Le superviseur des banques européennes est un italien. Il s’appelle Enrico Enria. Il a donné une interview au Financial Times dont nous vous traduisons les extraits les plus significatifs et les plus inquiétants. Il se plaint en particulier de l’absence de marché bancaire unique, et considère que cette absence crée un risque systémique.
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L’enquête officielle sur la réponse du gouvernement à la pandémie se poursuit. Dans le récit explosif de Dominic Cummings à l’enquête Covid, des révélations surprenantes émergent sur la gestion par Boris Johnson de la pandémie. A priori, ce n’était pas la principale préoccupation de Johnson et que le gouvernement n’avait adopté aucun plan de protection pour les groupes vulnérables.
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Après les consultations d’experts et de juristes, la commission d’enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19 au Royaume-Uni auditionne désormais d’anciens membres du gouvernement Johnson. Parmi les premiers à témoigner figure Dominic Cummings, ex-proche conseiller politique et bras droit de Boris Johnson. Devant la commission d’enquête, présidée par l’ancienne magistrate Heather Hallett, ce dernier a évoqué un Premier ministre “confus”, “indécis”, déchiré “entre les intérêts sanitaires et politiques ».
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Si les activités de Pfizer / BioNTech ont connu un développement remarquable pendant la crise covid, la fin de l’urgence sanitaire liée au Covid-19 a entraîné une diminution significative de leurs revenus au deuxième trimestre 2023. Selon Bloomberg, Pfizer aurait enregistré une perte d’environ 40 milliards de dollars de valeur boursière. De son côté, face à cette baisse de la demande des vaccins, son partenaire BioNTech a également averti sur une baisse des revenus annuels, estimant désormais environ 4 milliards d’euros pour 2023. Cette révision à la baisse est attribuée à des retards dans les approbations réglementaires et aux dépréciations par Pfizer, son partenaire de collaboration.
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Quand un conflit éclate entre des hommes, que ce soit dans un environnement social ou politique, la pire des choses qui puisse arriver serait qu’il fût impossible d’identifier les protagonistes du drame. Car alors, on se retrouve face au chaos, ou pire encore que face au chaos, on se retrouve plongé dans le chaos, dont le principe même est d’avoir des frontières inconnues, illisibles.
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Selon le dernier rapport publié par les Centers for Disease Control and Prevention le 27 octobre 2023, le variant HV.1 constitue actuellement environ 25 % des infections à la Covid-19 aux États-Unis, marquant une forte augmentation par rapport au 1 % enregistré au début du mois d’août. Désormais, la peur du variant Eris s’est épuisée. Visiblement, les autorités sanitaires ont besoin d’un nouveau variant pour continuer à justifier la vaccination. Selon les CDC, le variant HV.1 est une mutation du variant EG.5, qui trouve son origine dans le XBB, une souche d’Omicron.
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La folie gagne-t-elle l’Allemagne ? Il fut un temps où ce pays s’imposait par son sérieux, sa volonté – du moins en apparence – de couper les ponts avec son passé nazi, sa grande rigueur monétaire et une certaine conception des relations sociales que l’on pouvait lui envier. À côté, la France ne faisait pas figure de bon élève, tant s’en faut. Sans doute atteintes du syndrome – cher à Young – des « hyper complexés », nos élites politiques, technocratiques et économiques, ont longtemps nourri une admiration « quasi-romantique » sans borne à l’égard du « miracle allemand » et du fonctionnement de sa classe politique. Avec recul, l’on peut considérer que nombre de nos dirigeants ont été envoutés par les chants langoureux de « Die Lorelei » pour sombrer dans de douces illusions. Baignés dans le tropisme du Rhin, ils en ont oublié l’action de « passager clandestin » du pays de Madame Merkel, les multiples chausse-trapes dans les partenariats industriels ou les coups tordus pour éliminer l’électricité nucléaire française. Désormais, à chaque déclaration du chancelier allemand – ne parlons pas de sa ministre des Affaires étrangères – il faut se pincer violemment pour être certain que l’on ne rêve pas. Ainsi, dans une interview au journal « Heilbronner Stimm », Olaf Scholz a annoncé qu’il était prêt à s’entretenir à l’avenir avec le président Vladimir Poutine, dans les termes suivants: « Dans la situation actuelle, nous devons parler à Poutine encore et encore de ce que j’ai fait l’année dernière et de ce que je ferai à l’avenir » ! Le site Svpressa tire des propos du Chancelier l’analyse suivante.
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Il paraît donc que l’Occident est engagé dans une lutte de “civilisation” contre la barbarie islamiste. La lecture du compte-rendu de la visite des hôpitaux de Gaza par les dirigeantes d’ONU Femmes, du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et de l’UNFPA, soulève quelques difficultés majeures pour tous ceux qui nous expliquent que nous, Occidentaux, sommes le camp du bien. Voici quelques éléments de la description qui souligne les horreurs que le camp du bien est capable de commettre :
« Certaines femmes enceintes ont dû subir des césariennes sans anesthésie » à Gaza, a rapporté la Directrice exécutive de l’agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive, l’UNFPA, Natalia Kanem, devant le Conseil de sécurité, qui examinait mercredi l’impact humanitaire du conflit opposant Israël au Hamas sur les femmes et les enfants.
Mme Bahous a martelé que « la férocité et la destruction que la population de Gaza est contrainte de subir, sous les yeux de la communauté internationale, ont atteint une intensité jamais vue auparavant », s’appuyant sur plusieurs statistiques. (…) 67% des plus de 14.000 personnes tuées à Gaza sont des femmes et des enfants. « Cela fait deux mères tuées toutes les heures et sept femmes toutes les deux heures », a-t-elle commenté.
« Dans le service néonatal, j’ai vu de minuscules bébés s’accrocher à la vie dans des incubateurs, alors que les médecins s’inquiétaient de savoir comment ils pourraient faire fonctionner les machines sans carburant », a encore témoigné Mme Russell.
Ele s’est également entretenue avec une membre du personnel de l’UNICEF, qui, malgré la perte de 17 membres de sa propre famille élargie, « travaille héroïquement » pour fournir aux enfants et aux familles de Gaza un accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Témoignages de responsables de l’ONU
Bon, voilà une belle bataille livrée par la civilisation contre la barbarie.
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On lira avec attention la mise en jour du livre de Jean-Dominique Michel sur la gestion du COVID dans nos “démocraties libérales”. Comme il le dit très bien dans l’interview qu’il nous accorde, cette gestion du COVID s’est, à bien des égards, révélée désastreuse et a même constitué un parfait naufrage.
Ne manquez sous aucun prétexte cet ouvrage essentiel.
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Commençons par l’évidence : dans des circonstances normales, le gouvernement devrait démissionner en bloc. S’il ne le fait pas, comme c’est le cas du gouvernement d’Olaf Scholz, il est possible de voter une motion de censure constructive. Si les députés du Bundestag avaient de la décence, ils révoqueraient le chancelier. Mais ce n’est pas non plus le cas. L’Allemagne politique se perd dans des discussions sans fin, mais n’a pas le courage de tirer les conséquences claires de ce désastre. La seule conséquence envisageable est de changer de cap politique, et de le faire rapidement.
Actuellement, c’est la perplexité qui domine au sein des instances politiques, qui se double souvent d’une obstination têtue. Ainsi, le Conseil fédéral a renoncé jeudi à prendre position sur le budget supplémentaire et donc sur la suspension du frein à l’endettement pour l’année en cours. Il a simplement laissé passer la loi en première lecture. L’enjeu est de taille pour les Länder : 45 milliards d’euros de fonds déjà versés pour le frein aux prix du gaz et de l’électricité ainsi que pour les aides en cas d’inondations doivent être garantis juridiquement a posteriori.
Mais il y a des vents contraires, et ils viennent – après la Cour constitutionnelle fédérale – depuis un certain temps de la Cour fédérale des comptes. Dans un avis sur le projet de budget, elle reproche au gouvernement fédéral de ne pas avoir pris en compte tous les fonds spéciaux dans le calcul des emprunts autorisés.
“À cela s’ajoute le fait qu’une légitimation rétroactive de décisions déjà prises, tant en ce qui concerne le budget supplémentaire prévu que l’arrêté d’urgence prévu, pourrait, selon la Cour des comptes fédérale, entrer en conflit avec le droit budgétaire parlementaire de manière inquiétante du point de vue du droit constitutionnel”.
La Cour des comptes fédérale a déjà tiré la sonnette d’alarme cet été à propos des fonds spéciaux : si l’on prend en compte tous les fonds spéciaux, le montant net des emprunts passera en effet de 46 à 193 milliards d’euros en 2023. Parmi les fonds spéciaux les plus récents et les plus coûteux, on compte par exemple 100 milliards d’euros pour l’armée allemande ou le fonds de stabilisation économique avec 200 milliards d’euros. Le volume financier des seuls fonds spéciaux actuels s’élève à environ 869 milliards d’euros, souligne la Cour des comptes.
La grande majorité est financée par des crédits. Fin 2022, le potentiel d’endettement des fonds spéciaux s’élevait au total à environ 522 milliards d’euros. Cela représente environ cinq fois le montant des emprunts affichés dans la période de planification financière 2023-2027.
La prise de position du ministère des Finances, que l’on peut également lire dans le rapport, est remarquable : le ministère des Finances ne pourrait expressément pas suivre les présentations, les évaluations et l’impression générale qui en résulte.
La Cour des comptes allemande n’a pas seulement rendu un rapport sur les fonds spéciaux, mais aussi sur le fonds de stabilisation économique pour la crise énergétique. La critique à l’encontre du gouvernement est ici aussi sévère : le fonds dispose d’une autorisation de crédit d’urgence pouvant atteindre 200 milliards d’euros, qui n’est valable que pour l’année 2022. En réalité, la plupart des fonds ne seront nécessaires que pour les années 2023 et 2024. Par un „montage financier sans précédent“, le ministère des Finances aurait tenté d’épuiser formellement l’autorisation de crédit en 2022, sans emprunter un montant correspondant sur le marché cette année-là. Il a ainsi simulé un emprunt et contourné la règle de l’endettement.
Le Bundestag aurait dû savoir tout cela depuis l’été. Tout cela, Christian Lindner l’aurait su depuis longtemps. Mais depuis, de nombreuses paroles n’ont pas été suivies d’actes.
Au lieu de cela, on laisse maintenant des économistes prendre le micro pour confirmer que la voie déjà empruntée est sans alternative.
Ainsi, l’économiste Claudia Kemfert de l’Institut allemand de recherche économique met en garde contre des économies dans la protection du climat. Pour justifier ses propos, elle a fait référence à des pays comme la Chine et les Etats-Unis, qui investissent beaucoup dans ce domaine. L’Allemagne risque d’être distancée.
Ou Carsten Herrmann-Pillath, économiste à l’université d’Erfurt, qui se laisse entraîner dans un plaidoyer pour les fonds spéciaux :
“Dans ce contexte (la crise climatique, ndlr), la dette publique est la clé de l’équilibre entre les générations. Transférer, au nom du frein à l’endettement, des charges à ceux qui font déjà partie de ceux qui vivront la catastrophe climatique 50 ans plus tard, est injuste. Qui s’étonnera que la désobéissance civile soit le seul recours, voire un devoir ?”
L’économiste Michael Hüther, directeur de l’Institut de l’économie allemande, abonde dans le même sens et demande même 400 milliards d’euros supplémentaires de fonds spéciaux.
Une dette qui explose – mais pour quoi faire ?
On pourrait envisager la question de l’endettement de manière plus détendue si l’Allemagne investissait au moins dans ses infrastructures. Mais ce n’est pas le cas.
Selon une étude du Deutscher Wirtschaftsdienst:
“aucun pays de l’UE n’investit aussi peu dans ses infrastructures publiques que l’Allemagne. En moyenne européenne, environ 3,7 % du PIB ont été consacrés chaque année depuis 2000 aux routes, à la construction d’écoles et à d’autres investissements publics. Avec une moyenne de 2,1 %, l’Allemagne se situait nettement en dessous. Les analyses de régression ne permettent pas d’expliquer cet écart par des facteurs économiques, fiscaux, démographiques ou institutionnels, ni par le frein à l’endettement. La faiblesse des investissements allemands semble être devenue une maladie chronique”
Où que l’on regarde, l’Allemagne manque d’argent à tous les coins de rue, notamment dans le domaine des transports. Le besoin d’investissement pour l’entretien et l’extension des réseaux ferroviaires et routiers dans les villes, les districts et les communes jusqu’en 2030 s’élève au total à environ 372 milliards d’euros. Un pont routier sur deux n’est pas en bon état, tout comme les réseaux de transport public.
Ou dans le secteur de la santé: le sous-financement des investissements hospitaliers entraîne un retard d’investissement considérable. Pour les cinq prochaines années, le besoin d’investissement des hôpitaux allemands s’élève à environ 7 milliards d’euros – par an.
Le retard d’investissement dans les écoles allemandes est estimé à environ 50 milliards d’euros. La dotation financière des villes et des communes est très variable et l’écart entre les communes pauvres, riches et très riches s’est encore creusé ces dernières années.
Pendant ce temps, le ministre de l’Economie Robert Habeck s’exerce lui aussi à l’obstination têtue. Après tout, il s’agit de maintenir ses propres réseaux en activité. Cette semaine encore, son ministère a annoncé l’attribution d’une subvention de 700 millions d’euros à l’usine du groupe suédois Northvolt. À partir de 2026, des cellules de batteries pour voitures électriques seront fabriquées dans le Schleswig-Holstein.
Pensons également aux subventions sans précédent accordées à “l’acier produit sans impact sur le climat” et au développement de l’économie de l’hydrogène. Un milliard d’euros pour le programme de transformation SALCOS – Salzgitter Low CO2 Steelmakingde Salzgitter AG, deux milliards d’euros pour l’usine de réduction directe de Thyssenkrupp avec les installations correspondantes pour la production d'”acier vert”.
Robert Habeck n’est pas le seul à jeter l’argent par les fenêtres. Lors de l’ouverture de la conférence mondiale sur le climat à Dubaï, la ministre allemande du Développement Svenja Schulze a mis à disposition 100 millions de dollars américains (l’équivalent d’environ 92 millions d’euros) pour compenser les dommages climatiques dans les États particulièrement vulnérables.
Annalena Baerbock, qui n’est pas non plus connue pour son sens de l’économie, doit actuellement faire face à de vives critiques de la part de la Cour des comptes: son ministère serait non seulement responsable d’achats immobiliers totalement surévalués à Bruxelles, mais aussi de mauvais achats en Afrique et en Asie. Les commissaires aux comptes reprochent au ministère des Affaires étrangères de mal gérer ses biens immobiliers à l’étranger et de procéder sans planification.
Que fait le chancelier fédéral ? Selon la Loi fondamentale, il aurait en fait la compétence à fixer des directives, c’est-à-dire il est responsable de la politique de l’ensemble du gouvernement fédéral. Olaf Scholz, nous le savons, est le maître de l’obstination têtue. Il ne bouge qu’exceptionnellement.
Dans un rapport sur le projet de budget 2024, la Cour des comptes reproche à la Chancellerie fédérale d’accélérer la construction et la transformation d’un bâtiment d’un montant de 770 millions d’euros, mais d’avoir omis jusqu’à présent d’utiliser judicieusement les surfaces de bureaux existantes.
Ainsi, pendant qu’Olaf Scholz fixe la directive de l’obstination têtue, le site économique allemand s’érode et les fondations de l’industrie allemande s’effritent. Ceux qui le peuvent délocalisent leur production à l’étranger. Outre les déficits cités dans l’infrastructure, ce sont surtout les obstacles bureaucratiques et les coûts élevés de l’énergie qui pèsent sur la compétitivité. Olaf Scholz devrait se rappeler qu’un euro sur trois généré en Allemagne est directement imputable à l’industrie et aux services qui en dépendent. Peut-être se mettrait-il alors en marche?
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Aux États-Unis, « les exploitants de centrales nucléaires comptent sur l’enrichissement russe pour répondre à plus de 20 % de leurs besoins ». Ils « ont versé à Rosatom plus de 800 millions de dollars l’année dernière », a déclaré Katie McMorris Rodgers, la présidente du comité de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants. Cette loi sur l’interdiction des importations d’uranium en provenance de Russie « contribuera à mettre fin à cette dépendance, à renforcer le leadership nucléaire américain et à renforcer notre sécurité énergétique », cite un communiqué publié sur le site Internet de McMorris Rodgers. L’on doit comprendre que dans l’esprit de McMorris Rodgers, le danger est représenté par la coopération de Rosatom avec la Chine et par le fait que ce partenariat provoque le «déclin » de l’industrie américaine du combustible nucléaire par dépendance.
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Par les temps qui courent, il est difficile d’aborder la question du judaïsme sans exaspération passionnelle. C’est d’ailleurs la grande erreur de l’insupportable propagande (digne du passe sanitaire !) imposée par les suprémacistes juifs en France, et plus généralement en Occident, selon laquelle ne pas soutenir aveuglément Israël et ses délires génocidaires serait une preuve d’antisémitisme. Jean-Dominique Michel a le mérite de remettre un peu d’humanité et de sagesse dans ce diagnostic.
La question du peuple juif est au centre de cet entretien, qui rappelle, qu’au fond, la communauté juive est aujourd’hui perçue dans le monde comme une communauté de l’excès : excessive dans le génie, et excessive dans une forme nationale de fascisme qui la conduit à détruire les peuples qui la gênent.
Voilà une interview qui ne fera pas l’unanimité.
Depuis janvier 2023, la cote parisienne a rebondi de plus de 17% (hors dividende), ce qui pose aujourd’hui la question, épineuse, du « market-timing » : est-il encore temps en cette fin 2023 de rentrer sur les mêmes 10 valeurs de l’indice français ?
Aussi, vous présentons-nous dans ce dernier dossier de l’année :
– Le contexte de marché dans lequel évolue actuellement l’indice parisien ;
– La mise à jour du portefeuille proposé en octobre 2022.
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Le site d’information Mediapart révèle que la ministre de la Santé, Agnès Firmin Le Bodo, est au cœur d’une polémique concernant la réception de cadeaux non déclarés d’une valeur de 20 000 euros de la part des laboratoires Urgo pendant sa carrière de pharmacienne. Cette allégation soulève des interrogations sur l’éthique et la transparence de la nouvelle ministre, après la démission d’Aurélien Rousseau. En effet, Agnès Firmin Le Bodo, jusqu’alors ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des professions de santé, a été nommée ministre de la Santé par intérim après la départ d’Aurélien Rousseau en raison du vote de la loi immigration.
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Tout d’abord, il faut reconnaitre qu’il est naturel et nécessaire pour toute société d’avoir une élite. Le penseur libéral Murray Rothbard, opposant constant de l’étatisme, évoqua l’idéal des « aristocrates naturels », qui « vivent en liberté et en harmonie avec leurs semblables, et s’élèvent en exerçant leur individualité et leurs plus hautes capacités au service de leurs semblables, soit dans une organisation, soit en produisant efficacement pour les consommateurs. ».
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Dans cette troisième phase, la liste des familles étendues appartenant à cette minorité aux affaires aujourd’hui n’a que peu changé. Cependant, certains noms ont perdu en influence, et des nouveaux peuvent y être ajoutés, tels : Soros, Gates, Goldman Sachs et évidemment, Rockefeller.
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Le premier acte de la pièce a vu tomber le rideau sur Élisabeth Borne, élevée par le fait au rang d’ancien Premier Ministre. Homme de théâtre, notre président sait ménager ses effets. Il doit probablement être satisfait de tout le bruit qui agite la sphère médiatique, entraîné par sa décision, ou plus exactement sa non-décision de ne pas nommer immédiatement Gabriel Attal en remplacement d’Elisabeth Borne à Matignon.
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À quoi sert le pouvoir dans nos démocraties représentatives finissantes ? Si certains imaginaient encore que leur ambition était de garantir à chacun l’autonomie et la liberté, Gabriel Attal vient de dissiper toutes les illusions et d’avouer avec une naïveté probablement sincère, mais dont l’ambiguïté lui a échappé, la vérite profonde du pouvoir tel qu’il le conçoit, et tel qu’il l’a appris. Il veut garder le contrôle de notre destin.
Bien entendu, dans son discours de passation, Gabriel Attal a utilisé tous les mots-clés prévus par le narratif officiel pour nous hypnotiser. Il est là pour défendre la démocratie, notre bien commun, nos libertés, notre avenir, et plein de bonnes choses qui justifient qu’il soit nommé Premier Ministre à 34 ans, sans avoir jamais fait autre chose que cirer des pompes dans les cabinets ministériels.
Dans cette nomination très faubourg Saint-Germain, dans cet entre-soi des beaux quartiers et ds réseaux affinitaires, Gabriel Attal a donc enfilé les platitudes comme certains enfilent les perles, en énonçant son programme à Matignon :
« D’abord, la priorité donnée au travail. Travailler doit toujours être mieux valorisé que ne pas travailler, alors que l’inflation, je le sais, continue de peser sur la vie des Français. Ensuite, c’est l’acte deux de la libération de notre économie, notamment avec la simplification drastique de la vie de nos entreprises et de nos entrepreneurs. Et c’est enfin l’action résolue que nous devons mener pour notre jeunesse dont le talent ne demande qu’à s’exprimer. »
Gabriel Attal
Mais bien sûr ! Travailler, Simplifier, s’exprimer, et toutes ces bonnes choses que les agences de communication adorent mettre en avant. C’est un peu le retour de la start-up nation, tous ces mots qui ne font plaisir qu’à ceux qui se forcent à y croire, et que les autres n’écoutent même plus tant ils savent que cette communication ne signifie plus rien.
Mais, dans sa grande jeunesse, au milieu de ce discours bien rôdé, le nouveau Premier Ministre a laissé un mot lui échapper. Comme si souvent dans la communication trop huilée, la faute ne vient pas de mots mal prononcés, mais de mots trop prononcés, de ces formules que l’on croit neutres, évidentes, et qui dévoilent d’un coup le fond de la pensée. Comm eun tendon d’Achille.
Et voilà les mots qui ont échappé à Gabriel Attal, rapportés par le Monde :
« J’aurai l’objectif de garder le contrôle de notre destin et libérer notre potentiel français »
Gabriel Attal
Tout est dit dans ce superbe oxymore, qui sonne comme la reconnaissance définitive de la stratégie de contrôle mise en plae par la caste.
D’un côté, il s’agit de “libérer notre potentiel frnaçais”. Cela, c’est pour la face avouable du projet, qui constate que nous sommes tous empêtrés dans des blocages dont nous devrions officiellement nous libérer. Et, dans une pirouette remarquable dont la caste a l’habitude, cet emprisonnement de l’énergie trouverait sa solution par une action gouvernementale.
D’un autre côté, Attal ne cache pas qu’il veut “garder le contrôle de notre destin”. Cette formule résume bien le projet de la caste : sa stratégie consiste à nous contrôler, à contrôler ce que nous devenons, pour être sûre que rien ne lui échappe.
On l’a suffisamment dit ces derniers mois : la caste prépare Attal à l’exercice du pouvoir, comme un entraîneur prépare un jeune cheval à peine débourré. Dans ce projet, Attal a enchaîné les passages obligés : Young Global Leader du Forum économique mondial, représentant français au groupe de Bilderberg, invité au Siècle, et quelques autres performances qu’il serait inutile de citer ici. Voilà un homme-lige qui a soigneusement coché aux différentes cases nécessaires à l’accesion au pouvoir. Sans oublier son appartenance aux bons réseaux affinitaires.
Et pourquoi la caste drille-t-elle avec autant d’attention un jeune homme si bie né ? Pour garder le contrôle de notre destin, pardi. Pour s’assurer que tout semble changer, mais que rien ne change. Pour s’assurer qu’elle continuera à garder la maîtrise d’un système qui lui profite, et qui a permis d’immenses enrichissements ces dernières années.
L’Etat est un outil essentiel pour contrôler le destin des invididus. Certains en doutaient. Il suffit d’ouvrir les yeux, de se déboucher les oreilles : le nouveau Premier Ministre vient de nous l’expliquer.
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Tous ceux qui veulent retrouver les articles d’Edouard Husson sur le fascisme gris pour les lire ici :
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Dans cette capsule, Machabert attire notre attention sur les défis auxquels sont confrontées les sociétés minières, en particulier dans l’industrie aurifère, en raison des coûts élevés de l’énergie. Machabert poursuit son analyse sur les “grands investisseurs”, en se concentrant cette semaine sur Ray Dalio. Il explique l’approche de ce dernier, qui qui repose sur l’utilisation de “modèles historiques”, prédisant des “révolutions et des guerres” à venir pour l’Occident.
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Au Québec, un travailleur non adéquatement vacciné contre le COVID-19, préférant les tests de dépistage rapide, a été mis en congé sans solde pour une durée indéterminée par son employeur. Cependant, cette mesure a été jugée comme un congédiement déguisé par le Tribunal administratif du travail.
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Depuis le 11 septembre 2023, face à une prétendue hausse des cas liés à la souche EG. 5, surnommée «Eris», les autorités sanitaires fédérales ont recommandé l’administration des vaccins anti- Covid-19 mis à jour pour les personnes âgées de 6 mois et plus. De nouveau, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains envisagent de recommander un rappel du vaccin Covid au printemps pour les groupes les plus vulnérables. Cette mesure vise à renforcer la protection contre le virus, notamment pour les personnes âgées et les individus immunodéprimés. Bien que les effets secondaires de la vaccination Covid soient particulièrement à risque, les autorités sanitaires américaines poursuivent leur politique sanitaire qui repose sur le déni de réalité. Si les autorités sanitaires américaines s’attendaient à ce que des millions de personnes reçoivent leur injection, il n’en est rien.
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Retenez bien cette date: 22 février 2024. La prise de parole du chef du service juridique du Ministère chinois des Affaires étrangères représente un point de basculement dans les relations internationales.
A vrai dire, Ma Xinmin n’a rien dit de novateur. Au contraire, il a rappelé le droit international existant. Mais, après trente ans de “loi de la jungle” américaine dans les relations internationales, c’est un séisme.
‘En poursuivant leur autodétermination, un peuple a le droit de se battre, de chercher et recevoir des soutiens. C’est sur la base de ce droit que le peuple palestinien a proclamé l’Etat de Palestine en 1988, qui a été reconnu par plus de 130 pays. En poursuivant leur droit à l’auto-détermination, le recours du peuple palestinien à la force pour résister à l’occupation étrangère, avec l’objectif d’ établir un Etat indépendant, est un droit inaliénable, bien fondé dans le droit international. Des peuples variés se sont libérés d’une domination coloniale ou de l’oppression étrangère pour créer un Etat indépendant après la Seconde Guerre mondiale. Ils ont donné l’exemple pratique d’un tel droit. De nombreuses résolutions internationales reconnaissent la légitimité à combattre par tous les moyens disponibles, y compris la lutte armée menée par des peuples qui sont sous une domination coloniale ou une occupation étrangère, pour réaliser leur droit à l’auto-détermination. (….) Le combat armé, dans ce contexte, est autre chose que le terrorisme. Il est reconnu par le droit international…”
Ma Xinmin, La Haye, 22 février 2024
Bien entendu, ce n’est que le début. Il est évident que les membres de l’actuel gouvernement israélien vont se boucher les oreilles et crier fort pour être sûrs de ne rien entendre.
J’entends bien l’objection, aussi: est-ce que le gouvernement chinois fait autre chose que répéter ce qui a été dit maintes fois dans les résolutions non respectées de l’ONU? Raisonner ainsi, cependant, c’est ne pas voir plusieurs choses:
+ Israël, entre la fin des années 1990 et aujourd’hui, a calqué son comportement sur l’unilatéralisme américain. Tel-Aviv va être obligé, comme les Etats-Unis, de s’adapter au monde polycentrique.
+ La déclaration chinoise a un énorme retentissement dans tout le Proche-Orient. Elle va galvaniser la Résistance Palestinienne.
+ La Chine n’est en guerre avec aucun autre Etat. Il est plus facile, pour elle, de tenir cette position, que pour la Russie – même si Xi Jinping et Vladimir Poutine sont en phase sur le sujet.
+ Last but not least, cette déclaration devrait avoir un impact important sur l’Union Européenne. Non seulement parce que le discours sur “le Hamas mouvement terroriste” est délégitimé. Mais aussi parce que, par la bouche de Ma Xinmin, c’est tout simplement, le principe de la souveraineté des Etats qui est réaffirmé.
Pratiquement toute l’histoire de l’Occident depuis le XIXe siècle tient dans cette page. Il faut en retenir que le fait majeur est que les banquiers internationaux ont réussi à mettre en place un système qui leur a permis de prendre, en moins d’un siècle et demi, le contrôle total de ce qui est devenu la monnaie mondiale, à savoir le dollar.
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On nous dit que l’actrice Maïwenn s’est mise en couple à l’âge de quinze ans avec le réalisateur Luc Besson qui avait dix-sept ans de plus que lui, et en a eu un enfant, avant d’être répudiée dès l’âge de dix-sept ans, ce qui en effet est un démarrage sur les chapeaux de roues dans la vie. A l’époque, il était possible de se marier aussi jeune, pour peu que les parents y consentissent. Et l’on peut multiplier les exemples, accusant des acteurs mais surtout des réalisateurs qui ont pu profiter de leur situation dominante pour obtenir les faveurs de très jeunes actrices, voire faire leur conquête sentimentale.
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Bien sûr, il est utile de lutter contre la prostitution des mineures. Le sujet ne fait pas débat.
Le projet de la ministre El-Hairy, chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, est toutefois un peu particulier. Il ne vise pas les femmes mineures qui offrent leur corps contre espèces sonnantes et trébuchantes. Il vise les mineures qui envoient des images d’elles, dénudées, contre de l’argent, sur Internet. La pratique est évidemment illégale, mais elle repose, de fait, sur un consentement de la jeune fille.
La ministre, sans surprise, y voit de la prostitution pure et simple, et annonce la mise en place de “maraudes numériques” payées par l’Etat pour expliquer aux jeunes filles qui pourraient être tentées par cette pratique que tout cela, ce n’est pas bien.
Comme lors de maraudes classiques dans la rue, les agents de ces maraudes numériques iront “sur des tchats pour parler, alerter” les jeunes. Ils pourront par exemple “rappeler que vendre une vidéo dénudée, c’est grave”.
Sarah El-Hairy
Donc, l’Etat va payer des fonctionnaires pour expliquer aux habitants de ce beau pays ce qui est grave et ce qui n’est pas grave. S’agissant des mineures, le gouvernement ne voit pas d’inconvénient à passer par-dessus l’épaule des familles pour s’adresser directement aux adolescentes et leur dire ce qu’elles doivent faire ou non.
La suite des propos de la ministre montre bien qu’il s’agit là du début d’un engrenage dont les frontières sont appelées à s’élargir sans cesse :
La ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles alerte également sur “un nouveau risque qui se développe”, celui du “petit copain qui devient proxénète, dans une relation d’emprise”. Pour Sarah El Haïry, “il faut briser le tabou de la prostitution”.
Sarah El Hairy
On a bien compris la logique. On commence par mettre en garde sur la diffusion consentie de vidéos payées. Puis on glisse vers la “relation d’emprise” du petit copain. Les étapes suivantes, c’est quoi ? Donner des conseils conjugaux ou matrimoniaux ? Des conseils vestimentaires ? Alimentaires ? Pour protéger la jeunesse, puis, progressivement toute la population.
La théorie du Nudge bat son plein, décidément.
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Bien sûr, il y a la guerre en Ukraine, et les grands shows présidentiels devant les caméras, avec une pluie d’annonces tonitruantes sur les réformes, les décisions, les mesures. Et puis il y a la réalité en salle des machines : à force de vouloir tout gérer à la baguette et dans un isolement hautain et déconnecté des réalités, à force de réduire les états-majors de la bureaucratie à de simples rôles d’exécutants, la machine se bloque.
Donc, mardi, Emmanuel Macron a convoqué les 700 fonctionnaires-clés qui tiennent la machine étatique pour leur dire de se mettre au travail. Selon les insiders, le malaise est, il faut le dire, profond.
Vu du point de vue d’Emmanuel Macron, il se formalise ainsi :
« Nous avons un devoir qui est de nous remettre en question collectivement pour aller plus vite, pour que notre travail soit plus perceptible et pour associer mieux les gens […]. Je sens une urgence parce que sinon les gens n’écouteront plus que la colère », a averti le chef de l’Etat. La grande crise des démocraties occidentales est « avant tout une crise de l’efficacité de l’action publique »
Emmanuel Macron
Vu du point de vue des hauts fonctionnaires qui nous parlent discrètement de leurs malheurs, la désobéissance se cache de moins en moins.
C’est par exemple le cas de l’étatisation de l’assurance-chômage, que Bruno Le Maire a annoncée avant même la ministre du Travail. Les fonctionnaires du ministère du Travail savent qu’elle servira à réduire les droits à indemnisation des chômeurs. Dans un biotope de gauche, l’idée passe mal. Alors les fonctionnaires du Travail font tout pour retarder l’opération.
Les mêmes phénomènes surviennent (on y reviendra dans d’autres éditions) au sein de l’Education Nationale, où les groupes de niveau voulus par Gabriel Attal sans concertation poussent l’administration de la rue de Grenelle à faire la tortue.
En réalité, Macron a contre lui les “bureaux”, à qui il évite pourtant une douloureuse cure d’amaigrissement.
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Comment cette perte a-t-elle été rendue possible ? Gemini fonctionne sur un principe proche du chat GPT. Dans un premier temps, la première version avait fait rire tout le monde. Avec des amis, nous nous étions amusés à lancer le logiciel sur une question en principe connue de tous les érudits : les origines de la guerre de Cent Ans. Le chat GPT fonctionne comme un mouvement brownien, une réponse en appelant une autre, dans un déroulement A-B-C etc., mais sans qu’il y ait de cohérence entre A et C, seulement entre A et B, puis B et C. Ainsi, rapidement, la dissertation automatique s’est égarée dans les guerres de religion, sautant donc de la période 1337-1453 au XVIe siècle, sans s’en rendre compte. Oui, mais ça, c’était la première version, et il semble que les suivantes se soient améliorées. Pourtant, dès l’arrivée de cet outil, on pouvait s’inquiéter de ce que les entreprises du chat GPT, dans le contexte tendu de pré-guerre civile américaine, permettent à l’idéologie de s’en emparer, ce qui réduirait à rien l’intérêt présenté par le progrès technique. Eh bien, c’est exactement ce qui est arrivé, de sorte que ce progrès tourne au cauchemar intellectuel, où l’on voit nos jeunes gens infectés par le virus, se transformant les uns après les autres en rhinocéros comme dans le théâtre de Ionesco.
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Nous sommes dans une guerre des nerfs, soutenue par une forme de fatalité insupportable, illustrées par ces résolutions au conseil de sécurité qui n’aboutissent jamais. On a des condamnations, des espoirs de trêves, des négociations. Mais aucun cessez-le-feu.
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Pour satisfaire les agences de notations financières, le ministre écrase les collectivités de tout son poids, pour qu’elles rendent jusqu’au dernier centime. Maintenant c’est au tour des rentiers d’être dans l’œil mauvais du gouvernement. Ce gouvernement donne l’impression de gratter les fonds de tiroir à la recherche des rares poches de revenus qui échappent encore à sa convoitise. Un État dispendieux, dilapidant l’argent public sans compter, endetté à hauteur de 3.000 milliards, dont 900 supplémentaires sous le seul mandat du ministre de l’Économie. Bruno Le Maire s’attaque encore, comme depuis de nombreuses années, aux collectivités territoriales, qui n’ont de cesse de gérer leur budget au centime près, avec méthode et discipline, sans jamais invoquer le droit à l’erreur. Ces mêmes collectivités subissent des coupes budgétaires chaque année, sans jamais avoir le droit de s’indigner. En proposant de restreindre à nouveau les ressources des collectivités, le ministre affiche là une vision économique à court terme, ignorant les conséquences désastreuses sur la vie quotidienne de nos concitoyens. Les maires et élus locaux, en première ligne, se voient contraints de faire face à des coupes budgétaires drastiques, compromettant ainsi des investissements essentiels pour pallier l’État défaillant, dans l’éducation, la santé, l’aménagement du territoire… Aucun secteur public n’est épargné. Où vont nos impôts !
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Dans le plan de simplification de Bruno Le Maire tel qu’il est connu aujourd’hui, plusieurs pistes retiendront l’attention :
Tout ceci participe d’une volonté de réduire la bureaucratie, qui est louable… mais nous sommes encore loin du compte, et nous pouvons faire confiance à l’administration pour inventer de nouvelles procédures qui rempliront le vide ainsi créé. Et sur ce point, Bruno Le Maire ne prend aucun engagement.
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Nous avons parlé hier des campus américains. En France, Sciences Po joue le rôle de Columbia:
“De Paris à Gaza : résistance résistance”
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