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Hier — 26 avril 2024Analyses, perspectives

Ce que nous dit le pénalty de complaisance de Macron sur la caste française

“Superbe pénalty!” répètent les médias à propos du pénalty marqué par Emmanuel Macron lors d’un match destiné à une collecte caritative. Regardez la vidéo: le gardien de but reste immobile, laissant le président marquer. Un but de complaisance, donc! Cela en dit tellement long sur la société française, essentiellement sur la caste dirigeante. Il y a bien entendu la propension parisienne à reproduire la société de cour. Il y a surtout la grande illusion française dans le monde actuel: on pourrait faire semblant et peser dans le monde.

Le gardien de but ne bouge pas, laissant à Emmanuel Macron toutes les chances de marquer

Ne vous fatiguez pas à me faire le coup: je sais qu’un gardien arrête rarement un pénalty; il faut partir du bon côté et c’est à pile ou face. Certes, mais hier, lorsqu’Emmanuel Macron tire, le gardien ne bouge pas. Cela s’appelle un pénalty de complaisance.

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Macron, le resquilleur de l’Europe qui donne des leçons d’honnêteté…

Dans son discours de la Sorbonne, Macron a fustigé les “nationalistes” qui critiquent l’Europe, en profitant de ses bienfaits sans en vouloir payer le prix. Il ne pouvait mieux décrire son propre comportement qui consiste à ne tenir aucun de ses engagements financiers vis-à-vis de ses partenaires. Le passager clandestin est venu nous expliquer que chacun devait payer le prix de son billet.

Le discours d’Emmanuel Macron, au milieu de ses envolées emphatiques, aura donc quand même permis quelques moments de franche rigolade.

Ainsi, Macron a proposé d’étendre à l’Europe ses fameuses méthodes qui ont ruiné la France, notamment l’endettement massif pour fabriquer de la prospérité. L’école de la dépense a encore frappé.

Surtout, Macron a fustigé les nationalistes en leur reprochant de vouloir profiter de l’Europe comme des passagers clandestins :

« Notre Europe peut mourir, je vous le disais, et elle peut mourir par une forme de ruse de l’histoire. C’est qu’elle a fait énormément de choses ces dernières décennies, en quelque sorte les idées européennes ont gagné le combat gramscien : tous les nationalismes à travers l’Europe n’osent plus dire qu’ils vont sortir de l’euro et de l’Europe » (…)

« Mais ils nous ont tous habitués à un discours qui est le “oui mais”, qui est de dire “j’empopoche tout ce que l’Europe a fait, mais je le ferai plus simple, mais je le ferai en ne respectant pas les règles, mais je le ferai au fond en bafouant ces fondements” » (…) « Au fond, ils ne proposent plus de sortir de l’immeuble ou de l’abattre, ils proposent juste de ne plus avoir de règles de copropriété, de ne plus investir, de ne plus payer le loyer et disent que ça va marcher. »

Emmanuel Macron

Euh… le gars qui dit ça, c’est bien celui qui présente à l’Union Européenne l’un des comptes les plus dégradés d’Europe, et qui vient de présenter à la Commission Européenne un programme de stabilité qui ne respecte en rien les accords négociés par Le Maire en décembre ? Bref, Macron le resquilleur vient nous donner des leçons de morale ? Il fallait oser.

C’est même à ça qu’on les reconnaît.

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Discrètement, Macron annonce la transformation de l’Union en fédération

Macron s’est employé à créer une attente démesurée autour du discours qu’il a prononcé ce jeudi sur son ambition pour l’Europe. Ce moment devait relancer la campagne de la majorité présidentielle, qui est en difficulté. Il reste à démontrer que ce discours qui a peu enthousiasmé les scribes salariés du cartel de la presse subventionnée atteindra son objectif. Mais, au détour d’une phrase, on aura compris beaucoup de choses : la France va disparaître au profit d’une entité fédérale européenne. On ne pourra pas dire qu’on ne le savait pas.

Lors de son discours de la Sorbonne, assez largement jugé décevant (notamment du fait d’envolées lyriques creuses mais abondantes), Emmanuel Macron a prononcé une phrase dont le déryptage en dit long sur les enjeux de la prochaine mandature que nous avons déjà évoqués : la création d’une fédération européenne qui renverra les Etats-nations aux oubliettes.

« Sept ans après le discours de la Sorbonne [en septembre 2017], je souhaitais venir ici dans ce même lieu pour renouer le fil de nos accomplissements et parler de notre avenir : notre avenir européen, mais qui est par définition l’avenir de la France »

Emmanuel Macron

Autrement dit, l’avenir de la France se dissout dans l’Europe et dans sa transformation en un tout fédéral.

Il y a évidemment ceux qui nieront mordicus la portée de cette annonce. Et ceux qui ont compris que, derrière les mots couverts, c’est le pire qui s’annonce : la fédération européenne, avec une Commission à sa tête transformée en “exécutif européen”, comme le souhaite déjà Raphaël Glucksmann.

Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas : cette phrase vient en introduction du discours de Macron.

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À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

Souveraineté alimentaire: le moulin à vent Macron

Je ne prends qu’un seul point dans le discours d’Emmanuel Macron mais il est tellement emblématique du vide qui se trouve au sommet de l’Etat: le plaidoyer pour la souveraineté alimentaire. Le locataire de l’Elysée commente une impuissance française et européenne dans laquelle il n’aurait rien à voir.

Ma lassitude de la logorrhée macronienne est immense. Qui dira l’immense ennui que sécrète l’actuel locataire de l’Elysée? Avec les années, j’ai d’abord gardé le son et ignoré l’image, tant le contentement de soi affiché par le rhéteur creux me devenait insupportable. Puis j’ai fini par ne plus même écouter.

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Arbitraire : mise en garde à vue infondée

par Dominique Delawarde. Une fois de plus, la Macronie se distingue par sa bêtise et ses dérives totalitaires qui se précisent en prenant des mesures révoltantes, infondées et contre-productives.

Bootstrapping Greater Romania

Par : AHH

As the Ukraine expires, urgent moves are afoot to raise new “Anti-Russias” to maintain Forever Wars on Russia in the European direction. France and Romania make moves

Editorial at KATEHON.COM.

Is Bucharest Planning To Rebuild “Greater Romania”?

The draft law that the Romanian Ministry of Defense just introduced for allowing the armed forces to deploy abroad in defense of their country’s compatriots raises very serious questions about Bucharest’s geopolitical intentions. The neighboring countries of Moldova and Ukraine have Romanian minorities within them, some of whom have Romanian citizenship such as the 1.3 million in the first-mentioned. Parts of both of them also used to constitute so-called “Greater Romania” during the interwar period.

The polity included all of modern-day Moldova apart from its unrecognized separatist Transnistrian region as well as Ukraine’s Budjak and Northern Bukovina regions. During World War II, Romania also participated in the Nazis’ Operation Barbarossa and occupied Odessa Oblast, which was ruled as the “Transnistria Governorate”. That historically Russian city is also at the center of speculation about France’s geopolitical plans nowadays too.

President Emmanuel Macron claimed in late February during a meeting with EU leaders in Paris that a conventional military intervention in Ukraine cannot be “ruled out”, later specifying that his country could take the lead in this respect if Russia advances on Kiev once again or moves on Odessa. France already has troops and tanks in Romania and even signed a security pact with Moldova last month. It’s therefore already positioned to conventionally intervene in Ukraine if the decision is made.

Romania has emerged as a crucial conduit for NATO arms to Ukraine over the past two years to complement routes through Poland, which have become blocked in recent months as a result of farmers’ protests in response to Brussels’ “Green Deal” and the influx of cheap and low-quality Ukrainian grain. Arms and equipment are sent to Greece and then pass through Bulgaria and Romania en route to Western Ukraine. The “Moldova Highway” that’s being built in Romania will facilitate this flow.

Romanian President Klaus Iohannis said in mid-March that “Troops cannot be sent to Ukraine under NATO’s mandate because Ukraine is not a NATO ally. But in general, if Ukraine has bilateral agreements with a certain state in any sphere, these issues are a matter of bilateral relations. Romania will not send soldiers to Ukraine.” Reading between the lines, he essentially signaled that a so-called “coalition of the willing” could intervene there instead of it being a formal NATO mission.

As was earlier written, France is already positioned to conventionally do so via its troops and tanks in Romania if the decision is made. Although Iohannis said that “Romania will not send soldiers to Ukraine”, that was before the pro-Western Balkan Insight drew attention to Bucharest’s growing religious dispute with Kiev. Their article titled “Religious Rivalry Threatens Romania-Ukraine’s Close Partnership” was published at the end of last month and is very relevant in light of the latest draft law being tabled.

In brief, the Romanian Orthodox Church announced its support in late February for a separate church for ethnic Romanians in Ukraine. Most of them belong to the Ukrainian Orthodox Church and not Kiev’s newly created schismatic “Orthodox Church of Ukraine”, and they’ve since come under pressure following a serious of “suspicious incidents” for refusing to defect to that false religious body. The proposed separate church is apparently designed to protect them from further harassment.

The unspoken intent is for ethnic Romanians to physically distance themselves from the Ukrainian Orthodox Church and thus avoid more fascist attacks against the latter’s congregation, which Ukrainian radicals carry out due to the former’s ties with the Moscow Patriarchate. The model that could be employed would emulate that which was already applied towards the Moldovan Orthodox Church in basically bribing priests to defect towards that country’s newly created autonomous local diocese.

If the ethnic Romanians’ request to register their proposed religious entity is denied by Kiev and more “suspicious incidents” follow as punishment for their refusal to defect towards its false religious body, then a Romanian military intervention in defense of its compatriots there also can’t be ruled out either. Most live in modern-day Chernivsti Oblast but there’s still a small community in southern Odessa Region’s Budjak region as well, which overlap with the land previously controlled by interwar Romania.

The likelihood of Romania unilaterally intervening in Ukraine is low, let alone intervening only in that country and not in Moldova where a much larger percentage of the local population holds Romanian passports. Therefore, if any military intervention occurs, it’ll probably be a joint operation with France. Paris would try to seize control of the Black Sea coast around Odessa while Romania would seize Budjak and Chernivsti Oblast, or at least the mostly Romanian-inhabited parts of those regions.

The trigger for this scenario could be a Russian military breakthrough across the front lines sometime later this year that would then serve as the pretext for France to lead a “coalition of the willing” of at least itself and Romania to raise the costs of Russia potentially crossing the Dnieper River. Russian Defense Minister Sergei Shoigu warned his French counterpart in a conversation on Wednesday that intervening in Ukraine could cause problems for France itself, thus hinting at immediate retaliation.

That likely isn’t a bluff either since Russia already killed several dozen French mercenaries in Kharkov in late January so the precedent has been established proving that it could also act against French troops too. In fact, some or perhaps even all of those mercenaries might have even been undercover members of the French military, the possibility of which might explain Macron’s reluctance to follow through on late February’s threat since he fears a humiliating military defeat in that event.

Nevertheless, if he decides to go through with it anyhow irrespective of whether it’s intended to preempt the previously mentioned trigger for this scenario or occurs immediately afterwards, then Romania would probably join France in those two Ukrainian regions and Moldova as well. The casus belli that Bucharest could rely on for intervening in Ukraine might be its growing religious dispute with Kiev while the Moldovan dimension could be attributed to alleged Russian threats from Transnistria.

Russia has previously bombed Ukrainian military targets in Budjak’s southernmost Danuban region like the town of Izmail so it would probably also bomb any Romanian military units that deploy there too. Furthermore, if Russia’s peacekeepers in Transnistria are attacked, blockaded, or threatened by Romania and/or France, then that could also prompt Russia to attack the aggressors in Moldova and possibly within Romania itself, which would amount to strikes within NATO territory for self-defense reasons.

Bucharest’s plans to rebuild “Greater Romania”, arguably in joint partnership with France to a large degree, are therefore fraught with danger and should be reconsidered by responsible policymakers. World War III could be sparked by miscalculation since the escalation cycle could easily spiral out of control in that scenario. If the Ministry of Defense’s draft law passes, then Bucharest would regard itself as having the subjectively defined legal pretext for risking this, which raises the chances of a wider war.

Youpi, Macron veut faire le Mozart de la finance avec votre épargne !

Par : h16

Décidément, ce n’est pas simple à comprendre, la Macronie ! Plus on étudie ce qui se dit, ce qui se prépare, ce qui se promet et ce qui se discute, plus on observe en face ce qui se passe réellement, et moins les paroles se rapprochent des actes. Que c’est compliqué !

Ainsi, alors que la France traverse quelques petites difficultés budgétaires et la découverte inopinée et désagréable de quelques trous dans les finances publiques et ce malgré les bons soins de l’inénarrable renflement Bruno, il semblait jusqu’à présent assez clair que la rente ne devait surtout pas être mise à contribution des efforts qui devront pourtant être consentis par toutezétousse.

Du reste, c’est assez logique : l’électorat macroniste étant un composé presque chimiquement pur de classe moyenne et de retraités dont le rapport à la rente est quasi charnel, il semblait électoralement suicidaire d’aller tripoter cette rente pour lui faire renflouer les deniers publics mis à mal lors des demi-douzaines de crises que Macron et ses clowns nous auront infligées.

C’est donc contre toutes attentes que cette rente est mise sur le tapis des discussions budgétaires : Gabriel Attal a récemment annoncé des propositions sur une taxation des rentes d’ici juin. Rien n’est acté pour le moment, et des bruits de couloir insistent sur la colère que cette déclaration ministérielle aurait déclenchée à l’Élysée. Néanmoins, on ne peut pas dire que l’action gouvernementale soit d’une parfaite limpidité.

D’ailleurs et toujours dans la même catégorie, il semblait encore relativement clair, au début du mois de mars, que ces petits soucis budgétaires n’entraîneraient jamais une nouvelle hausse d’impôts : il est vrai que dans le pays le plus imposé du monde, la performance aurait été probablement mal accueillie et relativement compliquée à mettre en place sans déclencher quelques irritations des contribuables.

Mais patatras, à mesure que les semaines s’écoulent, on découvre avec une surprise finalement modérée que la question d’un petit réajustement des impôts (à la hausse, bien sûr) revient gentiment sur le tapis par nul autre que le président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici qui estime que cette question fiscale n’est pas taboue.

Dans ce contexte, on ne peut qu’ajouter les récentes déclarations d’Emmanuel Macron, en marge du Conseil européen extraordinaire qui a eu lieu ces 17 et 18 avril : venu pour discuter de la compétitivité européenne et de l’avenir du marché intérieur et en profiter pour aider Valérie Hayer, sa tête de liste aux prochaines élections européennes, dont les scores catastrophiques laissent présager d’un moment assez peu Kodak le soir du 9 juin prochain, l’actuel locataire de l’Élysée a ainsi déclaré que – je cite – “pour financer la transition verte et numérique, nos capacités de défense et assurer notre sécurité économique, nous devons mobiliser et libérer notre épargne en Europe”.

Déclaration qui fut rapidement suivie de celle de Valérie Hayer dans laquelle la pauvrette tente de nous faire croire qu’il serait économiquement avantageux de rediriger notre épargne vers des industries écologiques lourdement poussées par des subventions massives, et ce alors même que le marché éolien se casse la figure, que les ventes de véhicules électriques s’effondrent et que le marché énergétique montre d’énormes distorsions qui appauvrissent les Français comme jamais auparavant.

En somme, le président et sa pimprenelle nous expliquent que les impôts démentiels déjà ponctionnés sur les Français ne suffisent plus à assurer le train de vie débridé de l’État et qu’il va falloir maintenant piocher dans leur épargne pour s’assurer que leurs lubies écotransitionnelles Gaïa-compatibles pourront être financées et qu’en leur confiant ainsi leurs économies personnelles, ils pourront obtenir un meilleur rendement que ce que propose déjà le marché.

Miam, quelle aubaine !

Cependant, pour un gouvernement et un président qui ont réalisé la contre-performance historique d’enfoncer le pays dans plus de 800 milliards d’euros de dettes supplémentaires en seulement 7 ans, tout en plantant un nombre considérable d’entreprises du pays et en dégradant comme jamais la qualité des services publics, on comprendra si les Français sont moyennement confiants dans les performances annoncées.

olivier véran

Rassurez-vous cependant : à voir la tournure des choses, il semble assez clair qu’on ne leur demandera pas leur avis : un petit matin et pour éviter la cessation de paiement pure et simple, l’État et ses administrations organiseront une solide ponction des comptes, des livrets et des assurances-vie. Cette certitude est d’autant plus grande que c’est la même équipe qui gère nos finances actuellement qui gère la diplomatie avec le reste de l’Europe et notamment sur le théâtre ukrainien, c’est la même équipe qui a géré la crise pandémique et c’est aussi la même équipe qui répondait fièrement à l’appel lorsque le pays fut bousculé par quelques Gilets Jaunes. Nul doute, donc, que le meilleur reste à venir.

Dès lors, pour les Français lucides qui, malgré les signaux de plus en plus confus en provenance du président et de son gouvernement, tentent de s’organiser pour les semaines et les mois qui viennent, il convient de renouveler les conseils de prudence concernant leur épargne. Il n’est probablement pas trop tard, lorsque c’est possible, de se retirer prestement des supports d’épargne très accessibles à l’État que sont les assurances-vie (qu’il pourra ponctionner sans difficultés, tant les lois actuelles lui sont favorables) ainsi que les différents livrets populaires dont il lui suffira de redéfinir la désignation d’un coup de baguette législative magique.

En revanche, il lui sera plus difficile d’aller tripoter les actions achetées directement par les particuliers (l’atteinte à la propriété privée étant plus évidente, les suites légales pouvant aboutir à des imbroglios juridiques complexes dans lesquels l’État ne s’aventurera qu’au dernier moment, et encore). En choisissant des actions d’entreprises mondiales bien gérées, dans lesquelles les États (notamment français) n’ont pas mis les doigts et qui assurent une production ou un service indispensables, on limite grandement son risque.

Biens sûr, l’achat d’or et d’argent métalliques est une excellente idée d’autant que les cours n’ont probablement pas fini de monter (en réalité, c’est plutôt les monnaies fiat qui s’écroulent face à ces réserves de valeur). Enfin, pour les plus audacieux, l’achat de cryptomonnaies permet là encore d’éviter le plus gros des ponctions à venir ; on trouvera dans ces colonnes de précédents articles qui évoquent la méthode pour s’en procurer.

Et puis, finalement, ce n’est pas si compliqué la Macronie : il suffit de comprendre l’inverse de ce qui est dit et tout se déroule alors comme prévu.

C’est à dire très mal.

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En appelant à la trêve olympique, Macron remporte la palme du cynisme occidental

Nous devons maintenant croire que Monsieur le Président est un tribun de la paix mondiale. Comment peut-on alors prendre au sérieux la prétendue préoccupation de Macron pour une trêve olympique ?

Funeste manipulation de Macron

Par : Arnould22
par Arnould22. Macron, de manière officielle, envoie à l’abattoir un régiment entier de nos armées, dans un théâtre d‘opération où ils n’auront absolument aucune chance d’en sortir indemnes.

BlackRockGate : Comment Larry Fink s’est payé Macron

De ce petit fil presque anodin, nous allons remonter toute la toile patiemment tissée par BlackRock jusqu’à son emprise sur Emmanuel Macron, au point qu’il se dit dans les milieux autorisés qu’une fois sorti de l’Élysée, notre président ira pantoufler chez BlackRock.

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Macron a-t-il voulu faire une mise au poing ?…

Par : pierre

En à peine quelques heures, la photo avait fait le tour des réseaux sociaux, mobilisant des millions d’internautes. On y voyait le président de la République française s’acharner rageusement contre un sac de boxe. Mâchoire crispée, regard menaçant, biceps saillants jusqu’à l’extrême.

Ce 20 mars, la plupart des internautes supposent qu’il s’agit d’un faux, d’une blague d’un geek moqueur maniant habilement l’intelligence artificielle, voire d’une facétie des services russes espérant déstabiliser la France avec un peu d’avance sur le 1er avril.

Quand il est apparu que le cliché avait été pris par la photographe officielle de l’Elysée, ce fut l’hilarité pour les uns (souvent ses opposants), la consternation pour les autres – ses partisans, y compris certains de ses proches amis politiques, qui n’avaient pas cru à l’authenticité de l’image.

Trois semaines plus tard, une question reste sans réponse : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris le risque de ridiculiser sa fonction ? L’interrogation peut être formulée différemment : à qui était destiné cet étrange message ?

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Macron a-t-il voulu faire une mise au poing ?

Par : pierre

En à peine quelques heures, la photo avait fait le tour des réseaux sociaux. On y voyait le président de la République française s’acharner rageusement contre un sac de boxe. Mâchoire crispée, regard menaçant, biceps saillants jusqu’à l’extrême.

Ce 20 mars, la plupart des internautes supposent qu’il s’agit d’un faux, d’une blague d’un geek moqueur maniant habilement l’intelligence artificielle, voire d’une facétie des services russes espérant déstabiliser la France avec un peu d’avance sur le 1er avril.

Quand il est apparu que le cliché avait été pris par la photographe officielle de l’Elysée, ce fut l’hilarité pour les uns (souvent ses opposants), la consternation pour les autres – ses partisans, y compris certains de ses proches amis politiques, qui n’avaient pas cru à l’authenticité de l’image.

Trois semaines plus tard, une question reste sans réponse : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris le risque de ridiculiser sa fonction ? L’interrogation peut être formulée différemment : à qui était destiné cet étrange message ?

Le contexte géopolitique étant notamment marqué par la guerre en Ukraine, et par les déclarations du chef de l’Etat « n’excluant pas » l’envoi de troupes au sol, celui-ci a-t-il voulu illustrer ainsi sa détermination à empêcher une victoire russe, comme il ne cesse de le répéter ? On doute que son homologue du Kremlin ait été particulièrement effrayé…

A-t-il plutôt cherché à redorer son blason auprès des dirigeants de l’OTAN, particulièrement du côté des plus ultras, comme les Polonais et les Baltes ? Ces derniers, des mois durant, n’avaient cessé de critiquer l’attitude initiale du président français, jugé trop « conciliant » vis-à-vis de Moscou lorsqu’il appelait à « ne pas humilier la Russie » et qu’il se rêvait en conciliateur. Depuis, il a renversé son discours et intégré le camp des « faucons ». Au point de se sentir obligé de le confirmer en image ?

Ou bien le sac de boxe figurait-il symboliquement le chancelier allemand, avec qui les différends et points de friction se sont multipliés dans la dernière période ? Pour signifier l’intention présidentielle de ne rien lâcher face à Berlin ?

A moins que les gants de boxe n’aient été destinés à son homologue brésilien, qui le recevait en grande pompe quelques jours plus tard ? Pourtant, cette visite d’Etat à Brasilia a tourné à la romance amoureuse, a confié le président français sur le réseau X. Mais sans pour autant calmer l’affrontement entre les deux capitales sur l’accord de libre échange avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay).

L’image voulait-elle symboliser la détermination à imposer le « redressement des finances publiques » exigé par Bruxelles ?

La posture de boxeur était-elle plutôt tournée vers des enjeux de politique intérieure ? Une réforme de l’assurance-chômage vient d’être annoncée, qui vise, pour faire des « économies », à rogner les droits des personnes privées d’emploi (notamment par la réduction de la durée d’indemnisation). La menace des gants de boxe pourrait bien être destinée aux syndicats, qui ont unanimement annoncé leur opposition à ce projet.

L’image pourrait symboliser plus généralement, consciemment ou non, la détermination à imposer le « redressement des finances publiques » exigé par Bruxelles ? Le « programme de stabilité » de Paris doit justement être transmis à la Commission européenne mi-avril. Pour rester « crédible » au sein de l’UE, Paris doit s’engager à réduire drastiquement les déficits publics.

La volonté de boxer les chômeurs pourrait y contribuer ; elle vient juste après les coupes budgétaires rendues publiques par le ministre des finances dernièrement. D’abord à hauteur de 10 milliards, en attendant pire, de l’aveu même de Bruno Le Maire. Et ce, au moment où le président a indiqué vouloir consacrer 3 milliards de plus cette année en armements transférés à Kiev…

Aucune force politique représentée au Parlement français ne met en cause le soutien à l’Ukraine. Et donc ne dénonce l’austérité imposée au moment où des ressources financières sont ainsi dilapidées. Certes, l’idéologie dite « mainstream » a imposé un récit présentant unilatéralement la Russie comme le « méchant » ; mais des millions de citoyens ne sont pas prêts à se sacrifier pour financer la poursuite de la guerre.

C’est sans doute l’une des raisons qui explique la brutale désaffection électorale que subit actuellement le parti présidentiel. Si l’on se fie aux sondages, celui-ci est distancé de dix points par le Rassemblement national selon les intentions de vote aux élections européennes pour juin prochain (le RN caracole en tête à 30%). Même si, en l’occurrence, cette élection n’intéresse pas grand monde, hors la bulle politique.

Dès lors, le camp présidentiel est nerveux. Il y a quelques jours, le directeur de la rédaction du quotidien régional La Provence a été menacé de licenciement pour un titre jugé irrévérencieux vis-à-vis du président de la République. Il n’a échappé à la sanction – aux gants de boxe – que grâce aux journalistes qui se sont mis en grève…

En septembre 2017, à peine quelques mois après sa première élection, Emmanuel Macron prononçait un discours qui se voulait historique et digne des dieux de l’Olympe du haut d’une colline dominant l’Acropole. Il y proclamait solennellement son ambition de renforcer l’intégration européenne.

Près de sept ans plus tard, Jupiter s’est transformé en une grotesque imitation de Sylvester Stallone. Le fondateur de la Vème République, le général de Gaulle, doit se retourner dans sa tombe au vu des cabrioles pathétiques de son lointain successeur.

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La Bombe «européenne»

Par : mlab3
L’hubris qui anime l’oligarchie mondialiste allergique aux frontières nationales a trouvé son saltimbanque le plus dangereux. Ce psychopathe constitue un grave danger pour la survie de l’humanité.

Macron manque de peu la médaille d’or du leader occidental le plus détesté

Emmanuel Macron n’est pas le responsable politique le plus impopulaire du monde occidental: il est battu d’une courte tête par Olaf Scholz, le chancelier allemand. C’est ce que montre la comparaison des “opinions favorables” dont bénéficient les présidents ou les premiers ministres dans différents pays. Le New York Times a voulu aider Joe Biden en montrant qu’il n’est pas le plus impopulaire des dirigeants occidentaux. Cela fait ressortir la crise de la légitimité politique dans nos pays.

C’est un graphique publié par le New York Times pour rassurer ses lecteurs: Joe Biden n’est pas le responsable politique le plus détesté. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un sondage nouveau mais de la collation des sondages publiés dans les grands pays “occidentaux” sur le mode “approuvez-vous l’action de X….? “

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La Cour des Comptes documente la folie répressive de Macron

C’est probablement le prix à payer pour l’exercice jupitérien du pouvoir, fondé, on s’en souvient, sur la volonté assumée “d’emmerder” une partie des Français. Lorsque le clivage devient une méthode de pouvoir, il y a un prix à payer : la colère populaire, et, rapidement, la mobilisation grandissante d’un volume grandissant de forces de l’ordre. La Cour des Comptes vient de publier un intéressant rapport qui montre à quelle dérive la France est conduite pour maintenir le calme dans une population heurtée par une gouvernance autoritaire et agressive.

Il faut absolument le rapport de la Cour des Comptes sur forces mobiles, qui aurait aussi pu s’appeler le rapport sur la dérive autoritaire d’un Président “jupitérien”, qui a parfaitement assumé sa volonté de cliver les Français pour les gouverner. On ne cessera de rappeler ici sa phrase sur sa volonté “d’emmerder” les non-vaccinés, qui résumait en peu de mots sa vision du pouvoir : diviser, agresser, provoquer, jeter de l’huile sur le feu. Au passage, sa vision de l’ordre international n’est guère différente.

La Cour produit donc un document qui en dit long sur la dérive du maintien de l’ordre en France.

Alors que près de 25.000 agents affectés aux forces mobiles (12.500 gendarmes mobiles, 11.150 CRS), effectif stable depuis une bonne quinzaine d’années, le pouvoir ne cesse de se raidir.

En soi, les opérations sont très liées à l’actualité :

Comme on le voit, si les années 2018 et 2019 ont constitué des pics d’activités (avec les Gilets Jaunes puis la première réforme des retraites, jamais appliquée), et si le tableau ne donne pas les chiffres 2023 (année marquée elle aussi par la réforme des retraites), l’activité moyenne se situe autour de 40.000 opérations annuelles de maintien de l’ordre, soit moins de deux opérations annuelles par agent (on est bien d’accord que ces opérations se font en groupe, et que ce chiffre est juste indicatif).

Par rapport à cette moyenne :

  • l’activité de 2018 a doublé (sur un laps de temps très court, au demeurant)
  • l’activité de 2019 a augmenté de 50% par rapport à la moyenne

Un indicateur intéressant de cette activité est la consommation moyenne de carburant sur une période de 10 ans :

Comme on le voit, les CRS ont consommé près de 50% de carburant en plus durant les années 2020-2022 que durant les années 2012-2014. Les gendarmes mobiles sont sur une tendance similaire.

C’est bien le signe d’une augmentation importante de l’intensité de leur action à dix ans d’intervalle.

Le public ne manquera pas ce graphique intéressant :

Alors que, en 2022, le nombre d’opérations de maintien de l’ordre était en fort repli par rapport à 2019, les forces mobiles ont quand même tiré plus de grenades qu’en 2019… Signe que la violence des manifestations a fortement augmenté sous l’effet de la gouvernance Macron…

Au passage, la Cour étrille la doctrine des forces de l’ordre, en la comparant aux doctrines belges ou allemandes, beaucoup plus pacifiques.

Et encore… tous ces chiffres interviennent, comme nous le montrons dans le tableau en ouverture de cet article, dans un contexte de restrictions de la liberté de manifester. Depuis 2016, les interdictions de manifester à Paris ont été multipliées par plus de 50…

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Troupes au sol ? Le vrai projet de Macron : une néo-OTAN

Possible envoi de troupes au sol en Ukraine. On a parlé d’un nouveau délire. D’une incohérence : des « troupes au sol » mais toujours pas de co-belligérance. D’un « en même temps » ingérable. Et si Macron devait être pris au sérieux ? Et s’il avait un projet à long terme ? Énoncé peut-être trop tôt. Comme un « ballon d’essai ». Mais un vrai projet. Pas bon pour nous. Pas bon du tout. Enquête sur ce que Macron projette.

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Maman, qui sont ces féroces soldats qui viennent jusque dans nos bras ?

par Mendelssohn Moses. Étant anglophone, Mendelssohn n’avait pas étudié La Marseillaise dans tous ses couplets. Chose faite. Il comprend désormais pourquoi jamais tous les couplets ne sont chantés.

PRESIDENCE MACRON : CE NEOFASCISME QUI VIENT

Le 10 avril prochain l’Assemblée nationale devrait adopter un nouveau texte répressif sur le « délit d’outrage en ligne » ! C’est quelque chose d’absolument monstrueux. Cela piétine la Déclaration des Droits de l’Homme et notamment son article 11 qui garantit la… Lire la suite

Un amendement du MoDem pour supprimer l’élection présidentielle au suffrage universel

Un amendement glissé dans un débat sur l’article 49-3: le député Erwan Balanant, du MoDem, a proposé de revenir à un collège électoral pour élire le président de la République. Soyez prévenus: si vous critiquez M’sieur Erwan, vous êtes d’une “ignorance crasse”, vous ne voulez pas d’une vraie démocratie, vous ne connaissez rien à l’argumentation des juristes etc….En réalité, la manoeuvre est grosse comme une ficelle: la caste se demande comment éviter l’arriver de Marine Le Pen à l’Elysée. Et puis Emmanuel Macron pourrait, avec un nouveau collège électoral, se représenter, n’est-ce pas?

Le député MODEM Erwan Balanant a déposé un amendement visant à supprimer l'élection du président de la République au suffrage universel. Il propose qu'il soit élu par un collège électoral pour 7 ans. La proposition a été rejetée mais le culot de ces macronards est ahurissant. https://t.co/rV7xNXwdE1 pic.twitter.com/HNpakL73ES

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Un avertissement venu du “Old Deep State”: Macron conduit à une guerre nucléaire

Ce sont des anciens des services secrets. Ils ont participé à la politique d’hégémonie américaine mais ils détestent l’idéologie des néoconservateurs. C’est pourquoi je les appelle, ironiquement, le ‘Vieil Etat Profond”. Ils sont réunis dans le groupe Veteran Intelligence Professionals for Sanity. (Ancien du Renseignement Chevronnés pour le Bon Sens). Il faut les écouter attentivement! Ils ont écrit à Biden pour l’avertir: Emmanuel Macron ne prend pas les Russes au sérieux. Il ne croit pas que les Russes frapperont des troupes françaises au sol. Par inconscience, il pourrait entraîner, au bout d’une chaîne de réactions, les Etats-Unis dans un affrontement nucléaire avec la Russie. Retenons en particulier cette phrase: “Un (…) facteur inquiétant est que les Russes sont susceptibles de croire que la folie de Macron a l’approbation tacite de certains responsables américains et occidentaux, qui semblent désespérés de trouver un moyen de modifier la trajectoire de la guerre en Ukraine – d’autant plus que les élections approchent”.

Ce texte est paru sur InformationClearingHouse.blog. C’est la rédaction du Courrier des Stratèges qui est responsable des intertitres et des passages soulignés.

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RI Zap du 27.03 : Un avenir macabre où la mort règne en reine suprême de l’organisation sociale

Flicage des chômeurs, flicage des allocataires du RSA, flicages des citoyens dans l’espace public, flicages des opposants, flicages des réseaux sociaux. Il s’agit de faire tomber les espoirs d’émancipation par un discours sur les devoirs.

Le jeu psychologique de Macron pour maintenir en l’air le ballon crevé d’une «UE géopolitique»

par Alastair Crooke. L'opinion générale en Europe était que Macron jouait à des jeux d'esprit complexes. Néanmoins, il semble que les coups de sabre de Macron pourraient avoir une certaine substance.

Y a-t-il une hostilité inexprimée des militaires au bellicisme présidentiel? par Michel Goldstein

Par : Rédaction

Il y a quelques jours, à la mi-mars, avait lieu le Forum Européen de la défense à Paris. Michel Goldsdtein y était et il a posé des questions qui sont restées sans réponse. Visiblement, pas grand monde n’avait envie de commenter les propos d’Emmanuel Macron sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine. Bien entendu, quand on est d’active, au sein de la “Grande Muette”, on obéit. Mais on sent bien qu’il y a une hostilité sourde au bellicisme présidentiel.

En quelques quelques semaines tout s’est recentré sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine après une phrase choc du Président de la République « Ne pas exclure l’envoi de troupes au sol en Ukraine ».

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Attentat de Moscou : quelle escalade, maintenant ?

Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, nous décortiquons l’attentat de Moscou et nous examinons ses conséquences géopolitiques possibles. L’OTAN a, comme nous l’avions annoncé, activé son parti de la guerre, face à une situation figée. En particulier, le conseil européen de la semaine dernière a montré une incertitude sur l’engagement financier réel de l’Europe à soutenir l’Ukraine. Bref, la situation est incertaine, et il est plausible qu’une escalade en Ukraine forcerait toutes les parties prenantes à se dévoiler.

Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, nous revenons sur le terrible attentat de Moscou qui a ébranlé l’actualité internationale.

  • en l’état, il semblerait que l’attentat ait été commis par des terroristes tadjiks
  • il faut prendre avec beaucoup de précautions les relations qui peuvent être établies entre ces tadjiks et l’Ukraine
  • d’une manière générale, les actions de propagande vont bon train entre les deux puissances et toute information doit être précise avec des pincettes
  • globalement, on peut s’interroger sur l’intérêt des Occidentaux à une dégradation du conflit avec la Russie pour gérer la montée de la vague populiste “intérieure”, notamment aux élections européennes
  • le Conseil européen a parallèlement peiné à dégager des moyens financiers pour l’Ukraine
  • il a donné son accord pour l’utilisation des biens russes gelés
  • la défense européenne peine à susciter un engouement

Tout porte à croire qu’une séquence de déstabilisation peut être considérée, par les stratèges occidentaux, comme une hypothèse réaliste.

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«Malheur à toi, pays, dont le roi est un enfant»

par Charles Gave. La première question que chaque citoyen devrait se poser est la suivante : Qui a amené cet enfant incompétent au pouvoir, quelles sont les forces qui le soutiennent encore, et pourquoi ?

À propos du « Mémorandum tuniso-russe de coopération en matière électorale » -- Salah HORCHANI

À priori, les diverses positions de notre président, je préfère ne pas en parler Bien que ma voix s'applique à être une voix de lutte contre toutes les injustices, en vérité Car, par son Décret-loi liberticide 54, le droit à la libre expression a été plombé [1] Et celui qui le critique ou ne se soumet pas à son magistère, se trouver en prison, pourrait Pour plusieurs années, ne serait-ce que pour un post perçu diffamateur, sur les réseaux sociaux, publié [2] Beaucoup de voix d'opposants se sont tues, (...)

Nos lecteurs proposent / , , ,

Comment Macron va vous racketter pour réparer ses dégâts et ses dettes

Les lecteurs du Courrier ne le découvrent pas : l’obésité et la cupidité de la bureaucratie qui tient le pouvoir sont devenues des menaces létales pour la démocratie. Pour éviter tout effort, la bureaucratie de l’Etat est bien décidée à faire payer le reste du pays pour conserver son mode de gouvernance autoritaire et un exercice solitaire du pouvoir par Emmanuel Macron et la caste qu’il représente. Après sept ans de malgoverno français, le pouvoir en est réduit à la faillite pour acheter la paix sociale. Et maintenant, l’heure de l’addition approche.

Macron est arrivé au pouvoir en 2017. Depuis son élection, les dépenses de l’Etat ont augmenté de 35% ! Cette explosion s’explique largement par le besoin d’acheter la paix sociale au moyen de nombreuses aides, et par le souci de soigner sa base électorale. Macron est le candidat des fonctionnaires, ne l’oublions jamais.

Sauf que la situation, comme nous l’indiquons régulièrement, devient intenable :

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En cas d’affrontements tactiques ou stratégiques avec la Russie, la France perdrait les deux

par Drago Bosnic. Plusieurs hauts responsables ont tenté de jouer la carte des «mots sortis de leur contexte», mais les accès de belligérance plutôt émotionnels de Macron ont effectivement annulé ces efforts.

Ukraine, Israël, Taïwan: tel Frankenstein, le Pouvoir américain est dépassé par ses créatures

Ukraine, Israël, Taïwan: le Pouvoir américain ne maîtrise plus ses créatures. On connaît l’histoire de Frankenstein, le savant qui voit lui échapper le monstre qu’il a créé. A observer les Etats-Unis en ce début d’année 2024, il est évident que “l’Etat profond” est dépassé par les monstres qu’il a créés. Car à Washington on a été encore plus arrogant que le héros de Mary Shelley: on a créé des monstres successifs, qui aujourd’hui sont devenus difficiles voire impossibles à maîtriser. Rien ne le montre mieux que l’actualité, en Europe et au Proche-Orient. La CIA, les néo-conservateurs, le fascisme ukrainien, Netanyahu, Macron; les généraux de la Luftwaffe etc….; toutes ces figures du nihilisme occidental échapperont-elles définitivement à leur créateur?

Comment ne pas être frappé par l’enchaînement de ces dernières semaines?

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Diplomatie française, le grand déclassement

par Xavier Moreau. Alors que par le passé la voix de Paris avait, à de nombreuses reprises, impressionné les nations du monde par son indépendance, celle-ci n’est plus très audible sur la scène internationale.

Macron veut déclencher une nouvelle guerre de Crimée contre la Russie

par Elena Karaeva. Le dernier sommet de l'UE s'est achevé sur la même note : les valeurs du bloc paneuropéen sont menacées, la vie des Européens est en danger, Muter von der Leyen, sauvez-nous de l'ours russe.

Bertrand Scholler : Pourquoi nous fait il prendre invariablement le pire chemin pour l’humanité ?

«C'est très risqué, c'est très sérieux et malheureusement, de plus en plus de personnes qui étaient révulsées par cette idée il y a 10 jours sont convaincues par le poison des médias», déplore Scholler.

La guerre en Ukraine ou la douloureuse naissance d’un monde nouveau

Par : STRATPOL

Deux ans après le début de la guerre en Ukraine, la réalité contredit les prévisions hasardeuses du camp occidental qui

L’article La guerre en Ukraine ou la douloureuse naissance d’un monde nouveau est apparu en premier sur STRATPOL.

L’avertissement russe: si Macron veut la guerre, il l’aura !

Le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a utilisé pour la première fois le terme de “guerre” pour caractériser l’intervention russe en Ukraine. Jusqu’à présent, les déclarations officielles russes s’en tenaient à la terminologie de “l’Opération Spéciale”. Même si cela fait ricaner les innombrables imbéciles qui fréquentent les allées du pouvoir et les plateaux de télévision à Paris, la distinction entre “guerre” et “opération spéciale” permet à Moscou d’ignorer officiellement la présence de combattants venus des pays de l’OTAN; et donc d’éviter toute escalade. Pataugeant avec toute la vanité dont il est capable dans son inculture et son absence de compréhension des règles de la diplomatie et de la guerre, Emmanuel Macron laisse diffuser des photos traitées par intelligence artificielle pour montrer des biceps usurpés; mais il est incapable de comprendre les vertus de ce qui reste implicite dans les relations internationales, permettant aux acteurs d’une confrontation de disposer de portes de sortie. Le porte-parole de la présidence russe est donc très clair: si Emmanuel Macron veut la guerre, il l’aura!

Le porte-parole du Kremlin; Dimitri Peskov, pèse chacun de ses mots. Voici ce qu’il a déclaré au média russe Argumenti i Fakti ce 22 mars 2024:

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Emmanuel Macron : seule menace existentielle pesant sur la France ! par Jean-François TACHEAU

Emmanuel MACRON est un acteur de génie. La réalité, c’est qu’il aurait pu rivaliser avec Heath Ledger qui fit une remarquable interprétation du Joker dans The Dark Knight (2008) et avec Robin Lord Taylor, qui fit un excellent pingouin dans la série Gotham.Il est manifestement imbattable dans les rôles de bad guys. Et la petite rétrospective des rôles qu’il a endossés dans la vraie vie est tout simplement stupéfiante.

Le 14 mars dernier, Emmanuel Macron s’est efforcé de préparer les Français à entrer dans une économie de guerre en interprétant à la perfection un nouveau rôle, celui de BIG BROTHER en attribuant toute la responsabilité de la situation dans laquelle nous nous trouvons aux Russes et au régime de Vladimir Poutine.   L’interview de Gilles Bouleau et d’Anne-Sophie Lapix avait pour objectif d’éclairer les Français suite à l’annonce sidérante du 26 février d’un possible envoi de troupes au sol sur le territoire ukrainien, suite au -très anticonstitutionnel- accord de défense signé avec l’Ukraine le 16 février, visant la réintégration de tous les territoires annexés par la Russie, Crimée comprise, et son intégration dans l’Union Européenne et l’OTAN, (une alliance militaire constituée contre la Russie permettant surtout aux Américains de vendre leurs matériels).

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Emmanuel Macron en mode Chihuahua guerrier

par Régis de Castelnau. En France et dans toutes les chancelleries du monde, on se disait que cette nouvelle foucade d’un président erratique n’était qu’une péripétie diplomatique ridicule de plus.

Emmanuel Macron apprend à jouer du clairon

Après les rodomontades, nous sommes passés à la pantalonnade. Notre kéké national a donc déclaré tout seul la guerre à la Russie. La diversion de politique intérieure était évidente au départ, mais il s’est pris au jeu, et toujours abîmé… Lire la suite

Qui conseille le chef de guerre au sommet de l’état Français ?

Depuis l’intervention de la Fédération de Russie en Ukraine le 24 février 2022, Emmanuel Macron se pose en chef de guerre incontesté en Europe. Ce doit être une idée fixe chez lui, car le 16 mars 2020, au début de la « crise sanitaire », ce dernier martelait au peuple français : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse… » (1)
Je supposais à tort que son instinct guerrier allait s’amenuiser avec le temps. Or, ce « modus operandi intellectuel supposé temporaire » est devenu, malheureusement, permanent. Sa véritable nature perturbée s’étale de plus en plus et la question de sa légitimité à la tête de l’Etat se pose de plus en plus.

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Ukraine: à vouloir briller, Macron est le pigeon des Américains!

Depuis qu’Emmanuel Macron a lancé l’idée de troupes françaises au sol en Ukraine, le Courrier des Stratèges vous a expliqué que les déclarations apparemment spontanées du Président étaient en fait sous influence très forte de Washington. De nouvelles informations confirment qu’une décision majeure a été prise aux USA dans la dernière décade de février: pour tenter d’entraver le retour de Trump au pouvoir, le camp démocrate ne veut pas négocier avec la Russie avant l’élection présidentielle. Histoire de faire trébucher l’ancien président en l’accusant d’être celui qui veut négocier. Le pari risqué du clan Biden: l’armée ukrainienne peut faire durer la guerre jusqu’à la fin de l’année. A ce moment-là, on espère avoir fait trébucher Trump et pouvoir aider l’Ukraine à lancer une nouvelle offensive contre la Russie. Bien évidemment, tout le monde à Washington a conscience que le front ukrainien est au bord de l’effondrement; que les pertes sont toujours plus énormes et que les enrôlements sont de plus en plus forcés. C’est là qu’on a joué sur la vanité d’Emmanuel Macron….Ce dernier, trop content de briller, pensant pouvoir utiliser la polarisation – pour ou contre la Russie – en politique intérieure, serait prêt à ce que des soldats français fassent gagner quelques mois de répit à l’armée ukrainienne, en attendant une grande contre-offensive ukrainienne en 2025. Avide de briller, même de façon éphémère, Emmanuel Macron est le pigeon des Américains.

L’Ukraine est devenue un enjeu de politique intérieure dans les pays occidentaux. En Allemagne, Olaf Scholz retrouve un peu d’oxygène politique en refusant d’envoyer des missiles à longue portée aux Ukrainiens. En France, nous vous l’avons expliqué, Emmanuel Macron instrumpentalise la question du soutien à l’Ukraine pour se présenter comme le camp du bien contre “l’extrême-droite”.

A Washington on a décidé de ne pas négocier avec Poutine en 2024

Ce qu’Emmanuel Macron ne vous dit pas, c’est qu’il n’agit en aucune manière spontanément. Trahissant les intérêts du peuple français, Emmanuel Macron accepte de rentrer dans le jeu du clan Biden et du parti démocrate, qui instrumentalisent la question ukrainienne, eux aussi, sur fond d’élections présidentielles.

Deux événements récents ont-ils été mal interprétés: la démission de Victoria Nuland, Madame “F… the EU!” de son poste d’adjointe du Secrétaire d’Etat Anthony Blinken; et la nomination du général Zaloujni, rival de Zelenski, comme ambassadeur à Londres? C’est du moins la thèse que défend Rotislav Ichtchenko (traduction sur le site globalsouth.co):

Dans le contexte d’une rhétorique militariste fortement accrue de l’Occident, menaçant ouvertement d’un affrontement militaire direct avec la Russie en cas de défaite militaire de l’Ukraine (tout récemment, l’Occident a complètement nié une telle possibilité), des personnes démissionnent en Ukraine et aux États-Unis, dont la tâche ( Victoria Nuland) était d’assurer une guerre par procuration avec la Russie, dans le cadre de laquelle l’Occident finance, approvisionne et soutient politiquement tous ceux qui luttent contre la Russie, tout en restant lui-même en dehors du champ de bataille. La tâche principale de ces personnes était de parvenir à la défaite de la Russie et à son consentement à la paix aux conditions de l’Occident, sans entraîner l’Occident lui-même dans un conflit militaire direct avec Moscou. (…)

Les masques tombent, l’Occident se prépare dans un avenir proche à se passer d’un préfixe par procuration. C’est pourquoi Zaloujni a soudainement décidé de devenir diplomate. (…) La cause profonde du départ de Zaloujni est (…) le choix des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN en faveur de la guerre.

Alors que l’Occident hésitait, Zaloujni restait en Ukraine comme l’étendard de l’opposition à Zelensky. (…) Environ un mois a été consacré à un examen général de la situation, à des tentatives de faire pression sur la Russie et ses alliés, à lancer de nouveaux mécanismes de sanctions, à montrer que l’Occident était prêt à un affrontement ouvert et, de ce fait, à amener la Russie à accepter de se satisfaire de concessions territoriales aux dépens de l’Ukraine.

Quelque part dans la dernière décade de février, l’Occident a finalement fait le choix de la guerre. C’est alors que toutes ces permutations ont commencé.

Globalsouth.co, 9 mars 2024

Faire échec à Trump

Pourquoi a-t-on soudain décidé à Washington de ne pas saisir – une fois de plus – une perche tendue par Vladimir Poutine? Dans son entretien avec Tucker Carlson, en effet, le président russe faisait allusion à l’accord de paix entre la Pologne et la Russie, en 1667? Au contraire, aucune pression n’a été exercée par les Etats-Unis sur Vladimir Zelensky, quand il a suspendu les élections présidentielles qui auraient dû avoir lieu ce mois. Rien n’a été fait pour pousser un successeur.

Quelles raisons invoquer pour expliquer cette attitude américaine? Il y a quelques mois, il existait une sorte de “consensus” des observateurs pour penser que le gouvernement Biden avait intérêt à boucler le dossier Ukraine avant que démarre vraiment la campagne des élections présidentielles. Ajoutons qu’il est pour le moins étonnant que la décision de ne pas négocier ait été prise à quelques semaines de la réélection – prévisible – de Vladimir Poutine.

Partons des considérations de politique étrangère données par le directeur de la CIA, William Burns, lors d’une récente audition du “Senate Intelligence Committee” (Commission du Sénat sur le Renseignement):

“Je pense que sans une aide supplémentaire en 2024, vous verrez plus d’Avdeevkas, et cela – il me semble – serait une erreur massive et historique pour les États-Unis. (…) Avec une aide supplémentaire, l’Ukraine peut se maintenir sur les lignes de front jusqu’en 2024 et au début de 2025. L’Ukraine peut continuer à imposer des coûts à la Russie, non seulement avec des frappes de pénétration en profondeur en Crimée, mais aussi contre la flotte russe de la mer Noire. (…) Les États-Unis fournissent une assistance à l’Ukraine en partie parce que de telles activités contribuent à freiner la Chine. Si l’on nous voit renoncer à soutenir l’Ukraine, non seulement cela alimentera les doutes de nos alliés et partenaires dans l’Indo-Pacifique, mais cela attisera aussi les ambitions des dirigeants chinois dans des domaines allant de Taïwan à la mer de Chine méridionale”.

Senate Intelligence Committee , 11 mars 2024

Il y a la part de la démesure impériale en même temps que l’angoisse devant la perte de crédibilité des Etats-Unis. Pour autant, ces explications ne sont pas suffisantes pour comprendre ce qui motive le choix de l’actuelle administration américaine.

Le clan Biden et le parti démocrate sont obsédés par l’apparente inarrêtable remontée en puissance de Donald Trump. Or ce dernier a promis que, s’il est élu, il mettra fin rapidement à la Guerre d’Ukraine. Ses adversaires voient le moyen de réveiller les batailles qui ont permis de mettre des bâtons dans les roues à l’ancien (et peut-être futur) président. Le faire passer pour russophile, et même un agent de Poutine!

En somme, la méthode d’Emmanuel Macron avec le Rassemblement National; mais à l’échelle des USA et du danger, pour l’oligarchie impériale, d’une nouvelle victoire du “candidat du peuple américain”.

Un pari risqué….mais que Macron vient conforter

Evidemment, personne ne peut garantir que l’armée ukrainienne va tenir dans les prochains mois. Les pertes sont de plus en plus gigantesques, comme vient de le confirmer un haut gradé polonais:

le nombre réel de VSU tués est bien plus élevé que le nombre total de pertes estimé par le ministère russe de la défense à 444 000.

Et voici le professionnel qui dit la même chose, et il est de l’OTAN.

Les pertes de l’Ukraine dans le conflit avec la Russie devraient se compter “en millions”, a déclaré l’ancien chef de l’état-major général polonais, Rajmund Andrzejczak. Kiev “est en train de perdre la guerre” et ne dispose pas des ressources nécessaires pour poursuivre la lutte contre Moscou, a-t-il ajouté. Dans une interview accordée lundi à la chaîne Polsat, le général à la retraite a qualifié la situation de l’Ukraine sur le champ de bataille de “très dramatique” et a insisté sur le fait qu'”il n’y a pas de miracles dans la guerre”.
Et voici la partie qui compte :

“Plus de 10 millions de personnes manquent à l’appel. J’estime que les pertes se comptent en millions, et non en centaines de milliers. Il n’y a pas de ressources dans ce pays, il n’y a personne pour se battre.”

Blog d’Andreï Martyanov

Le gouvernement ukrainien renforce la coercition. Il s’efforce, de plus en plus, de constituer des bataillons féminins. (Les Etats-Unis et l’Union Européenne ont inventé le “symmachocide” – le génocide d’un pays allié!)

Dans cette situation dramatique, le gouvernement américain essaie de tenir les deux bouts: d’une part ne pas négocier avec la Russie; d’autre part ne pas porter la responsabilité du désastre militaire qui va devenir de plus en plus évident. Et ceci d’autant plus que les Républicains bloquent, au Congrès, le vote de soixante milliards de dollars pour l’Ukraine.

Le but recherché, depuis février, est de convaincre les alliés européens de reprendre l’intégralité du fardeau. L’enthousiasme est, comme on peut s’en douter, mitigé. Mais la bonne surprise, pour les Etats-Unis, c’est la disponibilité d’Emmanuel Macron à se mettre en avant. La CIA et l’Etat profond américain sont devenus définitivement incapables de gagner des guerres. En revanche, ils ont encore le savoir-faire de la manipulation psychologique!

Il faut dire qu’avec Emmanuel Macron, l’opération n’est pas très compliquée. La cible de la manipulation condense tout ce qu’il y a de pire dans le comportement français: le président français est beau parleur, vaniteux, méprisant avec ses pairs, obsédé de communication et il tend à faire de sa présidence un jeu de rôles. Deux Zelensky valent mieux qu’un!

Depuis la fin février, le président français s’imagine coiffé du bicorne d’un nouveau Napoléon. Comment, vous croyez qu’il n’a pas en tête la retraite de Russie? Mais, plus néronien que napoléonien, Macron se moque bien, au fond, d’entraîner le pays dans un désastre: pourvu qu’il puisse s’enivrer des cours instants où il sera l’Adversaire de Vladimir Poutine.

On voit bien l’intérêt pour les Américains: grâce à la fragilité psychologique d’Emmanuel Macron, ils n’ont pas l’air de lâcher l’Ukraine. Et si le président français va trop loin, il sera toujours possible de le désavouer. Même Donald Trump y verra un intérêt: au lieu d’attaquer les démocrates seulement sur la question de la Guerre d’Ukraine, il pourra utiliser Emmanuel Macron et sa jactance comme des repoussoirs.

Bouffi de vanité, avide d’une gloire éphémère sur fond de profond nihilisme personnel, Macron est devenu le pigeon des Américains.

Emmanuel Macron court au désastre et il se moque bien de nous engloutir avec lui, pourvu qu’il ait deux minutes de gloire – le temps d’un premier Kinjal, qui tuera plusieurs centaines de soldats français d’élite fourvoyés par des chefs indignes sur le sol ukrainien.

En attendant Sarajevo, par Jean Sigalla

Après la mort de Staline, ses successeurs reconnurent qu’il était nécessaire d’adapter la doctrine marxiste–léniniste pour tenir compte de l’arme nucléaire. Le dégel qui suivit sauva peut-être l’Europe d’un août 1914 nucléaire. Paradoxalement, l’existence de deux camps irréductiblement opposés rendait moins probable la guerre nucléaire en Europe. Si injustes fussent-elles, les zones d’influence de Yalta garantissaient paix et prospérité à l’Ouest, et préparaient l’effondrement de la tyrannie à l’Est.

Tout cela a disparu. La balkanisation de l’URSS a ouvert la voie à une guerre en Ukraine, comme celle de l’Empire ottoman cent ans plus tôt conduisit aux guerres balkaniques et à la Grande Guerre. L’Europe de la Belle Époque, de la harpe chromatique, de l’Art nouveau et du Jugendstil disparut alors corps et biens. De tels événements peuvent-ils se reproduire ? Il existe des similitudes.

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Emmanuel Macron en mode chihuahua guerrier

Qu’est-ce qui peut expliquer le virage belliciste d’Emmanuel Macron amorcé à l’occasion de la conférence des 30 pays organisée le 26 février à Paris ? On l’avait alors vu prendre une initiative diplomatiquement assez ahurissante. Rappelons que cette conférence n’avait… Lire la suite

L’économie de guerre Française : un leurre ! par Michel Goldstein

LE BILLET D’HUMEUR DE LA LISTE “NON! PRENONS-NOUS EN MAINS!” – La France est-elle passée en économie de guerre comme l’annonce le Président de la République ? Le secteur de l’armement en France, c’est quatre mille entreprises. Et c’est vrai, elles produisent en ce moment à des cadences inhabituelles.

MBDA, par exemple, (détenue par Airbus 37,5%, BAE systems 37,5% et Leonardo 25%) a ainsi doublé ses commandes en 2023.Mais la réalité est autre, les difficultés sont considérables ; on manque de poudre pour les obus mais aussi des matières premières pour la fabriquer, la Chine ayant interrompu ses livraisons.

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Stop ou encore? L’Etat-major veut déployer 20 000 soldats français en Ukraine

Déployer 20 000 soldats français en Ukraine? Affronter la Russie? Le général Schill, Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre (CEMAT), donc l’un des plus hauts gradés français, en parlait ouvertement hier 19 mars dans le journal “Le Monde”. Une partie de notre monde dirigeant est prise d’une douce folie. La Russie serait une petite puissance, surestimée. La France serait en moyen, avec d’autres pays de l’Union Européenne, de déployer quelques dizaines de milliers d’hommes et de tenir le Dniepr. Une analyse détaillée de l’analyste militaire Simplicius nous aide à faire le point sur ce qui se passe dans les coulisses du pouvoir à Paris. Dans l’objectif de mettre les Français devant le fait accompli? Ou bien dans une fuite en avant pour tenter (vainement) de repousser la terrible onde de choc que produira l’annonce de l’effondrement militaire ukrainien?

Simplicius, l’un des meilleurs chroniqueurs de la guerre d’Ukraine, le dit sans détours:

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Emmanuel, tu veux finir à Sainte-Hélène ou quoi ?

Selon les données obtenues par les services russes de renseignement extérieur, un contingent militaire s’organise pour être envoyé en Ukraine. Au stade initial, il s'agira d'environ 2000 personnes.

Qui dirige le monde ? Qui contrôle Macron ? Les révélations de Claude Janvier

par Yoann. Ces puissances financières, telles que BlackRock et Vanguard, contrôlent en grande partie l’économie mondiale et ont une influence considérable sur les décisions politiques.

La France et les pays baltes sont prêts à envahir l’Ukraine

par Adomas Abromaitis. Le Kremlin a prévenu que la confrontation avec l'OTAN en Ukraine serait inévitable si l'Alliance déployait ses troupes dans le conflit, une étape importante que l'Occident a jusqu'à présent évitée.

L’accord bilatéral avec l’Ukraine n’est toujours pas publié officiellement : existe-t-il vraiment ?

Macron a fait tout un foin de l’accord bilatéral avec l’Ukraine, mais cet accord existe-t-il vraiment ? Non seulement, il a été signé par Macron en violation de la Constitution, ce qui pose un sacré problème, mais il n’a été publié nulle part ailleurs que sur le site de l’Elysée. Bref, il n’a aucune existe juridique à ce stade, et toute contestation d’une mesure prise en son nom peut donc s’appuyer sur le constat de son illégalité…

Mais l’accord bilatéral avec l’Ukraine existe-t-il vraiment ? Tout le monde en parle, et l’Assemblée Nationale et le Sénat l’ont approuvé… mais il n’a aucune existence légale. Pour deux raisons.

Première raison : les conditions de signature et de ratification de l’accord ne sont pas constitutionnelles. Jacques Myard, maire de Maisons-Laffitte, l’a abondamment expliqué dans l’interview que nous reproduisons. La Constitution prévoit qu’un Président de la République négocie et ratifie les traitrés, certainement pas qu’il les signe seul dans son coin. Qui plus est, s’agissant d’un traité impliquant des dépenses, il doit fair el’objet d’une ratification en bonne et due forme de la part du Parlement. Or le Président n’a pas engagé la ratification du traité avec l’Ukraine, il a simplement organisé un débat sur une déclaration général à propos de ce traité.

Ce texte est donc nul et non avenu, en l’état !

Deuxième raison : pour être applicable, un texte doit être publié au Journal Officiel. C’est cette publication qui donne une valeur juridique aux actes de la République. Et, miracle ! le traité bilatéral n’a pas été publié officiellement. Il est bien proposé à la lecture sur le site de l’Elysée, mais rien de plus ! concrètement, il n’a donc pas plus de valeur légale qu’un discours de Macron.

Face à ces vices majeurs, il va devenir indispensable que les citoyens se mobilisent pour obtenir le respect de la Constitution.

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