Connexion
Partie des États-Unis, où le recours aux technologies a permis de rallier très habilement les opinions publiques aux opérations en cours lors de la première guerre du Golfe en 1991, qui en marque le véritable point de départ, la guerre de l’information mondiale a succédé à la guerre froide. Une guerre engagée avant tout – nous montre David Colon dans son dernier ouvrage, La guerre de l’information : Les États à la conquête de nos esprits – par les régimes autoritaires, qui visent l’effondrement des démocraties libérales en s’appuyant sur nos failles. L’enjeu final étant la conquête de nos esprits, en retournant la démocratie contre elle-même.
Médias contrôlés, triomphe du virtuel sur le réel par l’utilisation d’images d’archives et de simulations, manipulation habile des faiblesses de l’information en temps réel, désinformation tactique et stratégique, illusion de la « guerre propre », tout est mis en œuvre à l’époque pour manipuler les esprits et susciter l’adhésion des peuples en donnant une image trompeuse et quelque peu idyllique de la guerre du Golfe.
C’est un nouvel art de la guerre qui est pratiqué, ralliant l’opinion mondiale, crédule face à l’uniformisation de l’information et le recours aux techniques de langage. Les journalistes eux-mêmes, fortement encadrés et très peu nombreux à pouvoir réellement se rendre sur les terrains de guerre, sont fortement manipulés, voire censurés.
C’est aussi l’ère du softpower, du contrôle de l’information et de la création de chaînes contrôlées par le pouvoir dans certains pays. On assiste plus que jamais à des guerres informationnelles et une véritable course à l’influence, de la part de nombreux pays, en résistance à la domination informationnelle américaine (Iran, Qatar, Chine, Russie, etc.).
La manipulation organisée des journalistes devient monnaie courante, et ce d’autant plus qu’ils sont de moins en moins nombreux et que les journaux ont de moins en moins de moyens. Les agences de presse prennent l’ascendant, elles-mêmes devancées – voire manipulées – par les agences de relations publiques. Ce qui aboutit à de moins en moins de vérifications des sources d’information, quand elles sont même citées, et à des manipulations croissantes, orchestrées par les États et leurs services de renseignement. En particulier aux États-Unis, maîtres en la matière.
La guerre se déplace aussi sur le terrain des réseaux sociaux, qui deviennent stratégiques et où la vitesse de propagation d’informations ou de réaction compte. Les États n’étant pas toujours les plus performants en la matière comme le montrent l’efficacité du Hamas ou de Daech dans sa stratégie de terreur qui a un temps gardé une grande longueur d’avance sur les États avant que ceux-ci finissent par se ressaisir et renverser la situation, l’intervention des anonymous ayant aussi joué un rôle non négligeable.
Mais c’est la Russie qui a véritablement déclenché la guerre totale de l’information. D’abord en Ukraine, où cela lui a notamment permis de s’emparer de la Crimée sans véritable guerre armée, puis contre l’Occident, parvenant, à force de moyens colossaux, à dresser assez efficacement la démocratie contre elle-même.
On peut alors parler – nous dit Daniel Colon – de cyberguerre mondiale, qui a supplanté les formes de guerres traditionnelles, même si celles-ci sont toujours présentes. Les Américains sont les premiers à en avoir été les artisans, avant de subir en boomerang les assauts iraniens, chinois, russes, ou encore nord-coréens. La guerre fait rage de toutes parts et occasionne des dommages colossaux, tant sur les infrastructures qu’en matière psychologique.
La désinformation est également utilisée de manière massive, notamment par la Russie, qui entend plus que jamais manipuler en particulier les médias occidentaux et déstabiliser en profondeur les sociétés occidentales, dont elle entend provoquer l’effondrement.
Elle favorise ainsi les tensions sociales et ethniques et les manifestations en tous genres, grâce à des outils de propagande élaborés, et une véritable armée d’agents présents partout dans le monde, à la recherche de la moindre petite faille. Les théories du complot trouvent également souvent leurs sources dans les opérations russes de désinformation.
La France n’est pas épargnée, subissant les assauts répétés des campagnes d’influence et de désinformation russes, sans oublier les puissantes campagnes antifrançaises en Afrique, dont les conséquences sont vives. Mais aussi des campagnes de désinformation turques ou chinoises notamment.
Un chapitre très instructif du livre révèle la manière dont l’exploitation – au départ par un chercheur – du système des « J’aime » sur Facebook a permis d’aboutir à un microciblage psychologique inouï, dont se sont emparés à la fois les Russes mais aussi Steve Bannon aux États-Unis. Débouchant, de fil en aiguille, sur l’incroyable mouvement QAnon, véritable agrégateur de complots, manipulé par la Russie pour diffuser les plus sombres théories du complot, visant bien sûr en premier lieu les États-Unis. Aboutissant même à des mégathéories du complot participatives, à même d’expliquer bien des événements auxquels nous avons assisté médusés.
Un autre chapitre passionnant s’intéresse à la guerre 3.0 en Ukraine. Où l’on voit notamment que les GAFAM américains ont joué un rôle essentiel et inédit de défense contre la cyberoffensive russe de grande ampleur qui a été menée, bouleversant ainsi les équilibres géopolitiques. Tandis qu’une gigantesque bataille de hackers est menée de part et d’autre, et qu’une cyberguerre des ondes sévit à travers de multiples piratages ; à tel point qu’il devient de plus en plus difficile de distinguer la vérité et le mensonge. Surtout si l’on y ajoute les nouvelles technologies de l’Intelligence Artificielle, comme les redoutables deepfakes, qui manipulent les esprits humains et servent de manière efficace la propagande, de manière hautement personnalisée.
Et s’il n’y avait que la Russie… Il faut bien sûr aussi compter avec la Chine et sa redoutable efficacité à mener de front guerre psychologique, guerre de l’opinion publique et guerre du droit, dans le but de brouiller les perceptions, semer les divisions, et soumettre l’ennemi sans avoir à le combattre. À travers les cyberintrusions, et les participations au capital des sociétés en pointe à la Silicon Valley.
Sans omettre le recours massif, comme les Russes, au trolling, qui contribue fortement à former aussi les opinions du peuple, accompagné d’un strict contrôle du Net et un soigneux « nettoyage du web », appuyé par le fameux Crédit social. Sans oublier le très insidieux réseau Tik Tok, qui vise à subvertir les valeurs occidentales et encourager la forte dépendance à des stimuli passifs et des contenus pauvres, détournant une grande partie notamment de la jeunesse des activités de réflexion. Un moyen efficace de contrôler les cerveaux et de remporter la guerre, tout en collectant massivement des données pour le compte du Parti communiste chinois et en diffusant de fausses informations et éléments favorables aux théories du complot, servant aussi de relais à la propagande russe.
La guerre de l’information a succédé à la guerre froide. Une guerre engagée par les régimes autoritaires, qui visent l’effondrement des démocraties libérales en s’appuyant sur nos failles. L’enjeu final étant la conquête de nos esprits, en retournant la démocratie contre elle-même.
Si l’ouvrage de David Colon est très instructif et absolument passionnant, on peut néanmoins être déçus, parmi les solutions proposées dans la conclusion, de trouver la référence à Christophe Deloire et l’idée de privilégier le recours aux chaînes publiques, au détriment de celles privées. De même que cette grande idée d’Observatoire des médias et de conception de l’information comme « un bien public ». N’est-ce pas là le meilleur moyen de se détourner de la nécessité de se prémunir contre la guerre mondiale de l’information pour y substituer… une guerre nationale de l’information et une dérive vers la tentation totalitaire ?
David Colon, La guerre de l’information : Les États à la conquête de nos esprits, Tallandier, septembre 2023, 480 pages.
Le texte ci-dessous est basé sur les présentations données par Carlos Martinez, co-éditeur des Amis de la Chine socialiste, lors des réunions des lecteurs et des partisans du Morning Star à Manchester (19 février), Leeds (13 mars) et Brighton (le 24 mars), sur le thème de la stratégie mondiale de la Chine. Carlos répond à l'affirmation des politiciens et des médias occidentaux selon laquelle la Chine est une puissance agressive et expansionniste, en comparant le bilan de la politique étrangère de (...)
Nos lecteurs proposent / Etats-Unis , ChineMalgré des performances médiocres en matière de finances publiques, la France voit avec soulagement sa note maintenue par Moody’s à « Aa2 » avec une perspective « stable ». Cette décision a bien sûr été accueillie positivement à Bercy, où l’on souligne l’importance de redoubler d’efforts pour restaurer la santé économique du pays. Bruno Lumière© a d’ailleurs insisté sur la nécessité de poursuivre les objectifs de croissance, d’emploi et de réformes structurelles, tout en réduisant les dépenses publiques afin d’atteindre un déficit inférieur à 3% d’ici 2027. Et des hausses d’impôts ?
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Yemen: a unique Victor over all Empires for millennia, most recently the Ottomans and British, and their equally deluded proxies, whether Egyptian, desert Bedouin, or NATO.
Note these videos were made PRIOR to the ongoing Yemeni Gauntlet established over their Red and Arabian Seas! The unprecedented live-streamed Gaza Genocide, marked by supreme arrogance of the terminal combined West and Messianic Judaic alliance assaulting all mankind, has consolidated Yemen in a way unseen since perhaps Alexander of Macedon.. a new eschatological Fire has been lit in the Arabian Peninsula to match the satanic one of the western “Judeo-Christian.”
Yemen remains a “trump card” to watch, with many more surprises to come, a pillar among the great opposing alliance of the “Axes of Resistance.” The coming humiliation of Pax Judaica at Yemeni hands was similarly foretold
Washington a dépoussiéré sa vieille boîte à outils pour réengager son allié de la guerre froide, la Turquie, et ressusciter leur alliance moribonde afin de servir les intérêts géostratégiques des États-Unis dans un environnement régional en mutation rapide. Cette démarche découle de la prise de conscience qu’en dépit de la diabolisation du président Recep Erdogan pour son inconstance, le potentiel de la Turquie en tant qu’«État pivot» reste une réalité géopolitique.
Il est permis de penser que cette prise de conscience fait suite à la reconnaissance, à contrecœur, par Washington que le vieux dogme du «vous êtes avec nous ou contre nous» ne peut et ne doit pas s’appliquer à des pays émergents comme la Turquie – ou l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, etc. d’ailleurs – à une époque où l’influence des États-Unis dans les affaires mondiales diminue.
L’article Les États-Unis courtisent la Turquie, un allié de l’OTAN en rupture de ban est apparu en premier sur Strategika.
L'un des mythes européen et étasunien est que le fascisme a été vaincu pendant la Seconde Guerre mondiale par les démocraties libérales, et en particulier par les États-Unis. Alors que les archives suggèrent que loin d'être éradiqué à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le fascisme a en fait été réaffecté, ou plutôt redéployé, pour remplir sa fonction historique première : détruire le communisme athée et sa menace pour la mission « civilisatrice capitaliste ». Les diverses officines de sécurité nationale ont (...)
Actualité / Nazisme , Etats-UnisPour l’économiste Cédric Durand, la bifurcation écologique sera anticapitaliste ou ne sera pas. Dans son dernier livre, il trace une voie qui s’écarte radicalement de l’idée d’une simple transition.
Une catastrophe humanitaire inédite, provoquée par un État voyou, se déroule sous les yeux du monde entier Génocide, en images et en son de ce que nous avons vu et entendu durant les sept derniers mois, documenté [1] Malgré l'indignation de l'opinion publique mondiale qui ne tarit pas ; ce qui rend furieux Israël et ses alliés Dont celle de célébrités internationales de toutes disciplines, de tous âges et de toutes nationalités Swann Arlaud, Milo Machado-Graner, Ramy Youssef , Mark Ruffalo, Billie Eilish, (...)
Nos lecteurs proposent / Israël , Palestine , SAND, Shlomo , SHAHAK, Israël
Pomper de l'eau de mer puis la rejeter sur la banquise pour ralentir sa disparition ? Tel est le projet la start-up néerlandaise Arctic Reflections. Une fausse bonne idée, selon la glaciologue Heïdi Sevestre.
Fjord de Van Mijen (Svalbard, Norvège), reportage
Lunettes de soleil posées sur un nez protégé par une cagoule couvrant l'intégralité de son visage, Tim Hammer tient une longue scie dans sa main gantée. Assis entre quatre grosses caisses de transport en aluminium qui lui servent à la fois de (...)
Gobelets, cocottes en grès, pots à lactofermentation... Au sein du collectif Faire Argile, six potières luttent contre le plastique en fabriquant des objets en terre.
Brétigny-sur-Orge (Essonne), reportage
Depuis la gare du RER C à Brétigny-sur-Orge, il ne faut que 10 mn de voiture pour arriver à l'atelier. Mariane est au volant, Aline sur le siège passager avant. « Vous voyez cette zone ici, nous montre notre conductrice en passant devant plusieurs immeubles récents, ils ont construit un écoquartier. (...)
Depuis le 25 avril, et pendant presque tous les weekends jusqu'au 14 juillet, les touristes devront présenter un ticket pour entrer dans Venise. Les locaux la jugent inutile face au défi du tourisme de masse.
Venise (Italie), reportage
« J'ai réussi à m'enregistrer mais ça bloque au moment du paiement », soupire Ségolène Morel, une ambulancière de 34 ans, en tapotant sur son smartphone. À son arrivée à Venise, vendredi 26 avril, la Bretonne n'a pas pu échapper aux soixante-dix contrôleurs en gilet fluo (...)
Les marques distributeur montent en gamme et en popularité avec la crise. Leurs cahiers des charges sont plus exigeants, elles sollicitent les producteurs français, mais leur qualité reste incertaine.
Dans ce second volume de sa série sur La religion écologiste, Christian Gérondeau interroge la validité des affirmations du GIEC, dont découlent le catastrophisme ambiant au sujet de l’avenir de notre planète, et la désespérance d’une partie de la jeunesse.
Il s’alarme en particulier des conséquences graves sur la vie des plus pauvres.
Dans une première partie, Christian Gérondeau commence par revenir sur la conférence de Glasgow, dite COP 26, qui marque un tournant majeur dans ce cycle de réunions annuelles, dans la mesure où l’Inde, à la surprise générale – entendant sortir, avec d’autres pays, de la pauvreté – a mis un terme à la tradition du « bal des menteurs » (dont l’Allemagne n’est pas le moindre acteur) en proclamant son opposition, et celle de la Chine, à la cessation progressive et définitive du recours au charbon dans la production des énergies.
Au lieu de réduire les émissions mondiales de carbone de 45 % d’ici 2030, selon les objectifs de l’ONU, ce serait donc, à l’inverse, de 15 % qu’elles seraient amenées à croître.
Une déclaration rendant vains les efforts des autres pays, en particulier de l’Union européenne qui émet aujourd’hui moins de 10 % des rejets mondiaux de CO2 (et la France moins de 1 %), alors que l’Inde, la Chine et les pays en voie de développement représentent d’ores et déjà les deux tiers des émissions mondiales.
Une déclaration qui sonne le glas du processus des COP et des engagements pris depuis trente ans (dans les faits, rappelle l’auteur, ce sont en réalité 60 % d’émissions de CO2 de plus qu’en 1992 qui, de toute façon, avaient été enregistrées, au lieu des engagements de baisse proclamés, qui relevaient largement de la mascarade). Bien entendu, cette déclaration n’a pas manqué de susciter sur l’instant une multitude de réactions indignées dans le monde occidental, tout en les noyant rapidement ensuite dans le retour du grand mensonge, proclamant le succès de cette conférence de Glasgow, là où elle était de toute évidence un échec patent. Tandis que de leur côté, Inde et Chine s’empressaient d’ouvrir par dizaines de nouvelles mines de charbon, et se réjouissaient des nouvelles perspectives de développement ainsi officialisées.
Des perspectives fondamentales lorsqu’on considère que le développement, la prospérité, l’espérance de vie, le recul de la mortalité infantile, dépendent de manière fondamentale de l’accès à l’énergie.
Or, les énergies fossiles répondent toujours actuellement à 80 % des besoins de l’humanité, rappelle l’auteur, et les énergies renouvelables ne pourront y pourvoir qu’à une faible proportion d’ici 2050 en tout état de cause.
Christian Gérondeau affirme en outre, arguments à l’appui, que les efforts considérables déployés par les pays développés « ne peuvent avoir aucun effet significatif sur le stock de CO2, et a fortiori sur le climat, si celui-ci en dépend », tandis que les efforts demandés aux pays en voie de développement auraient pour conséquence des millions de morts.
Le recul sensible de la pauvreté depuis le sommet de Rio de 1992 s’est, à l’inverse, produit au prix d’une inéluctable augmentation des émissions de CO2.
Il ajoute ceci :
Lorsque des inondations provoquent une centaine de morts dans un pays occidental, le monde entier s’émeut à juste titre. Lorsque des millions d’enfants, de femmes, et d’hommes meurent chaque année dans les pays pauvres parce qu’ils n’ont pas accès aux bienfaits de l’énergie, l’indifférence règne. La douleur d’une mère ou d’un père qui perd son enfant est pourtant la même.
Christian Gérondeau aborde la deuxième partie de l’ouvrage en expliquant ce qui a motivé ce deuxième volume de sa série consacrée à La religion écologiste (en en attendant d’autres).
Ce deuxième volet a pour origine sa volonté de réagir à la plainte – restée sans suite – émise par la principale responsable française du GIEC auprès du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) pour diffusion de « fake news », à la suite de l’entretien qu’il a eu avec une chaîne de télévision à l’occasion de la sortie de son livre, alors qu’il mettait en cause certains mensonges du GIEC.
D’où l’objet de la deuxième partie de ce deuxième volume, qui lui donne son titre, dans lequel il passe en revue douze mensonges du GIEC, de manière à préciser et justifier ses griefs à l’encontre de cet organisme, coupable selon lui de graves contre-vérités. Il laisse le lecteur libre de se forger sa propre opinion.
Car le CO2, comme il le dit, est devenu l’ennemi.
Des Nations unies aux grandes organisations internationales, gouvernements, médias, et jusqu’au pape lui-même, tout le monde affirme vouloir supprimer les émissions de CO2 (même si les faits ne suivent pas), entretenant le dogme de la nocivité de l’Homme, au nom d’une science proclamée officielle, mais au prix de contrevérités qui se diffusent massivement sans que l’on cherche à faire preuve de la rigueur qui serait de mise lorsqu’on parle de science. Et qui aboutissent à tous les excès que l’on connaît, faisant fi de toute contestation et de tout débat légitime dans les médias traditionnels et discours politiques.
Ainsi, si les méfaits des recommandations du GIEC sont lourds dans le monde, en particulier pour les pays en voie de développement, sujet auquel Christian Gérondeau s’intéresse particulièrement, étant donné que ces populations représentent une grande majorité de l’humanité, ils touchent aussi les pays les plus riches.
Par exemple, la catégorie des « précaires énergétiques » apparue en France avec le quasi doublement du prix du kilowattheure depuis 2010, passé de 12 centimes à 20 centimes en 2021, en attendant 30 centimes à l’horizon 2035, sous l’effet des politiques de subventionnement des énergies alternatives, alors même que le nucléaire suffisait largement à assurer les besoins nationaux, accentuée par des mesures telles que l’interdiction du chauffage à gaz dans les immeubles construits à partir de 2022, est symptomatique de cet état d’esprit.
Malgré tous les efforts en la matière, les énergies renouvelables n’assurent d’ailleurs actuellement qu’aux alentours de 2 % de l’énergie mondiale (on mesure bien le leurre qui consiste pour le GIEC à viser 80 % d’ici 2050, comme proclamé dans un rapport spécial en 2011. Le potentiel ne serait que de 10 % environ).
Or, déplore l’auteur, le GIEC ne semble agir que comme si le monde n’était composé que des pays développés (1,2 milliard d’habitants, sur un total de 7,8 milliards).
Tout le monde passe sous silence une information pourtant majeure de l’OMS : la première cause de mortalité mondiale (4 millions de personnes chaque année en moyenne) est justement liée au manque d’infrastructures en gaz, pétrole ou électricité pour se chauffer et assurer les besoins élémentaires en énergies (éoliennes et photovoltaïque étant des sources intermittentes ne pouvant en aucun cas assurer et produire de manière réaliste les quantités d’énergie nécessaires pour espérer sortir de la pauvreté), conduisant trois milliards de personnes à pratiquer – au péril de leur santé et de leur vie – le dirty cooking, recourant au bois, charbon ou excréments d’animaux pour préparer leur nourriture ; et dans l’indifférence générale (combien le savent, parmi tous les donneurs de leçons idéalistes dont nous disposons ici).
Refuser le lien évident, prouvé statistiquement et scientifiquement (Christian Gérondeau fournit les données officielles de la Banque mondiale dans l’ouvrage), entre recours aux hydrocarbures, espérance de vie et prospérité, est tout simplement criminel.
C’est d’ailleurs à ce prix (par le recours au charbon, au gaz naturel, au pétrole et à l’électricité) que 400 millions de Chinois sont parvenus à accéder au niveau de vie de l’Occident en trois décennies seulement, en partant de la plus extrême pauvreté. Performance, comme le souligne l’auteur, sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Que l’Inde est encore très loin d’avoir véritablement amorcée, d’où la réaction du Premier ministre Indien à la conférence de Glasgow évoquée plus haut, suivi par de nombreux autres pays passablement échaudés regroupant plus de la moitié de l’humanité, d’autant plus justifiée que des programmes d’investissements massifs dans les énergies renouvelables à coups de milliards de dollars – sous l’effet des recommandations du GIEC – n’ont eu pour effet que de diminuer la production d’électricité de 41 % entre 2019 et 2021, sombre constat d’échec, dévastateur en matière de pauvreté et de morts inutiles.
On mesure à quel point le sujet est d’importance et mérite davantage de débats raisonnés et moins d’unanimité de façade !
Il faut dire que la présentation par l’auteur du profil des principaux protagonistes des Nations unies chargés des questions environnementales et du GIEC qui ont guidé depuis un certain nombre d’années toutes les orientations laisse plus que songeur…
En effet, l’engagement politique y prédomine largement sur les aptitudes scientifiques. De même que le caractère passionnel avec lequel la question est traitée, manifestant, comme l’auteur le démontre à travers de nombreux éléments et données chiffrées, un manque évident de réalisme. Comme il dénonce aussi la contrevérité selon laquelle le GIEC serait un groupe d’experts, alors qu’il s’agit d’un organisme politique (et non scientifique) intergouvernemental et que le mot « expert » ne figure pas dans le sigle original.
Parmi les autres mensonges du GIEC, sources de peurs irrationnelles répandues dans la population, qu’il démonte faits et chiffres à l’appui, Christian Gérondeau consacre successivement des chapitres à l’épuisement présumément rapide des ressources pétrolières, à l’élévation inquiétante du niveau des mers qui serait responsable à brève échéance de millions de réfugiés climatiques et de la disparition de multiples métropoles dans le monde, à l’élévation jugée dramatique des températures, à la mise en cause systématique du changement climatique dans toutes les catastrophes auxquelles on peut assister, faisant fi de toutes les catastrophes similaires qui eurent lieu dans le passé mais sont sorties de la mémoire collective, à la soi-disant menace de disparition des ours polaires qui prolifèreraient s’ils n’étaient pas victimes massivement de la chasse (et dont la population, qui en a connu d’autres, a malgré tout triplé au cours des 50 dernières années, au CO2 considéré par certains comme polluant, à l’affirmation répétée (d’essence keynésienne) selon laquelle l’écologie favoriserait la croissance et les emplois, à la contrevérité selon laquelle les scientifiques seraient unanimes sur la question, alors que de nombreux scientifiques, y compris des sommités et prix Nobel, ont dénoncé à de multiples reprises nombre des affirmations répandues en matière de climat et d’écologie, la plupart de ceux qui n’adhèrent pas à ces théories restant par ailleurs très discrets (on comprend aisément pourquoi face à l’assénement de telles « vérités ») ; même s’ils sont restés largement inaudibles face à cette doxa érigée en « juste cause » ayant presque rang de religion.
Dans la troisième partie de l’ouvrage, Christian Gérondeau analyse le fond religieux qui a guidé l’Occident autour de la culpabilité de l’Homme, et dont la religion écologiste a en quelque sorte pris le relais, jusqu’au Pape actuel y compris, et malgré tous les progrès indéniables qu’ont permis nos modes de développement.
Il déplore l’ignorance sur la condition des quelques trois milliards de personnes évoquées plus haut, qui font la cuisine et se chauffent à l’aide de foyers ou de simples poêles, s’exposant de la sorte à des tas de maux et maladies responsables de la mort prématurée de 4 millions de personnes chaque année, tandis que les obsessions occidentales conduisent quant à elles à accroître sans cesse le nombre « d’apôtre de l’apocalypse », parmi lesquels de nombreux jeunes souffrant « d’éco-anxiété ».
L’auteur se veut au contraire optimiste.
L’exemple de la Chine, qui a émis davantage de CO2 mais dont l’espérance de vie a pratiquement rattrapé celle des pays les plus développés ouvre la voie à d’autres et à de nouveaux reculs de la mort, de la pauvreté, et de meilleures conditions de vie.
D’ailleurs, rappelle-t-il :
Depuis quarante ans, la production de richesses a été multipliée par quatre sur la planète, les pollutions de l’air ont considérablement reculé, et même disparu pour l’essentiel des villes occidentales, la proportion de la population mondiale n’ayant pas accès à l’eau a été réduite de 50 à 15 %, l’éducation des enfants a fait des progrès sans précédents, les femmes se sont émancipées sur l’essentiel du globe, grâce à quoi le nombre d’enfants par ménage y a été divisé par deux, l’Afrique subsaharienne restant presque la seule exception.
Selon lui, c’est « une idéologie méprisante de la vie des hommes » qui conduit à refuser l’idée d’encourager l’accès pour les pays en voie de développement à une énergie aussi abondante que possible (que ne permettent pas, très loin de là, les seules énergies renouvelables), qui a permis notre propre développement et sortie de la misère.
Ce qui n’empêche pas, en parallèle, au progrès technique de poursuivre son œuvre grâce à de « lourds investissements, exigeant financements massifs, et temps ».
Christian Gérondeau, Les douze mensonges du GIEC : La religion écologiste 2, L’artilleur, mars 2022, 160 pages.
En tête de notre sélection hebdomadaire, l’enquête de Fabien Ginisty sur la plateforme de covoiturage BlaBlaCar, pour qui l’économie du partage est surtout un slogan.
La terrifiante escalade des attaques entre Israël et l’Iran est le résultat prévisible de la volonté manifeste de Benjamin Netanyahou de déclencher une guerre avec l’Iran – rendue possible, comme tout ce que Netanyahou a fait depuis le 7 octobre, par Joe Biden.
Source : Jacobin, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Benjamin Netanyahou prononce un discours sur la base aérienne de Palmachim, près de la ville de Rishon LeZion, le 5 juillet 2023. (Jack Guez / AFP via Getty Images)
Même dans un monde qui fonctionne pratiquement avec des niveaux industriels d’amnésie politique et d’hypocrisie, les événements de ces derniers jours ont été quelque chose. Voici le récit général que les fonctionnaires et les commentateurs des États-Unis, d’Europe et d’Israël se sont employés à vendre au monde depuis la rafale de frappes militaires de l’Iran sur Israël :
L’État iranien, un croisement entre Daech et le Troisième Reich, a imprudemment lancé une attaque non provoquée contre un Israël qui s’occupait de ses affaires, faisant monter les tensions entre les deux pays et amenant à lui seul la région au bord de la guerre. Cet incident, une escalade dangereuse et inexplicable qui n’a été stoppée que grâce à l’intervention opportune des partenaires d’Israël et des États voisins, rappelle le long passé de l’Iran en matière de terrorisme, de mépris du droit international et d’hostilité à la paix. Ceci souligne la nécessité urgente pour le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) de condamner et même de sanctionner l’Iran, au minimum, si ce n’est de prendre les gants et de l’attaquer directement, voire de procéder à un changement de régime, afin qu’il cesse enfin de menacer inutilement Israël et ses autres voisins.
L’économiste Ronald Coase (1910-2013), professeur émérite à la faculté de droit de l’Université de Chicago est décédé le 2 septembre à l’âge de 102 ans. Toute sa carrière peut se résumer par sa lutte contre « l’économie du tableau noir », c’est-à-dire une théorie économique bien trop éloignée des processus économiques essentiels de la vie réelle.
La nature de la firme, sa première contribution principale, à l’âge exceptionnellement jeune de 21 ans, a été publiée avec délai en 1937. L’économie néoclassique supposant l’efficacité parfaite des marchés pour la coordination des activités économiques, Coase se demandait pourquoi les firmes – ces îles d’« organisation » dans une mer d’échanges marchands – existent. Sa réponse était que l’utilisation du mécanisme des prix peut être coûteuse : il y a des « coûts de transaction » dans le monde réel. Et les firmes existent parce qu’elles permettent aux agents économiques d’économiser en coûts de transaction. Bien sûr, l’organisation de la firme est également coûteuse. La firme apparaît donc comme une solution optimale entre les coûts de transaction du marché et les coûts d’organisation d’une entreprise.
Coase est également bien connu pour son article de 1960 sur Le problème du coût social. Cet article a influencé la théorie juridique et économique, et certainement ouvert le champ de l’analyse « Droit et Économie ». Dans cette contribution Coase critiquait la conception des « externalités négatives » d’Arthur C. Pigou : un effet externe de production dont la valeur « négative » n’est pas reflétée dans le système de prix, comme pollution d’usine. Compte tenu de cette supposée « défaillance du marché », Pigou pensait que l’État devait intervenir et taxer le producteur de l’externalité négative. La critique de Coase à l’égard de Pigou est celle de l’incohérence théorique : en effet, le monde néoclassique de Pigou étant celui des coûts de transaction nuls, les différentes parties (pollueur et pollué) pourraient facilement négocier une solution satisfaisante pour les deux dans un tel monde. Mais, de manière plus importante encore, l’introduction de coûts de transaction appelait immédiatement la nécessité d’étudier le système juridique et le rôle de l’existence – ou de l’absence – des droits de propriété.
Cet accent mis sur la « structure institutionnelle » et les coûts de transaction a donc des conséquences tant sur la compréhension de l’organisation industrielle que de l’économie de l’environnement. L’approche de Coase a grandement contribué au progrès de la discipline, en ouvrant la voie à l’utilisation de types de droits de propriété à la fois comme un moyen de préserver l’environnement et de gérer l’entreprise plus efficacement.
D’autres contributions sont aussi remarquables. Dans The Lighthouse in Economics (Le phare en économie) (1974), Coase a contribué à l’histoire des biens publics, montrant que le symbole des « biens publics », le phare , avait été fourni de manière privée dans divers lieux et à différentes époques. Dans un article moins connu mais essentiel, à nouveau en 1974, The Market for Goods and the Market for Ideas (Le marché des biens et le marché des idées), Coase a pu critiquer les intellectuels qui appellent à une régulation de la concurrence sur le marché des biens mais font l’éloge de la liberté d’expression – soit une absence de réglementation – sur le marché des idées. Coase note que, en fait, dans les deux cas la régulation centrale des marchés est vouée à l’échec à cause du problème de la connaissance de prétendus « experts » et que la concurrence est le chemin le plus sûr pour découvrir et écarter l’erreur sur les deux marchés.
Ronald Coase a non seulement permis de rapprocher à nouveau deux disciplines, le droit et l’économie, qui avaient été séparées de manière artificielle par la spécialisation académique, mais il a contribué à remettre sur les rails du réalisme une théorie économique désincarnée, en insistant notamment sur l’aspect central de l’entreprise et des droits de propriété.
La théorie économique et juridique ont toutes deux perdu un maître.
Première publication : 4 septembre 2013
Authored by Kit Knightly via Off-Guardian.org,
Earlier this month the White House published its new “Pandemic Preparedness” targets.
They are far from alone in covering this. Back in March, Sky News was asking: “Next pandemic is around the corner,’ expert warns – but would lockdown ever happen again?”
On April 3rd, the Financial Times asked something similar: “The next pandemic is coming. Will we be ready?”
Less than an hour ago, the Daily Mail invited us inside “the world’s deadliest cave that could cause the next pandemic”.
Just two days ago a professional panic spreader wrote for CNN:
The next pandemic threat demands action now!!!
OK, I added the exclamation points, but they are very much implied in the original text.
So, while Iran and Israel rattle their sabres on the front pages, I thought we should take a look at the quieter back pages to see what we can learn, and help us predict how “the next pandemic” will unfold.
I mean…I feel like that’s fairly self-explanatory.
Seriously though, it’s the one they’ve been predicting from pretty much the moment Covid started. First it was going to be monkey pox – sorry MPox – but that fizzled.
Of course by “pandemic”, we really mean “psy-op”, because nothing about the next pandemic will be any more real than the last pandemic. Hell, given the leaps forward in AI technology, it could be considerably less real next time.
We don’t know any of the details yet, but there’s enough vague coverage to tease out some guesstimates.
Probably the most important question. We already mentioned monkey pox, but that doesn’t look likely anymore.
Right now they are mostly talking about “disease X” – a term which caused a little panic in certain sections when it first appeared on the scene – but that isn’t some top secret gain of function super disease, it’s literally a place holder name.
And it’s a placeholder name which does its job, for the time being.
After all, they don’t really need an actual name yet, any more than they need an actual disease, they just need the idea of a disease to hold over people’s heads while they construct the legislative rules of their health-based tyranny.
Indeed, the vagueness “Disease X” provides is helpful, as it keeps the legislation vague too.
That said, they will likely want and/or need to produce an actual disease at some point.
When that time comes around, it will almost certainly be another respiratory disease, because they are easy to “fake” using pre-existing endemic diseases and their uniform symptoms.
The prime candidate is bird flu, which has been slow-boiling in the news for two years now and has recently got a big uptick in coverage due to it allegedly passing to people from cows.
The UN reports “pandemic experts” are “concerned over avian influenza spread to humans”. Just yesterday, Jeremy Farrar of the World Health Organization (WHO) warned that “[the] threat Of Bird Flu spreading to Humans is a great concern”
Prompting gleefully sensationalist headlines like this from the Daily Star:
New pandemic ‘expected’ as human-to-human bird flu of ‘great concern’ to WHO
Bird flu is a convenient pick because it enables them to push their health tyranny and their food transition at the same time. They can claim that dairy, beef, chicken and eggs have become “dangerous” as an excuse to ration them or at least force scarcity while they drive the prices up.
They will then push the idea that veganism and/or lab grown meat “prevents pandemics”. Something they’ve been claiming since at least 2021.
The Daily Mail reported just a few hours ago:
H5N1 strain of bird flu is found in MILK for first time in ‘very high concentrations,’ World Health Organization warns
The downside to bird flu is that it’s hard to work the climate change angle into the narrative, so maybe they’ll go with something else.
Probably not until the winter, I would guess January 2025 at the earliest, for two reasons:
That second point is not just a hunch, but based on the article from Sky I mentioned above. It asks “would lockdown ever happen again?”, and an “expert” answers [emphasis added]:
…if another lockdown was needed, the current Tory government would either have to minimise scandals over their own rule-breaking – or change hands completely to keep the public on board. If we had a new government, people would be far more likely to have faith in them because they would be less likely to say, ‘it’s the same bunch as before – why should we do it again?’
Which I think is correct.
That would also explain the raft of sudden political resignations – including Covid stars Angela Merkel and Jacinda Ardern – which swept the world in Covid’s wake. They were aware then, and are still aware now, their players were spent and they needed a fresh roster before coming back for the second leg.
So, elections first – with all the nonsense that entails – then maybe the “next pandemic”.
Any future pandemic psy-op will be unlikely to follow the covid pattern beat-for-beat, for one thing the Covid narrative spent itself before achieving everything it was meant to achieve.
You can bet the farm that, in the four years since, there have been working groups and researchers poring over the pandemic data to figure out what went wrong and how they can fix it next time.
There seem to be three recurring themes.
1. Vaccines not lockdowns There will be a focus on securing vaccines rather than lockdowns. Indeed, part of the whole “aw shucks lockdowns were damaging who’d have thunk it” rigmarole is about setting up the dynamic that “next time” we need to do anything we can to avoid lockdowns.
Lockdowns will become a threat rather than a fact.
“We HAVE to mandate vaccines, because the economy can’t afford another lockdown.”
“Take the vaccine, you don’t want to have another lockdown do you?”
So there will be more testing, more masks and more vaccine mandates…and/or quarantine camps for the unvaccinated. And if they DO have lockdowns, they will be entirely blamed on the “anti-vaxxers”, of course.
2. Speed speed speed The main failing of the Covid narrative was that it ran out of steam. By the time the vaccines rolled out in early 2021 the pandemic fatigue was already setting in. And by the time the third boosters and fourth waves were in the headlines nobody really cared.
The propaganda blitzkrieg of early 2020 was arguably the greatest and most wide-reaching misinformation campaign of all time – and it was almost overwhelmingly effective. But it slowed, stalled, stopped and staled.
Next time, they know now, they need to be faster. Bill Gates said as much at the 2022 Munich Security Conference. They need to get the disease out the deaths up and vaccines in before people even realise what happened.
Hence the “100 day vaccines” plan. As the ever-reliably-hysterical Devi Shridar writes for the Guardian:
most governments are working towards the 100-day challenge: that is, how to contain a virus spreading while a scientific response, such as a vaccine, diagnostic or treatment, can be approved, manufactured and delivered to the public.
The “100 Day Mission” is the brainchild of CEPI, the Gates and WHO-backed NGO. Its main aim is to make it possible to produce new vaccines for previously unknown pathogens in 100 days.
In the US, the target is 130 days from pathogen discovery to nation-wide vaccine coverage.
It should go without saying that real, reliable, “safe and effective” vaccines cannot be produced in 100 days. Whatever they make, sell and force you to inject in that time…it won’t be a vaccine
3. Free Speech is Dangerous. The slow development of the narrative post-2020 may have hindered the health tyranny agenda, but it was the independent media that really hurt it. The impromptu network of dissident experts, independent researchers and social media movements spread “misinformation” faster than the powers-that-be could fact-check it.
We have seen perpetual messaging about the dangers of “misinformaion and disinformation” since then, including prominently at the most recent DAVOS summit earlier this year, where it was labelled one of the “three greatest dangers” facing the planet.
Last week, a UK Parliamentary Committee published “recommendations” headlined:
Government should learn lessons from pandemic to improve communications and counter misinformation
Only a few days ago, Gordon Brown was quoted in the news “warning” that:
“fake news’ risks preparations for next pandemic”
Which heavily implies they will move to counter this “fake news” before the “next pandemic” begins.
WILDCARD PREDICTION: The multipolar angle. Whatever form the “next pandemic” takes, they will likely avoid the monolithic messaging of 2020, where total global conformity to “the message” was one of the real telltale signs of deception. Next time prepare for countries like India, China and Russia to forge their own pandemic strategy – focusing on some new treatment or technology that the West refuses to endorse.
There are no sources to back this one, yet. It’s just a gut feeling.
*
So what am I officially predicting for the “next pandemic”?
That’s how I see it. Feel free to bookmark this post for future reference.
Even if I’ve guessed the details wrong here, there’s no question they are planning to roll out another pandemic at some point in near future. A covid sequel that learns from past mistakes.
While, in some ways, it will likely be worse than Covid was – the good news is that this time we can be ready for it.
For those curious, owning a flamethrower is broadly legal across the United States, with Maryland being the exception, as the state has effectively banned these devices. In California, flamethrowers are legal but require a permit.
With the legality all sorted out. What's been making headlines this week is a Unitree Go2 quadruple robot equipped with a flamethrower.
"Thermonator is the first-ever flamethrower-wielding robot dog. This quadruped is coupled with the ARC Flamethrower to deliver on-demand fire anywhere!" Throwflame, the company behind the robot flamethrower, wrote on its website.
Called the "Thermonator," the flamethrowing robot retails for $9,420 and can shoot napalm upwards of 30 feet.
Throwflame says Thermonator is mainly used for "wildfire control and prevention," "agricultural management," "ecological conservation," "snow and ice removal," and "entertainment and SFX."
Over the years, we have covered the proliferation of this technology, from 'cute' dancing robo-dogs from (Japanese-owned) Boston Dynamics to the Chinese version of 'spot' with a machine gun strapped to its back.
Even an armed robo-dog deployed by a drone.
Blood-Wing, a Chinese defense contractor, demonstrates drone-deploying an armed robodog.
— Lia Wong (@LiaWong__) October 4, 2022
The Future is Now. pic.twitter.com/tRKnKa8xvp
Meanwhile, just days ago, Boston Dynamics unveiled its new humanoid robot that creepily moves like no other robot has moved before.
We promise this is not a person in a bodysuit. https://t.co/S9FgfpqvrW pic.twitter.com/G30sXHQ93C
— Boston Dynamics (@BostonDynamics) April 17, 2024
The militarization of robot dogs is terrifying. We're surprised these robots have yet to be deployed in Ukraine.
Authored by Katabella Roberts via The Epoch Times,
A San Diego County official has branded the city the “new epicenter” for illegal immigration and claimed that Border Patrol has become “the ‘Uber’ for migrants” entering the county.
“San Diego is the new epicenter for migrants and illegal immigration,” San Diego District 5 Supervisor Jim Desmond posted on the social media platform X on April 25.
“The surge in illegal crossings has propelled San Diego to the unfortunate position of leading all nine southern border sectors in April, a trend unseen since the 1990s.”
On Wednesday alone, Border Patrol apprehended 2,000 illegal immigrants within the San Diego sector, according to Mr. Desmond. Among them were 206 Chinese nationals, he said.
Since Oct. 1st, there have been nearly 215,000 apprehensions representing individuals from 75 different countries in the San Diego sector, Mr. Desmond wrote in the post.
“Moreover, the closure of the processing center has led to over 30,000 migrant drop-offs in the past two months alone, with projections of more than 1,000 drop-offs expected today,” he continued.
“This doesn’t account for the frequent occurrences of boats washing ashore, averaging three to four incidents weekly. ”
Mr. Desmond appeared to be referencing the $6 million Migrant Welcome Center that shut down in San Diego in February due to a lack of funding.
The District 5 supervisor went on to state that human smugglers have identified California—and in particular the San Diego border sector—as “the path of least resistance” for illegal immigrants.
“Border Patrol has inadvertently become the ‘Uber’ for migrants entering San Diego County, and the County is the travel agent,” he concluded.
Speaking to Newsnation later on April 25, Mr. Desmond claimed that people are “just walking across the border” and Border Patrol agents “are not empowered to stop them.”
“All they’re doing is processing them once they ... walk across the border,” he told the publication.
The Epoch Times has reached out to San Diego Border Patrol for further comment.
Mr. Desmond’s comments come after he and other San Diego County leaders called on the state and federal governments to bolster security at the border and remove sanctuary city policies amid the ongoing immigration crisis.
Speaking at a press conference alongside several mayors on April 15 near Carlsbad State Beach, Mr. Desmond said more than 125,000 illegal immigrants have entered since September, of which more than 25,000 had been released onto the streets in the past two months.
The county official stressed those figures did not include known “gotaways,” those known to have entered the country illegally while evading Border Patrol.
He further blamed California’s sanctuary city policies for prohibiting law enforcement agencies from working with Immigration Customs and Enforcement to hand over illegal immigrants, even if they are identified as suspects in crimes other than entering the United States illegally.
California Governor Gavin Newsom, on April 17, 2024. (Travis Gillmore/The Epoch Times)
Mr. Desmond criticized the state for providing “free health care to illegal immigrants,” along with “free legal defense to those here illegally seeking asylum ... no matter what crime they commit.”
He and other Republican county officials, including Carlsbad Mayor Keith Blackburn, Vista Mayor John Franklin, and San Marcos Mayor Rebecca Jones, called upon the state of California and the federal government to do more to address the influx of illegal immigrants while calling for harsher penalties on human smugglers.
“We need to make major changes for the safety of our people, the safety of all of San Diego County,” Mr. Desmond said. “We need the state and federal officials to bring more resources, whether it’s more Coast Guard or National Guard ... We’ve got to come together and allow law enforcement to communicate with ICE. We need to be able to deport criminals out of the country.”
In contrast, California Gov. Gavin Newsom has defended the state’s response to the ongoing immigration crisis while praising the Biden administration for providing millions in federal grants to address the issue.
“Let’s be clear: President Biden is doing all he can to fund border security and humanitarian efforts while Republicans in Congress are choosing border chaos for political gain,” he said in an April 12 statement.
The Democrat went on to accuse congressional Republicans of trying to “undermine opportunities to advance border security” and modernize the immigration system for political gain.
“The Newsom Administration is working in partnership with the Biden-Harris Administration and California Congressional leaders, along with state and local officials, to advocate for federal funding for communities as they support the federal government with a safe and orderly process, further enhancing border security,” the governor said.
A disgruntled ex-athletics director at a northern Baltimore County Public School used artificial intelligence to impersonate the voice of his boss, the high school's principal, then posted the racist and antisemitic hate rant on social media to share with the world.
Baltimore County Police Chief Robert McCullough told reporters his investigators worked with FBI agents and experts from the University of California at Berkeley to determine that a recording of Pikesville High School principal Eric Eiswert, circulating on social media since January, was generated with AI tools by Dazhon Darien, the school's athletic director, to retaliate against the principal for not renewing his work contract and an investigation into the mishandling of school funds.
On Thursday, McCullough said his investigation found that "Dazhon Darien, the school's athletic director, produced the recording to retaliate against Principal Eiswert, who had initiated a probe into the mishandling of school funds."
Local media outlet WBFF's investigative i-Team arm, Project Baltimore, originally obtained the audio recording, which is 41 seconds long, beginning with racially charged language about black students.
"I seriously don't understand why I have to constantly put up with these dumb***** here every day," the AI impersonated voice of the principle said, adding,
"Between these ungrateful black kids who can't test their way out of a paper bag or these teachers who don't get it. How hard is it to get these students to meet their grade level expectations?"
🚨#WATCH: As a High School Athletic Director Arrested for Attempting to Frame Principal with AI-Generated Audio Fabricating Anti-Black and Antisemitic Conversation
— R A W S A L E R T S (@rawsalerts) April 26, 2024
📌#Pikesville | #Maryland
At Pikesville High School's a 31-year-old athletic director, Dazhon Darien, was… pic.twitter.com/T2VAfuR4sj
On Thursday morning, Darien was arrested 30 miles south at BWI Thurgood Marshall Airport on an outstanding warrant. ABC 13 News said he now faces charges that include stalking, disruption of school operations, and retaliation against a witness. He's being held in custody on a $5,000 bond.
The principal was removed from his position as the investigation played out. BCPS officials said he would not return for the remainder of the school year.
Eiswert denied responsibility for the audio during the multi-month investigation, telling police Darien was the culprit.
According to charging documents, Darien's attempt to sabotage the principal with AI was motivated by "his contract not being renewed next semester due to frequent work performance challenges" and the unauthorized use of school funds.
Just wait until AI is weaponized against a politician or presidential candidate. It's coming.
Authored by Jack Miller via RealClearEducation,
Our K-12 educational system is designed to serve much less than 50% of American students.
For decades the cry has been that “all kids must go to college.” Yet, only a minority do so and fewer graduate.
Our high schools have been turned into college prep schools. Shop classes have been eliminated, along with other useful courses. Most students who don’t go to college have been deprived of the education they need to be successful. And businesses looking for hungry, well-prepared personnel have been deprived of good candidates.
A 2022 report from American Compass suggests that “for every young American on the idealized path, there are ten who never enroll in college or else fail to complete a degree.” Various studies show different percentages, but all show that most students don’t complete, or even enter, college. Studies also show that fewer young people are even applying to college.
This is a real, self-imposed crisis. It also has a major impact on many of those in poorer circumstances or who get bored with college prep courses and drop out of school before graduating.
Given this well-documented reality, why has our K-12 education system not reformed itself to address this glaring problem?
Once you understand the problem, it is not difficult to figure out how to fix it. In the K-8 system, every student should be taught the basics: reading, writing, and arithmetic, plus some civics and history to start them on the road to being good citizens.
When students get to high school, they should be offered a two-track program. Keep the college prep program going for those who want to go on to postsecondary education. Also, another track should be introduced for the majority who don’t plan to go to college.
In addition to the basics such as English, history, civics, and a few others, students should have the option to take various kinds of vocation-based classes that teach the skills that are needed in the job market. We should be preparing all our young people to be good citizens, but also for good-paying jobs that don’t require a college degree.
Then, we need to strengthen our trade schools, the community college system, and internships, which would further prepare these young people to be successful in their careers. During the four to six years others are spending in college, young adults who take this track would be able to work and earn money instead of accumulating debt. In many cases they could make as much, or even more, than many college graduates.
The benefits of creating a two-track system would be immense. First, we could expand our labor pool quite a bit. Our country is facing a labor shortage. The birth rate has been down for a number of years, so fewer young people are entering the workforce, and an increasing number of people are retiring. Our immigration policies are not allowing enough skilled labor into the country.
The answer to these problems is to tap into that large, untrained, unmotivated pool of talent our schools are leaving behind. Doing so would have many benefits, both for the individuals and for the country.
For the individuals, it would provide them with a good middle-class, or higher, lifestyle. It would give them a sense of pride, of accomplishment. It would keep many of them from committing crimes and staying out of jail, and it would lead to much happier lives.
For the country, it would provide a large pool of trained workers. It would add to our gross national product. It would reduce the amount of money we spend on law enforcement and incarceration. It would prevent the enormous waste that results from theft and other crimes.
For a great many jobs, a two-year certificate from a community college or additional trade school training is all that may be needed to get a good start in a career. And, from there, meritocracy determines the rest.
This project should be taken on by the states. Education is a state responsibility and should not wait for the federal government to shoulder this responsibility. The fastest, most efficient method is for the states to act now.
Of course, those states that do act would be creating the best-trained workforces and would be growing their economies and attracting businesses. A little competition, the American way, is always a good thing.
President Joe Biden has the worst job approval rating since Eisenhower during his recently completed 13th quarter in office, according to a new poll by Gallup.
While Biden clocks in at 38.7%, the previous low was set by George H.W. Bush at 41.8% in 1992. Donald Trump and Barack Obama averaged 46.8% and 45.9% respectively during the same point in their presidencies. Prior to Bush, Jimmy Carter is the only other president with a sub-50% average in his 13th quarter.
Richard Nixon, Ronald Reagan, Bill Clinton and George W. Bush averaged between 51% and 55% approval in their 13th quarters, while Dwight Eisenhower had the highest average for a president during his 13th month at 73.2%.
What's more, Biden's most recent approval rating places him 277 out of 314 presidential quarters in Gallup history dating back to 1945, placing him in the bottom 12% of all presidential quarters. Biden's score is technically the lowest of his presidency, which has been dragging in the low 40% range since Q4 of his term.
Put another way:
This union worker says what much of America is thinking right now…..😂🙌🏼🇺🇸 pic.twitter.com/b4BOEchMBh
— Spitfire (@DogRightGirl) April 25, 2024
By political affiliation, Gallup's poll found that 2% of Republicans approve of Biden's job in office, while independents have him at 33%. The vast majority of Democrats, 83%, think Biden's doing an awesome job.
Meanwhile an Axios 'vibes survey' / Harris poll found that most Americans want mass deportations, including 42% of Democrats.
The poll also found that 30% of Democrats and 46% of Republicans say they'd end birthright citizenship guaranteed under the 14th Amendment.
As Axios notes further:
Americans are open to former President Trump's harshest immigration plans, spurred on by a record surge of illegal border crossings and a relentless messaging war waged by Republicans.
- President Biden is keenly aware the crisis threatens his re-election. He's sought to flip the script by accusing Trump of sabotaging Congress' most conservative bipartisan immigration bill in decades.
- But when it comes to blame, Biden so far has failed to shift the narrative: 32% of respondents say his administration is "most responsible" for the crisis, outranking any other political or structural factor.
"I was surprised at the public support for large-scale deportations," said Mark Penn, chairman of The Harris Poll and a former pollster for President Clinton, adding "I think they're just sending a message to politicians: 'Get this under control,'" suggesting that this is a clear warning to Biden that "efforts to shift responsibility for the issue to Trump are not going to work."
Drilling down, when asked to identify their greatest concern surrounding illegal immigration, Americans most frequently cited:
The survey also found that 64% of those polled believe immigrants receive more in welfare and benefits than they pay in taxes, and 54% believe that immigration is linked to spiking US crime rates, which Axios refutes.
Bottom line: "The tradeoff here in the poll is, people would take expanded legal immigration if they saw there's a crackdown on the border," according to Penn.
The solution to a problem shouldn’t make the problem worse.
But apparently, California’s policy makers missed that memo.
On April 1st, the state instituted a $20 minimum wage for fast food workers, the highest in the US. With California’s absurdly high cost of living, the policy appeared to make life more manageable for low-income residents. Unfortunately, as the adage goes, “If it sounds too good to be true, it probably is.” California’s new minimum wage is poised to hurt the same fast-food workers it aims to help.
The counterproductivity of a minimum wage is demonstrated by a simple analysis of the labor market. Companies “purchase” labor from workers through a wage. The more value a worker adds to a company, the more they will be paid. If employers are allowed to set wages freely, and the labor market is competitive, workers can expect to be paid close to their value added to the company.
A minimum wage hijacks this process. If a worker is worth $15 an hour to an employer, but a $20 minimum wage is introduced, the company will no longer hire the worker, and both parties are harmed. A $20 wage floor means that workers must at least add that much value to the company. For many laborers, this means saying goodbye to their industry and hello to unemployment.
The ripple effects of California’s $20 minimum wage have proved these dismal predictions all too true. Several chains, including Pizza Hut and Starbucks, have laid off workers in response to the wage increase. Michaela Mendelsohn, the CEO of El Pollo Loco, claimed the company would have to reduce employee hours due to increased labor costs. McDonald’s employees are likewise seeing their hours substantially reduced. In the tight margins of the fast-food industry, where even a small increase in the price of labor can destabilize a production chain, the effects of the wage hike have been exacerbated.
Fast-food workers are particularly susceptible to layoffs because of the rise of automation within the industry. Automation creates a simple alternative for companies struggling to meet the wage requirement. Many fast-food restaurants have already implemented mobile ordering stations, and if labor costs continue to rise, the incentive to further automate will increase. Restaurants around the world have already introduced machines to replace waiters, cashiers, and cooks.
A higher wage also increases the risk of hiring new, untested workers. In service industries, such as fast food, it can be difficult to distinguish the productivity of individual workers. It can take a while to find the weak link at the root of a location’s unproductivity, and this delay equals lost revenue. While an untested applicant may potentially boost productivity, a heightened minimum wage increases the risk of giving that worker a chance.
Proponents of the new minimum wage argue that food chains will absorb the wage increase by raising prices. Some companies, such as Chipotle and Jack in the Box, have already raised their California prices in response to the new policy. However, this is not a concrete solution. Any price increase will necessarily decrease consumer demand, which could harm profits further. A step too far and the workers’ already dire plight will be exacerbated.
If California’s economic and political conditions continue to worsen, many franchises might simply leave the state. While California has a massive potential market, if labor costs become prohibitively high, chains could simply focus their resources on more economically-friendly states. Leading the way are MOD Pizza and Starbucks, who respectively closed five and seven of their California locations in April.
The ethos of the minimum wage is to support the poor and lessen wealth inequality. Social class discrepancy is not a trivial issue, as a lack of generational wealth constrains the opportunities of millions of Americans. Children of parents without college degrees are more likely to not obtain a degree themselves, and less educated workers are on average less productive than their educated counterparts. However, the minimum wage increases inequality by cutting off anyone who falls below a mandated productivity threshold. This means removing many of the underprivileged from the workforce altogether, causing families already hampered by societal constraints to see their opportunities shrink even further. It’s like a hospital diverting its care from its sickest patients to pamper the healthy.
Interventionist policies usually sound good. Politicians love to swoon about how their measures will reduce inequality and to paint opponents as money-grubbers who don’t care about assisting the poor. The cold reality is that when the government institutes a sweeping economic reform, there will always be unintended consequences. In the case of the minimum wage, the “cure” exacerbates the sickness.
US Defense Secretary Lloyd Austin on Friday weighed in on the April 13 Iranian attack on Israel, which was the Islamic Republic's first-ever direct attack on the Jewish state.
It included some 300 drones and missiles launched at Israel - the vast majority of which were intercepted by Israeli anti-air defenses, but also with US and Western help, and the deployment of warplanes which shot inbound drones out of the sky. Austin in a press briefing appeared to mock the Iranian attack as weak and ineffective. This comes following Tehran officials deriding Israel's apparent 'limited' retaliation which came on April 19.
"They should be questioning the effectiveness of their weapons systems and their planning," Austin told reporters in reference to the Iranians and their military.
"Hopefully they don’t walk away from this over-confident that they can do this at will, because I think Israel has demonstrated that it has a significant ability to defend itself," Austin added.
While it's clear that some of Iran's ballistic missiles did hit a couple of Israeli airbases in the central and south of the country, many more were intercepted or fell harmlessly in the desert.
A fresh report in Jerusalem Post notes that people are still randomly finding nearly intact missiles in the Negev desert:
...the missiles launched towards Nevatim and other targets in the Negev fell in the South but far from the targets they were aimed at. When they are lying in the Negev devoid of the warheads, they are just metal scraps, which the IDF slowly collects for research and analysis of the enemy's capabilities.
Travelers who were walking in the Arad area of the Judean desert, enjoying the starry night, were surprised to find themselves standing next to a ballistic missile, a remnant of the major attack that Tehran launched against Israel, which included more than 300 suicide drones, cruise missiles, and ballistic missiles.
This is not the first missile discovered in the south since the attack. Similar missiles were discovered nearby in the Dead Sea area immediately after.
Below via Reuters/JPost: A man stands next to the apparent remains of a ballistic missile, as it lies in the desert near the Dead Sea, following a massive missile and drone attack by Iran on Israel, in southern Israel April 21, 2024
Despite Austin's criticisms and mockery aimed at Tehran, the Biden administration is breathing a sigh of relief that the whole thing ended in a one-off tit-for-tat which subsided after each side got its strikes in, and not runaway escalation leading to major war. Both sides telegraphed their responses and limited them, in order to ensure the likelihood of avoiding a bigger regional war.
Authored by Steve Watson via Modernity.news,
UCLA medical school is under fire for forcing students to attend ‘health equity’ classes where ‘fat positivity’ is promoted, and reading material claims that the medical term ‘obesity’ is a slur “used to exact violence on fat people.”
Yes, really.
The Washington Free Beacon obtained the entire syllabus for the mandatory course, titled Structural Racism and Health Equity, which one medical expert who has reviewed it describes as “education designed to ideologically indoctrinate physician-activists.”
As part of the required course, all first year medical students are made to read an essay by ‘fat liberationist’ Marquisele Mercedes (pictured), who uses made up terms like “fatphobia” to argue that the medical profession is biased against fat people, and that trying to lose weight to be more healthy is a “hopeless endeavor” because it is a disability that cannot be reversed.
‘Pedagogical Malpractice’: Inside UCLA Medical School’s Mandatory ‘Health Equity’ Classhttps://t.co/lucuX8hFbM
— Washington Free Beacon (@FreeBeacon) April 24, 2024
The essay titled ‘No Health, No Care: The Big Fat Loophole in the Hippocratic Oath,’ claims that weight has become “pathologized and medicalized in racialized terms,” and that fatties are discriminated against by the medical profession, particularly “Black, disabled, trans, poor fat people.”
Unhinged.
The syllabus states that the essay provides guidance on “resisting entrenched fat oppression.”
WFB writer Aaron Sibarium breaks down the syllabus, which is replete with extreme Marxist, gender ideology, and critical race theory positions, in this thread (click through to read):
NEW: UCLA medical school's mandatory health equity class teaches students that weight loss is a "hopeless endeavor" and that "ob*sity" is a slur "used to exact violence on fat people."
— Aaron Sibarium (@aaronsibarium) April 24, 2024
The full syllabus has shocked prominent doctors—the former dean of Harvard Medical School.🧵
The findings have been slammed by Jeffrey Flier, former dean of Harvard Medical School, who warned that the curriculum “promotes extensive and dangerous misinformation.”
Flier charges that UCLA “has centered this required course on a socialist/Marxist ideology that is totally inappropriate,” adding that “As a longstanding medical educator, I found this course truly shocking.”
“This is a profoundly misguided view of obesity, a complex medical disorder with major adverse health consequences for all racial and ethnic groups,” Flier further urged, adding that indoctrinating medical students with such “ignorant” notions constitutes “malpractice.”
Earlier this month, UCLA’s ‘Structural Racism’ course also mandated first-year medical students to sit through a crackpot lecture by a screaming masked up pro-Hamas activist who told them pray to ‘mama Earth’.
In a mandatory course on "structural racism", UCLA Med School lecturer Lisa Gray-Garcia, forced students to kneel down and pray for "black," "brown," and "houseless people" who die because of the "crapatalist lie" of "private property."
— Libs of TikTok (@libsoftiktok) April 3, 2024
SOURCE: https://t.co/4MLFxmhpsE pic.twitter.com/dbJekwenld
The Washington Free Beacon reported that when one student refused to participate, a faculty member “inquired about the student’s identity, implying that discipline could be on the table.”
UCLA Med School Requires Students To Attend Lecture Where Speaker Demands Prayer for ‘Mama Earth,’ Leads Chants of ‘Free Palestine.’https://t.co/P0d9MD2brJ pic.twitter.com/6IwQ8V62Z3
— Washington Free Beacon (@FreeBeacon) April 3, 2024
The course also prompted a civil rights complaint back in January after students were separated into race-based discussion groups, with one for white students, another for African Americans, and a third for “Non-Black People of Color.”
It was only when a Wall Street Journal editorial publicised the complaint, that UCLA moved to cancel the exercise.
Last month, The Daily Wire also published portions of the course’s openly socialist syllabus, including units on “settler colonialism” where students were made to read an essay titled Decolonization Is Not A Metaphor that describes the “epistemic, ontological, cosmological violence” of “the settler.”
2/ These emails come from a mandatory class called "Structural Racism and Health Equity." UCLA med students are told to read about wars of “Indigenous resistance” – in which Native Americans killed thousands of white people – to “imagine what liberation could look like." pic.twitter.com/0E9RWS7C5w
— Ben Shapiro (@benshapiro) March 1, 2024
4/ The emails from this first-year class also reveal that students are encouraged to listen to a podcast entitled "Indigenae," which covers an array of unscientific nonsense, including people identifying as "two-spirit" and "womxn." pic.twitter.com/0Y8tRh1VqV
— Ben Shapiro (@benshapiro) March 1, 2024
6/ In the context of a medical school, these materials aren't just irrelevant -- they put lives at risk. Medical students are being taught to disregard science, and instead to build resentment towards many of their patients.
— Ben Shapiro (@benshapiro) March 1, 2024
This is all just the tip of the iceberg as far as DEI on college campuses goes. Yale, Stanford and Columbia all have similar programs in place, to name just three institutions.
Imagine the fallout of this when today’s students become part of the fabric of the workforce and government of the country.
* * *
Your support is crucial in helping us defeat mass censorship. Please consider donating via Locals or check out our unique merch. Follow us on X @ModernityNews.
First, the feminists claimed that they "don't need no man" and promoted a culture of "strong independent women," the idea being that men were holding women back from their true potential. The "patriarchy" conspiracy was an all prevailing issue for woke activists for years, and their answer was to attack and sabotage men and masculinity with a terroristic fervor. Masculinity, they argued, is the root of all historic evils.
However, as feminists gained the backing of governments and massive corporate financiers the idea of women being "oppressed" in western countries seemed even less probable than it did before. What rights under the law do men have that women don't have? Ask a feminist this question and she'll have no idea how to answer. Feminism and woke movements in general rely on the image of being the underdog; a heroic revolutionary effort by people who are fighting to gain a voice. But woke activists aren't fighting "the man", they are "the man." You can't be a revolutionary when you're the oppressor.
In response, men started giving feminists exactly what they said they wanted: Equal treatment. The old days of chivalry and the expectations for men to support women financially quickly faded, and suddenly feminists discovered that men were no longer spending their cash as freely as they used to. Everything is half-and-half today, and feminists don't like that.
So, hypocritically, the same woke promoters that once pontificated about women being treated equally took to the internet to attack men who embraced the idea. The "Sprinkle Sprinkle" narrative was born, with feminists demanding that men submit to feminism while also paying for everything a woman desires as if they are walking ATMs. Those men that don't are accused of being "broke losers" who don't deserve companionship.
Yes, it's bewildering, but this is the nature of Cultural Marxism - The goal of activists is to break down the target population until they are slaves to collectivist whim. No matter what you do, no matter how you accommodate them, it's never good enough because the true purpose is control. In the case of feminism, being a man is the same as original sin and every man must pay the price for that sin for as long as they live. Meaning if men want access to women they can't just treat them equally, they also have to pay.
This philosophy has led to a flurry of online trends, mainly on websites like TikTok, in which feminists give women relationship advice on how to view men as an easy income source while squeezing them for every available penny. The term "foodie call" became ubiquitous as social media activists laughed about having various categories of men in their roster, some for sex and some for free food. This is where the now infamous "Restaurant Refusal List" came from; a list of eateries that feminists say women should never go to on a first date because they are "cheap."
List of restaurants women refuse to go on a first date to is going viral 👀 pic.twitter.com/4myU4nsL0O
— Daily Loud (@DailyLoud) October 24, 2023
And don't think for one second that these internet fads have no bearing on the real world, because they absolutely do. The ignorance of older generations to the online social ecosystem is one of the reasons why the woke movement seemed to strike out of nowhere a decade ago. Everyone thought it was fringe and funny until it suddenly began dominating every element of the web and pop-culture.
The Sprinkle-Sprinkle trend blew up, with scores of women taking to TikTok to complain about how men don't fulfill their needs monetarily and proudly boasting about the privileges they're entitled to. The double standard was now complete. Women were all victims all the time. Men were all victimizers all the time. But women were also "powerful" and independent, yet they required men's finances to feel respected. Meaning, under feminism men can truly never win, even if they give in.
Thankfully, grassroots counter-movements are learning and adapting to the online environment that woke activists have been thriving in, often with hilarious results. Instead of "Sprinkle Sprinkle", now it's "Drizzle Drizzle" - The "Soft Guy Era" movement parodies feminist talking points, taking those arguments and flipping them around to show how ridiculous these women sound.
Men demand equal treatment, and feminists better have their cash and credit cards handy or they get no access. Men are now "the prize."
Obviously these are all jokes and none of the men are serious, but not surprisingly a lot of feminists are furious anyway. As the saying goes, the left can't meme and they're incapable of laughing at themselves.
If you take, for example, common BLM arguments about white people and you flip the script by replacing the word "white" with the word "black", those same arguments come out sounding incredibly racist. Activists don't like it when you use their methods against them. The guys out there making Drizzle-Drizzle videos are using a similar debate technique, only with feminists.
At bottom, feminism is a narcissistic and sociopathic ideology that is destroying western relationships and the nuclear family. It is at the core of the current downfall of civilization and should not be taken lightly. That said, sometimes ridicule is the most effective weapon for stopping social saboteurs. Drizzle Drizzle, kings.
Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi) 