C’est important de s’accrocher à ses principes. Prenez Steam, par exemple, qui avait pris une position claire dès juin : « Nous ne tolérons plus les jeux générés à l’aide de contenus d’IA violant les droits d’auteur, qu’on se le dise ! » Un mantra fort, que la plateforme a tenu au moins, pfiouuuu, sept mois, avant d’ouvrir les vannes et de lâcher l’affaire. La nouvelle politique maison est donc « Allez-y, souillez-moi, on verra plus tard ». Mais il y a des règles, ouh là là vous pensez bien. D’abord, pas de sexe. Rien, pas un zizi, pas un téton généré par la machine, en tout cas – je cite – « pour le moment ». Ensuite, un risque fort, du genre à faire trembler les malandrins : un questionnaire. Tremblez voleurs de contenus protégés ! Et la brigade Steam patrouille. Enfin, ce sera vous, car vous pourrez pointer du doigt un contrevenant en expliquant : « Ce jeu, c’est un voleur, il a pris toutes les étoiles de Mario pour les mettre dans tes yeux. » P.