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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

De l’opium pour le peuple ? L’Allemagne interdit le charbon et autorise le cannabis ! par Ulrike Reisner

A Pâques, les choses changent à Berlin : alors que le gouvernement fédéral fait fermer 15 centrales à charbon, la légalisation du cannabis entre en vigueur. On pourrait alors affirmer par dérision que le « changement d’époque » d’Olaf Scholz a définitivement commencé. Il l’avait annoncé lors de sa déclaration gouvernementale en février 2022, au début de la guerre en Ukraine. Mais en réalité, ces deux actions sont une preuve négative de l’échec total de l’élite dirigeante allemande. Celle-ci s’exerce à la politique des symboles sans évaluer le moins du monde les conséquences de ses actes pour l’Etat et la société.


Rappelons tout d’abord les faits : En 2024, le groupe énergétique RWE AG mettra à lui seul hors service des centrales au lignite d’une capacité de 2,5 gigawatts. Début avril, les trois unités de lignite du « bassin rhénan », qui avaient été activées par le gouvernement fédéral dans le cadre de la crise énergétique, seront définitivement fermées. En outre, les deux tranches de charbon de 600 mégawatts de Neurath, dont l’exploitation avait également été prolongée par la loi, seront arrêtées. Le lundi de Pâques dans toute l’Allemagne 15 centrales et unités de production d’électricité au charbon, représentant une puissance installée de 4,4 gigawatts, seront déconnectées du réseau.

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Ulrike Reisner dévoile les gagnants pour les fiascos d’or européens 2023

L’année 2023 a été marquée, selon moi, par trois évolutions très négatives au sein de l’UE, dont nous ne ressentirons les effets néfastes que lentement et sur de nombreuses années. Il y a tout d’abord l’accélération de ce que l’on tente de nous vanter sous le titre de « transition énergétique ». La conférence climatique COP28-UN à Dubaï a montré que Bruxelles et Berlin font tout pour écraser l’économie européenne. Alors que d’autres régions du monde continuent de miser naturellement sur les sources d’énergie basées sur le carbone, nous, en Europe, ne voulons plus en entendre parler – et payons en outre pour les dommages environnementaux causés par d’autres. Deuxièmement, en 2023, de nouveaux jalons ont été posés pour l’établissement d’un État de surveillance européen centralisé et autoritaire. Ce sont les entreprises et les citoyens qui en font les frais, tandis que la technostructure, dont la surveillance vaudrait réellement la peine, échappe toujours au contrôle – enfin, la technostructure elle-même dispose des outils numériques. Troisièmement, 2023 entrera dans l’histoire comme une année noire pour la diplomatie européenne – Bruxelles n’est plus qu’un auxiliaire des intérêts des Etats-Unis et de l’OTAN, et l’UE est sur le point de perdre définitivement sa crédibilité sur la scène internationale. Néanmoins – selon la devise « mieux vaut rire que pleurer », je me permets, en ce début d’année 2024, de jeter un regard sarcastique sur les dirigeants politiques dont les actions m’ont souvent inquiétée et irritée au cours de l’année écoulée. Un regard en arrière, moqueur dans le ton, mais tout à fait sérieux dans l’intention.

Josep Borrell (Photo by Jure Makovec / AFP)

Catégorie : Aller droit dans le mur!….

En 2023, nous avons franchi une étape importante: la crise à laquelle nous avons travaillé si longtemps est enfin arrivée ! Certes, nous n’avons malheureusement pas pu maintenir cette année le taux d’inflation de 11,5% d’octobre 2022, mais nous nous consolons en constatant qu’au moins les produits alimentaires étaient encore nettement plus chers cette année, avec 10%.

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