunissaient pour y faire de l'exercice, se baigner et socialiser. 

Aujourd'hui, on préfère de loin prendre des douches seul plutôt que socialiser dans les bains publics ; la priorité est donnée à l'efficacité plutôt qu'à la communication et à la détente. Si la douche est indiscutablement plus écologique et rapide que le bain, elle n'est pas nécessairement préférable du point de vue de notre santé.

 

UNE PRATIQUE MILLÉNAIRE

Les différentes manières de prendre des bains tout au long de l'histoire reflètent l'évolution des préconçus en matière d'hygiène et de santé. 

Dans les temps anciens, particulièrement sous l'Empire Romain, prendre un bain était une affaire publique. Seuls les plus fortunés disposaient de leurs propres bains privés, quand tous les autres prenaient part aux bains publics. On prenait le bain dans d'immenses établissements thermaux où l'on pouvait se faire masser, et dans lesquels on avait accès à des bibliothèques, de la nourriture et des boissons. 

« Il existe beaucoup d'illustrations artistiques qui montrent entre autres des fêtes qui se tenaient dans les bains publics et donnent à voir les personnes qui y dînaient », déclare Virginia Smith, historienne et autrice de Clean: A History of Personal Hygiene and Purity. (ndlr : Propre : Une histoire de l'hygiène et de la pureté). 

Pour les Grecs anciens, prendre un bain revenait à se purifier, un acte d'importance avant d'observer des rites religieux ou avant d'accueillir des hôtes, révèle Katherine Ashenburg, autrice d'un livre sur le sujet. Les établissements thermaux traditionnels japonais avaient des visées thérapeutiques et rituelles et, plus tard, sont devenus des lieux de rassemblement social. Les banias russes et les hammams turcs étaient également des endroits importants pour les activités sociales et religieuses.

« Dans l'esprit des gens, prendre un bain n'était pas toujours associé à la propreté », explique Katherine Ashenbrug. « Parfois, on pensait que le fait d'aller dans l'eau non seulement n'apportait rien en termes de propreté, mais était en fait dangereux pour la santé. »

Lorsque la peste noire s'abattit sur l'Europe médiévale, par exemple, les bains publics furent fermés car l'on était persuadé que l'ouverture des pores induite par l'eau chaude permettait à la peste de se frayer un chemin sous la peau.

Bien que cette croyance soit infondée, la problématique de l'hygiène dans les bains publics se posait, selon James Hamblin, physicien et maître de conférence à l'Université de Yale, et auteur d'un livre sur les connaissances scientifiques en termes de propreté et de routine beauté. « Certains récits concernant des bains anciens [...] décrivent des couches de boue à la surface de l'eau », dit-il. « Le cas échéant, vous vous exposiez à des agents pathogènes. » 

 

LA NOUVELLE ÈRE DES BAINS

Les grands bains publics tombèrent en désuétude, pour peu à peu disparaître au tournant du 20e siècle, du moins en Occident. La théorie microbienne précipita la fin des bains publics : « prendre un bain est devenu fortement associé à la propreté », explique James Hamblin. 

À partir de la moitié des années 1800, des villes du Royaume-Uni entamèrent la construction de bains publics et d'établissements thermaux, principalement destinés aux populations les plus pauvres. De la même manière, des politiques publiques furent mises en œuvre aux États-Unis, notamment à New York où l'eau courante était encore inaccessible au plus grand nombre, alors même que plusieurs vagues d'immigrés y avaient trouvé refuge. Avec le développement des « bains de pluie », premières douches utilisées d'abord par les militaires et les ouvriers européens, arriva une nouvelle vision de la santé publique et de l'hygiène.

Le temps des bains longs, luxueux et publics était révolu. Parce qu'il était peu coûteux, prenait peu de place, faisait faire des économies en eau et en chauffage, le bain de pluie gagna en popularité. Alors que l'on commençait à installer de la plomberie à l'intérieur des maisons, les baignoires et les douches personnelles furent de plus en plus communes et, à terme, devinrent la norme. 

Naomi Adiv, professeure adjointe en sciences politiques à l'université de Toronto Mississauga, attribue en grande partie cette évolution à la « montée du capitalisme industriel » en Amérique. « L'idée d'aller passer l'après-midi aux bains n'est pas compatible avec l'objectif de productivité des travailleurs. »

Il existe encore des bains publics dans le monde entier, notamment en Turquie, en Russie et au Japon. Mais nos rituels de nettoyage quotidiens ont été largement relégués aux bains individuels et aux cabines de douche, et ce ne serait pas nécessairement une bonne chose.

« Nous avons perdu l'aspect social du bain et, pour beaucoup d'entre nous, le sentiment de plaisir qu'il procure », estime James Hamblin.

 

FAUT-IL PRENDRE DES BAINS OU DES DOUCHES ?

D'un point de vue sanitaire, peu de recherches comparent les bienfaits du bain et de la douche. Avec une source d'eau propre, les deux sont efficaces pour l'hygiène personnelle, d'après Kelly Reynolds, professeure en Communauté, environnement et politique à l'Université d'Arizona, pour qui cela « semble vraiment être une question de choix personnel. » 

Pour celles et ceux qui s'inquiétaient de se baigner dans de l'eau rendu insalubre par notre propre saleté, Amy Huang, une dermatologue basée à Manhattan souligne qu'« à moins d'être vraiment très sale... il ne devrait y avoir aucun risque [à prendre un bain]. »

D'après James Hamblin, à l'instar du microbiote intestinal, le microbiome cutané contient des milliers d'espèces de microbes qui vivent sur la peau et contribuent à sa santé. Les bains comme les douches peuvent temporairement retirer ce microbiome ou endommager notre peau si l'eau est trop chaude, si l'on utilise trop de savon, ou si l'on frotte trop vigoureusement.

« L'idéal serait de prendre un savon doux... sans parfum, sans colorant, et de préférence qui ne mousse pas », recommande Amy Huang. « Vous n'avez même pas besoin de frotter partout. Concentrez-vous sur les aisselles, les parties génitales, les pieds et le cuir chevelu si vous vous lavez les cheveux », ajoute-t-elle. Katrina Abuabara, professeure adjointe en dermatologie à l'UCSF, ajoute qu'« utiliser des courges éponges ou des gants de toilette peut endommager la couche la plus externe de l'épiderme. Se laver avec ses mains est suffisant. »

Pour les personnes atteintes d'eczema ou d'autres maladies de peau, les bains peuvent constituer un élément efficace de leur schéma thérapeutique. « Le fait de rester plus longtemps dans les bains que sous la douche rend la peau plus douce, de sorte que lorsque vous appliquez une lotion... elle l'absorbe mieux », explique Huang. 

Prendre un bain chaud peut aussi améliorer votre forme physique et mentale, selon Justine Grosso, psychologue du corps et de l'esprit à New York et en Caroline du Nord. « Il a été démontré que plonger dans un bain, plus que de se doucheraméliore l'humeur chez les personnes atteintes de dépression, améliore la qualité du sommeil pour celles atteintes d'insomnie et a un effet positif sur le système cardiovasculaire », souligne-t-elle.

La façon dont les bains chauds agissent sur le corps fait encore l'objet d'études. « Il existe des signes qui montrent que ça fonctionne par vasodilatation. L'augmentation des vaisseaux sanguins permet le passage de plus d'oxygène et de nutriments dans la périphérie du corps », ajoute Justine Grosso.

« C'est une question de chaleur », explique Ashley Mason, psychologue clinicienne à l'UCSF Osher Center for Integrative Health. Des études préalables suggèrent que s'immerger dans un sauna, un hammam, un jaccuzi et dans une douche ou un bain chaud au moins une fois par jour peut être bénéfique. 

De manière générale, lorsqu'il s'agit de se laver, James Hamblin affirme qu'il vaut mieux en faire moins. Le secteur de l'hygiène a « médicalisé » une pratique qui n'a pas grand-chose à voir avec la prévention des maladies, d'après lui. Sans remettre en question la nécessité de l'usage du savon pour la santé publique, il accuse le marketing moderne de manipuler les consommateurs en leur faisant croire à l'importance d'un rituel quotidien en utilisant des produits coûteux. 

Il ajoute que, d'un point de vue médical, les bains publics n'ont jamais eu pour visée la bonne santé de ses utilisateurs. Cependant, « en termes de connexion sociale et de détente, je ne doute pas de l'existence de certains effets. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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L’Ukraine n’a aucune chance de gagner cette guerre, la politique de la France va à l’encontre de ses intérêts nationaux

Par : STRATPOL — 18 avril 2024 à 11:35

Régis Chamagne est un colonel de l’aviation française, il fut commandant de l’escadron Mirage F1C à Cambrai, puis commandant de

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Lagarde avertit contre toute confiscation des avoirs russes

Par : ActuStratpol — 18 avril 2024 à 09:58

lagarde avoirs

lagarde avoirsLa présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a déclaré que toutes les propositions visant à transférer des

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La Russie retire ses troupes de maintien de la paix du Haut-Karabagh

Par : ActuStratpol — 18 avril 2024 à 09:56

karabakh depart

karabakh departLes troupes de maintien de la paix russes quittent le Haut-Karabagh plus tôt que prévu. L’information parue la veille sur

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Israel vs. Iran – a Trigger towards Armageddon?

Par : AHH — 18 avril 2024 à 07:10

One might ask, was this “out-of-control” situation planned and prepared by the Zionist-dominated west?

Peter Koenig
17 April 2024

Israel’s Minister of War, Joav Galant, told his troops the Iranian attack was not successful; that of about hundred drones and rockets, Israel downed them all but four, thanks to our good preparation. This is a lie on many levels.

Both Netanyahu and Galant expressed their determination to retaliate, after a well-thought-out plan. Netanyahu qualified, it needs to be a “clever response”.

Likewise, army chief Halevi is crystal clear in his attempt of launching a response for Iran’s retaliation attack on Israel, but he does not want to cause a war.

The Israeli Cabinet is also “mulling” over what they call a “political offensive” – whatever that may mean.

Interesting though, is that both sides, Israel and Iran, do not seem to want war, or better a HOT WAR, where sable rattling could surreptitiously convert into a mushroom cloud. They know, when NATO gets involved, Russia and China may get involved – and then – the sky is open and Armageddon is on the table – or, rather, all over Mother Earth.

If indeed, Israel goes ahead with such a counter-attack, however benign or non-benign it may be, it is like giving Biden the finger. Because, according to the latest news, Biden backtracked from his earlier limitless commitment to support Israel and to always fight for Israel’s security. Biden’s “back-stoppers must have told him otherwise: “America is not going to war with Iran for Israel.” – Israel – you are on your own, so to speak.

That was a smart decision. Will they stick to it? The US is divided. There are the Zionists, who so far have called the shots in Washington and in the Pentagon. But the balance is gradually shifting in favor of the more level-headed thinkers, those who do not want to risk WWIII which could become nuclear – and global.

Similar messages of “caution” seem to emanate from British Prime Minister Rishi Sunak, a strong supporter of Zionism. He called Benjamin Netanyahu, suggesting prudence in any further action he may take. An escalation – that could spin out of control, is in nobody’s interest.

Nevertheless, PM Sunak assured Netanyahu of UK’s support to “guarantee Israel’s security”.


If this sounds like a game of words, probably it is a game of words. Maybe hiding a surprise – and perhaps during the days of “thinking about prudence”, something much bigger may be under preparation. Knowing the Israel-Zionist’s own supremacy concept, they will not let the Iranian attack, even if well justified, go unanswered.

Just to refresh memories, because they are systematically wiped out by the bought mainstream media: Iran launched a measured, but well calculated retaliation attack on Israeli military targets in the early morning hours of 14 April. The drone and ICBM missile assault of some 300 projectiles was a response for Israel’s unprovoked attack of 1 April on Iran’s Consulate in Damascus, leaving 7 people dead, including 2 high ranking Iranian military officers.

By the multitude of rockets Iran fired on Israel in sequence, first the drones than the missiles, Iran suppressed Israel’s and their allies air defense system that concentrated on intercepting drones and was unable to intercept the subsequently launched hypersonic missiles.

Tehran having entered a new stage of political and military stature beyond the Middle Eastern boundaries, had to react to Israel’s Damascus provocation of 1 April, in terms of a clear message, “Don’t mess with Iran – or else”.

Iran, now militarily speaking, one of the three key members of the newly ten BRICS nations, must assure the west that sanctions and threats and random unprovoked attacks will not cut it anymore.

The 14 April attack by Iran, was not just a retaliatory strike, but established a new order, depriving Israel of her absolute impunity, which until recently had been guaranteed by the US.

Important to note is, that Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC) Commander-in-Chief, Hossein Salami, said that from now on, if Israel attacks the interests of Iran and Iranian citizens, Tehran will strike it again (RT – 16 April 2024).

This means, that if Israel now hits back, Iran will not just swallow whatever Israel does to harm Iran. And there is the danger – a real risk of escalation out of control.

One might ask, was this “out-of-control” situation planned and prepared by the Zionist-dominated west?

Let us not forget, whatever Zionist-Israel does in pursuit of her ultimate goal, the establishment of Greater Israel, is to control the Middle East’s inexhaustible energy resources.

Achieving Greater Israel depends very much on Israel conquering Iran, not only because Iran is literally in “command” of the oil and gas rich Middle East, but also, a Greater Israel needs control over the Strait of Hormuz, now controlled by Iran.

Currently about 30% or more of the world’s total oil and gas consumption is shipped through the Strait of Hormuz. See this

With a Greater Israel, the bulk of Middle Eastern hydrocarbons would be under Zionist-Israeli control — and, with the Strait of Hormuz under Israeli control, shipments of the energy resources, how much and to whom, would be under Zionist command.

Not to forget, Zionist-Israel is already in the process of appropriating the enormous gas reserves off-shore of Gaza – conservatively estimated already some 20 years ago at about a trillion cubic-feet, worth between 2 and 3 billion dollars, depending on the market price. And as we know, he, who controls the resource, decides its “market” price.

An updated assessment of the Gaza off-shore reserves may be exponentially higher. Of course, kept secret, given the current war and expropriation scenario by Zionist-Israel.

The huge port that is rumored to be planned just outside Gaza – maybe construction has already begun, has little to do with food delivery to Gaza (certainly not), or “exporting” the remaining Gazans to unknown destinations.

Much more likely will this be the port for handling the Gaza off-shore hydrocarbons through a yet to be built (but planned since 1971) Ben-Gurion Canal, all the way to the Red Sea. The new canal, would probably bankrupt the Suez Canal, possession of Egypt, an Arab state.

The Suez Canal is already suffering due to lack of transshipments of at least 20 European countries, who are afraid the Yemeni-Houthi attacks on US and Israeli controlled merchandise vessels could also target their ships.

’Twas the night afore Armageddon

This Big Picture vision speaks for Israel not letting go. From their point of view, they MUST conquer Iran. The Zionists may be so blinded by their delusion of “grandeur”, that they may not see the Mushroom Cloud that may wipe them out along with much of the rest of the world.

The reality is that Iran is no longer alone. Iran wants to make sure that their power and presence is accounted for by Israel, the US, its European vassals, and the west at large – because they are now a member of the new BRICS which is not just an economic association.

Their membership of the Shanghai Cooperation Organization (SCO) – a strategic and economic Chinese agency – protects them from outside attacks, the same way NATO members are protected. Attack one NATO member you attack them all.

Attack One BRICS state, you attack them all.

Retaliation in the case of an attack on Iran can come from all or selected members of the ten BRICS countries, especially from Russia and China; which would pretty much mean WWIII.

This may be the reason for Iran’s relatively benign retaliation against Israel. It was a warning.

Iran does not want war. They may follow the Tao philosophy, as expressed by Sun Tzu in ancient times, “To fight 100 battles and win 100 battles is not the height of skill. The best way to win is not to fight at all.” This is Iran’s strategy. Its strike against Israel was not so much a military response as a grandmaster’s move in a big chess game. And the game is not over yet (RT, 16 April 2024).

May President Putin’s words resonate and be taken seriously, “I hope WWIII can be avoided” – meaning that an Israeli assault on Iran would not remain unanswered by Russia – which would bring in NATO – and WWIII could explode overnight.

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Peter Koenig is a geopolitical analyst and a former Senior Economist at the World Bank and the World Health Organization (WHO), where he worked for over 30 years around the world. He is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; and  co-author of Cynthia McKinney’s book “When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis” (Clarity Press – November 1, 2020)

Peter is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG).
He is also a non-resident Senior Fellow of the Chongyang Institute of Renmin University, Beijing.

☐ ☆ ✇ Global South

Iran’s ‘New Equation’ Soars Beyond The Holy Land

Par : AHH — 17 avril 2024 à 20:10

‘Anything that was good and true about Western civilization is preserved and thriving in Russia.’ And after a millennium of playing catch-up, she now has the dominant military heft and osmotic alliance with Iran and China to help craft new civilizational calculations.

By Pepe Escobar at Sputnik International.

A Holy of the Holies was shattered in the Holy Land as Iran staged a quite measured, heavily choreographed response to the Israeli terror attack against its consulate/ambassador residence in Damascus, a de facto evisceration of the Vienna Convention on diplomatic immunity.

This game-changer will directly interfere on how the Anglo-American system manages its simultaneous conflagration with Russia, China and Iran – three top BRICS members.

The key problem is escalations are already built in – and will be hard to remove. The Total Cancel War against Russia; the genocide in Gaza – with its explicit policy masterfully decoded by Prof. Michael Hudson; and the decoupling/shaping the terrain against China won’t simply vanish – as all communication bridges with the Global Majority keep being torched.

Yet the Iranian message indeed establishes a “New Equation” – as Tehran christened it, and prefigures many other surprises to come from West Asia.

Iran wanted to – and did send – a clear message. New equation: if the biblical psychopathic entity keeps attacking Iranian interests, from henceforth it will be counter-attacked inside Israel. All that in a matter of “seconds” – as the Security Council in Tehran has already cleared all the procedures.

Escalation though seems inevitable. Former Israeli Prime Minister Ehud Barak: “Netanyahu is influenced by his [fundamentalist] political partners to go into an escalation so he can hold onto power and accelerate the coming of the Messiah.”

Compare it to Iranian President Raisi: “The smallest act against Tehran’s interests will be met with a massive, extensive, and painful response against all its operations.”

(L) July 2019: IRGC Aerospace Force General Amirali Hajizadeh in a meeting with his Russian counterpart General “Armageddon” Surovikin before the Russia-Ukraine war: ‘Help us build our aerospace command force, and I will help you build Russia’s drone command force’ [01] [02] ; (R) April 10, 2024: After Imam Khamenei said Israel must be punished, a subtle smile appeared on the face of General Hajizadeh. [03] ; April 17, 2024: [04]

Goodbye to Your ‘Invincible’ Defense Maze

For Tehran, regulating the intensity of the clash in West Asia between Israel and the Axis of Resistance while simultaneously establishing strategic deterrence to replace “strategic patience” was a matter of launching a triple wave: a drone swarm opening the path for cruise missiles and ballistic missiles.

The performance of the much-vaunted Iron Dome, Arrow-3 and David’s Sling – aided by F-35 fighter jets and the US and the UK naval force – was not exactly stellar. There’s no video of the “outer-layer” Arrow-3 system shooting down anything in space.

At least 9 ballistic missiles penetrated the dense Israeli defense network and hit the Nevatim and Ramon bases. Israel is absolutely mum on the fate of its Golan Heights intel installation – hit by cruise missiles.

Amidst classic fog of war, it’s irrelevant whether Tehran launched hundreds or dozens of drones and missiles. Regardless of NATOstan media hype, what’s proven beyond the shadow of a doubt is that the supposedly “invincible” Israeli defense maze – ranging from US-made AD/ABM systems to Israeli knockoffs – is helpless in real war against a technologically advanced adversary.

What was accomplished by a single operation did raise quite a few professional eyebrows. Iran forced Israel to furiously deplete its stock of interceptors and spend at least $1.35 billion – while having its escalatory dominance and deterrence strategy completely shattered.

The psychological blow was even fiercer.

What if Iran had unleashed a series of strikes without a generous previous warning lasting several days? What if US, UK, France and – traitorous – Jordan were not ready for coordinated defense? (The – startling – fact they were all directly dispensing firepower on Tel Aviv’s behalf was not analyzed at all). What if Iran had hit serious industrial and infrastructural targets?


Establishing an Equation Without Disturbing a Pivot

Predictably, there has been less than zero debate across NATOstan about the sudden collapse of the Fortress Israel Myth – which underpins the larger myth of Zionism offering Impregnable Security for those living in Israel. No more. This narrative spin is D.O.A.

Iran, for its part, could not care less about what NATOstan spins. The shift towards the New Equation in fact was generous enough to offer Tel Aviv a de-escalation escape route – which will not be taken, at Israel’s peril.

For Tel Aviv, everything that happened so far spells out Strategic Defeat across the spectrum: in Gaza, in Lebanon, with the economy tanking, totally losing legitimacy around the world, and now with the added painful loss of deterrence.

All eyes are now on what may happen next: will it finally become clear whether the Hegemon prevails or whether Israel runs the “wag the dog” show?

It’s essential to consider the Russia-China strategic partnership view. The consensus among Chinese scholars is that the Hegemon prefers not to commit too many resources to West Asia, as this would affect the – already collapsing – Project Ukraine and the strategic planning to counter China in the Asia-Pacific.

When it comes to Russia, President Raisi personally called President Putin and they discussed all relevant details over the phone. Cool, calm and collected.

Additionally, later this week Iranian Deputy Foreign Minister Ali Bagheri Kani – who said Iran will respond “within seconds” to any new Israeli attack – visits Moscow for the Conference on Nonproliferation and will also meet with the top echelons of the Russian Foreign Ministry.

It’s quite remarkable that Iran managed to establish the New Equation without disturbing its own pivot to Eurasia – after the collapse of the 2015 nuclear deal – while protecting the complex framework engaged in the defense of Palestine.

The Hegemon’s options are dire. They run from being eventually expelled from West Asia and the Persian Gulf to an unwinnable existential clash against three civilization-states – Russia, China, Iran.

What’s left as the number one feasible scenario is a carefully calculated retreat to an easily controlled backyard: Latin America, especially South America, manipulating new, convenient, sovereign-deprived asset Argentina.

And of course maintaining control over a de-industrialized and sovereignty-deprived Europe.

That does not change the fact that US power projection on the wane, globally, is the way the wind is blowing. The Straussian neocon psycho-dementia is unsustainable. The question is whether they can be progressively purged from the US power structure before they attempt to plunge the Global Majority into their irrational depths of doom.


And Don’t Forget the New BRICS Equation

By contrast, on the Global Majority front, over 40 nations want to join BRICS – and counting, according to the head of the Russian Council Committee on International Affairs, Grigory Karasin.

After a meeting of the chairmen of the international affairs committees of BRICS Parliaments last week in Moscow, Karasin noted how many BRICS member-nations understand that they should not rush to create a rigid charter, “seeing how counterproductive and even provocative the European Union is acting.” The name of the game is flexibility.

Alastair Crooke has touched on a key theme that runs through my new book, Eurasia v. NATOstan: “Anything that was good and true about Western civilization is preserved and thriving in Russia. This is the unspoken insight that so infuriates the western elites. And it is also why, in part, BRICS states so evidently look to Russia for leadership.”

The New Equation established by Iran, a sovereign BRICS member, will do wonders to solidify this – multilateral, multicultural – state of cooperation as the Empire and its “aircraft carrier” in West Asia, except in the covert ops department, are increasingly reduced to the role of a paper tiger.

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