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Hier — 26 avril 2024Le courrier des stratèges

Ce que nous dit le pénalty de complaisance de Macron sur la caste française

“Superbe pénalty!” répètent les médias à propos du pénalty marqué par Emmanuel Macron lors d’un match destiné à une collecte caritative. Regardez la vidéo: le gardien de but reste immobile, laissant le président marquer. Un but de complaisance, donc! Cela en dit tellement long sur la société française, essentiellement sur la caste dirigeante. Il y a bien entendu la propension parisienne à reproduire la société de cour. Il y a surtout la grande illusion française dans le monde actuel: on pourrait faire semblant et peser dans le monde.

Le gardien de but ne bouge pas, laissant à Emmanuel Macron toutes les chances de marquer

Ne vous fatiguez pas à me faire le coup: je sais qu’un gardien arrête rarement un pénalty; il faut partir du bon côté et c’est à pile ou face. Certes, mais hier, lorsqu’Emmanuel Macron tire, le gardien ne bouge pas. Cela s’appelle un pénalty de complaisance.

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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Belloubet continue l’oeuvre de grand déclassement des enseignants

Beaucoup attribuent le malaise enseignant à un problème de salaires. Nous pensons plutôt que le premier problème rencontré par nos hussards noirs, tient à leur perte progressive et continue d’autonomie dans leur pratique professionnelle… et à leur déclassement dans la grande oeuvre d’uniformisation, pour ne pas dire de robotisation de l’enseignement public. Et la ministre Belloubet continue consciencieusement ce projet séculaire avec la labellisation des manuels scolaires.

Nicole Belloubet, dont beaucoup s’interroge sur la place réelle qu’elle occupe dans le dispositif éducatif, continue fidèlement l’oeuvre de prolétarisation et de soumission dont les enseignants sont victimes depuis l’invention de la “massification” de l’enseignement et même sans doute bien avant. Ainsi, elle avance sur la voie de la labellisation des manuels scolaires, qui permettra à la bureaucratie de “conseiller” certains manuels plutôt que d’autres selon la technique du Nudge dont nous avons déjà parlé.

Concrètement, cette labellisation permettra de dire aux enseignants quels sont les “bons manuels” à recommander aux élèves.

L’opération est très bien résumée par le syndicat SNALC :

Les critères primordiaux ont à voir avec les valeurs républicaines, la conformité scientifique, par rapport aux programmes et à la didactique ainsi que la qualité de la langue employée. D’autres critères pédagogiques entrent en ligne de compte ensuite. (…)

En préambule, le SNALC a rappelé qu’il aurait pu accepter une labellisation ne se fondant que sur un seul critère : le respect des programmes.

Les autres critères n’ont pas lieu d’être. Certains sont inutiles, d’autres sont dangereux soit parce qu’ils remettent en cause la liberté pédagogique, soit parce qu’ils semblent avoir pour objectif de donner du « prêt à enseigner » à des contractuels recrutés à la hâte en septembre.

Syndicat SNALC

Bref, l’uniformisation de la pédagogie est en cours, et de préférence par le bas. La bureaucratie éducative ne veut plus d’enseignants autonomes qui transmettent un savoir avec leur personnalité. Vive l’enseignant interchangeable, robotisé, soumis à des stéréotypes dont il a interdiction de sortir…

Les syndicats enseignants hurlent contre ce projet de passage collectif au rabot de la norme décidée d’en haut, dont nous avons encore montré ce week-end par quoi on pouvait la remplacer.

En attendant, c’est un peu le paradoxe enseignant : on veut la garantie de l’emploi, on veut être payé par le contribuable, mais on veut être libre, c’est-à-dire ne rendre de compte qu’à soi-même. Quand les chiens se rêvent en loups…

Rappelons que nous proposons :

  • la généralisation du chèque scolaire
  • l’autonomie des établissements
  • la fin du statut de fonctionnaires pour les enseignants

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Epargne retraite : la grosse erreur à ne pas commettre avec l’immobilier défiscalisé

Nous avons évoqué la nécessité de préparer soigneusement sa retraite, surtout si l’on est cadre, dans la perspective des inévitables baisses qui se préparent. Nous vous avons déjà mis en garde contre les erreurs à ne pas commettre dans ce domaine. Aujourd’hui, pour les abonnés de la chaîne Youtube “Patrimoine”, nous expliquons quelles erreurs à ne surtout pas commettre avec la défiscalisation immobilière… car elle pourrait vous coûter très cher.

Quel contribuable n’a pas été sollicité par du “Robien”, du “Scellier”, du “Pinel”, du “Girardin” et autres investissements immobiliers supposés permettre une défiscalisation substantielle ? Certains préconisent d’avoir recours à ces dispositifs pour nourrir son épargne retraite. Je crois précisément le contraire. Ces investissements peuvent se révéler ruineux, et je vous explique ici pourquoi ils n’enrichissent que les banques et les promoteurs immobiliers.

Cette vidéo est à rapprocher de notre article consacré aux pratiques bancaires en matière immobilière.

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La Hongrie cible de chantage par l’Union Européenne, par Finn Andreen

Par : Rédaction

L’Union européenne a décidé le 1er février 2024, par unanimité de tous ses états membres, de fournir encore 50 milliards d´euros d’aide financière à l’Ukraine. Or, la Hongrie y avait été opposée et cette unanimité a été obtenue par menace d’extorsion du gouvernement magyar.

D’abord il convient de préciser que cette somme sera prélevée sur le budget de l’UE et distribuée sur quatre ans à Kiev, où elle contribuera au budget ukrainien. Mais l’Ukraine a un déficit de 40 milliards d’euros juste pour 2024, donc cette aide ne comblera même pas ses besoins urgents.

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Impôt sur le revenu : vous vous êtes bien fait avoir en 2023, si vous êtes suffisamment idiot pour le payer

On le sait, moins de la moitié des ménages paie effectivement l’impôt sur le revenu, qui apparaît progressivement comme l’impôt le moins démocratique, le plus inégalitaire, le plus injuste qui soit. Mais, au fond, ce n’est pas le pire. Le pire tient à l’injustice croissante due à cet impôt : depuis le COVID (quasi-concomitant à la mise en place de l’imposition à la source), l’Etat fait les poches incognito aux idiots qui n’ont pas trouvé de solution de défiscalisation. En 2023, alors que tous les autres impôts ont vu leur rendement baisser, l’impôt sur le revenu, lui, a bien rendu…

Ce tableau simplifié qui compare le rendement des différents “grands impôts” en France en 2022 et 2023 a un mérite : il met en évidence le poids inégalitaire de l’impôt dans notre pays.

Ainsi :

  • les recettes fiscales ont baissé de 2,2% en 2023 par rapport à l’année précédente, pour tombre à 323 milliards €
  • l’impôt sur les sociétés a baissé de 8,5% en un an (en rendement, pour passer sous la barre des 57 milliards)
  • le rendement de la TVA a baissé de 5,6% pour tomber à 95 milliards
  • le rendement de la taxe sur les carburants à baissé de 6,6%
  • mais : le rendement de l’impôt sur le revenu est resté stable.

Progressivement, l’impôt sur le revenu se met à rapporter autant que la TVA.

Une seule solution : défiscalisez-vous ! arrêtez de travailler pour nourrir la caste, sa bureaucratie et sa police qui ne garantit pas la tranquillité publique, mais vous dissuade de contester l’ordre chaque fois qu’elle le peut !

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Le porte-avion britannique “Queen Elisabeth” en panne pour les manœuvres de l’OTAN

La Royal Navy vient d’annoncer que son tout nouveau porte-avion “Queen Elisabeth” est en panne. il ne pourra pas participer aux manœuvres Steadfast Defender 2024 de l’OTAN. Javier Milei va-t-il profiter du moment pour reprendre les Malouines?

Routine pre-sailing checks yesterday identified an issue with a coupling on @HMSQNLZ starboard propeller shaft. As such, the ship will not sail on Sunday.@HMSPWLS will take her place on NATO duties and will set sail for Exercise Steadfast Defender as soon as possible. pic.twitter.com/ImAeTU80vi

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Vers une France sans usine : le cri d’alarme du Sénat

On ne compte plus les jérémiades et les larmes de crocodile largement versées en France sur la disparition de nos usines, et sur la condamnation au chômage de longue durée qu’elle prononce contre la classe ouvrière. Mais au-delà de ces postures pharisiennes, qui veut vraiment relancer l’industrie et l’emploi industriel en France ? Le Sénat vient de rendre un rapport glaçant sur ce sujet, qui dissèque les raisons pour lesquelles la France se condamne à perdre ses usines. Et tout le monde en prend pour son grade.

On doit à une “mission flash” du Sénat un rapport précieux, éclairant, indispensable sur le drame français contemporain. D’un côté, déplorer la désindustrialisation du pays (qu’on adore imputer à Macron, à l’Europe, à la concurrence déloyale et à d’autres incantantions faciles, pour ne pas dire paresseuses) est devenu une sorte de lieu commun. D’un autre côté, contester les projets industriels, pester contre la pollution et les emplois d’esclaves sont des réflexes pour ainsi dire pavloviens, y compris parmi ceux qui regrettent le bon temps des usines.

Le graphique ci-dessus en donne une parfaite illustration. Il décrit concrètement l’échec de deux projets d’installations d’usine. Dans les deux cas, il fallait au minimum sept ans pour installer une usine. Mais, face aux difficultés, les porteurs du projet ont abandonné en cours de route : études préalables interminables, recours pléthoriques à toutes les étapes, chicaneries administratives, y compris dans les collectivités locales pourtant directement bénéficiaires des projets.

Bref, tout est fait pour que l’industrie disparaisse en France et pour que le chômage s’installe.

Les chiffres donnés par le Sénat sont particulièrement inquiétants : dès 2025, la moitié des parcs d’activité sera saturée en France, et les prix du foncier explosent faute de réserves disponibles suffisantes…

La désindustrialisation est en marche.

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Politique: revenons au réel! par Jean Goychman

La désaffection pour la vie politique vient largement du déni de réalité universel des gouvernants et des corps constitués en France. Jean Goychman nous propose de revenir au réel selon la bonne vieille méthode du Général de Gaulle.

Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités !

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Quitter l’euro ! La seule revendication incontournable pour les agriculteurs et le reste de notre économie

Par Jean Goychman – C’est en 1992 que le piège tendu de longue date s’est refermé sur la France. Après une campagne longtemps indécise, les partisans de l’euro l’ont finalement emporté. La mise en place de cette monnaie « idéalisée » s’est pourtant faite en dépit du bon sens et nombre de personnalités avaient pourtant mis en garde contre les dangers qu’une telle monnaie allait faire courir à l’ensemble de notre économie.

Pour apporter une réponse rassurante, un certain nombre de « garde-fous » avaient été mis en place, histoire de dire « Dormez tranquilles, braves gens, nous avons tout prévu… »On voit aujourd’hui qu’ils ne valaient pas tripette, puisque inapplicables. Qui se souvient encore des fameux « critères de convergence » de Maastricht ? Oubliés depuis longtemps bien que gravés dans le marbre des traités…

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Aux USA, les éléphants Trump désormais énormément

Hier avait lieu, dans le New Hampshire, la primaire républicaine (rappelons qu’une primaire a lieu à bulletins secrets alors que le caucus a lieu à main levée). Donald Trump a largement remporté ce scrutin, une semaine après sa large victoire dans l’Iowa. Il ne compte désormais plus qu’une seule rivale : Nikki Haley. Selon toute vraisemblance, il affrontera Biden en novembre porté par une vague populaire à laquelle il sera difficile de résister.

Hier, avait lieu la primaire républicaine dans le New Hampshire, que Donald Trump a emportée haut-la-main (il avait distancé Nikki Haley au bout de 90% des dépouillements. Comme le souligne la presse américaine, Gerald Ford est le seul candidat à avoir emporté le New Hampshire et l’Iowa, comme Trump. Tout indique donc que l’ex-Président devrait faire un retour triomphal à la Maison-Blanche en 2025, malgré les coups tordus et les boules puantes dont il a été victime depuis plusieurs années désormais.

La nouvelle achèvera sans doute de semer la panique dans le camp néo-conservateur qui entoure Joe Biden. L’isolationnisme relatif de Trump devrait en effet modifier fortement la donne dans quelques mois et poser quelques problèmes substantiels à des Etats très engagés dans l’agenda mondialiste, comme l’Ukraine ou Israël, pour qui le soutien américain est indispensable.

Nous redisons notre pronostic d’une agitation en Occident, destinée à contraindre Trump le plus possible à maintenir une ligne mondialiste. Rien n’exclut le retour d’une nouvelle pandémie, ou encore un embrasement régional au Proche-Orient.

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Milei, un professeur Nimbus en passe de devenir héros du libertarisme mondial

Le discours de Javier Milei, hier, à Davos, a beaucoup marqué les esprits. Il faut dire que le Président argentin a parlé en “penseur” beaucoup plus qu’en chef d’Etat, et il a “recadré” la caste qui se retrouve chaque année dans ce temple du capitalisme de connivence pour fixer les éléments de langage à dérouler dans un projet “soft” de domination mondiale. Soulignant le rôle essentiel de la libre entreprise pour relever l’Occident traditionnel, il a marqué le fossé entre l’étatisme mondialiste dominant et la doctrine libertarienne.

Le discours de Milei détonne, parce qu’il est celui d’un professeur Nimbus. Comment reconnaître un professeur Nimbus dans ses oeuvres ?

Par son style d’abord : un Président va au Forum de Davos pour donner un cours d’économie. Qui plus est un cours d’économie radicale, supposant par là que les cadres dirigeants d’entreprises face à lui sont en mesure de le comprendre, eux qui sont formés pour gérer une situation, pour l’optimiser, mais certainement pas pour la penser…

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Macron a perçu le malaise des classes moyennes, mais n’a aucune idée pour le soigner

L’intervention d’Emmanuel Macron à Davos, hier, a eu un mérite : elle a dévoilé, comme nous le disions ce matin, des aspects de son programme que ses logorrhées pédantes dissimulent en France. En particulier, Emmanuel Macron a profité de son discours devant le grand manitou du Great Reset pour épingler le malaise des classes moyennes devant une mondialisation dont elles sont les grandes perdantes. Mais, à court d’idées, il a imploré les grandes entreprises présentes à Davos de bien vouloir créer des “good jobs”, intéressants et bien payés. A votre bon coeur, messieurs dames !

C’est la bizarrerie du macronisme.

En France, sa parole imprime peu, et de moins en moins, en partie à cause d’un problème d’expression : ses longues phrases épiques ennuient le public et obscurcissent largement sa visée intentionnelle. Il est paradoxalement meilleur à l’étranger, loin des “rien” et des “Gaulois réfractaires”, au milieu de la caste mondialisée.

Donc, à Davos, Emmanuel Macron a clairement dit que les classes les plus défavorisées et les classes moyennes n’adhéraient pas à une mondialisation productrice de précarité et d’emplois mal payés. Avec une certaine clairvoyance, il a identifié l’une des difficultés contemporaines : le sentiment de déclassement qui parcourt une société occidentale bousculée par la révolution numérique.

Le plus dur reste évidemment à trouver les solutions.

Sur ce point, Macron sèche franchement. Il a exhorté les grandes entreprises mondialisées à créer des emplois plus intéressants et mieux payés. Voilà qui ressemble à des propos de gala de charité. C’est un peu court, jeune homme ! et surtout cela risque de laisser le peuple sur sa faim.

Nous reviendrons ce soir et demain sur le forum de Davos, et tout particulièrement sur le programme de Macron dévoilé…

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Davos 2024, ou quand la croisière de luxe commence à sentir le Titanic

Le Forum de Davos, de sinistre réputation désormais, s’est ouvert hier en Suisse pour sa session annuelle de 5 jours. Il devrait notamment recevoir la visite d’Emmanuel Macron (après sa conférence de presse du jour) accompagné de Xavier Bertrand et de Valérie Pécresse. Voilà un casting de rêve qui souligne une fois de plus le décalage entre les paillettes mondialistes et les attentes du pays réel. Mais sommes-nous sûrs que le superbe Forum de Davos ne commence pas à en rabattre, et qu’il n’y flotte pas un parfum de Titanic ?

C’est donc reparti pour un petit tour de Davos, placé cette année sous le signe du “retour à la confiance”, ce qui, en novlangue, n’annonce rien de bon. Nous avons déjà évoqué la semaine dernière l’accent que le Forum Economique Mondial met sur la censure des réseaux sociaux, rebaptisée lutte contre la désinformation. D’autres sujets seront évoqués bien sûr, depuis l’intelligence artificielle et ses dangers jusqu’à la nécessaire aide en Ukraine. Comme le soulignent de nombreux commentateurs, Davos est devenu une nébuleuse où les thèmes ne sont qu’un emballage en papier glacé pour donner l’occasion de se retrouver entre-soi, entre membres d’une caste mondialisée où l’appartenant à une nation est devenue à la fois un handicap, une gêne et un objet de répulsion.

Dans la pratique, quelques dirigeants vont se bousculer au portillon de cet événement luxueux, où le ticket d’entrée est d’au minimum 50.000€. On y retrouvera, entre autres, Emmanuel Macron, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse. Et bien d’autres encore : la caste mondialisée aime se retrouver dans ce bout de Suisse pour se sentir entre “élus” de l’ordre mondial. L’intérêt de l’événement est plus de pouvoir die “j’y étais” que d’apprendre la moindre nouveauté dans l’une des tables rondes. Y croiser quelqu’un est la garantie d’intégrer son cercle de prestige.

Mais Davos a-t-il encore véritablement le vent en poupe ?

C’est la question que pose le Financial Times, ce qui est déjà un fameux signe des temps.

Deux problèmes se posent aux davossiens désormais.

Le premier tient au coût de mise en place du Great Reset, que le Courrier a abondamment décrit. Depuis que les anciens Young Global Leaders (Macron, Trudeau, et quelques autres) se donnent le mot pour accélérer la révolution numérique et ses bonnes pratiques (comme la surveillance généralisée des populations), l’Occident est sous tension. La montée du populisme devient difficile à contenir et à neutraliser. Les guerres qui se succèdent compliquent l’exercice de la mondialisation.

Le second tient au proche avenir. Le retour annoncé de Donal Trump à la Maison-Blanche (largement dénigré dans le livre de Klaus Schwab en son temps) n’est pas très bon signe pour le jeu de la mondialisation à outrance.

Fin de règne ? Il est un peu tôt pour le dire, mais Klaus Schwab ne sera pas éternel et, avec lui, pourrait bien disparaître plus encore qu’un monde… une espérance et une vision.

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L’ascension de Gabriel Attal relève d’une “promotion Bilderberg”, par Jean Goychman 

A l’heure où nous publions cet article, nous ne savons pas qui sera nommé Premier ministre par Emmanuel Macron ce mardi 9 janvier 2024. Pourtant, depuis hier soir, une rumeur circule: Gabriel Attal. Jean Goychman a pris la plume pour vous expliquer ce que révèle cette rumeur. Gabriel Attal est le produit-type du processus de sélection par la caste occidentale. Si Macron le confirmait, il apporterait une autre preuve qu’il n’est pas le décideur en France.

Le premier acte de la pièce a vu tomber le rideau sur Élisabeth Borne, élevée par le fait au rang d’ancien Premier Ministre. Homme de théâtre, notre président sait ménager ses effets. Il doit probablement être satisfait de tout le bruit qui agite la sphère médiatique, entraîné par sa décision, ou plus exactement sa non-décision de ne pas nommer immédiatement Gabriel Attal en remplacement d’Elisabeth Borne à Matignon.

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A Madagascar aussi on doit dire: “Prenons-nous en mains”!

Lors de sa cérémonie d’investiture pour un second mandat, le samedi 23 décembre, le président malgache Andry Rajoelina, 49 ans, avait déclaré : « Madagascar est aujourd’hui en chantier, la transformation est en cours, l’émergence à l’horizon ». Malheureusement, le constat est clair, à Madagascar comme dans de nombreux pays d’Afrique, le secteur économique et industriel est en souffrance, le secteur énergie est en agonie. En matière de lutte contre la corruption, des efforts ont été faits, mais les stratégies employées restent inefficaces. Si en 2023, le monde s’est remis à vivre, Madagascar et nombreux pays africains n’ont pas repris leur marche.

Pour promouvoir un développement économique à Madagascar, l’industrialisation constitue le chemin clé. Comme dans nombreux pays africains, anciennes colonies françaises pour la plupart, à Madagascar, le secteur formel dépend fortement de l’extérieur et est incapable de répondre aux propres besoins de sa population. Une population africaine, dont plus de la moitié des 1,2 milliard d’habitants du continent est âgé de moins de 19 ans, et près d’une personne sur cinq se situant entre 15 et 24 ans. Les jeunes de ce continent ont besoin d’outils et de compétences pour prendre en main leur destin. Ainsi, l’industrialisation émerge comme la clé pour transformer la croissance démographique en un atout pour le continent.

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Civilisation européenne et Empire de l’UE, par Emmanuel Lynch 

Par : Rédaction

À l’approche des élections européennes, Emmanuel Lynch nous propose d’entamer une réflexion pour mieux comprendre la nature de l’Europe, de sa civilisation, de son histoire, de sa culture ainsi que de l’ordre politique qui la caractérisent.

Pour faire référence au degré d’intégration fédérale des Nations dans l’Union européenne, il est courant d’entendre dire qu’il faut « plus d’Europe » ou « moins d’Europe ». À l’approche des élections dites « européennes », l’ambition de cet article est de montrer que l’Europe est un phénomène historique et culturel, une Civilisation, qui diffère radicalement d’une Union européenne qui relève d’un ordre politique consistant en un État fédéral et supranational, un véritable Empire. Puisque l’Europe est une autre réalité que l’Union européenne, plutôt que d’évoquer « plus d’Europe » ou « moins d’Europe », il serait donc plus juste de faire référence à « plus d’État supranational » ou « moins d’État supranational » ou alors à « plus d’Empire » ou « moins d’Empire ».

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Noam Anouar dit tout sur les techniques d’opposition contrôlée

Noam Anouar est déjà intervenu dans le Courrier des Stratèges pour évoquer les techniques de contre-influence déployées par les services de renseignement. Il revient sur ce sujet aujourd’hui, en précisant les notions d’agents canalisateurs et de contrôleurs d’opinion, tels qu’ils peuvent être “installés” par le pouvoir en place ou par des puissances étrangères. Une interview qui éclairent certains comportements, y compris dans la “résistance” et la “dissidence”.

On retiendra de cette interview un certain nombre d’informations capitales :

  • des services étrangers comme des services français peuvent s’ingérer dans le débat public à visage couvert
  • une ingérence directe peut consister à monter un “compromat” contre une personnalité que l’on cherche à discréditer. Ce compromat peut servir à menacer ou à faire chanter un opposant ou une personnalité récalcitrante
  • une autre techniques consiste à susciter une fausse opposition pour contrôler des mouvements d’opinion ou pour les canaliser
  • cette technique repose souvent sur des personnalités qui s’expriment de façon clivante et polémique
  • des medias peuvent “asseoir” ces personnalités en leur offrant une tribune, ou en les “installant” dans le rôle que le pouvoir souhaite leur faire jouer auprès de l’opinion pour mieux contrôler celle-ci.

Rappelons que nous avions évoqué ce sujet à propos des émissions de CNews, et notamment d’Hanouna.

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Le Dieu des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans est le même

Dans notre hebdomadaire religieux, nous abordons la question rendue sensible par Eric Zemmour de la civilisation judéo-chrétienne qui serait en guerre contre l’Islam, et la question tout aussi sensible de la relation entre christianisme et judaïsme à travers l’histoire.

Dans ce magazine hebdomadaire consacré à la vie de l’Eglise catholique et aux questions religieuses, vous retrouverez :

  • un point sur la santé du pape François
  • un retour sur la question du judéo-christianisme qui serait en guerre contre l’Islam
  • un rappel sur les relations entre christianisme et judaïsme
  • la question du peuple déicide et Vatican II
  • le rôle de Pie XII au moment de la Shoah
  • la collaboration entre les catholiques et Vichy

N’hésitez pas à nous demander, en commentaires, d’approfondir les points qui vous semblent trop peu traités

Comment l’industrie française est devenue l’industrie étrangère

L’industrie n’a jamais fait rêver les Français… et c’est en partie pour cette raison que la désindustrialisation de la France, contemporaine à la club-médisation dont nous parlions hier, n’a au fond suscité que peu de résistances dans la population. Le phénomène s’est par ailleurs accompagné d’une vente à la découpe de plusieurs de nos entreprises, dont des fleurons bien connus. Résultat : un tiers des ouvriers français travaillent désormais pour des entreprises étrangères.

L’INSEE vient de publier ses chiffres sur la part des salariés français travaillant pour des entreprises étrangères. Ils sont 2,2 millions, aujourd’hui, employés à faire tourner ces entreprises. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est de suivre le détail de cette colonisation progressive de notre économie.

Comme l’indique le graphique ci-dessus, les entreprises étrangères occupent un tiers des emplois français dans l’industrie, et un quart dans le commerce.

Plus instructif encore, l’origine géographique des entreprises installées en France :

Donc, près de 500.000 salariés français travaillent pour des entreprises américaines, et 350.000 pour des entreprises allemandes. Ces chiffres permettent de mesurer l’impact de la mondialisation pour le salarié français.

L’UE répète son allégeance à l’Agenda 2030 de l’ONU

Pour ceux qui auraient encore un doute sur l’allégeance de la grande machine bureaucratique bruxellois aux objectifs mondialistes tels qu’ils sont résumés dans l’Agenda 2030 du développement durable de l’ONU, le conseil européen vient de produire un nouvel acte de soumission pour rappeler toute sa loyauté religieuse à un programme qui ressemble comme deux gouttes d’eau au Great Reset de Klaus Schwab.

Le Conseil européen vient donc de produire un nouvel acte de soumission à l’idéologie mondialiste favorable à une transition sociale, verte et numérique telle qu’elle est exprimée par l’Agenda 2030 de l’ONU. Nous reproduisons ici les conclusions du Conseil d’hier qui a porté sur ce sujet.

Rappelons que la France elle-même adhère ouverte à cet agenda international, qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux prescriptions du Great Reset de Klaus Schwab.

Parmi les recommandations du Conseil et de l’Agenda 2030, les appels à développer les politiques sociales sont nombreux et variés. On relèvera par exemple cette phrase dans les conclusions du Conseil :

Car, répétons-le inlassablement, les politiques sociales financées par l’Etat pour rendre la société plus “juste”, c’est-à-dire plus supportable, sont au coeur de l’avachissement qui permet de neutraliser les résistances populaires à la mondialisation.

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Nouvelles directives de l’OMS sur les traitements anti-Covid-19

Si l’OMS (Organisation mondiale de la santé) avait déclaré la fin de l’urgence de santé publique de portée internationale liée à la Covid-19 le 5 mai dernier, elle a récemment mis à jour ses directives sur les traitements de la COVID-19. C’est la treizième modification apportée à ce document. Il intègre de nouveaux taux de risque d’hospitalisation, particulièrement pertinents face aux variants actuels et à l’impact de la vaccination. Ce mélange de volontarisme et d’objectivité est typique des ambiguïtés de l’OMS.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment mis à jour ses directives sur les traitements de la COVID-19, offrant des recommandations révisées pour les cas bénins. Cette treizième mise à jour de l’OMS se concentrent sur les taux de risque d’hospitalisation pour les patients présentant une forme bénigne de la COVID-19. Dans ses recommandations, l’OMS continue à écarter les médicaments existants (et surtout peu couteux) comme l’ivermectine, pourtant efficaces.

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Hanouna, la télépoubelle et la forgerie d’un antisémitisme français

J’ai déjà évoqué les liens entre Bolloré et Emmanuel Macron, soutien indispensable pour la création d’une Fox News à la française. L’émission d’Hanouna réunissant Elisabeth Levy et Moundir, acteur de téléréalité, a donné une démonstration éclatante des techniques utilisées par ces télépoubelles pour manipuler l’opinion et disqualifier les opinions qui contreviennent aux intérêts des néo-conservateurs mondialisés. Voici, pour ceux que ça intéresse, une petite analyse de ce qui s’est passé chez Hanouna en début de semaine…

Dans cette vidéo, je passe en revue :

  • la vidéo de 2018 où Pascal Praud est “pris” en train de faire pression en “off” sur un chroniqueur pour ne pas présenter le conflit israélo-palestinien dans un sens favorable aux Palestiniens :

Faites circuler cette vidéo pic.twitter.com/cs2NZQren7

— ALGÉRIEN ✌ ☪ (@so_mkb) November 14, 2023

  • l’émission de cette semaine où Moundir a affronté Elisabeth Lévy.

"Nous Musulmans, on s'excuse…"

La lettre ouverte très touchante de @moundirofficiel – ému – dans #TPMP pic.twitter.com/yOk6Tn2IVH

— TPMP (@TPMP) November 13, 2023

Une start-up relance le paracétamol français entre amis

On vient d’apprendre que Sanofi abandonnait la production de paracétamol en France : une mauvaise nouvelle pour l’industrialisation du pays. La décision devrait être exécutoire en 2024. Sauf que, quelques semaines avant cette annonce… ça tombe bien ! une start-up française a obtenu une importante subvention régionale pour créer une usine de production de paracétamol près de Toulouse. Le hasard fait parfois bien les choses. De là à imaginer que certains, peut-être du fait de leur proximité avec Big Pharma, étaient mieux informés que d’autres, il n’y a qu’un pas… que nous ne franchissons pas, mais que nous laissons chacun franchir à sa guise. En tout cas, avec plus de 4 millions de subventions du Conseil Régional, Jean Boher, qui a fondé Ipsophene, l’entreprise qui crée l’usine, ne peut pas se plaindre de son sort !

Parfois, le hasard de la réindustrialisation fait bien les choses.

D’un côté, on apprend que Sanofi abandonne son unité “grand public” et devrait, en 2024, renoncer à la production de paracétamol en France. Il faut dire que l’activité est peu rentable et moins valorisante que la recherche de nouvelles molécules ou de nouveaux vaccins.

D’un autre côté, on apprend qu’une start-up appelée Ipsophene, dirigée par un certain Jean Boher, qui a fait du management de transition, reçoit plus de 4 millions de subvention, cet été, pour lancer une usine de paracétamol près de Toulouse. Le Jean Boher, qui a près de 60 ans (donc pas complètement le profil du jeune loup), a eu le nez creux : il a devancé de plusieurs mois l’annonce de Sanofi. Et il a obtenu le soutien massif du laboratoire Upsa dans son projet. Un ami de Big Pharma, au fond.

Voilà qui s’appelle avoir miraculeusement du flair. Et, en un temps record, lui qui n’a jamais fabriqué de médicament, parvient à obtenir une subvention massive du conseil régional. Quelle success story ! On applaudit des deux mains.

“En même temps”, on comprend de quel bois se chauffe la réindustrialisation en mode Macron : recyclage d’activité en désuétude, subventions politiques, et pressentiments heureux sur la conduite des affaires. Bravo Jean Boher ! Voilà un homme qui porte chance et qui sent les choses.

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Quelle est la différence entre antijudaïsme, antisémitisme et antisionisme ? par Yves-Marie Adeline

Dans cette deuxième guerre du Kippour où les esprits peuvent être troublés par les passions antagonistes, nous continuons de publier quelques éléments de références objectives pour que le sujet ne s’obscurcisse pas complètement.

On sait que dans le débat politicien, l’utilisation inappropriée des mots, en particulier les mots infamants, est une manipulation bien connue ; le plus célèbre de ces mots étant « fasciste », qui aura été servi à toutes les sauces par la gauche pour discréditer son adversaire. Aujourd’hui, par une ironie dont l’histoire a le secret, nous observons les communistes recevoir des qualificatifs infamants, eux qui pendant cent ans ont usé et abusé de ce genre de manipulation.

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