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Censorship on Trial at the Supreme Court

By Maryanne Demasi Billed as one of the most consequential lawsuits of the last century, Murthy v. Missouri (formerly Missouri v Biden) is a legal battle that...

Censorship on Trial at the Supreme Court

La Légion étrangère s’entraîne-t-elle en vue d’une intervention en Ukraine?

Des manœuvres d’envergure ont eu lieu en Creuse, au camp de La Courtine, ces derniers jours. Nos confrères de Southfront.press croient savoir que les troupes se tiennent prêtes à se rapprocher du front ukrainien dans la seconde quinzaine d’avril. Exactement le type d’informations que nous avons reçues hier et dont nous vous avons expliqué qu’il fallait les examiner sérieusement mais avec toute la prudence qui s’impose. En tout cas, malgré le silence du président de la République hier soir 14 mars, il y a des”insiders” désireux que l’opinion soit alertée: l’envoi de troupes au sol en Ukraine est bien envisagé par le président et l’Etat-major français.

Hier et ce matin nous vous parlions déjà du 2è Régiment Etranger d’Infanterie. Après avoir poursuivi notre investigation dans la presse régionale, nous avons trouvé cet article du 6 mars dans La Montagne:

Le 2e régiment de la Légion étrangère basé à Nîmes s’exerce actuellement au camp militaire de La Courtine et se prépare à un exercice d’ampleur dans toute la Creuse. Près de 800 légionnaires vont s’entraîner dans la campagne et les rues de Guéret les prochains jours.

De quoi rompre une certaine quiétude à laquelle les Creusois sont habitués. Si le camp militaire de La Courtine est habitué à recevoir des soldats venir s’entraîner depuis de nombreuses années, la population creusoise l’est moins. Et c’est en partie dans cet objectif de faire manœuvrer un régiment dans un environnement réaliste, hors des camps militaires, que le 2e régiment étranger d’infanterie, unité de la Légion étrangère basée à Nîmes, et présent à La Courtine depuis le 19 février, va se déployer dans les deux tiers du département du 8 au 14 mars.

La Montagne, 6 mars 2024

Alors, pour prendre Guéret?

Ce que disent nos confrères de Southfront.press

Visiblement, l’entrainement de la Légion Etrangère ne laisse pas indifférent. Nos confrères de Southfront.press, un des meilleurs médias sur les conflits contemporains écrivent: :

Les dirigeants militaires français ont déjà commencé à former et à entraîner des unités de combat à envoyer sur le front ukrainien.

Fin février, le président Macron a chargé le Ministère des Armées d’étudier la question de l’envoi de forces de la Légion Etrangère française en Ukraine.

Le 27 février 2024, sur ordre du commandement de la Légion, la formation de trois compagnies de combattants de la Légion a commencé.

Le 5 mars 2024, le commandement militaire français et le commandement de la Légion ont approuvé les nombre du personnel du groupe tactique de bataillon, qui devrait inclure 1 500 militaires. Ce groupe tactique de bataillon contiens trois compagnies de la Légion, qui ont été assignées pour ce but en avance. Ce sont :

une compagnie de soutien matériel;
deux compagnies d’ingénierie.

Le groupe tactique du bataillon devrait également inclure:

  • jusqu’à 6 compagnies d’infanterie motorisée et blindées
  • ainsi que l’équipe opérationnelle.

Le commandement français n’a pas réussi à assurer le nombre du personnel déclaré du groupe tactique de bataillon auprès des membres de la Légion. La direction militaire française a décidé de remplir les rangs du groupe avec du personnel du Ministère des Armées.

Le ratio supposé de membres de la Légion Etrangère par rapport au personnel militaire régulier du Ministère des Armèes dans le groupe tactique du bataillon est d’environ 1 pour 2.

Au cours de la première quinzaine de mars, le groupe tactique du bataillon a commencé la coordination des combats au camp d’entraînement de la Courtine. Le personnel est chargé d’achever la coordination des combats à la mi-avril. Le personnel devrait attendre l’ordre et être prêt à être envoyé sur le front en Ukraine.

Le deploiement du groupe en Ukraine peut avoir lieu dans la deuxième quinzaine d’avril.

southfront.press, 15.3.2022

Retenons donc que Le Courrier des Stratèges et SouthFront ont reçu séparément le même type d’informations. Officiellement tout est nié. Mais il y apparemment des “insiders” qui ne voudraient pas qu’on essaie de faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes.

Investir dans l’immobilier ? 

Inflation et plus-value dans l’immobilier

En règle générale, les calculs du prix de l’immobilier publiés dans les journaux et revues, ou cités sur les sites internet ou les chaînes de radio-télévision sont effectués sans tenir compte de l’inflation. Les interprétations des résultats qu’ils présentent n’ont guère de sens.

La hausse des prix de l’immobilier est de toute évidence incontestable, mais il est nécessaire de rétablir une mesure rationnelle et réaliste de cette augmentation.

Cette mesure est déduite de deux indices définis par l’Insee :

  1. L’indice du prix des logements neufs calculé à partir de panels géographiques, et celui des logements anciens, déduits des informations transmises par les notaires sur les caractéristiques de confort, de surface etc. de chaque transaction. Il s’agit du prix net vendeur.
  2. L’indice des loyers des logements du secteur libre (environ 60 % du parc locatif) et du secteur social (40 %), loués vides et à qualité constante. Les données sont obtenues par l’enquête Loyers et charges (L&C) pour le secteur libre, et l’enquête sur les loyers auprès de bailleurs sociaux (ELBS).

 

Le graphique ci-dessous montre l’évolution de l’indice du prix des logements anciens à Paris et en province :

Évolution de l’indice du prix des logements anciens de 1960 à 2022 Source : France-inflation

Ce sont ces données qui sont commentées dans la plupart des journaux, sur les sites internet et les réseaux sociaux, ainsi que sur les chaînes de radio-télévision. On constate que le prix en 2020 a été multiplié par 3,5 à Paris, et par 2,5 en France par rapport à l’année 2000. Les données sont exactes mais très difficiles à interpréter parce qu’elles ne tiennent pas compte de l’inflation.

L’indice des prix de détail en janvier 2000 était de 79,17, et de 114,6 en janvier 2023 (base 100 en 2015). On en déduit qu’en euros constants, l’indice du prix de l’immobilier ancien à Paris a été multiplié par 2,42 (= 3,5 x 114,6 / 79,17), et non par 3,5 ; et par 1,73 en France et non par 2,5.

Les prix ont évidemment beaucoup augmenté, mais nettement moins en euros constants que ce qu’affirme le discours le plus fréquent.

 

Quelques exemples

Le Figaro

D’après Le Figaro immobilier, le prix moyen du m2 à Paris était en avril 2014 de 8917 euros, et de 10 499 euros en novembre 2023, soit une augmentation de 17,7 %.

Faisons les calculs :

  • Indice des prix à la consommation : 100,2 en avril 2014 et 118,23 en novembre 2023
  • Prix moyen du m2 en 2014 exprimé en euros 2023 : 8917 x 118,23 / 100,2 = 10 521 euros

 

L’évolution du prix est donc, hors inflation : (10 499 – 10521) / 10521, soit – 0,2 %. Ce résultat montre une très légère moins-value et n’a rien à voir avec le taux publié par le journal.

 

Century 21

Selon le réseau d’agences immobilières Century 21 cité par Le Monde, le coût moyen au m2 des appartements en France n’a baissé que de 3,4 % en 2023, en dépit de la forte hausse des taux d’intérêts. Le Monde, avec Century 21, considère que c’est peu au regard de la flambée des prix de 27 % enregistrée entre 2015 et 2022.

Faisons les calculs avec les chiffres de Century 21 :

  • Baisse des prix au m2 entre 2022 et 2023 : (4198 – 4277) / 4277 = -1,85 %
  • Hausse des prix au m2 entre 2015 et 2022 : (4277 – 3370) / 3370 =  27 %

 

On se demande comment Century 21 a obtenu -3,4 % pour la baisse des prix entre 2023 et 2022 au lieu de -1,85 %. Le second calcul est exact, mais ne prend pas en compte l’inflation, et donne un résultat en euros courants (comme le premier d’ailleurs).

Il faut tenir compte de l’évolution de l’indice des prix de détail entre 2015 et 2022 pour savoir si la hausse de l’immobilier a été particulièrement forte par rapport à la hausse générale des prix à la consommation :

  • Indice des prix en décembre 2015 : 100,04
  • Indice des prix en décembre 2022 : 114,16
  • Indice du prix de 2015 en euros 2022 : 3370 x 114,16 / 100,4 = 3831,9
  • Hausse du prix du m2 hors inflation : (4277 — 3831,9) / 3831,9 = 11,66 %

 

La hausse hors inflation est donc de 11,66 %. Elle s’explique par des facteurs exogènes tels que les nouvelles normes énergétiques, de confort et de sécurité, la hausse du prix du foncier, une augmentation particulière de la demande, une pénurie de l’offre etc.

On note que la plus-value est calculée en euros courants, ce qui revient à taxer l’inflation.

 

Les indices de Friggit

Friggit rapporte ces deux indices au revenu moyen annuel de l’ensemble de la population. Il mesure donc la part du budget consacrée au logement dans le budget total. Ce sont des indices macro-économiques. La date de référence de référence étant fixée au 1er janvier 2000.

Les évolutions de ces indices de 1965 à 2023 sont représentées dans la figure ci-dessous :

Indice du prix des logements et indice des loyers rapportés au revenu moyen par ménage Source : https://friggit.eu

L’indice du prix des logements rapporté au revenu moyen des ménages est resté stable jusqu’en 2000. L’augmentation a été ensuite très rapide jusqu’en 2008, assez irrégulière jusqu’en 2015, et a réaugmenté ensuite pour dépasser 80 % en 2022.

L’indice des loyers a baissé de 1965 à 1985, et est resté compris entre 0,9 et 1,1 fois sa valeur jusqu’en 2023 (c’est le tunnel de Friggit). La stabilité de l’indice des loyers pendant la période de hausse de l’indice des prix peut s’expliquer par la réglementation qui les encadre : hausse du loyer en fin de bail limitée à celle de l’indice de revalorisation des loyers, plafonnement dans les zones tendues, loyers contrôlés dans les logements sociaux etc. On observe une baisse de l’indice entre 2015 et 2023.

Cela ne signifie pas que la part du salaire consacrée au loyer ou à l’achat d’un bien dans chaque foyer soit restée stable depuis 1965 : la moyenne de rapports n’est pas le rapport des moyennes. Pour pouvoir effectuer cette interprétation, il faudrait connaître les rapports de chaque foyer d’un échantillon, et en calculer les moyennes.

 

Analyse financière

L’indice du prix de l’immobilier est défini par le prix net vendeur (PNV). Son augmentation est très rapide à partir de janvier 1999, et coïncide plus ou moins avec la baisse des taux d’intérêts. Il est nécessaire d’analyser le mécanisme de cette double évolution pour mieux la comprendre.

Le prix net acheteur (PNA) n’est pas le prix net vendeur. Il peut être décomposé de la façon suivante :

PNA = PNV + TF + MI

où PNV représente le prix net vendeur, TF les taxes et frais, et MI le montant des intérêts en cas d’achat à crédit. Ce dernier est accordé sous les conditions classiques :

  • le capital emprunté est en général égal à 70 % du prix net vendeur complété par les frais
  • l’amortissement mensuel est inférieur ou égal à 30 % du revenu de l’acheteur

 

On peut alors mesurer l’effet du taux sur le montant des intérêts. Pour un crédit de 100 000 euros, le total des intérêts pour un taux de 1 % sur vingt ans est de 10 374 euros, environ 10 % du capital emprunté. Nous avons fait le calcul jusqu’au taux de 9 % appliqué en 1990 :

Montant des intérêts en fonction du taux pour un capital emprunté de 100 000 euros sur 20 ans

Pour un taux de 8 % et plus, le total des intérêts dépasse le capital emprunté.

 

Estimation de la hausse des prix indépendamment de la baisse des taux d’intérêt

Le prix net acheteur est très différent du prix net vendeur suivant que l’acheteur demande un emprunt (ce qui est le cas le plus fréquent) ou non. Cela pose une difficulté au plan de l’estimation du bien, très différente suivant que l’on est vendeur ou acheteur.

La démarche suivie pour estimer la hausse des prix indépendamment de la baisse des taux d’intérêt consiste à calculer le prix net acheteur.

La date de référence étant 2000, on considère l’achat d’un logement de 100 000 euros. Le paiement est fait par un versement comptant de 30 000 euros et un emprunt de 70 000 euros. Le taux moyen en 2000 est de 5 %, l’amortissement mensuel de 461,97 euros. Le total des intérêts versés sur un emprunt de 70 000 euros est de 42 000 euros.

Le prix net acheteur intérêt compris est donc 142 000 euros.

En 2020, suivant l’indice du prix de l’immobilier de 1,70 rapporté au revenu moyen, le prix d’achat d’un bien immobilier équivalent au précédent est donc de 170 000 euros. L’acheteur verse 30 % comptant (51 000 euros) et emprunte le reste à un taux de 1,2 % pour un amortissement mensuel de 557,96 euros. Le total des intérêts versés sur un emprunt de 119 000 euros (70 % de 170 000 euros) est de 14 900 euros.

Le prix net d’achat est donc 184 900 euros.

L’augmentation du prix net acheteur est donc : (184 900 – 142 000) / 142000 = 30 %

L’indice des prix net acheteur rapporté au revenu moyen est de 1,3 au lieu de 1,7 net vendeur. Le gain sur les intérêts (28 900 euros) ne compense pas complètement l’augmentation du prix d’achat. Le versement comptant est nettement supérieur (70 % de plus). L’amortissement mensuel est augmenté de 20,8 %. L’achat en 2020 d’un logement équivalent ne peut être réalisé que si la situation financière de l’acheteur a progressé plus qu’en moyenne.

En considérant l’indice de Friggit, pour un prix de vente de 100 000 euros, le prix d’achat net intérêt compris est de 142 000, et le prix de vente 170 000 euros : sa plus-value se limite à 28 000 euros, soit 16,5 % en 20 ans, ou 0,7 % par an. Le calcul est effectué en euro constant. L’inflation n’est pas prise en compte dans l’amortissement du crédit, alors qu’elle diminue de façon significative les mensualités qui sont fixées à la souscription (les calculs sont approximatifs. Les données sont difficiles à trouver dans les banques de données d’Eurostat). L’investissement immobilier locatif ne présente donc un intérêt que si les loyers perçus sont suffisants pour augmenter ce taux. Mais ils sont plafonnés, et offrent un revenu fortement fiscalisé, avec un risque locatif élevé. L’investissement dans le logement locatif n’est pas particulièrement rentable.

Beaucoup d’articles critiquent actuellement ce type d’investissement pour des raisons différentes (par exemple, la tribune de Jezabel Couppey-Soubeyran, publiée dans Le Monde du 17 février 2024). Les investissements immobiliers sont accusés d’attirer les capitaux au détriment du secteur productif, d’engranger des plus-values sans risque, et leurs revenus sont considérés comme des rentes.

C’est assez surprenant et contradictoire. Surprenant parce que la hausse du prix du logement est la conséquence d’une pénurie de logements à louer provoquée par une réglementation très pénalisante, tant au plan légal qu’au plan fiscal (voir les articles sur le logement précédemment publiés sur ce site), et contradictoire parce qu’au plan financier, le secteur immobilier, dont l’indice a certes été multiplié par 3,5 et 2,5 depuis 1990, est moins valorisé que la Bourse : le CAC 40 était de 1517 en 1990, et dépasse largement les 7500 points actuellement.

L’idéologie est certainement impliquée dans ce genre de raisonnement, peut-être parce que le patrimoine immobilier en France est détenu en grande majorité par des retraités.

Ce serait encore contradictoire : la constitution d’un patrimoine immobilier n’a spolié personne, alors que le système par répartition qui finance les pensions est financé par des prélèvements sur les revenus. On a l’impression qu’une tendance générale des actifs est de chercher à prélever des richesses sur les retraités à leur profit, au nom d’une prétendue justice sociale chargée d’assurer l’égalité intergénérationnelle (Dherbécourt Clément, 2017, « Peut-on éviter une société une société d’héritiers ? », Note d’analyse n° 51 du 4 janvier, France-Stratégie, Paris). Il serait intéressant d’avoir une analyse de cette notion particulière d’égalité.

Asset Forfeiture is Theft: Another Supreme Court Fail

By Alan Mosley Many people believe the Supreme Court “ended asset forfeiture” with its 2019 opinion in Timbs v. Indiana. That’s not only false, but...

Asset Forfeiture is Theft: Another Supreme Court Fail

Contre la crise agricole, les circuits courts du Jura – par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

La crise du monde agricole, qui à vrai dire ne date pas d’hier, est la résultante de deux facteurs. D’un côté, on trouve la domination de la production par la grande distribution, de sorte que les entreprises agricoles doivent atteindre un seuil de rentabilité élevé pour résister à la pression. De l’autre, la concurrence étrangère, aggravée par le fait que nos importations ne sont pas soumises aux contraintes règlementaires, forcément coûteuses, des producteurs européens. En France, la situation est encore pire, parce que la République ajoute encore des contraintes supplémentaires à ses agriculteurs, de sorte que, même à la seule échelle communautaire, ils sont pénalisés. Mais il y a aussi des motifs d’espoir. Yves-Marie Adeline nous montre, en prenant l’exemple du Jura, comme l’agriculture française sait aussi mettre en valeur des atouts locaux.

A banner reading “Let’s save agriculture” is attached to a farming vehicle, during a blockade by farmers on the A4 highway to protest over price pressures, taxes and green regulation, grievances that are shared by farmers across Europe, in Jossigny, near Paris, France, January 30, 2024. REUTERS/Yves Herman

Dès les années 50, le modèle agricole français s’est recomposé selon des schémas mondialistes : il fallait se servir de son légendaire potentiel agricole pour asseoir la puissance française dans le monde. Pour cela, sans nul doute, la France était forte de ses atouts : souvenons-nous du mot de Sully, le ministre d’Henri IV : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », à une époque où l’industrie n’existait pas encore. Mais cela signifiait surtout que la France ne comptait pas sur son commerce pour prospérer, au contraire de l’Angleterre ou de la Hollande. Après 1945, le business model s’est inversé : il fallait que la production française s’impose dans le monde, et de fait, elle s’est hissée au deuxième rang derrière les États-Unis, ce qui était une performance honorable quand on connaît l’immensité géographique de son rival.

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Will a South African Victory Stop the Gaza Genocide?

Par : AHH

As much as the ICJ may be dismissed as a collective West farce, the fact is the ruling explicitly calls for Israel to stop the killing.

by Pepe Escobar at Strategic Culture

Let’s cut to the chase:

By 15-2, the International Court of Justice (ICJ) has just ruled in favor of BRICS member South Africa, and ordered Israel to take all necessary measures to prevent a genocide in Gaza.

When it comes to the most scrutinized genocide ever, followed 24/7 by every smartphone on the planet, it’s fair to argue that South Africa has just scored an astonishing win against Zionism.

And yet, as a Global Cynic Armada argues, in practical terms there has been no call for a ceasefire in Gaza.

Of course it may also be argued that calling for a ceasefire only applies to a war – as in the case of the proxy war in Ukraine. Gaza is a case of genocide of an indigenous population perpetrated by an occupying power. That calls for an immediate halt to all genocidal acts. Essentially this is what the ICJ has ordered.

The South African Foreign Ministry has noted that “if one reads the sentence, it’s implicit” that a ceasefire must be imposed.

The inestimable former British ambassador Craig Murray has noted that “after an extremely damning exposition of the facts by South Africa”, powerfully “and meticulously well stated”, conclusions were inevitable.

These are the highlights:

“The military operation conducted by Israel in Gaza has resulted in untold death and injuries, destroyed substantial infrastructure and housing units, caused mass malnutrition, collapsed the healthcare system, and displaced the majority of its inhabitants. This war has affected the entire population of Gaza and will have far lasting consequences. The court has taken note of the language of dehumanization by senior Israeli government officials.”

Hence the ICJ “accepts the South African demand for urgent provisional measures to be taken for the protection of Palestinians in Gaza against Israel and recommends” (italics mine) the following:

By 15-2: “The state of Israel shall take all measures to prevent the commission of genocide to Gaza.”

By 15-2: “The state of Israel shall ensure that the military not commit any acts of genocide.”

By 16-1: “Israel shall take all measures to punish all public solicitations to genocide.”

By 16-1: “Israel shall take immediate and effective measures to address adverse conditions to life in the Gaza Strip”.

By 15-2: “Israel shall take effective measures to preserve evidence of actions impacting the Genocide Convention.”

By 15-2: “Israel shall submit to the court a report of all measures taken to follow the orders of this court within one month.”


The Houthis and the Genocide Convention

The ICJ decision is binding (italics mine). Yet even as the ICJ decided that Israel must “take all measures to prevent death and injury”, and provide for all Palestinian humanitarian needs (including access to food, medicine, infrastructure), what happens if Tel Aviv simply ignores the decision?

Even considering that Israel must file a report on the remedial actions within one month of the ruling, all bets are off on whether biblical psychopathy practitioners will comply.

The answer came fast. Israel’s National Security Minister Ben Gvir, a cartoonish candidate for the role of out of control psycho in a cheap horror flick, stated that “the decision of the antisemitic court in The Hague proves what was already known: This court does not seek justice, but rather the persecution of Jewish people. They were silent during the Holocaust and today they continue the hypocrisy and take it another step further.”

Psychos don’t do history. The ICJ in its current iteration was founded in 1945.

What the ICJ ruling certainly did was de facto legitimize the moral strength of the Houthis supporting “our people” in Gaza.

And this while the US and the UK are spinning across the Global South that they must strike against the Houthis, whose policy of defending Palestine translates as upholding the Genocide Convention. The US and the UK cynically evoke the necessity to “protect international law.”

The overwhelming majority of the Global South instead interprets it as a peacekeeping force upholding the Genocide Convention – the Houthis – attacked by the rogue purveyors of the “rules-based international order”.

In parallel, a crucial point has been underlined by crack international lawyer Juan Branco. France currently presides the UN Security Council. According to Article 94.2 of the UN Charter: by South Africa’s request, the UN must (italics mine) force Israel to apply the ICJ ruling.

No one should count on trashy Macronist France to do the right thing.

The killing won’t stop

From the Global South’s point of view, it’s no less than appalling that an African, Ugandan judge Julia Sebutinde, opposed all the provisional measures requested by South Africa against Israel.

As the ICJ ruled that “Israel’s actions in Gaza may (italics mine) constitute genocide with intent to destroy, in whole or in part, a specific ethnic group – the Palestinians”, it logically follows that US complicity with Israel amounts to US complicity in the genocide of Palestinians.

The ICJ ruling in fact indicts US, UK, Germany and other collective West members who all stated that the South African case is “without legal merit” and should be thrown out.

So it’s no wonder that a team of 47 South African lawyers is already preparing a lawsuit against the US and UK for complicity.

Whatever happens next, the hyper-committed Global Cynic Armada will not relent. The ICJ ordering Israel to “take all measures to prevent death and injury” certainly can be interpreted as calling for a ceasefire, without mentioning the magic word.

But what the Global Cynic Armada really sees is four interlinked toxic items: No ceasefire; kill the Palestinians, but softly; feed them before you kill them; and you still have one full month to engage in widespread killing.

As much as the ICJ may be dismissed as a collective West farce, the fact is the ruling explicitly calls for Israel to stop the killing. One may argue that the ICJ did the absolute maximum of what it can possibly do under its jurisdiction and procedures.

Yet considering that the ICJ has less than zero ways to enforce its ruling – it depends on the hyper-corrupt UN – the Global Cynic Armada may have got the grim picture right: the killing won’t stop.

 

Appel pour la manif Justice pour la Palestine

Avant la National March for Palestine qui s'est déroulée à Londres le 13 janvier, Jeremy Corbyn avait appelé les Anglais à soutenir un cessez-le-feu immédiat et l'historique saisine Sud-africaine accusant […]

The post Appel pour la manif Justice pour la Palestine appeared first on Investig'action.

BRICS member South Africa takes Zionism to court

Par : amarynth

By Pepe Escobar and first posted at the Cradle

Pretoria’s genocide case against Israel is crucial, not just to stop Tel Aviv’s carnage in Gaza, but to plant the first flag of mutipolarism in the globe’s courtrooms: this is the first case of many that will seek to halt western impunity and restore international law as envisioned in the UN Charter.

Photo Credit: The Cradle

Nothing less than the full concept of international law will be on trial this week in The Hague. The whole world is watching.

It took an African nation, not an Arab or Muslim nation, but significantly a BRICS member, to try to break the iron chains deployed by Zionism via fear, financial might, and non-stop threats, enslaving not only Palestine but substantial swathes of the planet.

By a twist of historical poetic justice, South Africa, a nation that knows one or two things about apartheid, had to take the moral high ground and be the first to file a suit against apartheid Israel at the International Court of Justice (ICJ).

The 84-page lawsuit, exhaustively argued, fully documented, and filed on 29 December 2023, details all the ongoing horrors perpetrated in the occupied Gaza Strip and followed by everyone with a smartphone around the planet.

South Africa asks the ICJ – a UN mechanism – something quite straightforward: Declare that the state of Israel has breached all its responsibilities under international law since 7 October.

And that, crucially, includes a violation of the 1948 Genocide Convention, according to which genocide consists of “acts committed with intent to destroy, in whole or in part, a national, ethnical, racial or religious group.”

South Africa is supported by Jordan,  Bolivia, Turkiye, Malaysia, and significantly the Organization of Islamic Cooperation (OIC), which combines the lands of Islam, and constitutes 57 member states, 48 of these harboring a Muslim majority. It’s as if these nations were representing the overwhelming majority of the Global South.

Whatever happens at The Hague could go way beyond a possible condemnation of Israelis for genocide. Both Pretoria and Tel Aviv are members of the ICJ – so the rulings are binding. The ICJ, in theory, carries more weight than the UN Security Council, where the US vetoes any hard facts that tarnish Israel’s carefully constructed self-image.

The only problem is that the ICJ does not have enforcement power.

What South Africa, in practical terms, is aiming to achieve is to have the ICJ impose on Israel an order to stop the invasion – and the genocide – right away. That should be the first priority.

A specific intent to destroy 

Reading the full South African application is a horrifying exercise. This is literally history in the making, right in front of us living in the young, tech-addicted, 21st century, and not a science fiction account of a genocide taking place in some distant universe.

Pretoria’s application carries the merit of drawing The Big Picture, “in the broader context of Israel’s conduct towards Palestinians during its 75-year-long apartheid, its 56-year-long belligerent occupation of Palestinian territory, and its 16-year-long blockade of Gaza.”

Cause, effect, and intent are clearly delineated, transcending the horrors that have been perpetrated since the Palestinian resistance’s Operation Al-Aqsa Flood on 7 October 2023.

Then there are “acts and omissions by Israel which are capable of amounting to other violations of international law.” South Africa lists them as “genocidal in character, as they are committed with the requisite specific intent (dolus specialis) to destroy Palestinians in Gaza as a part of the broader Palestinian national, racial and ethnic group.”

‘The Facts,’ introduced from page 9 of the application, are brutal – ranging from the indiscriminate massacre of civilians to mass expulsion: “It is estimated that over 1.9 million Palestinians out of Gaza’s population of 2.3 million people – approximately 85 percent of the population – have been forced from their homes. There is nowhere safe for them to flee to, those who cannot leave or refuse to be displaced have been killed or are at extreme risk of being killed in their homes.”

And there will be no turning back: “As noted by the Special Rapporteur on the human rights of internally displaced persons, Gaza’s housing and civilian infrastructure have been razed to the ground, frustrating any realistic prospects for displaced Gazans to return home, repeating a long history of mass forced displacement of Palestinians by Israel.”

The complicit Hegemon 

Item 142 of the application may encapsulate the whole drama: “The entire population is facing starvation: 93 percent of the population in Gaza is facing crisis levels of hunger, with more than one in four facing catastrophic condition” – with death imminent.

Against this backdrop, on 25 December – Christmas day – Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu doubled down on his genocidal rhetoric, promising: ‘We are not stopping, we are continuing to fight and we are deepening the fighting in the coming days, and this will be a long battle and it is not close to being over.”

So, “as a matter of extreme urgency,” and “pending the Court’s determination of this case on the merits,” South Africa is asking for provisional measures, the first of which will be for “the state of Israel to immediately suspend its military operations in and against Gaza.”

This amounts to a permanent ceasefire. Every grain of sand from the Negev to Arabia knows that the neocon psychos in charge of US foreign policy, including their pet, remote-controlled, senile occupant of the White House are not only complicit in the Israeli genocide but oppose any possibility of a ceasefire.

Incidentally, such complicity is also punishable by law, according to the Genocide Convention.

Hence, it is a given that Washington and Tel Aviv will go no-holds-barred to block a fair trial by the ICJ, using every means of pressure and threat available. That dovetails with the extremely limited power exercised by any international court to impose the rule of international law on the exceptionalist Washington–Tel Aviv combo.

While an alarmed Global South is moved to action against Israel’s unprecedented military assault on Gaza, where over 1 percent of the population has been murdered in less than three months, the Israeli Foreign Ministry has regimented its embassies to arm-twist host country diplomats and politicians to swiftly issue an “immediate and unequivocal statement along the following lines: To publicly and clearly state that your country rejects the outrageous, absurd, and baseless allegations made against Israel.”

It will be quite enlightening to see which nations will abide by the order.

Whether Pretoria’s current efforts succeed or not, this case is likely to be only the first of its kind filed in courts around the world in the months and even years ahead. The BRICS – of which South Africa is a crucial member state – are part of the new swell of international organizations challenging western hegemony and its ‘rules-based order.’ These rules mean nothing; nobody has even seen them.

In part, multipolarism has emerged to redress the decades-long shift away from the UN Charter and rush toward the lawlessness embodied in these illusory ‘rules.’ The nation-state system that underpins the global order cannot function without the international law that secures it. Without the law, we face war, war, and more war; the Hegemon’s ideal universe of endless war, in fact.

South Africa’s genocide case against Israel is blatantly necessary to reverse these flagrant violations of the international system, and will almost certainly be the first of many such litigations against both Israel and its allies to shift the world back to stability, security, and common sense.

How The Supreme Court Could Reshape Free Speech Online

Authored by Matthew Vadum via The Epoch Times (emphasis ZeroHedge), A looming battle at the Supreme Court may determine how social media companies moderate content....

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Deep Dive into Tavistock with Courtenay Turner

By Maryam Henein Check out the full episode of my interview with Courtenay Turner on this week’ Truth Lives Here. You can also watch it...

Deep Dive into Tavistock with Courtenay Turner

Les cris hargneux d’un coq nommé X. Driencourt déchu de sa ‘‘basse-cour’’ d’Algérie par le ‘‘Hirak’’

Que l’on s’interroge, aujourd'hui, sur le choix des diplomates comme Xavier Driencourt, Bernard Bajolet, Bernard Émié et François Gouyette. Tous étaient, comme par hasard, accrédités dans des pays ayant connu le terrorisme tel que l'Algérie, l'Afghanistan, l'Iraq, la Libye, la Syrie et la Tunisie ! Trois de ceux qui ‘‘ont fait " l’Algérie, sont devenus des patrons de la DGSE.

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