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Powkiddy Y6 GameStick : une console dans un TV Stick

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Mais au lieu de se comporter comme un Chromecast ou un MiniPC, il s’agit ici d’une console de retro-gaming. L’idée est de trimballer un ensemble de relativement petit format pour pouvoir jouer n’importe où. 

Pourquoi relativement ? Car si la clé est évidemment très compacte, elle devra être accompagnée de manettes pour fonctionner. Deux manettes très « PlayStation » sont livrées avec la clé-HDMI afin de pouvoir jouer facilement et sans fil.

A l’intérieur de la Powkiddy Y6 GameStick, on retrouve un SoC ARM Amlogic S905X2 qui propose quatre cœurs Cortex-A53 à 1.8 GHz et un circuit graphique Mali-G31 MP2. Pas la solution la plus vivace du marché mais une solution parfaitement déployée pour ce genre d’usage d’émulation. Autour de ce SoC, un maigre gigaoctet de mémoire vive et huit gigaoctets de stockage pour le système fonctionnant avec la suite Linux EmuElec 4.3. Un ensemble efficace dans ce genre de produit qui ne cherche pas à révolutionner quoi que ce soit en terme de calcul mais juste à proposer un autre format pour des formules que nous connaissons déjà. C’est en effet ce genre de duo qui opèrent au sein des mini bornes d’arcades ou des doubles stocks de jeu liés à l’émulation.

Pour stocker les images de jeu, la « console » prend appui sur un lecteur de cartes MicroSDX. La petite clé est livrée avec une carte de 64 Go pour moins de 55€, manettes comprises. Une version 128 Go est accessible pour 61€. Il sera également possible de lui glisser des cartes de 256 Go maximum.

Que va t-on pouvoir faire avec cette clé Powkiddy Y6 GameStick ? La console permet de lancer des émulateurs de jeux très classiques, les solutions des grandes marques et du milieu arcade. On pourra probablement également s’en servir comme lecteur multimédia pour regarder des films. Ainsi environ 40 émulateurs seront disponibles avec la PlayStation 1, la NeoGeo, la GameBoy, la MegaDrive et le système MAME. Le tout mesure 10 cm de large pour 3.7 cm de profondeur et 1.5 cm d’épaisseur. On retrouve un port USB 2.0 pour connecter un éventuel périphérique ainsi qu’un port USB Type-C pour l’alimentation. Sous un petit bouchon qui reprend la forme d’une manette se trouve la prise HDMI mâle pour  se connecter directement, ou via un câble, à un écran. La connexion au réseau est assurée par un module Wi-Fi non détaillé.

Pandora's Box 5S Arcade Game Console

Si vous cherchez à construire une petite solution arcade qui ne prenne pas trop de place chez vous cela peut avoir du sens, les performances de ce genre de solution ne sont en général pas extraordinaires mais suffisantes pour ces usages précis. On retrouvera un niveau de jouabilité supérieur aux solutions arcade double joystick comme les Pandora’s ci dessus. Il est également possible de profiter d’une Raspberry Pi ou autre pour le même résultat en un peu moins compact. L’avantage de la solution étant sa disponibilité et son prix, son défaut majeur est qu’elle reste liée à un usage unique.

Source : AndroidPC.es

Powkiddy Y6 GameStick : une console dans un TV Stick © MiniMachines.net. 2023.

Qualcomm continue à améliorer l’expérience Bluetooth

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

De manière quasi invisible, Qualcomm a largement amélioré l’univers sonore construit autour du Bluetooth. Son Snapdragon Sound S3 Gen 2 devrait continuer dans cette voie.

Le Snapdragon Sound S3 Gen 2 est un nouveau protocole annoncé par Qualcomm pour améliorer l’univers audio porté par le Bluetooth. C’est un format propriétaire, propre à Qualcomm et qui ne peut être exploité qu’avec ses propres puces… mais c’est également une solution abordable, dont les précédentes évolutions sont employées par nombre de fabricants aujourd’hui.

Le Snapdragon Sound c’est un écosystème complet construit pour permettre un dialogue sans fil entre différentes machines et casques ou enceintes. Avec l’idée depuis les débuts de cette création d’améliorer énormément de choses au fil du temps : la qualité du son bien sûr mais également la latence, la portée, la gestion multiposte, l’optimisation de l’autonomie, le pilotage à distance, le dialogue et bien d’autres postes encore. La toute nouvelle version de ce protocole s’intéresse au jeu avec une nouvelle optimisation de latence, afin que les actions à l’écran ne soient plus perçues avec du retard à l’oreille. Un défi assez intéressant à l’heure où les machines de jeu sont désormais vendues avec des écrans à la réactivité exemplaire.

Qualcomm promet que son Snapdragon Sound S3 Gen 2 fonctionnera avec une latence inférieure à 20 millisecondes tout  en autorisant la circulation d’un son depuis le casque vers sa machine. L’idée est de fournir des casques avec micro pour pouvoir dialoguer en jeu sans avoir un retour d’action trop lent pour être jouable. Le tout en autorisant le dialogue avec d’autres joueurs sans avoir un fil à son casque. 

La qualité sonore sera élevée avec un protocole permettant de faire circuler un son 24 bits et 96 kHz sur la connexion sans fil. La prise en charge du format aptX Adaptive sera toujours de mise. Et les différents casques et autres enceintes supporteront toujours la gestion de plusieurs sources. De telle sorte qu’un casque micro de ce type pourra aussi bien servir pour jouer que pour décrocher un appel sur un smartphone.

Bien sûr pour Qualcomm c’est une manière de vendre de nouvelles licences et composants. La puce Bluetooth à intégrer sur son casque pour un constructeur devra être achetée chez Qualcomm et, pour qu’ils soient compatibles, celles des ordinateurs et smartphones devront également suivre ce protocole. Tout le monde sera susceptible de chercher le petit logo Snapdragon Sound sur son matériel. Autant de ventes bénéfiques pour la marque qui possède déjà un cheptel énorme de composants de ce type sur le marché. Autant de publicité détournée pour Qualcomm qui proposera d’office ces composants sur ses autres composants Snapdragon. Et un renforcement de l’image de marque de l’ensemble de sa production.

Pour autant je ne leur jetterais pas la pierre car les précédents modules Bluetooth proposés par Qualcomm ont véritablement tiré le marché vers le haut. Notamment sur le milieu de gamme qui s’est emparé des puces proposées pour largement s’améliorer ces dernières années. Si des constructeurs comme Sony ou Sennheiser ont leurs propres composants de gestion audio sans fil, beaucoup d’autres constructeurs utilisent les puces Qualcomm et profitent ainsi des technologies proposées. Ce qui leur permet de vendre des appareils efficaces à des tarifs très abordables. 

Evidemment pour l’implantation de ces technologies, on est dans un temps assez long. Aucune des machines actuellement sur le marché ne sera compatible avec le Snapdragon Sound S3 Gen 2. Il faudra soit acheter un clé USB Bluetooth à cette norme, soit surveiller la présence d’une éventuelle mention de ce support dans les caractéristiques de son futur engin. Idem pour les récepteurs. Casques et enceintes vont devoir se mettre à la page en ajoutant des puces à ce nouveau protocole. Ce sera donc peut être pour vous un élément à surveiller pour vos prochains achats. Petit à petit de nombreux constructeurs basculeront vers ces normes et proposeront des équipements reprenant ce système. Ce  qui améliorera sans doute encore la qualité globale du parc de produits Bluetooth sur le marché.

Un prototype de casque Snapdragon Sound créé par Qualcomm1

Est-ce que le Snapdragon Sound S3 Gen 2 est indispensable pour tout le monde ? Je ne le pense vraiment pas. Le recours à un casque filaire est la solution la plus simple pour un excellent son et une latence… inexistante. Mais l’arrivée de ces protocoles ayant largement amélioré l’ensemble du parc Bluetooth du marché, j’ai tendance à les accueillir avec sympathie. Sachant que d’ici leur réelle implantation en masse, leur tarif sera largement dilué et le surcoût imposé par la puce quasi invisible par  rapport à une solution du même niveau. Cela se traduira par des casques à l’autonomie supérieure, une meilleure latence et un son plus efficace pour un tarif probablement identique.

Qualcomm continue à améliorer l’expérience Bluetooth © MiniMachines.net. 2023.

Meta ouvre son ecosystème Quest à de nouveaux partenaires

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La technologie des casques de réalité mixte Quest de Meta va devenir une licence technologique et non plus uniquement une marque.

Le système d’exploitation Quest devient Horizon OS et tout son écosystème de jeux et d’applications vont être portés vers d’autres entités. En visant des usages classiques mais également des utilisations plus spécifiques, Meta compte bien faire de cette technologie un nouvel univers. Plusieurs exemples ont été donnés comme des casques uniquement dédiés à des usages media pour  regarder des films, des vidéos comme on regarderait la télévision. Ceux là utiliseront des technologies d’affichage très haut de gamme type OLED. De manière plus classique, des casques orientés jeux seront distribués en concurrence des produits de Meta et enfin on pourra découvrir des versions « light » de la technologie, dans tous les sens du terme. Ces derniers modèles seront avant tous pensés pour leur légèreté afin d’être chaussés pour de longues périodes. Et cela au détriment de leurs capacités en terme de performances qui seront également plus légères.

Les trois premiers partenaires de Meta seront donc Asus qui s’orientera vers des solutions Gaming sous sa marque ROG. Lenovo vise une solution plus grand public qui sera orienté vers la productivité, le divertissement et l’apprentissage. Microsoft, via sa branche Xbox s’associera avec Meta pour créer une version spéciale Quest livrée avec une manette Xbox et un accès au Game Pass. Ouvrant la voie à du jeu dans les nuages.

On comprend entre les lignes que  cette tentative de Meta vise à peupler son univers virtuel. Chaque utilisateur d’Horizon OS devenant par la même un « habitant » de ce système. On retrouvera alors amis avec des avatars et tout un univers social géré par le dispositif. Les appareils permettront de partager ces univers comme base de départ pour toute interaction. Que l’on choisisse un casque gamer ou une version TV, il sera possible de discuter avec d’autres utilisateurs.

En 2023 Meta sabrait le prix de ses Quest pour tenter de… les vendre ?

En parallèle, Meta indique que Horizon OS sera plus simple à programmer pour des développeurs qui pourront se baser sur une expérience mobile pour créer des applications de réalité mixte. De quoi donner envie à plus de studios de porter des contenus sur la plate forme. Reste à concevoir un écosystème suffisant pour motiver les développeurs et à garantir quelques éléments techniques et de confidentialité aux utilisateurs. Je suis et reste particulièrement réticent face aux interventions de Meta et j’ai bien conscience que si la marque qui gère Facebook et Instagram ouvre son univers Quest, c’est comme relais de croissance publicitaire.

Je mettrais ma main à couper que l’objectif de cette nouvelle volonté de Meta n’a pas d’autre objectif que de vendre du temps de cerveau disponible et de l’attention à de nouveaux annonceurs. Ce à quoi je ne suis pas forcément prêt de céder. Je ne serais pas forcément ravi de regarder un film avec un casque sur les yeux et sur les oreilles pendant que le reste du monde tourne autour de moi. Pas plus que de jouer plus de quelques minutes dans ces conditions. Surtout si je dois pour cela me savoir transformé en avatar ridicule sur une plateforme un peu débilitante.

Quand aux marques qui vont rejoindre Meta dans ce nouveau pari et lancer des appareils Quest sous Horizon OS, on espérera que leur sort sera plus enviable que l’expérience de réalité mixte portée par Microsoft dès 2016 et que le géant logiciel a débranché pour le grand public en 2023 après quelques longues années de mort cérébrale. Au passage, on notera que les années 2017-2018 ont été les années « Réalité Mixte » du marché informatique. Que tous les constructeurs annonçaient leurs produits sans avoir jamais montré une seule application exploitable. Un château de cartes qui est retombé bien vite dès 2019 comme un mauvais tour de passe passe.

Soit exactement le même scénario marketing que ces mêmes constructeurs ont aujourd’hui avec l’IA. Vantée par tout le monde comme LA nouvelle technologie à avoir absolument sur son PC mais sans montrer réellement aucun usage. Si je ne doute pas que l’Intelligence Artificielle aura un meilleur impact sur le monde informatique que la réalité mixte, il serait peut être temps que les géants de l’informatique réalisent que de balancer des mots clés totalement creux ne sert finalement pas à grand chose. Le grand public n’y adhère pas. Il serait peut être utile de financer des développeurs pour tirer partie de la technologie que tout le monde compte nous vendre pour des usages plus concrets afin de motiver des investissements.

Meta ouvre son ecosystème Quest à de nouveaux partenaires © MiniMachines.net. 2024.

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