Ne vous fatiguez pas à me faire le coup: je sais qu’un gardien arrête rarement un pénalty; il faut partir du bon côté et c’est à pile ou face. Certes, mais hier, lorsqu’Emmanuel Macron tire, le gardien ne bouge pas. Cela s’appelle un pénalty de complaisance.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Nicole Belloubet, dont beaucoup s’interroge sur la place réelle qu’elle occupe dans le dispositif éducatif, continue fidèlement l’oeuvre de prolétarisation et de soumission dont les enseignants sont victimes depuis l’invention de la “massification” de l’enseignement et même sans doute bien avant. Ainsi, elle avance sur la voie de la labellisation des manuels scolaires, qui permettra à la bureaucratie de “conseiller” certains manuels plutôt que d’autres selon la technique du Nudge dont nous avons déjà parlé.
Concrètement, cette labellisation permettra de dire aux enseignants quels sont les “bons manuels” à recommander aux élèves.
L’opération est très bien résumée par le syndicat SNALC :
Les critères primordiaux ont à voir avec les valeurs républicaines, la conformité scientifique, par rapport aux programmes et à la didactique ainsi que la qualité de la langue employée. D’autres critères pédagogiques entrent en ligne de compte ensuite. (…)
En préambule, le SNALC a rappelé qu’il aurait pu accepter une labellisation ne se fondant que sur un seul critère : le respect des programmes.
Les autres critères n’ont pas lieu d’être. Certains sont inutiles, d’autres sont dangereux soit parce qu’ils remettent en cause la liberté pédagogique, soit parce qu’ils semblent avoir pour objectif de donner du « prêt à enseigner » à des contractuels recrutés à la hâte en septembre.
Syndicat SNALC
Bref, l’uniformisation de la pédagogie est en cours, et de préférence par le bas. La bureaucratie éducative ne veut plus d’enseignants autonomes qui transmettent un savoir avec leur personnalité. Vive l’enseignant interchangeable, robotisé, soumis à des stéréotypes dont il a interdiction de sortir…
Les syndicats enseignants hurlent contre ce projet de passage collectif au rabot de la norme décidée d’en haut, dont nous avons encore montré ce week-end par quoi on pouvait la remplacer.
En attendant, c’est un peu le paradoxe enseignant : on veut la garantie de l’emploi, on veut être payé par le contribuable, mais on veut être libre, c’est-à-dire ne rendre de compte qu’à soi-même. Quand les chiens se rêvent en loups…
Rappelons que nous proposons :
Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.
Nous vous remercions pour votre inscription. Vous recevrez notre prochaine newsletter dans moins de 24 heures.
Quel contribuable n’a pas été sollicité par du “Robien”, du “Scellier”, du “Pinel”, du “Girardin” et autres investissements immobiliers supposés permettre une défiscalisation substantielle ? Certains préconisent d’avoir recours à ces dispositifs pour nourrir son épargne retraite. Je crois précisément le contraire. Ces investissements peuvent se révéler ruineux, et je vous explique ici pourquoi ils n’enrichissent que les banques et les promoteurs immobiliers.
Cette vidéo est à rapprocher de notre article consacré aux pratiques bancaires en matière immobilière.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
D’abord il convient de préciser que cette somme sera prélevée sur le budget de l’UE et distribuée sur quatre ans à Kiev, où elle contribuera au budget ukrainien. Mais l’Ukraine a un déficit de 40 milliards d’euros juste pour 2024, donc cette aide ne comblera même pas ses besoins urgents.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Ce tableau simplifié qui compare le rendement des différents “grands impôts” en France en 2022 et 2023 a un mérite : il met en évidence le poids inégalitaire de l’impôt dans notre pays.
Ainsi :
Progressivement, l’impôt sur le revenu se met à rapporter autant que la TVA.
Une seule solution : défiscalisez-vous ! arrêtez de travailler pour nourrir la caste, sa bureaucratie et sa police qui ne garantit pas la tranquillité publique, mais vous dissuade de contester l’ordre chaque fois qu’elle le peut !
Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.
Nous vous remercions pour votre inscription. Vous recevrez notre prochaine newsletter dans moins de 24 heures.
Routine pre-sailing checks yesterday identified an issue with a coupling on @HMSQNLZ starboard propeller shaft. As such, the ship will not sail on Sunday.@HMSPWLS will take her place on NATO duties and will set sail for Exercise Steadfast Defender as soon as possible. pic.twitter.com/ImAeTU80vi
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
On doit à une “mission flash” du Sénat un rapport précieux, éclairant, indispensable sur le drame français contemporain. D’un côté, déplorer la désindustrialisation du pays (qu’on adore imputer à Macron, à l’Europe, à la concurrence déloyale et à d’autres incantantions faciles, pour ne pas dire paresseuses) est devenu une sorte de lieu commun. D’un autre côté, contester les projets industriels, pester contre la pollution et les emplois d’esclaves sont des réflexes pour ainsi dire pavloviens, y compris parmi ceux qui regrettent le bon temps des usines.
Le graphique ci-dessus en donne une parfaite illustration. Il décrit concrètement l’échec de deux projets d’installations d’usine. Dans les deux cas, il fallait au minimum sept ans pour installer une usine. Mais, face aux difficultés, les porteurs du projet ont abandonné en cours de route : études préalables interminables, recours pléthoriques à toutes les étapes, chicaneries administratives, y compris dans les collectivités locales pourtant directement bénéficiaires des projets.
Bref, tout est fait pour que l’industrie disparaisse en France et pour que le chômage s’installe.
Les chiffres donnés par le Sénat sont particulièrement inquiétants : dès 2025, la moitié des parcs d’activité sera saturée en France, et les prix du foncier explosent faute de réserves disponibles suffisantes…
La désindustrialisation est en marche.
Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.
Nous vous remercions pour votre inscription. Vous recevrez notre prochaine newsletter dans moins de 24 heures.
Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités !
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Pour apporter une réponse rassurante, un certain nombre de « garde-fous » avaient été mis en place, histoire de dire « Dormez tranquilles, braves gens, nous avons tout prévu… »On voit aujourd’hui qu’ils ne valaient pas tripette, puisque inapplicables. Qui se souvient encore des fameux « critères de convergence » de Maastricht ? Oubliés depuis longtemps bien que gravés dans le marbre des traités…
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Hier, avait lieu la primaire républicaine dans le New Hampshire, que Donald Trump a emportée haut-la-main (il avait distancé Nikki Haley au bout de 90% des dépouillements. Comme le souligne la presse américaine, Gerald Ford est le seul candidat à avoir emporté le New Hampshire et l’Iowa, comme Trump. Tout indique donc que l’ex-Président devrait faire un retour triomphal à la Maison-Blanche en 2025, malgré les coups tordus et les boules puantes dont il a été victime depuis plusieurs années désormais.
La nouvelle achèvera sans doute de semer la panique dans le camp néo-conservateur qui entoure Joe Biden. L’isolationnisme relatif de Trump devrait en effet modifier fortement la donne dans quelques mois et poser quelques problèmes substantiels à des Etats très engagés dans l’agenda mondialiste, comme l’Ukraine ou Israël, pour qui le soutien américain est indispensable.
Nous redisons notre pronostic d’une agitation en Occident, destinée à contraindre Trump le plus possible à maintenir une ligne mondialiste. Rien n’exclut le retour d’une nouvelle pandémie, ou encore un embrasement régional au Proche-Orient.
Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.
Nous vous remercions pour votre inscription. Vous recevrez notre prochaine newsletter dans moins de 24 heures.
Le discours de Milei détonne, parce qu’il est celui d’un professeur Nimbus. Comment reconnaître un professeur Nimbus dans ses oeuvres ?
Par son style d’abord : un Président va au Forum de Davos pour donner un cours d’économie. Qui plus est un cours d’économie radicale, supposant par là que les cadres dirigeants d’entreprises face à lui sont en mesure de le comprendre, eux qui sont formés pour gérer une situation, pour l’optimiser, mais certainement pas pour la penser…
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
C’est la bizarrerie du macronisme.
En France, sa parole imprime peu, et de moins en moins, en partie à cause d’un problème d’expression : ses longues phrases épiques ennuient le public et obscurcissent largement sa visée intentionnelle. Il est paradoxalement meilleur à l’étranger, loin des “rien” et des “Gaulois réfractaires”, au milieu de la caste mondialisée.
Donc, à Davos, Emmanuel Macron a clairement dit que les classes les plus défavorisées et les classes moyennes n’adhéraient pas à une mondialisation productrice de précarité et d’emplois mal payés. Avec une certaine clairvoyance, il a identifié l’une des difficultés contemporaines : le sentiment de déclassement qui parcourt une société occidentale bousculée par la révolution numérique.
Le plus dur reste évidemment à trouver les solutions.
Sur ce point, Macron sèche franchement. Il a exhorté les grandes entreprises mondialisées à créer des emplois plus intéressants et mieux payés. Voilà qui ressemble à des propos de gala de charité. C’est un peu court, jeune homme ! et surtout cela risque de laisser le peuple sur sa faim.
Nous reviendrons ce soir et demain sur le forum de Davos, et tout particulièrement sur le programme de Macron dévoilé…
Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.
Nous vous remercions pour votre inscription. Vous recevrez notre prochaine newsletter dans moins de 24 heures.
C’est donc reparti pour un petit tour de Davos, placé cette année sous le signe du “retour à la confiance”, ce qui, en novlangue, n’annonce rien de bon. Nous avons déjà évoqué la semaine dernière l’accent que le Forum Economique Mondial met sur la censure des réseaux sociaux, rebaptisée lutte contre la désinformation. D’autres sujets seront évoqués bien sûr, depuis l’intelligence artificielle et ses dangers jusqu’à la nécessaire aide en Ukraine. Comme le soulignent de nombreux commentateurs, Davos est devenu une nébuleuse où les thèmes ne sont qu’un emballage en papier glacé pour donner l’occasion de se retrouver entre-soi, entre membres d’une caste mondialisée où l’appartenant à une nation est devenue à la fois un handicap, une gêne et un objet de répulsion.
Dans la pratique, quelques dirigeants vont se bousculer au portillon de cet événement luxueux, où le ticket d’entrée est d’au minimum 50.000€. On y retrouvera, entre autres, Emmanuel Macron, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse. Et bien d’autres encore : la caste mondialisée aime se retrouver dans ce bout de Suisse pour se sentir entre “élus” de l’ordre mondial. L’intérêt de l’événement est plus de pouvoir die “j’y étais” que d’apprendre la moindre nouveauté dans l’une des tables rondes. Y croiser quelqu’un est la garantie d’intégrer son cercle de prestige.
Mais Davos a-t-il encore véritablement le vent en poupe ?
C’est la question que pose le Financial Times, ce qui est déjà un fameux signe des temps.
Deux problèmes se posent aux davossiens désormais.
Le premier tient au coût de mise en place du Great Reset, que le Courrier a abondamment décrit. Depuis que les anciens Young Global Leaders (Macron, Trudeau, et quelques autres) se donnent le mot pour accélérer la révolution numérique et ses bonnes pratiques (comme la surveillance généralisée des populations), l’Occident est sous tension. La montée du populisme devient difficile à contenir et à neutraliser. Les guerres qui se succèdent compliquent l’exercice de la mondialisation.
Le second tient au proche avenir. Le retour annoncé de Donal Trump à la Maison-Blanche (largement dénigré dans le livre de Klaus Schwab en son temps) n’est pas très bon signe pour le jeu de la mondialisation à outrance.
Fin de règne ? Il est un peu tôt pour le dire, mais Klaus Schwab ne sera pas éternel et, avec lui, pourrait bien disparaître plus encore qu’un monde… une espérance et une vision.
Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.
Nous vous remercions pour votre inscription. Vous recevrez notre prochaine newsletter dans moins de 24 heures.
Le premier acte de la pièce a vu tomber le rideau sur Élisabeth Borne, élevée par le fait au rang d’ancien Premier Ministre. Homme de théâtre, notre président sait ménager ses effets. Il doit probablement être satisfait de tout le bruit qui agite la sphère médiatique, entraîné par sa décision, ou plus exactement sa non-décision de ne pas nommer immédiatement Gabriel Attal en remplacement d’Elisabeth Borne à Matignon.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Pour promouvoir un développement économique à Madagascar, l’industrialisation constitue le chemin clé. Comme dans nombreux pays africains, anciennes colonies françaises pour la plupart, à Madagascar, le secteur formel dépend fortement de l’extérieur et est incapable de répondre aux propres besoins de sa population. Une population africaine, dont plus de la moitié des 1,2 milliard d’habitants du continent est âgé de moins de 19 ans, et près d’une personne sur cinq se situant entre 15 et 24 ans. Les jeunes de ce continent ont besoin d’outils et de compétences pour prendre en main leur destin. Ainsi, l’industrialisation émerge comme la clé pour transformer la croissance démographique en un atout pour le continent.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Pour faire référence au degré d’intégration fédérale des Nations dans l’Union européenne, il est courant d’entendre dire qu’il faut « plus d’Europe » ou « moins d’Europe ». À l’approche des élections dites « européennes », l’ambition de cet article est de montrer que l’Europe est un phénomène historique et culturel, une Civilisation, qui diffère radicalement d’une Union européenne qui relève d’un ordre politique consistant en un État fédéral et supranational, un véritable Empire. Puisque l’Europe est une autre réalité que l’Union européenne, plutôt que d’évoquer « plus d’Europe » ou « moins d’Europe », il serait donc plus juste de faire référence à « plus d’État supranational » ou « moins d’État supranational » ou alors à « plus d’Empire » ou « moins d’Empire ».
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
On retiendra de cette interview un certain nombre d’informations capitales :
Rappelons que nous avions évoqué ce sujet à propos des émissions de CNews, et notamment d’Hanouna.
Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.
Nous vous remercions pour votre inscription. Vous recevrez notre prochaine newsletter dans moins de 24 heures.
Dans ce magazine hebdomadaire consacré à la vie de l’Eglise catholique et aux questions religieuses, vous retrouverez :
N’hésitez pas à nous demander, en commentaires, d’approfondir les points qui vous semblent trop peu traités
L’INSEE vient de publier ses chiffres sur la part des salariés français travaillant pour des entreprises étrangères. Ils sont 2,2 millions, aujourd’hui, employés à faire tourner ces entreprises. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est de suivre le détail de cette colonisation progressive de notre économie.
Comme l’indique le graphique ci-dessus, les entreprises étrangères occupent un tiers des emplois français dans l’industrie, et un quart dans le commerce.
Plus instructif encore, l’origine géographique des entreprises installées en France :
Donc, près de 500.000 salariés français travaillent pour des entreprises américaines, et 350.000 pour des entreprises allemandes. Ces chiffres permettent de mesurer l’impact de la mondialisation pour le salarié français.
Le Conseil européen vient donc de produire un nouvel acte de soumission à l’idéologie mondialiste favorable à une transition sociale, verte et numérique telle qu’elle est exprimée par l’Agenda 2030 de l’ONU. Nous reproduisons ici les conclusions du Conseil d’hier qui a porté sur ce sujet.
Rappelons que la France elle-même adhère ouverte à cet agenda international, qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux prescriptions du Great Reset de Klaus Schwab.
Parmi les recommandations du Conseil et de l’Agenda 2030, les appels à développer les politiques sociales sont nombreux et variés. On relèvera par exemple cette phrase dans les conclusions du Conseil :
Car, répétons-le inlassablement, les politiques sociales financées par l’Etat pour rendre la société plus “juste”, c’est-à-dire plus supportable, sont au coeur de l’avachissement qui permet de neutraliser les résistances populaires à la mondialisation.
Je souhaite recevoir vos précieuses informations chaque jour
Pensez par vous-même !
Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment mis à jour ses directives sur les traitements de la COVID-19, offrant des recommandations révisées pour les cas bénins. Cette treizième mise à jour de l’OMS se concentrent sur les taux de risque d’hospitalisation pour les patients présentant une forme bénigne de la COVID-19. Dans ses recommandations, l’OMS continue à écarter les médicaments existants (et surtout peu couteux) comme l’ivermectine, pourtant efficaces.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Dans cette vidéo, je passe en revue :
Faites circuler cette vidéo pic.twitter.com/cs2NZQren7
— ALGÉRIEN (@so_mkb) November 14, 2023
"Nous Musulmans, on s'excuse…"
La lettre ouverte très touchante de @moundirofficiel – ému – dans #TPMP pic.twitter.com/yOk6Tn2IVH
— TPMP (@TPMP) November 13, 2023
Parfois, le hasard de la réindustrialisation fait bien les choses.
D’un côté, on apprend que Sanofi abandonne son unité “grand public” et devrait, en 2024, renoncer à la production de paracétamol en France. Il faut dire que l’activité est peu rentable et moins valorisante que la recherche de nouvelles molécules ou de nouveaux vaccins.
D’un autre côté, on apprend qu’une start-up appelée Ipsophene, dirigée par un certain Jean Boher, qui a fait du management de transition, reçoit plus de 4 millions de subvention, cet été, pour lancer une usine de paracétamol près de Toulouse. Le Jean Boher, qui a près de 60 ans (donc pas complètement le profil du jeune loup), a eu le nez creux : il a devancé de plusieurs mois l’annonce de Sanofi. Et il a obtenu le soutien massif du laboratoire Upsa dans son projet. Un ami de Big Pharma, au fond.
Voilà qui s’appelle avoir miraculeusement du flair. Et, en un temps record, lui qui n’a jamais fabriqué de médicament, parvient à obtenir une subvention massive du conseil régional. Quelle success story ! On applaudit des deux mains.
“En même temps”, on comprend de quel bois se chauffe la réindustrialisation en mode Macron : recyclage d’activité en désuétude, subventions politiques, et pressentiments heureux sur la conduite des affaires. Bravo Jean Boher ! Voilà un homme qui porte chance et qui sent les choses.
Et devenez les libertariens les mieux informés de France
Nous ne spammons pas !
Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.
On sait que dans le débat politicien, l’utilisation inappropriée des mots, en particulier les mots infamants, est une manipulation bien connue ; le plus célèbre de ces mots étant « fasciste », qui aura été servi à toutes les sauces par la gauche pour discréditer son adversaire. Aujourd’hui, par une ironie dont l’histoire a le secret, nous observons les communistes recevoir des qualificatifs infamants, eux qui pendant cent ans ont usé et abusé de ce genre de manipulation.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.