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À partir d’avant-hierHashtable

Avec novembre, revoilà la pénurie de médocs

Par : h16

Novembre en France, cela veut dire un hiver qui approche doucement, et, avec lui, les températures plus basses, parfois la neige et… les pénuries de médicament.

Comment, vous n’aviez pas noté cette nouvelle tradition des périodes de fin d’année ? Pourtant, au cours du précédent hiver, certains produits comme l’amoxicilline ou le paracétamol avaient connu des soucis d’approvisionnement plus ou moins longs, et les mines de certains pharmaciens s’étaient notoirement allongées à mesure que leurs tiroirs se vidaient.

À l’époque, le gouvernement avait fait assaut d’inventivité pour expliquer les problèmes d’approvisionnement, trouvant dans le conflit russo-ukrainien une excellente raison à ces nouvelles pénuries.

Depuis, les choses avaient peu ou prou repris leur cours normal, jusqu’à ces dernières semaines où les craintes de nouvelles pénuries réapparaissent. C’est ainsi que, la semaine dernière, l’inutile minustre de la santé Aurélien Rousseau promettait de rassembler les acteurs de la filière pharmaceutique pour lutter contre les pénuries qui pointent le bout de leur nez malingre.

On s’attend donc sans surprise à un énième exercice de communication vasouillard auquel la brochette de clowns macronistes nous ont maintenant habitué depuis plusieurs années, pour camoufler les raisons profondes de ces pénuries. La tentative d’utiliser les recettes de l’hiver précédent promet quelques moments de gène intense, l’année écoulée ayant nettement réduit la crédibilité du baratin gouvernemental.

Et plus exactement, ces pénuries ne sont pas nées l’année dernière. En pratique, elles sont même en augmentation assez marquée ces dernières années et ont été observées dès la fin des années 90, coïncidant avec plusieurs phénomènes : l’arrivée de la Chine comme consommatrice majeure de médicaments, le déplacement des productions locales … vers la Chine justement (qui se sert donc en premier) et l’Inde, pour compenser les coûts de fabrication de plus en plus impossibles à supporter en France même (coût de la main d’œuvre, impôts locaux et nationaux, taxations à tous les étages,… est-ce étonnant ?)

Enfin, la capture règlementaire (qui permet à des entreprises d’acheter, directement ou indirectement, les législateurs et les lois qu’ils produisent) a naturellement favorisé la concentration des grandes entreprises pharmaceutiques et la monopolisation progressive par médicament, ce qui a achevé de rendre l’ensemble des chaînes d’approvisionnement particulièrement fragiles : lorsqu’un médicament n’est plus produit que par une unique entreprise et que cette dernière a des problèmes de production ou, encore pire, des problèmes de rentabilité et choisit donc d’arrêter la production, c’est immédiatement un médicament qui disparaît…

À ces phénomènes connus s’ajoutent bien évidemment les perversités habituelles des systèmes collectivistes qui transforment toujours des besoins en privilèges et des productions en pénuries : en imposant une collectivisation complète de la santé, l’État interdit au marché de s’exprimer et d’imposer des prix raisonnables aux deux bouts du spectre des produits demandés ; par les mécanismes de remboursements et de prix négociés entre l’État et les industriels, on se retrouve avec d’un côté des génériques dont la rentabilité, trop faible, n’incite absolument pas les industriels à entretenir leur production et ce alors que la demande est forte, et de l’autre, des produits très pointus et destinés à des marchés de niches (où le nombre de patients est très faible) que ces mêmes industriels pourront facturer à des tarifs délirants, bien au-delà des coûts de production.

En pratique, comme à chaque fois qu’il s’agit d’argent gratuit des autres, les organismes publics qui remboursent se retrouvent à devoir gratter tant qu’ils peuvent la moindre réduction de prix du côté des produits les plus utilisés et se voient imposer des tarifs exorbitants pour les médicaments les plus complexes et les plus rares sur lesquels aucune concurrence, aucune substitution n’existe vraiment…

Évidemment, les prix étant à ce point manipulés, l’information qu’ils communiqueraient normalement disparaît et avec elle, notamment, la capacité pour les industriels d’anticiper finement les hausses de la demande. Petit-à-petit, cette capacité s’étiolant, des pénuries apparaissent.

Le fiasco ne serait pas total si, à ces pénuries, ces concentrations dangereuses et ces captures réglementaires ne s’ajoutaient pas aussi une bonne grosse dose de gabegie d’argent public.

Tous ces acteurs (privés comme publics) s’entendant comme larrons en foire pour récupérer tout l’argent qui pourra l’être, l’ensemble du système aboutit à payer plusieurs fois le prix des médicaments, qu’ils soient finalement produits ou non dans les bonnes quantités : depuis la recherche, souvent menée soit dans des partenariats public-privé soit dans le cadre purement public, qui est donc finalement payée en tout ou partie par le contribuable, jusqu’à la production qui bénéficie toujours d’aides et de subventions publiques, en passant par le marché même du médicament (décrit précédemment) et qui subit lui aussi sa dose de détournement de fonds publics plus ou moins décontractés, tout concourt à ce que le contribuable et, surtout, l’assujetti social n’en aient pas pour leur argent.

En passant en revue ces quelques éléments de réflexion, on comprend que ces pénuries sont avant tout le résultat d’un système lourdement bureaucratique, fondamentalement étatisé et produit inévitable d’un capitalisme de connivence et de dérives socialistes habituelles dans un pays où tout le monde s’efforce de vivre au crochet de tout le monde.

La santé étant bien trop précieuse pour être laissé à la seule responsabilité de ceux qui la payent, elle a été consciencieusement mise en boîtes, en flacons et en gélules toutes protégées par d’épaisses règlementations, pléthores d’organismes administratifs et une propagande permanente pour faire croire que sans ces verrues, nous ne pourrions que mourir dans d’atroces souffrances (et qui voudrait essayer de s’en passer, puisque nous avons un système Que Le Monde Entier Nous Envie™ ?) …

Les prochaines semaines seront l’occasion pour le clown ministériel en charge de ce dossier de nous faire une nouvelle fois la démonstration de sa parfaite et coûteuse inutilité. Trouvant sans l’ombre d’un doute l’une ou l’autre explication conjoncturelle pour des problèmes structurels qui n’iront qu’empirant, on peut parier sur l’utilisation compulsive de cet Enfumil 500 dont le gouvernement ne subira, soyez-en sûr, aucune pénurie.

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ZFE : des sanctions automatiques et un objectif crapuleux

Par : h16

Comme le mentionnait un précédent billet d’il y a seulement quelques mois, tout se met en place pour (enfin !) ostraciser un peu plus les pauvres hors des villes.

Oui, vous avez bien lu : avec l’implantation de ces “Zones à Faibles Émissions”, les voitures “polluantes” seront interdites ♩ ce qui garantira ♪ enfin des villes propres ♫ à l’atmosphère respirable ♬ puisque c’est, du reste, le but affiché très officiellement.

Bien évidemment, par “faible émission”, on n’entend pas “faible émission d’âneries” ce qui garantirait la disparition d’un paquet d’écologistes boboïdes de ces mêmes centres ville, mais bien “faible émission de dioxyde de carbone” qui, comme chacun le sait, est un abominable polluant sans lequel le climat serait hypothétiquement plus froid et la Terre certainement sans vie.

Et pour s’assurer que ces zones seront bien respectées, on apprend – par le truchement d’un de ces comités ministériels froufroutant – la mise en place d’un système de “contrôle sanction automatisé” contre les véhicules ne répondant pas aux normes ubuesques des agglomérations concernées par le dispositif, d’ici au second semestre 2024.

Autrement dit, si votre véhicule n’a pas sa petite vignette truc-bidule et son petit contrôle machin-chouette à jour, si son constructeur ne peut pas garantir que son moteur n’est pas finement syntonisé avec Gaïa pour une parfaite harmonie de déplacement éco-conscient, alors vous allez vous prendre prune sur prune ce qui, à 750 euros la prune, risque de vite calmer les ardeurs des artisans, professions libérales, livreurs et autres taxis un peu foufous qui se risqueraient encore à venir travailler dans ces Zones devenues de Faible Intérêt Économique.

Bien évidemment, pour “accompagner” cette pluie drue de coups de massue écolo-punitifs, le gouvernement fait mine d’aider les particuliers à “transitionner”, ce nouveau mot à la mode qui permet indistinctement de changer d’opinion politique, de sexe ou maintenant de moteur de voiture : des aides de plusieurs milliers d’euros d’argent gratuit en provenance directe de la poche des autres sont donc prévues pour aider à l’acquisition rapide de voitures électriques afin d’inciter même les gueux pauvres à se tourner vers ces engins.

Tout ceci se déroule gentiment alors que le pays, on le rappelle, est actuellement au milieu d’une crise énergétique notable dans laquelle tout semble avoir été fait pour que nos centrales nucléaires ne soient pas remises rapidement en fonctionnement. Nous comptons actuellement un nombre record de réacteurs à l’arrêt, c’est aussi ballot que fortuit – puisqu’on vous le dit – et quoi qu’il en soit, cela n’aide certainement pas à améliorer les perspectives du passage à un “tout électrique” de plus en plus grotesque et chimérique.

Grotesque parce que la voiture électrique n’est absolument pas adaptée à la plupart des usages qui sont actuellement fait de ce moyen de transport économique, pratique et efficace lorsqu’il est équipé d’un moteur thermique. Muni de batteries, c’est en réalité rapidement l’enfer comme en témoignent des douzaines d’expériences de terrain et des reportages réalistes.

Concrètement, ces voitures électriques sont une version vitaminée des voiturettes de golf, c’est-à-dire pratiques pour des petites distances, des terrains adaptés et des petites courses, et à peu près rien au-delà sans débourser à la fois des sommes folles et disposer d’un temps de rentier pour les recharges à rallonge à chaque déplacement un peu conséquent.

Chimérique aussi puisque les lois de la physique étant ce qu’elles sont, ni les densités des batteries actuelles, ni les réseaux électriques couramment déployés, ni les puissances de production dont on dispose ne permettent, en rien, la montée en charge à de millions de véhicules tétant goulûment à la grille à chaque occasion possible.

Ces ZFE sont en réalité l’illustration parfaite de l’aberration complète de cette transition à marche forcée vers le “tout-électrique”.

Ces véhicules sont en réalité deux à trois fois plus polluants à la production et au recyclage (quand il existe) de leur équivalent thermique tant l’extraction, la transformation et l’utilisation des terres rares nécessaires aux batteries impactent négativement l’environnement (pour rappel, il faut faire évaporer environ un million de litres d’eau pour récupérer une tonne de lithium). Et là, on parle d’une pollution des sols et de l’air autrement plus corrosive et gênante que ce CO2 sans lequel nous sommes tous très concrètement morts.

Pire, la vente forcenée, poussée artificiellement à grand frais de ces véhicules va provoquer une casse sociale sans précédent : non seulement, le nombre d’opérateurs à la construction sur une voiture électrique est bien plus faible que pour une voiture thermique ce qui signifie, à terme, d’énormes licenciements chez les constructeurs automobiles, mais en plus l’essentiel de la valeur ajoutée d’un véhicule électrique est maintenant situé en Chine, ce qui accroît encore notre dépendance à ce pays et ajoute à la désindustrialisation française.

Avec la mise en place de ces ZFE et des sanctions qui vont les entourer, on est dans l’application d’une décision dogmatique et dénuée de toute nuance, de tout rapport avec la réalité et qui ne va provoquer aucun des effets souhaitables attendus, et tous les effets indésirables prévisibles.

Or, quand on observe ce qui s’est passé depuis le premier mandat de Macron, aucun doute n’est permis : l’objectif réel n’est pas celui annoncé.

La lutte contre une hypothétique pollution n’est qu’un prétexte : la transition énergétique, dans l’un des pays les plus vertueux au monde en matière de pollution, est une fadaise que seuls peuvent gober des post-adolescents catastrophistes et paralysés par des peurs millénaristes artificielles, suffisamment endoctrinés et débiles pour se coller des membres à des toiles de maîtres ou venir s’étaler mollement au milieu d’autoroutes fréquentées.

Le fait que ce moyen de transport soit à ce point si peu pratique, si décalé face aux attentes réelles des consommateurs et des capacités fonctionnelles auxquelles nous pouvons prétendre avec les technologies modernes n’est pas un hasard : c’est précisément pour bien marquer socialement les gueux, ces foules puantes et vrombissantes qui roulent en diesel, de l’élite éclairée qui se déplace parcimonieusement dans des véhicules silencieux qui n’émettent aucune fumée.

Oui, le fait d’opposer riches aux pauvres n’est pas un effet pervers malencontreux de ces mesures, c’est un effet primaire recherché, c’est un “diviser pour mieux régner” basé sur le mépris le plus pur.

Le pouvoir actuel a perdu tout pied avec la réalité et avec le peuple qu’il prétend représenter tout en lui crachant à la figure. Et pour le moment, trop nombreux sont ceux qui prennent ceci pour de la pluie.

Ce pays est foutu.

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Cette rentrée, préparez-vous pour un peu de résistance active

Par : h16

À la faveur de la fermeture des écoles, des résultats du bac et des premiers départs massifs en vacance, la période estivale s’est ouverte depuis quelques jours, repoussant les idées moroses de vagues épidémiques, de prix endiablés à la pompe et de canicules mortifères au rang de préoccupations vagues et de sujets d’apéro de bord de plage. Pas de doute, le Français est sinon heureux, au moins serein pour les prochaines semaines : même les nuisibles du gouvernement semblent suffisamment empotés pour ne pas se lancer dans des projets imbéciles avant quelques semaines. Heureux répit ?

Cependant, un billet précédent mentionnait que, selon toute vraisemblance, la prochaine rentrée promettait d’être quelque peu bousculée : une inflation élevée, des turbulences en zone euro, des chaînes logistiques toujours sous tension, des politiciens manifestement à la ramasse et une saison qu’on imagine sans mal froide alors même que l’énergie pourrait venir à manquer, voilà une recette bien épicée pour des moments délicats. Ce constat posé, que peut-on faire pour s’y préparer ?

Avant tout et pour bien préciser le propos, il ne s’agit pas ici d’expliquer que la civilisation actuelle va s’effondrer en septembre prochain (le 13 à 14:12 exactement) – si effondrement il y a, il a déjà lentement débuté – mais plutôt de s’inscrire dans une réflexion de bon sens où l’homme un tant soit peu conséquent aura la présence d’esprit de ne pas entièrement se reposer sur les capacités de l’État, notamment français, à lui venir en aide si jamais quelques péripéties désagréables devaient survenir.

Ce n’est finalement pas un pari osé : les années passées ont assez bien démontré qu’une catastrophe n’était jamais complète sans l’intervention musclée de l’État comme sauveteur de dernier recours. Et si les choses devaient tourner au vinaigre cet hiver, on peut parier sur les gesticulations athlétiques d’un Bruno Le Maire pour les empirer avec application.

Il s’agit donc plutôt de présenter quelques éléments de bon sens pour la période qui va s’ouvrir : après tout, se préparer sinon au pire au moins à des périodes difficiles est aussi une forme de résistance à l’insouciance et la naïveté dangereuses qui semblent de mise actuellement dans la société européenne en général et française en particulier.

Ces colonnes évoquaient, il y a quelques années, différentes formes de résistance active à l’Occupant intérieur : depuis la guérilla administrative en passant par les astuces pour s’extraire progressivement d’un système oscillant entre (au mieux) le capitalisme de connivence et (au pire) le socialisme appauvrissant, il y était question de s’affranchir des services de l’État, d’en aider la chute, ou de récupérer autant que possible son indépendance.

Se préparer aux périodes difficiles semble l’étape logique suivante.

Sans tomber immédiatement dans l’idée survivaliste, dans laquelle on doit se préparer à une autonomie totale en tout ce qui représente une expérience douloureuse et un but quasi-impossible à atteindre pour le citadin moyen du XXIème siècle, les événements actuels imposent de se prévoir quelques pépins spécifiques.

D’une façon générale, on peut d’ores et déjà s’attendre à des pénuries de différents biens et services. Il n’y aura probablement pas d’effondrement complet de toutes les chaînes logistiques, ce qui veut dire que non, tous les rayons des supermarchés ne vont pas tous se vider en quelque jours pour plusieurs mois. En revanche, la disparition de certaines denrées, par intermittence, semble plus réaliste : si, une semaine, on n’aura pas de mal à trouver du dentifrice et du savon, il pourrait en aller différemment la semaine suivante. On ne peut pas tout miser sur le PQ ou l’absence de moutarde, mais avoir quelques rouleaux de l’un et quelques pots d’avance de l’autre peut aider, si vous comprenez l’idée…

Bref, on peut pour commencer disposer de quelques réserves de conserves habilement choisies, pour tenir quelques jours (disons deux semaines pour fixer les idées, mais chacun appréciera ici son degré de confort), incluant bien sûr les habituelles matières sèches comme les pâtes, le riz, la farine, le sucre et la confiture de framboise sans laquelle l’existence vaut-elle vraiment d’être vécue ? Certains fromages, certaines salaisons se conservent fort bien dans le temps. C’est le moment d’en faire provision.

Dans les pénuries et autres rebondissements imprévus dans les chaînes logistiques, abordons rapidement celles de l’énergie : essence, électricité, gaz… La période qui s’ouvre promet quelques moments (on l’espère passagers) d’improvisation. Si l’on peut raisonnablement exclure des black-outs complets de plusieurs jours sur tout le pays, un rationnement temporaire de l’une ou l’autre énergie n’est pas impossible. Concrètement, il n’est pas idiot de disposer d’un peu d’autonomie pour faire chauffer ses repas. Un poêle ou une cheminée peuvent constituer des petits bonus pour certaines soirées d’hiver et, de façon général, quelques éléments de camping peuvent toujours aider, nonobstant la situation particulière évoquée ici.

Et tant qu’à parler de pénuries inopinées d’électricité, rien n’interdit d’imaginer quelques périodes délicates où l’informatique, très consommatrice, pourrait être mise en difficulté. Si certains imaginent, les larmes aux yeux, des heures sans internet, la réalité pratique touchera bien avant d’autres domaines, à commencer par les paiements quotidiens par exemple.

Dans cette optique, toujours disposer d’un peu d’argent liquide n’est pas un archaïsme dans ces temps modernes où les Banques centrales et les étatistes rabiques qui veulent nous diriger imaginent un monde utilisant exclusivement leurs monnaies numériques : sans électricité ou avec une informatique défaillante, pas de paiement en cartes bancaires. Tenir à jour un petit montant de liquide en cas de pépin est une bonne solution. Et comme d’habitude, avoir un peu d’argent (métallique) et d’or reste un conseil d’ordre général toujours sensé.

À ce sujet et puisqu’on évoque des petits moments délicats pour l’État français, rien n’interdit d’imaginer des périodes de mains très moites à Bercy qui pousseraient nos « élites » à confisquer pardon préempter certains comptes, certains fonds ou livrets pour financer leur train de vie. Peut-être est-il malin de réfléchir à mobiliser sa trésorerie excédentaire dans des titres de propriété solides (immobilier bien situé, actions de sociétés compétentes bien gérées sans État actionnaire) ou, quand c’est possible, à la sortir de la zone euro (Swissquote, peut-être ?)…

De façon générale, si des tensions devaient s’installer prochainement dans la société, il faudrait aussi composer et prévoir des grèves et des mouvements sociaux, ce qui pourrait singulièrement compliquer notre vie de tous les jours. S’y préparer psychologiquement n’est pas idiot, d’autant que ces difficultés, aussi passagères soient-elles, n’amélioreront pas les tendances déjà observées actuellement d’une augmentation de la violence en général : une société de pénuries, d’imprévus permanents et de difficultés sur des choses du quotidien qui, il n’y a pas si longtemps, coulaient de source est une société prompte à verser dans la violence au moins inter-individuelle…

D’autre part, à ces pénuries, ces difficultés quotidiennes pourraient aussi s’ajouter des problèmes de maintenance provoqués par une déliquescence généralisée des services publics : à mesure que la France s’enfonce dans un socialisme autoritaire qui ne dit pas son nom, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il n’est pas interdit de penser que la corruption et la détérioration générale s’étendra comme ce fut jadis le cas en Union soviétique.

Oui, à l’évidence, ce pays est foutu. Mais pour celui qui s’y prépare, ce ne sera qu’une péripétie.

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Cette inflation que le gouvernement va tout faire pour aggraver

Par : h16

Les petits chiffres de l’INSEE s’accumulent doucement et pointent tous dans la même direction : l’inflation n’est plus négligeable, elle continue à grossir et ceux qui expliquaient doctement il y a quelques mois que le grossissement observé en fin d’année 2021 était transitoire se sont très officiellement fourré le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate. Nous arrivons au milieu de 2022, l’inflation continue de grossir, et ceux qui étaient à l’omoplate continuent de s’enfoncer.

Ainsi, sur les douze derniers mois, les prix ont flambé sur les pâtes (+15%), les viandes surgelées (+11%), la farine (+10%), les huiles (+10%), la moutarde (+9%), le café et les fruits secs (+8%), la viande hachée (+8%) ou les plats cuisinés (7%). Plus gênant encore : les tendances observées lors des négociations en supermarché pour le prochain trimestre (l’été 2022), l’inflation pourrait atteindre et dépasser les 5% dans les prochains mois. Pour rappel, l’inflation observée en avril serait de 4.8%.

Bien sûr, cette hausse des prix pèse d’autant plus sur les consommateurs modestes qui n’ont pas de marge de manœuvre pour adapter leur consommation, déjà à l’étroit dans un pays où taxes, impôts et régulations pléthoriques garantissent un pouvoir d’achat particulièrement contraint. Concrètement, l’épargne des Français est donc mise à contribution et ce d’autant plus que les taux de rémunération de celle-ci sur les comptes traditionnels (livret A, plans d’épargnes divers, pour un total de plus de 480 milliards d’euros) sont microscopiques et bien inférieur à l’inflation constatée.

En début d’année, certains constataient plus ou moins gaillardement que l’encours d’épargne en France avait continué à grimper les derniers mois de 2021 avec 165,8 milliards d’euros épargnés sur divers supports selon les données publiées par la Banque de France, soit un surplus de plus de 55 milliards d’euros déposés par rapport à la situation qui prédominait avant la pandémie.

Cependant, si les classes moyennes et aisées profitent encore des économies que permettent de réaliser certaines situations (baisse de leurs dépenses de mobilité, du tourisme, des sorties au restaurant ou au cinéma par exemple), il en va nettement différemment pour les classes laborieuses qui, elles, commencent à accuser le coup et piochent dès à présent dans leur bas de laine.

Parallèlement, la croissance française, dont on nous avait rebattu les oreilles avant et pendant la campagne électorale présidentielle en trouvant au pays une santé pétulante, semble nettement marquer le pas : les prévisions à son sujet de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) la placent à présent autour de 2,7% pour l’année 2022, alors que les autorités fanfaronnaient du 4,2% à l’automne dernier. Et pouf, fini les chiffres mirifiques !

En outre et comme l’indique une étude de l’assureur Allianz, les choses ne vont pas s’arrêter là : les hausses constatées actuellement ne sont en réalité que le reflet des déstockages et des prix établis au courant et à la fin de l’année dernière essentiellement. La guerre et les nouvelles tensions sur les chaînes logistiques apparues depuis le début de l’année ne seront réellement reflétées dans les prix que dans les prochains mois ce qui pourrait bien se traduire par une hausse encore plus significative des prix alimentaires. Matières grasses, farines, huiles, les prix de ces matières premières doivent, selon Allianz, augmenter encore de 10 à 25% pour refléter les augmentations de coûts subies par les producteurs ; en pratique, si les coûts de production devaient se reporter à 75% (ou intégralement) sur les prix à la consommation, les Français devraient s’attendre à une inflation de l’ordre de 8.2% (ou 11%).

Pour un nombre maintenant croissant de Français « à l’euro près », une telle augmentation signifie très concrètement des sacrifices puis une chute considérable de leur niveau de vie. Pour certains, c’est la différence entre se nourrir et terminer le mois dans le rouge voire accumuler des dettes.

Difficile, dans ce contexte, d’oublier ce qui s’est passé à la fin de l’année 2018 qui a vu le développement d’un mouvement social spontané suite à une augmentation des prix des carburants, augmentation qui apparaît fort modeste de nos jours. Ce mouvement fut à l’époque largement étouffé par la répression policière et les gesticulations gouvernementales qui donnèrent à cette occasion une excellente idée de l’étoffe présidentielle ou, plus exactement, de son absence criante.

Avec un président qui n’a montré aucun mûrissement intellectuel et un gouvernement composé pour une bonne partie des mêmes bras cassés qu’en 2018, peut-on réellement espérer que cette inflation galopante et l’appauvrissement rapide des Français ne se traduira pas par des tensions sociales encore plus fortes ?

Cette question restera sans réponse encore quelques semaines, quelques mois tout au plus, alors que Bruno Le Maire, l’irremplaçable ministre de l’Économie (irremplaçable car personne ne veut hériter du foutoir qu’il a créé), commence à évoquer ses « solutions » pour cette situation économique désastreuse : il exhorte à présent les entreprises qui le peuvent à augmenter les salaires

Eh oui, c’est aussi ça la puissance intellectuelle au service de Bercy : pour lutter contre l’augmentation des prix, il préconise donc d’augmenter le prix de ce qui est généralement le plus coûteux dans les entreprises, c’est-à-dire la main d’œuvre. Cela va bien se passer. Au passage, on lui saura gré d’au moins laisser un semblant de choix aux entreprises, au contraire des inamovibles gauchistes comme François Ruffin qui, eux, préconisent l’indexation des salaires sur l’inflation, ce qui n’est pas du tout facteur d’inflation non plus.

À présent et indépendamment des mouvements sociaux qui auront lieu (ou pas) dans les prochains mois, on peut déjà dresser les grandes lignes économiques que nos clowns à roulettes vont suivre sans fléchir : devant le constat d’échec cuisant que notre frétillant Bruno ne manquera pas de ne surtout pas établir après quelques trimestres de cafouillages ministériels habituels, l’étape d’après consistera à bloquer ces prix qui ne font que grimper. Comme on peut déjà le garantir sur facture, les pénuries, sur le point de s’installer ou déjà présentes sur certains biens et services, deviendront alors endémiques et le problème, déjà grave, deviendra insoluble par la grâce du « toucher gouvernemental » qui distribue les écrouelles et transforme l’or en plomb.

Que voulez-vous : quand on n’a que le marteau de la distribution de pognon gratuit dans ses mains, tous les problèmes économiques ressemblent à des clous sur lesquels on va donc frapper consciencieusement de la seule façon qu’on sait faire.

Réjouissez-vous, les tickets de rationnement arrivent.

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Souhaitez le meilleur, certes, mais préparez-vous au pire.

Par : h16

Ainsi donc et sans la moindre surprise tant tout a été fait, construit et propagandisé pour ça, Emmanuel Macron est réélu : bien manipulé, le peuple qui aura dû subir vexation, enfermement, viol d’intégrité et mépris sans discontinuer depuis cinq ans, a docilement voté pour son bourreau.

Que peut-on attendre des prochaines semaines, des prochains mois d’un second quinquennat de dédain et de mise en coupe réglé du pays par une petite caste de nantis ?

Bien sûr, on s’amusera du fait que Le Pen élue n’aurait pas changé fondamentalement la donne économique, mais au moins aurait-elle eu une opposition farouche de tous les corps constitués, de la presse, des politiciens et des administrations, ce qui aurait garanti une période de répit pour les Français. Macron rempilant dans un pays sans la moindre opposition, nous allons donc accélérer vers de nouveaux problèmes d’ampleur croissante.

La dette du pays, dont tout le monde semble se moquer, est passée d’énorme à colossale et elle imposera un fardeau de plus en plus lourd sur les finances publiques. En effet, même sans viser son remboursement (maintenant extrêmement improbable), son simple « service » (le paiement des annuités dues à chaque période échue) va coûter de plus en plus cher. Pour boucler des fins de mois délicates, la clique macronienne n’aura pas trente six solutions, mais seulement trois possibles.

La première consiste à diminuer des dépenses. Entre la volonté farouche des Français de ne surtout toucher à aucun acquis, la mélenchonite aigüe du nouvel élu, et l’état par ailleurs plus que préoccupant de ses services publics, on ne peut pas trop compter sur cette solution. Si les dépenses diminuent, ce sera de façon marginale et très insuffisante pour couvrir les échéances financières de l’État français.

La seconde pourrait être d’augmenter les impôts. Ceux-ci étant déjà trop élevés en France, et le niveau de taxation étant déjà au bord de provoquer des explosions sociales, la marge de manœuvre réelle est nulle. Le salut ne pourra là encore pas provenir de cette idée.

La dernière consiste à faire rouler la dette, via de nouveaux emprunts (ce qui sera de plus en plus difficile à mesure que les taux directeurs vont devoir remonter si on ne veut pas arrêter complètement l’activité productive) et à noyer les anciens dans… l’inflation, bien sûr.

On peut obtenir de l’inflation en distribuant du pognon magique fraîchement imprimé, ce qui a déjà été fait et continuera d’être tenté les prochains mois, avec la multiplication des chèques-machin et des tickets-bidule pour bénéficier de réductions ou d’aides sur les produits et services les plus inflationnistes (énergie, nourriture, mobilité, logement, communication). L’autre méthode consiste à diminuer les productions ce qui, à demande constante, renchérit mécaniquement les biens et services offerts. Entre les ruptures logistiques et les sanctions, les tempêtes normatives et l’idéologie écolo-collectivo-boboïde, il ne faudra pas longtemps avant que les rayons de supermarché soient beaucoup plus aérés.

Inévitablement, ces pénuries (de biens, de produits, de services puis de main d’œuvre) vont immanquablement provoquer des crises multiples dont la guerre (civile ou extérieure) n’est qu’un symptôme. On peut s’attendre à des tensions de plus en plus fortes dans la société française, en Europe et partout ailleurs dans le monde. Les années 2022 et 2023 ne seront pas calmes.

Pour beaucoup d’entre nous, la denrée la plus rare sera le temps, cet impôt invisible que les pauvres paient si cher : les gens vont consacrer de plus en plus de temps à faire des queues et à démarcher les administrations, à tenter de contourner les problèmes qui vont être créés par la caste dirigeante qui tentera de conserver son pouvoir. Rappelez-vous : c’est la caractéristique des économies planifiées socialistes de créer de longues files devant les magasins.

S’il faut toujours espérer le meilleur et se rappeler que, non, vous n’êtes pas seul, et oui, il y a tout autour de vous des individus de bonne volonté que vous pourrez aider et réciproquement, il ne faut pas non plus sombrer dans l’optimisme béat voire naïf qui provoque aussi son lot de problèmes. La période qui s’ouvre ne sera pas facile. Il faut donc prévoir et préparer le pire.

Concrètement, on pourra continuer de regarder avec attention ce qui se passe sur certains marchés financiers, qui agiront comme un canari dans la mine.

Si l’on a de l’argent liquide, il est grand temps de le sortir des PEL et autres Livret A qui ne rapportent plus rien et acheter ce qui constituera dans quelques semaines, quelques mois tout au plus, des rendements intéressants. Selon les montants disponibles, cela peut être du terrain, des biens immobiliers ou mobiliers pratiques et utiles, de la nourriture, des métaux précieux à commencer par l’or et l’argent et des cryptomonnaies pour ceux qui ont l’esprit d’aventure.

Si l’on n’a pas d’argent ou trop peu de ressources, c’est une excellente idée d’acquérir ou commencer à acquérir des connaissances et des compétences pratiques (bricolage, électricité ou chimie de base, maintenance de différents équipements, cuisine, plomberie, j’en passe).

Certains qui lisent ces lignes s’amuseront de son ton « survivaliste » ou catastrophiste.

Néanmoins, est-il si invraisemblable d’imaginer que ce qui va se passer dans les mois et les années à venir ne sera ni calme ni prévisible, et certainement pas placé sous le signe d’une amélioration notable de la situation ?

En pratique et aussi objectivement que possible, quel est le pari le plus risqué ? Celui qui consiste à imaginer qu’on va droit au devant de grosses déconfitures républicaines et festives, d’un krach boursier et/ou immobilier ou celui qui au contraire, estime qu’il est plus probable que les choses continueront « telles qu’elles étaient jusqu’à présent », dans une trajectoire contrôlée, un atterrissage en douceur où les cadors qui nous gouvernent, à la tête du pays, de l’Union, de la BCE et ailleurs, continuent d’enfiler succès et résultats positifs en ligne avec ce qui avait été prévu, comme en attestent les dernières décennies ?

Plus pragmatiquement, pariez-vous sur la bonne santé mentale, sur les capacité d’anticipation et de planification de la fine troupe aux commandes et, mieux encore, sur ses bonnes intentions, ou au contraire, pariez-vous en utilisant les performances des années passées pour établir le profil des années futures, en regardant non pas les intentions mais les résultats effectifs ?

Les choses, parfois, changent vite, très vite, bien plus qu’on ne l’imagine.

À toutes fins utiles, rappelons qu’en octobre 1989, la RDA achevait les célébrations des quarante ans de sa création, quelques jours avant la chute du Mur de Berlin. Et le 22 février 2022, bien peu en Ukraine pensaient devoir fuir deux jours plus tard devant un conflit ouvert dans leur propre pays.

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Inflation, pénuries, guerres : ayez peur, tremblez, et surtout Votez Macron !

Par : h16

Rien de tel qu’un petit sommet entre copains pour se requinquer et c’est exactement ce qu’a fait une petite brochette de chefs d’États la semaine dernière à Bruxelles, avec Joe Biden, le président américain, en « guest star » dans une série de réunions que la presse s’est empressée de relater avec gourmandise. Et les conclusions sont unanimes : ça va aller de mal en pis.

Emmanuel Macron, inévitablement présent sur place, ne s’est pas fait prier pour expliquer comment il voyait la situation et ce qui nous attendait. Pour le chef de l’État français, les choses sont claires : les prochains mois qui viennent seront parsemés de difficultés croissantes.

Ainsi, comme le blé ne sera pas planté en Ukraine, comme les engrais ne seront pas vendus hors de Russie, comme les blés déjà plantés et ceux qui seront récoltés ne quitteront pas les producteurs, trop soucieux de ne pas manquer pour eux-mêmes, les mois qui viennent seront placés sous le signe de la pénurie pour laquelle Biden nous a tous averti avec une certaine appétence, en estimant lors d’un discours au siège de l’OTAN que ces pénuries alimentaires mondiales allaient « se concrétiser » à la suite de l’invasion de l’Ukraine.

Il s’est bien évidemment gardé de présenter le moindre plan ou la moindre solution de contournement ou d’organisation qui permettrait d’amoindrir le choc dont il nous a fait part : pour lui, c’est évident, on va manquer de nourriture dans quelques mois et… Et c’est tout, oh là, calmez-vous, il va falloir se débrouiller sans lui !

Heureusement, du côté du président français, on a sauté sur l’occasion pour justement fournir quelques pistes : certes, oui oui nous allons avoir des biscuits et des pâtes à prix record, une inflation galopante et très probablement des paquets de conflits dans les pays du Moyen-Orient voire en Afrique, mais ce n’est pas une raison pour ne pas lancer un truc, un machin, disons un Grand Plan Mondial. C’est un titre qui ronfle bien et qui va faire de la titraille putaclicable, ce qui en temps de campagne électorale est plus que nécessaire pour le candidat Macron.

Dans ce dernier, il entend donc lutter contre les pénuries à venir en proposant essentiellement de s’engager, au nom de l’Europe, à ne pas ajouter de nouvelles inepties à celles que lui et les institutions européennes ont déjà pondues, et à ne pas défavoriser les exportations de biens alimentaires à destination des pays demandeurs. Autrement dit, il s’agira de faire peu ou prou ce qui aurait été fait en temps normal, mais en battant des bras en l’air pour accroître l’impression que c’est exceptionnel.

Pour l’explosion du prix des matières premières en général et de l’énergie en particulier, le frétillant factotum de McKinsey a proposé de mutualiser les productions européennes actuelles afin de mieux les coordonner et les répartir, parce que d’une part, le marché libre est réputé ne pas savoir le faire sans l’insertion inopinée des petits doigts boudinés de Macron, et d’autre part parce que, c’est bien connu, l’Europe produit du gaz, surtout depuis que les recherches des compagnies énergétiques européennes ont été interdites ou rendues administrativement impossibles, et encore mieux depuis qu’on a interdit purement et simplement toute exploitation des gaz de schistes sur le territoire français, alors même que la France est un des pays les mieux fournis.

En somme, le président français propose de mutualiser les pénuries énergétiques européennes. La pensée Macron et son principe du « En Même Temps », c’est vraiment complexe, mine de rien.

Une inflation galopante, des pénuries, des kyrielles de nouveaux conflits et, à chaque fois, une promesse de morts par dizaines voire par centaines de milliers, décidément, nos dirigeants ont le sens du spectacle à gros, très gros budget et celui des chiffres qui font peur, à tel point qu’on ne peut pas ne pas voir la similitude avec les annonces qui furent faites pendant la pandémie, en nature et en cadencement : on prévient d’emblée d’un nombre de morts, hypothétiques, élevés, de souffrances à venir, on veut continuer à sidérer, à faire peur, à tenir en haleine dans l’effroi alors que la pandémie n’intéresse plus vraiment et que la guerre ukrainienne montre déjà des signes d’essoufflement auprès de l’opinion publique.

Oui, il y a un désir manifeste à vouloir continuer la même rengaine de la crise géante qui a besoin de traitement exceptionnel, en mettant tout ce qui se passe sur le dos de ce conflit entre l’Ukraine et la Russie. Mais voilà : ces pénuries, cette inflation ne sont pas le résultat de ce seul conflit, c’est aussi le résultat des sanctions, d’une part, et surtout d’une volonté de créer le plus de chaos possible dans les chaînes d’approvisionnement.

Oui, il s’agit bien d’une volonté parce que cette pénurie a été sinon planifiée au moins aggravée par les gesticulations des Européens, que ces gesticulations ont été poussées si ce n’est carrément pilotées par les Américains qui ont tout intérêt à voir l’Europe s’affaiblir et souffrir pour que les États-Unis conservent leur leadership (une Europe unie pourrait l’être contre eux, après tout, cela s’est déjà vu) et que les résultats sont sinon désirés au moins commodes et profitent directement aux pouvoirs en place.

Et comme pour la pandémie dont, heureusement, le bilan direct est bien moindre, alors que c’est bien sa gestion calamiteuse qui a provoqué le plus de dégâts, ces annonces cachent mal que ce seront encore une fois les pays les plus pauvres, les moins développés qui seront les plus touchés. Quant aux pays riches ou développés, sans surprise, cette nouvelle crise aura le plus d’impact sur les classes laborieuses et moyennes. Certes, le grignoteur de soja bio et le brouteur de quinoa devront payer plus cher leurs agapes bio-conscientisée et gaïa-compatibles, mais ce sont surtout les autres qui vont souffrir : les biens de consommation les plus courants vont voir leur prix exploser plus vite que toute réévaluation des salaires, et s’il doit manquer de quelque chose dans les rayons, ce sera d’abord ce qui est consommé le plus et en flux tendu (ou quasi tendu)…

Ne nous leurrons pas : pour conserver le pouvoir, pour conserver la peur ou la panique dans les populations afin d’en garantir l’obéissance, les dirigeants occidentaux, Macron et Biden en tête, sont prêts à tout et ils prophétisent maintenant voire, toute honte bue, créent des famines.

Et tant qu’on s’occupera de regarder là ils pointent leurs doigts, personne ne pensera à questionner leurs méthodes catastrophogènes.

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Une surproduction de pénuries

Par : h16

Alors que jusqu’à présent, écran plat, iPhone dernier cri ou silencieuse Tesla semblait devoir être l’accessoire à la mode de l’individu moderne, on constate en mars 2020 que cet élément indispensable devient le papier hygiénique, de préférence en grosses quantités : les supermarchés, assaillis, se retrouvent même en rupture de stock de précieux rouleaux qui s’écoulent dans des quantités jamais observées jusqu’alors.

Bien sûr, les choses se calment par la suite : rapidement, les rayons se remplissent et les consommations reprennent leurs volumes habituels. Arrive octobre 2021 et une question s’impose soudainement : et si les pécuphiles n’avaient eu tort que d’avoir eu raison bien trop tôt ? On apprend en effet que Lotus, le célèbre fabricant de papier toilette, a bien du mal à continuer à produire ses précieux rouleaux.

En mars dernier, certains journalistes affûtés, notaient que la production de pâte à papier et des produits dérivés commençait à marquer des difficultés avec une augmentation notoire des prix liée à certains problèmes logistiques dont l’approvisionnement. Fin septembre, le constat ne peut plus être évité : la production ne peut plus suivre aux prix actuels, de trop graves tensions apparaissant dans la chaîne ; les prix étant trop faibles devront augmenter.

Augmentation du prix ? Devrait-on parler d’inflation ?

Allons, rassurez-vous tout de suite (c’est un ordre !), rien n’est plus faux : tout ceci n’est que purement temporaire (ou « transitoire »), et parfaitement sous contrôle. C’est d’autant plus crédible que ce sont nos banquiers centraux et certain ministre de l’Économie qui le répètent un peu partout à qui veut l’entendre. En fait, c’est même bon signe puisque cela veut dire que l’économie mondiale a repris son petit vélo et recommence à grimper fièrement !

Le fait que le prix du gaz se tape un petit +57% depuis le début de l’année ? Du transitoire, monsieur, rien que du temporaire contrôlé ! Que dis-je, c’est de la bonne santé économique en grosses bouteilles de butane, ça, madame !

En fait, à lire la presse qui n’évoque ce sujet que d’une façon relativement détendue, sans l’air d’y toucher vraiment, ou les économistes gouvernementaux qui résument essentiellement la situation à une simple péripétie qu’on oubliera sans doute très vite, on aurait tort d’en faire tout un plat : quelques prix augmentent, ce sont de simples ajustement structurels parce que l’économie, quasiment à l’arrêt en 2020, redémarre à présent et que cette reprise d’activité, puissante et vigoureuse, entraîne forcément des tensions qui se traduisent ainsi. Voilà tout.

Et puis moyennant quelques interventions calculées de nos gouvernants, dont les précédentes actions ont amplement prouvé leur pertinence, tout va bien vite rentrer dans l’ordre.

On pourra cependant noter que, malgré la bonne humeur affichée par les uns et les autres et malgré les articles d’une presse finalement assez peu diserte sur le sujet, cette inflation aussi transitoire que contrôlée provoque malgré tout quelques effets de bords qui sont tout sauf franchement réjouissants pour ceux qui les subissent.

Eh oui : si l’augmentation rapide de certains cours de bourse réjouissent certains porteurs (et à raison lorsque cette augmentation traduit des avancées technologiques, des projets réussis et des ventes solides), toutes les augmentations de prix ne provoquent pas des sourires partout. Lorsque cela commence à toucher fébrilement les matières premières et les sources d’énergies, les sourires se crispent très vite.

La suite logique de cette crispation, c’est l’apparition de trous dans les rayonnages de supermarchés : Ikea, par exemple, fait l’étonnante expérience d’une pénurie sur 20% de ses produits. Ce qui se traduira clairement par une réduction de son chiffre d’affaire (on vend toujours moins ce qu’on a pas en rayon, forcément).

D’autres pénuries apparaissent, qui sont soit directement liées au renchérissement des matières premières, soit la conséquence indirecte d’une chaîne logistique lourdement touchée par des réorganisations drastiques, qu’elles soient provoquées par des redistributions de capitaux importantes, ou par des pénuries de main-d’œuvre comme au Royaume-Uni actuellement qui constate un manque de bras chez les routiers chargés d’acheminer l’essence dans les stations…

Ce manque de main-d’œuvre est finalement une pénurie de même ordre que les autres : le prix du travail, c’est-à-dire le salaire, doit effectivement suivre le reste du marché et si l’inflation touche progressivement plus de biens et de produits, il est inévitable que l’emploi soit concerné à un moment ou un autre. En outre, les aides d’État massives de l’année 2020 ont engendré une importante concurrence au travail qui ne manque pas maintenant de se répercuter sur les emplois.

Ce qu’on observe en France ou en Grande-Bretagne s’observe aussi ailleurs, à divers degrés : outre les pénuries connues de semi-conducteurs, ce sont toutes les chaînes de production qui sont maintenant touchées, et ce mot de « pénurie » commence à trouver sa place dans les titres économiques de nos gazettes spécialisées. Plus inquiétant, on voit se développer des carences dans la production énergétique, comme en Chine, ce qui se traduit là encore par une hausse des coûts de production et, inévitablement, des prix jusqu’au consommateur final.

Rassurez-vous : moyennant quelques ajustements structurels, tout va très bien se passer, surtout lorsque les nations vont devoir faire des choix pour savoir où devront partir leurs productions essentielles. Les fertilisants par exemple font justement partie de ces productions fortement dépendante des prix de l’énergie ; au fait, est-il utile de mentionner que le prix du baril de pétrole suit globalement la même courbe que celle du gaz, et qu’en conséquence, le prix de ces fertilisants grimpe gentiment ? … Au point que la Chine envisage d’en arrêter partiellement l’exportation.

On pourra regarder rapidement les cours de bourse de certains producteurs de fertilisants, pour se convaincre que tout va bien.

Or, une augmentation de prix voire une diminution de production veut dire qu’il va être plus dur pour nos agriculteurs locaux de fertiliser leurs terres. Ce qui se traduira dans quelques mois par des rendements moins bons voire médiocres et (au mieux) des hausses de prix sur les productions agricoles ou (au pire) des pénuries.

Heureusement, avec la solide équipe de clowns improvisateurs qui nous gouverne actuellement, on est immédiatement rassuré : il n’y aura pas de problème d’énergie en France dans les prochains mois, et les rayons des supermarchés seront tous bien garnis. Tous les choix débilissimes fûtés qui ont été empilés jusqu’à présent et qui sont directement responsables de ce qu’on observe actuellement seront reconduits avec frétillements par ces mêmes clowns, ce qui aggravera améliorera grandement la situation, soyez-en sûr, comme à chaque fois que le collectivisme a été imposé d’une façon ou d’une autre.

À tout hasard, faites tout de même quelques stocks. Cette année, l’hiver arrive très vite.

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