Nous avons parlé hier des campus américains. En France, Sciences Po joue le rôle de Columbia:
“De Paris à Gaza : résistance résistance”
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J’avais longuement parlé, il y a quelques semaines, de la démission forcée de la présidente de Harvard, à qui le Congrès des Etats-Unis reprochait de ne pas avoir su empêcher des manifestations contre la violence de masse perpétrée par Israël contre la population civile de Gaza.
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Quelques souvenirs personnels, pour commencer!
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Hier, on ne parlait que de cela… Ce sont les dures lois du vedettariat macroniste. Un petit malin, à la Préfecture de Police, a craché le morceau, à l’AFP ou dans une autre officine diffamante, et Mathias Vicherat, directeur de Sciences-Po, s’est retrouvé en une de la presse people.
Une chose n’était pas contestable : l’intéressé était en garde à vue pour s’expliquer sur de prétendues violences conjugales, que lui-même imputait à sa compagne, elle aussi inquiétée par la police. Il y a des gens dont les ruptures passionnelles passent inaperçues. Quand on est copain de promo à l’ENA de Macron, directeur de Sciences-Po, enfant chéri du système, et ex-compagnon d’une fille de Michel Drucker, la discrétion est moins facile à garder.
Toujours que si Mathias Vicherat avait accepté le poste de spin doctor (euh… pardon… de conseiller communication) que Macron lui avait proposé, l’Elysée se serait retrouvé dans de beaux draps.
Quant à Sciences-Pipeau, après la mort malaisante de Richard Descoings à New-York, puis le départ mouvement de Frédéric Mion dans la foulée de l’affaire Duhamel, voilà quand même une nouvelle affaire de moeurs pour son directeur général, contrainte d’envoyer un mail d’excuses aux étudiants. Quelle étrange République finissante.
Rappelons qu’aux yeux des Grecs, le travail, dans tout ce qu’il a de matériel, d’obligatoire, de vital, est sans noblesse ; seul le travail intellectuel est noble, parce qu’il nous rapproche de la figure idéale de l’humanité : le philosophe. En effet, l’homme est hanté par ses passions, mais il est aussi doué de raison, et le philosophe est celui qui détient la clef du bon usage de la raison. Autrement dit, les passions sont constituées de tout ce qui empêche la raison de s’épanouir : un enthousiasme excessif autant qu’une déprime insurmontable. L’usage de la raison doit conduire au raisonnement, lequel se décompose en trois étapes : le jugement, qui s’appuie sur l’argument, lequel se nourrit de l’exemple. Ainsi, une succession de jugements ne constitue pas un raisonnement ; mais aussi, il existe de mauvais exemples et des arguments fallacieux. Bref, le raisonnement est une discipline qui s’apprend, et s’enseigne, et l’École est le lieu de cet enseignement.
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