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Aujourd’hui — 26 avril 2024Analyses, perspectives

En finir avec les mensonges du « 7 octobre »

Le 15 avril à Bruxelles, le Mouvement du 30 mars et Viva Palestina organisaient une projection-débat autour du film « October 7 », en présence du réalisateur James Kleinfeld. Produite par Al […]

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Macron, le resquilleur de l’Europe qui donne des leçons d’honnêteté…

Dans son discours de la Sorbonne, Macron a fustigé les “nationalistes” qui critiquent l’Europe, en profitant de ses bienfaits sans en vouloir payer le prix. Il ne pouvait mieux décrire son propre comportement qui consiste à ne tenir aucun de ses engagements financiers vis-à-vis de ses partenaires. Le passager clandestin est venu nous expliquer que chacun devait payer le prix de son billet.

Le discours d’Emmanuel Macron, au milieu de ses envolées emphatiques, aura donc quand même permis quelques moments de franche rigolade.

Ainsi, Macron a proposé d’étendre à l’Europe ses fameuses méthodes qui ont ruiné la France, notamment l’endettement massif pour fabriquer de la prospérité. L’école de la dépense a encore frappé.

Surtout, Macron a fustigé les nationalistes en leur reprochant de vouloir profiter de l’Europe comme des passagers clandestins :

« Notre Europe peut mourir, je vous le disais, et elle peut mourir par une forme de ruse de l’histoire. C’est qu’elle a fait énormément de choses ces dernières décennies, en quelque sorte les idées européennes ont gagné le combat gramscien : tous les nationalismes à travers l’Europe n’osent plus dire qu’ils vont sortir de l’euro et de l’Europe » (…)

« Mais ils nous ont tous habitués à un discours qui est le “oui mais”, qui est de dire “j’empopoche tout ce que l’Europe a fait, mais je le ferai plus simple, mais je le ferai en ne respectant pas les règles, mais je le ferai au fond en bafouant ces fondements” » (…) « Au fond, ils ne proposent plus de sortir de l’immeuble ou de l’abattre, ils proposent juste de ne plus avoir de règles de copropriété, de ne plus investir, de ne plus payer le loyer et disent que ça va marcher. »

Emmanuel Macron

Euh… le gars qui dit ça, c’est bien celui qui présente à l’Union Européenne l’un des comptes les plus dégradés d’Europe, et qui vient de présenter à la Commission Européenne un programme de stabilité qui ne respecte en rien les accords négociés par Le Maire en décembre ? Bref, Macron le resquilleur vient nous donner des leçons de morale ? Il fallait oser.

C’est même à ça qu’on les reconnaît.

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Discrètement, Macron annonce la transformation de l’Union en fédération

Macron s’est employé à créer une attente démesurée autour du discours qu’il a prononcé ce jeudi sur son ambition pour l’Europe. Ce moment devait relancer la campagne de la majorité présidentielle, qui est en difficulté. Il reste à démontrer que ce discours qui a peu enthousiasmé les scribes salariés du cartel de la presse subventionnée atteindra son objectif. Mais, au détour d’une phrase, on aura compris beaucoup de choses : la France va disparaître au profit d’une entité fédérale européenne. On ne pourra pas dire qu’on ne le savait pas.

Lors de son discours de la Sorbonne, assez largement jugé décevant (notamment du fait d’envolées lyriques creuses mais abondantes), Emmanuel Macron a prononcé une phrase dont le déryptage en dit long sur les enjeux de la prochaine mandature que nous avons déjà évoqués : la création d’une fédération européenne qui renverra les Etats-nations aux oubliettes.

« Sept ans après le discours de la Sorbonne [en septembre 2017], je souhaitais venir ici dans ce même lieu pour renouer le fil de nos accomplissements et parler de notre avenir : notre avenir européen, mais qui est par définition l’avenir de la France »

Emmanuel Macron

Autrement dit, l’avenir de la France se dissout dans l’Europe et dans sa transformation en un tout fédéral.

Il y a évidemment ceux qui nieront mordicus la portée de cette annonce. Et ceux qui ont compris que, derrière les mots couverts, c’est le pire qui s’annonce : la fédération européenne, avec une Commission à sa tête transformée en “exécutif européen”, comme le souhaite déjà Raphaël Glucksmann.

Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas : cette phrase vient en introduction du discours de Macron.

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GPA : plonger les bébés dans les eaux glacées du calcul égoïste

Tiens, ça polémique ferme autour de la GPA dirait-on. Alors comme ça, les nouveaux bourgeois, après s’être offert les belles maisons, les belles voitures, les belles montres, les beaux voyages, et tout ce qui rend la vie du nouveau bourgeois… Lire la suite
Hier — 25 avril 2024Analyses, perspectives

Souveraineté alimentaire: le moulin à vent Macron

Je ne prends qu’un seul point dans le discours d’Emmanuel Macron mais il est tellement emblématique du vide qui se trouve au sommet de l’Etat: le plaidoyer pour la souveraineté alimentaire. Le locataire de l’Elysée commente une impuissance française et européenne dans laquelle il n’aurait rien à voir.

Ma lassitude de la logorrhée macronienne est immense. Qui dira l’immense ennui que sécrète l’actuel locataire de l’Elysée? Avec les années, j’ai d’abord gardé le son et ignoré l’image, tant le contentement de soi affiché par le rhéteur creux me devenait insupportable. Puis j’ai fini par ne plus même écouter.

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La grande révolte des campus américains contre le néo-conservatisme

Les campus des grandes universités américaines sonnent le glas du néoconservatisme. Cela avait commencé comme une mobilisation bon enfant au mois d’octobre: les étudiants américains de l’Ivy League ou de l’Université de Californie prenaient fait et cause pour les civils palestiniens écrasés sous les bombes de l’armée israélienne. Et puis la politique s’en est mêlée. Démissions forcées des présidentes de Harvard et de Pennsylvania University, politisation du dossier par le Congrès. On peut ironiser sur cette révolte qui atteint les soixante-huitards en fin de carrière politique. On peut aussi y voir l’amorce d’une révolte profonde qui se répandra bientôt sur tous les campus européens.

La scène se passe devant l’université de Columbia, à New York:

“Nous avons tous le droit d’être ici”, crie une étudiante, qui, depuis plusieurs jours fait partie de la centaine de jeunes à camper sur la pelouse de Columbia.

Parmi eux, Irish et Mahmoud, deux étudiants qui protestent contre la guerre à Gaza et réclament la suspension des programmes d’échange étudiants avec Israël. “Ils ne peuvent pas nous arrêter. Plus ils essaient de nous forcer au silence, plus fort nous allons crier”, assure Irish. “Les étudiants vont rester ici le temps qu’il faut. Des jours, des semaines, des mois…”, promet pour sa part Mahmoud.

France info, 24 avril 2024

La politisation du campus de Columbia par l’establishment

Il y a une semaine, la présidente de Columbia passait devant la commission Education de la Chambre des Représentants. Deux consoeurs à elle n’avaient pas survécu à une telle audition, en décembre: la présidente de Harvard et celle de Pennsylvania University:

Le témoignage de la présidente de l’université de Columbia lors de l’audition de mercredi au Congrès sur l’antisémitisme n’a pas immédiatement suscité les critiques nationales intenses que d’autres présidents de l’Ivy League ont reçues après avoir parlé à la même commission de la Chambre des représentants des États-Unis en décembre.

Mais le lendemain de l’audition, l’un des membres de la commission qui l’a interrogée a déclaré à Inside Higher Ed que Minouche Shafik avait “menti” dans son témoignage au sujet d’un professeur de Columbia. Pendant ce temps, les défenseurs de la liberté académique ont accusé le président de jeter “la faculté et la liberté académique sous le bus”.

La controverse découle en grande partie des réponses de Minouche Shafik aux questions des membres de la commission de l’éducation et de la main-d’œuvre concernant des membres individuels du corps enseignant qui auraient tenu des propos antisémites. Interrogée sur trois professeurs et pressée de savoir pourquoi ils travaillent encore à Columbia, Mme Shafik a convenu avec les membres de la commission que leur discours avait dépassé les bornes. Elle a également indiqué que certains d’entre eux faisaient l’objet d’une enquête, tandis qu’un autre “n’enseignera plus jamais à Columbia”. Par la suite, certains membres de la faculté de Columbia ont déclaré que le président n’avait pas défendu la liberté académique et l’enseignement supérieur en général.

Inside Higher Education, 19 avril 2024

Pensant se sortir définitivement des polémiques, la présidente de Columbia a demandé à la police de New York de faire lever le campement des étudiants qui manifestaient sur le campus. Et elle a accepté que Mike Johnson, le speaker républicain de la Chambre, vienne parler sur le campus. Selon Axios:

Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson (R-La.), et un contingent de ses collègues républicains ont dû faire face à une réaction venimeuse lors de leur visite à l’université de Columbia, mercredi, tant sur le campus qu’à l’extérieur.

Pourquoi c’est important : Plusieurs démocrates new-yorkais de premier plan ont accusé M. Johnson de “politiser” les manifestations pro-palestiniennes chaotiques qui secouent Columbia depuis plus d’une semaine.

La gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, a déclaré aux journalistes que “le fait d’amener l’entourage à mettre l’accent sur cette situation ne fait qu’ajouter à la division”.
Le représentant progressiste Jamaal Bowman (D-N.Y.) a déclaré dans un communiqué que cette visite était “une nouvelle tactique dans l’attaque de la droite contre nos institutions éducatives” et une “tentative de faire taire les sentiments anti-guerre et pro-palestiniens”.
Zoom sur la visite : Johnson et les Reps. Virginia Foxx (R-N.C.), Nicole Malliotakis (R-N.Y.), Anthony D’Esposito (R-N.Y.) et Mike Lawler (R-N.Y.) ont été hués et chahutés pendant les 18 minutes qu’a duré leur conférence de presse sur les marches de la Low Library de Columbia.

A plusieurs reprises, les étudiants de Columbia présents dans la foule ont scandé “Mike, tu es nul”, “Palestine libre, libre” et “de la rivière à la mer, la Palestine sera libre”.
L’incapacité d’une grande partie de la foule à entendre les législateurs s’est traduite par des chants “on ne vous entend pas” et des chahuts épars “plus fort sur la tribune” et “parle plus fort, espèce de salaud”.
Les députés européens ont également dû faire face à des chants “on ne vous entend pas” et à des chahuts “faites de la tribune plus fort” et “parlez plus fort, espèce de salaud”.
De l’autre côté : “Peu importe qui nous crie au visage, nous ferons ce qui est juste pour l’Amérique”, a déclaré M. Johnson en réponse aux chahuteurs.

Faisant référence au campement de manifestants pro-palestiniens sur le campus de Columbia, M. Johnson a ajouté : “Nous respectons la liberté d’expression, nous respectons la diversité des idées, mais il y a un moyen de le faire de manière légale et ce n’est pas ce dont il s’agit ici”.
M. Johnson s’est joint aux appels lancés par le gouvernement britannique pour que le président de l’université de Columbia, Minouche Shafik, démissionne et a déclaré qu’il comptait appeler le président Biden pour lui “demander d’agir”.
“Il y a une autorité exécutive qui serait appropriée. Si la situation n’est pas maîtrisée rapidement et si les menaces et les intimidations ne cessent pas, il sera temps de faire appel à la Garde nationale”, a ajouté M. Johnson.
Zoom arrière : La visite de M. Johnson fait suite à celle de dix membres du Congrès venus de Caroline du Nord, de Floride et de Louisiane au cours des trois derniers jours pour protester contre l’antisémitisme présumé et les menaces proférées à l’encontre d’étudiants juifs.

Un groupe de quatre démocrates juifs de la Chambre des représentants a visité l’université lundi, tandis que Lawler et D’Esposito ont tenu une conférence de presse à quelques rues de là.

Axios, 24.04.2024

Des myopes pyromanes

Pendant longtemps, la droite s’est plainte de la politisation des campus par la gauche. En l’occurrence, c’est elle qui la pousse. Je réagis comme ancien directeur de grande école et vice-président d’université: il faut dénoncer absolument la scandaleuse politisation en cours. La droite américaine est en train de tuer la liberté académique au nom de la défense d’Israël.

Les situations dont nous parlons sont tout à fait maîtrisables; à condition que l’on laisse un président d’université faire son travail et que l’on respecte le campus comme un espace de liberté. La dépolitisation des campus est un objectif qui devrait être prioritaire pour tout président: chacun peut s’exprimer, tous les débats peuvent être organisés; mais le président doit impérativement tenir les interventions extérieures à distance. Ce qui vaut pour les incursions de militants d’extrême gauche venus de l’extérieur pour imposer des blocages vaut bien plus encore pour des représentants politiques qui viennent se mêler de gouverner les campus.

Ajoutons que Johnson & Cie sont des nigauds! Si l’on parle politique, le wokisme – gauchisme identitaire – dont on se plaint tellement était soudain neutralisé par le retour au réel qu’implique la confrontation à la réalité de Gaza. Du point de vue républicain, les Démocrates sont écartelés, soudain, entre le néo-conservatisme pro-israélien et le vieux fond de sympathie pro-palestinienne qui n’a pas complètement disparu à gauche. Il aurait suffi de laisser faire…..

Le feu se répand dans la prairie

Tournons-nous vers un média canadien, qui regarde ce qui se passe avec un sourire ironique:

De Los Angeles à New York, d’Austin à Boston, en passant par Chicago et Atlanta, le mouvement d’étudiants américains pro-palestiniens grossit d’heure en heure. Certaines des universités les plus prestigieuses au monde sont concernées, telles Harvard, Yale, Columbia, ou Princeton.

Les scènes à travers le pays se suivent et se ressemblent : des élèves installent des tentes sur leurs campus, pour dénoncer le soutien militaire des États-Unis à Israël et la situation humanitaire dans la bande de Gaza.  

Puis ils sont délogés, souvent de façon musclée, par des policiers en tenue anti-émeute, à la demande de la direction des universités.  

Mercredi soir, plus d’une centaine de manifestants ont ainsi été arrêtés aux abords d’Emerson College, une université à Boston. À des milliers de kilomètres de là, des officiers à cheval ont appréhendé des étudiants à l’université du Texas, à Austin.

Et jeudi matin, ce fut au tour d’étudiants de l’université Emory d’Atlanta, dans le sud des États-Unis, d’être délogés manu militari par la police.

Malgré cela, le mouvement grandit.

Tôt jeudi, un nouveau campement a été installé sur le campus de l’université George Washington dans la capitale, où une manifestation est prévue dans la matinée.

Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent une statue en bronze du premier président américain, éponyme de l’université et de la ville, un drapeau palestinien autour du front. Au pied de la statue, une dizaine de tentes ont été installées par les manifestants.

« Des millions de Palestiniens à Gaza dorment dans le froid toutes les nuits sans accès à la nourriture ou un abri », explique Yazen, un étudiant Américano-Palestinien à New York, pour justifier sa participation à ce mouvement.

Depuis plus d’une semaine, l’étudiant de 23 ans dort toutes les nuits sur une pelouse de l’université Columbia.

C’est depuis cette université qu’est partie, il y a environ une semaine, la contestation – avant de se propager à travers le pays, notamment grâce à une mobilisation très forte des étudiants sur les réseaux sociaux.  

Sabrina, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, explique que la manifestation a aussi attiré beaucoup d’individus aux portes du campus de Columbia dont beaucoup ont « tendance à être assez violents ou à proférer des insultes antisémites ».

« Lorsque je viens sur le campus, je cache souvent mes symboles juifs pour ma propre sécurité », explique ainsi cette étudiante, qui dit ne pas vraiment se sentir en sécurité.

Mercredi, le ténor républicain au Congrès Mike Johnson s’est rendu à l’université Columbia, où il a menacé de réclamer à Joe Biden de mobiliser la Garde nationale sur les campus, en proie selon lui à un « virus de l’antisémitisme ».

Une partie de la société américaine accuse en effet les universités américaines d’antisionisme – des allégations qui ont coûté leurs postes cet hiver aux présidentes de Harvard et de l’université de Pennsylvanie.

L’avertissement de Mike Johnson résonne toutefois douloureusement aux États-Unis : le 4 mai 1970, la Garde nationale de l’Ohio avait ouvert le feu à l’université Kent State sur des manifestants anti-guerre du Vietnam. Quatre étudiants avaient été tués.

La Maison-Blanche s’est pour l’heure gardée d’évoquer ce scénario, assurant simplement que le président démocrate, qui espère être réélu en novembre, « soutenait la liberté d’expression, le débat et la non-discrimination » dans les universités.

La Presse, 25 avril 2024

Panique de la caste néoconservatrice

Nous assistons indéniablement à un raidissement disproportionné de la génération des parents contre ses enfants étudiants. Tout cela sous le regard des grands-parents soixante-huitards tellement repus d’argent, de pouvoir et de plaisirs en tout genre que pas grand chose ne remontera de leur mémoire.

Et pourtant, la cause palestinienne est le Vietnam d’aujourd’hui.

Mais la classe politique américaine est en train de nous faire une interprétation bien à elle de la fameuse chanson de Jacques Brel:

Une vague mondiale de protestations universitaires?

On ne le dit pas dans nos médias, mais les campus français sont échauffés depuis l’automne. Actuellement on met en avant ce qui se passe à Sciences Po mais j’entends parler “d’agitation pro-Hamas de l’extrême-gauche” sur plusieurs campus français. Je traduis: le malaise est réel. Il ne faut pas grand-chose pour que cela s’enflamme.

Benjamin Netanyahu fait ce qu’il faut, visiblement:

Le Premier ministre israélien a qualifié mercredi d'”horribles” les manifestations pro-palestiniennes sur des campus américains, disant qu'”il faut que ça cesse”.

“Ce qui se passe sur les campus universitaires américains est horrible. Des hordes antisémites se sont emparées des universités de premier plan”, a déclaré dans un communiqué Benjamin Netanyahu.

Ces manifestants “appellent à l’anéantissement d’Israël, ils attaquent des étudiants juifs, ils attaquent le corps enseignant juif, rappelant ce qui se passait dans les universités allemandes dans les années 1930”, a-t-il ajouté. “C’est inadmissible. Il faut que ça cesse”, a-t-il encore dit. 

L’Orient-Le Jour, 24 avril 2024

Le plus grand danger pour la caste occidentale est certainement la possibilité que les gouvernements d’université, les facultés et les étudiants avancent uni sono:

La suspension par cinq établissements d’enseignement supérieur de leurs liens avec des universités israéliennes qu’ils jugent complices de la guerre menée par le gouvernement israélien à Gaza a suscité des réactions mitigées en Norvège.

Les universités norvégiennes qui ont pris ces mesures sont l’université OsloMet, l’université du sud-est de la Norvège, l’université de Bergen, l’école d’architecture de Bergen et l’université Nord.

Dans un communiqué de presse du 14 février, l’université OsloMet a annoncé la suspension de son accord d’échange avec l’université de Haïfa et s’est engagée à ne pas conclure de nouveaux accords de coopération générale avec des universités et des établissements d’enseignement supérieur israéliens.

Selon une déclaration sur le site web étudiant de l’université, le conseil d’administration de l’université a condamné l’attaque d’Israël sur Gaza et a déclaré son soutien à la direction de l’université en ce qui concerne l’élargissement du programme des universitaires à risque, l’interruption des contrats d’approvisionnement avec des fournisseurs liés à l’armée israélienne ou aux colonies illégales, et la promotion du dialogue entre les universitaires palestiniens et israéliens sur la paix et la coopération.

Quelques jours plus tard, l’université du sud-est de la Norvège (USN) a annoncé qu’elle mettait fin à ses accords avec l’université de Haïfa et le Hadassah Academic College en Israël.

“Les autorités israéliennes ont choisi d’ignorer les déclarations de la Cour internationale de justice et n’ont pris aucune mesure pour améliorer la situation humanitaire. C’est dans ce contexte que nous ne souhaitons plus avoir d’accord de coopération avec les universités israéliennes”, a déclaré Pia Cecilie Bing-Jonsson, rectrice de l’USN.

Cette résiliation fait suite à une information parue le 17 janvier selon laquelle l’université de Bergen avait pris la décision, dès le 11 décembre 2023, de rompre sa collaboration avec l’académie israélienne Bezalel des arts et du design, en raison de l’implication de l’académie dans la fourniture d’uniformes et d’équipements à l’armée israélienne.

L’école d’architecture de Bergen aurait également mis fin à sa collaboration avec l’académie Bezalel.

University world news, 5 avril 2004

Génocide en Palestine, les vrais coupables. -- Djamel LABIDI

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De nouvelles armes pour l’Ukraine. À qui profite le crime ?

Caroline Galactéros vous livre la réalité du dernier «Package» américain d'aide militaire à l'Ukraine. Qui en bénéficie vraiment ? Cela va-t-il changer quelque chose à la situation sur le terrain ?

Vidéo et texte. Comment définir la puissance ? P. Verluise

Quand plusieurs acteurs européens se saisissent à raison de la question de la puissance, il importe la définir à travers le temps et l'espace. P. Verluise en propose ici une définition vidéo et texte.

- Vidéo / , , , ,

Dans cette dystopie, être opposé à un génocide est plus criminel que d’en commettre un

par Caitlin Johnstone. Si vous pensez que les massacres quotidiens de civils innocents sont normaux et acceptables, alors vous êtes aussi perturbé & aveugle que n'importe quel fou furieux de la ville.

«L’amour de la vie» des sionistes ? Exemples de leurs faits et gestes d’amour

Par : Nasser2
Pour profiter de la rente mémorielle, les sionistes ont tout fait pour perpétuer cette culpabilité aux générations actuelles des pays incriminés afin de les diminuer, les manipuler et leur soutirer des privilèges.

Au Venezuela les communard(e)s continuent à créer l’État nouveau.

Petit à petit, les Vénézuéliens ont remonté les rues étroites du quartier de Catia pour aller voter dans les bureaux de la commune d’Altos de Lídice, à Caracas (1). L’élection […]

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Massacres à Gaza : comment l’immonde Le Monde mésinforme sur la situation

Dans le narratif néo-conservateur que le cartel français des médias subventionnés colporte scrupuleusement et servilement, Israël est le camp de bien et de la démocratie, contre les Palestiniens, islamisés par le Hamas et donc grands méchants terroristes. Le problème tient évidemment au fait que les exactions scandaleuses commises quotidiennement par l’armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie occupée (en violation du droit international, rappelons-le, puisque la presse subventionnée oublié systématiquement de le mentionner) invalident cette farce d’un combat du bien contre le mal. Pour maintenir l’illusion voici comment l’immonde donneur de leçons pharisiennes Le Monde s’y prend.

On s’y perd, dans les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza. Mais, dans la bonne conscience néo-conservatrice qui inspire la ligne éditoriale du cartel de la presse subventionnée, il est essentiel de préserver le protectionnisme mémoriel sioniste : en dehors de la Shoah et de ses hypostases comme la tragique journée du 7 octobre, aucune souffrance n’existe vraiment en ce bas monde. En tout cas, dans la gestion des émotions collectives que les néo-con organisent méthodiquement, la vraie douleur, la seule qui légitime de ressentir des émotions, est la douleur qui frappe la communauté juive au sens large. Pour les autres, on peut manifester de la sympathie, et même parfois exprimer de l’émotion, à condition de toujours rappeler que le malheur qui frappe les autres est par principe moins intense que celui qui frappe la communauté juive.

Le Monde, qui ne cache plus depuis quelques années sa partialité systémique et son rôle de propagandiste officiel, vient de donner un superbe exemple de cette mésinformation consciencieuse à l’occasion de la découverte d’un charnier à Gaza.

Parmi les deux cents corps de Palestiniens enterrés à la va-vite par l’armée israélienne, certains avaient les mains attachées dans le dos. Voilà un crime de guerre, et probablement une crime contre l’humanité, qui est gênant pour le narratif pro-israélien du quotidien inféodé au pouvoir.

La technique utilisée par Le Monde pour neutraliser les consciences mérite d’être notée :

  • la découverte du charnier n’a fait l’objet que de deux articles
  • immédiatement après, comme le montre la capture d’écran ci-dessus, le Monde a rappelé que la vraie souffrance était celle des Israéliens : rappel (quotidien désormais) du 7 octobre et de sa souffrance, rappel des otages, etc.

Bref, pour neutraliser toute réaction négative vis-à-vis des charniers laissés à Gaza par l’armée israélienne, Le Monde fait le service après-vente de Tsahal : tout cela n’est rien par rapport au 7 octobre, et le 7 octobre justifie moralement les massacres de civils.

Le Monde est immonde.

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25 avril 1974, le cadeau des militaires portugais

C’était il y a 50 ans. C’était un mercredi. En ce temps-là, il n’y avait pas de chaîne d’information en continu, on ne se sentait pas obligé de s’infliger David Pujadas, Pascal Praud ou Ruth Elkrief en prenant son café.… Lire la suite

Wars for Peace

Par : AHH

That is what they all say: Let us go to war to bring about Peace. It is like killing to make life worth living.

Peter Koenig
25 April 2025

War for Peace has never worked in the history of mankind. Those who say War is Peace, know it is a lie. Those who say it, also never go to war. They plan wars – they force young people to the front and fight their wars for naught. Sorry. Not for naught, for profit and power for those who are planning these wars for Peace.

These young men and women propagandized and brainwashed to believe that war makes Peace, help the war industry making profit from killing. They bathe death in a sea of gold. Death is sacrifice, death is shiny, death is good for Peace.

One may legitimately ask, why are people at large still going along?

Propaganda, is certainly one reason. Massive propaganda. Propaganda never talks about killing, about the thousands, millions of deaths wars bring about – no. Wars bring Peace and tranquility.

People at large – the YOUs and the MEs – we want a quiet, peaceful life in harmony, where our children can grow up without fear. And if the media tell them, this WAR is for Peace – after this war there are no more wars – this is the war of all wars – leading to PEACE, their wish for peace is so immense, so deep. they believe it.

So, once more they tolerate the misery, the indiscriminate killing, bombing of humans. Our brothers and sisters are being slaughtered in the name of Peace.


Take the Zionists

They are convinced to be the Chosen People. They have captured Israel, way before Israel was created on stolen Palestinian land – the story has been recorded at nauseatum – but not by the mainstream media – to become the Greater Israel in control of most of the Middle Eastern natural resources, predominantly oil and gas.

See [01] and [02] and [03].

Alternatively, will Peace look the other way? [04]


Peace will call for War to protect its integrity

The God of Zion, Yahweh, the God of Israel, will overcome us all – in the Name of Peace. He is part of the “Chosenness” of the People of Zion.

Therefore, Iran must go too. They are the stumbling block to Peace. Muslims and gentiles, who do not bend to Zion, are enemies of Peace.

Once they, the omni-present Zionists, have reached that goal, PEACE for all, they and the (western) world will live in Peace. Because Zionist-Israel will peacefully reign over good and evil – and distribute life-economy sustaining energy to the world as they see fit.

Before reaching this noble goal – Peace for All, massive killing and slaughtering is necessary – in the name of Peace, supported by the warrior leaders for Peace, called the United States and Europe.

Peace be with us. Peace is the objective of War.

Peace costs money. The United States has within the last two years allocated about 200 billion dollars for Peace, supplying Ukraine with weaponry and cash – so they can fight and kill for Peace. This is money from the tax-payers. From the very people who only want Peace, for living in Peace.

They are not saying NO to the allocation of their money for killing to eventually live in Peace. Killing and atrocities are intermediary stages for Peace.

The US Congress has just allocated another 95 billion dollars to Ukraine and Israel – to continue killing themselves and each other into the final stages of Peace. Still, people in the name of Peace do not say NO, as in NO, do not give our money for slaughtering more people – they may hope Peace will come and engulf them all.

Otherwise, it is not fathomable that they let their money being transferred into guns and tanks and bombs – so they may kill – working towards Peace.

The final eternal Peace.

We all want Peace.

But we know Peace does not come without war, so we are told, and so we believe – for generations after generations, after generations. For societies after societies, after ever more societies; and ultimately, for civilizations, after civilizations, after endless civilizations – war will bring Peace. It has always been that way. And it will stay that way, as long as humanity exists.

Unless humanity breaks some rules, seeing Peace not as the result of wars, but as an end in it-self. – Forget it. That would be a dream. Warriors for Peace do not dream.

Rules must be followed. So, we are told. And we MUST believe. We, the People, MUST always believe the higher echelons, our leaders, because we elected them, we gave them our trust, we delegated them our authority, and now we must give them our money, so they will lead us to Peace via wars.

The US government has made its choice in favor of war, siding with evil and supporting fascism, the Russian Ambassador to Washington, Anatoly Antonov, recently said.

He commented on the latest massive American military aid package for Ukraine.

US President Joe Biden just signed a US$95-billion foreign-aid package, including $61 billion for Ukraine and some US$ 26 billion for Israel and US$ 8 billion for Taiwan. The US Congress voted overwhelmingly for the US$ 61 billion for Ukraine – as Peace in this part of the world is of high priority.

And not to be shamed, Congress also voted an additional US$ 9 billion for humanitarian aid for civilians in Gaza and other war zones. Of course, humanitarian aid is the grease that lubricates first war and then Peace.

Biden added that within hours the US will send weapons and military equipment to Ukraine. Most likely they will do the same for Israel. Maybe for Taiwan too. Because war with Taiwan over China can turn the world around – into a huge camp of Peace.

What the Russian Ambassador got wrong is that these are not weapons of evil, but weapons for Peace.

For heaven’s sake, they are not weapons of mass destruction, they are weapons for building true Peace.

Both Ukraine and Zionist Israel are shooting, bombing, ravaging, and killing their way to Peace.

If this puts the world on the brink of a direct clash between nuclear powers, it means that a final mushroom cloud, or several of them, may bring final Peace to the world. Just in case, if there is no other way to Peace, nuclear may be the way.

See [05] and [06].

We must never forget, no matter how much killing, slaughtering, burning, destruction war MUST bring to finally reach Peace – it’s all worth it. Because this rotting, warring world must be destroyed to be rebuilt in PEACE. No worries, BlackRock is there to help.

And rebuilt it will be, by all those who generously plan war for Peace – but for the safety of future Peace, they stay clear of war. Of course, who else would rebuild the world into Peace, if not the thinkers and shakers of this world?

Those who finance wars, the Military Industrial complex the BlackRocks et al, they know it. That is why they finance wars. They will never stand in the way of wars, nor in the front line of wars, but they are ready to rebuild the devastated world into a glowing new world of Peace.

The world needs these people, generous thinkers of Peace for humanity.

They know what they are doing. We must believe them and support their efforts, equally generously with our tax money. Nothing is more important than war and killing for Peace.

And yes, before its forgotten or overseen, let us remember that the Biden Administration sacrifices the lives of ordinary people for the insatiable but generous war industry which helps us find the way towards Peace.

All great Peace-loving nations must bring sacrifice, lest Peace may not prosper, nor prevail and last. We are talking about sustainable Peace.

People of this world, let us continue vouching for war as Peace is our ultimate goal. Our minds are strong. If we can make war – we must be able to see through the haze that war will make Peace.

Amen.

————

Peter Koenig is a geopolitical analyst and a former Senior Economist at the World Bank and the World Health Organization (WHO), where he worked for over 30 years around the world. He is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; and co-author of Cynthia McKinney’s book “When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis” (Clarity Press – November 1, 2020)

Peter is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG).
He is also a non-resident Senior Fellow of the Chongyang Institute of Renmin University, Beijing.

Auchan informe le gouvernement russe de sa volonté de rester dans le pays

auchan russie

auchan russieLe ministère de l’Industrie et du Commerce de la Fédération de Russie a reçu une déclaration officielle d’Auchan selon laquelle

L’article Auchan informe le gouvernement russe de sa volonté de rester dans le pays est apparu en premier sur STRATPOL.

Daily Chronicles … OT April 25

Par : AHH

The Multipolar Alliance closes ranks against common foes. There’s always a reaction. Time to cut the Puppeteer’s Strings. Security and BRICS planning, crafted around China’s Global Security Initiative, appear the foci.

“Hidden from sight, evil plays,
Pulling strings in unseen ways.
Like puppets, we dance to its tune,
Under the sun, the stars, the moon.

Each string, a lie, a deceit,
Moving us with invisible feet.
Controlled, guided, without a clue,
Of the hands that guide what we do.

Yet when the strings are finally cut,
We see the path from the rut.
The puppeteer’s game, at last revealed,
In the light, the truth unsealed.”
— Maya Anthony

❗BRICS security chiefs meet in St. Petersburg. Security Council chairman Nikolay Patrushev met with his Chinese counterpart Chen Wenqing on the sidelines of the 12th International Security Summit of Russia … Representatives from over 100 nations are in attendance, including the security chiefs of Iran, India, Brazil, South Africa and Iraq. |media|


April 25

💠 @Russian MFA:
⭕ 🎙 Briefing by Foreign Ministry Spokeswoman Maria Zakharova (Moscow, April 18, 2024)
🔹 Terrorist attacks by Ukrainian neo-Nazis against Russian medical workers
#Ukraine #KievRegimeCrimes
🔸With obsessive cruelty, fighters from the Ukrainian Armed Forces hunt down the medical workers who are helping the victims of shelling attacks and target them in an attempt to destroy them and prevent them from saving civilians.
🔸Hospitals, outpatient clinics, rural health posts and other medical buildings in the DPR and LPR, as well as the Belgorod, Bryansk, Zaporozhye, Kursk, and Kherson regions, regularly come under fire from neo-Nazis.
🔸We are not going to leave the above crimes unpunished. The perpetrators will be identified and held accountable to the full extent of the law.
Remind you of Gaza?? The same MO by similar imperial proxies, both commanded by the same USUK general staff…


⭕ #BRICS2024
🤝 On April 22-23, Moscow hosted a meeting of BRICS Sherpas/Sous-sherpas, chaired by Deputy Foreign Minister, Russia’s Sherpa in BRICS Sergey Ryabkov. The participants of the meeting discussed current issues on the agenda of the Russian year in BRICS, including the implementation of decisions adopted at the Johannesburg Summit on August 22-24, 2023.
🔸Russia’s representatives also informed the participants regarding the ongoing preparations for the upcoming BRICS Foreign Ministers’ Meeting, scheduled to take place in Nizhny Novgorod on June 10-11, 2024.
This upcoming June meeting is of UTMOST importance, setting the agenda for the October Summit of Heads of State. Organizing current and aspirant members is like herding cats. With the overt Imperial war on BRICS, this is an additional reason May is expected to be red-hot against Russia/BRICS, in order to lower the needed security climate to focus on planning the fair multipolar future.

💠 @Strategika51:
⭕ All of a sudden, AIPAC, the Jewish Anti-Defamation League, Netanyahu and the entire global Zionist movement are alarmed by what is currently happening on the campuses of some US universities.
🔸“Anti-Semitic mobs have invaded major US universities. We are seeing this exponential rise in anti-Semitism throughout America and Western societies, as Israel attempts to defend itself against terrorist genocide.”
Statement by Netanyahu, Israeli Prime Minister.
🔸What is both remarkable and paradoxical is that the noisy anti-Zionism that was widespread in the countries of the so-called Global South and even some former Eastern Bloc countries during the 1960s, 1970s and 1980s, has now spread to America and deserted its former territories.
🔸The global Zionist movement attributes this “rise in anti-Semitism” in America to the Chinese social network Tik Tok and consequently wants to ban it, but the phenomenon is far more complex and is reported in unprecedented degrees having broken all historical records in Japan, China, both Koreas, Thailand, Cambodia, Vietnam, Central Asia, South America and Africa.


💠 @Intel Slava Z:
⭕ The United States admits that the Russian Federation may have new tactical successes in Ukraine in the coming weeks – White House.

Europe : la droite annule les mesures écolos de la PAC

Les règles environnementales de la PAC ont été modifiées lors d'un vote en urgence des députés européens. « C'est un choix qui tourne le dos à l'avenir », dénonce l'eurodéputé socialiste Christophe Clergeau.
Davantage de cultures gourmandes en pesticides et engrais chimiques, moins d'espaces dédiés à la biodiversité. Voici, en résumé, ce pour quoi ont voté en urgence les députés européens mardi 23 et mercredi 24 avril. Une majorité composée surtout de députés libéraux, de droite et d'extrême droite ont validé des (...)

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Les partisans de l'A69 instaurent un « climat de terreur »

Les menaces de la part d'élus ou d'associatifs pro-autoroute se multiplient contre les opposants à l'A69. Un « climat de terreur » que dénoncent les 44 organisations signataires de cette tribune.
Présentation par Reporterre : Plus de quarante organisations, parmi lesquelles Greenpeace, Oxfam, Notre affaire à tous, Attac, Extinction Rebellion ou encore La Voie est libre, ont uni leur voix dans une tribune pour dénoncer les violences vécues par les opposants à l'A69. Et pour cause, menaces verbales et (...)

Lire la suite - Tribune / ,

Alternatiba : des désaccords stratégiques mènent à la scission

Les groupes locaux d'Alternatiba Paris, Lyon et Montpellier quittent leur organisation initiale pour créer Action Justice Climat. Avec pour idée de lier plus étroitement écologie, lutte sociale et combat contre l'extrême droite.
C'est officiellement un divorce à l'amiable. Une scission politique qui témoigne de l'évolution du mouvement climat. Le 25 avril, Alternatiba Paris devient Action Justice Climat. Avec un acronyme, AJC, à prononcer « Agissez ! ». Un nouveau nom pour de nouvelles orientations (...)

Lire la suite - Info / ,

Royaume-Uni : forte baisse des résultats scolaires à cause des confinements COVID

Comme dans nombreux pays, au Royaume-Uni, la crise du Covid-19 a eu des répercussions majeures sur la société et l’économie. Désormais, les dommages causés par les confinements apparaissent petit à petit. Une nouvelle recherche financée par la Nuffield Foundation met en lumière les conséquences dévastatrices de ces fermetures sur les résultats d’examens des élèves. Selon cette étude, les enfants pourraient affronter les pires résultats d’examens depuis des décennies, avec des répercussions potentielles sur leur vie future.

Durant la crise sanitaire, les autorités sanitaires britanniques ont fait en sorte que le public se conforme coûte que coûte aux restrictions de confinement en constante évolution. Selon une étude, les enfants en Angleterre pourraient face à des « pires résultats aux examens depuis des décennies » et à une vie avec des revenus plus faibles. Les chercheurs estiment qu’il s’agit d’un impact négatif des fermetures d’écoles durant la pandémie du Covid-19. Ils recommandent la mise en place de politiques « à faibles coûts » pour y remédier.

Des résultats médiocres suite aux pertes d’apprentissage

Une étude financée par la Nuffield Foundation a révélé que les élèves en Angleterre pourraient faire « face aux pires résultats » aux examens nationaux GCSE (General Certificate of Secondary Education) depuis des décennies. Cela résulte de l’échec de la lutte contre le déclin de l’éducation causé par les fermetures des écoles pendant la pandémie du Covid-19.

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Une étude révèle l’inefficacité des vaccins ARN à induire l’immunité mucosale

Depuis le lancement des injections Covid-19, la question se pose : quelle protection offrent réellement ses injections ? Des chercheurs ont mené une étude visant à évaluer la capacité des vaccins à ARNm contre le Covid-19 à déclencher une réponse immunitaire au niveau des muqueuses. Les résultats ont révélé que les taux d’anticorps au niveau salivaire après vaccination sont faibles.

Les scientifiques multiplient les recherches concernant l’immunité naturelle et la réponse immunitaire donnée par le vaccin. Une étude menée par les équipes du département d’immunologie de l’hôpital Pitié-Salpêtrière AP-HP, de l’Inserm et de Sorbonne Université, coordonnées par le Pr Guy Gorochov, a examiné cette question. Les résultats, publiés le 23 avril 2024 dans la revue JAMA Network Open, offrent des éclaircissements sur la capacité des vaccins ARNm Covid-19 à induire une réponse immunitaire au niveau des muqueuses. Nous l’avons déjà évoqué dans nos colonnes à propos du Projet Veritas , où une vidéo d’investigation montrait  trois responsables de Pfizer affirmant que les anticorps acquis naturellement offrent une protection égale, voire supérieure, contre le virus par rapport aux injections d’ARN messager.

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« Lavender » : le système IA qui guide les bombardements israéliens à Gaza

L’armée israélienne a désigné des dizaines de milliers d’habitants de Gaza comme cibles à assassiner, en utilisant un système de ciblage par IA avec peu de contrôle humain et en adoptant une approche laxiste en matière de pertes humaines, révèlent +972 et Local Call.

Source : 972 Magazine, Yuval Abraham
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Syrie. À Idlib, Mohamed Al-Joulani dans la tourmente

Résultat d'une guerre civile qui dure depuis treize ans, la Syrie est un État morcelé et son président Bachar Al-Assad n'exerce son pouvoir que sur 70 % du pays. Parmi les provinces qui lui échappent, celle d'Idlib, située au nord-ouest. La région est en proie à l'instabilité et largement sous le contrôle de Hay'at Tahrir Al-Cham (HTC) et de son chef, Mohamed Al-Joulani.

Le 4 avril 2024, Abou Maria Al-Qahtani, un haut responsable du groupe Hay'at Tahrir Al-Cham (HTC) qui contrôle la région d'Idlib a été assassiné. Il venait d'être libéré de prison après avoir été accusé d'espionnage par Abou Mohamed Al-Joulani1, le Golan, fondateur et dirigeant de HTC. Le crime a été attribué à l'organisation de l'État islamique (OEI). Cette péripétie meurtrière s'est déroulée sur fond de contestation de la conduite des politiques publiques par HTC. Depuis deux ans, les manifestations se succèdent dans la région, mettant en cause la détérioration de l'économie et des services publics. Les plus récentes réclament la libération des opposants présentés comme des agents de l'étranger et dénoncent les sévices infligés aux prisonniers par le Service général de sécurité (SGS).

Le 15 mars, des milliers de manifestants se sont rassemblés sur la place centrale de la ville d'Idlib pour marquer le treizième anniversaire du soulèvement syrien en criant « Le peuple veut la chute d'Al-Joulani », réactivant ainsi le slogan emblématique des « printemps arabes ». « Nous nous sommes prononcés contre Bachar Al-Assad à cause de l'oppression, et nous le faisons maintenant pour les mêmes raisons », a déclaré un manifestant aux médias nationaux2.

Confronté à la réprobation générale, Al-Joulani a proposé sa démission à condition qu'un nouveau dirigeant soit accepté par consensus majoritaire. Il a par ailleurs promis une réforme du SGS et déclaré une amnistie générale assortie d'une indemnisation des personnes arrêtées à tort. En vue d'améliorer les modalités de sa gestion des affaires publiques, il a évoqué la création d'un conseil d'experts qui donnera son avis sur les décisions politiques et stratégiques, ainsi que de comités communautaires pour recevoir les doléances des habitants.

Un itinéraire singulier

Ancien professeur d'arabe classique, Mohamed Al-Joulani a déjà un long parcours de djihadiste quand il réalise la fusion de Jabhat Al-Nosra, franchise d'Al-Qaida, avec d'autres factions djihadistes, en janvier 2017. Il crée alors Hay'at Tahrir Al-Cham, une force militaire estimée à 40 000 hommes, complétée par des recrutements de jeunes syriens en déshérence économique à qui il offre des salaires mensuels allant de 100 à 300 dollars (soit entre 93 et 280 euros)3.

Parvenu à contrôler 75 % de la poche d'Idlib sous couvert d'un gouvernement de salut syrien (GSS), Mohamed Al-Joulani a mis en place une administration qui perçoit l'impôt auprès des commerçants, prélève des droits de douanes à Bab Al-Hawala, le point de passage avec la Turquie, et tire bénéfice du trafic de captagon - l'une des drogues les plus consommées au Proche-Orient et raffinée à haute dose en Syrie, une corne d'abondance pour la famille Al-Assad.

Pragmatique dans un gouvernorat qui n'a jamais adhéré au sunnisme radical, Al-Joulani s'est gardé de faire appliquer la charia de façon trop rigoureuse. Il tolère le kufr (l'incrédulité en islam), autorise les femmes à se maquiller, à aller au cinéma, et leur permet de créer des associations. Il a également suspendu l'appareil chargé de la promotion de la vertu et de la prévention du vice (hisba) et rouvert les églises4. Des décisions sévèrement critiquées par les salafistes qui lui reprochent de s'éloigner de l'islam. Une critique reprise le 17 avril par le groupe d'érudits musulmans, la Ligue des oulémas du nord de la Syrie (Rabitat ahl al-ilm fi chamal Al-Cham).

Plus souvent en costume cravate qu'en treillis, Al-Joulani n'hésite pas à se rendre dans les quartiers populaires, à écouter les doléances liées aux conditions de vie ou à la cherté des produits alimentaires et, sans craindre la démagogie, à sortir quelques billets (des livres turques) pour les distribuer. Il se déplace aussi bien pour visiter des villages chrétiens que pour se rendre dans la partie druze de Jabal Al-Soummaq, au nord d'Idlib, et dans la plaine d'Al-Roj, peuplée de sunnites préoccupés par les problèmes d'adduction d'eau.

Des déplacements, largement médiatisés par la chaîne de HTC via la messagerie Telegram, dans le but de contribuer à asseoir sa stature d'homme d'État. En mal de convaincre l'opinion internationale qu'il s'est définitivement assagi et que ses affiliations précédentes étaient de simples erreurs de jeunesse, il n'hésite pas à déclarer : « Nous sommes prêts à nous réconcilier avec tout le monde et à ouvrir une nouvelle page à travers une réconciliation globale. Occupons-nous de nos ennemis plus que de nous-mêmes et de nos désaccords »5.

Mettant à profit l'incapacité des forces loyalistes à le vaincre, Mohamed Al-Joulani lève bien haut l'étendard de la révolution. Dans un message vidéo du 2 janvier 2023, il s'engage à se battre jusqu'au renversement du gouvernement de Damas. Dans la foulée, il a monté des opérations militaires contre les troupes gouvernementales au sud d'Idlib, au nord-ouest d'Alep et au nord-est de Lattaquié. Et à l'été 2022, désireux d'étendre son aire d'influence, il a aussi lancé des opérations militaires sur Afrin, Azaz, Al-Bab et Jarablous pour affaiblir les factions djihadistes fidèles à la Turquie, regroupées au sein de l'Armée nationale syrienne (ANS). En réaction, Ankara s'est contentée d'envoyer une force d'interposition.

Pour le chercheur Nawar Oliver, du centre de réflexion Omran basé en Turquie, les Turcs cherchent peut-être à « miser sur le groupe le plus organisé pour contrôler les autres factions rebelles ». HTC veut de son côté « envoyer des signes clairs indiquant qu'il est capable de contrôler la région »6.

Un territoire très convoité

En 2011, dès la transformation de la contestation pacifique de son pouvoir autoritaire en lutte armée, Bachar Al-Assad trouve un protecteur en la personne du président russe Vladimir Poutine à qui il concède des bases militaires terrestres et maritimes. Il reçoit par ailleurs l'aide de la République d'Iran qui entend faire des membres de la famille dirigeante - des musulmans d'obédience alaouite assimilés à des chiites mais surtout d'insatiables corrompus - des obligés qui constitueraient le chaînon manquant entre le chaudron irakien post-Saddam Hussein et le Hezbollah libanais.

La Turquie se range aux côtés des rebelles syriens. Elle a toujours eu des relations fluctuantes avec le régime de Bachar Al-Assad, et est convaincue que ses jours sont comptés. D'abord constituée de démocrates sous l'appellation d'Armée syrienne libre (ASL), l'entité est rapidement infiltrée par des groupes djihadistes mieux organisés et mieux armés, prétendant eux-aussi lutter contre le pouvoir de Damas.

En mai 2017, malgré des affrontements ininterrompus et d'intenses bombardements russes, les forces d'Assad ne parviennent pas à venir à bout des groupes dissidents. Sur proposition du président russe, la Russie, l'Iran, la Turquie, ainsi qu'une délégation de représentants de l'opposition basée à l'étranger et d'émissaires de Damas, se retrouvent à Astana, capitale du Kazakhstan, dans l'optique de mettre en place des « zones de désescalade », selon la terminologie de Vladimir Poutine. Les opposants au régime souscrivent à cette proposition tout en la conditionnant à l'arrêt des bombardements sur les civils. Mais comme ils n'obtiennent pas de garantie à ce sujet et que les bombardements se poursuivent durant la rencontre, ils quittent la conférence.

La diplomatie dans l'impasse

La Turquie, l'Iran et la Russie signent alors un accord qui prévoit de démilitariser quatre zones sous emprise des rebelles et des djihadistes : la Ghouta orientale, vaste quartier de Damas, Deraa, ville emblématique de la contestation armée contre le régime, Rastane, l'une des plus grandes agglomérations de la province de Homs, et enfin la province d'Idlib s'étendant sur 6000 km2, qui partage une frontière avec la Turquie. Idlib est un territoire agricole prolifique, traversé par l'autoroute M4, axe crucial reliant Lattaquié à Alep et à l'est du pays. C'est aussi un refuge pour 2 millions de déplacés vivant pour la plupart sous des tentes ou, pour les plus chanceux, dans des habitats hâtivement montés par le Croissant-rouge turc.

En difficulté dans le reste de la Syrie, certains groupes djihadistes et plusieurs dizaines de combattants de l'ASL se replient dans l'enclave d'Idlib où ils ne tardent pas à s'affronter entre eux pour en assurer le contrôle. Après avoir contrecarré leurs ambitions, Hay'at Tahrir Al-Cham mieux structurée, parvient à s'imposer primus inter pares (premier parmi les pairs). Considérant que l'accord d'Astana ne les engage pas, les forces loyalistes reprennent trois des quatre zones à démilitariser. Seule Idlib leur échappe : un échec relatif qui incite le régime syrien à envisager de relancer son offensive.

Cette intention fait l'objet d'une réprobation internationale. L'Organisation des Nations unies (ONU) évoque une opération militaire qui pourrait déclencher « la pire catastrophe humanitaire du XXIe siècle »7. Une déclaration propre à satisfaire pleinement la Turquie, forte de ses douze postes d'observation obtenus dans le cadre de l'accord d'Astana, et arc-boutée contre la perspective de voir arriver de nouveaux réfugiés venant s'ajouter aux 3,4 millions qu'elle accueille déjà. De plus, la province d'Idlib se situant dans la continuité de la région d'Afrin, sous son contrôle depuis mars 2018, sa maîtrise par le biais de ses proxies s'inscrit parfaitement dans sa logique d'empiètement du territoire syrien.

Dès lors que l'armée syrienne et ses alliés russes ont dû renoncer à leur projet, un fragile statu quo s'installe, qui n'empêche ni les bombardements aériens au-dessus des villages et des infrastructures médicales (y compris avec des barils d'explosifs), ni les affrontements entre les soldats turcs et ceux de Bachar Al-Assad.

Prenant acte de la situation, Russes et Turcs paraphent un nouvel accord qui détermine une « zone démilitarisée » contrôlée par des patrouilles conjointes russo-turques en octobre 2018, à Sotchi, sur les bords de la mer Noire. L'armée syrienne se voit attribuer la responsabilité de la sécurité des pourtours de l'enclave. L'accord stipule qu'Ankara s'engage à venir à bout des formations takfiristes (extrémistes islamistes adeptes d'une idéologie violente) foisonnantes dans le réduit rebelle.

Fidèle à sa politique de soutien aux groupes islamistes, et au grand dam du Kremlin, Ankara ne tente rien dans ce sens. Bien que toujours en conflit avec les factions soutenues par Ankara, Abou Mohamed Al-Joulani, envoie des signaux en direction de la Turquie.

Une réconciliation entre Ankara et Damas ?

Après des années de tension, un rapprochement s'esquisse entre le président turc Recep Tayyip Erdoğan et Bachar Al-Assad en dépit de nombreux sujets de désaccords, notamment à propos de la maitrise des eaux de l'Euphrate et de la complaisance de la Turquie envers les groupes armés opposés à Damas. Afin d'accéder au rang de puissance régionale incontestée, la Turquie a réactivé son mantra « zéro problème avec les voisins ». Et la Syrie en fait évidemment partie, surtout depuis sa réintégration dans la Ligue arabe en mai 2023.

Si le président turc trouve les bases d'un « gentleman agreement » avec son homologue de Damas, Al-Joulani risque de servir de monnaie d'échange. Car Bachar Al-Assad n'entend pas transiger sur l'intégrité territoriale de son pays, posant en préalable à toute négociation le départ des troupes turques installées sur la frontière nord côté syrien. Présentement, ses exigences se heurtent à un refus d'Erdoğan qui invoque des « raisons de sécurité » liées, selon lui, à la présence des Forces démocratiques syriennes (FDS) à forte composante kurde.

Récemment, pour Al-Joulani le ciel s'est encore assombri et il fait face à une opposition interne revigorée. En dépit de la revendication de l'État islamique au Khorasan (EI-K), Vladimir Poutine a accusé HTC d'avoir perpétré l'attentat du 22 mars au Crocus City Hall et promis une éradication du groupe.

Bachar Al-Assad vient en outre de désigner Souheil Al-Hassan, surnommé le Tigre, commandant des Forces spéciales (FS) chargé de venir à bout de l'Armée nationale syrienne (ANS) réfugiée dans Idlib. Proche de la Russie et décoré par Poutine, Al-Hassan s'est distingué par sa pratique de « la terre brûlée ». L'assaut contre l'ANS ne serait-il qu'une sorte de hors-d'œuvre, préfigurant une attaque d'une autre ampleur contre HTC ?

La reconnaissance internationale se faisant attendre pour HTC, qui figure toujours sur la liste des organisations terroristes des États-Unis et du Canada, l'avenir politico-militaire de Mohamed Al-Joulani demeure plus que jamais tributaire d'éventuels arrangements entre Bachar Al-Assad et Recep Tayyip Erdoğan.


1Al-Joulani laisse supposer qu'il est issu du Golan. En fait il serait né à Deraa, berceau de la révolution de 2011.

2BBC News, 22 mars 2024.

3En Syrie, le salaire moyen est estimé à 60 dollars, soit 56 euros.

4Mohammed Hardan, « Syrian Salafistes oppose opening of movie theatre in Idlib », Al-Monitor, 12 novembre 2023.

5Élie Saïkali, « L'unité rebelle, enjeu décisif de la bataille d'Idleb », L'Orient-Le Jour, 18 janvier 2018.

6AFP, Paris, 10 septembre 2018.

7AFP, Paris, 18 octobre 2022.

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Par : Falasteen

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« Indivision » de Leila Kilani. Conte d'une Chéhérazade 2.0

Avec son nouveau film Indivision, la cinéaste franco-marocaine Leila Kilani explore des thèmes complexes de notre époque comme la propriété, la crise écologique et la lutte de classes, dans une structure modernisée de conte traditionnel. Le film sort en France ce mercredi 24 avril. Il est ici commenté par sa réalisatrice.

Voilà un conte simple que propose Leila Kilani : une histoire de famille, de forêt, d'héritage. Quelque chose d'assez classique qu'elle parvient cependant à tordre pour aboutir à une « transe narrative » lui permettant d'évoquer plusieurs questions politiques et socioéconomiques propres au Maroc, mais en lien avec le monde contemporain.

Les Bechtani se réunissent à la Mansouria, le vieux domaine familial en indivision, situé sur une colline de Tanger. L'opportunité de vendre cette gigantesque propriété foncière à un promoteur immobilier peut faire d'eux des millionnaires, pourtant la transaction s'avère plus compliquée que prévue. Anis (Mustafa Shimdat), l'un des personnages principaux, refuse de vendre.

INDIVISION - BANDE ANNONCE - UN FILM DE LEILA KILANI - YouTube

Cigogna nera

Anis est un esprit subversif qui vient bouleverser l'ordre social et qui introduit l'anarchie dans le récit, aidé par sa fille, Lina, une adolescente mutique de 13 ans, interprétée par Ifham Mathet, qui ne cesse de poster des stories1 sur les réseaux sociaux. La jeune influenceuse a perdu sa mère dans un accident de voiture qu'elle a provoqué en montrant des cigognes à son père. D'où son pseudonyme sur la toile : Cigogna nera (cigogne noire)2.

Elle a fait vœu de silence jusqu'à ce que son père sorte du coma, puis elle a poursuivi son mutisme alors qu'il est resté en vie. Depuis, tous les deux continuent à rouler en voiture dans la forêt pour observer les oiseaux. Quand cette affaire de vente apparaît, ils sont les seuls à s'y opposer, aux côtés des habitants défavorisés du domaine. Lina, décrite comme une fille étrange, « une possédée, une lunatique, une sorcière », décide de balancer sur les réseaux une sorte de journal intime filmé. Elle raconte les évènements qui déchirent la Mansouria, mettant à nu les jeux de pouvoir entre classes sociales, les paradoxes de tout un chacun, les sales petits secrets des uns et des autres, les manigances, en même temps que des questions d'actualité tel que le droit à la terre, la catastrophe écologique, la polarisation, le fascisme, l'obscénité de la spéculation immobilière… Le tout s'articule dans une ambiance particulière de fable.

Une structure en spirale

La narratrice du film est donc une figure romanesque. Elle fait office de Chéhérazade version 2.0, comme l'indique la cinéaste de 53 ans, très marquée par les histoires de sa grand-mère paternelle et de sa ville d'origine, Tanger.

Lina s'inscrit profondément dans son époque. En même temps, elle est formellement dans une structure très classique de conteuse orientale. Mon obsession dans le cinéma, c'est de mettre en scène l'oralité arabe et de réintroduire la structure en boucle des contes. D'ailleurs, il n'y a pas de construction linéaire dans mes films. Pour moi, le cinéma est un langage et une sémiologie qui n'est pas juste de la littérature filmée. Il ne repose pas sur un mode grammatical retraçant l'itinéraire d'un héros. Je tiens absolument à inventer des figures hybrides, qui se placent dans nos mémoires anciennes aussi bien que dans le monde d'aujourd'hui3.

Les histoires de grand-mère n'étaient jamais les mêmes. Il y avait souvent des ellipses, et il fallait composer pour combler le vide. Un peu à la manière de ce qui passe dans les cercles de conteurs traditionnels au Maroc (halqa) et sur les réseaux sociaux de nos jours. La réalisatrice explique :

Dans la halqa, le conteur est là, les gens participent à son cercle et les histoires ne sont jamais les mêmes, puisque le récit s'invente avec le public. Il en est de même sur les réseaux sociaux. Lina possède son cercle, son chœur collectif. Elle raconte une histoire qu'elle réinvente chaque jour.

Leila Kilani n'est pas sans ressembler à sa narratrice, cette fille rebelle au regard perçant qui a une porosité au monde et une grande capacité d'observation. Elle relativise :

Je n'écris pas pour m'identifier à mes personnages, mais je me reconnais plus dans le personnage du père, Anis, qui se pose tout le temps des questions sur le monde, et qui est décalé par rapport à sa famille. Pendant le tournage, c'était lui mon double. Il a cette folie, le côté sans limite, avec une recherche d'intensité poétique dans chacun de ses actes, une sorte de lyrisme incroyable.

L'insurrection des oiseaux

À travers la construction de ses personnages, la cinéaste souhaite cultiver une zone grise, nourrir la complexité et ne pas tomber dans la dichotomie des bons et des méchants. Ainsi, Lina, la jeune narratrice déjantée et un peu autiste, mène la révolution tout en ayant un esprit de vengeance. La domestique Chinwiya, toujours présente aux côtés de la jeune fille paraît faible, pourtant elle se transforme en furie. La maréchale, la grand-mère autoritaire de Lina, figure de la matriarche, est un peu « une ogresse qui mange ses propres enfants. Elle peut être à la fois Médée, Richard III, ou n'importe quel dictateur arabe. C'est la gardienne de l'ordre dans un royaume où elle ne dispose pas de réel pouvoir. Selon la loi islamique, elle hérite du sixième. En incitant tout le monde à la vente, elle est quasiment contrainte à la violence ». À la fin, ce personnage joué par Bahia Bootia Al-Oumani est à terre. Elle demande pardon pour toute la brutalité qu'elle a provoquée et fait son mea culpa.

Le film s'achève sur une hadra, un rituel musical soufi. Le chant mystique résonne dans la grande maison familiale : « Qoumou qoumou yal ‘achiqine » (réveillez-vous, réveillez-vous, les amoureux).

Je voulais avoir une transformation fantastique, et non une mutation apocalyptique (…) La crise est là, mais on doit plus que jamais s'autoriser à rêver, à bricoler des solutions artistiques, pour ne pas sombrer dans un suicide collectif. Le dernier tiers du film, c'est la métamorphose. On va vers le jour libérateur.

Un nouveau jour se lève sur une révolution cosmogonique. La nature s'insurge contre l'exploitation effrénée. Les oiseaux sont perchés sur les hauteurs de Tanger, la ville fétiche où se déroulent tous les films de Leila Kilani.

Tanger, cinématographique et frondeuse

Malgré cette fidélité, la réalisatrice qui a horreur des titres refuse d'être désignée comme « la cinéaste de Tanger » ou la voix officielle d'une ville :

Indivision devait être filmé à Rabat, toutefois cela c'est avéré impossible, car Tanger possède une plasticité qui absorbe le monde. Je jure à chaque fois que c'est ma dernière œuvre là-bas. Cependant, il y a une construction de l'espace et une géographie qui font que tout est pictural. Toutes les tensions du monde y sont représentées : les collines sur l'Europe, le rapport de classe entre les riches et les pauvres… Il y a de la dramaturgie, de l'esthétique cinématographique, de l'architecture. On ne peut pas tourner le dos à tout cela. Il y a en outre un tournoiement insensé de sons, une présence incroyable du vent. On a l'impression d'être devant une nappe électro-acoustique, de baigner dans une expérience sonore (…) J'espère tout de même tourner mon prochain film en Sardaigne.

Est-ce un vœu pieux de la part de celle qui a grandi à Casablanca, et qui revient malgré tout sans cesse à Tanger, ville d'origine de sa famille et surtout de son imaginaire ?

Casa c'est la jungle, une sorte de modernité sauvage et bouillonnante, tandis que Tanger est longtemps restée une ville endormie. Elle ne s'est pas développée pendant 40 ans tant Hassan II la détestait et la considérait comme une ville frondeuse, car elle a manifesté contre lui au début de son règne.

Dans tous les films de Leila Kilani4, on retrouve une continuité d'interrogation, d'esthétique, d'approche et de pensée, qu'elle parvient à nous transmettre avec son équipe, « la joyeuse bande de saltimbanques » avec qui elle travaille constamment : Éric Devin, son mari et directeur de photographie, Angelo Zamparutti, chef décorateur et Tina Baz, monteuse. Tous les quatre sont traversés par les mêmes préoccupations politiques, et partagent le même humour.

Je me place tout le temps dans une sorte d'angoisse joyeuse. Un film, c'est surtout un moyen de poser des questions. Il y a une forme de transcendance dans le cinéma, une sorte de communion. On est collectivement unis en regardant les mêmes images, et en étant traversés par la même émotion. Cette unité, ce rapport collectif relève de la hadra. Ce que je cherche en termes de cinéma, ce n'est pas la maîtrise cérébrale. C'est plutôt une unité quasi-mystique entre l'image et le récit.

Indivision est en cela une tentative réussie.

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Indivision
Film de Leila Kilani
2024
127 minutes
Sortie le 24 avril 2024.


1NDLR. Les stories sont de courtes vidéos dont la durée de vie ne dépasse pas les 24 heures.

2La cigogne au Maroc représente l'esprit des saints.

3Toutes les citations de Leila Kilani ont été recueillies par l'autrice de l'article.

4Tanger, le rêve des brûleurs (2002), Zad Moultaqa, Beyrouth retrouvé (2003), Nos lieux interdits (2008), Sur la planche (2011).

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