Je ne vous conseille pas forcément de lire le “rapport d’étape” de la mystérieuse “MISSION RELATIVE À L’ARTICULATION ENTRE LES SALAIRES, LE COÛT DU TRAVAIL ET LA PRIME D’ACTIVITÉ” composée des économistes Bozio et Wasmer déjà évoqués dans nos colonnes. Vous risquez en effet de vous poser de sérieuses questions sur la déconnexion des thuriféraires qui confortent Macron dans ses illusions avec la réalité. Il suffit de lire leur jargon pour comprendre le mal qui frappe ce pays : ceux qui décident ne vivent pas dans la même réalité que ceux qui prennent le métro ou la Supercinq d’occasion pour aller faire leurs courses.
Reste un constat implacable, qui lui aussi explique la désespérance française : pour augmenter un smicard de 100€ nets par mois, le dédale fiscal français oblige certaines entreprises à débourser 500€. Le fait significatif est qu’il faut désormais une mission spécialisée d’experts pour arriver à ce constat… dans un rapport d’étape dont un dixième seulement des mots est compréhensible par le grand public.
Voilà une leçon à méditer : tout le monde parle de tout et a un avis sur tout, mais combien faut-il débourser pour augmenter un smicard de 100€, personne ne le sait, en réalité. Et les experts peinent à expliquer comment on en arrive là…
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Le CETA (traité de libre-échange avec le Canada) pourrait bien subir un coup dur du Sénat aujourd’hui. Nous vous aidons à remonter le fil de cette affaire, en complément de la capsule ci-dessus qui vous dit tout sur le fond de l’accord.
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Lors de sa désagréable réception au salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a compris le risque qu’il courait en ne disposant d’aucune solution simple à proposer pour sortir de la crise. Contre son propre camp, et contre la FNSEA, il a donc dégainé l’idée de “prix-planchers”, dont on sait qu’ils constitueront automatiquement des prix minimums que les agriculteurs seront les premiers à dénoncer lorsqu’ils les subiront.
De ce côté, Jordan Bardella a annoncé un protectionnisme sans sortir de l’Union Européenne. Mais pourquoi avons-nous un doute ?
Dans la pratique :
Mais cette stratégie d’émancipation vis-à-vis de l’imperium américain n’est évidemment défendable ni par Emmanuel Macron ni par Jordan Bardella…
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Dans le cadre de ce 39 dossier, nous examinerons l’engouement croissant pour les Sociétés Civiles Immobilières (SCI) en tant que moyen de gestion de patrimoine.
Nous vous présentons donc dans ce 39ème dossier :
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This is what President Trump actually said in South Carolina.
He’s absolutely right it's the Art of the Deal!
NATO was full of freeloaders…when we talked tough that all changed! pic.twitter.com/jT79w3rlrk
— Sebastian Gorka DrG (@SebGorka) February 12, 2024
Dans un discours en Caroline du Sud, Trump a donc dit les mots qui fâchent : s’il revient au pouvoir, il n’assurera pas la défense de l’Europe au nom de l’OTAN, à moins que l’Europe ne paie cash le prix du parapluie américain. Voilà qui a le mérite d’être clair et de mettre les Européens face à leurs responsabilités.
Au Courrier, nous nous réjouissons de ce rappel à l’ordre, mais il risque d’être douloureux pour beaucoup en Europe (vu l’agitation diplomatique, Trump a fait mouche). Y compris parmi ceux qui souhaitent sa victoire, en imaginant qu’il est un populiste dans leur genre. En effet, beaucoup, dans le camp souverainiste, dénoncent l’imaginaire néo-libéralisme sous le règne duquel nous vivrions, alors même que les dépenses sociales atteignent des sommets en Occident, et que le poids de l’Etat dans l’économie prend des allures de système socialiste. Et beaucoup ont l’illusion que le retour à une pleine souveraineté (sans le joug atlantiste et sans le joug européen) donnerait le feu vert pour augmenter encore les dépenses sociales et les interventions publiques.
Si les Etats-Unis, comme nous le souhaitons, retirent leur parapluie nucléaire et militaire, ceux-là risquent de durement déchanter. Car il faudra retrouver la pugnacité des peuples triomphants. Finies, les 35 heures, la retraite à 64 ans et les arrêts maladie jamais contrôlés, aux frais du cotisant social. La France, qui est la première puissance mondiale en matière de protection sociale (son budget social est l’équivalent du budget du Pentagone), va devoir resserrer les boulons.
Pour l’instant, certains Français adorent donner des conseils. Là, il faudra passer à l’acte et le réveil de tous ceux qui croient aux marchands de promesses magiques aura des allures de méchante gueule de bois.
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Plusieurs points doivent vraiment être soulignés concernant la réalité suisse :
Finalement, le protectionnisme suisse :
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Ce premier tableau qui détaille les exportations françaises et leurs évolutions en 2023, a le mérite de replacer le débat sur l’agriculture dans ses justes dimensions. Onp eut en retenir plusieurs points :
Voyons le tableau des importations :
Comme on le voit :
Si la France veut redevenir une exportatrice nette de biens agro-alimentaires, elle doit favoriser sa filière industrielle de transformation.
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De l’opposition entre la France et l’Allemagne sur la signature du traité Mercosur, on peut déduire plusieurs points essentiels.
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L’actualité permet parfois des rapprochements malencontreux, ou particulièrement révélateurs.
Ainsi, hier, on apprenait que Républicains et Démocrates s’étaient mis d’accord sur des plafonds de dépenses pour 2024, afin d’éviter un shutdown en plein milieu de la campagne électorale. Le résultat est intéressant en soi : 704 milliards$ pour les dépenses non-militaires, et 886 milliards$ pour les dépenses du Pentagone.
Cette répartition est en soi intéressante. Elle rappelle le poids du complexe militaro-industriel dans la décision publique chez l’ami américain.
De façon tout aussi instructive, le Monde relevait à la mi-décembre le poids total des dépenses de protection sociale en France en 2022 : pratiquement 850 milliards€.
Je sais bien que beaucoup de Français s’imaginent vivre dans un horrible système néo-libéral où l’Etat se désinvestit de la protection sociale. Mais enfin, les chiffres montrent le contraire : la France est un pays plus socialisé et socialisant que jamais. Au point que si nos dépenses sociales devenaient des dépenses militaires, nous aurions la première armée du monde, au moins par son budget.
En soi, il est peut-être temps de réfléchir sur nos priorités : peut-on rester une grande puissance quand ce que les uns dépensent en armement est, chez nous, dépensé en allocations en tous genres ?
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« Vous connaissez Macron ? Un gars très sympa ». Lors d’un meeting à Mason City (Iowa), @realDonaldTrump fanfaronne aux dépends d’@EmmanuelMacron (et tente d’imiter l’accent francais). NB: Il fait référence en toute vraisemblance à la taxe GAFA… que la France n’a pas retirée pic.twitter.com/lhF4pS30k9
— Alexis Buisson (@alexisbuisson) January 6, 2024
Quoi de mieux qu’un extrait de Donald Trump pour expliquer aux Français que l’éloge du protectionnisme et la phobie du libre-échangen ne produisent pas forcément le résultat escompté dans la vie quotidienne.
Dans cet extraite de discours de campagne où Donald Trump se moque d’Emmanuel Macron, l’ex-Président et probablement futur Président, tout “isolationniste” qu’il soit, rappelle le principe élémentaire du protectionnisme : si un pays impose des barrières protectionnistes aux autres, il est lui-même victime d’une mise à l’index… Il suffit de quelques secondes à Donald Trump pour l’expliquer aux Français : si nous voulons votre notre vin et notre Champagne à l’étranger, nous nous tirons une balle dans le pied (et même deux) en imposant des barrières douanières aux pays où nous les exportons.
Voilà un principe de réciprocité à ne jamais oublier…
Bien évidemment, ce petit rappel laisse entière la question pour laquelle la Chine est le seul pays qui exporte sans importer… et sans s’exposer aux foudes de l’OMC.
D’ici là, n’oublions jamais que la France, qui importe beaucoup plus qu’elle n’exporte, sera la première victime du protectionnisme mondial…
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Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les confinements ont été largement utilisés par les gouvernements du monde entier pour contenir le virus. Ils n’ont aucune vertu médicale, leur unique justification a résidé dans le fait d’étaler dans le temps les vagues de contamination afin d’améliorer la prise en charge des patients critiques. Une nouvelle étude suggère que les mesures gouvernementales mises en place pour gérer l’épidémie aux Pays-Bas ont touché différemment les personnes atteintes de maladies chroniques et les résidents des zones urbaines,
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Pour comprendre la sécurité sociale, il faut avoir en tête plusieurs éléments.
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