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12 ans de Raspberry Pi, 61 millions de Pi vendus

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

57 millions de cartes Raspberry Pi « classiques » et de tous genres confondus. 4 millions de Pi Pico, le micro contrôleur de la marque. Pas mal pour une entité qui avait au départ prévu de produire 10 000 Raspberry Pi première du nom.

Ventes de Raspberry Pi tous modèles confondus de 2012 à 2024.

Raspberry Pi 3B / 3A+ / 3B+ 23 millions
Raspberry Pi Pico 4 millions
Autres Raspberry Pi 34 millions
Total  61 millions

Tomshardware a demandé à le direction de Raspberry Pi le bilan des ventes depuis son lancement et les chiffres ont été confirmés. Le composant RP2040 n’est pas inclus dans ces chiffres mais pourrait largement doubler le résultat du Pico. On apprend au passage que les diverses Raspberry Pi 3 ont été les « best sellers » de la marque. Vendus de 2016 à 2018, ils ont été l’âge d’or de la marque avec l’explosion des guides et tutos de tous types. C’est le moment où les Pi sont sortis d’une certaine confidentialité de spécialistes pour se transformer en produits plus généralistes. Avec de nombreux usagers qui achetaient les cartes non pas pour  développer des solutions mais bien pour suivre pas à pas une méthode pour créer un produit. Certains les ont transformés en borne d’arcade, d’autres en lecteur multimédia, en gestionnaire de réseau ou en outil domotique. Evidemment, beaucoup profitaient également de ces cartes pour découvrir le monde de l’informatique sous Linux, pour programmer divers appareils ou simplement pour se fabriquer un petit PC d’appoint pour quelques dizaines d’euros.

C’est cette gamme qui a apporté le Wi-Fi et le Bluetooth à la solution, rendant plus facile tous ces usages. En 2019, le Pi 4 est sorti et a subi de plein fouet les effets de la pandémie de COVID. Impactant sa production et faisant la joie de malandrins qui achetaient des stocks en masse pour les revendre une fortune ensuite. L’année dernière, contre toute attente, le Pi 5 a été annoncé par la fondation comme la nouvelle référence de la marque.

Cela fait de la solution Raspberry Pi 3 l’ordinateur le plus vendu dans le monde, loin devant des machines mythiques comme le Commodore 64… Même si la comparaison n’est pas vraiment juste puisque le Commodore était autosuffisant et fournissait l’ensemble des composants nécessaire à son exploitation quand les différentes Pi ne proposent que la base. Ce  qui permet évidemment d’avoir un autre impact sur le salaire de l’acheteur. Investir dans un Commodore 64 à sa sortie en 1982 était un premier pas dans un monde encore incertain de l’informatique et surement un gros trou dans son budget. Proposé à 595$ pièce, soit environ 1800$ d’aujourd’hui, acheter un ordinateur était alors un sacré défi. Bien plus que d’investir dans un Raspberry Pi 5 à 60$ d’aujourd’hui.

Si je souhaite le meilleur pour Raspberry Pi pour les 12 ans a venir, j’espère que la production et la tarification de ces solutions iront dans des sens opposés et que les récents développements boursiers ne lui feront pas perdre son âme.

Raspberry Pi cède – encore – aux sirènes de la bourse

12 ans de Raspberry Pi, 61 millions de Pi vendus © MiniMachines.net. 2024.

Le Lenovo ThinkVision M14t améliore son affichage

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En 2020 Lenovo lançait le ThinkVision M14t, un écran mobile qui pouvait se transformer en tablette tactile avec stylet. L’objet était haut de gamme et vendu à 449$. Quatre ans plus tard, la marque a décidé de mettre à jour son produit avec une toute nouvelle dalle.

Cette seconde génération de ThinkVision M14t ne change pas sur le fond. On reste avec la même optique de services, un écran secondaire permettant un contrôle tactile 10 points et une saisie au stylet avec 4096 niveaux de pression. Se démarquant ainsi de l’offre pléthorique d’écrans mobiles du marché. Mais cet été la marque lancera un nouveau modèle toujours en 14 pouces mais avec une autre diagonale.

Exploitable en portrait ou en paysage, le nouveau ThinkVision M14t Gen 2 fonctionnera désormais en 2240 x 1400 pixels à 60Hz contre un FullHD pour le premier. Un affichage qui passe du 16:9 au 16:10 et qui change de modèle de dalle IPS. Le contraste est ainsi largement supérieur puisque si le modèle de 2020 affichait un 700:1 le nouveau venu grimpe à plus du double avec 1500:1. Le résultat d’une probable remontée des utilisateurs jugeant la dalle trop peu contrastée. Par contre la luminosité ne bouge pas et reste à 300 nits ce qui est classique pour une dalle IPS d’engin portable.

Le dispositif est toujours proposé avec une partie secondaire montée sur une charnière permettant diverses inclinaisons. De 5 ) 90° et en mode portrait comme en mode paysage. De telle sorte qu’il sera possible de prendre des notes, dessiner, lire ou exposer des données facilement.  

Autre nuance, c’est le cas de le dire, la gamme de couleur bascule de 72% NTSC à un 100% sRGB. Un détail colorimétrique qui sera apprécié des créateurs même si cette qualité d’affichage est assez faible comparée aux offres actuelles du marché souvent au delà des 100% sRGB ou tablant sur la norme DCI-P3. L’écran mesure désormais 31.5 cm de large pour 22.3 cm de profondeur et 4.6 mm d’épaisseur. Il pèse environ 700 grammes. La connexion au PC de base et l’alimentation se font toujours avec des ports USB Type-C.

Prévu pour cet été il est annoncé à 399$ soit 50$ HT de moins que l’ancien modèle à sa sortie. A noter que le modèle FullHD de 2020 est à 339€ directement sur Lenovo France soit 26% de moins que son prix de départ de 459€. Un tarif intéressant pour un affichage permettant la saisie au stylet actif.

Lenovo ThinkVision M14t : un écran mobile 14″ et tactile

Le Lenovo ThinkVision M14t améliore son affichage © MiniMachines.net. 2024.

Tecno MEGA Mini Gaming G1 : une minimachine watercoolée

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On a parlé de Tecno récemment à cause de leur manette de jeu embarquant un Ryzen couplé à une paire de lunettes AR. Mais la marque avait d’autres surprises dans son chapeau comme le Tecno MEGA Mini Gaming G1.

Le Tecno MEGA Mini Gaming G1 est un engin de 24.9 cm de haut pour 13.2 cm de large comme de profondeur, une petite tour qui ressemblerait en taille à la superposition de 6 MiniPC classiques et qui met en valeur son équipement par le recours à moult LEDs RGB et de petites fenêtres.

Cette mise en scène est là pour mettre en valeur l’équipement particulier de cette solution qui propose un processeur Core i9-13900H associé à un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4060 mobile. L’ensemble des composants est refroidi par un système de watercooling et les LEDs RGB proviennent d’un gros ventilateur qui illumine les tuyaux faisant circuler le liquide au cœur d’un bloc métallique. Un double slot  SODIMM de DDR5 permettra de monter jusqu’à 64 Go de mémoire vive et le stockage sera confié à un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un second slot M.2 proposera d’embarquer un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3.

On retrouvera donc les performances d’un portable de jeu haut de gamme  sur une solution sédentaire au design original.  La connectique semble très complète avec un port Thunderbolt 4 et un Oculink pour monter des solutions de docks externe et, pourquoi pas, une carte graphique de bureau.

On note également la présence de deux ports Ethernet, deux USB Type-C, 6 ports USB Type-A 3.x et un petit écran LCD détaillant la santé de la machine avec températures, mémoire, usage du processeur et autres.
Pas de prix ni de trace de commercialisation de l’engin pour le moment.

Pour une fois, je trouve ce genre d’appareil assez mignon. Je ne suis pas sur qu’il soit l’engin proposant le meilleur rapport performances/prix du marché, d’autant que je ne connais pas son prix, mais la proposition est originale. Elle me fait penser à certains MiniPC montés par des amateurs et croisés ici ou là autour de carte mères de NUC d’Intel. A noter que si Tecno communique sur ce produit depuis l’année dernière avec une première version sous Ryzen 7 7840HS et Radeon RX 7600M XT, la marque n’a pour le moment toujours pas commercialisé cet engin. Il n’est d’ailleurs présent que dans leur communication et nulle part ailleurs. Pas sur donc qu’il soit distribué un jour, il ne sert peut être que d’appât publicitaire pour le reste de ses produits. C’est à dire essentiellement des smartphones.

Source : Videocardz

Tecno MEGA Mini Gaming G1 : une minimachine watercoolée © MiniMachines.net. 2024.

Beelink SER6 6900HX : un MiniPC qui dompte le Ryzen 9

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Le Beelink SER6 6900HX poursuit une déjà longue lignée de machines puisque la marque lançait le premier SER6 en 2022. Un premier modèle sous Ryzen 7 6800H qui a évolué en 2023 avec le SER6 Pro+ et le SER6 Max. A court de superlatifs, le constructeur a décidé de moins employer les « Pro » ou « Max » mais se contente plus logiquement d’ajouter le modèle de puce à son produit.

Ce nouveau modèle SER6 6900HX proposera donc la puce 8 cœurs et 16 Threads sur une architecture Zen3+ avec des fréquences de 3.3 à 4.9 GHz et un TDP de 45 watts. Une puce qui embarque un circuit graphique Radeon 680M RDNA2 avec 12 cœurs fonctionnant à 2.4 GHz. Le processeur est refroidi par une solution de ventilation classique et un double caloduc. La marque promet des températures et une nuisance sonore très basses même dans des usages assez lourds.

Ce processeur sera épaulé par 32 Go de mémoire vive DDR5-4800 sur deux slots SODIMM et un double port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pour embarquer deux SSD. Par défaut, le SER6 6900HX embarque 500 Go  de stockage NVMe. Ces éléments seront également refroidis par une ventilation spécifique destinée à les maintenir à une température maitrisée.

La connectique en façade est simple et  Beelink a peut être été un peu chiche avec les ports USB Type-A. On retrouve ici un unique port USB 3.2 Gen 1, il est secondé par un USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage classique.

Sur la partie arrière, on note un port Ethernet 2.5 Gigabit, un USB 2.0 et un USB 3.2 Gen1, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4, un port USB4, un second jack audio combo 3.5 mm et l’entrée d’alimentation. On s’aperçoit au passage de la hauteur importante des ailettes de refroidissement du dispositif situées au dessus des câbles de la connectique. Le recours à un dock USB semble être la meilleure solution pour profiter de cette machine, soit sur son port USB 3.2 Gen1  arrière, soit sur son USB4. De manière à retrouver une plus large connectique.

L’ensemble mesure 12.6 cm de large comme de profondeur avec une coque en plastique entourée d’ouïes d’aération métalliques. L’épaisseur est de 4.46 cm mais ne laisse pas la place à l’ajout d’une solution 2.5″. Le SER6 6900HX embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 classique et propose des fonctions de démarrage réseau (WOL) et de démarrage programmé.

L’engin vient d’apparaitre sur la boutique de Beelink en version 32 Go / 500 Go, il est listé à 429€ HT . La version 32 Go / 1 To est à 629€ mais bénéficie d’un code promo SER6-80 qui baisse sa note de 80€ pour un total de 549€ HT au final. 

Le Beelink SER6 Max

A noter que le modèle SER6 Max de Beelink a évolué également vers le Ryzen 9 6900HX et qu’il est depuis peu disponible sur Amazon France à 769€ dans une version 32 Go / 1 To. Cet engin a une architecture très similaire au Beelink SER6 6900HX (double DDR5, double SSD NVMe) mais sa connectique comme son format sont très sensiblement différents.

Beelink SER6 6900HX : un MiniPC qui dompte le Ryzen 9 © MiniMachines.net. 2024.

TCL annonce une nouvelle tablette 14″, la NXTPAPER 14

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Prévue à 400$, la TCL NXTPAPER 14 propose une diagonale plus grande mais moins bien définie que la 14 Pro annoncée en janvier. Avec 14.25″ pour 2400 x 1600 pixels, elle profite d’un écran 3:2 avec une luminosité de 400 nits en NXPAPER 3.0.

Cette technique d’affichage est censée se comporter plus comme du papier comme comme un écran standard, ce qui en fait le principal intérêt de ces tablettes. La nouvelle venue reprend donc ce dispositif avec un positionnement tarifaire à mi chemin entre les propositions précédentes. Elle se situera autour des 400$ HT pour une solution assez complète.

On retrouvera à bord un Helio G99 de Mediateck, 8 Go de mémoire vive, 256 Go de stockage et… pas de lecteur de cartes MicroSDXC. La tablette proposera un Android 14 avec des applications tirant partie de la technologie d’affichage. Une batterie 10 000 mAh et un chargement 33 watts devraient offrir une autonomie convenable et le reste du matériel embarqué un modèle très classique.

La TCL NXTPAPER 14 proposera deux cameras frontales en 13 et 5 MP (avec fonction de reconnaissance faciale)  ainsi qu’un modèle au dos en 8MP AF avec flash LED. Son module sans fil sera un Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 et son unique connecteur externe un USB 2.0 Type-C. TCL n’a pas jugé pertinent d’intégrer un port jack. On retrouvera par contre 4 haut parleurs et 2 microphones intégrés directement sur les tranches de la tablette. La nouvelle venue pèsera 750 grammes pour 32.2 cm de large et 22.2 cm de profondeur. Son épaisseur sera de 7 mm.

Pas de date ni de prix prévu pour le moment en Europe.

TCL NXTPAPER 3.0 : vers de vrais écrans anti reflets ?

TCL annonce une nouvelle tablette 14″, la NXTPAPER 14 © MiniMachines.net. 2024.

Le nouveau Thinkbook 14 de Lenovo bascule sous Core Ultra

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Le nouveau Lenovo Thinkbook 14 2-en-1 Gen 4 est un ordinateur portable souple de 14″ de diagonale qui permet tous les usages du genre : en tablette, dans un format présentation ou tente ou en machine classique. Il propose une dalle tactile et un équipement très classique hormis un passage aux puces Intel de nouvelle Gen.

Et Lenovo n’est pas très bavard sur l’équipement en puces de cet engin avec une annonce laconique décrivant uniquement la présence de Core Ultra sans préciser lesquels. La marque se concentre sur les autres éléments de la machine comme une hausse de la surface d’écran correspondant désormais à 90% de la place disponible. Un meilleur clavier avec une course de touche de 1.5 mm et un pavé tactile plus large et profond.

Un stylet actif accompagnera la dalle tactile qui sera apparemment déclinée en plusieurs versions. Ce stylet permettra la prise de notes mais aussi le dessin de schémas avec une prise en charge de niveaux de pression. Il pourra se fixer magnétiquement sur le côté de l’engin. Le Thinkbook 14 sauce 2024 proposera un lecteur d’empreintes, une webcam infrarouge optionnelle et un œilleton de confidentialité. La marque annonce une assez large évolutivité avec deux slots SODIMM de DDR5, un port M.2 NVMe et un port M.2 pour la partie réseau. 

Disponibilité prévue pour mars 2024, pas de prix en Europe mais un tarif de base de 1169$ HT aux US.

Écran 14 pouces – 16:10 – IPS – 300 nits
Processeur Intel Core Ultra
Mémoire vive 64 Go DDR5 Max sur 2 SODIMM
Stockage 2 To NVMe PCIe
Multimédia  HP 2 x 2W Harman – 2 Micros – Webcam FHD ou FHD IR
Batterie 60 Wh
Connectique

1 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C (avec mode DisplayPort 2.1 Alt et USB-PD 3.0)
2 x USB 3.2 Gen 1 Type-A
1 x HDMI 2.1
1 x jack audio combo 3.5 mm
1 x lecteur de carte microSDXC
Wi-Fi
et sécurité
Wi-Fi 6E
Lecteur d’empreintes digitales
Webcam IR (optionnelle)
Obturateur de confidentialité pour webcam
Dimensions
Poids
312 x 224 x 19 mm
1.64 Kg
Disponibilité Mars 2024

 

Le nouveau Thinkbook 14 de Lenovo bascule sous Core Ultra © MiniMachines.net. 2024.

Intel vPro : de nouveaux Core Ultra ultra basse conso

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Ces processeurs seront déployés dans des portables à destination des professionnels, ces nouveaux Core Ultra avec fonction vPro ont une assez belle amplitude  de compétences et surtout un vaste champ de consommation. Les premiers d’entre eux ne demandant que 9 watts en fréquence de base. 

Ces nouvelles puces Meteor Lake d’Intel proposent elles aussi un assemblage de cœurs Performance, Efficience et les Low Power Efficient jouant entre de la puissance et de l’efficacité pour proposer à la fois de l’autonomie et des capacités de calculs. Ajouté à cela un NPU dédié aux calculs d’IA et un circuit graphique variant en fonction de la consommation de chaque processeur. Les fonctions vPro apportant en plus de manière matérielle des éléments clés pour la sécurité et le pilotage des machines.

En entreprise, il sera possible d’authentifier son parc et d’empêcher ainsi toute machine externe de se connecter à un réseau. L’arrivée du NPU permet également de piloter des algorithmes dédiés à la détection de risques de sécurité ou de mieux identifier chaque engin. Intel assure qu’entre un PC d’il y a 4 ans et une machine Meteor Lake vPro la probabilité d’une attaque baisse drastiquement. Evidemment d’une simple génération à l’autre la performance progresse et la consommation fond de 36% dans le meilleur des cas.

Intel met l’accent sur les fonctionnalités annexes de sa gamme comme l’implantation aisée d’un module sans fil de type Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, du Bluetooth LE Audio, de ses puces Ethernet Gigabit et 2.5 Gigabit ou du Thunderbolt 4. La marque fait aussi l’emphase de son IA qui aura certes des usages plus rapides dans un contexte pro mais qui peine encore à montrer tout l’intérêt de son déploiement en local. Elle assure proposer des premières « suites » prenant en charge son NPU pour piloter des performances et, donc, de la sécurité. 

L’arrivée des PC Microsoft Copilot, avec la touche dédiée, est également mise en avant. Intel expliquant que ces machines seront parfaitement adaptées à cet environnement. J’étais persuadé que les pros n’étaient pas sensibles à ce genre de communication jusqu’à ce que je rencontre deux distributeurs spécialisés… Ceux-ci m’ont expliqué que suivant la taille de l’entreprise concernée, ce genre d’argument influe sur les investissements. Une sorte de corollaire de salaire. Plus l’entreprise est grande, plus son responsable IT est compétent et bien payé et moins un argument comme la formule « AI PC » n’a d’impact. Mais pour beaucoup de petites et moyenne entreprises. Quand le responsable IT a également deux ou trois autres casquettes dans la boite ou qu’il est arrivé à ce poste en s’autoformant grâce aux stages « offerts » par ses fournisseurs, et plus ces arguments font mouche.

Pr

 

 

 

 

ocesseur

Cœurs / Threads Cache Fréquence Max ( P /  E) GFX RAM Fréquence  base /  Turbo  Intel vPro
Core Ultra 9 185H 16 /22
6P + 8E + 2LPE
24Mo 5,1 GHz / 3,8 GHz Intel Arc (8 Xe cores @ 2,35 GHz) 64/96Go 45W / 115W Oui (Entreprise)
Core Ultra 7 165H 16 / 22
6P + 8E + 2LPE
24Mo 5 GHz / 3 GHz Intel Arc (8 Xe cores @ 2,3 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Entreprise)
Core Ultra 7 155H 16 / 22
6P + 8E + 2LPE
24Mo 4,8 GHz / 3,8 GHz Intel Arc (8 Xe cores @ 2,25 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Essentials)
Core Ultra 5 135H 14 / 18
4P + 8E + 2LPE
18Mo 4,6 GHz / 3,6 GHz Intel Arc (7 Xe cores @ 2,2 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Entreprise)
Core Ultra 5 125H 14 / 18
4P + 8E + 2LPE
18Mo 4,5 GHz / 3,6 GHz Intel Arc (7 Xe cores @ 2,2 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Essentials)
Core Ultra 7 165U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,9 GHz / 3,8 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 2 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Entreprise)
Core Ultra 7 155U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,8 GHz / 3,8 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,95 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Essentials)
Core Ultra 5 135U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,4 GHz / 3,6 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,9 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Entreprise)
Core Ultra 5 125U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,3 GHz / 3,6 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,85 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Essentials)
Core Ultra 7 164U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,8 GHz / 3,8 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,8 GHz) 64Go 9W / 30W Oui (Entreprise)
Core Ultra 5 134U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,4 GHz / 3,6 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,75 GHz) 64Go 9W / 30W Oui (Entreprise)

Ces éléments n’intéresseront probablement pas tout le monde et beaucoup des fonctionnalités n’ont d’intérêt que dans la vie d’une entreprise ayant un département informatique piloté. Mais elles permettent de creuser un écart avec les processeurs grand public et servent en général de fondation à la création de machines pro intéressantes. Intel assure que plus de 30 portables sont prévus dès cette année avec des puces vPro de 14e Gen.

Dans ce listing de puces, deux sont toutefois assez particulières, les Core Ultra 5 134U et Core Ultra 7 164U qui ressemblent beaucoup aux puces Meteor Lake présentées par Intel en fin d’année dernière. Là où toutes les autres sont présentées en Core Ultra X xxU5, elles sont en Core Ultra X xx4 U. Ces modèles ont la particularité de ne consommer que 9 watts en fréquence de base et 30 watts en Turbo. De quoi construire des machines légères et autonomes. Si ce ne seront pas forcément des engins fanless en permanence, on peut tout à fait imaginer des BIOS adaptés à un déplacement en basse fréquence sur batterie qui ne demanderait pas de refroidissement actif et un usage sédentaire avec une ventilation très discrète.

Pour nous autres, ces machines préfigurent ce que le marché de l’occasion reconditionné nous fournira dans « quelques » années à un prix record. Il n’y a qu’à jeter un oeil sur les bonnes affaires de AFBShop pour s’en convaincre.

Intel vPro : de nouveaux Core Ultra ultra basse conso © MiniMachines.net. 2024.

Onyx BOOX Leaf 3C : une liseuse couleur et confort

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Sur le papier, la liseuse Onyx BOOX Leaf 3C fait rêver. Proposée à 1799 Yuans en Chine, soit 230€ HT environ, elle propose tout ce qu’il faut pour une lecture agréable de livres, documents, BD et magazines virtuels. 

Avec une dalle E Ink Kaleido 3 Color de 7″ de diagonale en 1264 x 1680 pixels tactile, la liseuse propose une interface pilotée par un Android 11 modifié pour permettre l’affichage optimisé des contenus spécifiques à ce type de produit dans une suite baptisée NeoReader. L’engin propose un Chipset Qualcomm indéterminé (probablement un Snapdragon 662) associé à 4 Go de LPDDR4 et 64 Go de stockage de base en eMMC 5.1. Un stockage qu’il sera possible d’accompagner par une carte mémoire MicroSDXC pour en étendre largement les capacités avec une compatibilité assurée jusqu’aux modèles de 1 T0. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 sera également présent pour charger des données en mémoire en plus du port USB Type-C non détaillé. En général, ces ports sont en USB 2.0, les fabricants estiment que les formats texte des liseuses se contentent de ce type de transfert. Il est possible qu’il s’agisse au final d’un USB 3.0 au vu des formats magazine et BD plus « lourds » en volume.

La dalle permettra la lecture de contenus couleurs avec l’effet délavé classique de ce type de technologie réflective. La définition couleur sera de 150 points par pouce, définition qui doublera en niveaux de gris. Un éclairage frontal permettra une lecture agréable même dans un environnement sombre. 

La présence d’une marge pour saisir confortablement la liseuse avec des boutons programmables pour tourner les pages est évidemment un gros point positif pour l’objet, cela permet de la manipuler d’une main. Un atout que tous les lecteurs dans les transports en commun apprécieront largement. L’engin mesure 15.6 cm de haut pour 13.7 cm de large et 6 mm d’épaisseur. Il pèse 190 grammes. La batterie 2300 mAh offrirait 40 heures d’autonomie en lecture et 20 jours en veille.

Pas d’info sur une date de sortie de cette Onyx BOOX Leaf 3C en Europe ni aucun prix pour le moment.

Onyx BOOX Leaf 3C : une liseuse couleur et confort © MiniMachines.net. 2024.

HP Envy x360 14 : un 14″ Intel Meteor Lake et AMD Hawk Point

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Deux familles, trois affichages et une date de sortie prévue pour le mois de mars. Le dernier HP Envy x360 14 est une machine ultraportable à charnière 360° pouvant s’utiliser comme une tablette ou comme un PC classique.

Le point le plus intéressant dans ce rafraichissement technique est dans l’approche impartiale de la marque entre AMD et Intel. Alors que beaucoup de constructeurs font encore un distinguo technique entre les marques, préférant l’une ou l’autre – et en général Intel – avec des composants plus avancés pour certains engins, HP a choisi de proposer les mêmes compétences à quelques exceptions techniques près. 

On retrouve ainsi pour les modèles Intel Core Ultra 5 125U et Core Ultra 7 155U trois écrans possibles. Un 1920 x 1200 pixels IPS tactile de base en 300 nits, un autre en 400 nits ou un modèle 2880 x 1800 pixels OLED toujours tactile et 400 nits avec un rafraichissement de 120 Hz. Un trio identique sera accessible aux AMD Ryzen 5 8640HS et Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive et le stockage seront également les même sur les deux versions avec de 16 à 32 Go de mémoire vive LPDDR5-6400 soudée et un SSD NVMe PCIe Gen4 de 512 Go, 1 ou 2 To. 

On retrouvera également une webcam 5 mégapixels avec infrarouge associée à un double micro, une paire d’enceintes stéréo DTS:X, une batterie 59 Wh qui se chargera avec un bloc secteur 65 Watts. Même les prix sont quasiment égaux : le ticket d’entrée chez Intel est de 960$ pour 950$ chez AMD.

Quelles différences alors entre les HP Envy x360 14 ? Les versions Intel hériteront d’un port Thunderbolt 4 tandis que les AMD se contenteront d’un USB 3.2 Type-C à 10 Gbps… Les circuits résaux sans fil seront également différents mais proposeront les mêmes certifications. Un Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 sur le haut de gamme et Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sur le modèles de base. Avec un chipset Intel d’un côté et un Mediatek de l’autre.

Le reste de la connectique ne changera pas et on retrouvera un USB 3.2 Gen 2 Type-C avec DisplayPort 1.4, un  USB 3.2 Gen 2 Type-A permettant la recharge au travers du PC éteint, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1 plein format et un jack audio combo 3.5 mm.

HP Envy x360 14 : un 14″ Intel Meteor Lake et AMD Hawk Point © MiniMachines.net. 2024.

Minix Z100-AERO : un MiniPC Intel N100 très classique

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La recette est quasiment la même mais le fait de troquer un ventilateur à la place d’un dissipateur métallique assez massif permet de baisser le prix final du Minix Z100-AERO. Ainsi le Minix Z100 fanless est annoncé au prix de 269.90$ HT en version 16/512 Go et on le trouve à 269€. Le modèle ventilé est annoncé à 20$ de moins en version 16/512 Go. Une différence de tarif qui semble minimale mais qui représente tout de même un bon pourcentage du coût global de la machine.

Il est beaucoup moins cher de fabriquer un MiniPC ventilé qu’une solution fanless. Outre la proportion de métal et sa mise en forme, l’intégration est bien plus complexe. Si la majorité du marché a choisi d’embarquer une ventilation active comme sur le Minix Z100-AERO, c’est parce que c’est bien plus facile à vendre car plus concurrentiel. Il faut posséder une marque reconnue pour proposer une machine fanless dans laquelle les clients pourront avoir confiance. 

Le Minix Z100-AERO est donc une version revisitée plus classique du Minix Z100-0Db toujours construite autour d’un Intel N100 épaulé par 4 à 32 Go de DDR4-3200 et de 256 à 512 Go de stockage M.2 2280 NVMe PCIe sur lequel on retrouvera une installation de Windows 11 Pro.

L’engin mesure 12.7 cm de large pour autant de profondeur et 4.3 cm d’épaisseur. Il propose une connectique classique avec en face avant un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Gen 2 Type-C avec signal DisplayPort et deux ports USB 3.2 Gen 1 Type-A. A l’arrière, on retrouve deux autres USB 3.2 Gen 1 Type-A, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.1, deux ports Ethernet en Gigabit (RTL8111H) et 2.5 Gigabit (RTL8125BG-CG) et enfin une alimentation jack. Le petit boitier propose également un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.1. Des nuances donc avec la version fanless qui ne propose qu’un port Ethernet, deux HDMI, moins de ports USB 3.2 et un lecteur de cartes MicroSDXC.

Le Minix Z100 : un MiniPC Intel N100 fanless ultracompact (MAJ Dispo)

Minix Z100-AERO : un MiniPC Intel N100 très classique © MiniMachines.net. 2024.

Lenovo pousse son ThinkPad X12 Detachable sous Meteor Lake

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Avec le Lenovo ThinkPad X12 Detachable Gen 2, la marque propose une concurrence solide sur le segment des ordinateurs / tablette avec clavier amovible. On y retrouve les éléments classiques du monde Lenovo mélangés avec ce qui a fait le succès des Surface de Microsoft.

La présence du TrackPoint et d’un clavier aux touches Accufeel, signatures emblématiques des machines de la marque,  mais également d’une béquille dans la coque de la tablette et d’un stylet actif, accroché par magnétisme au côté de l’engin, font du ThinkPad X12 Detachable un véritable engin multi tâche. Son écran de 12.3″ IPS 1920 x 1200 en 3:2 pourra aussi bien se transformer en portable classique avec le clavier qu’en tablette. Des capteurs biométriques d’empreintes et de reconnaissance faciale avec un module webcam frontal de 5 MP et un œilleton de confidentialité seront présents. Un second capteur 8 MP sera également intégré tout comme une paire de micros et d’enceintes avec des normes Dolby Voice et Audio.

A l’intérieur, on retrouvera une gamme de puces Intel Core Ultra Meteor Lake U avec Intel vPro sans que la marque ne détaille précisément l’ensemble des puces disponibles. La destination pro de ces engins limitera sans doute les choix à des solutions précises mais on peut s’attendre à diverses options. La mémoire pourra grimper à 32 Go de LPDDR5 et le stockage sera confié à un SSD NVMe PCIe Gen4 x4.

La connectique est assez large au vu du format. Un port Thunderbolt 4 accompagné d’un USB 3.2 Gen2 Type-C, un DisplayPort 2.1, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes nano SIM pour profiter de l’option modem 4G ou 5G embarqué n plus du module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3.  

La partie tablette pèsera 760 grammes et le clavier 340 grammes pour un ThinkPad X12 Detachable de 1.1 Kg au complet. L’engin mesurera 28.3 cm de large pour 20.4 cm de profondeur et de 9 mm pour la tablette seule à 1.4 cm avec son clavier. La batterie est une 42 Wh mais pas un mot n’a filtré sur l’autonomie de l’engin qui devrait être mis en vente en avril prochain.

Lenovo pousse son ThinkPad X12 Detachable sous Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

Dell Precision 3280 CFF : une mini station sous Nvidia RTX 4000

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Prévu pour la fin du mois de mars, le Dell Precision 3280 CFF se propose d’enfermer dans un châssis à mi chemin entre les MiniPC et la tour Mini-ITX, tout ce qu’il faut pour des usages avancés.

L’engin proposera des puces Intel de 14e Gen en 65 watts de TDP poussés à 80 watts. Dell explique que les puces en 125 Watts de TDP ne parviennent pas à tenir dans ce format mais que pousser une puce 65 Watts à plus haut régime est une alternative fonctionelle et pourra accueillir des puces graphiques Nvidia RTX 4000 Ada. Un duo qui permettra de nombreux usages plus orientés vers les professionnels que les particuliers. Cette station particulière bénéficiera d’une construction sur mesure de Dell pour lui permettre d’accueillir 64 Go de mémoire vive DDR5 évolutive et jusqu’à 8 To de stockage. Le détail des composants embarqués n’est pas encore spécifié mais on peut imaginer facilement deux slots SODIMM et un duo de stockage NVMe M.2 2280. 

La connectique semble très vaste avec un USB4, pas moins de 5 USB 3.2 Gen2 Type-A et 2 USB 3.2 Gen 1 Type-A, 3 sorties DisplayPort, un Ethernet Gigabit non détaillé et un jack audio combo 3.5 mm. 

L’alimentation se fera au travers d’un boitier externe. On constate la présence de nombreuses ouïes de ventilation et la présence de ports libres dans la coque. Notamment un port pouvant accueillir un second Ethernet au dessus du premier mais également deux découpes rondes permettant le passage de support d’antenne pour un module Wi-Fi et Bluetooth.

Parmi les caractéristiques intéressantes de cet engin, la possibilité offerte par la marque de le monter en Rack pour agglomérer jusqu’à 7 Dell Precision 3280 CFF les uns aux autres. L’idée étant sans doute de pouvoir utiliser le même matériel pour un poste fixe que pour une unité serveur afin de n’avoir qu’un seul type de poste à gérer pour les responsables informatique. 

A suivre.

Dell Precision 3280 CFF : une mini station sous Nvidia RTX 4000 © MiniMachines.net. 2024.

Lenovo redécouvre les trappes de portable avec le Thinkpad T14

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Il fût un temps pas si lointain où il était impossible de proposer un PC portable sur le marché qui n’aurait pas laissé une moyen d’accès à des composants facilement rempalcables. Le Thinkpad T14 renoue avec cette tradition.


La mode des Ultraportables a tué ces capots que l’on ouvrait facilement et ces petites trappes maintenues par deux vis. Lorsque le marché s’est dit que plus c’était fin, plus c’était joli. Lorsque tout le monde s’est mis à copier les solutions d’Apple. Les constructeurs ont réagi avec des designs plus fermés, monocoques et n’autorisant plus vraiment d’interventions techniques. Les trappes et autres capots vissés ont purement et simplement disparu. L’aubaine d’une machine fermée étant trop belle pour être boudée par les grandes marques.

On m’a tout argumenté pour cette disparition : que c’était mieux pour le consommateur. Que personne ne mettait à jour son matériel et que c’était un fantasme de journaliste. Que « 128 Go de SSD » c’était suffisant. Que « la-structure-des-portables » était plus solide dorénavant. Que c’était « mieux ». Que ça allait faire baisser le coût de production. Et même que c’était toujours accessible… même si il y avait quand même 37 vis à retirer dorénavant. Bref, les accès ont disparu et avec eux la possibilité de mettre à jour simplement les ordinateurs portables. Si on ajoute à cela de plus en plus de composants soudés et des tombereaux de colle déversés pour maintenir le tout en place…

Sauf que le marketing, le même qui a fait que les constructeurs ont préféré jouer la finesse, est peut être en train de s’inverser. Il faut dire que le jetable commence à avoir mauvaise presse, surtout quand les puces embarquées proposent de durer beaucoup plus longtemps qu’auparavant. Pourquoi ne pas jouer la carte de la réparabilité qui a de la visibilité désormais ? C’est avec cette logique que Lenovo présente le Thinkpad T14 Gen 5 a. Un engin beaucoup plus accessible que son prédécesseur. Ifixit le détaille sobrement, l’engin ne présente que peu de risque d’altérer les composants embarqués en l’ouvrant. Beaucoup d’éléments sont clairement identifiés pour être faciles à remonter. On peut accéder simplement à la mémoire vive, deux slots SODIMM de DDR5 sont immédiatement visibles. Un port de stockage M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et même la carte Wi-Fi montée également sur un slot M.2 peuvent également être échangés. Mieux encore, en cas de batterie qui commence à être un peu faiblarde, il sera possible de la remplacer par une neuve. Pas de colle pour empêcher ce changement, juste des supports destinés à le maintenir en place une fois l’accès refermé.

Et ce sont plein d’autres petits détails du genre : pas de colle pour les haut parleurs, des câbles audio qui ne se baladent pas partout au dessus des autres composants, une pile de BIOS facilement accessible, des vis de maintien du dissipateur processeur qu’on pourra facilement enlever pour éventuellement changer la pâte thermique. Même les éléments d’affichage sont intelligemment montés pour faciliter la réparabilité de l’engin. Il est par exemple possible de remplacer une charnière, la webcam ou même le panneau LCD indépendamment du reste. Même chose pour le lecteur de cartes ou le module NFC. Chaque élément est indépendant. La note de 9 sur 10 a été attribuée par Ifixit à cette machine contre un 7/10 pour le modèle précédent. Une évolution qui va donc dans le bon sens et qui pourrait avoir des répercussions positives sur le reste du marché ? Ce serait pas mal, par exemple, de retrouver simplement un accès via une petite trappe pour les éléments les plus classiques : SSD, mémoire et module sans fil.

Lenovo redécouvre les trappes de portable avec le Thinkpad T14 © MiniMachines.net. 2024.

TECNO Pocket Go : une manette Ryzen 7 avec lunettes OLED

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Proposition originale même si je ne suis pas sûr d’y adhérer totalement, la TECNO Pocket Go vous coupe de l’univers qui vous entoure pour vous plonger littéralement dans vos jeux.

Une ergonomie très classique

Au cœur de cette manette PC on retrouve un équipement évolué. Un processeur 8 cœurs 35 watts AMD Ryzen 7 8840HS épaulé par son circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3. L’ensemble profite de 16 Go de mémoire vive LPDDR5 et d’un stockage SSD NVMe PCIe de 1To. Le tout est refroidi par une ventilation classique avec caloducs et ailettes. La grosse différence entre cette TECNO Pocket Go et les concurrents que sont les Consoles PC, c’est l’absence d’affichage sur la manette. Le signal vidéo est transmis vers une paire de lunettes spécifiquement développées pour la solution.

L’affichage se fait sur deux petits écrans de 0.71″ de type OLED qui proposent un affichage global équivalent à un écran de… 215 pouces vu à 6 mètres de distance suivant ce qu’annonce le fabricant. Une manière de se mettre en avant car on aurait pu dire que la diagonale aurait été plus courte à plus faible distance comme devant un écran de PC traditionnel par exemple… 

La manette proposerait un retour haptique et les lunettes permettraient d’avoir un suivi assurant un usage de réalité augmentée. Elles seraient également compatibles avec des smartphones. Le constructeur ne précise pas grand chose de détaillé mais on peut voir sur la manette une connectique de base comprenant deux ports USB Type-C et un jack audio 3.5 mm. La batterie située sous la machine est remplaçable, ce qui signifie sans doute qu’en ôtant la petite trappe, on peut changer la batterie et continuer à jouer si on a rechargé les lunettes.

 

Rien n’est précisé sur le transfert du signal audio vidéo vers les lunettes. Une prise USB Type-C semble visible sur ces dernières mais il est possible qu’il ne s’agisse que d’une solution de recharge pour ses batteries au vu de son emplacement dans une branche de lunette. Mais, à quoi bon une batterie remplaçable sur la manette si le signal vidéo ne peut pas être transmis à des lunettes ayant elles aussi des batteries remplaçables? A moins que la manette puisse alimenter les lunettes avec un câble qui transporterait également le signal vidéo. Ou que la manette puisse également se connecter à un écran externe de manière classique. Des molettes de réglage et des boutons de volume / allumage sont également visibles. Aucune communication d’autonomie n’a été faite pour l’un ou l’autre des dispositifs.

Pas de prix ni de date de commercialisation, pour l’instant ces TECNO Pocket Go ressemblent juste à un ensemble d’images 3D destiné à pointer vers le site de la marque. Rien d’autre.

TECNO Pocket Go : une manette Ryzen 7 avec lunettes OLED © MiniMachines.net. 2024.

Qualcomm Snapdragon X Elite : Plein gaz sur l’Intelligence Artificielle

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Après la couverture médiatique folle dont a bénéficié une Intelligence Artificielle aux usages pas toujours très clairs, après Intel avec Meteor Lake et AMD avec Hawk Point qui ont annoncé l’intégration de NPU dédiés aux calculs d’IA dans leurs processeurs, voici la réponse de Qualcomm, le Snapdragon X Elite.

Ce nouveau SoC fait comme tous les autres SoC, il accumule des compétences très spécialisées pour faire mieux que ce que font ses camarades de jeu concurrents sur des postes précis. Quand AMD et Intel promettent respectivement 39 et 34 TOPS de puissance de calcul pour l’IA sur leurs puces haut de gamme, le Snapdragon X Elite annonce fièrement développer 45 TOPS à lui tout seul. L’idée étant d’amener des applications à ne plus dépendre de la puissance de traitement de serveurs dans les nuages pour effectuer certaines tâches mais de pouvoir compter sur une machine totalement autonome.

Alors Qualcomm a fait comme d’habitude, sa puce est l’accumulation de compétences spécifiques et le constructeur a ajouté un gros NPU Hegagon à son offre pour se démarquer. On se souvient de la claque donnée par les puces ARM en matière de lecture vidéo avec des SoC capables de prendre en charge des formats impossibles à atteindre même pour le haut de gamme Intel et AMD il y a quelques années. Et cela sans dépenser trop d’énergie. C’était simplement du fait que les éléments prenant en charge cette lecture vidéo étaient optimisés au mieux pour ces tâches. Des bouts de silicium pouvant gérer le décodage de tel ou tel format sans aucun problème mais absolument incapables de faire quoi que ce soit d’autre.

Cette logique a été reprise en partie par AMD et Intel qui on ajouté des NPU à leurs processeurs mais qui annoncent des chiffres tirant partie de l’ensemble de leurs ressources. Pour arriver aux scores promis en calculs dédiés à l’IA tout entre en jeu : la partie processeur classique, la partie graphique et le NPU. Ce ne sera pas le cas chez Qualcomm, son NPU travaillera seul pour délivrer des compétences supérieures. Ce qui implique un meilleur rendement en terme de puissance de calcul en terme d’énergie mais également un impact sur la taille de la puce avec un élément performant mais qui ne saura pas faire autre chose.

En clair, un PC sous Snapdragon X Elite pourra prendre en charge des tâches liées à l’IA de manière plus rapide que les machines  sous Intel ou AMD sans avoir besoin en plus de mettre à genoux l’ensemble des autres usages. La partie calcul classique pourra continuer à tourner et à proposer une interaction fluide quand l’impact des calculs d’IA sur les processeurs traditionnels du monde PC pourrait ralentir fortement leurs usages. Qualcomm donne un exemple. Le logiciel GIMP dédié à la création et la retouche d’images peut accueillir une extension Stable Diffusion qui permet de générer des images à partir d’une phrase descriptive. Sur cette tâche le SoC ARM parvient à générer une image en 7.25 secondes quand la même tâche est effectuée en 22.26 secondes par un Intel Core Ultra 7 155H.

L’intérêt de l’offre de Qualcomm viendrait également du fait que pendant cette génération d’image, il serait donc possible de continuer à travailler avec le logiciel pendant que la machine Intel serait totalement consacrée à la génération de cette image. L’autre point viendrait de la consommation du SoC dédié qui serait moins lourde que la mise en marche des puces classiques. Ce qui pourrait rendre l’autonomie des solutions Qualcomm supérieure. 

  Snapdragon X Elite
Gravure TSMC 4nm
CPU Qualcomm Oryon, 12-coeurs –  3.8 à 4.3 GHz
GPU  Qualcomm Adreno – 4.6 TFLOPs
NPU Qualcomm Hexagon – 45 TOPs
Mémoire Jusqu’à 64 Go LPDDR5x-8533
Stockage SSD NVMe PCIe Gen 4 – UFS 4.0 – Lecteur SDXC V3.0
Photo Qualcomm Spectra ISP – 64 MP max, Double cpateur 2 x 36 MP – Fonction vidéo 4K HDR
Modem Snapdragon X65 5G
Connectivité Qualcomm FastConnect 7800 – Wi-Fi 7 – Wi-fi 6E – Wi-FI 6 – Bluetooth 5.4

Pour Qualcomm c’est un enjeu important, les précédentes générations de puces ne parvenaient pas à séduire le public avec des niveaux de performances trop en dessous des propositions d’AMD et Intel. L’arrivée d’un NPU solide pourrait être une solution qui les différencierait suffisamment. Pourraient car je ne suis pas sûr que le grand public soit aussi enchanté de l’arrivée de l’IA que la presse et les constructeurs. Si pour ces derniers l’Intelligence Artificielle est avant tout une belle histoire à raconter mais qui manque encore un peu d’épaisseur dans les usages quotidiens, je ne suis pas sur que le grand public la voie autrement que comme un gadget. L’émergence des IA n’aura lieu qu’avec une apparition consistante dans les usages les plus classiques. Traitement de texte, tableur, retouche d’image ou jeux. En attendant l’arrivée de cette génération de produits logiciels, cette « mode » est regardée avec prudence par les acheteurs.

Tout l’enjeu pour Qualcomm est d’arriver à convaincre des éditeurs car pour le moment les mastodontes du secteur sont trop contents d’avoir l’IA comme argument supplémentaire pour leurs offres sur abonnement. Que ce soit Adobe ou Microsoft, l’IA est un bon moyen de faire passer la pilule d’une offre en ligne en ajoutant un service que le PC de monsieur et madame tout le monde ne sait pas gérer. Pas sur que ce soit si rapide de voir apparaitre la gestion locale d’un NPU sous Photoshop ou Word sir l’IA est un argument en faveur des abonnements chez Adobe et Microsoft. Si Qualcomm met en avant la simplicité et la confidentialité de son offre avec des documents qui restent en local, il va lui falloir développer des partenariats avec des éditeurs spécifiques. Le recours à GIMP, logiciel libre, pour mettre en valeur les capacités de sa puce est un bon exemple de cette problématique.

Pour favoriser cette émergence de nouveaux produits logiciels tirant parti localement de son NPU, la marque lance le Qualcomm AI Hub. Un centre de ressources pour développer des produits exploitant les solutions Snapdragon. Pas moins de 75 Intelligences Artificielles optimisées y sont disponibles. De quoi déployer de nombreux types de services au cœur de ses programmes avec des vitesses de traitement élevées. Une IA optimisée étant quatre fois plus rapide qu’un modèle classique selon le constructeur.

Est-ce que l’IA fera enfin naitre un intérêt pour ces solutions ? Peut être. Si le Snapdragon X Elite est suffisamment puissant dans les autres tâches et si son tarif n’est pas si éloigné de la concurrence à performance égale, pourquoi pas. En 2024/2025 je ne vois pas pour le moment qui troquerait de la performance globale au profit d’un service d’IA. L’offre n’est pas encore entrée suffisamment dans les mœurs pour être un atout indispensable aux utilisateurs. Surtout en mobilité. Cela changera peut être à l’avenir avec des programmes de plus en plus assistés par des IA. Mais cela veut dire que AMD et Intel, ainsi que d’autres concepteurs de solutions ARM comme… Apple, auront plus de temps pour proposer des puces plus matures sur ces segments.

Qualcomm Snapdragon X Elite : Plein gaz sur l’Intelligence Artificielle © MiniMachines.net. 2024.

Magic Computer : un MiniPC fanless au design acrobatique

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Le Magic Computer de CWWK intrigue. Avec un design en forme de pont, un châssis tout en aluminium et sans ventilation active, une connectique complète et la présence d’un port PCIe, il sort totalement des sentiers battus.

L’idée de CWWK est de créer un engin moins dédié à un usage classique qu’une solution pouvant remplir différents cahiers des charges. Son design très ouvert est son premier argument. La carte mère est ainsi accrochée à la partie haute du boitier qui lui sert de dissipateur passif. Pas de ventilation mais un jeu d’ailettes qui dissipera passivement la chaleur des processeurs embarqués. Le Magic Computer pourra accueillir aussi bien un Intel N95, N97, N100 ou un Intel N200. Son haut de gamme sera constitué d’un Intel Core i3-N305. Toutes ces puces à faible TDP pouvant se suffire de cette solution totalement silencieuse et robuste.

Mais la partie basse de la carte mère est laissée à nu, ce qui n’aura pas que des effets positifs puisque cela peut poser problème dans certains environnements. Mais cette solution a le gros avantage de permettre l’accès simple et rapide au port M.2 2242/2280 NVMe PCIe 3.0 X1 du MiniPC ainsi qu’à son slot SODIMM DDR5-5600. Deux ports SATA 3.0 sont également disponibles pour alimenter des stockages externes 2.5 ou 3.5″. Cela permettra des usages variés qui vont de la vérification de supports physiques au clonage de ceux-ci en passant par tout type d’opérations du genre. Il sera possible de transformer ce MiniPC en station de stockage multimédia ou même en magnétoscope numérique parfaitement silencieux.

En plus de ces connecteurs traditionnels du monde des MiniPC – encore que le double port SATA3 soit très rare faute de place – le Magic Computer propose un port PCIe x8 sur le côté qui permettra l’exploitation de cartes externes. On pense à des solutions de stockage NVMe supplémentaires, des solutions réseau, une carte son évoluée ou autre ajout d’acquisition ou de traitement.

Cette extension nécessitera du jus de cerveau pour sa mise en place. Soit le design d’un boitier spécifique afin de porter le dispositif, soit un support quelconque, soit le recours à une nappe ou un riser PCIe afin de le déporter à la verticale.

Le reste de la connectique est plus classique avec deux sorties HDMI 1.4, un DisplayPort 1.4, un USB Type-C non détaillé, 4 USB 2.0 Type-A, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit sous chipset Intel i226-V et un lecteur de cartes MicroSDXC. La carte mère laisse également apparaitre des broches pour des ports USB 2.0, COM et TPM. Pas de prise jack audio 3.5 mm ni de port Antivol type Kensington Lock.

Si pour le second poste, ce n’est pas un vrai souci puisqu’on peut attacher un dispositif de sécurité à une des jambes du châssis, l’absence de jack audio peut s’avérer plus problématique. A noter qu’un ventilateur contrôlé peut également être mis en place si la dissipation passive ne suffit pas à refroidir le dispositif. Une alimentation de 12 à 19 V via une prise jack dédiée est livrée et des LEDs témoins signaleront l’activité et les accès au stockage de la machine. L’absence d’USB 3.0 gâche un peu le tableau, pour certaines utilisations cela sera un vrai problème.

Le tout mesure 14.4 cm de large pour 10 cm de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur. La carte mère peut être extraite du châssis et mesure seule 14 cm de large pour 9 cm de profondeur. J’espère que CWWK va fournir les côtes précises du châssis inhabituel du Magic Computer de manière à faciliter la création de boitiers. Il devrait être possible de modéliser et d’imprimer quelque chose de parfaitement adapté pour venir épouser le dessous du boitier.

Les machines sont censées être disponibles sur la page de CWWK sur AliExpress. Le prix de base est de 249€ pour une version Barebone du N100. Ce qui n’en fait pas du tout une bonne affaire d’un simple rapport performances/prix par rapport à la concurrence. Il faut avoir spécifiquement besoin du côté ouvert et des éléments particuliers de ce modèle pour qu’il ait du sens. Si vous recherchez un engin plus traditionnel en fanless sous Intel N100 16/512 Go, le Minix Z100 est à 20€ de plus seulement. Les versions N200 et N305 ont pour le moment disparu de la boutique de la marque.

Le Minix Z100 : un MiniPC Intel N100 fanless ultracompact (MAJ Dispo)

Source : Liliputing

Magic Computer : un MiniPC fanless au design acrobatique © MiniMachines.net. 2024.

Nvidia App : une gestion plus sereine de sa carte graphique

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Avec Nvidia App, la marque a repensé de fond en comble l’expérience proposée par ses anciens logiciels de gestion. Une approche assez rare et plutôt saine qui devrait être observée de prés par d’autres constructeurs.

Le Panneau de  contrôle de Nvidia en 2024 sous Windows 10…

Nvidia App, c’est un outil logiciel à priori assez classique. Il permet de mettre à jour ses pilotes facilement mais également de régler finement l’usage de sa carte graphique. Un programme qui efface le GeForce Experience mais qui prendra en charge sans doute aussi un jour le panneau de contrôle de la marque. Ces deux outils sont devenus assez confus, au fil du temps l’offre de Nvidia s’est étoffée et les fonctionnalités sont de plus en plus larges et complexes. Certains choix fait par le passé pesaient également assez lourdement sur l’expérience globale. Le panneau de contrôle a vu passer plusieurs versions de Windows et son design était plus proche de XP que de Windows 10 ou 11. Décider de faire table rase du passé et proposer un outil neuf était donc la meilleure chose à faire.

L’idée est de coller aux besoins des utilisateurs aujourd’hui. Si les plus anciens regretteront peut être de perdre leurs habitudes, Nvidia App remplit mieux sa fonction désormais que les précédents outils. L’interface reste familière avec une approche assez dépouillée, basée sur une barre de navigation présentant les divers outils à notre disposition. Un accueil, une gestion des pilotes, les réglages graphiques, un onglet « Utiliser » avec une icône de cadeau qui servira sans doute à de l’autopromo et pour finir un accès aux paramètres de l’application.

Point essentiel de cette offre, il est parfaitement possible de l’employer sans jamais s’identifier auprès du constructeur. On peut tout à fait profiter des mises à jour de pilotes que des optimisations proposées en restant totalement incognito. Sans même ouvrir un compte.

L’onglet de base permet d’accéder à différents outils : Les jeux et programmes que vous utilisez sont, par exemple, détaillés et leurs réglages proposés. Un clic sur l’un d’eux vous ouvre les choix que l’on retrouvera dans l’onglet Graphismes.

Un outil comme VLC peut ainsi être optimisé puis réglé suivant vos besoins. Idem pour des logiciels de montage vidéo ou de retouche d’images prenant en charge CUDA et les accélérations proposées par votre carte graphique. 

Pour les jeux, même topo. On pourra piloter les réglages pour une optimisation optimale adaptée à votre profil. Tous les paramètres peuvent être pilotés facilement, sans avoir forcément à rentrer dans chaque jeu et les profils déterminés par les équipes de Nvidia suivant votre matériel sont automatiquement appliqués si vous le souhaiter. La gestion du RTX, du HDR, du G-Sync et autres, tout peut être réglé finement. C’est simple et pratique.

Les paramètres globaux permettent de piloter vos outils. Ici, on peut activer ou désactiver les diverses options de manière plus générique. Latence, Synchronisation, performances, mise à l’échelle… Là encore, c’est simple et dynamique. Avec le gros avantage de pouvoir regarder en ligne, sur une page web, à quoi correspondent ces divers éléments, chose qui n’est pas toujours si aisée dans les jeux. Cela facilite la compréhension de certains éléments dans tout ce charabia technique. 

Si vous devez aider quelqu’un à régler un jeu suivant sa carte graphique à distance, par exemple au téléphone, c’est également très pratique de pouvoir l’orienter au travers de ce panneau. En optimisant directement le titre avec les réglages de Nvidia puis en modifiant les différents éléments. La possibilité de rétablir les réglages par défaut est également un gros point positif… Enfin, pour toute personne ayant choisi des réglages incompatibles avec son matériel et qui rendrait le titre inaffichable – cela arrive encore pour certains jeux – il sera possible de reprendre la main facilement via ces tableaux.

La gestion des pilotes est un plaisir avec une installation qui se fait automatiquement, en quelques clics. Le téléchargement se déroule en tâche de fond, sans accroc, avec un choix simple du pilote à récupérer. Ici, j’ai préféré le pilote Nvidia Studio au pilote orienté jeux. Mais je n’ai pas à me questionner sur quel pilote choisir pour ma machine, Nvidia App le fait à ma place. 

La partie paramètres est également très intéressante. Elle liste le matériel de votre machine et permet de savoir exactement où vous en êtes. Cela n’a l’air de rien mais en cas de bug ou d’appel à un SAV, vous avez d’un seul  coup d’oeil le détail de votre configuration. La version de votre système et autres éléments techniques. Sur cette machine qui m’a été offerte par TopAchat1 il y a quelques années pour me sauver la vie suite à la mort de mon ancien PC, on peut donc lire l’ensemble des éléments embarqués à bord. Un onglet « notifications » permet de décider des informations remontées par le logiciel sous Windows, à savoir les mises à jour de pilotes et les promos et récompenses disponibles.

Enfin, sur la page d’accueil un menu permet de découvrir les différents éléments optimisés par Nvidia : GeForce Now pour le jeu en streaming mais aussi Nvidia Broadcast pour diffuser des contenus, Omniverse, Canvas, ICAT et Frameview suivant les possibilités offertes par votre carte graphique. 

A terme, Nvidia souhaite intégrer directement dans cette suite la totalité des fonctions du Panneau de contrôle de l’affichage et la gestion vidéo complète. Le GeForce Experience, le RTX Experience, les fonctions d’overclock et même la possibilité de revenir aux pilotes précédents si nécessaire seront également rapatriés dans cette suite. 

Dernière modification, la fonction « Overlay » de Nvidia a été largement modifiée. Les différentes statistiques sont affichées de manière claire et lisible mais peuvent être également modifiées finement. On peut choisir quoi afficher, où l’afficher sur l’écran et dans quelles conditions. tout cela se fait très facilement avec le raccourci habituel.

Je trouve intéressant l’approche de la marque qui n’a pas hésité à reprendre son logiciel de zéro au lieu de rajouter une rustine sur l’ancien et ajoutant un énième sous menu. C’est  plus simple, plus clair et plus unifié. Ma maigre expérience s’est parfaitement bien passée et je trouve mon compte à ce changement. J’espère que cette approche donnera l’idée à d’autres constructeurs de se pencher sur leurs pilotes afin de proposer des univers aussi lisibles et soignés. Certaines marques en ont bien besoin.

Si vous voulez essayer la version Beta de Nvidia App, elle est disponible en suivant ce lien.

Nvidia App : une gestion plus sereine de sa carte graphique © MiniMachines.net. 2024.

Intel Foundry : une renaissance complète du service

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Intel Foundry, c’est le nouveau nom de l’IFS, l’Intel Foundry Service. L’offre de gravure de microprocesseurs de la marque. Derrière cette entité se cache un jeu de domino enclenché depuis 2021, date à laquelle Intel a retrouvé un véritable stratège.

L’arrivé de Gelsinger a été un tournant pour Intel. Parce que au moment de son retour la majorité des analystes spécialisés dans le secteur des semi conducteurs encourageaient Intel a revendre son activité de fabrication de puces1 pour se concentrer sur leur développement. Un modèle qu’avait choisi AMD des années auparavant, en 2009, en revendant ce qui allait devenir GlobalFoundries. Le N°2 mondial de la gravure de processeurs derrière TSMC.

Intel n’a pas choisi cette voie et a décidé au contraire de mettre l’accent sur le développement de ses usines en changeant son approche. De fondeur exclusif des processeurs maison, l’idée a été de s’ouvrir à d’autres fabricants. Ainsi est né l’Intel Foudry Services avec la volonté de fabriquer des puces pour des tiers. Ce premier choix, ce premier domino devait en enclencher beaucoup d’autres. A commencer par des investissements colossaux dans de nouvelles technologies de gravure.

On se souvient d’un Intel faisant du sur-place dans les années 2010, la marque avait abandonné son rythme « tick-tock » en 2016 en expliquant vouloir travailler plus longtemps l’optimisation de ses processeurs plutôt que de changer d’architecture régulièrement. Un choix qui lui sera reproché par le grand public qui redécouvrira au passages l’existence d’un AMD volontaire et agressif avec des gammes Ryzen faisant largement oublier les mauvaises années Athlon. Pour revitaliser son offre Intel a du mettre les bouchées doubles. Ressusciter son processus Tick-Tock par exemple et, au lieu de revendre son activité de gravure, a donc décidé d’investir en masse dans ce segment.

La promesse d’Intel ? Le 5N4Y.

5 Nœuds en 4 Ans. Il faut comprendre ce code pour ce qu’il est réellement. Ces « noeuds » sont des avancées en terme de gravure. Des évolutions de finesse mais également des bouleversements techniques importants. En 2021 Intel accusait un retard important en terme de finesse de gravure et promettait donc de le rattraper avec un plan ambitieux de développement. Plan qui est aujourd’hui sur les rails et assez impressionnant avec des promesses tenues. En 2024 le fondeur devrait offrir son Intel 20A et annonce que son 18A est également sur de bons rails pour prendre la suite. Cette avancée rapide n’est pas illogique ou surprenante, elle rattrape le retard accumulé auparavant quand Intel piétinait sur des finesses de plus en plus éloignée de ce que proposait un graveur concurrent comme TSMC. Les 14 et 10 nanomètres notamment ont été largement exploités sur les processeurs Core.

Au delà de cette finesse, de nombreuses évolutions techniques sont en marche. Si l’Intel 4 est déjà disponible sur le marché et si l’Intel 3 semble mûr, le plus impressionnant vient des fonctions annoncées autour de ces finesses.

Pour séduire, l’Intel Foundry propose un calendrier encore plus ambitieux et surtout une ouverture de tout son savoir faire aux autres marques. La promesse d’une innovation qui va se poursuivre avec la mise en place de technologies avancées avec, pour certaines d’entre elles, de l’avance sur les concurrents.

Mais surtout, Intel Foundry change radicalement de philosophie en proposant un service complet autour de ses nombreux savoir faire. L’ensemble de ses services sera ouvert aux autres marques, même concurrentes. Besoin de tester un processeur ? De réaliser des samples ? De fabriquer des puces avec les dernières technologies d’Intel ? Tout sera possible. L’idée n’est plus de seulement fabriquer des puces grâce  à des machines et un savoir faire mais d’accompagner les marques dans toutes les étapes de la conception à la production de celles-ci. Des partenariats avec plusieurs universités américaines en Californie et au Michigan permettra aux étudiants de comprendre et de piloter la technologie Intel 18A. De futurs ingénieurs quitteront donc l’université diplôme en poche avec une maitrise des outils de l’IFS.

L’écosystème complet sera à la disposition des autres concepteurs de puces qui n’ont pas d’usines de production en propre. L’assemblage des produits finis sera également possible et non plus juste la gravure des wafers. Ces galettes de silicium qui nécessitent ensuite l’imbrication des circuits sur un support. En d’autres termes on pourra demander à Intel Foundry de produire des puces de A à Z qu’on n’aura plus qu’à mettre en boite ou à souder sur un circuit imprimé. Tout comme on pourra uniquement demander l’assemblage de composants tiers ou la gravure d’un élément.

Et cette offre est ouverte à tous : Microsoft et ARM ont déjà indiqué vouloir faire fabriquer des SoC chez Intel Foundry mais les portes sont ouvertes pour Qualcomm, Nvidia et même… AMD. En se positionnant ainsi, l’offre vient concurrencer directement ce que proposent des acteurs comme TSMC, GlobalFoundries ou encore Samsung.

 

Les premières architectures Intel 18A en approche

Pour marquer le coup, Intel annonce sa première production sous sa technologie 18A avec Clearwater Forest. Une puce pas vraiment grand public puisqu’il s’agit d’un processeur Xeon. Mais un processus de fabrication qui démontre l’efficacité des capacités des usines d’Intel. La puce rassemble en effet de nombreux éléments novateurs. Elle emploie l’Intel 3 pour son DIE, l’EMIB et la technologie Foveros Direct. C’est la marque de la bonne voie du premier processeur grand public en Intel 18A que sera Panther Lake en 2025.

C’est l’objectif du 18A de permettre au fondeur de redevenir le leader en terme d’avancées techniques. Pour le moment on reste sur une production de masse en Meteor Lake et donc en Intel 4. L’Intel 3 qui sert à la fabrication du DIE de base de Clearwater Forest n’est pas employé dans un processeur grand public même si il serait déployable dans des volumes plus importants selon le fondeur. Reste à savoir si la feuille de route de la marque pourra être réellement tenue comme annoncée. Si Intel a toujours spécifié que son objectif 5N4Y ne concernait que des étapes internes de production et non pas la fourniture de produits finis en masse, il y a toujours des risques d’une distance diplomatique entre les annonces et la réalité.

Comprenez qu’il serait du plus mauvais effet pour la stratégie actuelle de Geslinger d’annoncer un retard sur ses nœuds de production. Promettre que tout va bien et que le calendrier de développement interne est parfait reste plus confortable que de sortir des produits. Même si pour l’année 2023 pas moins de deux générations de processeurs ont été proposées. Le fait que Microsoft ait signé un partenariat avec Intel pour développer une puce 18A est un bon indice du développement de la technologie. On se doute que Microsoft n’aurait pas signé – et engagé des fonds – sur une simple promesse. Idem pour ARM qui a annoncé et suivi les efforts de la marque depuis avril 2023.

Intel EMIB

Aure point clé, la signature de partenariat avec de nombreux architectes du silicium. On retrouve des noms prestigieux associés aux services de l’Intel Foundry. Des marques comme Ansys, Siemens, Synopsys, Cadence ou Keysight qui vont travailler avec des outils mis en place par Intel pour profiter de ses nouvelles technologies comme l’EMIB. Cette solution qui permet de construire des puces plus efficacement à partir de différents éléments. Pour ces marques, l’EMIB est la promesse d’un développement plus rapide et plus souple que les technologies classiques.

On retrouve également une myriade de marques spécialisées qui pourront profiter des services de l’Intel Foundry pour proposer des éléments techniques très spécifiques. On peut considérer cela comme un assemblage de plusieurs composants différents, comme un microscopique puzzle. Si une marque développe un élément de sécurité qu’un client final veut absolument obtenir pour ses matériels, Intel ne sera pas en mesure de le remplacer par un composant maison mais pourra tout à fait l’implémenter sur une puce dans ses usines. Beaucoup de ces éléments sont des points clés pour pouvoir répondre à des appels d’offres précis et le fait de les intégrer à son catalogue de partenaires est un énorme avantage pour le service. Intel pourra même proposer ses propres puces comme des éléments a intégrer dans d’autres productions. Un autre point capital de cette offre à mon sens car un industriel qui aurait besoin d’un processeur hyper spécifique pourrait choisir d’assembler un élément de sécurité X avec une mémoire Y, un microcontrôleur Z et un cœur Intel dans un seul et même « SoC » final.

Qu’est-ce que ça change pour le grand public ?

C’est la question que l’on me pose en général en commentaire ou dans la vraie vie. Intel Foundry c’est super mais ça change quoi pour nous ? La réponse est assez évidente. Plus Intel trouvera de partenaires pour  son service de fondeur, moins le coût de développement – un coût totalement astronomique qui se chiffre en dizaines de milliards de dollars – sera reporté sur la seule production d’Intel. Et donc sur les processeurs vendus à tout le monde. Le prix de la course à l’innovation voulue par Intel sera également épongée en partie par ces clients professionnels. Si Microsoft signe une production de masse de puces Intel 18A, il paye de son côté une part des frais de développement de celle-ci. 

La qualité globale des puces et la possibilité de voir la feuille de route d’Intel être tenue est également clairement impactée par le développement de ce service. Plus il sera populaire auprès de différents acteurs, plus les investissements seront rapides et massifs. Plus la rentabilité de ceux-ci sera grande et le prix des technologies baissera. 

Le fait d’avoir également un concurrent à TSMC sur les puces haut de gamme a également un intérêt concurrentiel et, beaucoup plus prosaïquement, de calendrier. Les prévisions de production de TSMC sont telles qu’il faut parfois attendre plusieurs trimestres pour bénéficier de certaines de ses technologies… Ou alors s’engager au prix fort sur des volumes très importants. L’arrivée d’un acteur concurrent pourrait avoir des effets positifs sur ce calendrier mais aussi sur le coût de ces gravures spécifiques.

*C’est une Private Joke.

Intel Foundry : une renaissance complète du service © MiniMachines.net. 2024.

Le Ryzen 7 8840U plus performant en basse consommation ?

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Sur le papier le Ryzen 7 8840U est quasiment un clone du Ryzen 7 7840U. Comme on l’a vu lors de l’apparition de la gamme Hawk Point chez AMD, l’arrivée de ces modèles ne changeaient pas forcément la donne en terme de puissance de calcul avec une architecture très similaire. 

On reste sur une solution 8 cœurs et 16 threads pour les deux puces, l’architecture du 8840U est toujours en Zen 4 et les fréquences et la mémoire cache sont identiques d’une puce à l’autre. La partie graphique du 7840U a également été reprise avec un Radeon 780M qui ne change pas d’un poil. L’accent mis sur l’IA sur le nouveau venu ne semble pas pour le moment l’élément le plus important pour un particulier comme pour une PME standard et n’enflamme que les communiqués de presse des constructeurs. Alors que reste t-il à l’avantage du Ryzen 7 8840U ?

Et bien si les performances de la solution risquent d’être les mêmes quand on poussera les performances au maximum, la nouvelle génération de processeurs pourrait bien être plus performante en basse consommation. Un état qui a du sens pour certains usages et en particulier pour ceux qui recherchent une solution parmi les plus endurantes en mobilité.

Sur des TDP élevés, ces puces sont calibrées pour fonctionner entre 15 et 30 Watts, les deux processeurs devraient avoir des comportements quasi identiques. Encore que la nouvelle génération pourrait être plus stable et générer moins de chaleur à température égale. Mais à plus bas TDP le Ryzen 7 8840U serait plus efficace que la génération d’avant.

Ce sont des tests préliminaires effectués sur un prototype de console PC GPD équipée d’un Ryzen 8840U et exécutés par Gary Colomb. La nouvelle génération de processeurs lancés en très basse consommation serait devant les anciennes puces 7840U mais également les Ryzen Z1 Extreme, Z1 et même l’Aerith. Le processeur construit spécialement par AMD pour le Steam Deck

Sur le jeu Batman Arkham Knight, le score en 10 Watts de TDP serait sensiblement meilleur pour le nouveau processeur Hawk Point. On passerait de 51 images par seconde en moyenne à moins de 50 pour toutes les autres machines. L’échantillon et le test restent faibles évidemment et peut être que ce Delta à l’avantage du nouveau processeur face à la puce du Steam Deck est lié à divers autres éléments. Le fait que la ConsolePC utilisée soit un prototype est, par exemple, un élément à mettre dans la balance. La réactivité de la puce sur un unique jeu n’établit pas un schéma suffisant pour en faire une règle. Mais c’est néanmoins encourageant pour la suite. Si les nouvelles machines équipées de ces puces peuvent proposer un bon niveau de performances en très basse consommation, cela permettra d’obtenir de meilleures autonomies et, peut être des engins fort peu bruyants à l’usage.

Mais la vraie question de l’arrivée de ces puces Hawk Point reste liée au positionnement tarifaire des constructeurs. Passer d’un Ryzen 7 7840U à un Ryzen 7 8840U ne doit pas s’accompagner d’un alourdissement de la facture. Il n’y a pas de raison qu’un PC vendu au prix public de 700€ sous la génération précédente soit proposé plus cher à équipement équivalent avec ces nouvelles puces. Et le matraquage autour de l’IA supposée changer la vie de l’utilisateur « en local » me parait être aussi pertinente que l’arrivée des écrans 3D dans les foyers. Beaucoup de promesses pour le moment mais pas vraiment de résultats probants.

Avec Hawk Point, AMD rajoute une pointe d’IA dans ses Ryzen

Le Ryzen 7 8840U plus performant en basse consommation ? © MiniMachines.net. 2024.

Bosgame E1 : un MiniPC N100 au design différent

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Le Bosgame E1 est un MiniPC assez classique dans son équipement puisqu’il embarque un processeur Intel N100 accompagné de 16 Go de mémoire vive DDR4 sur un port SODIMM et 512 Go de stockage sur un port M.2 2280 NVMe PCIe et un emplacement 2.5″ SATA3.

Il pourra faire évoluer ces postes facilement pour accepter plus de mémoire vive (32 Go max) et un SSD M.2 2280 de 4 To maximum. Ce n’est donc pas son équipement qui le rend différent des autres offres du marché mais plutôt son design qui ressemble assez à une solution d’entreprise qui aurait pu être signée par Lenovo, HP ou Dell. Le logo enfermé dans un rond dessiné sur son capot fait d’ailleurs largement penser à ce dernier constructeur.

La façade avant, arrondie, propose deux port USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB Type-C avec prise en charge du DisplayPort, des données et d’un Power Delivery 3.0. A l’arrière, on retrouve deux ports USB 3.2 Gen2 supplémentaires, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un duo de ports Ethernet 2.5 Gigabit et un jack d’alimentation. L’engin propose des fonctions de démarrage programmable, de réveil via le réseau Ethernet et de redémarrage après une coupure de courant. En interne, on retrouve une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Bref, tout ce qu’il faut pour un MiniPC classique qui offrira de très bonnes performances dans un usage d’entreprise comme chez des particuliers. Cette minimachine n’a rien de révolutionnaire mais propose un équipement adapté à de nombreux usages bureautique, multimédia et autres besoins créatifs basiques. Le fait de pouvoir piloter deux réseaux séparés, d’être pilotable à distance et de pouvoir afficher sur 3 écrans en font une solution assez souple pour de nombreux usages. Avec 13 cm de large pour 11 cm de profondeur et 4 cm d’épaisseur, il peut se fixer facilement à l’arrière d’un écran en VESA ou se positionner de manière très classique sur un bureau.

Le Bosgame E1 est proposé à 289€ sur Amazon avec une réduction immédiate de 50€ en cochant une case sur la page. Soit un total de 239€.

Bosgame E1 : un MiniPC N100 au design différent © MiniMachines.net. 2024.

Le très bel Acer Swift Go 14 SFG14-63 sous Ryzen 8040 annoncé pour avril

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Après la sortie des modèles Intel en décembre dernier, le Acer Swift Go 14 SFG14-63 est annoncé pour avril en version Ryzen 8040. Il sera accompagné du modèle 16″ Swift Edge 16 SFE16-44.

Le Acer Swift Go 14 SFG14-63 est un excellent modèle 14″ qui sera proposé dans de multiples versions sur la même base technique et esthétique. On retrouve un engin fin, léger et très bien fini qui proposera diverses puces AMD de dernière génération allant du Ryzen 5 8645HS au Ryzen 9 8945HS en passant par le Ryzen 7 8840HS. Des puces proposant des circuits Radeon 760M ou 780M largement capables d’alimenter l’écran choisi. 

Suivant les modèles, on retrouvera ici des dalles OLED en  2880 x 1800 pixels et des IPS en 2240 x 1400 pixels ou 1920 x 1200 pixels. Toutes se rafraichiront en 90 Hz et seule la version la plus basse définition proposera une option tactile. Toutes les dalles pourront s’ouvrir à 180°.

Un clavier rétro éclairé AZERTY, large pavé tactile en verre recyclé, un systeme audio DTS:x

La mémoire vive sera soudée et déclinée jusqu’en 32 Go de LPDDR5, elle sera accompagnée par un SSD NVMe PCIE de 2 To au maximum monté sur un port M.2 non détaillé. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera également présent avec une webcam 1440P.

La connectique est assez complète grâce aux deux ports USB4 qui pourront se connecter à un dock mais aussi à deux USB 3.2 Type-A et un HDMI 2.1. Un port jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC complèteront l’équipement. Le Acer Swift Go 14 SFG14-63 mesurera 31.3 cm de large pour 21.8 cm de profondeur et 15 mm d’épaisseur. Son poids devrait être de 1.32 Kg avec une batterie qui sera déclinée de 50 à 65 W et un chargeur disponible en 65 ou 100 W.

Le SFG14-63 est attendu pour avril au prix public de base de 949€, probablement dans une version Ryzen 5 16/512 Go en 1920 x 1200 pixels IPS et sous Windows 11.

 

Le Acer Swift Edge 16 SFE16-44 est annoncé à la même date avec un prix de base de 1249€ mais n’est pas constitué de la même manière. Il s’agit d’un portable 16′ » avec une seule finition d’écran OLED 3200 x 2000 pixels 120 Hz True Black 500 pilotée par un Ryzen 5 8640U sous Radeon 760M ou Ryzen 7 8840U sous Radeon 780M. La mémoire pourra là aussi grimper jusqu’à 32 Go de LPDDR5, toujours aussi soudée. Le stockage est identique avec un port M.2 NVMe capable d’abriter 2 To maximum.

La batterie sera une 54 Wh rechargée par un bloc 65 Wh, deux options sans fil sont proposées avec du Wi-Fi6E ou Wi-Fi7 et la connectique sera identique au modèle 14″. Le poids annoncé de l’engin est bizarrement moins élevé que pour le modèle 14″ avec 1.23 Kg mais cela est probablement du à la batterie plus légère qui est embarquée. Les dimensions sont de 35.76 cm de large pour 24.59 cm de profondeur et 12.95 mm d’épaisseur.

Le très bel Acer Swift Go 14 SFG14-63 sous Ryzen 8040 annoncé pour avril © MiniMachines.net. 2024.

Le dock graphique GPD G1 évolue avec une nouvelle version

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Le GPD G1 est un dock graphique qui embarque un circuit AMD Radeon RX 7600M XT. Lancé en financement participatif l’année dernière, il est en rupture depuis quelques temps après une commercialisation de quelques mois. 

La nouvelle version du GPD G1 qui doit arriver promet de nombreuses améliorations dont certaines sont particulièrement intéressantes. La plus pertinente est peut être la mise à disposition sur le châssis d’un petit interrupteur qui permet de basculer le dispositif entre deux puissances de traitement. Le premier mode offrira un fonctionnement au circuit graphique de 60 Watts. Ce qui permettra de nombreux usages avec un refroidissement actif moins puissant et donc moins bruyant. L’autre position basculera le TGP (Total Graphic Power) à 100 Watts. Cela augmentera la performance mais également la consommation et le bruit de l’appareil.

Permettre ce choix aura des incidences directes dans les capacités graphiques de l’objet. Si le bruit n’a pas été mesuré, on a une idée du score obtenu sous le Benchmark Time Spy issu de 3DMark. A 60 watts, le test atteint 70 images par seconde pour une note de 6968 points. A 100 watts on grimpe à 80 ips pour 8245 points. Ce qui montre au passage un changement finalement assez limité pour une augmentation de 40 watts de consommation.

Deux autres changements connectiques accompagnent l’apparition de ce petit interrupteur. En plus des deux ports DisplayPort, le port HDMI passe désormais à une version plus évoluée puisqu’il sera possible de déployer un signal UltraHD à 120 Hz depuis ce troisième connecteur. Il offre donc la même compatibilité que les ports DP en terme de définition et de rafraichissement.

Enfin, le port USB4 évolue également avec un transfert PowerDelivey qui atteindra désormais les 65 Watts. Ce transfert d’énergie en mode passthrough permettra de recharger les machines connectées au dock GPD G1 pendant son usage ou en mode veille. Cela est rendu possible par l’emploi d’un nouveau composant Thunderbolt qui équipera les nouveaux docks. Aucune mise à jour de firmware ou autre élément sur les précédents GPD G1 ne pourra donc amener ces fonctionnalités annexes sur les anciens modèles.

What’s up Dock ? Le GPD G1, un dock avec carte graphique

Le dock graphique GPD G1 évolue avec une nouvelle version © MiniMachines.net. 2024.

Le PlayStation Portal hacké, une future bonne nouvelle ?

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Le PlayStation Portal est un engin totalement fermé, tellement qu’il n’a pas eu le droit à une communication sur le blog. Je considère que ce type de minimachine est plus un accessoire de jeu qu’un engin à part entière.

Mais cela pourrait changer. D’abord parce que l’objet fonctionne sur Android et que, par conséquent, il pourrait être amené à évoluer. Surtout que l’objet est désormais couvé par une équipe de hackeurs expérimentés et attentifs qui ont trouvé une faille permettant de contourner les limitations de l’engin. L’intérêt ? Permettre une exploitation autonome du PlayStation Portal. Et non pas s’en servir uniquement comme télécommande de console.

L’équipe de hackers composé de TheFlow aka Andy Nguyen, Xyz et ZetaTwo a trouvé le moyen de contourner les limitations d’installation d’application sur l’objet. Ils ont ainsi pu lancer le célèbre émulateur PPSSPP pour piloter des images de jeu en direct. Cela demande des compétences avancées, reste buggué et l’objet a de nombreuses limitations tant au niveau calcul qu’au niveau mémoire et stockage… mais cela fonctionne.

Est-ce que cela ouvre la voie à une nouvelle dimension pour le PlayStation Portal ? Je n’en suis pas sûr. D’un côté l’objet a pas mal de concurrents et son format large et épais en font un engin surtout orienté vers  un usage sédentaire. Vendu 220€ pièce, ce n’est pas forcément le meilleur choix pour un usage de console de jeu ultramobile. Surtout que l’objet ne permet aucune extension de mémoire et que son stockage disponible est limité à 6 Go maximum. Cela permet de monter quelques images de jeux en émulation mais pas vraiment de se générer une logithèque. Si on additionne cela avec une méthode de hack complexe et un transfert de données devant obligatoirement passer par un PC, l’extension ne parait pas vraiment être l’outil idéal pour du retrogaming.

Mais, une autre option est envisageable pour cet accessoire. Celle d’un usage identique à ce que propose Sony, du streaming de jeu. Une possibilité de streamer des contenus issus de PC via, par exemple, une session Steam ou une autre option de streaming PC comme Moonlight. Il suffit pour cela de parvenir à monter sur le système Android le ou les clients adaptés à cet usage. Il serait également envisageable de piloter une session Nvidia GeForce Now en faisant croire au service que la machine qui accède à son serveur est un smartphone lambda.

Tout cela reste des suppositions et il est fort possible qu’au delà de l’exploit d’un accès au coeur du système de Sony, la PlayStation Portal reste un exercice de style. J’avoue avoir du mal à savoir si le jeu en vaut la chandelle, faute d’avoir pu prendre l’objet en main et de valider son ergonomie.  L’autre grande question c’est la validé de ses composants pour autre chose que du streaming. Sony n’a pas calibré l’objet pour du jeu rétrogaming mais bien pour piloter des flux. Si sur le papier la solution semble confortable, cela n’en fait pas forcément un engin de jeu valable en tant que tel.

Un épluchage de la solution en vidéo

Le PlayStation Portal propose une dalle 8 pouces tactile en FullHD avec un rafraichissement de 60Hz. Sa connectique comprend un USB Type-C officiellement utile pour le chargement de sa batterie 6.6 Wh mais probablement également compatible pour piloter le système. un module W-Fi5 est également disponible ainsi qu’un port Jack audio. A l’intérieur, on retrouve un SoC Qualcomm Snapdragon SG4150P qui est une version remixée du Snapdragon 662 sorti en 2019. Une puce moins performante que ce que proposent des consoles mobiles basiques comme les Retroid Pocket 3+ et autres Anbernic RG405M.

Alors 220€ pour une solution limitée au streaming ou à quelques jeux et qui nécessitera un hack et la disponibilité d’un PC pour ajouter de nouveaux titres ? Est-ce que c’est vraiment une bonne idée ?

Le PlayStation Portal hacké, une future bonne nouvelle ? © MiniMachines.net. 2024.

TOPTON N11 : une carte mère Ryzen 7840HS avec 4 Ethernet et 9 SATA

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La Topton N11 fait partie de cette série de cartes mères au format Mini-ITX qui se développent avec des puces dédiées à la base aux solutions mobiles. A l’instar des cartes de MiniPC, ces séries reprennent les puces intégrées dans les portables pour proposer de nouveaux usages sédentaires.

Ici la Topton N11 embarque un processeur AMD Ryzen 7 7840HS  mais elle est censée être déployée également avec des puces Ryzen 5 7735HS, Ryzen 5 7640HS et Ryzen 9 7940HS. L’idée de cette solution est assez simple, avec une belle connectique, elle permet aussi bien de se construire un NAS qu’un routeur évolué ou même un petit serveur maison très complet. La puce est abritée sous une protection en cuivre mais le dispositif de refroidissement sera compatible avec la norme Intel LGA-1700. Ce qui ouvre la possibilité d’un large éventail de solutions de refroidissement.

Le format Mini-ITX permettra une intégration facile dans un des nombreux boitiers commerciaux existants et, suivant ses envies et ses besoins, il sera possible d’optimiser son offre pour répondre  à de nombreux scénarios. L’alimentation étant un ATX 24 broches + broches classiques qu’on choisira en fonction de l’équipement embarqué. La base est donc un très bon processeur mobile qui embarque un circuit graphique compétent.

Ce qui ouvre des usages variés allant du MiniPC classique à la machine multimédia en passant par le PC de jeu ou la solution embarquant de multiples containers. Avec deux slots de mémoire vive au format SODIMM DDR5-5600 et même la possibilité d’embarquer de la mémoire ECC, il sera possible de pousser l’engin facilement vers 64 Go de RAM. 

La partie stockage de base est confiée à deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X2 distribués de chaque côté de la carte.

Cela permettra de monter le système de l’engin tout en stockant également programmes ou médias de manière efficace.

Mais là où la Topton N11 commence à se démarquer sérieusement de la concurrence est dans la possibilité de profiter de deux connecteurs SFF-8643, plus généralement employés dans le monde des serveurs, qui autoriseront le branchement de 8 solutions SATA 3.0 en plus du port SATA 3.0 de base de la carte. De quoi monter un petit serveur de stockage de type NAS très performant avec des capacités de redondance évoluées.

Autre surprise intéressante, la présence de quatre ports réseau Ethernet 2.5 Gigabit confiés à des puces Intel i226-V. Ce qui autorisera là encore des constructions réseau très variées qui pourront aller de la gestion de plusieurs réseaux internes et externes au pilotage d’un système multi caméras avec enregistrement et traitement des flux.

En plus de ces éléments de base, on retrouve un slot PCIe-x16 pour une carte d’extension classique type carte vidéo ou carte d’acquisition et toute la connectique classique : un USB4, un HDMI 2.0, un DisplayPort 1.4, trois USB 3.2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm. Différentes brochages et ports sont intégrés à la carte et ne sont pas visibles sur le panneau arrière. Un brochage USB 3.2, un autre en USB 2.0, un TPM, un COM, un connecteur de façade avec LEDs et boutons ainsi que des connecteurs de ventilation. Deux vrais ports USB 2.0 internes pour brancher divers éléments dont des solutions de sécurité sont également disponibles.

La carte est annoncée comme pouvant être livrée à la mi-mars avec une livraison gratuite à partir de 558€ pièce sur AliExpress en version Ryzen  7 7840HS. Les autres puces ne sont pas encore annoncées. D’autres versions sont proposées en bundle avec des câbles SFF et/ou avec un dissipateur adapté au socket. Des options avec ou sans mémoire vive et stockage sont également proposées.

Je ne serais pas surpris de voir cette référence apparaitre ailleurs, sous d’autres marques, d’ici les semaines qui arrivent. Difficile de savoir  quelle est la qualité du produit, ses compétences et si son prix va se réduire à terme.

Minisforum AR900i : une carte mère Mini-ITX sous Core i9-13900HX

Source : AndroidPC.es

TOPTON N11 : une carte mère Ryzen 7840HS avec 4 Ethernet et 9 SATA © MiniMachines.net. 2024.

Asus lance les Tinker Board 3N Lite et 3N Plus

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Les Asus Tinker Board 3N Lite et Tinker Board 3N Plus reprennent les grandes bases de la précédente carte de développement avec la même architecture déclinée autour d’un format original de 10 x 10 cm.

La puce embarquée est la même avec un SoC Rockchip RK3568 en 4 coeurs  Cortex-A55 et un circuit Mali-G52 pour la partie graphique. Ce qui change c’est la recette autour avec un modèle « Lite » plus léger et un modèle « Plus » qui offrira d’autres capacités.

La 3N / 3N Plus avec double Ethernet et double port M.2 

La mémoire vive, par exemple,  varie. Le modèle de base comme la Tinker Board 3N Lite offrent 2n 4 ou 8 Go de LPDDR4x en double canal. Le modèle « Plus » proposera 2 ou 4 Go seulement. A l’inverse, le modèle « Lite » proposera un eMMC amovible en 32 ou 64 Go et un Lecteur de cartes MicroSDXC. Le Tinker Board 3N Plus ajoutera à cela 16 Mo de SPI Flash comme sur la version d’origine.

Si toutes les cartes proposent un port M.2 2230 PCIe 2.0 X USB 2.0 pour embarquer un module Wi-Fi et Bluetooth. La carte Tinker Board 3N Lite ne proposera pas de port M.2 3042/3052 e PCIe 3.0 x1 pour un SSD ou un module réseau 4G/5G. Au contraire du modèle d’origine et du modèle « Plus ».

D’autres différences apparaissent avec une absence de second port Ethernet Gigabit et un port série en moins sur le modèle « Lite » et une endurance aux conditions de températures supérieures pour le modèle plus. Bref, des fiches techniques à éplucher pour découvrir quelle carte est la plus adaptée à vos usages. La « Plus » par exemple pourra fonctionner de -40 à 85°C tandis que la « Lite », comme la carte d’origine, sera cantonnée à un 0°C à 60°C. Les différentes solutions ne sont pas dispo en France pour le moment mais sont apparues sur Amazon US ainsi que sur le site Tinker Board dédiés à ces cartes de développement chez Asus.

  3N Plus 3N 3NLite
SoC Rockchip RK3568
CPU Quad-core Arm Cortex-A55
GPU Arm Mali-G52
Display 1 x HDMI with CEC hardware ready
1 x LVDS (Dual-link)
1 x eDP
Memory Size Dual-CH LPDDR4/LPDDR4X 2GB / 4GB Dual-CH LPDDR4/LPDDR4X 2GB / 4GB / 8GB
Storage none / 32GB / 64GB eMMC
Micro SD(TF) card slot (push/pull)
SPI Flash 16MB
none / 32GB / 64GB eMMC
Micro SD(TF) card slot (push/pull)
M.2 E
key 2230​
1 x for Wi-Fi 5/6 & BT module (PCIe 2.0 x1, USB 2.0)​
M.2 B
key 3042/3052​ with nano-SIM slot​
1 x for 4G/5G or SSD module (PCIe 3.0 x1, USB 3.0, USB 2.0, SIM)​  
Audio 1 x 3.5 Phone Jack (w/ Mic)
1 x Speaker Stereo Pin Header (4ohm, 3W each)
1 x HDMI audio
USB 1 x USB 3.2 Gen1 Type-C® OTG port
2 x USB 3.2 Gen1 Type-A ports
2 x USB 2.0 Pin header
CAN Bus 2.0B FD x1 Pin Header  
COM 232 (with flow control) x2 Pin Header x1 Pin Header
COM 232/422/485 x1 Pin Header
Internal Headers 1 x 40-pin LVDS + eDP connector
1 x 5V Panel Backlight & Control header
1 x IR Receiver header
1 x 14-pin GPIO headers includes:
– 1 x GND
– 1 x I2C bus
– 1 up to 2 x UART
– up to 1 x SPI bus (2 select)
– up to 1 x SPDIF
– up to 4 x PWM
– 2 x ADC (8 bit)
1 x 2-pin Recovery header
1 x 4-pin Power-on & Reset header
1 x 3-pin Debug UART header
1 x 4-pin DC Fan header
1 x 2-pin RTC Battery header
Power Connector
12~24V
1 x DC Barrel Power Input Jack (5.5/2.5 mm)
1 x 4-Pin Power In Header (also for POE module)
1 x DC Barrel Power Input Jack (5.5/2.5 mm)
1 x 4-Pin Power In Header
OS Support Debian 11 / Android 12 / Yocto
Dimension 100 x 100 mm
Operation temperature -40℃ ~ 85℃ 0℃ ~ 60℃
Non operation humidity 10% ~ 85% (Non condensing)

Source : Liliputing

Asus lance les Tinker Board 3N Lite et 3N Plus © MiniMachines.net. 2024.

What’s Up Dock : Ugreen Revodock Pro 313, un 13 en 1 triple écran 4K

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Mise à jour de prix, le Ugreen Revodock Pro 313 passe à 91€. Voir en fin de billet.

Le Ugreen Revodock Pro 313 est une solution qui permet de transformer une machine mobile ou un MiniPC à la connectique limitée en une station de travail complète. 

Exploitant une connectique USB Type-C en entrée, compatible aussi bien avec de l’USB 3.2 que de l’USB4 ou du Thunderbolt, le dock promet jusqu’à 13 connecteurs externes dont trois affichages UltraHD. On retrouve pour commencer une entrée USB Type-C femelle compatible 100 watts et une prise USB Type-C mâle au bout d’un court câble en sortie compatible 85 Watts Power Delivery. Le hub consomme 15 watts pour fonctionner de son côté. Cette base permettra de charger et d’utiliser son portable en même temps que le dock.

Autour de cette base, on retrouve pas moins de trois sorties UltraHD 60Hz. Un DisplayPort 1.4 et deux HDMI 2.0. Cela permettra de sortir un signal vidéo sur 4 écrans en simultané si votre portable en propose déjà un. Evidemment il faut que votre machine de base puisse piloter autant d’affichages, certains processeurs ne pourront pas proposer plus de 2 ou 3 affichages suivant leur circuit graphique. Il faut également que votre système d’exploitation le prenne en charge. Le dock est compatible avec Windows, Linux et MacOS mais le comportement des différents systèmes diffère largement en terme de multi affichage.

On retrouve également deux ports USB 3.0 Type-A, deux USB 3.2 Type-A et un USB 3.2 Type-C. Un jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit et un lecteur de cartes SDXC et MicroSDXC sont également présents.

L’ensemble est enfermé dans un boitier métallique et pourra servir de base à un poste mobile. On connectera dessus les différents éléments sédentaires de son installation : écran(s), réseau, casque micro, clavier, souris et autres pour les retrouver juste en connectant le port USB Type-C du dock à son ordinateur portable. Une bonne manière de retrouver une station confortable une fois attablé à son bureau.

Le Ugreen Revodock Pro 313 est proposé à 129.99€ sur Amazon avec une promo de 25€ en cochant une case. Cela fait un dock très complet à 104.99€.

Voir l’offre Revodock Pro 313 sur Amazon

 

Le HUB est également disponible sur le site de Ugreen avec une réduction de 30% ce qui fait basculer son prix à 91€ avec le code P313. La livraison est gratuite.

Voir l’offre Revodock Pro 313 sur Ugreen.com

 

 

What’s Up Dock : Ugreen Revodock Pro 313, un 13 en 1 triple écran 4K © MiniMachines.net. 2024.

Deux des tous premiers ordinateurs Q1 sauvés de la déchetterie

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Le Q1 est un ancêtre de l’ordinateur personnel, sa première commercialisation date de 1972, ce qui en fait un des tous premiers ordinateurs dits « desktop » au monde. Si il ne s’agit pas vraiment d’un PC au sens « micro ordinateur de monsieur tout le monde » il reste un pionnier dans l’histoire de la miniaturisation informatique.

L’histoire est assez incroyable. Il y a quelques temps en Angleterre, des nettoyeurs de maison sont mandatés pour aller vider un bâtiment rempli de tout un tas de matériels. Et, dans un lot de cartons variés bourrés de paperasse et de diverses vieilleries, ils tombent sur deux étranges machines, des Q1 Systems. Ne sachant pas trop quoi faire de ces engins au design ancien mais parfaitement conservés, ils en réfèrent à leur chef. Celui-ci a la bonne idée de contacter des spécialistes.

Le Q1 dans toute sa splendeur

Et ces experts de constater que ce que les nettoyeurs viennent de découvrir ne sont pas des déchets mais bien des morceaux de l’histoire de l’informatique. Deux machines particulières puisque leur format et leur date de commercialisation en 1972 en font des pionniers de l’aventure informatique grand public. Ces Q1 sont assemblés par Q1 Corporation, une société Américaine qui livre une première machine aux US à cette époque. Ce n’est pas encore une production de masse, loin de là, mais l’engin est fonctionnel. Il fonctionne avec un écran plasma orange et embarque un processeur Intel 8008 sorti 8 mois auparavant seulement.

 

Une énorme prouesse de rapidité de développement pour l’époque. La mémoire vive embarquée ici est de 16 Ko et la fréquence de la puce atteint 800 KHz. Cette production sous processeur Intel 8008 sera d’ailleurs de courte durée puisque Q1 Corporation remplacera bientôt (en 1977) le 8008 par un Zilog Z80 très populaire pendant les années 70. La marque sera ensuite rachetée par Nixdorf Computer avant sombrer dans l’oubli.

Ce que viennent de découvrir ces employés de la société de nettoyage a donc une certaine valeur, aussi bien historique que financière. Les deux ordinateurs retrouvés seront bientôt mis aux enchères pour qu’un particulier ou un musée (ou un particulier qui les offrira ensuite à un musée) puisse les acquérir. 

J’adore le design de cette machine qui n’est pas sans rappeler les divers Cyberdecks qui parsèment le blog ces derniers temps. Avec un clavier complet surmonté d’un affichage tout en largeur comme le modèle de Carter Hurd ci-dessus.

Si vous voulez voir les entrailles de la machine, cette vidéo montre en détail son intégration.

J’espère que les gars qui ont trouvé les machines auront droit à une petite prime !

Sources : The Mirror, TomsHardware, Thebyteattic et 

Deux des tous premiers ordinateurs Q1 sauvés de la déchetterie © MiniMachines.net. 2024.

MCUzone MPW7 : un HAT RPI5 compatible M.2 2230 et Wi-FI7

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La carte MCUzone MPW7 ressemble aux solutions que  nous avons croisé ces derniers temps et qui permettent d’ajouter un port M.2 aux Raspberry Pi 5. Mais au lieu de présenter une énième déclinaison quasi identique du même produit, celle-ci propose de faire évoluer le module Wi-Fi des Pi.

Le module Bluetooth nécessitera le branchement d’une alimentation depuis l’USB du Pi5

L’idée est toute bête, l’extension MCUzone MPW7 offre en plus d’un port M.2 2230 classique le support des antennes Wi-Fi. Un détail simple mais fort pratique pour ajouter un module d’extension. On pourra choisir entre plusieurs version de la carte avec des antennes a intégrer en interne ou un modèle proposant des supports d’antennes amovibles. A 12.87€ on retrouve le modèle de base sur AliExpress qui permet d’ajouter la carte Wi-Fi de son choix et d’ajouter la ou les antennes directement dessus. Un modèle à 15.44€ ajoutera au kit une paire d’antennes compatibles Wi-Fi7. Pour le même tarif vous pourrez opter pour la carte en version support d’antennes amovibles.

Des kits avec boitier adapté sont également disponibles.

Cette évolution du module n’est pas forcément utile pour tout le monde étant donné que le Raspberry Pi 5 propose déjà une solution réseau sans fil. Mais il s’agit d’un Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0. L’extension MCUzone MPW7 est annoncée comme compatible avec au moins trois chipsets Wi-Fi signés Intel. Le AX200 en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2, le AX210 en Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 ou le BE200 en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. L’évolution concernera donc les utilisateurs ayant besoin d’une liaison sans fil offrant une meilleure bande passante.

Cette extension peut également servir a ajouter un stockage au format M.2 2230 et même une carte d’extension de type NPU pour piloter des IA comme celles embarquant une puce Google Edge TPU et ses 4 TOPS de performance de calcul et sa compatibilité TensorFlow Lite.

Source : CNX Software

MCUzone MPW7 : un HAT RPI5 compatible M.2 2230 et Wi-FI7 © MiniMachines.net. 2024.

Le Slimbook Manjaro veut faire rimer Linux et Gaming

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Pendant longtemps, le jeu sous Linux consistait surtout à faire dévaler des pingouins assez moches sur une piste de banquise. Ce temps est désormais révolu et le Slimbook Manjaro en est un excellent témoin.

Steam Deck

L’arrivée du Steam Deck a probablement été le point central qui a cristallisé ce changement. Après des Steam Machines sous Linux qui voulaient lutter contre Windows dans le jeu en proposant des configurations puissantes mais qui n’ont pas marché, le SteamDeck a eu une approche différente. Au lieu d’essayer de jouer à armes égales avec un système pour qui l’ensemble des constructeurs optimisaient au mieux leurs matériels. Valve, papa de la console SteamDeck sous Linux, a décidé de proposer une voie alternative. Ce pas de côté a été de ne pas chercher à jouer sur le même créneau que Windows. De proposer moins de qualité en changeant d’orientation stratégique. Et si, au lieu de lutter pour proposer un équivalent aux capacités des machines haut de gamme avec toujours plus de définition, d’effets graphiques et autres fonctionnalités du genre, le système Linux ne pouvait  pas proposer autre chose. Le format console du Steam Deck a permis cette approche en limitant la définition d’écran et l’intérêt pour certains titres qui ne devenaient pas forcément jouables sur le format. Avec cette idée en tête Valve a permis de redécouvrir SteamOS et d’en apprécier les qualités. Moins de stratégie complexe, plus d’arcade. Plus de jouabilité et de funs et moins d’effets et d’images par seconde.

Et la sauce a pris. Le Steam Deck a fait mouche. Les ventes se sont envolées et les studios de développement de jeu se sont dit qu’il était peut être pas si mal de réfléchir leurs développements avec la proposition Linux et Deck en tête. Ouvrant ainsi la voie à une autre approche du jeu sous Linux. Grâce, en particulier au système Proton de Valve et à la solution Wine. Des briques logicielles qui permettent de lancer des jeux prévus pour Windows dans le monde Linux.

Le résultat de cette évolution commence à se faire sentir et le Slimbook Manjaro est un bon exemple de cette évolution. Ce portable de jeu fonctionne sous la distribution Linux spécialisée Manjaro Gaming Edition. Une solution basée sous Arch Linux à laquelle ont été greffés les outils nécessaires pour jouer sous Linux. Steam, Proton, le logiciel de streaming OBS mais aussi des outils de gestion de ludothèque. La machine pourra évidemment effectuer toutes les tâches demandées à une solution Linux et donc piloter aussi bien un logiciel 3D qu’un programme de traitement de texte mais elle est clairement orientée vers le jeu.

La touche Manjaro peut être gravée du logo de votre choix

Le Slimbook Manjaro est un 15.6″ en 2560 x 1440 pixels de type IPS avec un rafraichissement de 165 Hz et une colorimétrie 100% sRGB. A son bord, on retrouve un processeur Intel Core i7-13620H, un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4060, jusqu’à 64 Go de DDR5-5200 en mémoire vive et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4. Pour coller avec son image de PC Gaming, l’engin propose un clavier rétro éclairé RGB ainsi que des touches colorées dédiées au jeu.

La connectique est très complète avec une sortie USB 3.2 Gen 2 Type-C, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, un USB 2.0, un HDMI 2.1, un MiniDisplayPort 1.4a, un Ethernet Gigabit, des jacks audios séparés 3.5 mm et un lecteur de cartes SDXC. Le tout entre dans un châssis de 36 cm de large pour 24.4 cm de profondeur et 2.4 cm d’épaisseur. Le refroidissement de l’engin est confié à une solution classique combinant caloducs, ailettes et double ventilation. Le module sans fil est un classique Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 Intel AX201.

Je suppose que le Slimbook Manjaro est une machine en marque blanche vendue de manière classique sur le marché sans système et que l’espagnol Slimbook propose ici dans cette version optimisée sous Linux. Mais cela reste un signe intéressant du développement de Linux sur ce marché particulier. D’autant que les tarifs ne sont pas délirants. Comptez sur une base de 1399€ en 16/250Go avec la possibilité d’adapter le clavier en plusieurs Layout dont l’AZERTY Français. L’ensemble pèse 2.1 Kg et si aucune autonomie n’est indiquée, la batterie est une 62 Wh secondée par un bloc externe de 120 watts.

Steam Deck : l’avenir rafraichissant proposé par Valve

Le Slimbook Manjaro veut faire rimer Linux et Gaming © MiniMachines.net. 2024.

AOOSTAR GEM10 : un Ryzen 7 7840HS Oculink ultra complet

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Le MiniPC Aoostar GEM10 ne fait pas vraiment dans la dentelle, ce nouveau modèle tout juste annoncé par la marque réunit beaucoup de points positifs dans un châssis pourtant minimaliste. Bien qu’un petit peu plus épais que de nombreux concurrents avec 6 cm de hauteur, son boitier ne mesure que 10.7 cm de large comme de profondeur.

Le GEM10 propose une carcasse en aluminium qui embarque un processeur AMD Ryzen 7 7840HS et son circuit graphique Radeon 7801M intégré. Une puce qu’il sera possible de configurer dans le BIOS à trois vitesses différentes avec des modes 28, 35 et 45 watts. Difficile de savoir pour le moment si cet accès sera réservé au BIOS à chaque démarrage ou si le système pourra être piloté par des outils logiciels. Il va sans dire que le comportement de la machine ne sera pas le même  en mode 28 qu’en mode 45 Watts. Le premier sera plus calme et moins bruyant mais également moins performant que le second. C’est pourquoi certaines marques se sont mises  à élaborer des dispositifs permettant de basculer facilement d’un mode à l’autre pour adapter la consommation et les nuisances de leurs MiniPC.

La puce sera entourée ici par de la mémoire LPDDR5 directement soudée à la carte mère. Aoostar ne propose d’ailleurs pas beaucoup de choix pour ne présenter pour le moment qu’une solution radicale : uniquement des modèles en 32 Go de RAM pour le moment. Le stockage profite de cette intégration pour déployer pas moins de trois slots M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4. De quoi proposer des compositions solides en terme de stockage.

Mais pour être encore plus complet, le GEM10 propose une connexion Oculink qui permettra de piloter un circuit graphique externe en cas de besoin. Cette solution aura bien entendu un impact sur l’encombrement et votre compte en banque puisque les deux auront tendance à diminuer, mais elle offrira des performances encore plus élevées à la machine. Aoostar prévoit de proposer un Dock Oculink dans les mois qui viennent mais celui illustré sur les images de ce GEM10 concerne une solution différente.

Pour le  reste, cette minimachine propose une connectique très complète avec, en face avant, deux USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB4, un jack audio combo 3.5 mm et un petit micro ainsi qu’un bouton de démarrage et un Reset. Le port Oculink est également monté sur cette face avant… un choix que j’ai d’ailleurs du mal à saisir.

La partie arrière proposera deux sorties HDMI 2.1, deux USB 3.2 Gen 2 Type-A supplémentaires et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit pilotées par un chipset Intel I226-V . Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également engagé dans la machine.

Le GEM10 est déjà en vente  même si la disponibilité réelle et les envois n’auront lieu qu’au mois de mars. Comptez 549$ HT pour la version 32 Go de mémoire vive et 589.95$ HT pour le modèle 32 Go / 1 To. Ces prix sont indiqués comme des « Early Bird » et vont donc augmenter dans les semaines à venir. Dès que l’engin sera apparu en stock. Les prix sont HT et Aoostar ne gère pas les frais de douane ce qui implique un probable passage par un transporteur qui ajoutera des frais de gestion de dédouanement à ce tarif.

AOOSTAR GEM10 : un Ryzen 7 7840HS Oculink ultra complet © MiniMachines.net. 2024.

Le SteamDeck CyberDeck DIY

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Les CyberDeck sont des machines mobiles revisitées à la sauce des technologies passées. En général, il s’agit d’agglomérer des compétences modernes dans un format plus ancien. Plus proche de la valise que de l’ultraportable. Le mot Cyber faisant référence à l’esthétique Cyberpunk.

Intégrer un Steam Deck dans un de ces appareils a pour moi beaucoup de sens, surtout dans ce modèle créé par un certain a8ksh4 qui le présente sur Thingiverse. L’objet est à la fois malin et esthétiquement réussi. Il reprend les codes du genre en proposant une interface un peu pataude mais qui servira habilement la console portable en lui apportant le confort d’un clavier et l’aspect pratique d’un dock.

Le montage est complet, le SteamDeck se place sur la partie supérieure, simplement coincé par une mâchoire imprimée en 3D. Il est relié au clavier intégré dans la partie inférieure par un câble USB. Entre les deux, des charnières qui permettront de refermer l’ensemble sur lui même pour le transporter. L’épaisseur des joysticks venant se glisser dans les trous pratiqués sous les bords du clavier.

Au dos, un petit HUB USB permet d’alimenter la console – et de la recharger – pendant qu’on l’utilise avec le clavier. Il est également possible d’y connecter une souris. Une paire de « béquilles » se déploie à l’extérieur du châssis de manière à stabiliser l’ensemble. Les petits ergots destinés à accueillir des serre-fils pour maintenir les câbles sont également une excellente idée.

La réalisation est très bien faite et le dispositif permettra à un propriétaire d’une de ces console de la piloter comme un PC portable presque normal. Une solution qui peut s’avérer pratique pour une utilisation de bureau comme machine d’appoint, en supplément d’un PC plus classique. 

L’auteur indique que l’idée de ce projet est née du simple fait que Valve a proposé un modèle 3D parfaitement exploitable de sa console au public lors de la commercialisation de celui-ci. Une pratique encre trop peu répandue chez les fabricants mais qui permet, comme l’explique a8ksh4, d’importer les éléments dans un logiciel de conception 3D et de travailler autour. Le résultat est lui même partagé par l’auteur afin que chacun puisse adapter, remixer ou améliorer le Cyberdeck. Que ce soit pour la console de Valve ou celles d’autres marques.

Les différentes pièces ont été imprimées en PLA sur une imprimante Creality Ender-5 Plus à la technologie FDM très standard. Les charnières sont par contre en plastique industriel et ont été achetées pour améliorer la résistance de la solution.

Le SteamDeck CyberDeck DIY © MiniMachines.net. 2024.

Le Mouthpad : piloter des interfaces avec sa langue

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Idée intéressante que ce Mouthpad développé par une société US baptisée Augmental. L’idée est de permettre à des personnes en situation de handicap de déplacer un curseur et de cliquer sur des éléments plus facilement.

Le Mouthpad s’insère dans la bouche et propose un capteur de mouvements gyroscopique sur plusieurs axes qui communique en Bluetooth avec un ordinateur ou un smartphone. Les mouvements de la tête permettant ainsi de faire voyager le curseur ou de piloter des applications développés pour l’appareil. il est alors possible de décrocher pour un appel ou de lancer un programme sans avoir à piloter une souris ou un pavé tactile. Cette idée de base se conjugue avec un second élément, plus innovant, qui se sert d’une sorte de petit pavé tactile qui se positionne au niveau du palais.

Celui-ci est piloté avec la langue, muscle étonnamment sensible et précis, que l’on pourra apprivoiser pour manœuvrer une interface capable de reconnaitre des mots. L’idée est de rendre à des personnes incapables de parler ou de pianoter la possibilité de communiquer. Le Mouthpad est conçu pour déchiffrer de subtils mouvements de la langue sur sa surface afin de construire des mots, des phrases ou sélectionner des réponses toutes faites. Le résultat pourra passer au travers d’une interface informatique classique ou être prononcée par une voix synthétique.

La langue pourra également exploiter tout type d’interface tactile de la même manière qu’un pavé tactile avec la main. Une idée très intéressante car elle permet d’employer directement l’appareil avec des matériels existants sans avoir à passer par une interface propriétaire. Il est ainsi directement compatible aussi bien avec Windows qu’Android mais aussi avec Linux ou MacOS du moment que l’appareil sait reconnaitre le dispositif en Bluetooth. L’objet mesure environ 8 x 5 cm pour 3 cm d’épaisseur et pèse 7.5 grammes. Il se recharge en USB Type-C via un boitier de stockage dédié. Son autonomie est de 5 heures d’usage continu et il se recharge en 2 heures environ.

Pour le moment évalué à 1000$ pièce en version béta, le Mouthpad sera bien moins onéreux en modèle commercial. Son encombrement moins important que d’autres solutions ayant les mêmes usages sera également un point positif. Je ne sais pas si le prix prendra en compte le moulage sur mesure de l’appareil sur les dents de l’utilisateur pour un usage confortable. Des premiers modèles commercialisables sont prévus pour cette année.

Plus d’infos sur Augmental.tech

Le Mouthpad : piloter des interfaces avec sa langue © MiniMachines.net. 2024.

Un NAS Raspberry Pi 5 de 10 To a imprimer vous même

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C’est une des demandes les plus classiques que l’on rencontre dans les commentaires, l’idée de se construire un NAS Raspberry Pi est séduisante. Même si je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure solution pour conserver des données importantes, le risque d’une panne avec ces solutions est plus grande qu’avec des machines industrielles, c’est tout de même un projet sympathique. 

Le maker 3D Printz propose ainsi sa vision du NAS Raspberry Pi avec ce projet que vous pourrez reproduire vous même que vous ayez une carte de 3eme, 4eme ou 5eme génération. L’objet permettra de piloter jusqu’à 10 To de stockage. Le projet nécessite l’achat de composants externes assez classiques allant de l’extension de connectique à la ventilation de l’ensemble jusqu’à un petit écran OLED permettant de suivre l’état de l’objet.

Connecté en I2C, le petit écran affichera des informations importantes comme l’adresse IP du Raspberry Pi NAS,  la charge du SoC ou la température relevée dans le châssis mais aussi le détail de la mémoire et du stockage. Le petit ventilateur 6×6 cm permettra quant à lui de rafraichir le tout en évacuant la chaleur du châssis.

La partie impression a été simplifiée au maximum puisque le boitier peut s’imprimer en PLA et ne nécessite pas de préparation particulière. L’impression n’a pas besoin de support et peut être obtenue avec une imprimante classique.

La partie stockage en elle même est confiée à des disques mécaniques en USB 3.0. Ici il s’agit de solutions Seagate portable de 2 To. Les deux permettant de pousser le stockage à 4 To facilement. Il est possible de choisir d’autres solutions de stockage en USB en modifiant le châssis ou en l’adaptant pour vos besoins. On peut également imaginer l’emploi d’une solution PCIe vers M.2 pour ajouter des fonctionnalités supplémentaires.

Un guide de montage détaillé est présent sur la page Printables du projet. Des liens vers des vidéos présentant la partie logicielle du projet sont également présents. 3D Printz propose d’employer OpenMediaVault et Immich pour la partie logicielle. Un guide d’installation de l’écran est également disponible.

Le projet est sympathique et suivre les éléments présentés permet d’obtenir un objet fini exploitable mais vous pouvez le déployer dans d’autres formats assez facilement si vous ne voulez pas passer par la case impression 3D.

Un NAS Raspberry Pi 5 de 10 To a imprimer vous même © MiniMachines.net. 2024.

Vivid Unit : la carte de développement qui se cache sous un écran

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Projet original et relativement abordable, le Vivid Unit est lancé par UUGear à 99€. Cette carte de développement est assez classique dans son approche mais est positionnée sous un affichage qui lui sert de base de châssis.

Tactile, de 5.5 pouces de diagonale, avec une définition de 1280 x 720 pixels, le Vivid Unit propose un pilotage de son interface directement avec son écran. Parfait pour de nombreux projets allant de la robotique à des applications domotiques. Parfait également pour alléger la note d’un système classique puisque la multiplication des écrans permet de faire baisser largement leur coût. On reconnait ici un affichage provenant sans doute d’un recyclage d’une solution Android avec les dessins de boutons classiques intégrés à la surface de l’écran. Boutons qui seront fonctionnels et qui pourront être programmés pour effectuer différentes tâches.

D’un point de vue logique, l’objet embarque un SoC ARM Rockchip RK3399. Une solution qui n’est pas des plus jeunes puisqu’il est sorti en 2016 mais  qui propose tout  de même 6 cœurs avec deux Cortex-A72 et quatre Cortex-A53. La partie graphique est confiée à un circuit Mali-T860 et l’ensemble est déjà employé dans de nombreuses solutions Linux. Ce qui lui ouvre des portes intéressantes en terme de développement. La mémoire vive est de 4 Go et le stockage de base de 32 Go en eMMC. Un port M.2 2280 NVMe PCIe est également présent pour ajouter un stockage plus conséquent.

La partie réseau est constituée d’un module Wi-Fi4 et Bluetooth 4.1 un peu dépassé mais un port Ethernet Gigabit est également présent pour assurer un accès rapide à internet ou à un réseau local. Le reste de la connectique comprend un port USB Type-C qui servira d’alimentation et de méthode de mise à jour du système, d’une paire d’USB 3.1 Gen1 Type-A, de deux USB 2.0 sous la forme de broches à connecter directement sur la carte, d’une sortie HDMI, d’un MIPI CSI, d’un jack audio de 3.5 mm et les 40 broches classiques des HAT type Raspberry Pi. De petits connecteurs permettent en outre de déporter des éléments comme le démarrage de la carte ou le réglage  de son volume. Des LEDs témoin d’activité et de mise en marche sont visibles ainsi qu’un petit buzzer pour un son minimaliste. Un support de batterie pour l’horloge embarquée permettra de conserver une solution toujours à l’heure. Enfin, on note les quatre entretoises placées aux extrémités de la carte pour permettre de refermer le dispositif dans un montage solide.

L’ensemble de la Vivid Unit mesure 14.6 cm de long pour 7.82 cm de large et 19 mm d’épaisseur. Son poids est de 175 grammes. 

UUGear annonce un portage de Debian 11 dans une version généraliste mais également dans une solution construite autour de l’émulateur de jeux anciens RetroPie. De là à avoir l’idée de se monter une petite, ou une grosse, borne d’arcade… 

Source : CNX Software

Vivid Unit : la carte de développement qui se cache sous un écran © MiniMachines.net. 2024.

Un accessoire de jeu à 49$ pour le Flipper Zero

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Annoncé en 2020, le Flipper Zero est un petit engin dédié à de multiples usages. Il fait la joie des hackers en herbe et permet de piloter de nombreux outils. En 2023 était ouverte sa boutique d’applications et le petit accessoire devenait alors un véritable phénomène. En 2024 le Flipper Zéro devient également une console de jeu avec ce petit accessoire.

Si le Flipper Zero ne fait pas que des heureux avec des autorités qui ne voient pas l’objet d’un très bon oeil, il ne s’agit que d’un outil comme un autre. Ce que permet le petit gadget, c’est surtout d’offrir des possibilités d’accès plus faciles à des technologies très connues mais rien de ce qui est accessible à ce gadget n’est interdit à un montage autour d’une solution Raspberry Pi, ESP32 ou Arduino.

Pour pacifier ses relations publiques et probablement pour doper son chiffre d’affaire, les développeurs du dispositif mettent en vente un accessoire dédié au jeu à 49$ baptisé « Video Game Module ». L’objectif de cet ajout ? Transformer le dispositif en console de jeu. Même si il ne s’agira pas de jeux classiques.

A l’intérieur de ce Video Game Module, on retrouve un Raspberry Pi RP2040 boosté aux hormones (à 133 MHz)  afin de prendre en charge une sortie vidéo un peu plus grande que l’écran 1.4″ de base de l’appareil. Grâce à un port HDMI intégré à l’extension, il sera désormais possible d’afficher en 640 x 480 pixels à 60 Hz. La solution embarque 264 Ko de SRAM, un bouton de démarrage et un autre de reset. Autre ajout intéressant, un gyroscope sur 6 axes ainsi qu’un accéléromètre pour détecter vos mouvements. Un port USB Type-C permettra également l’utilisation de contrôleurs externes mais aussi d’autres éléments de stockage.

L’objectif officiel est de transformer l’usage de l’engin en lui ajoutant des dimensions de jeu mais je suppose qu’il s’agit également d’étendre les possibilités de la solution de base. Par exemple en le transformant en outil de présentation ou en télécommande manipulable avec des mouvements plutôt que des boutons.

L’ajout permet également d’autres usages et les développeurs en présentent quelques uns, comme un oscilloscope numérique avec un Video Game Module qui peut s’utiliser sans le Flipper Zero, son microcontrôleur peut être piloté de manière totalement autonome comme un Raspberry Pi Pico standard. On pourra tout à fait le transformer en une télécommande type « Air mouse » ou une console de jeu rétro. Un moteur de développement de jeu, le Flipper Zero Game Engine, est disponible pour proposer des titres pour la console. La présence de 11 broches GPIO offrira également la possibilité de piloter ou de réagir à des modules externes. Ce qui devrait donner pas mal d’idées aux hackers en herbe.

Source : Flipper

Un accessoire de jeu à 49$ pour le Flipper Zero © MiniMachines.net. 2024.

Nbook Air : un autre ultraportable 13.5″ double écran

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Avec le Nbook Air, on a la confirmation que le marché des PC Portable Noname est devenu amoureux du principe du double écran. Un choix qui fait débat quand à la praticité, l’ergonomie et l’autonomie du dispositif.

Le NBook Air

Ce NBook Air ressemble trait pour trait au SBox DS15D que l’on découvrait en décembre dernier. On y retrouve un processeur Intel N100, 16 Go de mémoire vive LPDDR5 et 512 Go de stockage SSD sur un slot M.2 non détaillé. Ni en format, il s’agit probablement d’un NVMe PCIe 4.0 comme pour l’autre modèle mais on ne sait pas quelle taille fait ce stockage. Il est probable qu’il s’agisse d’un M.2 2230 ou 2242.

Le SZBOX DS135D

Ici, il s’agit d’un engin fabriqué par une société tierce, comme souvent sur ce marché, et que SZBOX comme NBook ont repris à leur sauce. En décembre, le premier modèle devait juste sortir au catalogue du fabricant et a été mis en avant pour attirer les regards. Maintenant que sa réelle disponibilité approche, d’autres marques s’en emparent et le proposent. Je n’ai aucune idée du minimum de commandes nécessaires à l’achat de ce produit chez le constructeur mais je doute qu’il soit très élevé. Cela veut dire que plus de marques devraient débarquer avec ce type de design dans les semaines  à venir.

Pour le reste, pas de changement, vous pouvez relire le billet du SZBOX, c’est le même engin. Même connectique avec deux ports USB Type-C, même alimentation via un port jack séparé, même prise jack audio combo 3.5 mm. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0… Petite différence tout de même, la machine est ici proposée à 547€ en 16/512 Go quand le précédent modèle était lancé à 797€ en 16/128 Go… Un changement de tarif important qui reflète surtout une disponibilité réelle à mon avis. 

Je ne sais toujours pas quoi penser de ce type d’engin. L’ergonomie du double écran tactile est mauvaise dans 90% des cas et seuls quelques usages pourraient y trouver avantage. Ici, le NBook Air est proposé sous Windows 111 et l’affichage est constitué de deux écrans de 13.5″ de diagonale en 2255 x 1504 pixels. De quoi afficher aussi bien une double page de documents que des partitions… Avec un clavier Bluetooth, on peut imaginer utiliser l’engin comme un double écran autonome. En mode portrait ou paysage, le dispositif peut avoir du sens pour certains métiers ou des utilisations spécifiques… Si on le combine avec une souris et un vrai clavier. Mais malgré la batterie « 9000 mAh » et « 69.3 Wh », je doute du côté pratique et autonome de l’engin dans la vraie vie.

A découvrir chez Banggood.

Nbook Air : un autre ultraportable 13.5″ double écran © MiniMachines.net. 2024.

Consoles partout, Intel Tulpar

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Tulpar est une marque d’un « fabricant » de PC portable de jeu baptisée Monster Computer, marque qui dispose d’une boutique sur Amazon en France. Mais dont on ne peut pas dire qu’il soit vraiment parmi les constructeurs les plus connus du marché. Même si cela pourrait peut être changer.

Tulpar propose des engins aux forts airs de « déjà vu ». Des portables 15.6″, 16″ et 17.3″ entre 900 et 2200€ équipés de puces Intel Core et de circuits graphiques Nvidia. Il existe une myriade de marques de ce type qui se contentent en général de reprendre des designs existants et de les adapter à leur marque avec étiquettes et fonds d’écran. Tulpar en fait partie et propose ses machines essentiellement sur les marchés Anglais et Allemands. Cela se voit d’ailleurs sur les fiches techniques dont les images contiennent du texte dans cette langue. La marque possède deux sites et fait ce job assez classique de revendre des machines en marque blanche. Elle semble le faire assez bien d’ailleurs.

Mais si Tulpar pouvait se faire connaitre à l’avenir, c’est parce que la marque serait sur le point de proposer une console de jeu PC. Une solution équipée d’une puce Intel qui semble tout droit provenir d’un fabricant Chinois. La solution sera pilotée par un processeur Intel Meteor Lake au même titre que la Onexplayer X1 ou la MSI Claw.

La console Tulpar

Pour parvenir à ce résultat, Tulpar ne s’est pas trop embêté et a simplement repris le design de la Console Emdoor dont je vous parlais en octobre dernier. On reconnait parfaitement ce modèle sous Intel Meteor Lake avec son design très semblable aux autres solutions de ce type mais dont certains éléments trahissent la gémellité. Les gâchettes toutes en longueur, le positionnement des boutons et joysticks, la forme des boutons et des petits haut-parleurs… Je ne serais pas surpris d’ailleurs que les portables de la marque soient aussi des machines de Emdoor qui en propose des dizaines de différentes mais dont le site est maintenu par un stagiaire en petite forme. Il est impossible de se retrouver dessus.

La console Emdoor

Cette solution devrait employer les mêmes puces Intel Core Ultra jusqu’au 155H que ses consœurs avec un écran 8″ IPS en FullHD. La Tulpar proposerait donc de 8 à 32 Go de mémoire vive LPDDR5x et un stockage M.2 2280 NVMe PCIe Gen4. Pilotée par un Windows 11, elle proposera l’attirail complet des consoles PC avec double joystick, croix directionnelles, gâchettes et boutons. Au dernières nouvelles, en octobre donc, l’autonomie ne serait pas le point fort de cette console avec 1 heure de jeu seulement en performances maximales. Mais il s’agissait sans doute de prototypes de puces Intel sans aucune optimisation de leur consommation.

Intel Gaming met en avant la marque sur Twitter pour favoriser la présence de ses puces Meteor Lake sur ce marché particulier. Mais il va sans dire que si Tulpar peut se procurer la console PC Emdoor alors n’importe qui avec un chéquier suffisamment garni, peut également passer une commande  de ce type. Et que ce genre de minimachine devrait donc se multiplier à l’avenir chez tout un tas de marques de ce type.

Sources : Handled-EQ via Liliputing

Consoles partout, Intel Tulpar © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft va durcir l’installation de Windows 11 sur les vieux PC

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L’arrivée de Windows 10 a été une bouffée d’air frais pour beaucoup d’utilisateurs de vieilles machines. Windows 8 était plus intolérant aux configurations anciennes et notamment celles qui proposaient des écrans de basse définition. Cela rendait l’exploitation de machines type Netbook impossible puisque leurs écrans étaient incompatibles.

Avec Windows 10, Microsoft a levé le pied sur ces restrictions et le système d’exploitation s’est avéré bien plus efficace que son prédécesseur. Il acceptait plus de machines, se comportait beaucoup mieux avec les petits processeurs et acceptait même des configurations avec très peu de mémoire vive. Mais cela pourrait, en partie, changer.

La prochaine mise à jour Windows 11 24H2 prévue pour cette année devrait limiter les processeurs compatibles avec le système indique XDA-developpers. Parmi les éléments requis pour faire tourner le système il faudra impérativement une puce compatible avec la fonction POPCNT. Sans cette compatibilité, Windows 11 refusera purement et simplement de démarrer.

Cette fonction est apparue avec les puces Nehalem d’Intel en 2008, à l’époque de Windows Vista et toutes les puces sorties depuis sont, à priori, compatibles avec cette fonction. Les vieux netbooks sous Intel Atom N450 par exemple et toutes les puces de cette gamme ne sont pas compatibles POPCNT. Il ne sera donc pas possible de les faire passer à la dernière mise à jour de Windows 11.

Source 

Ce n’est pas très grave en réalité. D’abord parce qu’il y a bien mieux que Windows 11 pour tirer parti au mieux de ces engins. Des solutions Linux variées sont disponibles et se comportent plus efficacement avec ces engins avec, en général, peu de mémoire et des performances en calcul dépassées. Ensuite parce qu’on commence à avoir l’habitude des méthodes contournement des limitations diverses et variées proposées par Microsoft. 

On a par exemple vu que le logiciel Rufus permettait d’installer Windows 11 sur des machines qui ne remplissaient pas le cahier des charges de Microsoft en matière de sécurité. Avec la possibilité de contourner les obligations comme la présence d’une puce TPM ou d’un compte Microsoft. Il est donc possible que ce type de logiciel parvienne à faire « sauter » cette limitation liée à POPCNT. Même si cela pourrait, à terme, poser d’autres soucis puisque des pilotes auraient besoin de cette fonction pour fonctionner correctement.

Dans tous les cas, si vous utilisez toujours ce type de machine, je ne vous jette pas la pierre, j’ai toujours des netbooks sous N450 en activité, privilégiez les systèmes Linux. Ils sont efficaces, peu gourmands, s’installent et s’utilisent facilement et rendent de bien meilleurs services au final que Windows sur  ce type d’engin. Haiku OS par exemple.

 

Microsoft va durcir l’installation de Windows 11 sur les vieux PC © MiniMachines.net. 2024.

Un Lenovo ThinkPad à écran transparent en préparation ?

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On me demandait il y a peu quel était l’intérêt des téléviseurs de ce type. Un écran transparent dans son salon ? Et il me semble que c’est avec cette question qu’on peut le mieux répondre à la question : pourquoi Lenovo s’intéresserait à développer un portable avec ce type d’affichage ?

Un téléviseur transparent signé LG

Au CES 2024 en janvier dernier, plusieurs marques présentaient des téléviseurs avec des écrans transparents. En général, il s’agit d’engins hors de prix, avec une très belle dalle classique mais pouvant laisser passer la lumière située derrière. L’idée de ces appareils étant de ne pas « boucher » votre intérieur en permanence. C’est en gros une technologie réservée aux gens ayant des maisons assez grandes pour se poser la question de l’endroit le plus intéressant pour un téléviseur : « Sur le mur ou au milieu du salon ? ». Si vous n’avez pas ce genre de préoccupation, l’accrochage au mur semble être la meilleure solution. Si vous avez une baie vitrée à la place d’un mur, il existe la solution de l’écran de vidéo projection motorisé comme alternative. Et si vraiment vous ne voulez pas encombrer votre intérieur d’un rectangle sombre, il existe d’autres possibilités comme un vidéo projecteur à focale courte ou, si vous êtes suffisamment riche, la création d’une pièce dédiée.

Ce type d’écran transparent a donc pour cible une infime minorité d’acheteurs potentiels et on ne comprend donc pas très bien pourquoi les marques s’intéressent à ce type de produits. La raison est simple, tout comme les écrans gigantesques en « 8K » qui sont présentés sur ce type de salon, l’idée n’est pas la vente de ces produits mais l’effet rebond escompté par la marque sur ses autres matériels. 

Les salons de ce type coûtent très cher aux marques, le prix au M², le cout du stand, le personnel sur place et l’immobilisation de nombreux produits, tout cela cumulé abouti à des budgets colossaux. Paradoxalement, il est très difficile d’attirer journalistes et visiteurs sur un stand qui présente des téléviseurs les uns  à côté des autres. L’impression d’être au rayon télé d’un magasin d’électro ménager est rapidement assez présente quand on s’y balade.

Sauf si… Sauf si on tombe face à face avec un écran géant de 100 ou 115″ en UltraHD, un autre affichage aux bordures ultrafines ou encore un écran transparent. Je me souviens par exemple de ma première rencontre avec un écran UltraHD, un modèle 75″ à l’époque, et de la claque mise par la qualité de l’image alors proposée. Idem avec mon premier écran OLED. A ce moment là, les affichages de ce type étaient absolument inabordables mais l’objectif des marques était le même : attirer les visiteurs et faire rayonner la marque.

Lol. 

Au CES 2024 étaient donc présentés des téléviseurs de ce type. Ils n’avaient pas d’objectif commerciaux. Ils étaient même parfois présentés face à un mur… Ils n’avaient pas d’autre ambition que de jouer avec cette partie bizarre de notre cerveau qui croit en la magie. Tout comme on peut croire en la magie d’un objet ayant appartenu à quelqu’un de connu ou à une relique qui aurait hérité de pouvoirs. Les marques mettent en avant des technologies impressionnantes parce qu’elles savent que l’acheteur moyen va croire en une certaine familiarité technologique entre les gammes. Comme si les ingénieurs et techniciens en charge d’un prototype d’écran transparent avaient quelque chose à voir avec ceux qui construisent les écrans classiques qu’on trouve en promotion en grande surface.

L’écran transparent sert au CES à ce que les journalistes grand public racontent une histoire et mettent en avant les marques pour que les acheteurs potentiels sachent à quel point elles sont compétentes dans leur domaine. Il ne sert par contre pas à grand chose en terme d’usage. On ne voit pas bien en effet quel est l’avantage de cette technologie au quotidien.

Et voilà que Lenovo préparerait un portable avec un écran transparent.

Il ne s’agit encore que de rumeurs et si un prototype existe, il est peut être uniquement là pour valider ou non la pertinence de cette idée. Mais il semble bien que Lenovo présenterait un engin de ce type au MWC 2024. Le site WindowsReport présente des images d’un ultraportable équipé d’une dalle transparente. Ce portable ne serait pas équipé  de manière classique non plus sur sa partie inférieure. Un second écran tactile remplacerait le clavier. Autrement dit, un engin absolument invendable.

Les solutions préférant deux écrans plutôt que la combinaison classique écran plus clavier ont déjà de nombreux soucis : chers, peu autonomes et d’une ergonomie discutable, ils ne sont pas plébiscités par le public. L’ajout d’une dalle transparente pimenterait sans doute encore un peu plus leur tarif.

Mais surtout, on a du mal à voir le moindre intérêt à cette implantation ? Lorsqu’on utilise le portable, l’écran n’est plus transparent, il laisse apparaitre l’image du système. Le seul moment où l’écran est parfaitement transparent, c’est quand le portable est… éteint. Ce moment où il est tout à fait possible d’avoir un portable fermé. Ce qui, au vu de la bordure inférieure des images présentées, proposera un meilleur champ de vision qu’au travers d’un écran transparent.

L’intérêt est donc très limité. Mais à n’en pas douter, si Lenovo présente un engin de ce type lors d’un salon, la couverture presse mondiale que l’objet va provoquer sera finalement assez rentable. Avoir un papier avec le nom de sa marque dans la rubrique High-Tech de la majorité des journaux du monde peut rendre l’investissement dans un prototype de ce genre très pertinent. Si on ajoute à cela un clin d’oeil dans quelques centaines de reportages télé, c’est carrément une bonne affaire.

J’ai du mal à voir qui serait véritablement intéressé par l’usage d’un écran transparent pour un téléviseur aujourd’hui. Mais je suis absolument confus quand à l’utilité même de cette technologie sur un ordinateur portable. Le seul véritable intérêt de cette technologie est liée au cinéma. Cela permet de filmer un acteur au travers de l’interface qu’il utilise et de rendre plus compréhensibles certaines scènes. Hormis cela, je ne vois pas bien quel intérêt aurait un portable de ce type.

Un Lenovo ThinkPad à écran transparent en préparation ? © MiniMachines.net. 2024.

Acer Chromebox Mini : une solution fanless sous Intel Jasper Lake

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Présenté comme un PC industriel pour l’affichage numérique, le Acer Chromebox Mini a tout le potentiel pour se positionner comme une machine d’accès publique à internet ou comme un PC éducatif.

 

Disponible au second trimestre de cette année, le Acer Chromebox Mini emploiera des processeurs Intel Jasper Lake aux performances basiques mais suffisantes pour l’exploitation demandée. Il ne s’agit clairement pas ici de remplacer un PC classique mais plutôt de piloter les trois sorties vidéo UltraHD de l’engin. Les puces permettront en outre tous les usages de surf, de travail sur la suite Google et de multimédia plus classique d’une machine sous ChromeOS.

Avec de 4 à 16 Go de mémoire vive au maximum et un stockage de 32 à 64 Go en eMMC et jusqu’à 128 Go en SSD, ces petites machines auront le gros avantage de fonctionner de manière totalement passive. Ce qui en feront des engins parfaits pour des usages variés. Outre l’affichage numérique de vidéos ou de données, on peut imaginer ce type d’engin robuste et inaudible coincé derrière un écran pour le transformer en borne d’accès numérique. Les utilisateurs pouvant surfer à loisir en ligne dans un lieu public. Les outils de gestion liés à ce système permettant de limiter les possibilités de navigation assez facilement.

Le Acer Chromebox Mini mesure 16.1 cm de large pour 12 cm de profondeur et 3.4 cm d’épaisseur. La partie supérieure est largement aérée pour laisser l’air chaud s’évacuer par convection. La partie avant présente 3 USB 3.2 Gen1 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage.

Le panneau arrière liste encore deux USB 3.2 Gan1 Type-A, un USB Type-C avec DisplayPort, deux HDMI 1.4b, un Ethernet Gigabit et un Antivol type Kensington Lock.

Pas d’information de tarif ou de disponibilité plus précise pour le moment.

Acer Chromebox Mini : une solution fanless sous Intel Jasper Lake © MiniMachines.net. 2024.

Piratage de numéro de sécu, parlez à vos anciens !

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Ce n’est pas le rôle de Minimachines de parler de cela mais le problème est tel que j’ai décidé de vous faire un petit rappel à ce sujet. Deux sociétés françaises, Viamedis et Almerys, gèrent pour les mutuelles et les complémentaires de santé toute la partie mécanique du transfert des données. C’est elles qui font le lien entre la prestation de santé et vos mutuelles. Elles stockent donc des informations sensibles et c’est elles qui ont été piratées.

Cela veut dire que ces sociétés ont laissé échappé dans la « nature » des données concernant 33 millions de personnes en France. Et dans le lot, il y a beaucoup, énormément, de personnes âgées. Et c’est assez logique puisque si on fait la part de ces 33 millions par rapport à la population française, le nombre d’assurés ayant un numéro de sécu est plus élevé chez les personnes majeures. Les mineurs étant en général rattachés à un de leurs parents. La CNIL fait le détail des éléments en fuite et on retrouve donc tout l’état civil (nom et prénom…) de l’assuré, sa date de naissance, son numéro de sécu, le nom de son assureur santé et l’ensemble des éléments du contrat chez cet assureur. 

Normalement, vous avez du recevoir un courriel de votre mutuelle expliquant le détail de cette fuite de données, ce qui ne veut pas forcément dire que vos données sont dans la nature mais il serait plus sage de faire comme si. Il est plus que probable que les éléments ci-dessus soient disponibles dans une énorme base de données un jour où l’autre sur le web. Qu’un des pirates qui a mis la main dessus la vende et qu’elle soit achetée par un margoulin ayant décidé d’en faire son beurre.

Et c’est là que ça commence à devenir embêtant. Parce que si vous qui me lisez avez, j’en suis sûr, une petite idée de ce que cela pourrait donner en terme de tentative de piratage, certains de nos aînés n’en ont aucune idée. Et pourtant il est très facile de les cibler avec le N° de sécurité sociale qui donne leur année de naissance. On peut imaginer facilement deux scénarios d’arnaque à partir de ces données.

 

Au téléphone : un appel d’un robot qui va composer les numéros des assurés sociaux à partir d’un croisement avec une autre base de données déjà disponible en ligne pour récupérer le numéro de téléphone à partir du nom. Puis, un message automatique demandant de rester en attente pour une communication importante de votre mutuelle ou de la sécurité sociale. Au bout du fil, si la personne décroche ou si elle pianote un chiffre à l’invite de la voix enregistrée, un opérateur pourra prendre le relais. Celui-ci disposera d’éléments forts comme le nom de la mutuelle employée, d’un numéro de sécurité sociale et même du détail de votre contrat avec le prestataire. De quoi pousser la personne appelée à communiquer un N° de CB au téléphone, par exemple.

Par email : un message semi générique du même type avec un recoupement d’emails issus d’une autre base de données et votre état civil pour générer un message avec le logo de votre prestataire en en-tête, un objet précisant le nom de votre assureur et dans le corps du texte vos noms et prénoms avec, en prime, votre numéro de sécurité sociale. Dans le corps du mail, un lien vers un site permettant de régler un « problème » poussera le destinataire à entrer d’autres données comme un N° de Carte Bleue complet par exemple.

Dans les deux cas, les informations récupérées par cette fuite de données serviront à crédibiliser cette approche semi générique. Et  cela sera sans doute diablement efficace. Alors je sais que vous, chers lecteurs, serez à priori détecter le vrai du faux, encore que cela puisse être très bien fait. Mais imaginez pour des personnes un peu âgées qui vont considérer que la possession du numéro de sécu est l »assurance que l’interlocuteur est légitime. C’est difficile de se dire qu’une personne au téléphone qui connait votre nom, votre prénom, votre mutuelle, votre numéro de sécu et même le contrat que vous avez souscrit puisse être un voleur en puissance qui opère depuis un centre d’appel pour vous soutirer votre retraite.

La meilleure chose à faire est donc de passer vous même un petit coup de fil ou de rendre une petite visite à vos anciens. De leur expliquer rapidement le problème et de leur dire que personne ne leur demandera d’argent immédiatement pour régler un souci de mutuelle ou de sécurité sociale. Que dans tous les cas le mieux est de transférer l’email ou de raccrocher pour vous appeler et vérifier avec vous que la situation est normale. Prendre le reflexe de ne pas réagir dans l’instant mais de temporiser en rappelant ultérieurement. De dialoguer avec vous. Et cela reste un bon conseil pour tout : les appels d’une pseudo banque, d’une soit disant agence d’étude de l’habitat, d’un opérateur internet… La prise de décision immédiate, le clic sur une page qu’on ne connait pas ou le simple accord verbal au téléphone, n’est jamais une bonne idée.

Piratage de numéro de sécu, parlez à vos anciens ! © MiniMachines.net. 2024.

GMK Nucbox K5 : un autre MiniPC Ryzen 7 7735HS

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Le Nucbox K5 de GMK ressemble en effet beaucoup au Nucbox K2 lancé en avril 2023, il propose la même puce AMD Ryzen 7 7735HS dans un format très proche même si les engins sont physiquement différents. 

La grosse nuance entre le K2 et le K5 est surtout liée au contexte entourant les machines. Lorsqu’il y a 10 mois GMKtek lancait le MiniPC K2, le Ryzen 7 7735HS était en concurrence avec un processeur encore très présent et moins cher, le Ryzen 7 6800H. Deux puces quasiment identiques que la marque déployait alors dans des engins similaires. Entre le K1 (6800H) et le K2 (7735HS) une différence de tarif de 30$ HT pour 50MHz de plus pour le K2. Pas vraiment de quoi motiver l’utilisateur à payer plus cher. 

En 2024, si le K2 existe toujours, le modèle 6800H a, par contre, disparu des radars et le Nucbox K5 peut désormais être présenté comme une alternative plus intéressante. Sur le papier cependant, on découvre un engin dont le comportement sera quasiment identique mais avec toutefois quelques petites différences.

Avec 8 cœurs et 16 threads,  des fréquences de 3.2 à 4.75 GHz, 20 Mo de cache et un TDP de 35 à 45 watts le Ryzen 7 7735HS est une puce d’architecture Zen3+ qui embarque un circuit graphique Radeon 680M composé de 12 cœurs RDNA2 à 2,2 GHz de fréquence. Un excellent processeur au demeurant mais très proche du 6800H puisqu’il s’agit au mieux d’une « optimisation » de celui-ci. Dans le MiniPC, il est entouré de 2 slots de mémoire vive SODIMM DDR5-4800 pour un maximum de 64 Go et d’un double port M.2 2280 NVMe PCIe X4. C’est un des avantages du Nucbox K5 puisque le précédent modèle ne proposait qu’un port M.2 2280 seulement.

Minimachines-02-2024

La connectique est également un peu différente avec un changement de sorties vidéo. On découvre ici un une combinaison HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4 contre un modèle double HDMI auparavant. La partie réseau a évolué avec deux ports Ethernet 2.5 Gigabit contre un seul sur le K2. On retrouve un double port USB Type-A, un en USB 3.2 et l’autre en USB 2.0. Un Antivol type Kensington Lock est visible et l’alimentation est toujours du 19V/6.32 A. 

En face avant, deux USB 3.2 Type-A, un USB4 et un jack audio combo 3.5 mm. C’est exactement la même disposition connectique que le NucBox K8 sous Ryzen 7 8845HS présenté hier. Les boitiers sont d’ailleurs identiques avec les mêmes aérations sur les côtés et un système de ventilation interne de même calibre associé à un ventilateur dédié à la mémoire et au stockage. Le module sans fil est un Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 piloté par un circuit AMD RZ616 soudé à la carte mère.

Je suppose qu’au final ce Nucbox K5 n’est pas une révolution pour la marque mais juste un moyen de rendre sa production moins couteuse en utilisant un seul châssis et une carte mère identique pour ses nouveaux modèles. Le K2 est à mon avis en fin de vie et devrait rapidement disparaitre au profit de ce nouveau boitier. Qui n’apportera pas grand chose de neuf niveau performances mais tout de même une possibilité d’évolution en stockage plus importante et probablement un meilleur système de ventilation.

Le Nucbox K2 est toujours disponible sur le site du constructeur à partir de 333.55€ en format Barebone et 545.33€ en 32Go/1To

Le nouveau Nucbox K5 n’est pas encore visible sur le site de la marque mais il est apparu sur AliExpress à 431.68€ en format barebone et 544.60€ pour le modèle 16/500Go. Des prix de base où il faudra ajouter 37.19€ de frais de port… Il vaut clairement mieux attendre le tarif officiel pour le moment.

GMK Nucbox K5 : un autre MiniPC Ryzen 7 7735HS © MiniMachines.net. 2024.

AYANEO Pocket S : une console Android sous Snapdragon G3x

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AYANEO est présent sur le marché de la consolePC avec une offre foisonnante. De nombreuses solutions sont pour la plupart proposées autour de puces AMD Ryzen. La Pocket S change de direction avec l’emploi d’une solution ARM signée Qualcomm. La nouvelle venue fonctionnera grâce à un Snapdragon G3x Gen 2.

La Pocket S est une solution compacte qui propose un écran de 6 pouces de diagonale dans une définition très élevée. Pas moins de 2560 x 1440 pixels pour un écran IPS tactile alimenté par une mémoire vive pouvant atteindre 16 Go et un stockage de 1 To au maximum. La puce embarquée propose 8 cœurs Qualcomm Kryo et un circuit graphique Adreno A32 à 1 GHz. Elle fonctionne dans un TDP de 15 watts et nécessite l’emploi d’une ventilation active au cœur de la console.

On note au passage l’emploi d’une dalle en verre qui recouvrira la totalité de la partie supérieure de la console. Un choix qui pose de nombreuses questions pour ma part. La lisibilité de l’affichage IPS devra être très contrasté avec une forte luminosité pour fonctionner. La résistance de la dalle en verre sera mise à l’épreuve sur une si grande diagonale et le traitement oléophobique sera d’une importance capitale autour des différents contrôles pour éviter de recouvrir la console de traces de doigts.

Un choix qui pousse AYANEO à intégrer un dispositif pour basculer la console d’un mode « performance » à un mode « équilibré » et jusqu’à un scénario privilégiant l’autonomie de l’engin. Un bouton physique permettra de jongler d’un mode à l’autre, à la volée. Cela n’est pas franchement rassurant  pour l’autonomie de la console et pose la question de l’intérêt de l’engin. La grande interrogation avec les solutions Android est la durée de mise à jour du système. Le constructeur devra déployer des correctifs réguliers et des mises à jour de sécurité dans la durée pour que la machine vaille la peine mais, comme d’habitude,  il s’agit ici d’un pari de la part de l’acheteur.

AYANEO n’a pas grand chose à gagner à dépenser de l’argent pour le salaire d’un ingénieur chargé de ces mises à jour. Son intérêt lui dicte au contraire d’arrêter de proposer des mise à jour le plus rapidement possible après la fin de la commercialisation des engins. C’est la problématique habituelle du duo Android/ARM. Il sera au mieux très difficile et au pire impossible de changer de système d’exploitation. Un détail qui rappelle encore et toujours la force de solutions comme le Steam Deck de Valve qui propose d’employer SteamOs mais n’interdit pas l’exploitation d’autres solutions Linux ni même de Windows.

Cette Pocket S vient en complément de la Pocket Air, également sous SoC ARM. Une solution Mediatek Dimensity 1200 pilotant un Android avec un matériel plus léger. Un écran de 5.5″ de diagonale en FullHD via une dalle AMOLED, 12 Go de mémoire vive et un stockage de 512 Go au maximum. Je n’ai pour le moment aucune idée du suivi logiciel de ce modèle. Sa campagne de financement a eu lieu en octobre 2023 et les consoles sont en cours d’expédition. La Pocket S, de son côté, débute bientôt sa phase de financement, comme toujours sur Indiegogo, pour des expéditions prévues en avril.

On retrouvera également sur la console un châssis en aluminium très fin au centre. 14 mm si on fait abstraction des épaisseurs qui abritent les gâchettes. On retrouvera l’attirail classique avec un double joystick RGB, une croix directionnelle, des boutons ABXY, des gâchettes, des moteurs de vibrations et un gyroscope 6 axes. La connectique semble minimaliste avec un port USB Type-C et un bouton de démarrage qui abritera un lecteur d’empreintes digitales. La Pocket S proposera également un lecteur de cartes MicroSDXC…

Beaucoup d’éléments haut de gamme. Entre l’affichage, l’énorme mémoire vive, la puce ARM et le stockage. Ces choix qui ne laissent pas franchement l’espoir d’un engin abordable. Ce qui est, selon moi, une erreur stratégique majeure sur ce marché. La Pocket S sera chère à n’en pas douter. Et c’est tout le problème. Car à quoi va servir cet engin sous Android ? A lancer les jeux présents pour le marché smartphone en retrouvant le confort d’une bête manette de jeu ou d’un accessoire pour enfermer l’écran du téléphone dans une solution proche de la console ? Le tour des titres disponibles sera rapide et le catalogue ne sera pas glorieux. Pour du streaming de jeux ? Pourquoi pas mais alors nul besoin de ces compétences techniques, une solution plus simple et moins chère aurait suffit.

C’est toujours le même problème. Android n’est pas une plateforme ouverte et son catalogue de jeu est essentiellement tourné vers des joueurs grand public. Pas des gens qui vont accepter d’investir dans une console très onéreuse. Le grand public préfèrera toujours une bonne Switch à un appareil de jeu sous Android autre que son téléphone. Les joueurs invétérés choisiront également la console de Nintendo ou se pencheront vers une Console PC pour sa souplesse d’usage et son catalogue de titres mille fois plus attractif.

AYANEO Pocket S : une console Android sous Snapdragon G3x © MiniMachines.net. 2024.

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

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Un Youtubeur US a découvert dans son MiniPC la présence de logiciels espions. Des Spywares assez classiques directement préinstallés sous Windows. Certains de ces logiciels permettant de récupérer des données utilisateurs, il s’agit de failles assez critiques. 

Deux familles de logiciels espions ont été identifiées : Bladabindi et Redline. Ces fichiers permettent des choses inquiétantes comme récupérer des mots de passe directement issus de navigateurs en ligne. Mais ils ciblent également certaines applications et en particulier les gestionnaires de monnaies virtuelles. Certains peuvent enregistrer tout ce que vous pianotez sur votre clavier et vont permettre d’identifier des suites de chiffres correspondant à un numéro de carte bleue par exemple. Ce sont des logiciels très dangereux qui peuvent aussi bien servir à récupérer vos accès à un service de streaming que copier votre identité, voler un compte de réseau social ou… vider votre compte en banque.

Le fait qu’ils soient intégrés par défaut à Windows lorsque l’on reçoit la machine est donc très inquiétant. Ce genre de problématique n’est cependant pas nouvelle. Cela est déjà arrivé par le passé, et pas forcément uniquement sur des machines noname. De nombreux constructeurs ont eu a faire face à ces problématiques qui sont en général assez vite repérées. Dans le cas présent, le lot infecté serait déjà identifié et l’image système employée aurait été rapidement remplacée par une nouvelle, libre de toute « infection » de ce type.

Un fabricant spécialisé dans le MiniPC fanless

Pour comprendre comment cela est possible, comment des MiniPC peuvent être infectés ainsi, il faut comprendre comment ce marché fonctionne. Je vous le répète souvent mais les machines livrées en provenance de marques noname sont issues de fournisseurs uniques. Avec des designs identiques, des équipements copiés collés d’une marque à l’autre, il n’est pas difficile de deviner que les constructeurs de certains MiniPC sont les mêmes. Ici il s’agit d’un gros poisson : « Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd. » qui fabrique – entre autres – pour les marques AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi, Ouvis, NiPoGi, T-Bao et bien d’autres marques que je qualifie souvent de « Noname« . 

Ces différentes marques font appel à ce constructeur pour fabriquer leurs machines de A à Z. Elles ne sont en rien responsables de la fabrication du produit et se contentent souvent de n’envoyer qu’un logo à l’usine en charge du marquage des différents éléments. Logo qui sera collé sur la machine, ajouté à l’étiquette, imprimé sur la « documentation » et éventuellement sur le carton du MiniPC. Parfois ce logo sera poussé sur la carte mère pour apparaitre au démarrage de l’engin mais ce n’est pas forcément le cas. 

Une fois la machine produite, le constructeur la charge dans un camion mandaté par la marque qui l’expédie sur les marchés de son choix. Chez des exportateurs, par exemple, mais également sur des places de marché comme Amazon en France. Là, les MiniPC sont distribués aux clients. Pour certaines de ces marques, le travail consiste donc à choisir sur catalogue les machines à vendre, à envoyer le logo de sa marque, à attendre que la commande soit construite, à gérer le transport du produit vers le revendeur et à assumer le SAV sur les produits. Ils ne vont jamais sur le terrain, ne conçoivent pas les produits, ne gèrent pas la partie logicielle et ne voient jamais un client. L’essentiel de leur activité consiste à répondre à des mails et à passer des coups de fil. Ils sont donc dépendants des usines qui fabriquent leurs produits. 

La force de ce système vient du nombre de machines produites. Si l’ensemble de ces marques se font évidemment concurrence, elles permettent également à l’usine qui les assemble d’amortir plus facilement sa production. En proposant un design unique pour de nombreuses marques « noname », le moule du MiniPC est plus facilement remboursé. Le design et la fabrication des cartes mères le sont tout autant. Et la capacité d’achat du véritable fabricant, avec un nombre important de produits, permet d’obtenir de meilleurs tarifs auprès des constructeurs de composants comme auprès  des revendeurs de mémoire vive, stockage, module Wi-Fi et processeurs. Bien meilleur que si chaque marque devait acheter ses propres puces, concevoir ses carte mères et usiner ses propre moules. C’est donc une sorte de symbiose qui est établie entre tous ces acteurs. Avec parfois de petits dramas et quelques anecdotes rigolotes comme des marques X dans des boites Y…

Le défaut de ce système c’est que tout repose sur un unique constructeur, ici Shenzhen Shanminheng Technology donc. Et que si un truc arrive à ce gros poisson, toute la chaine est affectée. Une série de SSD défectueux ? Des centaines de machines et plusieurs marques peuvent en pâtir. Un problème avec l’alimentation ? idem. Et pour le cas qui nous préoccupe, un Windows vérolé  et ce sont plusieurs marques et modèles qui sont livrés avec des logiciels espions. Un jeu de domino très classique.

Un duplicateur de SSD M.2 industriel

Un détail intéressant nous apprend que ces spywares sont présents sur le Windows installé mais également sur la partition de récupération du système. De telle sorte que si vous faites une réinstallation d’usine de votre Windows, il aura exactement le même souci. Il réinstallera les mêmes logiciels espions. Cela nous montre une chose. Qu’il ne s’agit pas d’une infection due au hasard du système maitre mais bien d’une volonté de propager ces outils dangereux. Volonté à accorder au crédit plus que probable d’une mafia locale. A l’usine, les machines ne sont pas allumées une par une pour préinstaller le système d’exploitation. Les unités de stockage sont préparées en amont et une image du système comme des partitions de récupération sont clonées d’une source maitre vers plusieurs SSD à la fois via un matériel spécialisé. Ainsi lorsque le SSD est installé sur le MiniPC, il est déjà prêt à l’emploi. Il « suffit » donc de modifier l’image présente dans la machine de clonage pour infecter rapidement des centaines ou des milliers de SSD.

En général les engins qui assurent le clonage des systèmes sont surveillés, c’est un point crucial de la sécurité de l’installation. Mais avec une belle somme à la clé, une mafia locale peut motiver un employé à changer cette image de base pour une autre, contenant les logiciels espions. Avec une simple clé USB, il est possible d’effectuer cette opération simplement et rapidement. Et c’est probablement ce qu’il s’est passé ici. Une personne a modifié l’image de base et des machines sont ainsi sorties de l’usine avec les logiciels vérolés.

C’est en tout cas le scénario qui a été identifié à chaque fois lors des infections de ce genre dans le monde informatique. Qu’il s’agisse de portables de marque ou d’autres engins contenant un système, le maillon faible vient toujours de cette opération de clonage. Shenzhen Shanminheng Technology a annoncé avoir repéré les logiciels espions rapidement et remis de l’ordre dans son image Windows. Il faut dire que ces spywares ne sont pas  discrets puisqu’ils sont détectés par Windows Defender lui même, ce qui fait que la première analyse de Windows au démarrage de la machine signale le problème. Les remontées client ont donc du être assez rapides.

Aujourd’hui tout serait rentré dans l’ordre et les machines produites ne seraient plus infectées. Il faut bien comprendre que l’ensemble des marques comme le constructeur original n’ont rien à gagner à livrer des engins infectés. Ils ont plutôt tout à perdre en terme d’image sur ce secteur aussi concurrentiel.

 

J’ai un MiniPC d’une de ces marques, que faire ?

Il est plus que probable que votre système soit sain. Dans le doute vous pouvez toujours lancer une analyse complète de Windows Defender et passer les fichiers détectés à la moulinette de Virus Total pour analyse. C’est le plus simple pour être rassuré.

Il n’empêche que, ce n’est pas forcément très prudent d’utiliser une image de Windows livrée avec ce type de PC. On pourrait d’ailleurs généraliser ce commentaire à l’ensemble des PC commercialisés avec un système. Avec une nuance toutefois, les portables de grandes marques bénéficient d’un contrôle qualité logiciel plus poussé lié au fait que leurs engins sont en général plus complexes à mettre en œuvre à cause de leurs pilotes. Mais dans le cas des MiniPC noname, le système est en général brut de décoffrage, ce qui est une excellente nouvelle car cela veut dire qu’il seront plus simple a remplacer.

Pour éviter toute infection par des logiciels espions, le plus simple est donc de ne pas employer l’installation de base mais d’effectuer une installation propre. Vous pouvez partir sur un système Linux de votre choix en suivant les instructions fournies par les différentes distributions : Debian, Mint, Ubuntu ou autre. Si vous voulez rester sous Windows, il faudra partir d’une image Windows livrée directement par Microsoft. Cela ne demande que peu de compétences et vous assure un système sans virus ou même aucun logiciel publicitaire. Rares sont les MiniPC à nécessiter des outils logiciels spécifiques. Il y ‘en a quelques uns qui proposent des fonctions supplémentaires comme un écran intégré ou des réglages RGB. Mais on peut en général trouver et copier ces éléments logiciels facilement.

La licence de Windows nécessaire à la réinstallation du système est en règle générale « tatouée » sur le BIOS du système. Et lorsque vous installerez votre nouveau Windows ce dernier identifiera automatiquement votre machine comme détentrice d’une licence OEM. Mais si vous voulez récupérer votre clé Windows avant la réinstallation, la méthode est assez simple.

Lancez votre MiniPC sur le système reçu et appuyez sur la touche Windows de votre clavier. Pianotez ensuite les trois lettres CMD et la touche entrée pour lancer l’invite de commande. Vous obtiendrez l’interface très sobre de l’invite de commande.

Pianotez alors (ou copiez collez) la commande suivante : wmic path SoftwareLicensingService get OA3xOriginalProductKey

Cela vous indiquera l’ensemble de cinq groupes de cinq chiffres et lettres qui constituent la clé de votre machine. Notez la soigneusement ou prenez la en photo (Mais pensez à ne pas la partager ou à l’effacer ensuite…). C’est cette clé qui servira lors d’une éventuelle réinstallation.

Il ne vous reste plus qu’à préparer une clé USB avec l’image de Windows installée dessus. Pour Windows 10, il faut aller sur cette page et pour Windows 11 sur celle-ci. Vous choisirez « Création d’un support d’installation de Windows » et cliquerez sur « télécharger ».  Un outil de préparation de clé est alors téléchargé, il pèse moins de 10 Mo.

Il vous faut ensuite une clé USB vierge1 de 8 Go ou plus pour pouvoir commencer l’opération. Attention, il sera nécessaire d’avoir un PC connecté pour préparer la clé. Insérez la clé USB dans votre port USB et lancez l’utilitaire tout juste téléchargé. Il vous demandera au préalable d’accepter le contrat de licence.

Il vous demandera ensuite de choisir votre langue et votre édition. Pensez à décocher la case « utilisez les options recommandées pour ce PC » si vous n’effectuez pas la préparation de la clé depuis le MiniPC noname que vous suspectez d’être infecté. Ce qui n’est évidemment pas conseillé. Cliquez ensuite sur suivant.

Sélectionnez « Disque mémoire flash USB » pour utiliser votre clé USB. Cliquez sur Suivant.

Choisissez la clé USB sur votre machine (vérifiez bien d’avoir sélectionné le bon lecteur pour éviter tout accident, vous pouvez utiliser l’explorateur de fichier pour cela.). Cliquez sur Suivant.

L’opération débute et l’outil télécharge l’image du système sur votre clé tout en préparant celle-ci pour accepter un démarrage direct. Pendant ce temps là, vous pouvez chercher comment ouvrir le BIOS de la machine que vous voulez réinstaller. En général une recherche avec la référence de votre machine et les mots « bios key » donnent de bons résultats. Une fois cette touche identifiée (F1, F2, F10, F11, F12 ou Echap sont communément employés mais également encore parfois la touche « Suppr ») vous pouvez essayer celle-ci sur votre PC à réinstaller en la pressant frénétiquement au démarrage.

Une fois dans le BIOS – qui est parfois très touffu – rendez vous dans l’onglet « Boot » et cherchez « Device order » pour sélectionner comme premier élément de démarrage le périphérique USB. Si votre clé est insérée  depuis le démarrage de l’engin, son nom devrait apparaitre dans la liste. Sauvegardez vos réglages et redémarrez la machine avec la clé USB en place. Il ne reste plus qu’a suivre les instructions à l’écran pour installer Windows. Si cette installation réclame votre N° de série, vous, pourrez indiquer celui récupéré. Il y a cependant de grandes chances que celui-ci ne soit pas nécessaire.

A la fin de l’opération, vous aurez un système parfaitement « propre ». Cela peu paraitre long et fastidieux mais cela reste la solution la plus sure pour profiter d’un Windows sans logiciels espion, virus ou autre bloatwares…

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ? © MiniMachines.net. 2024.

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS

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Mise à jour du 21/02/2024 : Le GMK NucBox K8 est désormais disponible pour l’Europe depuis le site du fabricant. Le décalage de disponibilité entre la Chine et le reste du monde correspond au final au passage du nouvel an Chinois.
Le MiniPC en version Barebone y est proposé à 529.99$ / 513.10€ avec le code K8-0-PO.

La version 32 Go  / 1 To et à 689.99$ / 668€ avec le code K8-1T-PO

Ces tarifs prennent en compte les taxes et la livraison. Le paiement s’effectue via Paypal.


Billet original du 7/02/2024 : Le GMK NucBox K8 poursuit cette évolution logique du marché de proposer des versions sous Ryzen 7 8845HS sur le modèle des MiniPC précédemment sortis sous Ryzen 7 7840HS. Il faut dire que le travail de mise à jour n’est pas bien compliqué puisqu’il s’agit quasiment des mêmes processeurs d’un point de vue technique. A partir du moment où la puce est disponible, l’intégrer dans le précédent modèle ne présente pas de difficulté et permet de sortir une « nouvelle » minimachine aux clients potentiels.

La principale nuance entre le Ryzen 7 7840HS du modèle K6 et le Ryzen 7 8845HS du GMK NucBox K8 vient de son NPU. La puce permettant des calculs dédiés à l’IA. Sur le premier processeur, il proposait une performance de calcul de 10 TOPS contre 16 TOPS sur le nouveau. Le nouveau processeur monte également plus haut en fréquence et consomme un poil plus d’énergie, ce qui le rend plus difficile à embarquer dans une machine compacte. Mais il s’agit toujours et encore d’un 8 cœurs et 16 threads avec une architecture Zen 4 oscillant de 3.8 à 5.1 GHz et un Radeon 780M 12 cœurs RDNA 3 à 2.7 GHz pour la partie graphique. Le 8845HS fonctionne bien, offre d’excellentes performances et permet de nombreux usages logiciels. 

GMK le refroidit de manière active avec une solution qui semble identique à celle du précédent modèle. D’un côté un ventilateur qui aspire de l’air frais sur le côté de la machine et de l’autre une extraction de la chaleur par de petites ailettes vers l’arrière. Ce schéma classique permet au GMK NucBox K8 d’encaisser les 65 watts de TDP du processeur et de tenir la distance plus longtemps en calcul au niveau de ce que proposait le Ryzen 7 7840HS au TDP de 54 watts. Par contre, au maximum de ses performances, cette nouvelle puce devrait exiger une ventilation supérieure qui sera plus rapide et plus bruyante.

Le châssis est strictement identique et je suppose qu’ici aussi GMK a ajouté un second ventilateur pour refroidir la mémoire vive et le stockage. Le petit boitier propose deux slots SODIMM DDR5 et deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Ces composants sont accessibles directement par le dessus de l’engin. La partie sans fil ne semble,  par contre, pas modifiable par l’utilisateur et il faudra se « contenter » d’une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

La connectique est, là encore, identique au précédent modèle. Le GMK NucBox K8 reprend la double prise Ethernet 2.5 GbE pour piloter deux réseaux en parallèle. La connectique avant comprend un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 et deux ports USB 3.2 Type-A. 

Sur la partie arrière, on retrouve deux sorties vidéo en HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, les deux ports Ethernet, un port  USB 2.0 et un troisième port USB 3.2 Type-A. Un Antivol type Kensington Lock est également visible à gauche des ailettes de refroidissement du processeur. L’alimentation est fait via un jack qui encaisse du 19V/6.32A. Ce choix de placer l’extraction de l’air chaud vers l’arrière peut être problématique. Les câbles vidéo, Ethernet et USB qui sortiront de la machine devront être regroupés avec des velcro ou serre fils pour éviter qu’ils ne retombent devant cette grille d’extraction et accumulent de la chaleur.

Les prix devraient être identiques aux précédents modèles et on devrait voir rapidement le GMK NucBox K8 remplacer le K6 à terme. Pour rappel, la version Ryzen 7 7840Hs est sortie à 534€ TTC en barebone et à 709€ en version 32Go/1To. Aujourd’hui le NucBox K6 Barebone se négocie à 545.78€ avec un coupon de réduction de 138.76€ (-150$) récupérable sur la fiche produit. Ce qui le ramène à 407€ environ. Les autres versions bénéficient de réductions du même genre. Le modèle K8 n’est pas disponible pour le moment sur le site officiel de la marque gérant l’exportation TTC, il semble réservé au marché Chinois qui… est en pause du fait du nouvel an local.

J’ai hâte de voir quelle puce aura la version K91.

NucBox K6 : Le Ryzen 7 7840HS débarque chez GMKTec

Source : Videocardz

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS © MiniMachines.net. 2024.

Cirrus Logic présent dans les premiers portables Intel Lunar Lake

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C’est un trio de puces que Cirrus Logic va implanter dans ces futures machines qui seront largement disséquées et analysées par les autres constructeurs. Les portables de référence d’Intel sont des engins généralement produits et fournis avec des plans détaillés aux partenaires de la marque pour qu’ils puissent découvrir les « recettes » employées en interne.

Pour Cirrus Logic, c’est évidemment une bonne nouvelle car cela montre que leurs composants sont assez bons pour être choisis par Intel. Et si le recours à des composants audio est logique, la marque est présente sur ce secteur depuis très longtemps, l’ajout d’un convertisseur de courant est plus étonnant. Trois puces seront à bord de ces machines particulières. Un DAC CS42L43 destiné au décodage audio, un CS35L56 pour l’amplification du signal produit et surtout un CP9314 pour la conversion du courant. Ce dernier, tout neuf au contraire des deux autres, a été choisi pour  sa capacité à améliorer l’autonomie des machines dans lesquelles il est implanté.

Cirrus Logic le met en scène dans un communiqué de presse assez austère mais précise que c’est ce composant qui permettra aux portables Lunar Lake d’atteindre des nouveaux records en autonomie et en finesse en diminuant le nombre de composants à implanter sur la carte mère. Avec des puces très faciles à mettre en œuvre dans ces futurs designs Lunar Lake, la marque espère voir le choix d’Intel être repris par d’autres constructeurs. Pour rappel, Lunar Lake est censé débarquer cette année chez Intel, cette nouvelle architecture miserait en grande partie son succès sur sa gestion d’énergie en promettant 40% de consommation en moins que Meteor Lake.

Cette diversification est intéressante pour Cirrus Logic, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu ce type de composants chez Cirrus Logic par le passé. De nombreux produits audio sont sortis de ses laboratoires mais cette approche d’une gestion du courant est, me semble t-il1, nouvelle.

Cirrus Logic présent dans les premiers portables Intel Lunar Lake © MiniMachines.net. 2024.

Les composants NAND médiocres se généralisent sur les périphériques récents

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L’entreprise spécialisée de récupération de données Allemande CBL tire la sonnette d’alarme en faisant un état des lieux des composants NAND qui équipent les clés USB et cartes mémoire disponibles sur le marché. 

Tout l’art de CBL est de parvenir à lire des données sur  des matériels endommagés. Vous savez la carte mémoire devenue illisible ou la clé USB avec un port arraché suite à une mauvaise manoeuvre. Ils récupèrent les périphériques de ce type – et d’autres formats – les opèrent littéralement à cœur ouvert et extraient les données pour les sauvegarder sur un autre support. Pratique quand la clé contenant des données importantes et sans autres sauvegardes est abîmée ou quand son smartphone a pris l’eau et que la carte MicroSDXC embarquée s’avère illisible par les voies habituelles.

Problème pour CBL, les derniers produits exploitant de la mémoire NAND qui leurs sont parvenus, surtout les plus récents, sont devenus très bas de gamme pour ne pas dire médiocres. De plus en plus de composants mémoire de piètre qualité sont employés et beaucoup de ces composants sont maquillés de manière à ne pas pouvoir les identifier. Les fabricants les revendent sur un marché dégradé, de sous catégorie, en effaçant leur logo pour éviter d’associer leur marque à ces produits.

Une carte MiscoSDXC noname soudée sur un PCB de clé USB

En fin de chaine, un module de 8 Go de NAND pourra recevoir le logo de sa marque d’origine et être vendu au tarif classique si il est exempt de défaut. Un autre sera vendu un peu moins cher dans une sous catégorie de produit à une marque moins regardante sur la qualité globale de ses produits. Et enfin, si il est dégradé au maximum, il sera maquillé pour ne pas porter logo, et être revendu à des constructeurs qui ne cherchent que le prix le plus bas. Des clés USB vont même jusqu’à employer des composants de mémoire normalement prévus pour des cartes MicroSDXC soudés directement sur leur circuit imprimé. Le composant dialoguant alors avec un contrôleur USB classique et outrepassant le contrôleur MicroSDXC dédié intégré. Ces évolutions conduisent à de plus en plus de problèmes. Pour l’entreprise allemande, la qualité globale  des périphériques baisse drastiquement.

La marque SANDISK apparait ainsi sous le masquage d’une puce couvrant son logo.

Sur 2023, CBL a relevé un nombre alarmant de composants de qualité médiocre. Souvent des modules de capacités inférieures à ce qui était prévu à la base par le fabricant. Ainsi deux modules de 8 Go ne fournissant au final non pas 16 Go mais une capacité inférieure. Les NAND de base étant défaillants et ne pouvant pas passer le contrôle qualité des fabricants, ils sont mis de côté et redistribués sur un circuit parallèle au lieu d’être détruits.

Ici un composant NAND dont la surface a été frottée mécaniquement pour en faire disparaitre la marque.

Résultat de ces évolutions, une baisse globale de la qualité des clés USB et des cartes MicroSDXC. Surtout sur les produits les plus récents en noname. Beaucoup de clé USB promotionnelles, vendues à très bas prix à des professionnels pour distribuer des données, souffrent de ces défauts. Mais des clés de marques et de contrefaçons souffrent des mêmes problèmes. 

Autre souci relevé par l’entreprise spécialisée, l’emploi massif de composants NAND de type QLC. Au contraire des composants SLC qui ne pouvaient recueillir qu’un bit par cellule, les QLC peuvent en retenir 4. Ce qui permet une bien meilleure densité de données mais pose des soucis de fiabilité générale. Le problème étant que la gestion de ces modules NAND QLC est plus complexe qu’il n’y parait pour faire durer les composants dans le temps et comme les contrôleurs employés sont très entrée de gamme… La durabilité des stockages est très réduite dans le temps.

Acheter un stockage USB « noname » reste toujours la loterie sur l’entrée et le milieu de gamme. Entre les contrefaçons et les produits vérolés, entre les marques employant des composants entrée de gamme et les soucis de fiabilité. Il convient comme souvent de penser à ne pas sauvegarder sur des appareils de ce type sans avoir une copie des données importantes. Comme il convient de ne pas compter sur les prix les plus alléchants pour des données importantes.

De faux SSD externes au format M.2 en approche

Les composants NAND médiocres se généralisent sur les périphériques récents © MiniMachines.net. 2024.

Orange Pi Neo : premier prototype de la console Ryzen 7 7840U

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On ne sait toujours pas son positionnement tarifaire ni sa date de sortie réelle mais la console Orange Pi Neo commencer à pointer le bout de ses joysticks. Ce Week End avait lieu le FOSDEM en Belgique et sur le  stand de Manjaro Linux, on pouvait apercevoir la console PC en action. 

Rien n’a bougé d’un point de vue technique : on est sur une solution de 7″ de diagonale avec un Ryzen 7 7840U.  Jusqu’à 32 Go de mémoire vive LPDDR5-7500 et un stockage sur un port M.2 2280 NVMe. La principale différence avec les autres consoles de ce type que sont les ROG Ally, Lenovo Legion Go ou MSI Claw vient du fait de la présence de deux pads tactiles plus proches du Steam Deck de Valve. Pour le reste, c’est un format matériel classique avec joysticks, boutons, gâchettes et croix directionnelle. La console propose deux ports USB4 Type-C, un lecteur de cartes MicroSDXC, un jack audio combo 3.5 mm et du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. 

Ce qu’il  y a d’intéressant ici, c’est cette approche Linux. Manjaro peut tout à fait prendre en charge la solution Proton employée par Valve pour son Steam Deck et la console pourra donc se comporter de manière très proche de ce qu’elle propose. Il sera également possible de basculer la console vers un Windows classique ou de profiter des différentes distributions qui reprennent le fonctionnement du système SteamOS comme HoloISO ou ChimeraOS.

On ne sait pas encore exactement comment l’objet sera distribué mais Manjaro fait la promotion d’un modèle sur son site. Il pourrait s’agir ici d’une bonne voie de distribution de ce type de console. Avec une bonne implication communautaire comme savent en porter les distributions Linux, l’assurance d’avoir un matériel suivi dans le temps peut être un bon argument.

Orange Pi se lance dans la console avec AMD et Rockchip

Source : Liliputing

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