Gaëtan de Jacquelot est mentor pour la formation Product Manager au sein de l’école en ligne OpenClassrooms. Nous sommes allés à sa rencontre pour en savoir plus sur ses motivations et son approche de cet accompagnement sur mesure.
J’ai vu Mathieu Nebra expliquer l’histoire et la mission d’OpenClassrooms lors de la Product Conférence 2019 devant plus de 800 personnes.
Grâce au mentorat, j’ai l’impression de pouvoir participer à quelque chose qui me dépasse un peu et qui pourrait bien rendre l’apprentissage accessible à énormément de monde.
Au travers de mon rôle de mentor, j’aide les personnes qui ont choisi un parcours à aller au bout sans lâcher. Je les guide pour qu’ils se donnent des objectifs atteignables. Grâce à mon expérience terrain, je leur partage aussi des exemples concrets pour les aider à lier théorie et pratique. Ma plus grande satisfaction est l’accomplissement de leurs objectifs.
Tout cela, en plus d’aller dans le sens de mes convictions, me permet de travailler ma pédagogie et cela me sert au quotidien chez mon employeur principal.
Je suis coach agile à l’échelle dans une grande entreprise d’assurance. Mon rôle est d’accompagner la transformation du groupe vers plus d’efficience et de capacité d’adaptation.
Les compétences d’un coach agile sont un doux mélange de coach individuel et collectif, d’expert en méthodes agiles, de formateur, de mentor sur les rôles clés que sont le Product Owner et le Scrum Master, …
La transformation des organisations, c’est beaucoup d’Humain.
Accompagner les équipes vers plus d’épanouissement et de performance, c’est ça qui fait sens pour moi.
La communication, le marketing, le commerce, la systémie, l’UX design… La liste est longue et non exhaustive. C’est le meilleur moyen d’apporter de la créativité et de l’innovation à mes clients et partenaires.
Ce sont deux bonnes références pour devenir un bon Product Manager et un bon Manager coach.
L’article « Être mentor me permet de travailler ma pédagogie », Gaëtan, mentor est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.
Vous l’avez peut-être déjà remarqué dans le monde du travail : la gestion de projet n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Ou plutôt, pas souvent. Délais difficiles voire impossibles à respecter, budget qui explose en vol, frictions dans l’équipe ou encore changements de programme intempestifs… Dans ces conditions, c’est un authentique défi de garder toute l’équipe motivée !
Mais la vie est bien faite : il existe une méthode pour calibrer et gérer les projets réalisés dans un environnement évolutif, par exemple en start-up. Cette méthodologie est dite “agile”. Aujourd’hui, elle est adoptée en gestion de projet marketing, design, développement… Par de plus en plus de chefs de projets dans des secteurs très divers.
C’est donc la preuve qu’elle est plus que adéquate pour :
C’est ce que transmet le cours “Initiez-vous à la gestion de projet agile”. Pas à pas, il explique comment créer une équipe agile, l’amener à échanger, prendre en compte les besoins utilisateurs et organiser de A à Z la gestion d’un projet.
Cet article introduit ce cours. En effet, la première étape est savoir créer les conditions d’existence et de développement de l’intelligence collective.
Cet exploit de fourmis le prouve bien, ensemble, nous sommes capables de réaliser des choses inatteignables tout seuls. Encore faut-il savoir se lier aux autres et définir ensemble la meilleure solution à adopter.
C’est pourquoi l’intelligence collective (ou le fait d’unir les idées et forces de chacun) est la clé dans le fonctionnement d’une équipe, sans contraindre, sans brider et sans faire preuve d’autoritarisme. Comment la favoriser ?
Appuyons-nous sur les recherches de Bruce Wayne Tuckman pour aller ensemble plus loin et plus vite. Ce psychosociologue américain a en effet défini un modèle de construction qui répond parfaitement aux exigences d’une équipe agile. Avec la valorisation d’une communauté d’intérêts et d’un espace collaboratif, les 4 premières étapes du modèle de Tuckman exploitent tous les avantages de l’intelligence collective :
Envie d’aller plus loin dans la compréhension de la méthode agile ? De savoir ce que toutes ces étapes mystérieuses cachent :
Rendez-vous sur le cours :
OpenClassrooms est un institut de formation à distance, 100% en ligne, pour apprendre les compétences les plus recherchées par les recruteurs et les plus prometteuses. Le but : décrocher un emploi très recherché et qui ait de l’avenir !
Nous formons à tous les métiers du numérique, notamment le développement web et mobile, le design, les systèmes et réseaux, la data science, la gestion de projet, le marketing, les ressources humaines et l’entrepreneuriat.
Tous les cours des programmes de formation à distance sont accessibles gratuitement en ligne.
Nos cursus à équivalent Bac +2, +3 et +5 se réalisent en ligne. Ils sont composés d’un mélange de vidéos, de cours écrits, de projets professionnalisants réalisés par l’étudiant pour apprendre par la pratique, et de sessions de mentorat hebdomadaires avec un expert du métier. Les formations durent entre 6 et 18 mois en fonction des sujets et du temps alloué par l’étudiant.
À l’issue du programme, les étudiants sont coachés par des experts pour faciliter leur recherche d’emploi. Ce dernier est d’ailleurs garanti.
Cela vous intéresse ?
J’en discute avec mon conseiller pédagogique
L’article Les fondamentaux de la gestion de projet agile est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.
Capitaliser sur la force d’une équipe est clé, notamment au travail. À plusieurs, on communique mieux, on unit plusieurs compétences pour aller plus loin, et les résultats n’en sont que décuplés. De plus, son emploi acquiert une dimension de cohésion bien agréable.
Pour autant, travailler sereinement avec ses collègues ne va pas forcément de soi. Parfois, on constate des frictions dues aux caractères, aux différences culturelles, à la hiérarchie ou aux divergences de points de vue… Qu’il est heureusement possibles de gommer. Comment ?
La meilleure façon pour y parvenir est de travailler ensemble et d’ajuster. Cela étant dit, se préparer en apprenant les techniques principales pour bien travailler ensemble nous donne plus de cordes à notre arc.
C’est le but du cours Travaillez efficacement en équipe, dans lequel on apprend étape par étape à s’épanouir et évoluer au sein d’un groupe de collègues.
Cet article vous ouvre une petite lucarne sur les éléments que ce que le cours peut vous apporter.
Pour fonctionner harmonieusement au sein d’une équipe, il est nécessaire de comprendre à la fois le but commun et son rôle pour y parvenir.
Or, il existe 9 rôles qui contribuent, dans une dynamique d’équipe, au succès des projets (Source : Belbin, 2003). Chacun peut normalement se reconnaître dans l’un d’eux :
Au sein d’une équipe, votre rôle dépendra de l’équilibre entre les trois éléments suivants :
Aujourd’hui, les équipes sont plus diversifiées que jamais. Elles se composent de différents profils et nationalités, de personnalités très diverses… Ce qui apporte des opportunités uniques d’être à la fois créatifs et efficaces.
Au sein des entreprises les plus dynamiques, l’appréhension d’un poste et d’un rôle peuvent évoluer, car la cohésion d’équipe et l’ouverture d’esprit le permettent. On appelle cela le “phénomène du changement de rôles”. La clé pour bien coopérer est d’accepter une mission en fonction d’une situation donnée, sans mettre trop en avant ses propres préférences.
Chaque projet mené en équipe est aussi l’occasion de grandir professionnellement et même personnellement.
Rendez-vous au premier chapitre du cours “Apprenez à travailler en équipe” d’OpenClassrooms. Il est gratuit et très complet, ce serait dommage de vous en priver.
OpenClassrooms est un institut de formation à distance, 100% en ligne, pour apprendre les compétences les plus recherchées par les recruteurs et les plus prometteuses. Le but : décrocher un emploi très recherché et qui ait de l’avenir !
Nous formons à tous les métiers du numérique, notamment le développement web et mobile, le design, les systèmes et réseaux, la data science, la gestion de projet, le marketing, les ressources humaines et l’entrepreneuriat.
Tous les cours des programmes de formation à distance sont accessibles gratuitement en ligne.
Nos cursus à équivalent Bac +2, +3 et +5 se réalisent en ligne. Ils sont composés d’un mélange de vidéos, de cours écrits, de projets professionnalisants réalisés par l’étudiant pour apprendre par la pratique, et de sessions de mentorat hebdomadaires avec un expert du métier. Les formations durent entre 6 et 18 mois en fonction des sujets et du temps alloué par l’étudiant.
À l’issue du programme, les étudiants sont coachés par des experts pour faciliter leur recherche d’emploi. Ce dernier est d’ailleurs garanti.
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À l’origine de la démarche Scrum, le terme “Agile” qui désigne une approche moderne de la gestion de projet via un développement itératif. Cette méthode est née dans les années 50 aux États-Unis.
Les bases du cadre Scrum, “mêlée” en anglais, ont été introduites en 1986 par Hirotaka Takeuchi et Ikujiro Nonaka dans un article publié par The Harvard Business Review.
Les auteurs ont utilisé des métaphores sportives pour décrire deux approches différentes de la gestion du développement de produits.
Selon eux, certaines équipes sont comme des coureurs dans un relai, se passant le témoin en ligne droite. D’autres équipes sont des joueurs de rugby jouant ensemble la même partie, évoluant en va-et-vient selon les besoins.
Ils ont conclu que l’approche de course à relais était obsolète alors celle du rugby donnerait les clés pour faire face à un contexte de plus en plus concurrentiel. Le Scrum était né.
[À découvrir : notre formation certifiante Scrum Master].
En résumé :
Pour nous éclairer sur cette méthode, deux experts : Arnaud Lissajoux, scrum master, formateur aux métiers du numérique et créateur de la certification française chez OpenClassrooms (Formation Scrum Master, 3 cours et 3 projets) et Michel Chan, managing consultant chez Tenzing conseil et utilisateur de la démarche Scrum.
“Le Scrum repose sur trois piliers : transparence, adaptation et inspection en continu. L’adaptation, c’est la capacité à pivoter, délayer une fonctionnalité obsolète, ou valoriser rapidement une nouvelle innovation. La transparence, c’est lorsque toute le monde comprend ce qu’il faut faire et que la communication est bonne.” – Arnaud
L’enjeu de Scrum est, selon le site Scrum.org, de “résoudre des problèmes complexes dans un environnement dynamique, productif et créatif, tout en créant des produits à forte valeur ajoutée”.
Nul besoin d’équipements sophistiqués pour débuter avec le Scrum.
Un simple outil pour organiser ses pensées suffit. Celui-ci peut tout aussi être un logiciel comme Trello (outil de gestion de projet en ligne qui permet d’implémenter le Scrum) ou n’importe quel tableau, feuille etc. On a coutume de penser aux post-its quand on parle d’atelier scrum, et en effet, ils sont utiles.
Une équipe Scrum compte rarement plus d’une dizaine de personne.
Au-delà, la productivité et la vitesse déclinent et il est préférable de scinder le groupe en deux équipes Scrum.
Au sein de celle-ci il faut désigner deux rôles : le Product Owner et le Scrum Master (ou facilitateur agile).
Le Product Owner représente les intérêts du client. Il définit les fonctionnalités du produit final, il est Monsieur “quoi”. Le Scrum Master aide l’équipe à résoudre les difficultés pour arriver à l’objectif final, il est Monsieur “comment”. Pour les amateurs du genre, il est en quelque sorte le Maître du jeu : il guide les joueurs mais ne participe pas de manière opérationnelle.
Le Product Owner est responsable du Backlog (le carnet du produit), ce qui implique qu’il valide tout ce qui pourrait y être inclus.
Pour cela, une conception préalable, centrée sur l’utilisateur, rend possible son analyse du parcours et des retours de clients afin de bien contextualiser les besoins.
Puis il consigne et priorise les récits utilisateurs (décrivent avec précision le contenu des fonctionnalités à développer) ainsi que les spécificités du produit dans le Backlog.
Exemple : si on utilisait le Scrum pour créer un bateau, une des tâches prioritaires du Product Owner serait : “doit avoir une coque”.
Une fois le Backlog défini, les Sprints entrent en jeu. Ce sont les intervalles de temps pendant lesquels l’équipe complète un certain nombre de tâches du Backlog. En moyenne, le “sprint” dure deux semaines.
Pour suivre l’avancée de la réalisation des tâches du Backlog pendant le Sprint, on utilise un tableau : c’est là que les informations sont centralisées, affichées et accessibles en permanence.
Exemple : L’équipe Scrum est évaluée sur sa capacité à accomplir les tâches du Backlog sur la période du Sprint (1, 2, 3 ou 4 semaines fixée(s) par l’équipe pour toute la gestion du projet).
La clé de la rapidité réside dans la communication entre les membres de l’équipe, notamment sur les obstacles rencontrés mais aussi les progrès.
C’est pour cette raison que l’équipe se retrouve en “Daily Scrum”, littéralement la “mêlée quotidienne”, une réunion où chacun fait part aux autres de son avancement.
Le format ? Chaque jour à la même heure pendant 15 minutes.
Le contenu ? Chaque membre répond à trois questions :
Qu’ai-je fait hier ?
Qu’est-ce que je dois faire aujourd’hui ?
Quelles sont les difficultés que je dois affronter ?
Le but de ce point n’est pas de vérifier ce qui a été fait ou non puisque tout peut être consulté dans le tableau central. Celui-ci sert à déceler des difficultés et à aider les membres de l’équipe. Le Scrum Master doit alors jouer son rôle de Monsieur “Comment” et trouver des solutions. Le Scrum master peut mesurer la pertinence de ces réunions en demandant aux participant(e)s de prendre quelques minutes afin de noter chaque daily scrum à main levée (de 1 à 5, technique Return On Time Invested).
Chaque période de sprint s’achève avec deux bilans qui permettent de partager les retours d’expérience de chacun et de préparer le prochain sprint.
Le premier est la Sprint review dédiée au “quoi” : animée par le Product Owner (le fameux Monsieur quoi), il s’agit d’une revue de qui a été fait. Celle-ci s’accompagne souvent d’une démonstration produit, ou d’une présentation des améliorations.
Le second est la Sprint retrospective consacré au “comment”. L’équipe doit réfléchir aux obstacles de la dernière période, des points faibles et des points forts. Le Scrum Master joue le modérateur. Si besoin, il veille à recentrer la réunion sur les points d’amélioration à mettre en œuvre pour la suite.
Enfin, l’équipe met à jour le Backlog et planifie le prochain sprint.
Retours d’expériences : La démarche Scrum est utilisée par des développeurs ou des ingénieurs pédagogiques pour développer des sites internet, des applications mobiles…
“Une journée pour l’apprendre, des années pour le maîtriser”.
C’est une phrase très connue au sein des utilisateurs de Scrum. C’est un peu comme le poker, les règles s’acquièrent facilement, mais savoir y jouer vraiment nécessite de la pratique.
Quelques conseils pour vous guider :
L’article Qu’est-ce que la démarche Scrum ? est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.
La réunionite est une pathologie contemporaine aïgue de nos organisations. Selon le cabinet Thethinklab, 90% des collaborateurs s’ennuient tellement en réunions que 73% d’entre eux travaillent sur d’autres projets pendant ce temps.
Pourquoi changer notre manière d’organiser des réunions ? Comment le design peut apporter de la valeur en réunion ?
[À suivre : notre formation UX designer ; à consulter : nos cours gratuits en Design, à découvrir, nos formations à distance]
C’est une méthodologie de résolution de problèmes complexes, centrée sur les utilisateurs. Le processus créatif et collaboratif se déroule en trois phases : 1- Inspiration, 2- Idéation, 3- Implémentation.
Les ingrédients clefs du design thinking sont l’empathie que l’on doit avoir avec les utilisateurs, la qualité visuelle des supports de facilitation et de restitution, la multidisciplinarité en fonction du projet ainsi que la concrétisation des idées avec des maquettes ou prototypes. Voyons comment ces caractéristiques principales participent à booster une réunion et comment s’appuyer sur les trois étapes clefs du parcours.
Booster une réunion veut dire être collectivement :
La majorité de l’ennui résultant des réunions est dû au présentéisme pour partager des informations, dans des organisations complexes. Heureusement, il y a d’autres manières pour transmettre de l’information efficacement. Le but principal d’une réunion devrait rester celui d’apporter une solution créative à une problématique, en utilisant l’intelligence collective pour générer des idées et prendre ces décisions. Le design est une manière de faciliter la créativité à plusieurs, avec des outils adaptés.
Dans le monde du design, une “réunion” s’appelle “atelier”. Lors d’une réunion, il y a un “ordre du jour” avec des “présentations”. Lors d’un atelier il y a un “déroulé” avec des “supports d’animation”. Ce n’est pas seulement une différence sémantique, c’est bien l’approche de la rencontre que nous voulons changer.
Dans un atelier, on agit concrètement en incarnant notre présence, on relie les mains et la tête, le cœur et le corps, on modèle, on prototype…. On doit aussi faire évoluer l’état d’esprit des participants vers des modèles propice au changement :
Pour évoluer d’une réunion classique à un atelier collaboratif, il faut inévitablement changer le format de la rencontre :
Le déroulé d’un atelier est crucial pour son succès. On peut le construire à l’image d’une expérience collaborative, comme un parcours d’un service avec les différentes phases :
In fine, les impacts de l’utilisation de nouvelles méthodes d’animation de réunion sont multiples. Les collaborateurs prenant part aux décisions seront mieux valorisés et auront plus confiance en eux. La facilitation créative et collective stimulera l’idéation et l’innovation. Un plan d’action partagé impliquera chacun dans la mise en œuvre concrète.
Profitez de ce moment pour penser à la prochaine réunion que vous devez organiser. Mettez vous dans la peau d’un artisan d’art et invitez tous les participants dans votre atelier. Ils en ressortiront dynamisés et enthousiastes pour atteindre ensemble les objectifs de votre projet !
En conclusion, nous suggérons que le Design Thinking peut aider à activer efficacement la prise de décision et la génération d’idée. Même s’il existe d’autres manières pour partager de l’information, il reste nécessaire parfois dans des projets complexes de se réunir dans cet objectif. Ainsi, il faudrait très certainement réinventer le format de ce type de réunion, et cela pourrait être l’objet d’un prochain article. Comment réinventer le partage d’information en entreprise ? Un projet de Design Thinking pourrait tout à fait y répondre.
Yoann Rouillac est designer stratégique au sein du cabinet de conseil en stratégie opérationnelle Tenzing Conseil, entreprise à impact. Il met les outils et méthodes du design au service de problématiques stratégiques des clients. Très sensible aux enjeux écologiques, il s’efforce de créer des solutions impactantes socialement et environnementalement.
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Sans logement et avec un travail qui le pousse au burn-out, Yann Clément, papa à temps plein, décide de reprendre les choses en mains. Première étape : élargir ses perspectives d’avenir. Il décide donc de suivre la formation chef de projet digital. Patient, méthodique et déterminé, il commence alors à placer ses pions.
« Je travaille en temps que spécialiste produit dans un centre d’appel. J’aide mes interlocuteurs, mais j’ai aussi le nez dans les statistiques et les process. Cela fait beaucoup de travail ».
En 2015, j’ai été arrêté un mois et demi en raison d’un burn-out. C’est alors que j’ai décidé de commencer à me former. Une manière pour moi de redonner un sens à ma vie et d’avancer.
« Je cherchais une formation en présentiel, critère alors très important pour moi, sauf que j’habite à Troye dans l’Aube et que par ici… il n’y en a pas beaucoup. Celles que je visaient se trouvaient à Paris, mais pour moi ce n’était pas une option. Je ne pouvais pas laisser ma femme gérer seule notre petite fille. Après avoir finalement trouvé des aides pour le financement, je me lance donc sans grandes attentes dans la formation chef de projet digital. Nous sommes en 2016, j’ai douze mois devant moi pour y arriver, pas un de plus ».
Je ne le sais pas encore, mais ça va devenir très sport.
« Pas seulement. Cette année-là, notre première fille avait sept ans et notre deuxième à peine un an. Nous faisions alors construire une maison. Les travaux ayant pris du retard, nous avons dû nous loger chez un couple d’amis… qui avaient aussi deux enfants ».
Je devais à nouveau gérer le travail, ma famille, mais aussi les travaux et ma reconversion.
« Pour un début de formation, c’était vraiment compliqué, mais j’avais tout de même de la chance dans toute cette histoire : les vidéos de la formation étaient accessibles H24. Je travaillais donc la nuit entre 21h et 1h du matin ».
J’avais aussi un mentor très impliqué dans mon parcours. En plus de m’aider à me former, il devenait un véritable point d’appui pour avancer.
Oui, malgré cette situation compliquée, j’ai réussi à boucler le parcours dans les douze mois.
« Dans ces conditions, se fixer une deadline a vraiment du bon, elle permet de rester concentré et motivé, même avec un travail ou des conditions difficiles à côté. Une fois arrivé à la fin, je me suis octroyé trois mois de pause. J’ai ensuite décidé de me lancer dans une autre formation, complémentaire à la première, celle de product manager. À l’heure où on se parle, je suis encore dessus. »
« Je n’ai plus mes problèmes de maison, mais j’ai toujours ma vie de famille et mon travail à assurer. Aussi le niveau bac+5 de cette formation demande un travail supérieur à la précédente ».
Mes journées sont donc régies par une organisation quasi militaire qui commence à 6h.
« Je pense que c’est aussi ça qui me permet de tenir le rythme. Cela avait fonctionné la première fois, je continue donc sur la même lancée et me forme tous les jours à partir de 21h. »
« Je suis toujours en poste, mais j’envisage désormais de changer. Je vais me tourner vers un travail plus en phase avec mes nouvelles formations. J’ai commencé à faire des recherches, mais j’avoue me laisser du temps. J’envisage même d’effectuer une troisième formation avant de vraiment me lancer, celle de DevOps. Les formations d’OpenClassrooms offrent à chaque fois de nouvelles portes de sortie, je veux donc m’assurer de trouver le bon secteur et ouvrir celle qui me correspond le mieux. »
Plus qu’addict, évangéliste même ! Elles m’ont redonné confiance en moi, redonné l’envie d’apprendre et d’aimer son travail, choses que l’on perd en situation de burn-out.
« Grâce à cela j’ai réussi à convertir cinq personnes de faire pareil, des profils totalement différents. Je m’amuse même à les coacher et les accompagner. Il y a aussi des personnes qui sont là pour moi si j’en ai besoin. C’est un point qui est vraiment bien avec OpenClassrooms. On accède à une véritable communauté sur laquelle on peut compter. Un véritable réseau dans lequel on crée du lien et sur lequel on peut se reconstruire. »
En situation de reconversion, à chacun son rythme. La quarantaine passée, Yann a décidé de prendre son temps, pour lui ce n’est pas un problème. Une stratégie qui s’avère payante, alors même que les conditions ne jouent vraiment pas en sa faveur. Son secret : un optimisme sans faille et une organisation bien rodée. Il le dit lui-même :
Quel que soit le parcours, quel que soit l’âge, il n’y a pas de limite à ces formations. Hormis celles qu’on s’impose.
L’article Burn-out : la formation comme une thérapie. Le témoignage de Yann est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.
Cédric a passé 5 ans en tant que Sergent dans l’Armée de Terre, principalement en tant qu’instructeur pour les jeunes recrues. La voie militaire était logique dans son parcours car son père était légionnaire. Depuis sa reconversion, il a pu évoluer sur des missions de product management. Il est aujourd’hui comme Scrum Master au sein de la Banque Internationale de Luxembourg.
Depuis, Cédric est également devenu mentor chez OpenClassrooms pour accompagner des étudiants et renforcer ses compétences transverses.
Comment est-il passé de militaire à Scrum Master et mentor ? Portrait.
J’ai loupé le coche de reconversion avec l’armée : je n’avais pas réalisé les démarches à temps pour la préparer. Ainsi, j’ai pris les devants avec Pôle Emploi pour ouvrir les droits. J’ai pu bénéficier d’une subvention de la région pour la formation développeur web sur OpenClassrooms.
Souvent, on est redirigé vers des organismes de formation traditionnels, délocalisés par rapport aux zones d’habitation et des zones d’affectation du régiment. En termes de transport, c’est loin d’être l’idéal et les conditions ne sont pas optimales.
C’est là qu’OpenClassrooms, solution 100% en ligne, s’avère intéressante, quel que soit notre lieu de résidence.
Je connaissais déjà OpenClassrooms avant cette reconversion : lorsqu’on n’est pas en opération avec l’armée, il y a beaucoup de temps d’attente en métropole. Je suivais des cours chez OpenClassrooms pendant ces moments au régiment. Pour toute personne qui se pose la question de se reconvertir, c’est une façon de découvrir le site.
L’autonomie, c’est une autodiscipline qu’on a déjà en étant militaire et le développement de nos compétences est aussi inscrit dans le code du soldat. Cela ne nous change pas du quotidien.
En temps que militaire, on passe beaucoup de temps à faire des formations tout au long de notre carrière. Dans le cadre de ma reconversion, c’était plaisant car la formation OpenClassrooms est en adéquation avec les besoins du métier : c’est adapté à ce que les recruteurs recherchent.
J’ai particulièrement apprécié l’aspect pratique, concret, et opérationnel des projets.
OpenClassrooms m’a vraiment accompagné de manière personnalisée. Des gens sont là pour vous, il y a un vrai suivi.
Petite anecdote : mon mentor était aussi un ancien militaire. Cela m’a encore plus stimulé : je me suis dis que s’il avait réussi, je pouvais aussi y arriver.
C’est une grande famille, même si on ne porte plus l’uniforme. Savoir que des mentors sont des anciens militaires nous rassure vraiment.
L’armée est une belle expérience de vie et apporte de vraies valeurs. En revanche, il est difficile de transposer les compétences techniques militaires dans le domaine civil ; même si mon rêve d’enfant était de devenir mercenaire, j’ai vite compris que cela n’était pas possible.
Beaucoup de militaires ne vont pas vers les métiers du numérique car ils ne les connaissent pas ou peu et peuvent avoir peur de l’inconnu.
Mais au contraire, est intéressant et possible de les exercer. Les reconversions traditionnelles sont chauffeur de poids lourd ou agent de sécurité. Si on veut être ambitieux, et évoluer de manière professionnelle, il faut choisir les métiers qui ont le vent en poupe et de l’avenir. De plus, on peut acquérir des compétences et des connaissances tout en étant soldat.
Pour réaliser et réussir une reconversion, on peut appliquer certaines règles présentes dans le code du soldat : autodiscipline, introspection, rigueur. Les “soft skills” qu’on obtient à l’armée permettent aussi de réussir une formation. Il faut s’appuyer dessus et oser s’ouvrir à des perspectives nouvelles.
Aurélie est Mentorship Manager chez OpenClassrooms. Elle fait partie de l’équipe qui sélectionne les meilleurs profils de professionnels et accompagne les mentors tout au long de leur expérience chez OpenClassrooms, leur garantissant une bonne collaboration.
Antoine est responsable partenariats chez OpenClassrooms. Il fait partie de l’équipe qui permet aux publics éloignés de l’emploi (notamment les jeunes décrocheurs, vétérans de l’armée ou encore réfugiés) d’accéder à une formation pour faire avancer leur carrière.
L’article De militaire à scrum master, la reconversion de Cédric est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.