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À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

Mythes et réalités sur les élections présidentielles russes de 2024

Quand on vous présente Alexeï Navalny comme ayant été le principal opposant à Poutine alors qu’il avait un taux de soutien inférieur au chef du parti communiste, ou de celui du parti LDPR, il y a de quoi rigoler.

Que révèle la mort de Alexeï Navalny ? 

par Idriss Aberkane. Alexei Navalny est décédé en prison le 16 février 2024, mais que révèle exactement cet événement - et en particulier sa couverture - du point de vue journalistique et géopolitique ?

Le silence des coupables

par Manlio Dinucci. La Cour de Londres a pris sa décision sur l’extradition du journaliste australien aux USA, où il peut être condamné à 175 ans de prison pour avoir dévoilé les crimes de guerre US.

Prise d’Avdeevka, chaudronophobie, Excellence de l’armée russe, mort de Navalny

par Xavier Moreau. Ukraine : pourquoi la Russie a gagné. Situation dramatique en Allemagne. Vol des actifs russes. Mort de Navalny. Avdeevka : excellence de l’armée russe.

Le Carême pour les débutants

Pourquoi y a-t-il un carnaval ? Qu’est-ce que le mercredi des Cendres ? Quelle est la signification du Carême ? Dans ce nouveau numéro d’Urbi et Orbi, Edouard Husson répond à ces questions devenues mystérieuses pour de nombreux Français.

Ces points nous donnent l’occasion de déplorer l’extinction progressive de la culture religieuse, qui est une partie intégrante de la culture française.

Le Courrier est heureux de contribuer à combler une partie de ces lacunes…

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Scholz et la mort de Navalny : 55 minutes pour passer jugement – Scholz et la mort de Nord Stream : 732 435 minutes de silence radio

par Mendelssohn Moses. Comme on pouvait s’y attendre, le choeur guerrier qui donne le ton à la petite musique en Occident, brait unisono et avec sa morgue habituelle : «C’est Ras-Poutinine qui l’fait».

Mort de Navalny, l’Occident politico-médiatique reprend les gens pour des imbéciles

Hachem Al. En ce qui concerne les accusations, il faut rappeler qu'à l'approche des élections présidentielles de mars 2024, le pouvoir russe n'a aucun intérêt dans cette affaire.

Le blogueur russe Navalny décédé en prison

navalny mort

navalny mortLa mort d’Alexeï Navalny a été signalée dans l’après-midi du 16 février par le Service pénitentiaire fédéral de l’Okrug autonome

L’article Le blogueur russe Navalny décédé en prison est apparu en premier sur STRATPOL.

La mort de l’opposant russe Alexei Navalny

La mort de l’opposant russe Alexei Navalny dans une prison de l’Arctique vendredi a été immédiatement incorporée à une vaste campagne de propagande anti-russe menée par le gouvernement Biden et […]

The post La mort de l’opposant russe Alexei Navalny appeared first on Investig'action.

La dernière farce de Navalny  

par Dominique Delawarde. À chaque fois qu’une élection russe se profile, un opposant de Vladimir Poutine disparaît dans des conditions troubles. Nous avons déjà eu droit à de nombreux feuilletons abracadabrantesques.

Ils ont finalement tué Navalny

par Moon of Alabama. Le «Rule Britannia» ne peut plus être assuré par une flotte compétente. La propagande du MI-6, parfois créée à l'aide d'astuces de chimie de niveau secondaire, la remplace.

Navalny meurt en Russie : Les États-Unis prudents, l’Europe furieuse et le Sud mondial impassible

Les dirigeants nationaux européens, dont Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Rishi Sunak et bien d'autres, ont exprimé leur soutien à Navalny et ont déclaré que le coupable était déjà clairement identifié.

1914 : la Grande-Bretagne contre l’Allemagne sur tous les océans du monde

Dès les premières semaines de la première guerre mondiale, sur toutes les mers du globe et sous les deux hémisphères, la Royal Navy entreprend une chasse impitoyable aux bâtiments de la Kaiserliche Marine pour s’emparer de toutes les colonies allemandes. De l’Atlantique au Pacifique à travers l’Océan Indien, l’affrontement est total…

L’article 1914 : la Grande-Bretagne contre l’Allemagne sur tous les océans du monde est apparu en premier sur Strategika.

Un possible successeur d’Angela Merkel fait de la surenchère

Par : pierre

Un influent député chrétien-démocrate allemand trouve Emmanuel Macron trop gentil avec la Russie, et s’indigne que les Etats aient leur propre politique.

Norbert Röttgen sera-t-il le prochain chancelier allemand ? L’actuel président de la commission des affaires étrangères du Bundestag ne cache guère ses ambitions, même si ses chances sont, à ce stade, plutôt minces. Il est en tout cas l’un des candidats en campagne pour succéder à Angela Merkel à la tête de la CDU (le parti chrétien-démocrate) lors du congrès prévu en décembre prochain. Et il ne néglige pas de soigner son image à l’extérieur des frontières, comme vient d’en témoigner sa récente interview accordée au Monde (08/10/202).

L’homme passe pour un ultra-atlantiste, et confirme l’image qu’il entend donner de lui-même : celle d’un gros dur. Ainsi, en matière économique, il persiste à défendre le Pacte de stabilité qui lie les Etats de la zone euro dans une austérité éternelle afin d’assurer la survie de la monnaie unique. Certes, le Pacte (qui contraint notamment chaque pays à maintenir un déficit budgétaire inférieur à 3%) est pour l’heure suspendu pour cause d’épidémie. Le secrétaire d’Etat français aux affaires européennes estimait récemment que ledit pacte ne devrait jamais être remis en place. Interrogé sur ce point, M. Röttgen remet fermement le ministre français à sa place : la situation et les mesures exceptionnelles « ne doivent pas être un prétexte pour abandonner le principe d’une politique financière stable à laquelle l’Allemagne – et cela ne concerne pas que la CDU – restera très attachée ». Avis à ceux qui auraient eu un doute.

Après le désengagement (relatif) de l’Oncle Sam, l’UE devra faire respecter l’ordre dans son voisinage

Mais c’est naturellement sur la politique internationale que le président de la commission des affaires étrangères insiste. Il note que « le ‘pivot asiatique’ des Etats-Unis, amorcé par Clinton et Obama, deviendra enfin une réalité et ce, quel que soit le résultat du scrutin ». Le « pivot asiatique », c’est-à-dire l’intérêt prioritaire que Washington accorde à l’Asie plutôt qu’à l’Europe. Loin de s’en offusquer, le dirigeant chrétien-démocrate en tire une conclusion : « les Etats-Unis compteront que les Européens assument leurs responsabilités envers leurs voisins » (sans préciser quelle instance divine a confié à « l’Europe » ces « responsabilités »). En d’autres termes, après le désengagement (relatif) de l’Oncle Sam, l’UE devra faire respecter l’ordre, y compris par la force, dans son voisinage – au sud, et surtout à l’est. Et pour cela, « l’Europe doit absolument s’affirmer comme puissance géopolitique » martèle Norbert Röttgen.

Ce dernier se vante du reste d’avoir contribué à faire évoluer les positions de son parti et de la chancelière. Dans l’affaire Navalny – cet avocat et blogueur russe que Vladimir Poutine aurait voulu faire assassiner, selon les dirigeants européens – il se félicite que le gouvernement allemand n’ait pas d’emblée exclu, en représailles, de suspendre la construction du gazoduc Nord Stream II. Cette option n’est pour l’instant pas retenue, mais M. Röttgen avait été l’un des premiers à la proposer, suscitant immédiatement une approbation de nombreux responsables politiques. La chancelière n’avait pas écarté par principe cette hypothèse. C’est nouveau et c’est bien, jubile en substance le candidat.

Même amour pour la Chine. L’interviewé rappelle qu’il avait très tôt demandé, d’abord en vain, d’exclure la firme chinoise Huawei du déploiement de la 5G, avant que cette exigence ne soit finalement reprise dans un projet de loi en préparation.

Interrogé sur le type de coalition qui pourrait gouverner le pays après les élections prévues en septembre de l’année prochaine, il se montre peu enthousiaste quant à la reconduction de l’actuelle alliance avec les sociaux-démocrates, car il juge ceux-ci coupables de « dénoncer à la moindre occasion le retour du militarisme ». En revanche, se réjouit-il, « les Verts se sont recentrés sur ces sujets. Sur la Russie ou sur la Chine, par exemple, leurs positions sont souvent assez proches des nôtres ».

« Si chaque pays mène sa politique, l’Europe est en danger », s’indigne Norbert Röttgen

Enfin, celui qui se rêve en futur chancelier ne ménage pas le partenaire français. Ainsi, sur l’affaire Navalny, « la France a réagi trop timidement par rapport à l’Allemagne. Cette passivité française est regrettable car cette affaire est une épreuve de vérité pour l’Europe qui, si elle veut peser face à la Russie, doit avoir une stratégie cohérente ». Plus généralement, « Emmanuel Macron a eu tort de proposer un ‘dialogue stratégique’ avec la Russie ».

Certes, « que la France et l’Allemagne ne défendent pas exactement les mêmes positions est normal », concède Norbert Röttgen. Mais c’est pour regretter cependant que « les divergences se sont creusées, ces derniers temps ». Et de conclure, magistral et menaçant : « si chaque pays mène sa politique, l’Europe est en danger ».

Que chaque pays songe à mener sa propre politique ? Quel cauchemar, quelle absurdité, quel scandale ! Heureusement, l’Europe veille…

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« SOTEU » : l’arrogance d’Ursula passée inaperçue

Par : pierre

Lors de son discours du 16 septembre, la chef de l’exécutif bruxellois a plaidé pour l’humilité devant la nature, mais vanté les ambitions géopolitiques de l’Union européenne.

L’événement est évidemment passé inaperçu. Le 16 septembre, Ursula von der Leyen a prononcé un discours que toute la petite bulle bruxelloise attendait avec fébrilité. Mais, au-delà de celle-ci, il n’y a pas, de Lisbonne à Helsinki ou de Naples à Sofia, une personne sur mille – hors sans doute en Allemagne – qui connaisse la présidente de la Commission européenne. Et, a fortiori, qui s’intéresse à ce que le microcosme communautaire baptise discours SOTEU (pour « State of the EU »), une sorte de mot de passe pour initiés.

A noter que cette coutume annuelle organisée devant l’europarlement avait été directement copiée de la pratique en vigueur aux Etats-Unis. C’était du temps où les dirigeants européens rêvaient encore des « Etats-Unis d’Europe », un cauchemar mortifère pour les peuples devenu heureusement une chimère.

Au-delà du lyrisme creux, habituel pour ce type d’exercice (« l’avenir sera ce que nous en ferons. Et l’Europe sera ce que nous voulons qu’elle soit »), les commentateurs avaient l’embarras du choix tant le tour d’horizon était large.

Deux points parmi d’autres méritent d’être relevés. Le premier est l’humilité repentante devant la nature – un couplet typique de l’idéologie dominante. Pour Mme von der Leyen, le Covid-19 a « mis à nu les faillites de notre système de santé » (l’austérité imposée par l’UE depuis des années, notamment en matière de services publics, n’est naturellement pour rien dans cette faillite…) ; il a aussi « mis en lumière la fragilité de notre planète, que nous constatons chaque jour avec la fonte des glaciers, les incendies de forêts et, aujourd’hui, une pandémie mondiale » (et qu’importe si strictement aucun lien n’a été établi entre les deux premiers éléments et le troisième).

Bref, tout cela révèle « la fragilité de tout ce qui nous entoure »… Dès lors, pour la chef de l’exécutif bruxellois, la conclusion évidente s’impose : « pour l’Europe, le moment est venu d’agir ». Quelques instants plus tard, elle martèlera à nouveau : « il est temps désormais de nous mettre au travail ». Ce qui n’est pas de la dernière élégance pour ses prédécesseurs.

Et comme la pédagogie est l’art de la répétition, elle y insistera derechef, exhortant ainsi à « accélérer car il y va de l’avenir de notre fragile planète ». Avec, au menu, le « Pacte vert » (« Green Deal »), la plus haute priorité bruxelloise. Celui-ci n’a nullement été mis de côté ou assoupli, alors même que les économies européennes connaissent leur pire récession depuis la seconde guerre mondiale, et que le chômage va encore monter en flèche cet automne.

Mais Ursula von der Leyen a les soutiens qu’elle mérite : « pas plus tard qu’hier, j’ai reçu de 170 chefs d’entreprise et investisseurs une lettre appelant l’Europe à fixer un objectif d’au moins 55% » de réduction des émissions de CO2 d’ici 2030 (initialement, c’était 40%). Une consigne que la présidente s’est engagée à réaliser. On peut rappeler que le « Pacte vert » va menacer 11 millions d’emplois directs (mines, énergie, chimie, sidérurgie…), et ce, bien avant 2030, selon l’estimation d’un dirigeant syndical européen, lui-même pourtant partisan de la « transition écologique ».

« L’Europe est résolue à construire le monde dans lequel nous voulons vivre. Bien sûr, cela ne s’arrête pas à nos frontières »

Mais l’humilité extrême affichée devant la nature a son symétrique : l’arrogance démultipliée (et légèrement grotesque) dans la géopolitique mondiale : « L’Europe est résolue à profiter de cette période de transition pour construire le monde dans lequel nous voulons vivre. Bien sûr, cela ne s’arrête pas à nos frontières ».

Suit une liste d’exigences adressées à la Chine : sur le plan commercial, sur le plan climatique, et sur celui des droits de l’Homme. Mais dans cette dernière matière, c’est la Russie qui fait l’objet de la plus grande partie du discours. Avec pour hôte d’honneur le blogueur et avocat Alexei Navalny. Pour l’ancienne ministre allemande de la Défense, la thèse de l’empoisonnement télécommandé par Moscou via un agent chimique neurotoxique ne fait pas l’ombre du moindre doute. Même si les dirigeants russes réclament toujours les « preuves » attestées par le laboratoire militaire allemand.

Du reste, « nous avons pu observer ce type de pratiques en Géorgie et en Ukraine, en Syrie et à Salisbury – sans parler de l’ingérence électorale dans le monde entier. Ces pratiques ne changent pas ». Mme von der Leyen en profite pour joindre sa voix à ceux qui mettent l’achèvement du gazoduc Nord Stream II dans la balance. Et projette la mise en place d’un « Magnitisky Act » copié de la loi américaine permettant des sanctions rapides et ciblées contre des personnalités.

La Turquie – certainement un paradis pour les droits de l’Homme – n’est pas évoquée sur ce plan. Elle est un « voisin important et le sera toujours », à qui il est cependant demandé de ne pas intimider la Grèce et Chypre par ses manœuvres militaires et projets de forage.

Pour s’en tenir aux seuls pays du G20, ni l’Arabie saoudite, ni l’Inde ne sont non plus citées – autres grands pays où la modération religieuse, la liberté d’expression et l’immense respect des opposants sont particulièrement célébrés.

En revanche, la présidente de la Commission ne cache pas son émotion dès qu’il s’agit de l’Oncle Sam : « nous ne sommes peut-être pas toujours d’accord avec les décisions récentes de la Maison-Blanche. Mais nous chérirons toujours l’alliance transatlantique – fondée sur des valeurs et une histoire communes, et sur un lien indéfectible entre nos peuples ».

Pour avoir droit à la compassion bruxelloise, il vaut donc certainement mieux se nommer Alexei Navalny que George Floyd. Il est vrai qu’on n’a pas vraiment laissé la chance au second de passer sa convalescence à la Charité.

« L’avenir [de l’ex-Yougoslavie] est bien dans l’UE. Nous partageons la même histoire et la même destinée »

Enfin, il y a une proie, pardon, des amis qui font l’objet d’une attention plus à portée de mains : « l’Europe sera toujours prête à établir des partenariats solides avec ses voisins les plus proches. Cela commence par les Balkans occidentaux ». Les « Balkans occidentaux » ? Ce terme désigne pour l’essentiel ce qui s’appelait jadis la Yougoslavie dans l’éclatement de laquelle Berlin avait joué un rôle clé durant la décennie 1990.

Pour la patronne de Bruxelles, « l’avenir de toute cette région est bien dans l’UE. Nous partageons la même histoire et la même destinée ». Ce qu’il y a de bien, avec la « destinée », c’est qu’elle échappe par définition aux choix humains – qui oserait s’opposer à une telle volonté transcendante, pour ne pas dire divine ?

Car selon une définition couramment admise, le destin est « une puissance qui, selon certaines croyances, fixerait de façon irrévocable le cours des évènements ». Ainsi, les rédacteurs des traités ont tenu à définir l’Union européenne comme une « communauté de destin », histoire de mettre l’existence de celle-ci à l’abri des colères, des contestations et des résistances humaines.

Le « SOTEU », cru 2020, s’est conclu par une « leçon de vie » : « ne jamais se laisser bloquer par les obstacles sur son chemin ». Même – et surtout – si lesdits obstacles sont les peuples eux-mêmes ?

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