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À partir d’avant-hierLes Crises

Ukraine – Russie : Témoignages d’habitants de Donetsk dans le Donbass

Témoignages d’habitants de Donetsk. Salutaire d’entendre ce point de vue, rarement proposé en Occident.

Cela fait maintenant huit ans que la guerre fait partie de la vie d’Elena. Elle nous montre un abri dans sa cave. Elle s’y est réfugié avec sa famille plusieurs fois. Comme la plupart des habitants de la République autoproclamée de Donetsk, Elena considère que ce sont les Ukrainiens qui ont déclenché la guerre en 2014. Alors depuis, ils se tournent de plus en plus vers la Russie. Dans la région, tout le monde parle russe. Elle, son fils et son mari ont le passeport russe.

Ils espèrent que le Donbass sera un jour rattaché à la Russie. Dans la librairie de l’avenue Artyoma, pas de surprise, on trouve toutes sortes de livres, tous écrits en russe. Au supermarché, nous constatons que beaucoup de produits viennent de Russie ou de Biélorussie. Et ce n’est pas tout, la monnaie aussi est russe. Les gâteaux, le pain, les jus de fruit, les fruits, les légumes… tout se paie en rouble. De toute façon au Donbass, on ne trouve plus de monnaie ukrainienne. Toutes les banques sont fermées depuis sept ans. Sur l’avenue principale de Donestk trône un gigantesque slogan : « Nous sommes le Donbass russe ».

Source : TF1 | Reportage L. Boudoul – G. Parrot – 08-02-2022

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Ukraine : Désaccord entre les présidents américain et ukrainien

Le désaccord entre les présidents américain et ukrainien et la prudence de l’Allemagne et de la France semblent indiquer que seuls les États-Unis et le Royaume-Uni souhaitent une guerre avec la Russie, rapporte Joe Lauria.

Source : Consortium News, Joe Lauria
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Zelensky lors de son investiture en 2019. (Mykhaylo Markiv/Administration présidentielle de l’Ukraine).

L’appel téléphonique entre le président américain Joe Biden et le président ukrainien Volodymyr Zelensky jeudi ne se serait pas « bien passé », selon un haut fonctionnaire ukrainien.

Ce responsable a déclaré que Zelensky a exhorté Biden à « calmer le jeu » sur la situation en Ukraine et que les services de renseignement ukrainiens ne voyaient pas la menace russe de la même manière que les États-Unis, selon un rapport de CNN. La situation est « dangereuse mais ambiguë », a déclaré Zelensky à Biden, et « il n’est pas certain qu’une attaque aura lieu. »

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La Stratégie de Poutine : Échec et mat en Ukraine

Rétrospectivement, l’exigence russe d’une réponse écrite était un piège, que ni les États-Unis ni l’OTAN ne reconnaissent encore, écrit Scott Ritter.

Source : Consortium News, Scott Ritter
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Poutine et le ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov. (Photo ONU/Cia Pak)

En décembre dernier, la Russie a envoyé aux États-Unis et à l’OTAN deux projets de traité exposant ses exigences en matière de garanties de sécurité liées à la position de l’OTAN en Europe orientale. Ces exigences ont été formulées dans un climat de tension alimenté à la fois par un renforcement militaire russe à la frontière de l’Ukraine et par l’hystérie des États-Unis et de l’OTAN face à ce qu’ils considèrent comme une incursion militaire russe imminente en Ukraine.

Les réponses écrites qui sont arrivées le 22 janvier n’ont – comme prévu – abordé aucune des préoccupations de la Russie, y compris la ligne rouge de l’expansion continue de l’OTAN. Au contraire, les États-Unis et l’OTAN ont énuméré des voies alternatives à l’engagement diplomatique, notamment le contrôle des armements et la limitation des exercices militaires, et ils présentent maintenant la crise actuelle comme une question de choix entre accepter la voie diplomatique qu’ils ont imposée et la guerre.

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Yémen : Oxfam fait pression sur l’ONU alors que le Conseil de sécurité ignore les atrocités saoudiennes

Oxfam fait pression sur le Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il « insuffle une nouvelle urgence » aux pourparlers de paix après que le nombre de victimes civiles des frappes saoudiennes a battu des records le mois dernier.

Source : Consortium News, Jessica Corbett
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, au centre, au siège de l’ONU à New York, le 26 janvier. (Photo ONU/Manuel Elías)

Alors que les responsables des Nations unies prévoient que le nombre de victimes civiles des frappes de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen va battre des records ce mois-ci, Oxfam a tiré la sonnette d’alarme sur les difficultés rencontrées par le groupe pour fournir de l’aide dans ce pays déchiré par la guerre et a pressé le Conseil de sécurité des Nations unies d’agir.

« Les gens sont vraiment désespérés. La nuit dernière, nous avons eu de nouvelles frappes aériennes. Tout le monde a peur », a déclaré Abdulwasea Mohammed, responsable du plaidoyer, des campagnes et des médias d’Oxfam au Yémen, depuis Sanaa, la capitale du Yémen.

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Revue de presse du 20/02/2022

Par : adminrdp

Merci à nos contributeurs pour cette nouvelle revue de presse.

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États-Unis/Russie : l’Histoire ne se répète jamais, mais bégaie tout le temps

Au début des années 1960, au plus fort de la première guerre froide entre l’Amérique et l’Union soviétique, mon ancienne arme, l’armée de l’air, a cherché à construire 10 000 missiles nucléaires terrestres. Ces missiles étaient destinés à renforcer les centaines de bombardiers nucléaires que l’armée possédait déjà, tels les B-52 présentés de manière si mémorable dans le film Dr Strangelove.

Comme on pouvait s’y attendre, la surenchère massive était justifiée au nom de la « dissuasion », même si le plan de guerre nucléaire en vigueur à l’époque visait plutôt à l’anéantissement. Il prévoyait une attaque dévastatrice de l’Union soviétique et de la Chine communiste qui tuerait environ 600 millions de personnes en six mois (l’équivalent de 100 holocaustes, note Daniel Ellsberg dans son livre The Doomsday Machine). Des cerveaux un peu plus sensés l’ont finalement emporté – en ce sens que l’armée de l’air a finalement obtenu « seulement » 1 000 de ces missiles nucléaires Minuteman.

Source : Tom Sispatch, William J. Astore
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

En dépit de pourparlers entre les États-Unis et l’Union soviétique quant à la limitation des armements stratégiques, la terrible menace d’un Armageddon [Bataille finale, décisive et destructive, NdT] nucléaire a persisté, atteignant un nouveau sommet dans les années 1980, pendant la présidence de Ronald Reagan. À l’époque, il a déclaré, et tout le monde s’en souvient, que l’Union soviétique était un « empire du mal », tandis que des Pershing II à capacité nucléaire et des missiles de croisière à lancement terrestre étaient envoyés en urgence en Europe. Au même moment, nombre d’Européens, rejoints par quelques Américains, sont descendus dans les rues pour demander un gel nucléaire – la fin des nouvelles armes nucléaires et du déploiement dévastateur de celles qui existaient déjà. Si seulement…

C’est dans cet environnement exaltant que je me suis retrouvé, en uniforme, travaillant dans l’ultime redoute nucléaire de la guerre froide. Je me trouvais sous 600 mètres de granit massif, dans un poste de commandement du NORAD (North American Aerospace Defense) construit dans la Cheyenne Mountain, à l’extrémité sud de la chaîne de montagnes du Colorado qui comprend Pikes Peak. Lorsque je n’étais pas en service, j’avais pris l’habitude de randonner le long d’un sentier qui me conduisait presqu’au niveau du sommet de la Cheyenne Mountain. Là, je pouvais voir la redoute d’un œil neuf, toutes antennes clignotantes, prête à recevoir et à relayer des avertissements et des ordres qui auraient pu aboutir à mon anéantissement lors d’une frappe initiale ou d’une contre-attaque soviétique.

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L’Europe spatiale dans un espace à haut débris – avec Alain Juillet

Source : Russia Today France, La Source

Dans cet épisode de La Source, Alain Juillet s’intéresse au spatial.

Selon l’ancien haut responsable à l’intelligence économique, c’est « un domaine stratégique où les plus grandes puissances se livrent une guerre économique, territoriale et militaire », dont « la valeur devrait plus que tripler en vingt ans ». Rappelant les enjeux et rivalités entre pays ou entreprises privées, il pointe le retard de l’Europe face aux Etats-Unis et à la Chine. Alain Juillet s’intéresse également à la pollution spatiale car si « en 2021, on compte 4.000 satellites dits actifs; en 2030, il y en aura plus de 100.000 autour de la Terre ». Pour accompagner son interprétation, Alain Juillet reçoit François Martin, Président du Club HEC Géostratégie.

Source : Russia Today France, La Source, 19-01-2022

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Crise ukrainienne : La responsabilité de l’hubris occidental et de l’idéalisme libéral

Le plus tragique concernant les craintes d’une invasion potentielle par la Russie est qu’elles auraient pu être évitées très facilement.

Par Stephen M. Walt, chroniqueur à Foreign Policy et professeur de relations internationales au centre Robert et Renée Belfer de l’université Harvard.

Source : Foregin Policy, Stephen M. Walt
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Bill Clinton et Joe Biden lors d’une réunion de la délégation du Congrès américain au sommet de l’OTAN en Espagne, le 7 juillet 1998.

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New York Times : L’incroyable différence de couverture d’une grève à 42 ans d’intervalle

La couverture très différente qu’a faite le New York Times de deux grèves dans les transports en commun de New York illustre la transformation spectaculaire de la couverture de la vie de la classe ouvrière par les médias dominants ces dernières années. Tandis que ces médias dominants courent après le public de la haute société, les travailleurs ont été éliminés.

Source : Jacobin Mag, Luke Savage
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

8 mars 1983, New York City : Des passagers de Westchester, New York, qui utilisent normalement les lignes de banlieue du Metro North pour se rendre à leur travail quotidien, quittent les bus et montent la rampe d’accès à l’entrée du métro à la station Pelham Bay. Beaucoup de ces banlieusards se sont tournés vers des bus spéciaux fournis par le comté de Westchester et le Connecticut en raison d’une grève des transports en commun. (Bettmann / Getty Images)

Dans son excellent livre de 2019, No Longer Newsworthy [Plus d’intérêt pour les actualités, NdT], Christopher R. Martin retrace l’effacement progressif de la classe ouvrière américaine du paysage médiatique. Ce processus, comme le montre Martin, a entraîné de profonds changements dans la façon dont toutes sortes d’histoires sont écrites et présentées. Et, loin d’être le produit d’une force étrangère inconnue, il a des causes observables et des racines matérielles discernables. Face à la consolidation et à la concurrence de la télévision, alors en pleine ascension, les journaux ont opté pour un modèle économique fondé en grande partie sur la publicité destinée à un public aisé et à la classe moyenne, ce qui a transformé non seulement leur propre lectorat mais aussi la façon dont les questions essentielles étaient appréhendées. Comme l’écrit Martin :

Dans cette nouvelle vision de la manière dont un journal doit servir sa communauté, les journaux et leurs propriétaires ne veulent que le bon type de lecteurs, ceux qui sont « aisés, modernes aisés, influents », et les personnes qui ont un « pouvoir d’achat réel » important et des « revenus familiaux colossaux ». Presque tous les journaux ont commencé à présenter leur lectorat comme s’il s’agissait des enfants du lac Wobegon dans la fiction de Garrison Keillor : tous au-dessus de la moyenne.

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Encerclement de la Chine : Aubaine pour l’industrie militaire, catastrophe pour la paix mondiale

Le projet de loi sur la défense que Joe Biden a récemment signé jette les bases d’une nouvelle Guerre froide avec la Chine. C’est génial pour les entrepreneurs de la défense, mais terrible pour la paix mondiale.

Source : Jacobin Mag, Michael Klare
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Joe Biden écoute lors d’un sommet quadripartite avec le Premier ministre indien Narendra Modi, le Premier ministre australien Scott Morrison et le Premier ministre japonais Yoshihide Suga dans la salle Est de la Maison Blanche, le 24 septembre 2021 à Washington. (Sarahbeth Maney / Getty Images)

Le mot « encerclement » n’apparaît pas dans la loi 2022 sur la Loi d’autorisation de la défense nationale (NDAA), promulguée par le président Joe Biden le 27 décembre, ni dans d’autres déclarations récentes de l’administration sur sa politique étrangère et militaire. Le terme classique « d’endiguement » de l’époque de la Guerre froide n’est pas non plus mentionné. Pourtant, les principaux dirigeants américains sont parvenus à un consensus sur une stratégie visant à encercler et à contenir la dernière grande puissance, la Chine, au moyen d’alliances militaires hostiles, afin de contrecarrer son accession au statut de superpuissance à part entière.

Le gigantesque projet de loi sur la défense pour 2022 – adopté avec un soutien écrasant des deux partis – fournit un plan détaillé pour entourer la Chine d’un réseau potentiellement étouffant de bases américaines, de forces militaires et d’États partenaires de plus en plus militarisés. L’objectif est de permettre à Washington de barricader l’armée de ce pays à l’intérieur de son propre territoire et de paralyser potentiellement son économie en cas de crise future. Pour les dirigeants chinois, qui ne peuvent certainement pas tolérer d’être encerclés de la sorte, c’est une invitation ouverte à… eh bien, il n’y a pas de raison de ne pas être direct… se battre pour sortir de l’enfermement.

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« C’est soit plus d’impôts soit les fourches » : Un groupe d’ultra-riches avertit l’élite économique mondiale

Un groupe de plus de 100 millionnaires et milliardaires a présenté mercredi aux autres membres de l’élite économique mondiale un choix brutal : « c’est soit plus d’impôts soit les fourches. »

Source : ScheerPost, Jake Johnson
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

( Plashing Vole / Flickr ) (CC BY-NC-SA 2.0)

Dans une lettre ouverte publiée au cœur du sommet virtuel de Davos, dominé par les entreprises, 102 riches particuliers – dont des personnalités aussi éminentes que l’héritière Disney, Abigail Disney, et le spécialiste du capital-risque Nick Hanauer – avertissent que « l’histoire donne une image assez sombre de ce à quoi ressemble la fin de partie des sociétés extrêmement inégales. »

« Pour notre bien-être à tous, riches et pauvres, il est temps de faire face aux inégalités et de choisir de taxer les riches », peut-on lire dans la lettre. « Montrez aux peuples du monde que vous méritez leur confiance. »

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Terrorisme : Les États-Unis au secours des Français au Sahel

Ce n’est pas parce que Biden essaie de se rabibocher avec Macron qu’il doit continuer à alimenter une politique sans issue.

Source : Responsible Statecraft, Alex Thurston
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Vie quotidienne des soldats français de l’opération militaire Barkhane au Mali (Afrique) lancée en 2013 contre le terrorisme dans la région. (Shutterstock/Fred Marie)

Le 12 janvier, John Hudson, du Washington Post, a publié un article détaillant la décision de l’administration Biden de continuer à soutenir les opérations antiterroristes françaises dans la région du Sahel en Afrique – malgré l’échec de ces opérations au cours de la dernière décennie.

Après avoir déployé des troupes dans le nord du Mali en 2013 pour chasser les djihadistes des grandes villes, les Français ont fait la transition vers une mission antiterroriste à l’échelle de la région, l’opération Barkhane, en 2014. L’avenir de Barkhane n’est pas clair au milieu d’une réduction partielle des forces et de l’annonce en juin par le président français Emmanuel Macron de la fin de la mission. Malgré ces évolutions, Barkhane continue de mener des opérations à un rythme assez rapide, et les Français construisent simultanément une unité de forces spéciales paneuropéenne appelée Task Force Takuba. Les responsables français avaient également menacé de mettre fin aux opérations au Mali si les autorités maliennes faisaient appel à l’aide russe sous la forme de mercenaires du groupe Wagner. La junte malienne avait contacté les Russes après que la France eut annoncé qu’elle réduirait de moitié ses propres troupes de l’opération Barkhane.

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L’aide humanitaire n’est pas un laissez-passer pour l’ingérence militaire

Les États-Unis ont souvent contribué à créer – et raté des occasions d’empêcher – les situations qui appellent une aide d’urgence.

Source : Responsible Statecraft, Kate Kizer
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Photo: Tolga Sezgin via shutterstock.com

« Les États-Unis sont le plus grand donateur d’aide humanitaire pour… » En tapant cette phrase sur Google, on obtient des résultats pour une litanie de pays : Éthiopie, Afghanistan, Nigeria, Syrie, Yémen. La liste est longue et le langage est souvent utilisé dans le contexte d’atrocités de masse ou de la menace d’atrocités, comme une contribution généreuse qui soit la meilleure que les États-Unis puissent faire.

De l’Afghanistan au Tigré en passant par le Guatemala, le gouvernement américain a cherché à panser les effets de ses propres politiques – ou de celles de ses partenaires – par le biais de l’aide plutôt que de la responsabilité. Les décideurs politiques à Washington peuvent se féliciter de leur générosité, mais en réalité, aucune quantité d’aide humanitaire ne peut résoudre les conflits insolubles et les chocs climatiques que les États-Unis ont contribué à créer ou à faciliter.

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En Grande-Bretagne, le secteur privé risque de tuer le système de santé public

Certains membres du parti travailliste sont favorables au recours au secteur privé pour réduire les délais d’attente du NHS. Mais dans le privé, les soins de santé sont là pour faire du profit plutôt qu’aider les patients — et certainement pas pour sauver le système de santé public.

Source : Jacobin Mag, Jatinder Hayre
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Dans le cadre d’un accord conclu en 2020 avec le National Health Service (NHS), le secteur privé britannique n’a pris en charge que 0,08 % des patients atteints de Covid-19. (Piron Guillaume / Unsplash)

Alors qu’une main invisible protège le secteur privé, les coups d’un pied invisible font exploser le secteur public. Cela n’est nulle part plus évident que dans la percée des soins de santé privés au sein du NHS.

En temps normal, la relation entre le secteur privé des soins de santé et le NHS est parasitaire : le secteur privé se contente des cas simples et sans complications, et le NHS dépense des milliards de livres Sterling. Mais, comme dans bien d’autres domaines, la pandémie a tout changé, et aujourd’hui, de plus en plus de gens prétendent que les soins de santé privés vont nous sauver. Se laisser séduire par cet argument pourrait se révéler être une erreur coûteuse – et pas seulement en termes financiers.

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Quelques mots sur l’invasion russe de l’Ukraine

C’est le cœur très lourd que j’observe ce nouveau conflit sanglant sur les terres européennes…

Comme certains le savent, cela fait longtemps que je m’inquiète de la situation en Ukraine et du conflit avec la Russie qui sévit depuis 2014, et dans lequel 14 000 innocents ont déjà péri en huit ans, bien loin des regards et de l’intérêt médiatique.

Cela fait maintenant plusieurs années que j’ai décrit cette région de l’Europe comme une poudrière, et que j’alerte sur le risque d’escalades géopolitiques pouvant mener de nouveau à la guerre sur notre continent.

Cette fois-ci nous y sommes, et la Russie, à travers son invasion de l’Ukraine, est coupable. Par le passé, j’ai dénoncé avec véhémence l’agression américaine contre l’Irak, l’agression israélienne contre le Liban, l’agression saoudienne contre le Yémen, l’agression française contre la Libye, et c’est tout logiquement que je dénonce avec force l’agression russe contre l’Ukraine. La guerre salit toujours ceux la pratiquent, et toutes les nations qui choisissent délibérément de refuser la diplomatie pour y préférer le coup de force et les armes doivent être condamnées.

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Revue de presse du 27/02/2022

Par : adminrdp

Merci à nos contributeurs pour cette nouvelle revue de presse.

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Quelle est la force des liens entre la Russie et la Chine ?

On pourrait croire à une idylle de circonstance, mais la relation entre les deux puissances a été entretenue bien avant aujourd’hui.

Source : Responsible Statecraft, Ted Snider
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Photo: plavi011 / Shutterstock.com

Le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine s’est renforcé. Bien que les deux pays évitent les alliances, le président chinois XI Jinping a récemment déclaré que la « relation dépasse même une alliance par sa proximité et son efficacité. »

La Russie et la Chine étaient toutes deux réticentes à accepter la réalité d’une nouvelle Guerre froide ou l’intensification de l’hostilité avec l’Occident, mais il ne fait aucun doute que cette réalité a précipité leurs relations. Leur relation a bénéficié du rapport personnel entre leurs deux dirigeants. Le président russe Vladimir Poutine a qualifié Xi de « partenaire très fiable » et a déclaré lors d’une interview que Xi « est probablement le seul dirigeant mondial avec lequel j’ai célébré un de mes anniversaires ». Xi a appelé Poutine « mon meilleur ami, le plus intime. »

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Afrique de l’Ouest : Quand les protégés des États-Unis multiplient les coup d’État

Neuf protégés des États-Unis ont renversé des gouvernements depuis 2008, dont l’un la semaine dernière. Pendant ce temps, les attaques extrémistes ont augmenté de 70 %.

Source : Responsible Statecraft, Nick Turse
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le colonel Assimi Goita, leader de deux coups d’État militaires et nouveau président par intérim, pose avec les avocats lors de sa cérémonie d’investiture à Bamako, au Mali, le 7 juin 2021. REUTERS/Amadou Keita

La semaine dernière a été difficile pour la mission militaire américaine au Sahel. Pendant la majeure partie de deux décennies, les États-Unis ont mis en place une pléthore de programmes de lutte contre le terrorisme et de coopération en matière de sécurité, fournissant un flux constant de fonds, d’armes, d’équipements et de conseillers, déployant même des commandos pour des missions de combat discrètes afin de contrecarrer la montée des groupes islamistes militants en Afrique de l’Ouest.

Lundi dernier, le Centre d’études stratégiques pour l’Afrique du ministère de la Défense, une institution de recherche du Pentagone, a présenté une évaluation en ce qui concerne ces activités. Son sous-titre ne pouvait guère être plus sinistre. Selon le rapport, « Une augmentation annuelle de 70 % des événements violents liés à des groupes islamistes militants au Sahel a entraîné un nouveau record de violence extrémiste en Afrique en 2021. »

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Diplomatie de l’espionnage : qui contrôle les cyber-armes ?

L’interdiction de NSO Group par Washington ne vise pas à protéger les droits humains. Il s’agit de freiner la domination d’Israël sur la « diplomatie de l’espionnage »

Source : Jonathan Cook
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La société israélienne de logiciels d’espionnage NSO Group a rarement quitté les gros titres au cours de l’année écoulée.

Son logiciel d’espionnage Pegasus s’incruste dans les téléphones, accède aux données et active le microphone et la caméra pour servir d’équipement de surveillance 24 heures sur 24. Des États autoritaires auraient acheté cette cyber-arme à NSO et l’auraient utilisée à des fins politiques néfastes, ciblant des journalistes, des défenseurs des droits humains, des avocats spécialisés dans les droits civils et des partis d’opposition.

Peut-être le plus notoirement, les associés du journaliste Jamal Khashoggi, un critique du gouvernement saoudien qui a été assassiné dans l’ambassade saoudienne à Istanbul en 2018, ont ensuite découvert avoir Pegasus sur leurs téléphones. Et le mois dernier, il a été signalé que le logiciel espion avait été utilisé sur le téléphone de Kamel Jendoubi en 2019, alors qu’il enquêtait sur de potentiels crimes de guerre saoudiens au Yémen pour le compte des Nations Unies.

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Honduras : L’élection de la socialiste Xiomara Castro met fin au narco-État

Le Honduras a intronisé Xiomara Castro comme présidente, mettant fin au cauchemar du coup d’État soutenu par les États-Unis en 2009. Elle fait face à des défis immenses, mais sa présidence pourrait être une pièce maîtresse d’une nouvelle vague de la gauche à travers l’Amérique latine.

Source : Jacobin Mag, Medea Benjamin, Nicolas J. S. Davies
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Xiomara Castro est intronisée présidente du Honduras à Tegucigalpa le 27 janvier 2022. (Inti Oncon / Picture Alliance via Getty Images)

C’est une nouvelle ère historique pour le Honduras : le peuple a réussi à vaincre le narco-Etat de Juan Orlando Hernández et à élire Xiomara Castro, la toute première femme présidente du pays, et une progressiste par-dessus le marché. Candidate à la présidentielle pour le parti de gauche le Parti Libre, Xiomara Castro a remporté une victoire écrasante et a été intronisée le 27 janvier lors d’une cérémonie au Stade national, suivie par des milliers de supporters enthousiastes.

Transformant le slogan traditionnel activiste espagnol « Sí se puede » (Oui on peut) en « Sí se pudo » (Oui on l’a fait), les Honduriens à l’intérieur comme à l’extérieur du stade ont poussé un soupir de soulagement à l’idée que le cauchemar de douze ans du gouvernement du Parti national a pris fin. La transition entre le coup d’Etat de 2009 – au cours duquel le mari de Castro, l’ancien président Manuel Zelaya, a été délogé du palais présidentiel et expulsé du pays en pyjama – et Xiomara Castro revêtant l’écharpe présidentielle turquoise et blanche en présence de son mari, était, comme l’a déclaré le maître de cérémonie, un « retour à la légalité » historique.

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L’apartheid d’Israël contre les Palestiniens : un système cruel de domination et un crime contre l’humanité

L’apartheid d’Israël contre les Palestiniens : un système cruel de domination et un crime contre l’humanité.

Source : Amnesty International
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

© Said Khatib/AFP/Getty Images

Les autorités israéliennes doivent être tenues de rendre des comptes pour avoir commis le crime d’apartheid contre les Palestiniens, a déclaré Amnesty International aujourd’hui dans un nouveau rapport accablant. L’enquête montre en détail comment Israël applique un système d’oppression et de domination contre le peuple palestinien partout où il exerce un contrôle sur ses droits. Cela inclut les Palestiniens vivant en Israël et dans les territoires palestiniens occupés (TPO), ainsi que les réfugiés déplacés dans d’autres pays.

Le rapport complet – L’apartheid d’Israël contre les Palestiniens : un cruel système de domination et un crime contre l’humanité – montre comment les saisies massives de terres et de biens palestiniens, les homicides illégaux, les transferts forcés, les restrictions drastiques à la circulation, le déni de la nationalité et de la citoyenneté des Palestiniens sont autant d’éléments d’un système qui relève de l’apartheid au regard du droit international. Ce système est maintenu par des violations qui, selon Amnesty International, constituent un apartheid relevant d’un crime contre l’humanité, tel que défini dans le Statut de Rome et la Convention sur l’apartheid.

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Revue de presse du 06/03/2022

Par : adminrdp

Cette semaine la revue de presse insiste volontairement, directement ou indirectement, sur les sujets invisibilisés par les mainstreams : Rapport du GIEC, Covid, Bilan de Macron. Bonne lecture.

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Rapport sur l’apartheid en Israël : une avancée pour la défense des droits humains

Les murs qui protègent Israël s’effritent rapidement. Il y a un an, c’était le groupe de défense des droits humains le plus célèbre d’Israël, B’Tselem. Quelques mois plus tard, c’était au tour de Human Rights Watch, basé à New York, dont les dirigeants ont souvent entretenu des relations avec le département d’État américain.

Source : Jonathan Cook
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Aujourd’hui, c’est Amnesty International qui s’exprime – une organisation largement considérée comme l’arbitre le plus autorisé de ce qui constitue des violations des droits humains. Au cours de l’année écoulée, tous sont parvenus à la même conclusion : Israël est un État d’apartheid. Selon le nouveau rapport d’Amnesty publié ce mardi : « Le système israélien de ségrégation et de discrimination institutionnalisées à l’encontre des Palestiniens, en tant que groupe racial, dans toutes les zones sous son contrôle, équivaut à un système d’apartheid. »

Il ne s’agit pas seulement d’une critique de l’occupation israélienne. Les trois groupes soulignent depuis des décennies le mépris flagrant d’Israël pour le droit international et la probabilité qu’il commette des crimes de guerre dans les territoires occupés.

Mais Israël n’était guère concerné, tant que le débat public se limitait à l’occupation. Ses défenseurs ont rapidement appris qu’ils pouvaient toujours dévier vers des questions de sécurité d’Israël, en présentant toute résistance palestinienne comme du terrorisme.

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Afrique : Le continent s’enflamme et s’éloigne de Washington et Paris

Soyons honnêtes : les Américains ne se soucient pas de l’Afrique, du moins dans l’ensemble. Malgré les mensonges que nous nous racontons – et les débats furieux que nous avons – sur la culture PC, la théorie de la race critique, et ainsi de suite, cela reste un fait marquant.

Source : antiwar.com, Danny Sjursen
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Bien sûr, l’illusion est apaisante. Elle tend à apporter un réconfort de vertu à de nombreux libéraux principalement préoccupés par l’étalage des derniers mots à la mode. Elle offre la satisfaction d’une rage vertueuse aux conservateurs principalement préoccupés par le dénigrement des flocons de neige. Mais une grande partie de tout cela – malgré l’importance réelle des débats en cours – n’est que du théâtre, du nombrilisme narcissique à outrance. En réalité, dans l’ensemble du spectre politique et social, la plupart des gens conservent une vision du monde très occidentale, et plus précisément eurocentrique, et l’Afrique existe toujours dans leur imagination comme (au mieux) une grande publicité « Sauvez les enfants » animée par Sally Struthers.

Voici un bref aperçu de l’agitation que la plupart d’entre nous ont manqué. Il s’agit ni plus ni moins d’une Afrique en proie à la guerre, aux coups d’État et à la famine engendrée par les conflits. Tant pis pour la nouveauté en 2022.

La première étape de notre périple de folie est le Burkina Faso. Ce charmant pays enclavé de quelque 20 millions d’âmes vient de subir son troisième coup d’État militaire en sept ans. Au cours de l’année écoulée, cinq pays africains distincts ont été victimes d’un tel coup d’État, ce qui représente la pire vague que le continent ait connue depuis 40 ans. Pire encore, les trois putschistes burkinabés ont été formés par les États-Unis, y compris le dernier en date, le lieutenant-colonel Damiba, qui a participé à une demi-douzaine d’exercices dirigés par les États-Unis dans la région.

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Un an après le coup d’État en Birmanie, le pays est enlisé dans une impasse sanglante

La communauté internationale peut se sentir impuissante, mais il y a beaucoup de choses qu’elle peut faire — sans avoir besoin de Washington en leader.

Source : Responsible Statecraft, Doug Bandow
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Réactions à l’extérieur de la prison d’Insein lors de la libération par la junte de Birmanie de prisonniers, notamment de personnes ayant manifesté contre le coup d’Etat militaire à Yangon (Birmanie) le 18 octobre 2021. REUTERS/Stringer

La Tatmadaw (l’armée birmane) a fait son premier coup d’État il y a six décennies. L’an dernier en février, les généraux ont réussi leur dernière prise de pouvoir, contre le gouvernement semi-civil qu’ils avaient créé dix ans auparavant. En conséquence, la Birmanie — aussi appelée Myanmar — est en train de sombrer dans le chaos et la guerre civile, avec des forces armées faisant face à des insurrections rurales.

Confrontée à des manifestations imprévues à travers le pays et une désobéissance civile importante, l’armée birmane a déployé la force létale. On pense que la Tatmadaw a tué 1 500 personnes, emprisonné 12 000 (dont environ 9 000 encore en prison), détruit 2 200 structures civiles — dont des maisons — et déplacé 320 000 personnes.

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Ultra-riches : La richesse absurde et grandissante des milliardaires sape la démocratie

La richesse obscène des milliardaires du monde entier ne signifie pas seulement qu’ils peuvent mener une vie de luxe. Elle signifie également qu’ils ont un contrôle presque total sur l’économie – un contrôle qui est fondamentalement antidémocratique et injuste.

Source : Jacobin Mag, Grace Blakeley
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Lorsque l’on mesure l’ampleur de la richesse de Jeff Bezos, on ne regarde pas seulement à quel point il est riche – on regarde aussi à quel point il est puissant. (Axelle/Bauer-Griffin/FilmMagic via Getty Images)

Le dernier rapport d’Oxfam sur l’inégalité des richesses dans le monde dresse un tableau sombre des changements intervenus dans l’économie mondiale au cours de la pandémie.

Selon les recherches de l’organisation caritative, les dix hommes les plus riches du monde ont doublé leur richesse au cours de l’année écoulée, ce qui signifie qu’ils ont gagné l’équivalent de 1,3 milliard de dollars par jour.

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Clearview AI va équiper l’US Air Force avec des lunettes de reconnaissance faciale

Voilà comment la technologie va définitivement changer le champ de bataille.

Source : Byline Times, Iain Overton
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Un drone militaire. Photo : vadimmmus/Alamy

Iain Overton analyse comment on applique la technologie de reconnaissance faciale lors de conflits militaires.

L’horreur d’une future guerre se révèle souvent de manière progressive.

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Revue de presse du 13/03/2022

Par : adminrdp

Cette semaine dans la revue, puisque Macron refuse d’assumer son bilan en en débattant, même « avec les Français », nous le poursuivons pour lui ; mais ailleurs l’hypocrisie se porte bien aussi et si les pénuries sont à craindre, c’est ailleurs ; enfin un petit article culturel pour se détendre. Merci à nos contributeurs.

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« Perdre du temps c’est mourir » : Les principales conclusions du nouveau rapport du GIEC

Le changement climatique est en passe de transformer la vie sur Terre telle que nous la connaissons, et à moins que le réchauffement de la planète ne soit considérablement ralenti, des milliards de personnes et d’autres espèces vont arriver à un stade où elles ne pourront plus s’adapter à la nouvelle normalité, selon un rapport majeur publié lundi.

Source : CNN, Rachel Ramirez
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le rapport soutenu par les Nations unies, qui s’appuie sur des années de recherches menées par des centaines de scientifiques, révèle que les effets du changement climatique causé par l’homme sont plus importants qu’on ne le pensait. Selon les auteurs du rapport, ces effets se produisent beaucoup plus rapidement et sont plus perturbateurs et plus étendus que ce que les scientifiques avaient prévu il y a 20 ans.

Les auteurs soulignent d’énormes inégalités dans la crise climatique, constatant que ceux qui contribuent le moins au problème sont les plus touchés, et mettent en garde contre des impacts irréversibles si le monde dépasse 1,5 degré Celsius de réchauffement planétaire.

Selon le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, le rapport « est un recueil de la souffrance humaine et une accusation accablante envers l’échec des dirigeants dans la lutte contre les changements climatiques », et il a averti que « perdre du temps c’est mourir ».

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Émigration : Le départ en sourdine des Français musulmans

Alors que l’immigration domine la campagne présidentielle, l’émigration accrue de Français musulmans témoigne d’une crise plus profonde pour le pays.

Source : The New York Times, Norimitsu Onishi, Aida Alami
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Vous avez manqué l’analyse exclusive d’Élucid sur l’immigration en France ? Cliquez ici pour la découvrir.

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Changement climatique : Des scientifiques redoutent la hausse des niveaux de méthane

Des données récentes du gouvernement américain mettant en évidence la croissance rapide des concentrations de méthane dans l’atmosphère au cours des dernières années inquiètent de plus en plus certains scientifiques, qui craignent que la crise climatique causée par l’homme n’ait activé une boucle de rétroaction hostile, qui pourrait entraîner un réchauffement planétaire irréversible.

Source : Scheer Post, Jake Johnson
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des recherches publiées en janvier par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) ont démontré que les concentrations de méthane dans l’atmosphère – un gaz à effet de serre 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone sur une période de 20 ans – ont dépassé les 1 900 parties par milliard en 2021, qui a été la quatrième année la plus chaude jamais enregistrée.

Comme le rapportait Nature mardi, « L’augmentation des émissions de méthane a ralenti au tournant du millénaire, mais a amorcé une hausse rapide et inexpliquée vers 2007. »

« Ce pic a amené de nombreux chercheurs à s’inquiéter de ce que le réchauffement climatique est en train de créer un mécanisme de rétroaction qui entraînera une libération toujours plus importante de méthane, ce qui rendra encore plus difficile le contrôle de la hausse des températures », a noté le média. « Les hypothèses pour expliquer [l’envolée de méthane] vont de la progression de l’exploitation du pétrole et du gaz naturel ainsi que de celle des émissions des sites de déchets jusqu’à la prolifération des troupeaux de bétail et l’activité accrue des microbes dans les zones humides. »

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COP26 : L’inaction des politiques aura des conséquences catastrophiques sur le climat

Le professeur James Hansen estime que les politiques inadaptées arrêtées lors du sommet des Nations unies sur le changement climatique de novembre dernier conduiront la planète à dépasser la zone de danger de 1,5°C au cours de cette décennie.

Source : Byline Times, Nafeez Ahmed
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Alok Sharma, président de la COP26, lors du sommet de Glasgow en 2021. Photo : Christopher Furlong/PA Images/Alamy

En seulement quelques décennies, les engagements insuffisants pris par le gouvernement lors de la conférence sur le climat COP26 conduiront à une hausse des températures moyennes mondiales de 2°C, ce qui entraînera la destruction de centaines de villes côtières tout en perturbant les flux océaniques de l’Atlantique qui régulent le climat.

Cette analyse alarmante nous vient du professeur James Hansen, le premier scientifique à avoir tiré la sonnette d’alarme quant au réchauffement climatique. Selon lui, au cours de la décennie actuelle, la planète franchira la zone de danger de 1,5°C, ce qui démentit les déclarations triomphalistes des responsables britanniques au lendemain du sommet de l’ONU en novembre.

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États-Unis : Un budget de la défense 2023 supérieur à 800 milliards de dollars ?

La demande annoncée est grotesque, surtout si l’on considère le gaspillage incontrôlé actuel du Pentagone.

Source : Responsible Statecraft, William Hartung
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Image: Shchus via shutterstock.com

Des sources au Pentagone ont déclaré à Reuters que l’administration Biden s’apprête à proposer un budget pour la défense nationale qui pourrait dépasser les 800 milliards de dollars pour l’exercice 2023, une somme énorme qui dépasse de loin les niveaux atteints à l’apogée des guerres de Corée et du Vietnam, ou lors de la montée en puissance de Reagan dans les années 1980. C’est également plus de trois fois ce que la Chine dépense pour son armée, et dix fois ce que la Russie dépense. Ce chiffre inclut apparemment des éléments qui dépassent le budget du Pentagone proprement dit, comme les dépenses en armes nucléaires du ministère de l’Énergie, ainsi que des milliards de dépenses liées à la défense dans d’autres agences gouvernementales.

La proposition de l’administration est malavisée et contre-productive, mais elle n’est pas inattendue. La révision par le Pentagone du dispositif mondial des forces américaines, publiée à la fin de l’année dernière, était un document de statu quo qui n’appelait pas à des réductions significatives du déploiement militaire américain au Moyen-Orient, même s’il signalait l’intention de renforcer la présence américaine en Asie de l’Est. Et comme l’a noté Joseph Cirincione, Distinguished membre Non-Resident du Quincy Institute, la prochaine révision de la position nucléaire de l’administration Biden laissera probablement intact le plan de 30 ans du Pentagone visant à construire une nouvelle génération de bombardiers, de sous-marins et de missiles terrestres à armement nucléaire, pour un coût pouvant atteindre 2 000 milliards de dollars.

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Revue de presse du 20/03/2022

Par : adminrdp

Une revue de presse variée avec néanmoins notre fil rouge concernant ce président-qui-n’a-pas-de-bilan mais manifestement une obsession pour la destruction de sites naturels dans l’optique d’y creuser des mines… Deux articles sur le livre « L’emprise » de Marc Endeweld (Je suis en train de le lire, et même quand on ne débarque pas, c’est hallucinant) : un court, un long selon votre appétence ; et pour la détente, une partie de pêche 10 millions d’années en arrière. Merci à nos contributeurs.

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Canicules, manque d’eau, inondations : le Giec décrit un sombre avenir pour l’Europe – Reporterre

Le monde doit s’adapter urgemment au changement climatique, alerte le Giec dans un rapport publié le 28 février. Vagues de chaleur, perte des rendements agricoles, pénurie d’eau, inondations : les conséquences seront nombreuses, estime-t-il.

À l’occasion de la sortie du rapport du Giec, Reporterre publie une série d’articles sur le changement climatique dont nous vous conseillons la lecture.

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Honduras : L’ancien président arrêté pour trafic présumé de 500 000 kilos de cocaïne

L’ancien dirigeant a passé des années à voler, escroquer, trafiquer de la drogue et pire encore. Quand il n’a plus été utile, les États-Unis l’ont inculpé.

Source : Responsible Statecraft, Brian Saady
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises


Juan Orlando Hernández (JOH), alors président du Honduras, lors d’un discours à Sabanetas/Marcala/La Paz/Honduras, 21/02/2019. (Shutterstock/Vivid Imagery)

L’ancien président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, ou JOH, a été arrêté la semaine dernière et fera probablement bientôt l’objet d’une inculpation par le ministère américain de la Justice (DOJ) pour un trafic présumé d’environ 500 000 kilos de cocaïne. Un titre d’Associated Press l’a qualifiée de « chute stupéfiante », mais le gouvernement américain lui a apporté un soutien important malgré les nombreuses preuves le reliant au trafic de drogue.

Outre ses liens avec les stupéfiants, Hernandez a été impliqué dans plusieurs scandales, notamment le détournement de fonds du système de sécurité sociale du Honduras, le vol de programmes de développement de la Banque mondiale, des allégations de fraude crédibles lors de sa réélection en 2017, et des violations généralisées des droits humains par la police et l’armée. Dans des conversations privées, Hernandez se vantait de siphonner l’aide américaine via des ONG bidons.

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Sans contrôle des prix, l’économie de marché mène au chaos

Il y a quelque chose dans l’expression « contrôle des prix » qui fait fuir certaines personnes, principalement des économistes. Mais l’histoire montre que les économies de marché passent rarement très longtemps sans avoir besoin d’une certaine forme de contrôle des prix – surtout en cas de crise.

Source : Jacobin Mag, Uwe Fuhrmann
Traduit par Loren Balhorn et les lecteurs du site Les Crises

Un client traverse l’allée des produits laitiers d’une épicerie à Washington, le 19 février 2022 (Stefani Reynolds / AFP via Getty Images).

En matière de politique économique, certains termes ont tendance à déclencher des réactions particulièrement drastiques. L’un de ces termes est « expropriation ». L’expropriation est un fait largement accepté dans l’extraction du charbon et la construction d’autoroutes – aux États-Unis, elle est souvent appelée « domaine éminent » – mais lorsque, comme ce fut récemment le cas à Berlin, un référendum populaire propose des expropriations ciblées comme outil pour empêcher les loyers de devenir incontrôlables, le débat devient rapidement irrationnel et les gens commencent à lancer des comparaisons avec l’Union soviétique. Il semblerait que la pratique elle-même ne soit pas le problème ici, mais plutôt le degré de soutien public dont elle bénéficie.

Plus récemment, une controverse internationale a démontré que l’expression « contrôle des prix » déclenche la même réaction.

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Malgré les pressions, l’administration Biden compte toujours privatiser Medicare

Après avoir discrètement mis en avant un projet de privatisation de Medicare soutenu par le secteur des assurances, l’administration Biden s’est retrouvée sous le feu des militants pro-Medicare. En réponse, l’administration a donné un nouveau nom au projet, mais a laissé intacte sa nature privatisée.

Source : Jacobin Mag, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’administration Biden a consacré l’année dernière à promouvoir un programme datant de l’ère Trump visant à interposer des intermédiaires motivés par le profit entre les retraités et leur assurance-maladie. (Drew Angerer / Getty Images)

Bien que cela semble incroyable, l’administration Biden a consacré l’année dernière à promouvoir un programme datant de l’ère Trump qui interpose une entreprise à but lucratif comme intermédiaire entre les retraités et leur assurance maladie, ce qui, selon ses critiques, est la première étape vers la privatisation totale du programme. Et il semble que la bataille qui suivra ne fait que commencer.

Joe Biden semblait suspendre le programme de « contractants directs » après qu’une vague d’opposition parmi les militants de base et les progressistes du Congrès lui ait forcé la main. Les responsables ont commencé à laisser entendre qu’ils allaient remanier le programme ou même l’annuler complètement, les entreprises qui devaient en profiter travaillant fébrilement pour empêcher cette dernière issue. Depuis une semaine, l’industrie des soins de santé et les défenseurs des soins de santé publique attendaient avec impatience de connaître la décision de l’administration.

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Revue de presse du 27/03/2022

Par : adminrdp

Cette semaine dans la revue, trêve de bilan… Non je plaisante, nous le continuons parce qu’il le vaut bien d’autant que Macron ne s’arrête pas (nul petit profit pour la stratégie du choc néolibérale), ainsi que celui des médias qui continuent de favoriser le président sortant en toute dépendance et quoi qu’il en coûte à l’honneur perdu du journalisme mainstream. Pour le reste, de gros morceaux autour de l’écologie et de la manipulation sociale d’aujourd’hui et de demain, avant un petit tour 5000 ans en arrière pour s’aérer l’esprit. Merci à nos contributeurs et bonne lecture. E.

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Intel veut enrichir ses riches actionnaires grâce à l’argent public

Intel regorge de liquidités et a dépensé des milliards de dollars en rachats d’actions qui ont rendu ses actionnaires encore plus riches. Pourtant, l’administration Biden est sur le point d’accorder à la société un renflouement sans conditions qui pourrait enrichir davantage ces mêmes actionnaires.

Source : Jacobin Mag, Julia Rock, David Sirota
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’entrée du siège social d’Intel à Santa Clara, en Californie. (David Paul Morris / Bloomberg via Getty Images)

Lors de son discours sur l’état de l’Union mardi, le président Joe Biden a raconté que le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, lui avait dit que la seule chose qui empêchait l’entreprise d’investir davantage en Amérique était le retard de la réglementation prévoyant d’énormes nouvelles subventions gouvernementales.

« Pat est venu me voir, et il m’a dit qu’ils sont prêts à augmenter leur investissement de 20 à 100 milliards de dollars, a déclaré Biden. Ce serait le plus gros investissement dans l’industrie manufacturière de l’histoire américaine. Et tout ce qu’ils attendent, c’est que vous adoptiez ce projet de loi. »

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En 2021, 84 millions de personnes ont dû fuir la guerre, la persécution ou la violence

La dérive des continents et la Nation sans pays

Source : Tom Dispatch, Nick Turse
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Nous vivons sur une planète en mouvement, un monde de collisions et de dérives. Il fut un temps où la Terre était composée de supercontinents — Gondwana, Rodinia, Pangée. La côte est des États-Unis était accolée à l’Afrique de l’Ouest, tandis que l’Antarctique se blottissait contre le côté opposé du continent africain. Mais rien ne dure dans ce monde et les plaques tectoniques qui recouvrent la planète sont en mouvement incessant. Et puis, soudainement — cela se passe au cours de plusieurs centaines de millions d’années — les supercontinents cessent d’être des supercontinents, se brisant en de plus petites entités terrestres qui dérivent aux quatre coins du monde.

Plus récemment, les êtres humains ont découpé ces continents en dérive pour former des pays. Deux de ceux-ci, la Chine et l’Inde — comptent aujourd’hui plus d’un milliard d’habitants chacun. Mais même les nations de taille modeste peuvent être imposantes en soi. L’Espagne et le Canada, qui étaient voisins du temps de la Pangée il y a des centaines de millions d’années, comptent aujourd’hui respectivement près de 47 millions et près de 38 millions d’habitants, ce qui en fait les 30e et 39e pays les plus peuplés de la planète. Mais à eux deux, ils ne sont guère plus grands qu’une nation sans pays, un État sans État, un État apatride qui n’existe que sous forme d’état d’esprit. Je veux parler des victimes de conflits qui dérivent actuellement en marge de notre monde.

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Budget militaire : avec 800 milliards de dollars, Biden fera le bonheur de l’industrie de l’armement

Joe Biden a demandé plus de 800 milliards de dollars de dépenses militaires pour l’année fiscale à venir. Son plan de dépenses ne rendra pas le monde plus sûr, mais il permettra probablement de canaliser plus de 400 milliards de dollars d’argent public vers des entreprises du secteur privé.

Source : Jacobin Mag, Stephen Semler
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des soldats tirent avec le char M1A2 SEPv3 de l’armée américaine à Fort Hood, au Texas, le 18 août 2020. (Sergent Calab Franklin / US Army via Flickr)

Pour la deuxième année consécutive, Joe Biden prévoit d’augmenter le budget militaire.

La demande de budget pour l’année fiscale (FY) 2023 que Biden enverra au Congrès ce mois-ci proposerait plus de 800 milliards de dollars de dépenses militaires ; 773 milliards de dollars pour le ministère de la Défense (DOD) et la majeure partie du reste pour les programmes d’armes nucléaires du ministère de l’Énergie. Si l’on excepte la période des budgets militaires entre 2007 et 2011, qui a permis d’augmenter successivement les effectifs militaires, d’abord en Irak puis en Afghanistan, le plan de Biden prévoit de donner plus d’argent au Pentagone pour l’exercice 2023 que pour n’importe quelle autre année depuis la Seconde Guerre mondiale.

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Cuba : Il est temps de mettre fin à l’embargo américain

Cette année marque le 60e anniversaire du début du blocus américain de Cuba, une punition collective qui frappe le peuple cubain qui souhaite s’affranchir du contrôle américain. Il faut mettre fin au blocus.

Source : Jacobin Mag, Perry Blankson
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des gens se promènent dans une rue où on voit le drapeau cubain, à La Havane, le 14 octobre 2021. (Photo de Yamil Lage / AFP via Getty Images)

Depuis soixante ans, l’empire américain mène une guerre économique implacable contre la République de Cuba. Cela se traduit par l’imposition de sanctions unilatérales qui, à ce jour, ont coûté plus de 130 milliards de dollars à la nation insulaire.

Les sanctions américaines, ou le « blocus », affectent tous les aspects de la vie des Cubains. Elles restreignent l’accès aux médicaments, à la nourriture, aux matériaux de construction et, surtout, aux composants nécessaires à la mise au point de vaccins, y compris pendant la pandémie de COVID-19. Les sanctions ont également pour objectif d’étouffer l’économie cubaine en restreignant les voyages et en interdisant aux entreprises de commercer avec Cuba si elles souhaitent également commercer avec l’Amérique. Comment les États-Unis justifient-ils ce blocus inhumain ?

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Brésil : un chemin chaotique attend Lula pour son retour à la présidence

Alors que Jair Bolsonaro et la droite sont en plein désarroi, Lula da Silva réfléchit à son retour à la présidence du Brésil. Cette voie est encombrée de contradictions — beaucoup d’entre elles sont compliquées, certaines sont potentiellement dangereuses.

Source : Jacobin Mag, Sabrina Fernandez
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’exprime lors d’une conférence de presse dans un hôtel de Brasilia, au Brésil, le 08 octobre 2021. (Mateus Bonomi / Anadolu Agency via Getty Images)

L’élection du président brésilien Jair Bolsonaro a été un triomphe pour la droite. Soutenu par l’élite brésilienne, il a été porté à la victoire par un mouvement conservateur galvanisé, dont le fer de lance réside dans les églises évangéliques fondamentalistes et les partisans de la dictature militaire qui a duré de 1964 à 1985.

Depuis que Bolsonaro a pris le pouvoir en 2019, le débat fait rage pour savoir si son gouvernement peut être qualifié de fasciste. Pendant ce temps, encouragé par sa victoire, un fascisme non équivoque connaît un regain de popularité au Brésil. L’adhésion à des groupes néo-nazis brésiliens a augmenté de 270 % entre janvier 2019 et mai 2021. Au Brésil, fabriquer, commercialiser et distribuer du matériel nazi est un crime. Ce type de crime est également en recrudescence depuis 2015, connaissant une forte progression depuis 2019. Pendant ce temps, tant un célèbre podcasteur brésilien qu’un membre du Congrès ont fait valoir que les partis nazis devraient être légalisés.

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Ventes d’armes : France et Émirats arabes unis, partenaires dans les crimes commis au Yémen ?

80 avions de chasse Rafale : le bilan spectaculaire de la tournée du président Macron dans les pays du Golfe en décembre 2021 vient illustrer la vitalité des exportations de matériel militaire français dans la région. La FIDH et ses organisations membres et partenaires, publient le rapport “Ventes d’armes : France et Émirats arabes unis, partenaires dans les crimes commis au Yémen ?”.

Source : LDH-france.org – 14-12-2021

Ce rapport est le produit d’une recherche menée en partenariat avec l’Observatoire des armements, entre avril 2019 et avril 2021 par la FIDH et ses organisations membres du Yémen, du Golfe et de la France, respectivement Mwatana for Human Rights, le Gulf Centre for Human Rights (GCHR) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH), ainsi que son organisation partenaire l’Observatoire des armements. Il révèle que les entreprises et l’Etat français n’ont pas respecté certains de leurs engagements internationaux en matière de droits humains, ce qui les rendrait potentiellement complices des crimes commis par les Emirats arabes unis.

Lire l’intégralité sur rapport sur fidh.org – 14/12/2021

En droit français, les exportations de matériel militaire sont soumises au principe de prohibition sauf dérogation de l’exécutif. Il s’agit de s’assurer que l’armement “Made in France” n’alimente pas de conflit armé, de guerre civile, ni ne serve à commettre des violations des droits humains. Pourtant la France vend des armes aux Emirats arabes unis alors qu’ils sont engagés dans la guerre au Yémen, et donc à l’origine de la plus grande catastrophe humanitaire du monde selon l’ONU, qui a causé la mort de près de 400 000 personnes.

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Revue de presse du 03/04/2022

Par : adminrdp

Dans la revue, suite du bilan de Macron avec en vedette le trust Rotschild et l’affaire Mckinsey, mais aussi l’échec de la politique de l’offre, de l’accès aux services publics ou de la gestion de la problématique Corse, et même un petit tour par les répercussions du conflit ukrainien. Par ailleurs, du greenwashing sale ou encore les questions des fraudes sociales et du temps de travail. Enfin, pour s’évader un peu, un tour sur les exoplanètes. Merci à nos contributeurs.

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Afghanistan : Ignorer les talibans ne les fera pas disparaître

S’occuper de la crise humanitaire en Afghanistan peut aider à contenir les pires impulsions des nouveaux dirigeants du pays.

Source : Responsible Statecraft, Obaidullah BaheerTraduit par les lecteurs du site Les-Crises


Une femme afghane tient son enfant alors qu’elle et d’autres attendent de recevoir un colis distribué par un groupe d’aide humanitaire turc dans un centre de distribution à Kaboul, Afghanistan, le 15 décembre 2021. REUTERS/Ali Khara

Les commentaires sur l’Afghanistan sont toujours enlisés dans la phase d’insurrection des talibans et le caractère illégitime de leur prise de pouvoir. Cela empêche le monde de prendre des mesures pragmatiques pour contenir le pire totalitarisme des talibans.

Les talibans ne sont pas un mal absolu, ils ne sont qu’une autre entité non idéale à la tête d’un pays. En nous obsédant sur ce qui existe et sur la façon dont cela a pu se produire, nous ne nous préoccupons guère d’améliorer la réalité actuelle. La crise humanitaire actuelle, les droits civils des Afghans et la menace du terrorisme devraient être des causes suffisantes pour pousser le monde à s’engager de manière significative vis-à-vis des talibans.

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Biden cherche à contenir la Chine dans sa nouvelle stratégie indo-pacifique

En conséquence, l’Amérique fait une croix sur une coopération climatique essentielle avec Pékin.

Source : Responsible Statecraft, Michael D. Swaine et Sarang Shidore
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

EAUX PROCHES DES ÎLES PARACELLES (27 août 2020) Le matelot Zachary Douglas, de Dansville, N.Y., regarde à travers des jumelles sur l’aile de la passerelle alors que le destroyer à missiles guidés de classe Arleigh Burke USS Mustin (DDG 89) mène des opérations. (Photo de l’U.S. Navy par le spécialiste en communication de masse de 3e classe Cody Beam)

En conséquence, l’Amérique fait une croix sur une coopération climatique essentielle avec Pékin.

Alors même que la crise ukrainienne continue de s’aggraver, la situation sécuritaire en Asie est loin d’être calme. Cependant, la stratégie indo-pacifique récemment publiée par l’administration Biden est à la fois décevante et dangereuse dans la manière dont elle redouble d’efforts pour contenir la Chine. Ce faisant, les États-Unis augmentent le risque d’une guerre entre grandes puissances et manquent une occasion majeure d’engendrer la prospérité économique et de s’attaquer à la menace existentielle du changement climatique.

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Salah Hamouri : « Nous sommes Palestiniens, et nous refusons de quitter notre patrie. »

Salah Hamouri est avocat, il a passé au total plus de dix ans dans les prisons israéliennes en tant que prisonnier politique. Il écrit pour Jacobin et nous raconte la façon dont Israël tente de rendre la vie en Palestine invivable – et pourquoi les Palestiniens refusent de céder.

Source : Jacobin Mag, Salah Hamouri
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Les arrestations répétées de Salah Hamouri par Israël ont attiré l’attention des médias internationaux. (ABBAS MOMANI/AFP via Getty Images)

Salah Hamouri est avocat, chercheur et ancien prisonnier politique franco-palestinien d’al-Quds (Jérusalem). Ses nombreuses arrestations par Israël ont fait l’objet d’une grande controverse en France, pays où sa mère est née, voyant se développer d’immenses campagnes de la société civile se mobilisant pour sa libération. Dans cet article, il donne un compte rendu de première main de son combat, de la bataille pour Jérusalem et de la lutte plus large pour obtenir justice pour la Palestine.

En 2011, j’ai été libéré des geôles israéliennes dans le cadre de l’échange de prisonniers qui a vu la libération de plus de 1 027 Palestiniens du système colonial israélien d’emprisonnement punitif. Après avoir été incarcéré pendant neuf ans, à partir de l’âge de dix-neuf ans, j’avais maintenant envie de reprendre ma vie en main, d’étudier, de fonder une famille, de rattraper les années dont les autorités d’occupation m’avaient privé. Je ne me rendais pas compte que ma libération n’était que le début d’une épreuve au cours de laquelle j’allais devenir un laboratoire pour tester pour les attaques incessantes et croissantes d’Israël contre les Palestiniens.

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