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Aujourd’hui — 26 avril 2024Analyses, perspectives

La défense des Palestiniens est un sujet trop sérieux pour être abandonné à l’extrême-gauche

La droite française n’est pas plus lucide que la droite américaine. Elle est autant décervelée que sa sœur d’Amérique du nord par le néo-conservatisme. On s’y offusque de ce que l’extrême-gauche manifeste sur les campus pour dénoncer les massacres de civils palestiniens par l’armée israélienne. La rhétorique consistant à assimiler les étudiants et le terrorisme est bien huilée , sous prétexte que des groupes d’extrême gauche sont, au moins partiellement, à la manœuvre. Et pourtant, quel aveuglement. N’est-il pas absurde de laisser le thème de la défense de Gaza et de l’avenir d’un Etat palestinien souverain à l’extrême-gauche? Surtout quand on est persuadé de défendre les intérêts de la France.

Nous avons parlé hier des campus américains. En France, Sciences Po joue le rôle de Columbia:

“De Paris à Gaza : résistance résistance”

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Les relations complexes d’Israël avec l’Iran – Thierry Meyssan

Si la rhétorique des mollahs est clairement anti-israélienne, les relations entre les deux pays sont beaucoup plus complexes qu’on le croit. Il existe en effet deux groupes opposés en Iran, l’un entend faire des affaires par tous les moyens avec le reste du monde, tandis que l’autre ambitionne de libérer les peuples de la colonisation. Le premier n’a pas cessé de faire des affaires avec Israël, tandis que le second le combat, au même titre qu’il lutte contre l’impérialisme du Royaume-Uni et des États-Unis.

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Les élites ont peur d’évoquer la Palestine

par Vijay Prashad. La classe politique occidentale a utilisé tous les moyens pour soutenir le génocide israélien tout en criminalisant la solidarité. Les bombes israéliennes continuent de tomber sur Gaza.

China’s Two Border Threats To America Now!

By Neenah Payne Investigative journalist Peter Schweizer is the author of the #1 NYT bestselling 2024 book Blood Money: Why the Powerful Turn a Blind...

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Woke Pioneer Museum Transitions from Ancestral Deadname: ‘Pioneer’

By Eliza Fisher A woke infiltrated Canadian educational history museum for children is changing its name, in a brazen attempt to be more ‘inclusive.’ And...

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Déchets : Extinction Rebellion se cadenasse à la grille de Stocamine

Le 26 avril, des opposants au projet Stocamine se sont cadenassés par le cou aux grilles du site de cette ancienne mine de potasse dans laquelle l'État veut confiner définitivement des déchets dangereux, dans le Haut-Rhin. « Nos livreur.euse.s vous ont déposé les clés au ministère de l'Écologie, Christophe Béchu. Vous avez les clés de notre avenir à toustes entre les mains, mais déciderez-vous de le sceller ? », a twitté Extinction Rebellion Strasbourg.
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« La transphobie est un délit » : ces politiques écolos en défense des personnes trans

Alors que la droite et l'extrême droite s'activent contre les droits des personnes trans, les élus contactés par Reporterre rappellent que l'écologie « est indissociable de la lutte pour les droits humains ».
« Tout être humain a droit au respect, à la dignité et à vivre en paix. C'est aussi basique que ça, même si on voit que ça suscite beaucoup de résistances », résume à Reporterre Sylvie Tomic, ajointe au maire de Lyon en charge des droits et de l'égalité. Mercredi 17 avril, la mairie dirigée par l'écologiste (...)

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Taxing Unrealized Gains Would Obliterate The U.S. Economy

By Tyler Durden Submitted by QTR’s Fringe Finance Having used up all of the rest of the batshit, insane, counterintuitive economic dirty tricks left in...

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Comment le dernier roi des Français a façonné la France d’aujourd’hui

Dans cette nouvelle chronique de la royauté, nous évoquons le dernier roi des Français, dont peu d’entre nous connaissent le nom : Louis-Philippe, arrivé au pouvoir en 1830, déchu en 1848, et mort deux ans plus tard, à 77 ans. Nous évoquons ici la postérité étonnamment moderne qu’il a laissée à la France.

De Louis-Philippe, nous pouvons inférer plusieurs “données” pour comprendre la France d’aujourd’hui :

  • son règne a correspondu à un développement très rapide de la révolution industrielle
  • il a favorisé l’émergence d’une France “bourgeoise” attachée à une forme de conformisme social
  • il a lancé la colonisation de l’Algérie

Au fond, une grande partie des problèmes rencontrés par la France d’aujourd’hui s’est cristallisée durant le règne de Louis-Philippe.

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Jean-Dominique Michel : La question du génocide

«Cette population captive d’un tout petit territoire se voit bombarder de manière incessante avec une fois et demi les explosifs tombés sur Hiroshima ou Nagasaki et on fait semblant qu’Israël ne fait que se défendre».

La vie quotidienne à Rafah face aux attaques incessantes d’Israël

Nouvelle Aube. Des pêcheurs palestiniens vont pêcher sur un rivage malgré le danger, alors qu'ils continuent à vivre dans l'ombre des attaques israéliennes en cours à Rafah dans la bande de Gaza.

Les étudiants de Sciences Po se mobilisent pour Gaza

À l’image du campus de Columbia à New York, les étudiants de Sciences Po ont vu leur campement pour la Palestine évacué par la police. Une manifestation était organisée ce jeudi à Paris, devant les locaux de l’école.

Effets secondaires : un footballeur français dépose plainte contre Pfizer

La nouvelle ne surprendra pas nos lecteurs, puisque nous évoquons régulièrement depuis 2021 la longue liste des sportifs de haut niveau morts subitement ou à la carrière brisée par les ennuis de santé apparus après leur vaccination. Dès son apparition, la vaccination a suscité des doutes évidents et récurrents quant à ses effets dangereux… et, désormais, un footballeur professionnel décidé d’attaquer en justice le laboratoire Pfizer : ce joueur affirme qu’il doit arrêter prématurément sa carrière à cause des effets secondaires du vaccin…

Il s’appelle François-Xavier Fumu-Tamuzo. Il a 29 ans, il joue au club de Laval. Il est professionnel.

Il assigne en justice les laboratoires Pfizer et BioNtech.

Il souhaite savoir s’il y a un lien entre les injections dont il a fait l’objet, en juillet 2021 et août 2021, et les graves blessures dont il a été victime par la suite. Notamment une rupture du tendon d’Achille, en mars 2022. Fumu-Tamuzo n’a plus rejoué depuis, du fait d’insupportables douleurs au genou.

Son avocat est maître Lanzarone. Une audience de fixation se tient au tribunal judiciaire de Paris le 2 juillet.

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Génocide en Palestine, les vrais coupables

Une question bouleverse le monde, et, en nombres de plus en plus grands, les juifs eux-mêmes : comment des Israéliens, donc des juifs, peuvent-ils pratiquer un génocide alors qu'ils en ont été eux-mêmes les victimes ?

Le régime de Kiev s’apprête à recruter des enfants dans les écoles

par Lucas Leiroz de Almeida. Ayant déjà épuisé ses réserves, le gouvernement ukrainien mise sur le recrutement d’enfants dans les écoles pour remplacer efficacement ses pertes sur le champ de bataille.

61 milliards de dollars pour Zelensky, offensive sur Kharkov

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Comment Modi a changé la politique étrangère de l’Inde

Dans un monde géopolitiquement fragmenté, le Premier ministre indien a réussi à obtenir un soutien extraordinaire de la part des États-Unis tout en courtisant publiquement ses plus grands ennemis.

Le ministre ukrainien de la Politique agraire arrêté pour corruption

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ministre ukraineLe tribunal a arrêté le ministre ukrainien de la Politique agraire, Nikolai Solsky. Cela a été rapporté par la publication

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L’Iran retire ses militaires du sud de la Syrie et de Damas

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iran syrieLe 24 avril, l’Agence France-Presse (AFP) a fait état d’une réduction de la présence militaire iranienne en Syrie, provoquée par

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L’intelligence artificielle pour tous ?

Par : h16

Malgré une géopolitique internationale toujours plus tendue, malgré les odeurs de crise économique et financière toujours plus fortes, le monde de l’intelligence artificielle continue d’avancer et le précédent billet relatif à ce domaine, pourtant vieux de quelques semaines seulement, semble déjà fort lointain tant les nouveautés se sont accumulées depuis.

Ainsi, les questions posées sur le droit d’auteur pour les IA génératrices d’images (comme MidJourney ou Dall-E par exemple) que ces colonnes évoquaient à la fin de l’année 2022 – et qui n’avaient que très partiellement trouvé de réponses – risquent de se poser à nouveau avec encore plus d’insistance alors que viennent de sortir de grosses nouveautés en matière de musique cette fois-ci.

En effet, en l’espace de quelques semaines sont apparus deux nouveaux moteurs de générations de musique qui permettent de créer différents types de productions musicales, avec ou sans paroles, sur différents styles extrêmement variés depuis la musique “classique” jusqu’au rap en passant par le rock, le blues, la pop ou les musiques électroniques. Ainsi, à partir d’une simple invite de l’utilisateur, l’un et l’autre de moteurs permettent de créer une musique ou une chanson dans le style de son choix ou au hasard de la machine.

Le premier à se faire connaître est Suno dont la production est maintenant assez copieuse. Le moteur d’IA permet des mélanges de genre assez hétéroclites, depuis “l’acoustic acid rock” jusqu’au “swing samba” en passant par le “celtic boogie”. Sans mal, les résultats sont surprenants : la qualité n’est pas différente de ce qu’on entend tous les jours à la radio et les textes ne sont pas tous mauvais, loin s’en faut (et certaines “références” françaises souffrent mal la comparaison avec ces productions mécaniques)… Bref : si on ne tient pas encore le prochain Mozart dans ce moteur d’intelligence artificielle, on se place, en terme de production musicale, dans la moyenne de ce qu’on trouve déjà un peu partout.

Le second, apparu quelques semaines seulement après, offre une qualité de création encore supérieure : Udio répond globalement aux mêmes principes et permet, avec quelques instructions simples concernant le style et l’organisation du morceau que l’on souhaite créer d’obtenir en quelques minutes un résultat tout à fait comparable avec la production musicale courante.

Dans ce contexte, on se demande exactement ce qui va empêcher certaines radios de diffuser en continu les productions choisies de ces moteurs, et on commence à entrevoir un monde où la musique d’ambiance (dans les magasins par exemple) ne sera plus produite par des artistes, enregistrée puis distribuée, mais produite à la volée en fonction du lieu, de l’ambiance choisie par le propriétaire ou de critères du moment. Dans ce cadre, on s’amuse déjà des excitations qui s’empareront (en vain) des personnels chargés des inspections de la SACEM… La collecte des droits d’auteur promet d’être un tantinet plus complexe.

Le marché de la musique commerciale et d’ambiance promet donc d’être abondamment bouleversé par l’arrivée de ces nouveaux moteurs, au même titre que celui des applications de rencontres sur internet : la possibilité, bien réelle, de créer des “copines virtuelles” crédibles – aussi bien du côté visuel que du côté des éventuelles conversations – ouvre depuis peu un marché que certains évaluent à plus d’un milliard de dollars.

Pendant ce temps, les moteurs larges de langage (“LLM”) continuent leur course à la performance, en tentant chaque jour de résoudre des problèmes de plus en plus complexes et abstraits que leur soumettent leurs utilisateurs. Il est fini le temps où les moteurs proposaient très sérieusement des recettes pour cuire les œufs de vache et si les règles communes et les lois les plus basiques de la physique qui nous entoure échappent encore parfois à ces intelligences artificielles, c’est de moins en moins fréquent.

La version 5 de ChatGPT d’OpenAI n’est toujours pas sortie, mais depuis ChatGPT 4, des moteurs concurrents ont affiché des résultats et des métriques particulièrement enthousiasmants. Ainsi, Claude (de la société Anthropic) montre des capacités proches ou supérieures à celle du dernier moteur d’OpenAI.

Mais récemment, c’est Meta, la firme de Mark Zuckerberg, qui a surpris le milieu en publiant Llama3, leur dernier moteur dont il existe à présent deux versions, l’une à 8 milliards de paramètres et l’autre à 70 milliards. Cette dernière affiche des performances comparables ou meilleures que Claude et ChatGPT4… tout en étant intégralement “open source”, c’est-à-dire que l’intégralité du code est disponible pour tous, ce qui permet à des millions de développeurs et de curieux de tester le moteur, de le modifier ou de participer à son évolution.

Ce dernier rebondissement montre plusieurs choses intéressantes.

D’une part, cette course qui s’est établie entre les différentes entreprises pour produire le modèle le plus affûté confirme à quel point le “phénomène” ChatGPT, survenu en novembre 2022, n’était pas qu’une intéressante curiosité.

D’autre part, la présence extrêmement modeste de l’Europe dans les sociétés qui se sont lancées dans cette course – seule Mistral, française, semble pouvoir participer – montre une fois encore que les gesticulations européennes, essentiellement à base de régulation, n’ont absolument pas permis l’émergence d’un véritable terreau fertile aux développements de nombreuses entreprises dans le domaine.

Mais surtout, cette compétition montre une fois encore les bienfaits d’une concurrence qui impose une amélioration constante des moteurs et des performances, et l’accélération de la tendance générale à la puissance des modèles proposés. Si, fin 2022, OpenAi semblait disposer d’une véritable suprématie dans le domaine, ce n’est plus le cas à présent.

En somme, les moteurs d’intelligence artificielle sont en train de grignoter le fondement même de certaines professions, depuis les artistes (dans le graphisme et maintenant la musique) jusqu’aux professions littéraires (journalistes ou traducteurs pour ne citer que celles-là), et de plus en plus rapidement, avec une qualité de production, de raisonnement ou de déduction toujours meilleure.

Ce constat peut légitimement inquiéter à peu près tout le monde, d’autant plus que ces moteurs alimenteront les “cerveaux” électroniques de robots humanoïdes dont le développement connaît, lui aussi, de belles avancées.

Cependant, l’arrivée de Llama3 marque deux points très importants dans ces développements.

Le premier est que ce modèle “open source” marche très bien, mieux que prévu même : avec un modèle sensiblement plus petit que la concurrence, on obtient des résultats égaux ou supérieurs à ceux de Chatgpt qui, pour rappel, comporte 1500 milliards de paramètres contre 70 pour le plus gros des Llama3. En fait, ce dernier a beaucoup bénéficié de temps d’entraînement supérieurs et d’une grande qualité des données sources ainsi qu’un meilleur raffinement de l’apprentissage. Au passage, cela peut signifier que les modèles actuels seraient plutôt sous-entraînés et qu’à nombre égal de paramètres, on pourrait espérer avoir des résultats encore bien meilleurs moyennant un entraînement plus long et plus fin.

Du reste, Meta travaille sur le prochain modèle (à 405 milliards de paramètres !) qui pourrait dépasser les modèles actuels, et qui sera lui aussi open source.

Le fait d’être en modèle ouvert évite les dérives de certains moteurs : si Google pouvait tenter de proposer une IA complètement woke, ou si ChatGPT se retrouve châtré avec l’impossibilité de remettre en question certains dogmes du moment (changement climatique anthropique, théorie du genre et autres folies progressistes du même acabit, etc.), le moteur open source peut, lui, tourner sur un environnement complètement indépendant et donc hors des limitations imposées aux précédents.

Oui, nous nous acheminons vraisemblablement vers un monde où chacun pourra disposer de son propre modèle d’IA, entraîné de façon généraliste et spécialisé pour son propre usage, et dont le fonctionnement ne sera limité ni par le fabricant, ni par le politiquement correct. Il est sans doute assez proche le moment où vous pourrez faire fonctionner un agent “open source” sur votre téléphone, sans que cet agent fuite vos données vers des services commerciaux ou gouvernementaux, sans qu’il ait été contraint par l’une ou l’autre agence, l’une ou l’autre société.

Et ceci est une excellente nouvelle.

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Thank You China!

Par : AHH

Support is cherished by those besieged and subjugated by neocolonialism, struggling to live.

By Bruce Gagnon at the Global Network Against Weapons & Nuclear Power in Space.

Free from bondage: Another world is happening.

China’s announced it’s writing off some loans owed by Zimbabwe which is struggling with heavy debt. The gesture was made during the African country’s independence celebrations marking 44 years of freedom from British colonial rule.

This is why the west hates China.

The western ‘Rules Based Order’ does not allow for this biblical mandate of forgiving debt. Capitalism does just the opposite. It takes everything of value the debtor has and keeps the debtor in bondage.

“At the end of every seven years you shall grant a release. And this is the manner of the release: every creditor shall release what he has lent to his neighbor. He shall not exact it of his neighbor, his brother, because the Lord’s release has been proclaimed.” ~ Deuteronomy 15:1-2

China lived under the yoke and the whip of western extractive capitalism for a long time. The Chinese understand what much of the Global South is going through these days.

The western ‘way of life’ resulted from more than 500 years of thievery from the Global South. The reason the US-UK-EU are now at war with the rest of the world is the colonial occupiers know the vise is turning and squeezing them. Thus they move to terrorism in the vain attempt to hold onto power and domination.

But it is not working.

Thank you China.

Bruce

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« On a pris des risques pour aller à la plage parce qu'on aime la vie »

Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter son appartement de la ville de Gaza avec sa femme et son fils Walid, deux ans et demi. Il partage maintenant un appartement de deux chambres avec une autre famille. Il raconte son quotidien et celui des Gazaouis de Rafah, coincés dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Cet espace lui est dédié.

Mercredi 24 avril 2024.

Aujourd'hui, il faisait à peu près 36 degrés. En rentrant des courses, j'ai annoncé à famille qu'on allait à la plage. Ça les a un peu étonnés parce qu'on sait que c'est un endroit risqué, les navires de guerre israéliens tirent régulièrement. Je savais qu'on ne serait pas les seuls, vu la température. Beaucoup de gens vont à la plage car la chaleur est insupportable sous les tentes.

On aurait pu croire en arrivant que c'était une journée d'été ordinaire à Gaza : il y avait beaucoup de monde sur la plage comme avant la guerre, des enfants construisaient des châteaux de sable ou fabriquaient des cerfs-volants aux couleurs du drapeau palestinien. À cette différence près : pour voir la mer, il fallait descendre de la corniche envahie par les tentes des déplacés.

On oubliait tout

Beaucoup de femmes étaient là pour laver le linge, parce qu'il n'y a pas d'eau. C'est vrai que l'eau de mer ne lave pas bien à cause du sel, mais elles n'ont pas le choix. Il y avait des marchands ambulants qui vendaient des petits gâteaux pour les enfants, d'autres qui faisaient du pain chaud et des feuilletés au fromage avec des fours en argile qu'ils avaient transportés jusque-là. Ils avaient du bois pour allumer le feu. Certains vendaient des vêtements d'occasion usés pour femmes ou pour enfants.

Les femmes se baignaient avec leur tenue de prière, parce qu'elles n'ont plus que ça. C'est une espèce de voile qui couvre tout le corps. Beaucoup d'entre elles n'avaient plus de chaussures. Chez nous, il n'y a plus ni tongs ni pantoufles, ou alors elles sont abîmées, déchirées. On voit aussi des gens qui ont des paires de chaussures dépareillées. Mais à la plage, on oublie tout cela.

Pour la première fois, Walid était très content. Avant, il avait peur des vagues. Mais cette fois, il s'est baigné avec ses frères. On a construit des châteaux de sable. C'était la première fois qu'il prenait conscience de la plage, de la mer, des châteaux.

Heureusement qu'il y a la mer à Gaza. C'est vrai qu'on vit dans une prison à ciel ouvert. Mais même dans les pires conditions, il y a cette petite fenêtre. Je regardais les gens heureux de se baigner, le sourire des enfants. On oubliait tout, la misère, l'humiliation, les tentes, les bombardements, les massacres… Et de voir les gens s'amuser comme si de rien n'était m'a fait d'autant plus plaisir que cela n'a pas plu, je le sais, ni à Benyamin Nétanyahou, ni aux Israéliens en général.

Mahmoud célèbrera son mariage sur les décombres de sa maison

Nétanyahou a dit au ministre des affaires étrangères allemand qu'il n'y avait pas de misère à Gaza puisque les gens s'amusaient à la plage. Les Israéliens veulent que la population de Gaza reste toujours dans la misère et sous les bombes. Ils n'arrivent pas à comprendre que malgré toutes ces années d'occupation depuis 1948, malgré le blocus, malgré les incursions militaires et les bombes, nous sommes un peuple qui aime la vie et qui veut toujours vivre, même si la mort est le prix à payer. Ils croient que nous sommes un peuple qui recherche la mort, mais nous sommes un peuple qui recherche la vie.

On a pris des risques pour aller à la plage parce qu'on aime la vie. On a continué à célébrer des mariages sous les tentes de fortune, parce qu'on aime la vie. Mahmoud le frère de Sabah, ma femme, devait se marier le 3 novembre. Le mariage avait été reporté. Maintenant, après la mort de son papa, il a pris la décision de se marier en mémoire de son père qui voulait voir ce jour. Il célèbrera son mariage sur les décombres de sa maison.

Nous risquons notre vie parce que nous aimons la vie. Nous allons chercher des sacs de farine en sachant qu'on risque d'être bombardés. Nous allons à la plage parce que nous aimons la vie, même si l'on sait très bien que les navires israéliens peuvent nous tirer dessus, comme c'est arrivé plusieurs fois. On veut rester à Gaza, on ne veut pas quitter cet endroit parce qu'on aime la vie.

Mahmoud Darwich l'a bien dit :

Nous aimons la vie autant que possible
Là où nous résidons, nous semons des plantes luxuriantes et nous récoltons des tués
Nous soufflons dans la flûte la couleur du lointain, lointain, et nous dessinons un hennissement sur la poussière du passage
Nous écrivons nos noms pierre par pierre. Ô éclair, éclaire pour nous la nuit, éclaire un peu
Nous aimons la vie autant que possible

On voyait très nettement les navires israéliens à quelques milles nautiques de la plage de Rafah. On entendait les bombardements des F-16, surtout du côté de Nusseirat et de Deir El-Balah. Mais ce moment à la mer nous a fait oublier tout ce bruit de tonnerre et de mort.

L'âne « plus fidèle que les humains »

Je voulais parler de ça parce que tout le monde croit que Gaza, c'est juste la mort et la destruction. Malgré toutes les années de blocus, on a continué à vivre, on a fait des fêtes, on a fait des mariages, on est allé à la plage, on y a fait des barbecues et des fêtes.

On rentre de la plage à pied, ou à bord d'une charrette tirée par un cheval ou un âne, comme les gens les plus pauvres en utilisent à Gaza ; parfois la charrette est attelée à une voiture. Il y a aussi le bus bondé où les gens s'entassent les uns sur les autres. Nous avons eu la chance de trouver une charrette tirée par un âne. Cela m'a rappelé le jour où l'on a quitté la ville de Gaza : Walid et ma femme étaient montés pour la première fois sur une charrette, avec l'humiliation d'être chassé de chez soi.

Mais aujourd'hui, à bord de cette charrette, nous étions heureux. Nous venions de passer un très beau moment à la plage qui nous avait rappelé la belle époque où l'on s'amusait tout le temps, où l'on pouvait faire la fête sans risquer la mort, sans crainte de bombardements. L'homme qui conduisait la charrette disait qu'on était un peuple qui n'a pas peur de la mort, et que même si tout le monde parle d'une prochaine incursion militaire israélienne à Rafah, les gens continuent de vivre. Il a ajouté : « Soit nous avons perdu le sens de la peur, soit nous fuyons la peur pour rechercher un moment de joie. » C'est vrai : nous fuyons la peur pour chercher la joie, oublier tout ce qui se passe autour de nous. Nous sommes un peuple qui a toujours su s'adapter au pire. Ce n'est pas forcément quelque chose de positif, c'est vrai. S'adapter au pire, c'est aussi ne pas se révolter et accepter tout ce qu'on vous fait subir.

J'ai demandé à notre chauffeur : « Et toi, tu es prêt s'ils entrent à Rafah ? » Il m'a répondu :

Moi, je suis un déplacé du nord de la bande de Gaza. Ma famille et moi sommes arrivés ici à bord de cette charrette. Nous avons été les premiers touchés à Beit Hanoun1. Nous avons été déplacés plusieurs fois, au début c'était à Deir Al-Balah, puis Khan Younès et nous avons fini à Rafah. Cette fois-ci c'est pareil. On s'installera là où ils nous diront de s'installer. À Mawassi, au bord de la mer ? À Nusseirat, au centre de la bande de Gaza ? Je ne sais pas si l'on va rester en vie — ce serait tant mieux — ou si l'on va mourir. On a déjà affronté la mort plusieurs fois.

Quand il parlait de son âne, il disait :

Il est plus fidèle que les humains. Il a transporté des blessés et des morts au risque de se faire tuer, surtout au début de l'offensive, quand on était pris pour cible. Il n'y avait plus d'ambulances, ni de secouristes.

J'ai aimé cette ironie, sa façon de parler de cet animal plus fidèle que les êtres humains, ça m'a vraiment, vraiment touché. Malgré la violence de la guerre, cet âne n'a pas fui. Au contraire, il était là quand il fallait, comme un vrai ami, pour aider les gens. Ces mots sont restés gravés dans ma tête : nous sommes abandonnés par le monde entier qui nous regarde nous faire massacrer, pourtant cet animal, lui, ne nous a pas abandonnés.


1Localité proche de la frontière avec Israël

Jins, premier podcast en français sur la sexualité et l'islam

Depuis 2021, le podcast Jins offre un espace de réflexion et de dialogue autour des sexualités des personnes arabes et/ou musulmanes. En donnant la parole à des chercheurs, artistes, militants ou religieux, il fait connaître des voix progressistes sur le sexe et l'islam, qui déconstruisent les discours sexistes, racistes, islamophobes et anti LGBTQI+.

En arabe, « jins » signifie sexe. Il désigne également le genre, c'est-à-dire l'identité personnelle et sociale d'un individu en tant qu'homme, femme ou personne non binaire. « [j. n. s.] est aussi la racine du mot jensiya (nationalité) », ajoute Jamal, le créateur du podcast qui ne souhaite pas dévoiler son nom de famille. Le mot pose le thème et la ligne éditoriale. Le podcast permet de donner la parole en français d'abord, mais aussi en anglais dans sa deuxième saison, à des penseurs clés sur l'ensemble des questions que recouvre les sens de jins : l'essayiste Françoise Vergès, l'imame Amina Wadud ou encore l'islamologue Éric Geoffroy. Jamal lancera bientôt une version en arabe. Mais « arabe marocain ou arabe littéraire ? », il hésite encore.

« Faire des bêtises »

Jamal a grandi au Maroc dans les années 1990, avant de s'installer en France où il suit des études à l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). Il part ensuite travailler pour une agence de publicité à Shanghaï, Dubaï et New York. Aurait-il pu parler de jins publiquement avant de lancer le podcast ? « Au Maroc, on ne prononce pas le mot, on préfère dire "faire des bêtises", lebsala en arabe marocain », explique-t-il dans un entretien pour Orient XXI.

Jins reste l'innommable dans le couple, dans la famille, en société. Pour moi, le mot recouvre trois « h », hchouma (la honte), haram (l'interdit, l'illicite), et hogra (la discrimination, l'oppression, l'injustice voire l'humiliation).

Dans un épisode intitulé « Quand amour et humour font bon ménage » enregistré au Maroc en décembre 2023 aux côtés de l'humoriste marocaine Asmaa El-Arabi, à l'occasion d'un festival de radio et de podcast, Jamal répète « jins » plusieurs fois devant le public. Il veut habituer ses auditeurs, banaliser le mot, sortir du tabou. « Jins », « jins », « jins »... Lui ne sourcille plus, le mot est entré dans son vocabulaire après la production de près de cent épisodes, aujourd'hui disponibles sur des plateformes d'hébergement de podcasts, comme Spotify, Deezer, ou Apple.

Un succès fulgurant

Quatre-cent-cinquante mille écoutes cumulées à ce jour, dont quinze mille par mois en moyenne. La majorité des auditeurs est basée en France et en Afrique du Nord. Jamal ne s'attendait pas à un tel succès. Les messages d'un public reconnaissant affluent sur les réseaux sociaux. « Enfin un média qui aborde nos questions sans les caricaturer et donne la parole aux concernés », s'enthousiasme un auditeur régulier. On le félicite d'inviter des chercheurs, des militants qui utilisent des outils de l'intersectionnalité pour révéler la pluralité des discriminations de classe, de genre et de race subies dans la communauté arabe et/ou musulmane.

Je dis arabes et/ou musulmanes, mais j'y inclus des personnes juives qui sont marocaines, qui sont arabes, des personnes amazighes qui ne sont pas arabes et qui sont musulmanes… Je parle à ceux à qui l'on renvoie une image déformée d'eux-mêmes. Je dis : « Nous sommes beaux, nous avons droit à l'amour, au plaisir que l'histoire nous a retirés ».

Si tous les sujets ne font pas consensus parmi la communauté des abonnés sur les réseaux sociaux, la majorité aspire à fournir un espace de réflexion et de dialogue ouvert et inclusif. Lorsque le compte Instagram de Jins met en lumière des personnalités musulmanes ouvertement homosexuelles tel l'imam et chercheur Ludovic-Mohamed Zahed, ou l'autrice et militante musulmane LGBTQI+ Blair Imani, la majorité des commentaires réprouvent ceux qui les condamnent. « Le Coran ne condamne pas l'homosexualité, rappelle Jamal. Citez-moi un juriste — et non un imam 2.0 — qui affirme le contraire ». Le passage relatif au peuple de Loth (qawm Lout), prophète et messager de Dieu dans le Coran est le plus souvent cité pour parler d'homosexualité en islam1. Ce neveu d'Ibrahim reçoit chez lui des anges que les habitants de Sodome et Gomorrhe veulent tuer, violenter, violer. Jamal invite à écouter l'épisode consacré à ce sujet, réalisé avec l'imam et théologien Tareq Oubrou2. Il rappelle à ce titre :

Le texte sacré ne parle pas d'homosexualité, plutôt de règles divines qui ont été outrepassées. Ce n'est pas de l'amour entre deux hommes dont il est question, mais de violer des corps. C'est la violence qui est condamnée.

Nourri de ses nombreuses lectures et interviews, Jamal répond aujourd'hui sans hésiter à des questions complexes. Pourtant, rien ne le prédestinait à se saisir de ces sujets. Il a grandi dans une famille de la bourgeoisie marocaine à Casablanca, où il a été scolarisé au lycée français. Il a fréquenté l'élite marocaine, avec tous les privilèges dont cette jeunesse peut jouir : « Un peu plus de liberté sexuelle, résume-t-il, des instants volés, une forme de sexualité fugitive », dans un pays où la loi interdit les relations sexuelles hors mariage.

Hyper sexualisation des corps arabes

En France, Jamal est plus libre de vivre sa sexualité, néanmoins il découvre son arabité. Il constate que « la classe n'efface pas la race ». Il subit les blagues racistes, les discriminations au logement ou à l'embauche, et découvre l'hypersexualisation des corps arabes, qu'il déconstruira avec le chercheur Todd Shepard dans un épisode de Jins3. Il témoigne :

Une de mes copines attendait de moi une hyper virilité, l'exagération du comportement masculin stéréotypé. Elle me voulait agressif, contrôlant. Ce n'est pas ce que je suis. C'était ce qu'elle projetait.

Inspiré par le Collectif 490 au Maroc4, il commence à militer depuis New York pour abroger cet article du code pénal marocain qui punit d'emprisonnement d'un mois à un an « toutes personnes de sexe différent qui, n'étant pas unies par les liens du mariage, ont entre elles des relations sexuelles ». Pourtant, « le Coran parle de zaouj qui désigne une union entre deux êtres, et non de mariage. La pire abomination dans le Coran est de tromper l'amour », précise Jamal en citant Abdessamad Dialmy, sociologue marocain qui a travaillé sur l'amour et la conjugalité. Il décide alors de quitter son travail et de créer Jins.

Le moment déclencheur de son engagement a été le suicide d'Amina Filali, mariée de force à son violeur, qui a déclenché un débat juridique et conduit les députés marocains à voter en faveur d'un amendement du code pénal qui permettait, jusqu'en 2014, à l'auteur d'un viol d'échapper à la prison en épousant sa victime. Le « changement est possible, se dit-il, au Maroc, et ailleurs dans le monde où vit la communauté arabe et/ou musulmane ».

Plaisir féminin et droit au divorce

Jamal se documente. Il lit le Coran, mais aussi des livres et des poèmes érotiques des premiers siècles de l'islam. Il y découvre la place de l'amour et du plaisir dans les sociétés musulmanes avant la colonisation. Un aspect qu'il aborde également avec l'historien anglo-nigérian Habeeb Akande dans un épisode de son podcast5. Ensemble, ils reviennent sur les classiques de l'érotologie : des livres sur la sexualité écrits par des savants musulmans, parmi lesquels Jalal Al-Din Al-Souyouti (1445-1505) qui a su préserver la tradition de l'érotisme en islam. Avec le théologien et président de la Fondation de l'islam de France Ghaleb Bencheikh, il pose la question du plaisir féminin et du droit des femmes à demander le divorce si elles ne sont pas satisfaites sexuellement.

Avec le philosophe et islamologue Éric Geoffroy, il interroge les signes du caractère maternel, et donc féminin, de Dieu dans la formule Bismillah Al-Rahman Al-Rahim (Au nom de Dieu le très Miséricordieux), qui figure au début de chaque sourate du Coran, à l'exception de la neuvième Al-Taouba (La Repentance). La racine du mot rahim renvoie à la matrice, à l'utérus. Dieu est le « tout matriciant ». Dieu étant un, il est au-dessus de tout être sexué. Et l'être humain accompli qui retrouve le divin en lui-même réunifie le féminin et le masculin, comme l'explique Geoffroy dans un épisode6. On apprend également qu'Ibn Arabi, poète et philosophe soufi (1165 - 1240), considérait l'acte sexuel comme une prière, une prosternation sur la femme, durant laquelle l'homme et la femme se complètent et retrouvent leur origine divine. S'ouvre alors une réflexion sur le tantrisme islamique.

À bien des endroits, le podcast étonne par sa liberté de ton à l'égard des sujets abordés. « Nous sommes nombreux dans ma génération - celle des trentenaires – à vouloir explorer et poser les questions librement. Si ce podcast peut nous aider à nous réconcilier avec notre héritage et avec nous-mêmes, alors nous aurons collectivement gagné en liberté », espère Jamal.


1NDLR. Une manière péjorative de désigner une personne homosexuelle en arabe est « liwati », en référence au peuple de Loth.

2Tareq Oubrou, « Sexualité en islam, hallal ou illicite ? », Jins, décembre 2020.

3Todd Shepard, « Sex, France & Arab men », Jins, Saison 2, épisode 6, 30 juin 2022.

4En septembre 2019, 490 personnalités marocaines ont signé un manifeste pour dénoncer l'article 490 du code pénal dans le pays.

5Habeeb Akande, « Sexuality and erotology in Islam », Jins, saison 2, épisode 5, 23 juin 2022.

6Éric Geoffroy, « Sexualité, genre et soufisme », Jins, épisode 61, 22 septembre 2021.

Abu Obeida’s Revolutionary Message

Par : AHH

Gaza’s resistance could be transformative for the Arab World

By Abdel Bari Atwan at Rai Al Youm.

Millions of people around the world eagerly await the occasional televised appearances of Abu-Obaida, the official spokesman of Hamas’ military wing the Izzedin al-Qassam Brigades.

There are several reasons for this. His speeches are short and to-the-point. He conveys morale-raising good news about the resistance’s achievements in confronting the occupation. And he does not seek personal fame or attention: he covers his face completely, and it is his resonant voice alone that lifts moods and strengthens the spirit of steadfastness and resistance.

In his latest videotaped appearance on Tuesday night marking 200th days since the start of Israel’s assault on the Gaza Strip he made several key points.

— He called for stepped-up resistance activity in all its forms in every arena. This suggests there will be an escalation on the various confrontation fronts in the coming days and weeks.

— He affirmed that the enemy remains mired in the sands of Gaza, reaping only defeat and disgrace and ‘achieving’ only mass death and destruction — and that it will be costly for it either to withdraw or remain.

— He reaffirmed that military pressure on the Brigades and the resistance will only make them hold faster to their positions and the full rights of the Palestinian people, and that no concessions whatsoever should be expected.

— Hamas will not abandon its demands for the full withdrawal of Israeli forces from Gaza, lifting of the siege, and return of all displaced people to their homes — and that the movement is firmly rooted and will remain.

— He alluded to Iran’s military retaliation against Israel involving 360 drones and missiles as a rewriting of the rules of engagement that confounds the enemy’s calculations.

— He praised the escalating resistance against the occupation in the West Bank despite Israel’s brutal repressive measures, and cast its hysterical reaction as a mark of its despair and confusion.

— He expressed great thanks and appreciation to all the peoples and groups in the Arab world — mentioning Lebanon, Yemen, and Iraq in particular — and around the globe who have taken action in solidarity with the Palestinians.

The resistance in the starved and besieged Gaza Strip forced the head of Israel’s military intelligence to resign and its army to withdraw most of its brigades and battalions to cut their losses. It trashed the myth of Israeli deterrence, undermining the very foundations of the Zionist enterprise. It is entitled, 200 days on, to celebrate its achievements, its steadfastness and resistance, its foiling of the enemy’s plans, and its confounding of its setters and supporters.

Thanks to that steadfastness and resistance, and the ‘unity of fronts’, Iran has become a ‘confrontation state’.

Yemen has developed into a regional naval power that fearlessly confronts Israeli shipping in the Red Sea and the US-led naval forces deployed to protect it.

The Galilee region of northern occupied Palestine has become an inferno, with hundreds of thousands of settlers evacuated because of the long-term drone and missile war of attrition waged by Hezbollah.

And now, the Iraqi resistance has engaged forcefully, directing drones and missiles at US military bases in Iraq and Syria and Israeli transport and energy infrastructure.

So long as Yahya al-Sinwar and his comrades continue leading the heroic struggle in Gaza, and Abu-Obaida speaks out, we can hope for a change and the emergence of a New Arab World that achieves the goals of victory and justice.

~~~~~

@Middle_East_Spectator:  🇵🇸 Full translated speech by the spokesman of the Al-Qassam Brigades, Abu Obaidah |video|

En finir avec les mensonges du « 7 octobre »

Le 15 avril à Bruxelles, le Mouvement du 30 mars et Viva Palestina organisaient une projection-débat autour du film « October 7 », en présence du réalisateur James Kleinfeld. Produite par Al […]

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Hier — 25 avril 2024Analyses, perspectives

Souveraineté alimentaire: le moulin à vent Macron

Je ne prends qu’un seul point dans le discours d’Emmanuel Macron mais il est tellement emblématique du vide qui se trouve au sommet de l’Etat: le plaidoyer pour la souveraineté alimentaire. Le locataire de l’Elysée commente une impuissance française et européenne dans laquelle il n’aurait rien à voir.

Ma lassitude de la logorrhée macronienne est immense. Qui dira l’immense ennui que sécrète l’actuel locataire de l’Elysée? Avec les années, j’ai d’abord gardé le son et ignoré l’image, tant le contentement de soi affiché par le rhéteur creux me devenait insupportable. Puis j’ai fini par ne plus même écouter.

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La grande révolte des campus américains contre le néo-conservatisme

Les campus des grandes universités américaines sonnent le glas du néoconservatisme. Cela avait commencé comme une mobilisation bon enfant au mois d’octobre: les étudiants américains de l’Ivy League ou de l’Université de Californie prenaient fait et cause pour les civils palestiniens écrasés sous les bombes de l’armée israélienne. Et puis la politique s’en est mêlée. Démissions forcées des présidentes de Harvard et de Pennsylvania University, politisation du dossier par le Congrès. On peut ironiser sur cette révolte qui atteint les soixante-huitards en fin de carrière politique. On peut aussi y voir l’amorce d’une révolte profonde qui se répandra bientôt sur tous les campus européens.

La scène se passe devant l’université de Columbia, à New York:

“Nous avons tous le droit d’être ici”, crie une étudiante, qui, depuis plusieurs jours fait partie de la centaine de jeunes à camper sur la pelouse de Columbia.

Parmi eux, Irish et Mahmoud, deux étudiants qui protestent contre la guerre à Gaza et réclament la suspension des programmes d’échange étudiants avec Israël. “Ils ne peuvent pas nous arrêter. Plus ils essaient de nous forcer au silence, plus fort nous allons crier”, assure Irish. “Les étudiants vont rester ici le temps qu’il faut. Des jours, des semaines, des mois…”, promet pour sa part Mahmoud.

France info, 24 avril 2024

La politisation du campus de Columbia par l’establishment

Il y a une semaine, la présidente de Columbia passait devant la commission Education de la Chambre des Représentants. Deux consoeurs à elle n’avaient pas survécu à une telle audition, en décembre: la présidente de Harvard et celle de Pennsylvania University:

Le témoignage de la présidente de l’université de Columbia lors de l’audition de mercredi au Congrès sur l’antisémitisme n’a pas immédiatement suscité les critiques nationales intenses que d’autres présidents de l’Ivy League ont reçues après avoir parlé à la même commission de la Chambre des représentants des États-Unis en décembre.

Mais le lendemain de l’audition, l’un des membres de la commission qui l’a interrogée a déclaré à Inside Higher Ed que Minouche Shafik avait “menti” dans son témoignage au sujet d’un professeur de Columbia. Pendant ce temps, les défenseurs de la liberté académique ont accusé le président de jeter “la faculté et la liberté académique sous le bus”.

La controverse découle en grande partie des réponses de Minouche Shafik aux questions des membres de la commission de l’éducation et de la main-d’œuvre concernant des membres individuels du corps enseignant qui auraient tenu des propos antisémites. Interrogée sur trois professeurs et pressée de savoir pourquoi ils travaillent encore à Columbia, Mme Shafik a convenu avec les membres de la commission que leur discours avait dépassé les bornes. Elle a également indiqué que certains d’entre eux faisaient l’objet d’une enquête, tandis qu’un autre “n’enseignera plus jamais à Columbia”. Par la suite, certains membres de la faculté de Columbia ont déclaré que le président n’avait pas défendu la liberté académique et l’enseignement supérieur en général.

Inside Higher Education, 19 avril 2024

Pensant se sortir définitivement des polémiques, la présidente de Columbia a demandé à la police de New York de faire lever le campement des étudiants qui manifestaient sur le campus. Et elle a accepté que Mike Johnson, le speaker républicain de la Chambre, vienne parler sur le campus. Selon Axios:

Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson (R-La.), et un contingent de ses collègues républicains ont dû faire face à une réaction venimeuse lors de leur visite à l’université de Columbia, mercredi, tant sur le campus qu’à l’extérieur.

Pourquoi c’est important : Plusieurs démocrates new-yorkais de premier plan ont accusé M. Johnson de “politiser” les manifestations pro-palestiniennes chaotiques qui secouent Columbia depuis plus d’une semaine.

La gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, a déclaré aux journalistes que “le fait d’amener l’entourage à mettre l’accent sur cette situation ne fait qu’ajouter à la division”.
Le représentant progressiste Jamaal Bowman (D-N.Y.) a déclaré dans un communiqué que cette visite était “une nouvelle tactique dans l’attaque de la droite contre nos institutions éducatives” et une “tentative de faire taire les sentiments anti-guerre et pro-palestiniens”.
Zoom sur la visite : Johnson et les Reps. Virginia Foxx (R-N.C.), Nicole Malliotakis (R-N.Y.), Anthony D’Esposito (R-N.Y.) et Mike Lawler (R-N.Y.) ont été hués et chahutés pendant les 18 minutes qu’a duré leur conférence de presse sur les marches de la Low Library de Columbia.

A plusieurs reprises, les étudiants de Columbia présents dans la foule ont scandé “Mike, tu es nul”, “Palestine libre, libre” et “de la rivière à la mer, la Palestine sera libre”.
L’incapacité d’une grande partie de la foule à entendre les législateurs s’est traduite par des chants “on ne vous entend pas” et des chahuts épars “plus fort sur la tribune” et “parle plus fort, espèce de salaud”.
Les députés européens ont également dû faire face à des chants “on ne vous entend pas” et à des chahuts “faites de la tribune plus fort” et “parlez plus fort, espèce de salaud”.
De l’autre côté : “Peu importe qui nous crie au visage, nous ferons ce qui est juste pour l’Amérique”, a déclaré M. Johnson en réponse aux chahuteurs.

Faisant référence au campement de manifestants pro-palestiniens sur le campus de Columbia, M. Johnson a ajouté : “Nous respectons la liberté d’expression, nous respectons la diversité des idées, mais il y a un moyen de le faire de manière légale et ce n’est pas ce dont il s’agit ici”.
M. Johnson s’est joint aux appels lancés par le gouvernement britannique pour que le président de l’université de Columbia, Minouche Shafik, démissionne et a déclaré qu’il comptait appeler le président Biden pour lui “demander d’agir”.
“Il y a une autorité exécutive qui serait appropriée. Si la situation n’est pas maîtrisée rapidement et si les menaces et les intimidations ne cessent pas, il sera temps de faire appel à la Garde nationale”, a ajouté M. Johnson.
Zoom arrière : La visite de M. Johnson fait suite à celle de dix membres du Congrès venus de Caroline du Nord, de Floride et de Louisiane au cours des trois derniers jours pour protester contre l’antisémitisme présumé et les menaces proférées à l’encontre d’étudiants juifs.

Un groupe de quatre démocrates juifs de la Chambre des représentants a visité l’université lundi, tandis que Lawler et D’Esposito ont tenu une conférence de presse à quelques rues de là.

Axios, 24.04.2024

Des myopes pyromanes

Pendant longtemps, la droite s’est plainte de la politisation des campus par la gauche. En l’occurrence, c’est elle qui la pousse. Je réagis comme ancien directeur de grande école et vice-président d’université: il faut dénoncer absolument la scandaleuse politisation en cours. La droite américaine est en train de tuer la liberté académique au nom de la défense d’Israël.

Les situations dont nous parlons sont tout à fait maîtrisables; à condition que l’on laisse un président d’université faire son travail et que l’on respecte le campus comme un espace de liberté. La dépolitisation des campus est un objectif qui devrait être prioritaire pour tout président: chacun peut s’exprimer, tous les débats peuvent être organisés; mais le président doit impérativement tenir les interventions extérieures à distance. Ce qui vaut pour les incursions de militants d’extrême gauche venus de l’extérieur pour imposer des blocages vaut bien plus encore pour des représentants politiques qui viennent se mêler de gouverner les campus.

Ajoutons que Johnson & Cie sont des nigauds! Si l’on parle politique, le wokisme – gauchisme identitaire – dont on se plaint tellement était soudain neutralisé par le retour au réel qu’implique la confrontation à la réalité de Gaza. Du point de vue républicain, les Démocrates sont écartelés, soudain, entre le néo-conservatisme pro-israélien et le vieux fond de sympathie pro-palestinienne qui n’a pas complètement disparu à gauche. Il aurait suffi de laisser faire…..

Le feu se répand dans la prairie

Tournons-nous vers un média canadien, qui regarde ce qui se passe avec un sourire ironique:

De Los Angeles à New York, d’Austin à Boston, en passant par Chicago et Atlanta, le mouvement d’étudiants américains pro-palestiniens grossit d’heure en heure. Certaines des universités les plus prestigieuses au monde sont concernées, telles Harvard, Yale, Columbia, ou Princeton.

Les scènes à travers le pays se suivent et se ressemblent : des élèves installent des tentes sur leurs campus, pour dénoncer le soutien militaire des États-Unis à Israël et la situation humanitaire dans la bande de Gaza.  

Puis ils sont délogés, souvent de façon musclée, par des policiers en tenue anti-émeute, à la demande de la direction des universités.  

Mercredi soir, plus d’une centaine de manifestants ont ainsi été arrêtés aux abords d’Emerson College, une université à Boston. À des milliers de kilomètres de là, des officiers à cheval ont appréhendé des étudiants à l’université du Texas, à Austin.

Et jeudi matin, ce fut au tour d’étudiants de l’université Emory d’Atlanta, dans le sud des États-Unis, d’être délogés manu militari par la police.

Malgré cela, le mouvement grandit.

Tôt jeudi, un nouveau campement a été installé sur le campus de l’université George Washington dans la capitale, où une manifestation est prévue dans la matinée.

Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent une statue en bronze du premier président américain, éponyme de l’université et de la ville, un drapeau palestinien autour du front. Au pied de la statue, une dizaine de tentes ont été installées par les manifestants.

« Des millions de Palestiniens à Gaza dorment dans le froid toutes les nuits sans accès à la nourriture ou un abri », explique Yazen, un étudiant Américano-Palestinien à New York, pour justifier sa participation à ce mouvement.

Depuis plus d’une semaine, l’étudiant de 23 ans dort toutes les nuits sur une pelouse de l’université Columbia.

C’est depuis cette université qu’est partie, il y a environ une semaine, la contestation – avant de se propager à travers le pays, notamment grâce à une mobilisation très forte des étudiants sur les réseaux sociaux.  

Sabrina, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, explique que la manifestation a aussi attiré beaucoup d’individus aux portes du campus de Columbia dont beaucoup ont « tendance à être assez violents ou à proférer des insultes antisémites ».

« Lorsque je viens sur le campus, je cache souvent mes symboles juifs pour ma propre sécurité », explique ainsi cette étudiante, qui dit ne pas vraiment se sentir en sécurité.

Mercredi, le ténor républicain au Congrès Mike Johnson s’est rendu à l’université Columbia, où il a menacé de réclamer à Joe Biden de mobiliser la Garde nationale sur les campus, en proie selon lui à un « virus de l’antisémitisme ».

Une partie de la société américaine accuse en effet les universités américaines d’antisionisme – des allégations qui ont coûté leurs postes cet hiver aux présidentes de Harvard et de l’université de Pennsylvanie.

L’avertissement de Mike Johnson résonne toutefois douloureusement aux États-Unis : le 4 mai 1970, la Garde nationale de l’Ohio avait ouvert le feu à l’université Kent State sur des manifestants anti-guerre du Vietnam. Quatre étudiants avaient été tués.

La Maison-Blanche s’est pour l’heure gardée d’évoquer ce scénario, assurant simplement que le président démocrate, qui espère être réélu en novembre, « soutenait la liberté d’expression, le débat et la non-discrimination » dans les universités.

La Presse, 25 avril 2024

Panique de la caste néoconservatrice

Nous assistons indéniablement à un raidissement disproportionné de la génération des parents contre ses enfants étudiants. Tout cela sous le regard des grands-parents soixante-huitards tellement repus d’argent, de pouvoir et de plaisirs en tout genre que pas grand chose ne remontera de leur mémoire.

Et pourtant, la cause palestinienne est le Vietnam d’aujourd’hui.

Mais la classe politique américaine est en train de nous faire une interprétation bien à elle de la fameuse chanson de Jacques Brel:

Une vague mondiale de protestations universitaires?

On ne le dit pas dans nos médias, mais les campus français sont échauffés depuis l’automne. Actuellement on met en avant ce qui se passe à Sciences Po mais j’entends parler “d’agitation pro-Hamas de l’extrême-gauche” sur plusieurs campus français. Je traduis: le malaise est réel. Il ne faut pas grand-chose pour que cela s’enflamme.

Benjamin Netanyahu fait ce qu’il faut, visiblement:

Le Premier ministre israélien a qualifié mercredi d'”horribles” les manifestations pro-palestiniennes sur des campus américains, disant qu'”il faut que ça cesse”.

“Ce qui se passe sur les campus universitaires américains est horrible. Des hordes antisémites se sont emparées des universités de premier plan”, a déclaré dans un communiqué Benjamin Netanyahu.

Ces manifestants “appellent à l’anéantissement d’Israël, ils attaquent des étudiants juifs, ils attaquent le corps enseignant juif, rappelant ce qui se passait dans les universités allemandes dans les années 1930”, a-t-il ajouté. “C’est inadmissible. Il faut que ça cesse”, a-t-il encore dit. 

L’Orient-Le Jour, 24 avril 2024

Le plus grand danger pour la caste occidentale est certainement la possibilité que les gouvernements d’université, les facultés et les étudiants avancent uni sono:

La suspension par cinq établissements d’enseignement supérieur de leurs liens avec des universités israéliennes qu’ils jugent complices de la guerre menée par le gouvernement israélien à Gaza a suscité des réactions mitigées en Norvège.

Les universités norvégiennes qui ont pris ces mesures sont l’université OsloMet, l’université du sud-est de la Norvège, l’université de Bergen, l’école d’architecture de Bergen et l’université Nord.

Dans un communiqué de presse du 14 février, l’université OsloMet a annoncé la suspension de son accord d’échange avec l’université de Haïfa et s’est engagée à ne pas conclure de nouveaux accords de coopération générale avec des universités et des établissements d’enseignement supérieur israéliens.

Selon une déclaration sur le site web étudiant de l’université, le conseil d’administration de l’université a condamné l’attaque d’Israël sur Gaza et a déclaré son soutien à la direction de l’université en ce qui concerne l’élargissement du programme des universitaires à risque, l’interruption des contrats d’approvisionnement avec des fournisseurs liés à l’armée israélienne ou aux colonies illégales, et la promotion du dialogue entre les universitaires palestiniens et israéliens sur la paix et la coopération.

Quelques jours plus tard, l’université du sud-est de la Norvège (USN) a annoncé qu’elle mettait fin à ses accords avec l’université de Haïfa et le Hadassah Academic College en Israël.

“Les autorités israéliennes ont choisi d’ignorer les déclarations de la Cour internationale de justice et n’ont pris aucune mesure pour améliorer la situation humanitaire. C’est dans ce contexte que nous ne souhaitons plus avoir d’accord de coopération avec les universités israéliennes”, a déclaré Pia Cecilie Bing-Jonsson, rectrice de l’USN.

Cette résiliation fait suite à une information parue le 17 janvier selon laquelle l’université de Bergen avait pris la décision, dès le 11 décembre 2023, de rompre sa collaboration avec l’académie israélienne Bezalel des arts et du design, en raison de l’implication de l’académie dans la fourniture d’uniformes et d’équipements à l’armée israélienne.

L’école d’architecture de Bergen aurait également mis fin à sa collaboration avec l’académie Bezalel.

University world news, 5 avril 2004

Moscou est-elle prête pour le match ?

par Douglas Macgregor. Washington et ses alliés devraient s’interroger sur la raison d’être d’une nouvelle et coûteuse guerre froide dirigée contre Moscou, Pékin, Téhéran et toute une série de pays dont la vision du monde diverge.

L’Occident pousse l’Ukraine à livrer sa dernière bataille

par Serguei Mirkine. Zelensky a donné une garantie à ses lobbyistes aux États-Unis : il y aura une nouvelle contre-offensive des forces armées ukrainiennes à l’automne 2024, au moment des élections américaines.

La Pologne et la Roumanie tentent-elles d’annexer un partie de l’Ukraine ?

La Pologne cherche à devenir un acteur local dans ce nid de frelons qu'est l'Europe de l'Est et à étendre son influence à la région ukrainienne de Lviv, occupée par la Pologne de 1918 à 1939.

Russie : L’armée organise à Moscou une exposition avec des blindés occidentaux capturés

RT France. L’armée russe a annoncé la tenue, tout au long du mois de mai, d’une exposition réunissant à Moscou des équipements occidentaux envoyés à l’Ukraine et qu'elle a capturés.

Débat sur le tournant de la guerre en Ukraine par Xavier Moreau et Peer de Jong

La Russie en Ukraine, c’est 1 contre 3 - Les accords de Minsk et la patience des Russes - «La Russie se bat pour l’Europe» - L’Ukraine est une dictature - Reddition sans condition - La parole française ne vaut plus rien.

120 jours de gouvernement d’ultradroite en Argentine

Les quatre premiers mois du gouvernement de Javier Milei se sont écoulés. Le président qui se présente comme "libertaire" et "anarcho-capitaliste" se vante de réaliser le "plus grand ajustement de […]

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De nouvelles armes pour l’Ukraine. À qui profite le crime ?

Caroline Galactéros vous livre la réalité du dernier «Package» américain d'aide militaire à l'Ukraine. Qui en bénéficie vraiment ? Cela va-t-il changer quelque chose à la situation sur le terrain ?

Dans cette dystopie, être opposé à un génocide est plus criminel que d’en commettre un

par Caitlin Johnstone. Si vous pensez que les massacres quotidiens de civils innocents sont normaux et acceptables, alors vous êtes aussi perturbé & aveugle que n'importe quel fou furieux de la ville.

«L’amour de la vie» des sionistes ? Exemples de leurs faits et gestes d’amour

Par : Nasser2
Pour profiter de la rente mémorielle, les sionistes ont tout fait pour perpétuer cette culpabilité aux générations actuelles des pays incriminés afin de les diminuer, les manipuler et leur soutirer des privilèges.

Au Venezuela les communard(e)s continuent à créer l’État nouveau.

Petit à petit, les Vénézuéliens ont remonté les rues étroites du quartier de Catia pour aller voter dans les bureaux de la commune d’Altos de Lídice, à Caracas (1). L’élection […]

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Wars for Peace

Par : AHH

That is what they all say: Let us go to war to bring about Peace. It is like killing to make life worth living.

Peter Koenig
25 April 2025

War for Peace has never worked in the history of mankind. Those who say War is Peace, know it is a lie. Those who say it, also never go to war. They plan wars – they force young people to the front and fight their wars for naught. Sorry. Not for naught, for profit and power for those who are planning these wars for Peace.

These young men and women propagandized and brainwashed to believe that war makes Peace, help the war industry making profit from killing. They bathe death in a sea of gold. Death is sacrifice, death is shiny, death is good for Peace.

One may legitimately ask, why are people at large still going along?

Propaganda, is certainly one reason. Massive propaganda. Propaganda never talks about killing, about the thousands, millions of deaths wars bring about – no. Wars bring Peace and tranquility.

People at large – the YOUs and the MEs – we want a quiet, peaceful life in harmony, where our children can grow up without fear. And if the media tell them, this WAR is for Peace – after this war there are no more wars – this is the war of all wars – leading to PEACE, their wish for peace is so immense, so deep. they believe it.

So, once more they tolerate the misery, the indiscriminate killing, bombing of humans. Our brothers and sisters are being slaughtered in the name of Peace.


Take the Zionists

They are convinced to be the Chosen People. They have captured Israel, way before Israel was created on stolen Palestinian land – the story has been recorded at nauseatum – but not by the mainstream media – to become the Greater Israel in control of most of the Middle Eastern natural resources, predominantly oil and gas.

See [01] and [02] and [03].

Alternatively, will Peace look the other way? [04]


Peace will call for War to protect its integrity

The God of Zion, Yahweh, the God of Israel, will overcome us all – in the Name of Peace. He is part of the “Chosenness” of the People of Zion.

Therefore, Iran must go too. They are the stumbling block to Peace. Muslims and gentiles, who do not bend to Zion, are enemies of Peace.

Once they, the omni-present Zionists, have reached that goal, PEACE for all, they and the (western) world will live in Peace. Because Zionist-Israel will peacefully reign over good and evil – and distribute life-economy sustaining energy to the world as they see fit.

Before reaching this noble goal – Peace for All, massive killing and slaughtering is necessary – in the name of Peace, supported by the warrior leaders for Peace, called the United States and Europe.

Peace be with us. Peace is the objective of War.

Peace costs money. The United States has within the last two years allocated about 200 billion dollars for Peace, supplying Ukraine with weaponry and cash – so they can fight and kill for Peace. This is money from the tax-payers. From the very people who only want Peace, for living in Peace.

They are not saying NO to the allocation of their money for killing to eventually live in Peace. Killing and atrocities are intermediary stages for Peace.

The US Congress has just allocated another 95 billion dollars to Ukraine and Israel – to continue killing themselves and each other into the final stages of Peace. Still, people in the name of Peace do not say NO, as in NO, do not give our money for slaughtering more people – they may hope Peace will come and engulf them all.

Otherwise, it is not fathomable that they let their money being transferred into guns and tanks and bombs – so they may kill – working towards Peace.

The final eternal Peace.

We all want Peace.

But we know Peace does not come without war, so we are told, and so we believe – for generations after generations, after generations. For societies after societies, after ever more societies; and ultimately, for civilizations, after civilizations, after endless civilizations – war will bring Peace. It has always been that way. And it will stay that way, as long as humanity exists.

Unless humanity breaks some rules, seeing Peace not as the result of wars, but as an end in it-self. – Forget it. That would be a dream. Warriors for Peace do not dream.

Rules must be followed. So, we are told. And we MUST believe. We, the People, MUST always believe the higher echelons, our leaders, because we elected them, we gave them our trust, we delegated them our authority, and now we must give them our money, so they will lead us to Peace via wars.

The US government has made its choice in favor of war, siding with evil and supporting fascism, the Russian Ambassador to Washington, Anatoly Antonov, recently said.

He commented on the latest massive American military aid package for Ukraine.

US President Joe Biden just signed a US$95-billion foreign-aid package, including $61 billion for Ukraine and some US$ 26 billion for Israel and US$ 8 billion for Taiwan. The US Congress voted overwhelmingly for the US$ 61 billion for Ukraine – as Peace in this part of the world is of high priority.

And not to be shamed, Congress also voted an additional US$ 9 billion for humanitarian aid for civilians in Gaza and other war zones. Of course, humanitarian aid is the grease that lubricates first war and then Peace.

Biden added that within hours the US will send weapons and military equipment to Ukraine. Most likely they will do the same for Israel. Maybe for Taiwan too. Because war with Taiwan over China can turn the world around – into a huge camp of Peace.

What the Russian Ambassador got wrong is that these are not weapons of evil, but weapons for Peace.

For heaven’s sake, they are not weapons of mass destruction, they are weapons for building true Peace.

Both Ukraine and Zionist Israel are shooting, bombing, ravaging, and killing their way to Peace.

If this puts the world on the brink of a direct clash between nuclear powers, it means that a final mushroom cloud, or several of them, may bring final Peace to the world. Just in case, if there is no other way to Peace, nuclear may be the way.

See [05] and [06].

We must never forget, no matter how much killing, slaughtering, burning, destruction war MUST bring to finally reach Peace – it’s all worth it. Because this rotting, warring world must be destroyed to be rebuilt in PEACE. No worries, BlackRock is there to help.

And rebuilt it will be, by all those who generously plan war for Peace – but for the safety of future Peace, they stay clear of war. Of course, who else would rebuild the world into Peace, if not the thinkers and shakers of this world?

Those who finance wars, the Military Industrial complex the BlackRocks et al, they know it. That is why they finance wars. They will never stand in the way of wars, nor in the front line of wars, but they are ready to rebuild the devastated world into a glowing new world of Peace.

The world needs these people, generous thinkers of Peace for humanity.

They know what they are doing. We must believe them and support their efforts, equally generously with our tax money. Nothing is more important than war and killing for Peace.

And yes, before its forgotten or overseen, let us remember that the Biden Administration sacrifices the lives of ordinary people for the insatiable but generous war industry which helps us find the way towards Peace.

All great Peace-loving nations must bring sacrifice, lest Peace may not prosper, nor prevail and last. We are talking about sustainable Peace.

People of this world, let us continue vouching for war as Peace is our ultimate goal. Our minds are strong. If we can make war – we must be able to see through the haze that war will make Peace.

Amen.

————

Peter Koenig is a geopolitical analyst and a former Senior Economist at the World Bank and the World Health Organization (WHO), where he worked for over 30 years around the world. He is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; and co-author of Cynthia McKinney’s book “When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis” (Clarity Press – November 1, 2020)

Peter is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG).
He is also a non-resident Senior Fellow of the Chongyang Institute of Renmin University, Beijing.

Royaume-Uni : forte baisse des résultats scolaires à cause des confinements COVID

Comme dans nombreux pays, au Royaume-Uni, la crise du Covid-19 a eu des répercussions majeures sur la société et l’économie. Désormais, les dommages causés par les confinements apparaissent petit à petit. Une nouvelle recherche financée par la Nuffield Foundation met en lumière les conséquences dévastatrices de ces fermetures sur les résultats d’examens des élèves. Selon cette étude, les enfants pourraient affronter les pires résultats d’examens depuis des décennies, avec des répercussions potentielles sur leur vie future.

Durant la crise sanitaire, les autorités sanitaires britanniques ont fait en sorte que le public se conforme coûte que coûte aux restrictions de confinement en constante évolution. Selon une étude, les enfants en Angleterre pourraient face à des « pires résultats aux examens depuis des décennies » et à une vie avec des revenus plus faibles. Les chercheurs estiment qu’il s’agit d’un impact négatif des fermetures d’écoles durant la pandémie du Covid-19. Ils recommandent la mise en place de politiques « à faibles coûts » pour y remédier.

Des résultats médiocres suite aux pertes d’apprentissage

Une étude financée par la Nuffield Foundation a révélé que les élèves en Angleterre pourraient faire « face aux pires résultats » aux examens nationaux GCSE (General Certificate of Secondary Education) depuis des décennies. Cela résulte de l’échec de la lutte contre le déclin de l’éducation causé par les fermetures des écoles pendant la pandémie du Covid-19.

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Une étude révèle l’inefficacité des vaccins ARN à induire l’immunité mucosale

Depuis le lancement des injections Covid-19, la question se pose : quelle protection offrent réellement ses injections ? Des chercheurs ont mené une étude visant à évaluer la capacité des vaccins à ARNm contre le Covid-19 à déclencher une réponse immunitaire au niveau des muqueuses. Les résultats ont révélé que les taux d’anticorps au niveau salivaire après vaccination sont faibles.

Les scientifiques multiplient les recherches concernant l’immunité naturelle et la réponse immunitaire donnée par le vaccin. Une étude menée par les équipes du département d’immunologie de l’hôpital Pitié-Salpêtrière AP-HP, de l’Inserm et de Sorbonne Université, coordonnées par le Pr Guy Gorochov, a examiné cette question. Les résultats, publiés le 23 avril 2024 dans la revue JAMA Network Open, offrent des éclaircissements sur la capacité des vaccins ARNm Covid-19 à induire une réponse immunitaire au niveau des muqueuses. Nous l’avons déjà évoqué dans nos colonnes à propos du Projet Veritas , où une vidéo d’investigation montrait  trois responsables de Pfizer affirmant que les anticorps acquis naturellement offrent une protection égale, voire supérieure, contre le virus par rapport aux injections d’ARN messager.

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« Lavender » : le système IA qui guide les bombardements israéliens à Gaza

L’armée israélienne a désigné des dizaines de milliers d’habitants de Gaza comme cibles à assassiner, en utilisant un système de ciblage par IA avec peu de contrôle humain et en adoptant une approche laxiste en matière de pertes humaines, révèlent +972 et Local Call.

Source : 972 Magazine, Yuval Abraham
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

En refusant de faire son travail, la Cour Pénale Internationale perd toute crédibilité

Par : Falasteen

La réticence de la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête sur le génocide à Gaza et à lancer des mandats d’arrêt aura un impact dévastateur sur sa crédibilité. Au […]

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