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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Proche, Moyen ou Extrême, l’Orient est au centre de toutes les attentions, par Florent Machabert

Par : Rédaction

L’info de la semaine : Moscou et Téhéran abolissent leurs barrières tarifaires ! Comme nous vous le détaillons dans le numéro de novembre de Finance & Tic, l’Iran et la Russie prévoient de supprimer leurs droits de douane respectifs pour stimuler les échanges entre Moscou et Téhéran, avec la possibilité d’étendre cet accord à d’autres pays, probablement les futurs adhérents aux BRICS+. Si ces négociations visent à encourager l’utilisation des monnaies nationales, les vrais objectifs sont l’essor du libre-échange et l’ouverture des frontières douanières de l’Iran avec la Russie, l’Arménie et la Biélorussie, pour pousser un cran plus loin l’indépendance de ces pays vis-à-vis du dollar américain.

L’Union économique eurasienne, regroupant l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et la Russie, vient ainsi de mettre un point final à ses négociations avec l’Iran pour élaborer un accord sur une zone de libre-échange (ZLE) qui pourrait être conclu d’ici la fin de l’année. Comme l’a toujours expliqué l’économiste Bela Balassa, la ZLE est sans conteste la première étape du long processus d’intégration économique. Malgré un rapprochement entre la Russie et l’Iran, leur commerce bilatéral a connu une croissance modérée. Ce nouvel accord entend d’ailleurs remplacer l’accord intérimaire déjà en place, qui se contentait de réduire les droits de douane sur de nombreuses catégories de produits. Les BRICS+ ont donc décidé d’aller toujours plus haut, toujours plus vite, toujours plus fort pour faire reculer la domination étatsunienne qui est, avant tout, financière.

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Afghanistan : qui jette de l’huile sur le feu et pourquoi (partie 2) ? par Natalia KREK

L’idée selon laquelle l’Afghanistan est un projet géopolitique de la coalition occidentale a été soutenue par l’analyste, Baktybek Saipbpev. Celui-ci a expliqué que le « grand jeu » a repris en Asie centrale. En d’autres termes, aujourd’hui, la situation dans la région est façonnée par la confrontation entre les grandes puissances géopolitiques. Par conséquent, toute menace potentielle doit être considérée comme un scénario possible parmi ceux décrits dans le livre de Brezinski « Le Grand Échiquier ». 

Cet article initialement publié sur le site ritmeurasia.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Ces menaces sont désormais nourries de précisions et de détails : « Par exemple, il existe désormais des groupes sur le territoire de l’Afghanistan que les talibans ne contrôlent pas, mais sont obligés de tolérer sur la « recommandation » urgente de l’Occident. Cela inclut l’EI, qui a quitté la Syrie et comprend de nombreux membres d’origine ethnique centrasiatique qui ont des opinions islamistes radicales. Cela inclut aussi le « Mouvement islamique d’Ouzbékistan » et d’autres formations, chacune ayant son propre scénario. Mais leur objectif commun est de déstabiliser l’Asie centrale ».

Différents scénarios pour déstabiliser l’Asie centrale

Pour le premier, un groupe doit traverser le Turkménistan jusqu’à la mer Caspienne et s’emparer de zones riches en hydrocarbures. La seconde idée est de passer par l’Ouzbékistan jusqu’à Fergana pour y créer un califat. Le troisième plan est de renverser le gouvernement du Tadjikistan. « Ensuite, les frères musulmans d’Asie centrale iront libérer les Ouïghours du Xinjiang. Aujourd’hui, une immense zone d’instabilité est en train d’émerger dans le sud de la Russie et dans le nord-ouest de la Chine. Dans le contexte du fait que la Fédération de Russie mène une opération spéciale en Ukraine et que la RPC a un problème imminent avec Taiwan, il sera plus difficile pour Moscou et Pékin de gérer la situation en Asie centrale, et cela constituera une opportunité idéale pour l’Occident. Il est aussi possible qu’une déstabilisation commence au Kazakhstan ou en Ouzbékistan. Peu de gens y ont prêté attention, mais une société privée militaire (PMC) venant de Grande-Bretagne est apparue en Ouzbékistan. Que doit-elle y faire ? Je pense que c’est une chose à laquelle il faut réfléchir. La situation à la frontière du Kirghizistan et du Tadjikistan pourrait encore s’aggraver », a mentionné Baktybek Saipbpev.

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USA : la FDA minimise les risques d’AVC causés par les vaccins Covid et la grippe

Dès le début de la crise covid, l’arrivée des vaccins a été accompagnée de discours optimistes sur leur efficacité et leur sécurité, insistant sur la réduction des risques de formes graves et la protection qu’ils offraient. Pourtant, de plus en plus d’études commencent à mettre en évidence les effets toxiques des vaccins. Une nouvelle étude de la FDA (agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) américaine vient de révéler que les vaccins contre le Covid-19 et la grippe peuvent accroître le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC). Les données de Medicare indiquent une légère hausse du risque, surtout après une double vaccination chez les 85 ans et plus.

Selon une étude publiée dans The New England Journal of Medecine, de nombreux cas de crises cardiaques ont été signalés au cours de ces deux dernières années, chez les personnes ayant reçu un vaccin à ARNm contre le Covid-19. Par ailleurs, de plus en plus d’études révèlent les effets toxiques des vaccins, c’est la deuxième étude qui met en évidence la hausse du risque d’AVC chez les personnes âgées qui ont reçu les vaccins contre le Covid-19 et contre la grippe en même temps. Selon cette nouvelle étude, le risque est beaucoup plus élevé chez les adultes âgés de 85 ans et plus. Pour rappel, la FDA et les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) américains ont déjà publié un communiqué public en janvier.

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Quelle est la différence entre antijudaïsme, antisémitisme et antisionisme ? par Yves-Marie Adeline

Dans cette deuxième guerre du Kippour où les esprits peuvent être troublés par les passions antagonistes, nous continuons de publier quelques éléments de références objectives pour que le sujet ne s’obscurcisse pas complètement.

On sait que dans le débat politicien, l’utilisation inappropriée des mots, en particulier les mots infamants, est une manipulation bien connue ; le plus célèbre de ces mots étant « fasciste », qui aura été servi à toutes les sauces par la gauche pour discréditer son adversaire. Aujourd’hui, par une ironie dont l’histoire a le secret, nous observons les communistes recevoir des qualificatifs infamants, eux qui pendant cent ans ont usé et abusé de ce genre de manipulation.

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L’UE trouve la loi française sur le numérique trop liberticide

Vous l’ignoriez peut-être, mais la Commission Européenne possède un pouvoir exorbitant : celui de recommander à un Etat membre de modifier une loi nationale surtransposant… un règlement, pourtant d’application directe. En l’espèce, on connaît le contenu du courrier envoyé par Ursula von der Leyen à la France à propos de la loi de sécurisation du numérique, et il n’est pas triste… La présidente de la Commission considère (et c’est aussi notre avis !) que la loi française est trop liberticide et qu’elle doit être libéralisée.

Donc, la Commission Européenne a écrit au gouvernement pour lui dire (en termes diplomatiques) tout le mal qu’elle pense de la loi préparée par Jean-Noël Barrot pour “sécuriser le numérique”.

Sur le fond, la Commission concède à la France que le projet de loi poursuit bien des objectifs commun avec ceux du Digital Services Act (DSA), règlement qui, en principe, n’appelle pas de texte de transposition, puisqu’il est directement applicable en droit français. Mais la France, dans sa folie furieuse de tout “sécuriser” et de tout “réguler”, a décidé d’aller plus loin et de fermer le plus possible le jeu démocratique.

C’est pour cette raison que la Commission émet deux reproches majeurs contre la loi sur le numérique.

Premier reproche : la loi ne devrait pas politiser la recherche des “autres comptes” des bannis sur les réseaux sociaux. Elle devrait la réserver à l’autorité administrative. On rappellera que la loi autorisera une “exclusion” de six mois pour les “chefs de horde” sur les réseaux sociaux. Le délit est friable, imprécis, et la sanction est floue. Il faudra revenir longuement sur ce sujet. Mais on peut noter que la Commission Européenne le suit comme le lait sur le feu.

Second reproche : la Commission Européenne demande l’allègement des avertissements avant les contenus pornographiques. Ce point peut surprendre sur le fond.

En revanche, la Commission ne dit rien sur le délit d’outrage numérique dont nous avons souligné la faiblesse juridique. Preuve que la défense des libertés est une notion tout relative pour les instances européennes.

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Bande de Gaza : Macron veut se battre, mais sans que des français soient tués, par Dmitri Rodionov

L’Europe est déchirée entre le désir de s’engager contre le Hamas et la crainte d’être entraînée dans une guerre majeure. Au-delà de ce dilemme, l’observateur attentif observera que la division gagne du terrain au sein de l’UE. Le conflit – qui oppose Israël au Hamas et surtout en arrière-main à plusieurs pays du Moyen-Orient – ne fait qu’accentuer les fractures que l’on pouvait déjà constater quant à l’issue des combats en Ukraine. Le récent vote de l’ONU sur le conflit au Moyen-Orient n’a fait qu’accroître la ligne de fracture au sein de l’UE. La plupart des pays de la Communauté se sont en effet abstenus ou n’ont pas réagi à la résolution de l’Assemblée générale. La situation intérieure de ces pays, où vit souvent une importante population musulmane, n’est sans doute par étrangère à cette posture, car les manifestations ont pris beaucoup d’ampleur ces derniers jours, sans que les gouvernements puissent réellement s’y opposer. Ainsi que le souligne Politico, la nécessité de résoudre simultanément deux conflits – au Moyen-Orient et en Ukraine – a montré la faiblesse et la désunion de l’UE. En France, alors que la majorité présidentielle se fracture sur la question israélo-palestinienne, comme le titre le journal Le Monde, Emmanuel Macron semble plongé dans l’hésitation.

Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

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Petit traité de géopolitique du Proche-Orient – par Alexandre N (partie 1)

Au moment où les États-Unis ont renoncé, sous la pression diplomatique et sous l’impression de quelques incursions militaires très pénibles au sol à Gaza – y compris de leurs commandos en soutien aux Israéliens – à patronner une expulsion des Gazaouis vers l’Égypte, la situation géopolitique au Proche-Orient apparaît dans une impasse. Alexandre N. nous propose de comprendre ce qui se passe sous forme d’un petit traité de géopolitique. Aujourd’hui, première partie, sur les ressorts profonds de la guerre de Gaza – la 17è guerre israélo-palestinienne.

« Morituri te salutant … ». En agissant tel qu’elles le font, les deux puissances militaires occidentale USA et Israël – soumettent le monde à un véritable crash test de leurs dominations respectives – et tout particulièrement le monde musulman – mais elles aussi par effet retour. Et pourtant rien ou presque ne bouge vraiment. C’est dramatique à constater mais la population gazaouie sera bien sacrifiée sauf surprise.

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Bruxelles garantit le monopole d’opinion des grandes agences de presse, par Ulrike Reisner

Les négociations sur la loi sur la liberté des médias sont une grande mise en scène entre la Commission, le Conseil et le Parlement. Avec ce geste presque pathétique, on veut donner aux Européens l’impression que l’influence de l’État et la propagande ne doivent pas avoir de place dans le paysage médiatique et que, d’autre part, le paysage médiatique doit être protégé de la concurrence des grandes plates-formes en ligne. Qui en profite ? En premier lieu ; les grandes agences de presse, car elles distribuent deux tiers de tous les textes, images, graphiques, vidéos ou blogs sous forme de produits finis. Les acteurs médiatiques hégémoniques comme AP, AFP, Reuters ou dpa veulent assurer leur monopole d’opinion « basé sur les faits » et avec le soutien de l’IA. Les bureaucrates de Bruxelles sont les complices dociles de ce projet.

De grands discours sont prononcés en préparation de la loi sur la liberté des médias. La commissaire européenne Věra Jourová aime à rappeler sa propre expérience à l’époque du socialisme en Tchécoslovaquie et souhaite donc « mettre en place un filet de sécurité européen pour que les médias puissent remplir leur rôle important dans la démocratie ». L’influence de l’État sur les chaînes publiques en Hongrie et en Pologne dérange depuis longtemps les gardiens de l’ordre bruxellois. Le magazine Politico espère que « le nouveau règlement (…) pourrait (être) une épine dans le pied du chef du gouvernement hongrois Viktor Orbán, dont le parti Fidesz a pris de facto le contrôle de 80% des médias du pays ».

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A Gaza une guerre longue commence tandis que la guerre d’Ukraine pourrait être abrégée

GUERRE D’UKRAINE JOUR 608/ GUERRE DE GAZA JOUR 26 – Les Etats-majors savent commencer une guerre mais se trompent souvent sur le moment où elle va finir. Avec les avancées au sol de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, tout semble indiquer qu’une guerre longue commence, et ceci d’autant plus que le conflit pourrait impliquer plusieurs autres pays. En Ukraine, au contraire, les innovations de l’armée russe en matière de guerre aérienne semblent au contraire accélérer le dénouement du conflit.

En bleu sur cette carte, les avancées présumées de l’armée israélienne dans Gaza.

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Macron en Asie centrale pour l’uranium mais aussi pour affaiblir Poutine, par Valéria Verbinina

Le président Emmanuel Macron se rend cette semaine en Asie centrale, une région pour laquelle Paris semble avoir de grands projets. Tout d’abord, après de sérieuses déconvenues au Niger, la France doit rapidement trouver de l’uranium. C’est la priorité. Or, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan figurent parmi les plus grands producteurs (le premier produit 43 % du volume mondial de ce métal). Mais l’adepte du « en même temps » vise aussi à trouver un moyen de limiter l’influence de la Russie, notamment en éliminant progressivement les combustibles fossiles russes du marché. Il faut rappeler que cette astuce n’a pas fonctionné avec la Chine, où Macron s’est rendu en visite d’État en avril. Il n’a jamais réussi à convaincre Pékin de modifier sa position à l’égard de la Russie et du conflit en Ukraine. Quant à la direction de l’Asie centrale, elle s’est toujours située dans la zone des intérêts historiques de la Russie. C’est vrai, depuis le début du XIXe siècle. L’Angleterre a tenté de s’y installer, et aujourd’hui la Chine et la Turquie rivalisent pour inclure l’Asie centrale dans leur orbite… La France ne serait-elle pas superflue ?


Cet article initialement publié sur le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Emmanuel Macron part en tournée dans les pays de la région Asie centrale. Par ailleurs, il convient de noter que la visite du président français au Kazakhstan et en Ouzbékistan n’est pas une simple visite de courtoisie après la visite à Paris des dirigeants de ces deux pays l’année dernière.

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Enquête Covid au R-U : Boris Johnson étrillé par son ex-bras droit

Dans le cadre de l’enquête Covid au Royaume-Uni, la commission d’enquête a entendu le témoignage de l’ancien proche conseiller de Boris Johnson, Dominic Cummings. Il a fait des révélations choquantes concernant la gestion de la pandémie par le Downing Street. L’ancien conseiller en chef affirme que le Premier ministre de l’époque était « extrêmement distrait » dans la réponse à la pandémie, et qu’il ne prenait pas la pandémie au sérieux. Dominic Cummings a fait de son ancien allié un ennemi juré, tout en proférant contre lui des accusations redoutables..

L’enquête officielle sur la réponse du gouvernement à la pandémie se poursuit. Dans le récit explosif de Dominic Cummings à l’enquête Covid, des révélations surprenantes émergent sur la gestion par Boris Johnson de la pandémie. A priori, ce n’était pas la principale préoccupation de Johnson et que le gouvernement n’avait adopté aucun plan de protection pour les groupes vulnérables.

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Coup de frein sur le progressisme dans l’Eglise catholique

Discrètement, le synode de l’Eglise catholique s’est terminé sur un constat qui devrait réjouir de nombreux conservateurs : le progressisme a reculé. Mais c’est surtout l’actualité en Palestine, et la situation des Chrétiens d’Orient qui occupe le devant de la scène.

Retrouvez notre journal religieux chaque fin de scène sur la chaîne Youtube du Courrier des Stratèges.

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Amérique latine: les États-Unis lancent un ultimatum à la Russie – par Jean Goychman

Les médias « mainstream », après nous avoir saturé pendant des semaines sur la guerre en Ukraine, ont décidé qu’il fallait maintenant concentrer leur activité sur la guerre entre Israël et la Palestine. Cependant, la planète continue de tourner et le monde multipolaire se construit à son rythme. Il y a quelques jours, Antony Blinken s’en est ému et a lancé un véritable ultimatum à la Russie concernant un projet d’alliance militaire avec des pays d’Amérique du Sud.

Une intervention déplacée, mais non dénuée d’arrière-pensées.

La raison de l’ire du secrétaire d’État américain est la mise en place d’une coopération militaire en Amérique du Sud entre la Russie et certains pays appartenant à ce continent. Et il ne mâche pas ses mots :

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Boris Johnson a questionné les scientifiques sur un sèche-cheveux anti-COVID

Lors de son témoignage dans le cadre de l’enquête Covid, l’ancien chef de cabinet de Boris Johnson, Dominic Cummings a révélé des informations surprenantes quant aux méthodes étonnantes envisagées par l’ancien Premier ministre pour lutter contre le Covid. Parmi celles-ci, l’ancien Premier ministre aurait demandé aux scientifiques si l’on pouvait tuer le coronavirus avec « un sèche-cheveux » dans le nez.

Après les consultations d’experts et de juristes, la commission d’enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19 au Royaume-Uni auditionne désormais d’anciens membres du gouvernement Johnson. Parmi les premiers à témoigner figure Dominic Cummings, ex-proche conseiller politique et bras droit de Boris Johnson. Devant la commission d’enquête, présidée par l’ancienne magistrate Heather Hallett, ce dernier a évoqué un Premier ministre “confus”, “indécis”, déchiré “entre les intérêts sanitaires et politiques ».

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Vous avez dit identité française? Nous sommes des (Gallo-)romains!

Il y a bien une identité française. Elle est politique. Nous sommes des (Gallo-)romains. Nos ancêtres ont adopté la civilisation romaine après la conquête de la Gaule et, de toute l’Europe romanisée, nous sommes le peuple qui a le mieux reproduit l’extraordinaire capacité romaine à assimiler l’altérité pour en faire une réalité propre. La crise politique française est largement due à l’abandon de la “voie romaine” (Rémi Brague) sous l’effet de l’américanisation. Redécouvrir notre héritage romain nous aidera à sortir des impasses dans lesquelles se trouve aujourd’hui notre culture politique, à droite autant qu’à gauche.

Jules César (100-44 av. Jésus-Christ)

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Une équipe de recherche pourrait avoir identifié la cause du Covid long

Une étude menée par les chercheurs de l’Université de Pennsylvanie a mis en avant l’implication de la sérotonine, connue comme “l’hormone du bonheur”, dans le développement des symptômes du Covid long qui touche de nombreuses personnes aux Etats-Unis. Publiée dans la revue Cell, cette recherche devrait être approfondie et ce, pour de nombreuses raisons.

L’OMS (Organisation mondiale de la santé) définit le Covid long comme la persistance des symptômes ou l’apparition de nouveaux symptômes trois mois après la première infection au Covid-19. La maladie peut durer deux mois ou plus. On parle de Covid long, un terme générique qui désigne une infection prolongée au Covid. Même si le virus n’est plus détectable dans l’organisme, le corps continue à présenter différents symptômes tels que la fatigue, l’épuisement, des difficultés respiratoires et de concentration, des maux de tête, la dépression, de la fièvre récurrente… D’après une récente étude parue dans la revue Cell, des scientifiques de l’université de Pennsylvanie ont observé une diminution significative du neurotransmetteur sérotonine chez les individus souffrant de Covid-19 long.

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Criminels de guerre ou terroristes ? La politique de l’autruche – par Yves-Marie Adeline

Poursuivons notre exploration des éléments de langage choisis pour commenter le drame de la Deuxième guerre du Kippour. On a vu qu’en France ou ailleurs, les esprits se sont échauffés entre, d’une part, ceux qui voudraient qualifier les actes survenus à Beeri de « crimes de guerre », et ceux qui préfèrent les qualifier de terroristes. Yves-Marie Adeline nous rappelle comme Camus que “mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde”. Parler de terrorisme plutôt que de crimes de guerre, à propos des combattants palestiniens, le 7 octobre dernier, c’est refuser de reconnaître qu’ils ont déclaré la guerre – déclenchant des représailles elles aussi guerrières. Et donc c’est se priver de pouvoir un jour mettre fin à cette guerre, avec le risque d’un chaos sans fin.

Quand un conflit éclate entre des hommes, que ce soit dans un environnement social ou politique, la pire des choses qui puisse arriver serait qu’il fût impossible d’identifier les protagonistes du drame. Car alors, on se retrouve face au chaos, ou pire encore que face au chaos, on se retrouve plongé dans le chaos, dont le principe même est d’avoir des frontières inconnues, illisibles.

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Si tu veux la paix, FAIS la guerre ! par Alexandre N

“L’opinion musulmane pour sa part en représente un quart avec 2 des 8 milliards d’individus  que compte la planète. Israël qui  est conscient de cette donnée a cependant postulé dans son plan l’immobilisme du monde musulman. C’est probablement vrai sur le plan des armes, mais c’est oublier tout le reste. En 1973, le monde musulman a réagi avec succès dans des circonstances semblables avec le pétrole. Il réagira cette fois d’abord par l’opinion. Le simple égrenage médiatique des pertes gazaouies dans une situation à la fois de blocage mortifère et durable, nécessairement produira une polarisation exponentielle de l’opinion musulmane où qu’elle soit” (Alexandre N),

La paix des veules – Alors que la plupart des médias nous ennuient toujours avec la Russie qui est en train de perdre et qui saigne, pendant que l’Ukraine s’étourdit dans son succès, il se susurre que des pourparlers de paix seraient engagés. Il se susurre en même temps que Joe Biden y serait très attaché, lui – le « Big Guy », aujourd’hui encensé comme « plus grand chef de guerre du monde de tous les temps »-,  et dont le tout récent président de la Chambre des représentants  vient pourtant – à peine élu – de mettre en cause ses « capacités cognitives », aimable litote pour dire « démence sénile ».

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Programme « Silent Barker » :  un signe de la préparation des USA à une guerre majeure, par Andreï Mitrofanov

Il semble bien que, sous l’administration Biden, le mot « paix » devienne définitivement absent du corpus diplomatique des Etats-Unis. Ce qui n’était qu’une hypothèse de « travail », la « troisième guerre mondiale », devient une option réelle à laquelle le Pentagone se prépare de plus en plus si l’on en juge certains signaux, comme la récente simulation de bombes nucléaires sur des villes russes. Il y a bien sûr l’instant présent, avec la possible confrontation entre la force navale américaine en Méditerranée et l’Iran, ou encore l’instrumentalisation de l’Ukraine pour faire exploser des « bombes sales » en Russie. Mais l’« équilibre de la terreur » semble jouer pour le moment et c’est tant mieux. Côté Taïwan, les choses semblent se calmer avec la Chine. Difficile, il est vrai pour les Etats-Unis, de se battre sur plusieurs fronts. Sauf, si la domination de l’espace peut conduire les Américains à disposer d’un avantage crucial. Et c’est l’analyse, certes technique, mais fondamentale pour les années à venir, qu’en fait l’expert Andreï Mitrofanov. A bon entendeur …

Cet article initialement publié sur le site Topwar.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Bien que des guerres soient encore menées sur Terre, l’espace a longtemps été l’élément le plus important du champ de bataille, sans lequel il devient souvent impossible de remporter la victoire ici-bas. Et cette situation ne fera qu’empirer avec le temps. La plupart des gens, même ceux qui se sont familiarisés avec les sujets militaires, sont peu intéressés par cette donnée. Ils préfèrent l’utilisation des « chars ». Certaines « boîtes » avec des panneaux solaires en orbite leur semblent ennuyeuses. Or, ils se trompent : ce sont ces « boîtes » qui détermineront qui remportera la victoire ici, sur Terre.

Les Etats-Unis ont le leadership de la militarisation de l’espace

Aussi triste que cela puisse paraître, le leader incontesté, tant dans la conquête de l’espace extra-atmosphérique dans son ensemble que dans sa militarisation, sont les États-Unis. Il faut souligner que ce leadership américain n’est pas assuré uniquement par des agences gouvernementales comme la NASA ou par de grandes entreprises « pratiquement publiques ».

En réalité, ce sont de petites entreprises et des start-ups, souvent nouvellement créées, qui sont à la pointe de cette avancée. Par exemple, SpaceX a créé le système le plus rentable pour fournir des services en orbite de type « cargo », ce qui pourrait, dans un avenir proche, révolutionner cette activité. Space X a également mis en œuvre le concept de production de satellites de communication par « convoyeur ». La société Capella Space produit des satellites de télédétection de la Terre dans la gamme radar, de la taille d’un réfrigérateur et avec une résolution de moins d’un demi-mètre carré … La société True Anomaly prévoit de créer des milliers de satellites inspecteurs « Jackal », et pour dire les choses franchement, la production de satellites kamikaze conçus pour mener des opérations de combat en orbite.

Le projet « Silent Barker » démontre que les Etats-Unis préparent une guerre à partir de l’espace

Néanmoins, dès lors que l’on aborde un projet systémique, dont le concept a été développé directement par le département américain de la Défense (DoD), il est impossible de se passer de «grands » de l’industrie spatiale américaine. C’est le cas en particulier du programme « Silent Barker » dont la mise en œuvre par le ministère américain de la Défense suggère largement que les Etats-Unis se préparent à une grande guerre.

Selon les données disponibles sur le Web, ce programme « Silent Barker » vise à accroître la connaissance de la situation de ce qui se passe dans l’espace, sur l’orbite terrestre, mais il faut admettre que les informations détaillées sur ce projet sont extrêmement limitées.

L’on peut néanmoins considérer que les engins spatiaux (SV), lancés dans le cadre du programme « Silent Barker » sont conçus pour surveiller l’espace extra-atmosphérique, en suivant les satellites artificiels terrestres (AES) existants et nouvellement lancés. Autrement dit, les satellites « Silent Barker » devraient compléter, et éventuellement remplacer, les systèmes de contrôle spatial, qui sont actuellement représentés par de volumineuses stations optiques et radar situés en surface, et parfois sur des navires de surface et des plates-formes offshore.

Ces satellites « Silent Barker » devraient être placés en orbite à une altitude d’environ 36.000 kilomètres au-dessus de la Terre. Ce programme est mis en œuvre par la « United States Space Force » (USSF), en collaboration avec le « National Reconnaissance Office » (NRO) des États-Unis. Les satellites devraient être lancés à par un lanceur Atlas V, et l’opération serait effectuée par « United Launch Alliance » (ULA), une coentreprise entre Boeing et Lockheed Martin.

Après plusieurs retards, le 10 septembre 2023, le lanceur Atlas V a finalement mis en orbite le satellite NROL-107, lancé dans le cadre du programme « Silent Barker ». À la demande de l’ « US Space Force » et du « National Reconnaissance Office », les représentants de l’ULA ont mis fin à la diffusion en direct du lancement quelques minutes après le décollage.

La pleine préparation au combat des équipements déployés dans le cadre du programme Silent Barker doit être assurée d’ici 2026.

Quels avantages militaires va procurer le programme « Silent Barker » ?

Pour comprendre l’importance du programme Silent Barker, il est nécessaire d’expliquer quels sont les avantages en termes d’opérations de combat que procure la présence d’une constellation de satellites diversifiée en orbite terrestre. Peut-être faut-il rappeler tout d’abord l’intérêt militaire que présente l’espace extra-atmosphérique : c’est en premier lieu la navigation, la reconnaissance et les communications. Illustrons cela par le conflit en Ukraine.

Pour les frappes menées par les Forces armées ukrainiennes (AFU) au plus profond du territoire de la Russie, il faut avant tout « saluer », non pas l’AFU, mais le renseignement spatial des États-Unis et de leurs alliés. Ce sont eux qui désignent les cibles, assurent l’établissement des itinéraires de vol pour les véhicules aériens Kamikaze sans pilote (UAV) et les missiles de croisière (CR) contournant nos systèmes de défense aérienne. Ce sont eux également qui évaluent l’efficacité de la frappe. En fait, la composante spatiale est essentielle pour permettre des frappes de précision à longue portée

Par ailleurs, il convient de mentionner qu’une augmentation du nombre de satellites de reconnaissance et de la capacité des canaux de communication, combinée à une augmentation de l’efficacité des centres de traitement des données informatiques, garantira, dans un avenir proche, la détection et le suivi des navires de surface, ainsi que le suivi en temps réel des systèmes de missiles mobiles au sol (GGRK) transportant des missiles balistiques intercontinentaux stratégiques (ICBM) à tête nucléaire.

Tout cela n’est qu’un début. Dans un avenir proche, surtout si le Starship entièrement réutilisable d’Elon Musk commence des vols réguliers, le coût de mise en orbite d’une charge utile commencera à diminuer régulièrement. Après quoi les États-Unis pourraient s’occuper du segment orbital des missiles stratégiques de défense (BMD) et commencer à créer un échelon orbital de reconnaissance et de frappe. Les tâches comprendraient non seulement la navigation, la reconnaissance et les communications, mais également les frappes depuis l’espace contre tous les types de cibles à la surface, au-dessus et sous la surface. Ainsi, le lanceur super-lourd réutilisable Starship, s’il est achevé avec succès, changera le monde pour toujours. Bien entendu, les opposants américains – y compris les Russes – n’aiment pas cette perspective. C’est pourquoi divers moyens sont recherchés pour « éclaircir » les groupes orbitaux ennemis.

Soyons clairs : il n’y a pas d’« espace pacifique »

Malgré de nombreuses années de discours sur « l’espace pacifique », toutes les grandes puissances militaires se préparent à mener des opérations de combat dans l’espace. On peut supposer que les premiers concepts d’armes antisatellites ont commencé à prendre forme au moment même où le premier satellite artificiel, celui soviétique, était en orbite. Peu à peu, les principaux prétendants au leadership mondial sont passés des paroles aux actes : c’est-à-dire des concepts aux armes réelles.

Tout d’abord, l’on s’est efforcé d’ « atteindre le ciel » à l’aide de missiles lancés depuis des avions, des navires de surface ou des lanceurs au sol . A l’heure actuelle, il a été confirmé que les États-Unis, la Chine et la Russie ont procédé à la destruction de satellites en orbite terrestre basse.

Cependant, les satellites situés sur des orbites élevées ne sont pas accessibles aux missiles d’interception directe. Pour résoudre ce problème, des « nettoyeurs orbitaux » ont été créés. Ils sont positionnés sur l’orbite requise par des lanceurs et sont capables de manœuvrer activement dans l’espace . Les compétences dans ce domaine sont désormais accessibles non seulement aux États-Unis, à la Chine et à la Russie, mais également à d’autres pays. Car les engins spatiaux manœuvrant peuvent être utilisés non seulement pour chasser des satellites, mais aussi pour la recherche, par exemple, d’astéroïdes et de comètes, ainsi que pour la collecte de débris spatiaux. Des projets dans ce domaine sont mis en œuvre à la fois par des Etats individuels, des entreprises privées et des startups. Cependant, c’est apparemment à des fins militaires que ces engins spatiaux sont principalement développés par les trois pays mentionnés précédemment : les États-Unis, la Chine et la Russie.

Il est également potentiellement possible de détruire des satellites en orbite basse à l’aide d’armes laser. En Russie, le complexe laser de combat « Peresvet » (BLK) a été développé à cet effet, mais ses caractéristiques sont classifiées et ses capacités potentielles ne sont toujours pas clairement connues. On s’interroge notamment pour savoir si le Peresvet BLK peut désactiver complètement les satellites ou n’éclairer que temporairement leurs instruments optiques.

Il est prévu de parer à la menace de destruction de satellites en orbite, en s’éloignant du concept de mise en orbite d’un nombre limité de gros satellites complexes et coûteux, au profit du déploiement de grappes de satellites compacts. C’est l’exemple du système de communications commerciales « Starlink » de SpaceX. Cependant, les groupes de satellites peuvent également être détruits efficacement, par exemple en développant et en lançant en orbite des satellites chasseurs de type « Reaper », qui pourraient abattre les satellites Starlink plus rapidement qu’Elon Musk ne peut les lancer.

En outre, la capacité de survie des satellites peut être améliorée en leur fournissant la possibilité de manœuvrer, afin qu’ils puissent échapper aux attaques des missiles antisatellites et des Reapers. Mais c’est là que se pose le problème. Pour que les satellites puissent échapper aux attaques, ils doivent en être informés. Actuellement, les informations sur une approche potentiellement menaçante d’un satellite ennemi proviennent de systèmes de contrôle spatial situés à la surface et de navires de surface ou de plates-formes offshore.

En cas de conflit à grande échelle, tous les objets stationnaires, à l’exception de ceux hautement protégés situés sous la surface de la Terre, seront très probablement détruits. Qui plus est, les navires de surface, capables de surveiller l’espace extra-atmosphérique à l’aide de leurs stations radar, d’une part seront évidemment moins efficaces et, d’autre part, ils passeront la plupart de leur temps dans le silence radio afin d’éviter d’être détectés par des moyens de reconnaissance électroniques (RTR) de l’ennemi et d’être attaqués par une frappe massive de missiles antinavires (ASM). Par conséquent, les satellites ne recevront pas en temps opportun d’informations sur la menace imminente et ils pourraient être donc détruits. En résumé, les moyens de contrôle spatial situés en surface ou sur des « plateformes offshores » sont vulnérables aux attaques.

Théoriquement, les satellites eux-mêmes pourraient être équipés de moyens de surveillance de l’environnement, leur permettant d’échapper à une attaque. Mais cela entraînerait très probablement une augmentation de leur complexité et de leur coût, ce qui est peu compatible avec le concept de déploiement de grands clusters de satellites peu coûteux en orbite basse.

A partir des éléments que nous venons d’analyser, que pouvons-nous conclure sur le programme américain « Silent Barker » ?

D’abord, ces satellites « Silent Barker » sont censés compléter, et, si nécessaire, remplacer les installations de contrôle spatial situées en surface. De fait, en cas de conflit mondial, incluant l’utilisation d’armes nucléaires, les États-Unis bénéficieront d’un avantage unilatéral sous la forme du contrôle restant sur l’espace extra-atmosphérique, ce que perdront la Russie et la Chine, sans parler des autres pays. C’est la première conclusion.

Les complexes de contrôle spatial au sol situés sur le territoire des États-Unis et de leurs alliés sont assez bien protégés. La même chose peut être dite à propos des radars situés sur les plates-formes et les navires offshore. La puissance de l’US Navy est plus que suffisante pour assurer leur sécurité. Cependant, en cas de conflit mondial avec des pays comme la Russie et/ou la Chine, les menaces pesant sur les capacités de contrôle spatial existantes augmenteront considérablement, surtout si les parties utilisent des armes nucléaires.

La seconde conclusion est encore plus importante : le déploiement américain de satellites dans le cadre du programme « Silent Barker » suggère que les États-Unis envisagent sérieusement la possibilité de détruire la composante terrestre des capacités de contrôle spatial et qu’ainsi, ils se préparent à l’avance à une telle situation conflictuelle.

Mais le programme Silent Barker n’est pas le seul signe que les États-Unis prennent très au sérieux la nécessité d’assurer leur domination dans l’espace, même en cas de conflit mondial, y compris avec l’utilisation d’armes nucléaires. Nous le verrons dans le cadre d’un prochain article.

Enquête covid-19 : Boris Johnson vivement critiqué par ses anciens conseillers

Toujours dans le cadre de l’enquête Covid, les critiques des anciens conseillers de Boris Johnson continuent à s’abattre sur lui. Dernièrement, Edward Lister, son ancien conseiller stratégique et chef de cabinet a déclaré que ce dernier voulait se faire injecter le SRAS-CoV-2 en direct à la télé pour calmer le public. L’ancien dirigeant conservateur a toujours été opposé à la politique sanitaire de son propre gouvernement. A présent, ses anciens collaborateurs continuent à lui faire porter le chapeau sur la gestion catastrophique du Covid au Royaume-Uni.

Au cours des derniers jours, des témoignages accablants contre l’ex-Premier ministre britannique se sont multipliés. Il fait actuellement l’objet d’une enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19 par son gouvernement. Ses anciens conseillers le qualifient comme une girouette plus préoccupée par l’économie que par la santé de ses citoyens. Devant la commission d’enquête, présidée par l’ancienne magistrate Heather Hallett, Edward Lister, ancien chef de cabinet du Premier ministre, a révélé que Boris Johnson aurait envisagé de se faire injecter le virus à la télévision pour rassurer le public. Cette enquête met en évidence les difficultés rencontrées par le gouvernement britannique pour élaborer une réponse cohérente à la pandémie en 2020, et mises en lumière par les anciens membres du personnel de Downing Street.

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Comment l’Union Européenne se transforme en Quatrième Reich ! par Igor Veremeïev

Pour tous ceux qui ont pu être séduits un jour par l’idéal européen, l’évolution actuelle de la gouvernance de l’UE peut laisser au minimum perplexe, mais surtout susciter de profondes inquiétudes quant au respect des grands principes démocratiques, à commencer par la liberté d’expression. Il en est de même concernant la défense de la souveraineté des peuples. Le concept de « subsidiarité » semble aujourd’hui totalement absent dans les prises de décisions des commissaires européens. Mais plus grave, la Commission européenne a pris un certain nombre d’initiatives qui, selon de nombreux juristes, ont dépassé les limites fixées par les différents Traités. Tout ceci a commencé avec l’épidémie du Covid.  Puis, avec la mise en place de sanctions contre la Russie et l’affection de budgets importants à l’Ukraine, Madame Van der Leyen nous a conduit à la fois sur le chemin de la guerre et du déclin économique. Tout ceci subrepticement, sans aucune consultation référendaire, et encore moins sans débat. Qui plus est, la grande majorité des gouvernements des Etats membres sont devenus complices, car ils n’ont pas sourcillé, voire ont cautionné cette déviation institutionnelle. Il serait bon qu’à l’occasion des prochaines élections européennes, un vaste débat soit engagé sur l’Europe communautaire et ses instances de gouvernance. Disons-le clairement, l’article du Russe Igor Veremeïev que nous publions est très orienté. Mais bien documenté, il a le mérite de lancer le débat qui doit mobiliser non seulement tous les Libertariens, mais aussi tous les citoyens européens quant à la maîtrise de notre avenir.

Cet article initialement publié sur le site stoletie.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

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Guerre en Israël : les fausses images générées par IA inquiètent

La vente par Adobe d’images générées par intelligence artificielle (IA) dépeignant la Guerre en Israël, mélangeant le virtuel et le réel, suscite des inquiétudes. Ces images d’Adobe Stock, montrent de fausses scènes de bombardement de villes à Gaza et en Israël.  Au milieu d’une vague de désinformation en ligne entourant la Guerre entre Israël et le Hamas, ces images circulent sur les réseaux sociaux, brouillant davantage la frontière entre réalité et contenu fabriqué. Le Dr T.J. Thomson, maître de conférences à RMIT spécialisé dans les images générées par l’IA, exprime sa profonde préoccupation face au potentiel de ces images photoréalistes d’événements qui déforment la réalité et induisent en erreur le public.

Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, l’État hébreu et le Hamas sont actuellement impliqués dans un conflit ouvert qui transcende également le domaine de la communication. Bien que les approches stratégiques des deux camps diffèrent, l’objectif commun demeure : projeter une image de confiance. Désormais grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle créative, il est possible avec  Adobe Stock d’acheter des images de la Guerre d’Israël générées par IA.,Le Dr TJ Thomson s’inquiète   l’utilisation abusive des ces images générées par l’IA mélangeant le virtuel et le réel et ouvrant la porte à plus de propagande et de désinformation.

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Les JO de Paris pourraient être les derniers, par Vitaly Trofimov-Trofimov

Du fait de l’action qu’il a menée pour relancer en 1894, à l’âge de 31 ans, les Jeux Olympiques, l’on aurait pu penser que la France restait le garant de la philosophie de Pierre de Coubertin, et que résume bien sa phrase devenue célèbre : « L’important, c’est de participer ». En réalité, Coubertin n’est pas le vrai auteur de cette maxime. C’est l’évêque de Pennsylvanie, Ethelbert Talbot, lors d’un sermon prononcé à la cathédrale Saint-Paul le 19 juillet 1908 pour la « IVe Olympiade » à Londres, qui en est l’inspirateur, en déclarant : « L’important dans ces olympiades, c’est moins d’y gagner que d’y prendre part ». Or, signe d’une contradiction fondamentale avec cette conception des jeux, trois pays sont exclus des JO 2024 : la Russie, la Biélorussie et le Guatemala. Mais curieusement, pas Israël et les souffrances occasionnées aux civils de Gaza… Qui plus est, si les tenants du Wokisme avaient un peu de culture, ils feraient certainement pression pour condamner rétroactivement Coubertin et l’exclure de la mémoire sportive. Car l’homme était un colonialiste convaincu et assumé, ainsi qu’un misogyne. En fait, la politisation des JO a atteint des proportions impressionnantes au cours des dernières décennies. Ajoutée au fait que cette manifestation est loin d’être rentable, sans doute la conséquence d’un désintérêt croissant pour le sport professionnel en général et le mouvement olympique en particulier, l’on peut s’attendre à ce que ces jeux olympiques connaissent un déclin, voire disparaissent …

Cet article initialement publié sur le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

L’opération spéciale en Ukraine a remis en question de nombreuses institutions qui semblaient auparavant inébranlables. Nous comprenons aujourd’hui qu’ils ne sont qu’une partie d’une époque qui se termine sous nos yeux. Le mouvement olympique international faisait également partie de cette époque. Il se pourrait que les Jeux de Paris, prévus en 2024, soient les derniers Jeux Olympiques. Ceci est révélé par plusieurs tendances associées aux sports de haute performance.

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Identité numérique européenne : l’UE prévoit des fonctionnalités secrètes

Selon la complexe procédure de préparation des directives et règlements, le conseil européen et le Parlement se sont mis d’accord, cette semaine, pour développer l’identité numérique européenne. Cet accord est un concentré de fourberies qui devraient permettre à chaque Etat de mieux surveiller sa population. En effet, le noyau de la future identité numérique sera gratuit, mais chaque Etat pourra librement, en toute opacité, ajouter des dispositifs de surveillance totalement opaques. Comment, donc, pousser chacun à se jeter dans la gueule du loup.

Peu de Français savent à quoi correspond un accord provisoire entre le Parlement et le Conseil européen, qu’il porte sur l’identité numérique ou sur tout autre sujet. Pourtant… cette procédure permet de présenter à la Commission Européenne un concentré de texte qui devrait recevoir l’approbation du Parlement et du Conseil avant de devenir exécutoires.

La procédure est complexe, passablement opaque.

Dans le cas de l’identité numérique, elle débouche sur quelques piliers qui gravent dans le marbre ce que sera l’identité numérique dans l’Union :

Depuis l’accord provisoire initial sur certains des principaux éléments de la proposition législative conclu à la fin du mois de juin de cette année, une série de réunions techniques approfondies ont été organisées afin de compléter un texte qui a permis de finaliser le dossier dans son intégralité. Voici quelques-uns des aspects pertinents convenus aujourd’hui par les colégislateurs:

  • les signatures électroniques: par défaut, le portefeuille pourra être utilisé gratuitement par les personnes physiques, mais les États membres peuvent prévoir des mesures visant à ce que l’utilisation gratuite soit limitée à des fins non professionnelles
  • le modèle économique du portefeuille: la délivrance, l’utilisation et la révocation seront gratuites pour toutes les personnes physiques
  • la validation des attestations électroniques d’attributs: les États membres fournissent gratuitement des mécanismes de validation dans l’unique but de vérifier l’authenticité et la validité du portefeuille et l’identité des parties utilisatrices
  • le code pour les portefeuilles: les composants logiciels pour les applications seront en code source ouvert, mais les États membres disposent de la marge de manœuvre nécessaire afin que, pour des raisons justifiées, des composants spécifiques autres que ceux installés sur les appareils utilisateurs ne puissent pas être divulgués
  • la cohérence a été assurée entre le portefeuille en tant que moyen d’identification électronique et le système sous-jacent dans le cadre duquel il est délivré.

Enfin, le règlement révisé clarifie le champ d’application des certificats qualifiés d’authentification de site internet, ce qui garantit que les utilisateurs peuvent vérifier qui sont les administrateurs d’un site internet, tout en préservant les règles et normes de sécurité actuelles bien établies du secteur.

Conseil européen

Comme on le voit, tout sera gratuit et en source ouverte… mais… “les États membres disposent de la marge de manœuvre nécessaire afin que, pour des raisons justifiées, des composants spécifiques autres que ceux installés sur les appareils utilisateurs ne puissent pas être divulgués”. Autrement dit, chaque Etat pourra librement, et sans en rendre compte à personne, greffer son dispositif de surveillance de ses citoyens à sa guise.

Mais, bien entendu, tout cela sera gratuit et vous pourrez l’utiliser sans crainte !

Israël-Gaza: le gaz, le véritable contexte de la guerre ? par Andreï Sokolov

Dans son livre paru en 1993, puis réédité, « Pétrole, une guerre d’un siècle. L’ordre mondial anglo-américain » William Engdahl décrit les moyens extrêmes que les Anglo-Américains ont mis en œuvre – et sont encore prêts à le faire – pour conserver une suprématie née en 1815 et renforcée au prix des deux Guerres mondiales. « Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations », disait Henry Kissinger. Ce qui vaut pour l’« or noir » vaut désormais également pour l’ « or bleu ». Considéré auparavant comme un hydrocarbure de seconde zone, le gaz naturel est devenu – avec les sanctions contre la Russie – une source d’énergie fortement recherchée. Et grâce aux avancées technologiques récentes, son exploitation offshore, en eaux profondes, promet une très bonne rentabilité. La découverte il y a quelques années de gigantesques réserves de gaz naturel en Méditerranée orientale a aiguisé l’appétit des pays riverains : Chypre, Turquie, Syrie, Liban, Israël, Égypte, Libye. Ce qui a ravivé les tensions géopolitiques autour de la délimitation des frontières maritimes. Or, si l’on prend en compte l’existence d’importants gisements d’or bleu cachés dans la zone économique de la bande de Gaza, peut-être découvririons-nous une autre cause du conflit entre Israël et le Hamas.

Cet article initialement publié sur le site stoletie.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

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Guerre Israël-Hamas: pourquoi l’Inde a soutenu l’Etat hébreu, par Leonid Savin

Autant le conflit entre l’Ukraine et la Russie a structuré deux pôles qui s’opposent – l’Occident d’une part, et les pays du Sud d’autre part, dont les BRICS – autant la guerre menée par Israël contre le Hamas bouscule, pour ne pas dire fragmente cette situation finalement assez bipolaire. En réalité, les intérêts des uns et des autres semblent s’agréger de façon complexe, façon « rubik’s cube », en fonction des opportunités politiques, des réalités économiques, et des vues à court et long terme. Les positions divergentes à l’égard d’Israël entre pays arabes, Turquie et Iran, en témoignent. La position d’un autre pays mérite d’être examinée : l’Inde. Alors que Jérusalem a toujours été intéressé à entretenir de bonnes relations avec ce pays, Delhi a longtemps hésité à nouer des relations diplomatiques complètes avec l’Etat hébreu. A l’origine, les dirigeants indiens avaient une perspective antisioniste. Nehru, qui avait pour axe directeur de jouer un rôle de chef de file dans le tiers monde, identifiait l’État hébreu comme faisant partie du bloc occidental. Puis les choses ont changé. Et depuis la dernière attaque du Hamas, les contenus antipalestiniens pullulent sur les réseaux sociaux indiens. Une stratégie orchestrée par les nationalistes hindous au pouvoir, qui considèrent la minorité musulmane comme un ennemi de l’intérieur.

Cet article initialement publié sur le site geopolitika.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Le 26 octobre, les autorités qataries ont condamné à mort huit citoyens indiens accusés d’espionnage au profit d’Israël. Selon les médias, les accusés étaient d’anciens cadres indiens et travaillaient pour une société privée, Al Dahra Global Technologies and Consultancy Services. Ils ont été arrêtés par les services de sécurité qataris en août 2022, mais la publication du verdict a coïncidé avec l’escalade dans la bande de Gaza. Cela a donné lieu à des spéculations selon lesquelles le verdict a été rendu en raison de la position pro-israélienne de l’Inde.

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Tickets-restaurants : le peuple a faim, et vous ne voulez pas l’entendre

Le phénomène de tiers-mondisation, de paupérisation des Français est le problème le plus étrange qui se conçoive : il n’est nulle part dans les statistiques, mais il est partout dans les rues, dans les magasins, dans les conversations, dans les esprits. L’inflation est tenace, la désindustrialisation grandit, dans les caddies, la junk-food pas chère remplace les produits de qualité, mais le cartel des médias subventionnés s’occupe de défendre les bombardements incessants d’hôpitaux palestiniens par les Israéliens, et s’emploient à nous expliquer que nous sommes d’horribles antisémites.

Il faut lire l’éditorial de Philippe Escande dans l’ImMonde pour mesurer le mépris social dont la France de tous les jours fait l’objet de la part du microcosme parisien, ces donneurs de leçon qui vivent à l’abri des privilèges de la caste. Car l’affaire des tickets-restaurants est emblématique d’un décrochage français, calamiteux, entre le bloc bourgeois et le reste du pays.

Donc, l’an dernier, le gouvernement avait autorisé pour un an à déroger aux règles habituelles d’utilisation des chèques-restaurants (co-financés par les employeurs et les salariés) pour permettre à leurs détenteurs d’acquérir des aliments non-consommables immédiatement, comme des pâtes alimentaires ou du riz. Quelques semaines avant l’expiration de cette dérogation, la polémique a fait long feu, et le gouvernement a dû proroger d’un an ses effets.

Comme le dit l’Immonde subventionné par vos impôts : “Haro sur l’Etat-nounou qui se mêle de la qualité de nos dessous. Mardi 14 novembre, c’est le titre-restaurant qui a fait l’actualité.”

L’éditorialiste Escande n’aime pas l’Etat-nounou, sauf lorsqu’il subventionne son propre employeur bien entendu.

La réalité est bien plus terrible : accablés d’impôts et de cotisations sociales, les Français n’ont plus les moyens de se nourrir, et attachent entre eux le maximum de bouts de ficelles pour remplir la marmite. Mais de cette misère au quotidien, qu’est-ce qu’un éditorialiste du Monde, niché dans ses beaux quartiers où l’on manifeste contre l’antisémitisme, peut bien savoir ?

L’UE veut organiser une arrivée massive de travailleurs migrants

Un Tinder européen pour candidats migrants au travail, afin de faciliter leur installation en Europe ? C’est le projet que la Commission européenne prépare pour pourvoir aux besoins de main-d’oeuvre sur le continent, selon Politico. La Commission s’inquiète en effet des conséquences produites par le départ des boomers à la retraite et veut faciliter leur remplacement. Dans un contexte international tendu, et face à la montée des “populismes”, on n’est pas bien sûr que cette initiative soit particulièrement heureuse.

Si l’on voulait illustrer la déconnexion de la Commission Européenne, on ne trouverait pas de meilleure image que ce projet de Tinder pour migrants destiné à faciliter leur venue et leur recrutement sur des postes vacants en Europe. Ce n’est pas que ce projet ne corresponde pas à un besoin dans les entreprises et les administrations. Mais le contexte politique s’y prête vraiment très très peu, pour ne pas dire que la guerre entre les Israéliens et les Palestiniens contre-indique lourdement toute initiative de ce genre.

Pourtant, selon Politico, le projet est déjà avancé dans l’esprit de trois commissaires européens.

L’objectif de la plateforme serait de faire venir des migrants “en veillant à ce que les personnes puissent venir légalement dans l’UE, là où il existe des emplois correspondant à leurs compétences et qualifications et là où il existe des pénuries évidentes sur le marché du travail national.”

La Commission indique que cet outil rendrait inutile de risquer sa vie pour traverser la Méditerranée.

Le même jour, le Sénat adoptait en première lecture la loi sur l’immigration qui paraît assez éloignée de cet état d’esprit…

Les opérations secrètes chinoises sur l’or, par Valentin Katasonov

Le marché de l’or a toujours été caractérisé par une faible transparence. En termes simples, de nombreuses transactions avec des métaux précieux restent secrètes et ne sont pas été reflétées dans les statistiques officielles (douanières et financières). Cette caractéristique du métal jaune perdure encore aujourd’hui et son « opacité » pour diverses raisons ne fait qu’augmenter. Par exemple, au milieu de l’année dernière, les États-Unis et leurs alliés les plus proches ont annoncé des sanctions sur l’or, interdisant d’acheter à la Russie le précieux métal. Malgré tout, les exportations d’or de Russie se sont poursuivies, mais les opérations sont devenues secrètes. Côté chinois, les achats également se sont poursuivis et les réserves de métal précieux dans l’Empire Céleste pourraient déjà dépasser les réserves américaines. La Chine achèterait-elle de l’or pour réduire son exposition aux dollars américains et, par conséquent, à la possibilité de futures sanctions ? Difficile de répondre, mais c’est probable. Valentin Katasonov nous retrace l’évolution du stock d’or chinois.

Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

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Nouvelles directives de l’OMS sur les traitements anti-Covid-19

Si l’OMS (Organisation mondiale de la santé) avait déclaré la fin de l’urgence de santé publique de portée internationale liée à la Covid-19 le 5 mai dernier, elle a récemment mis à jour ses directives sur les traitements de la COVID-19. C’est la treizième modification apportée à ce document. Il intègre de nouveaux taux de risque d’hospitalisation, particulièrement pertinents face aux variants actuels et à l’impact de la vaccination. Ce mélange de volontarisme et d’objectivité est typique des ambiguïtés de l’OMS.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment mis à jour ses directives sur les traitements de la COVID-19, offrant des recommandations révisées pour les cas bénins. Cette treizième mise à jour de l’OMS se concentrent sur les taux de risque d’hospitalisation pour les patients présentant une forme bénigne de la COVID-19. Dans ses recommandations, l’OMS continue à écarter les médicaments existants (et surtout peu couteux) comme l’ivermectine, pourtant efficaces.

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En lousdé, le gouvernement lance l’identité numérique des Français

On le sait, le Great Reset, qui préconise une grande bascule numérique et écologique et nos vies (entendez par là la mise en place d’une surveillance numérique totalitaire pour nous forcer à pratiquer la sobriété), constitue l’agenda au moins implicite des gouvernements occidentaux. On ne s’étonnera donc pas de découvrir qu’une entité mystérieuse, financée par le plan de relance européen mais dépendante du ministère de l’Intérieur lance actuellement, quasiment en cachette, une expérimentation de l’identité numérique. Un pas essentiel vers la surveillance à la chinoise. Mais personne n’en parle.

Bonjour,

En parallèle du lancement de l’expérimentation du compte certifié, nous ouvrons de nouvelles places sur Android et iOS.

On attend vos retours et suggestions !

Pour télécharger l’application ➡ https://t.co/0sx4VshEs9

— France Identité (@france_identite) November 13, 2023

Donc, les abonnés de X ont peut-être découvert cette étrange publicité lancée par France Identité, qui propose à des internautes de tester l’identité numérique… comme si de rien n’était.

En l’espèce, c’est un peu Big Brother qui se lance dans les opérations, puisque France Identité est extrêmement discret sur sa véritable… identité, et en dehors de quelques platitudes à la Mc Kinsey, ne donne aucune information sur son organigramme, ni sur son processus de décision. Bienvenue dans le monde du procès de Kafka.

Et de procès absurde, totalitaire, il est bien question ici, puisque l’application que France Identité demande aux cobayes de tester gratuitement est destinée à “prouver son identité”… L’essentiel est dit : nous entrons dans un monde où nous devrons prouver qui nous sommes, et où les moyens numériques permettront de le faire “en toute sécurité”.

Bien évidemment, au-delà des paroles lénifiantes habituelles, France Identité ne dit rien sur les évolutions futures de cette application, notamment sur sa dérive future vers un système de crédit social à la chinoise.

Ukraine : Bruxelles déroule le tapis rouge à la technostructure, par Ulrike Reisner

Dans la bataille de propagande autour de l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine, le lobby bruxellois met tout dans la balance pour manipuler l’opinion publique. Une toute nouvelle étude confirme même le fort potentiel économique de l’Ukraine, notamment dans les domaines de l’agriculture et de la numérisation. C’est plus que cynique, car c’est justement dans ces domaines que l’Ukraine a cédé la souveraineté de contrôle à la technostructure transatlantique. Bruxelles doit maintenant préparer le terrain pour cette technostructure – avec des garanties de sécurité militaire et une protection des investissements directs étrangers, garantis et financés par les États membres. On aurait pu résumer le contenu de l’étude en une phrase : les conséquences économiques de la guerre en Ukraine doivent être supportées par les États membres de l’UE ! Les bénéfices restent dans la technostructure !

Mercredi, les ministres des Affaires européennes se sont réunis à Bruxelles pour préparer le sommet de décembre. Outre l’augmentation du budget de l’UE, les négociations d’adhésion avec l’Ukraine étaient à l’ordre du jour. Il y a une semaine, la Commission avait recommandé des négociations d’adhésion avec l’Ukraine. La balle est maintenant dans le camp des Etats membres, le vote doit être unanime.

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Royaume-Uni : hausse alarmante des décès liés à l’antibiorésistance

Au Royaume-Uni, pour la seconde année consécutive, le nombre de décès du à l’utilisation massive et abusive d’antibiotiques a augmenté. La hausse est particulièrement élevée après la crise du covid, avec une augmentation de 92 décès en 2022. Pour la directrice générale de l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), la Pr. Dame Jenny Harries, il y a urgence. La résistance aux antibiotiques constitue une menace réelle pour la santé publique, et ce à l’échelle mondiale. Pour y remédier, pour s’attaquer au problème de la résistance aux antibiotiques, elle préconise une meilleure sensibilisation du public, afin de renforcer la résistance à ces derniers.

La prise d’antibiotiques de façon inappropriée accroît la menace de résistance aux antimicrobiens. La résistance aux antibiotiques – ou antibiorésistance – est définie par l’inefficacité du traitement antibiotique sur l’infection bactérienne ciblée. En effet, les bactéries pourront développer et améliorer leurs armes de protection, ce qui va détériorer l’efficacité des médicaments. Il devient alors difficile de traiter les infections bactériennes. Cela accroît considérablement le risque de complications et de décès. En 2022, les décès dus à des infections résistantes ont atteint 2 202. Cette tendance contraste avec les chiffres de 2020, où la pandémie et les mesures de confinement avaient temporairement réduit les taux d’infection et de décès liés aux antibiotiques. Selon l’OMS, les antibiotiques ne peuvent pas guérir ou prévenir le Covid-19, pourtant leur consommation à travers le monde s’est accrue pendant la pandémie.

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Jacques Bainville (1920): “Le sionisme, admirable moyen de réunir tout l’Islam contre l’Occident”

Jacques Bainville avait prévu dès 1920 l’inexpiable conflit entre Juifs et Arabes en Palestine. Naguère, la droite conservatrice française aimait citer Jacques Bainville, le chroniqueur de l’Action Française pour les relations internationales, dont tout le Quai d’Orsay lisait (sans se cacher) la rubrique quotidienne pendant l’entre-deux-guerres. Bainville est connu, entre autres choses, pour son anticipation de 1920 sur le traité de Versailles quine serait qu’une “trêve de vingt ans”. Au moment où une grande partie des conservateurs français tendent à interpréter le conflit de Gaza comme un “choc des civilisations”, entre “Occident” et “monde musulman”, on ne peut s’empêcher de leur demander: vous abandonnez Bainville quand il ne va plus dans votre sens? Bien entendu, le texte que nous reproduisons a certaines limites de son époque: l’historien sous-estime, par exemple, ce qu’on n’appelait pas encore à l’époque “le génocide des Arméniens”. Mais pour le reste, quelle capacité d’anticipation, là encore! Et quelles formules extraordinaire!(C’est moi qui souligne dans le texte ci-dessous. Et qui ai ajouté des intertitres E.H)

Les effets du sionisme -par Jacques Bainville (L’Action Française, 20 décembre 1920)

L‘Osservatore romano et la Semaine religieuse de Paris ont récemment publié un ensemble de documents sur la situation de la Palestine. Le sionisme, soutenu par le
cabinet de Londres, y apparaît comme une aventure, alarmante à tous les points de vue
. Déjà les incidents ont été nombreux. Ils sont d’abord, bien entendu, de nature
religieuse. Le sionisme, aux Lieux-Saints, n’a pas l’impartialité des Turcs. Il traite en intrus les représentants des communions chrétiennes.

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Le Conseil Constitutionnel limite la surveillance numérique, mais pas trop

La réforme de la Justice était soumise au Conseil Constitutionnel, notamment pour tout ce qui concerne l’activation à distance des objets connectés et autres téléphones portables. On se souvient que le texte prévoyait la possibilité de “déclencher” les moyens de surveillance numérique d’un suspect, par exemple son téléphone ou le micro de son ordinateur, pour les besoins d’une enquête. Finalement, le Conseil a introduit des limites à cette pratique, sans toutefois aller jusqu’à l’interdire : la dictature numérique progresse de jour en jour.

Le Conseil Constitutionnel a donc examiné la réforme de la Justice qui a été adoptée dans une indifférence quasi-générale par le Parlement. Nous avions évoqué pourtant certaines de ses dispositions scélérates, comme l’activation des moyens numériques à distance. Ce sont précisément ces dispositions dont le Conseil Constitutionnel était saisi, et dont il a examiné la constitutionnalité.

Voici ce qu’en dit le communiqué de presse :

De l’ensemble de ces motifs, le Conseil constitutionnel déduit que les dispositions contestées, en tant qu’elles autorisent l’activation à distance d’appareils électroniques à des fins de géolocalisation, ne méconnaissent pas le droit au respect de la vie privée.

Il juge que, en revanche, l’activation à distance d’appareils électroniques afin de capter des sons et des images sans même qu’il soit nécessaire pour les enquêteurs d’accéder physiquement à des lieux privés en vue de la mise en place de dispositifs de sonorisation et de captation est de nature à porter une atteinte particulièrement importante au droit au respect de la vie privée dans la mesure où elle permet l’enregistrement, dans tout lieu où l’appareil connecté détenue par une personne privée peut se trouver, y compris des lieux d’habitation, de paroles et d’images concernant aussi bien les personnes visées par les investigations que des tiers. Dès lors, en permettant de recourir à cette activation à distance non seulement pour les infractions les plus graves mais pour l’ensemble de celles relevant de la criminalité organisée, le législateur a permis qu’il soit porté au droit au respect de la vie privée une atteinte qui ne peut être regardée comme proportionnée au but poursuivi. Il censure en conséquence le 46 ° du paragraphe I de l’article 6 de la loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027, ainsi que le 47 ° du même paragraphe I, qui en est inséparable.

Conseil Constitutionnel, DC n°2023-855 et n°2023-856

Autrement dit, activer à distance des appareils électroniques, c’est pas bien, c’est inconstitutionnel, mais quand il s’agit des gros bonnets, on peut le faire.

Voilà une ouverture qui ne tombera sans doute pas dans l’oreille des sourds.

La France se bat à Bruxelles pour ne pas réduire sa dette

L’affaire passe à peu près sous les radars de l’actualité, mais elle est pourtant essentielle (même si elle ennuie considérablement le public). Bruno Le Maire se livre à une intense activité diplomatique pour obtenir une révision du pacte européen de stabilité et de croissance qui n’oblige pas à réduire sa dette trop vite. Problème : les Allemands ne se laissent pas faire, et aimeraient bien conserver des dispositions un peu contraignantes pour empêcher le grand n’importe quoi tel que les Italiens et les Français le pratiquent. En particulier, il s’agit de ne pas inscrire dans les textes le rythme auquel les pays dont le déficit dépasse 3% doivent réduire leur déficit.

Bruno Le Maire terrassera-t-il le dragon allemand, son homologue Christian Lindner, bien décidé à imposer des critères quantitatifs dans le futur pacte de stabilité et de croissance que l’Union européenne renégocie depuis plusieurs mois, et dont la négociation arrive dans la phase terminale ? On se souvient que, depuis la crise du COVID et l’explosion des dettes publiques, certains pays comme la France critiquent vertement le Pacte tel qu’il existe, et considèrent que les règles doivent être aménagées pour mieux tenir compte des situations nationales.

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Selon toute vraisemblance, donc, la négociation devrait abandonner ses critères automatiques antérieurs, comme les 3% de déficit public et les 60% de dette publique. Mais les pays dits radins devraient pouvoir compter sur l’Allemagne pour introduire des mécanismes de réduction minimum du déficit en cas de relâchement (comme c’est le cas en France).

On attend avec impatience le résultat de cette négociation qui donnera une bonne représentation du poids réel de la France dans l’ensemble européen. Une chose est sûre : la France se bat becs et ongles pour ne pas se réformer et pour continuer à vivre au-dessus de ses moyens.

Macron a déclaré la guerre à Assad ! par Pavel Eskov

Alors qu’il n’était plus revenu parmi ses pairs depuis 2011, Bachar al-Assad avait de nouveau rejoint en mai dernier la Ligue arabe.  Une réhabilitation par la grande porte et par la volonté de Mohammed ben Salmane. En effet, c’est l’Arabie saoudite qui a été à l’initiative de cette réintégration, avec également le soutien des Émirats arabes unis. De fait, les autres pays de la Ligue arabe se sont exécutés. En réalité, le rapprochement de Riyad avec Téhéran sous l’égide de la Chine explique cette décision. Or, quelques mois plus tard, précisément le 15 novembre dernier l’on apprend qu’un tribunal de Paris a émis un mandat d’arrêt contre l’actuel président syrien. Décidément, la diplomatie française conduite par le président Macron devient totalement illisible et déconcertante.

Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Le Figaro a rapporté que l’enquête avait débuté après le dépôt d’une plainte civile par le « Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression » (SCM), « l’Open Society Justice Initiative » (OSJI) et les « Archives syriennes ». « Cette décision représente un précédent juridique historique. Il s’agit d’une nouvelle victoire pour les victimes, leurs familles et les survivants, et d’un pas vers la justice et une paix durable en Syrie », a déclaré Mazen Darwish, fondateur et PDG de SCM. Selon lui, les accusations portées contre Assad seraient étayées par des témoignages de première main, ainsi que par « des centaines de documents comprenant des photographies et des vidéos ».

Pour mieux comprendre cette situation, nous avons interrogé avec Free Press, Dmitri Jouravlev, directeur de l’Institut des problèmes régionaux et professeur associé à l’Université financière du gouvernement russe.

« SP » : Que pensez-vous de ce mandat d’arrêt par la France

J’estime que Paris a pris une mesure purement propagandiste. C’est une démarche qui montre que, malgré tout, malgré la victoire d’Assad, malgré certaines commissions sur les privilèges, Paris ne considère plus Assad comme le président légitime de la Syrie. A mon avis, la France a agi ainsi au mauvais moment, de manière imprudente et insensée. Mais l’on peut expliquer l’initiative d’Emmanuel Macron par le fait qu’il doit présenter au moins quelque chose à la population, une sorte de victoire…   Combattre Assad est une manière de détourner l’attention sur la situation française.

« SP » : Mais pourquoi la France ?

La Syrie est un ancien territoire sous mandat. Les Français le perçoivent encore comme leur « arrière-cour ». C’est en Syrie qu’ils résolvent leurs problèmes. Elle a toujours été considérée comme leur fief. Et bien que la Syrie se soit réorientée depuis longtemps, dans les années 1960, vers l’Union soviétique, les Français tentent de ne pas s’en apercevoir.

« SP » : Y a-t-il eu des précédents similaires dans l’histoire ?

N’avez-vous pas oublié la soi-disant Cour pénale internationale, qui a publié un document concernant l’arrestation de notre président Vladimir Poutine ? Oui, c’est au moins « international » dans le nom. Mais cela s’est également produit avec d’autres pays. Par exemple, les Américains ont condamné un responsable politique étranger, bien que par contumace, devant leurs tribunaux locaux. Un «tribunal de telle ou telle rue de New York » a ainsi pris la décision de punir le chef d’un État étranger. Cela s’est effectivement produit. Mais c’est encore plus amusant avec les Américains, car ils croient qu’ils ont le droit de juger n’importe qui, n’importe quel pays, comme ils le veulent et comme ils l’entendent. Les Français ont été jusqu’à présent plus civilisés. Mais comme vous le voyez, tout a une fin un jour.

« SP » : Que signifie cette décision pour Bachar al-Assad et pour la Syrie ?

Il est clair qu’Assad ne viendra pas en France et qu’il n’y sera pas arrêté. De même, il ne pourra pas être arrêté dans des pays tiers. Cependant, il existe un danger pour Assad d’apparaître dans des pays neutres, car cela constituera un scandale. Bien sûr, ses gardes ne permettront pas son arrestation, mais cela constitue néanmoins un inconvénient supplémentaire et, par conséquent, la capacité d’Assad à se déplacer dans le monde est réduite. Et pour les pays neutres qui n’ont pas de relation officielle avec la Syrie, amicale ou hostile, c’est aussi une sorte de ligne directrice : si vous voulez être ami avec la France, oubliez Assad. Et cela limite bien sûr un peu la marge de manœuvre du président syrien. Mais en réalité ce n’est pas grand-chose. Assad n’ira pas dans des pays qui le considèrent comme un ennemi. En Russie personne ne l’arrêtera sur la base d’un mandat français. Mais en Turquie, je ne sais pas ce qui se pourrait se passer le cas échéant.

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Enfin ! bientôt la fin des aides aux entreprises ?

La semaine dernière, Elisabeth Borne a tenu une réunion pour préparer le budget 2025… et les économies à prévoir. Il faut dire qu’on imaginait, en juin, que Bruno Le Maire baisserait les dépenses publiques pour 2024, et, comme nous l’avons abondamment souligné, il s’est montré incapable d’atteindre son objectif… Pour 2025, Elisabeth Borne devrait donc, enfin ! mettre sur la table les aides aux entreprises. On sait que cette politique, qui coûterait 110 milliards, profite essentiellement aux entreprises proches du pouvoir, les moins vertueuses, celles qui tassent l’échelle des salaires et mènent le lobbying le plus efficace. Cela s’appelle le capitalisme de connivence, et c’est insupportable ! C’est précisément ce point qui mérite notre vigilance : et si le gouvernement s’apprêtait à accroître les inégalités de concurrence en favorisant encore plus les copains, et en pénalisant ceux qui se contentent d’essayer de vivre honnêtement de leur travail ?

Donc, face à la perspective de voir les intérêts de la dette passer à 70 milliards (en fourchette basse) par an, le gouvernement commence à s’inquiéter. Et si, face à la rigidité des dépenses publiques (que personne ne parvient à baisser), la note de la France était dégradée en décembre ?

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Generali lance une alerte sur l’assurance-vie mondiale

Depuis plusieurs mois, nous vous murmurons des conseils de prudence concernant l’assurance-vie. Nous insistons sur le fait que la crise obligataire créée par la remontée des taux crée un risque de déstabilisation systémique en cas de résiliation massive des contrats. Ce risque est tellement bien connu, identifié et craint par les assureurs que le directeur financier de Generali Monde, Cristiano Borean, vient d’en parler publiquement comme d’une crainte. Il dénonce en particulier la financiarisation des compagnies d’assurance, tant à la mode notamment en France au tournant des années 2000, et qui pourrait se révéler un véritable piège. Voici quelques conseils pour éviter le pire.

Il est assez rare (suffisamment rare pour que cela soit digne d’intérêt) qu’un directeur financier d’une grande compagnie mondiale d’assurance-vie alerte sur les risques qu’encourent les portefeuilles d’assurance-vie. Et c’est pourtant ce qui vient de se produire avec Cristiano Borean, le directeur financier de Generali Monde.

Je vous conseille évidemment de regarder la vidéo où je réexplique le risque obligataire qui pèse sur l’assurance-vie dans le monde, France comprise. Je l’ai déjà évoqué en début d’année. C’est une situation préoccupante.

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Qui dans l’UE bénéficiera des sanctions contre le combustible nucléaire russe ? par Olga Samofalova

L’Union européenne compte 100 réacteurs en activité dans 12 États membres (Belgique, Bulgarie, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Pays-Bas, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède). Du fait de la faible performance des énergies alternatives pour l’industrie, notamment les « électro-intensives », plusieurs pays européens réfléchissent à accroître leur parc nucléaire, dont la France. En février 2023, le Royal United Services Institute, du Royaume-Uni, a montré que les achats de combustible et de technologie nucléaires russes par l’UE ont atteint en 2022 leur plus haut niveau depuis 3 ans. Cela s’explique en partie par le fait que les technologies des centrales nucléaires sont différentes et qu’il n’est pas facile de passer à un combustible alternatif. Il s’agit d’un processus complexe d’un point de vue technologique et les tests réalisés pour la République tchèque, par exemple, avec le carburant américain de Westinghouse n’ont pas été concluants. Pourtant, l’UE continue de vouloir imposer des sanctions contre Rosatom, avec le 12e paquet en préparation, ce qui est d’ailleurs une source de division entre les États membres. Alors, quelles sont les chances que l’Europe réussisse enfin dans cette entreprise?


Cet article initialement publié sur le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

La Slovaquie s’opposera à l’inclusion du combustible nucléaire pour les centrales nucléaires dans le 12e paquet de sanctions antirusses de l’Union européenne. « C’est une ligne rouge », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et européennes de la République, Juraj Blanar, membre du plus grand parti du pays : la coalition gouvernementale « Direction – Social-Démocratie ». La raison en est que les centrales nucléaires slovaques ne peuvent pas passer du combustible russe à un combustible alternatif. Le chef du ministère slovaque des Affaires étrangères estime que l’UE devra écouter l’opinion de la Slovaquie, et il en est même certain. Car si le combustible nucléaire russe était inclus dans le nouveau paquet de sanctions, Bratislava userait de son droit de veto et bloquerait cette disposition, a-t-il précisé. Alors, pourquoi certains pays européens tentent-ils d’imposer de telles sanctions, alors que d’autres, au contraire, s’y opposent à tout prix ?

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R-U : la commission d’enquête dévoile les désaccords au sein du gouvernement entourant la gestion du Covid

Après les experts et les juristes, les ex-membres du gouvernement Johnson, c’est au tour des conseillers scientifiques de Boris Johnson d’être auditionnés par la commission d’enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19 au Royaume-Uni. Dans le cadre de l’enquête publique sur la gestion du Covid-19, des révélations explosives sur les frictions entre le Premier ministre Boris Johnson, ses ministres, et les conseillers scientifiques de premier plan, dont Patrick Vallance, Chris Whitty, et Angela McLean, sont attendues. L’enquête officielle sur la gestion de la pandémie de Covid-19 par le gouvernement britannique promet de lever le voile sur les discordes internes et les divergences de vues cruciales. En effet, les scientifiques proches de l’ancien premier ministre incluant notamment Sir Patrick Vallance et le professeur Chris Whitty seront à la barre des témoins à compter de ce jour.

Au Royaume-Uni, l’enquête officielle sur la réponse du gouvernement à la pandémie se poursuit. Les critiques des anciens conseillers de Boris Johnson continuent à s’abattre sur lui. L’ancien dirigeant conservateur a toujours été opposé à la politique sanitaire de son propre gouvernement. A présent, ses anciens collaborateurs continuent à lui faire porter le chapeau sur la gestion catastrophique du Covid au Royaume-Uni, le reprochant de n’avoir adopté aucun plan de protection pour les groupes vulnérables. Cette semaine, l’enquête va exposer les tensions à des moments critiques de la crise sanitaire, mettant en lumière le tumulte au sein du gouvernement alors que la pandémie gagnait du terrain. Vallance, ancien conseiller scientifique en chef, ouvrira le bal des témoignages, suivi par d’autres experts de renom. Les délibérations devraient explorer la consultation des scientifiques à des moments clés, notamment le programme “Eat Out to Help Out”, et évaluer s’ils ont subi des pressions politiques, dissimulant peut-être l’étendue réelle des risques connus au public.

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Face à la pénurie de recrues, l’armée US rappelle les soldats licenciés réticents aux vaccins

Actuellement, l’armée américaine fait face à un problème de recrutement. Confrontée à un manque de personnel, elle a fait appel aux soldats licenciés pour avoir refusé le vaccin COVID-19. En 2022, elle a manqué son objectif de recrutement de 25% d’effectifs. Face à cette situation, 1 900 soldats renvoyés qui ont refusé le vaccin, ont déjà reçu des propositions pour revenir. Par ailleurs, on assiste de plus en plus au déclin de la popularité des carrières militaires auprès des jeunes Américains, comme la méfiance de la génération Z envers les institutions.

Le 10 janvier 2023, le Pentagone avait abrogé l’obligation de vaccination anti- Covid-19 pour les militaires américains, imposée précédemment par le Congrès dans la loi sur la défense nommée National Defense Authorization, qui oblige le Pentagone à mettre fin au mandat de vaccination contre le Covid-19 des marines et soldats américains . U mandat qui avait provoqué le départ de plus de 8.000 personnes des rangs de l’armée américaine, d’après le Pentagone. Bien que présentant une omniprésence marquée sur la scène internationale, l’armée américaine est actuellement confrontée à une problématique majeure pour laquelle elle peine à identifier une solution : l’US army n’arrive plus à recruter.

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Est-ce la fin du gouvernement Scholz ? par Ulrike Reisner

L’Allemagne est confrontée à un scandale budgétaire sans précédent. Les conséquences économiques et politiques ne sont pas encore prévisibles. Mais il s’agit certainement de bien plus que ces 60 milliards d’euros que la Cour constitutionnelle fédérale a supprimés parce que le transfert des crédits Corona non utilisés vers le fonds climatique était anticonstitutionnel. Ce scandale budgétaire portera gravement préjudice au pays et mettra encore plus de pression sur son industrie. Les conséquences économiques qui en découlent se feront sentir dans de nombreux pays européens. Dans l’UE également, car l’Allemagne est de loin le plus grand contributeur net de l’Union. Et c’est justement maintenant que Bruxelles a besoin de beaucoup plus d’argent – pour la facilité ukrainienne, pour la migration, pour l’aide économique, pour les intérêts sur les dettes liées au programme de pandémie. L’UE est-elle également confrontée à un scandale financier ?

L’Allemagne connaît une véritable crise budgétaire. Le ministère des Finances a bloqué la quasi-totalité du budget fédéral. En effet, les conséquences de l’arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale sur le fonds climatique sont manifestement encore plus importantes que ce qui a été communiqué jusqu’à présent.

Coup fatal pour le gouvernement ?

Actuellement, personne ne peut ni ne veut dire exactement ce qu’il en est des finances publiques allemandes. Un panel de neuf experts doit maintenant expliquer à la commission des budgets quelles seront les conséquences de l’arrêt sur le budget fédéral. La Cour fédérale des comptes est toutefois déjà très sceptique : sur la base de l’arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, elle considère que tant le budget 2023 que le projet de budget 2024 du gouvernement sont extrêmement problématiques d’un point de vue constitutionnel.

Pour le cabinet d’Olaf Scholz, c’est un coup fatal. Car il ne fait aucun doute que la coalition gouvernementale ne survivra pas à cet énorme scandale budgétaire. Le 27 janvier 2022, le Bundestag a adopté ledit deuxième budget supplémentaire pour 2021. Ce projet de loi du gouvernement fédéral dirigé par le chancelier Olaf Scholz avait été adopté en deuxième lecture par le SPD, l’Alliance 90/Les Verts et le FDP. La CDU/CSU, l’AfD et le groupe de gauche avaient voté contre. L’opposition avait alors reproché au gouvernement fédéral de « contourner le frein à l’endettement de la Loi fondamentale et de se remplir les poches d’argent. »

L’enjeu de cette crise budgétaire va certainement bien au-delà des 60 milliards d’euros supprimés par la Cour constitutionnelle allemande parce que le transfert des crédits Corona non utilisés vers le fonds climatique était anticonstitutionnel. Il est probable qu’une série de mesures et de décisions budgétaires prises par le gouvernement d’Olaf Scholz n’étaient pas non plus conformes à la Constitution, ce qui concerne les budgets de 2022, 2023 et le projet pour 2024.

Ce chaos frappe l’Allemagne au plus mauvais moment. L’économie stagne depuis un an et une récession du PIB pour cette année est désormais considérée comme inéluctable. L’Allemagne est également mal placée en comparaison internationale. La quatrième économie mondiale est le seul pays industrialisé à lutter pour retrouver son niveau d’avant la crise de Covid-19.

Les raisons en sont multiples et en grande partie auto-infligées : D’une part, la productivité baisse plus fortement que ne le laisse supposer la récession encore faible actuellement. Deuxièmement, les exportations allemandes souffrent des coûts élevés de l’énergie. Troisièmement, le nombre de faillites a nettement augmenté. Les économistes s’inquiètent de la tendance à long terme aux faillites des grandes entreprises, car cela met également le marché du travail sous pression.

Ce dont on ne parle pas volontiers, c’est du préjudice économique supplémentaire qui résulte désormais des insolvabilités. Dans une analyse récente, on peut lire :

« Outre la situation économique globale difficile en Allemagne et les réserves financières épuisées pendant la pandémie, l’effet résiduel des aides de la Corona devrait également faire grimper le nombre d’insolvabilités, car les aides, souvent versées sous forme de crédits, doivent désormais être remboursées. Comme de nombreuses entreprises fragiles ont bénéficié de ces aides, les faillites sont désormais inévitables“.

wirtschaftsdienst.eu

Pour le budget allemand, cela signifie un nouveau défaut de paiement et, pour l’instant, il n’est pas encore possible de prévoir l’intégralité des dommages.

Bruxelles veut plus d’argent

Ce scandale budgétaire en Allemagne portera gravement préjudice au pays et mettra encore plus de pression sur son industrie. Les conséquences économiques qui en découlent se feront sentir dans de nombreux pays européens. A cela s’ajoute la dimension politique, car l’Allemagne contribue largement au budget de l’UE : le montant total de tous les paiements effectués par les États membres s’élevait à 155 milliards d’euros en 2022. Les plus gros contributeurs nets en termes nominaux étaient l’Allemagne avec 35,7 milliards (0,89% du revenu national brut RNB), suivie de la France avec 26,5 milliards (0,97% du RNB) et de l’Italie avec 19,5 milliards (1,01% du RNB).

Et le budget de l’UE manque désormais de toutes parts, il suffit de penser à la nouvelle facilité pour l’Ukraine, qui doit soutenir le pays à hauteur de 50 milliards d’euros de 2024 à 2027. Cette facilité pour l’Ukraine représente la moitié des presque 100 milliards d’euros que la Commission européenne demande pour augmenter le budget actuel 2021-2027. L’autre moitié est destinée à la migration, à un fonds d’État pour le plan industriel, aux intérêts sur les dettes liées au programme de pandémie, aux frais de personnel et à une réserve pour les imprévus.

De plus, Bruxelles rêve de nouvelles sources de revenus, comme des taxes sur les entreprises mondiales et les transactions financières. L’argent est nécessaire de toute urgence, car l’UE est de plus en plus endettée. Le rapport annuel de la Cour des comptes européenne fait état d’une « augmentation fulgurante », de 237 milliards d’euros à 344 milliards d’euros. Les fonds Corona auraient affiché ensemble des dépenses de 243,3 milliards d’euros. Dans le même temps, les fonds effectivement disponibles de l’UE perdent du pouvoir d’achat en raison de l’inflation élevée, selon les estimations de la Cour des comptes, de dix pour cent d’ici 2023.

Le budget à long terme de l’UE pour la période 2021-2027 s’élève, avec le plan de relance NextGenerationEU, à 2 018 milliards d’euros à prix courants (1 800 milliards d’euros à prix 2018). Le paquet se compose du budget à long terme, le cadre financier pluriannuel 2021-2027, d’un volume de 1 211 milliards d’euros à prix courants (1 074 milliards d’euros à prix 2018) et du plan de relance temporaire NextGenerationEU d’un volume de 806,9 milliards d’euros (750 milliards d’euros à prix 2018).

En 2022, l’Allemagne aura versé au total 19,7 milliards d’euros de plus au budget de l’UE qu’elle n’en a reçu. C’est ce que montre une nouvelle évaluation basée sur les chiffres de la Commission européenne. Certes, la somme a diminué de 1,7 milliard d’euros par rapport à l’année précédente – mais elle reste presque deux fois plus importante que celle de la France, le deuxième contributeur net, dont les versements s’élèvent à environ dix milliards d’euros.

Un grand danger pour l’Europe réside dans la conjonction de deux crises budgétaires, dont la crise allemande s’est déjà révélée être un scandale politique. Le résultat des élections européennes de l’année prochaine déterminera également si le scandale financier qui existe certainement à Bruxelles peut encore être maîtrisé. Mais les perdants sont d’ores et déjà connus : c’est nous tous qui payons ces agissements criminels par notre perte de prospérité.

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Pashinyan craint que l’Azerbaïdjan ne déclenche une nouvelle guerre, par Dmitri Rodionov

Par : Rédaction

A force d’avoir suivi depuis son élection la ligne de l’Occident, tout en marginalisant le Kremlin, à force d’avoir tout concédé à l’Azerbaïdjan sans garantie concernant le Haut Karabakh, Pashinyan a placé l’Arménie dans une situation difficile et qui risque de le devenir davantage dans les mois qui viennent. Car outre le Karabakh, l’ensemble du pays pourrait faire l’objet d’un conflit territorial. Ainsi que le déclarait récemment et de façon lucide, la romancière russe, Narinai Abgaryan, d’origine arménienne, « aujourd’hui, l’existence même de l’Arménie est remise en question ». Ce qui est dramatique, c’est l’illusion entretenue par le Premier ministre arménien qui estimait, encore il y a quelques jours, que l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’étaient entendus sur les grandes lignes d’un traité de paix, mais, soulignait-il, persistaient « à ne pas parler le même langage diplomatique ». On a du mal à comprendre … Il faut néanmoins rappeler que les discussions avec le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, se tiennent à Bruxelles et se font sous l’entremise du président du Conseil européen, Charles Michel. Ceci explique peut-être cela.


Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan considère le concept d’« Azerbaïdjan occidental » promu par Bakou comme une menace. Selon lui, le fait que ses voisins aient commencé à appeler son pays ainsi laisse envisager quelques craintes. Ainsi, Pashinyan a déclaré qu’il « est extrêmement suspect qu’en Azerbaïdjan, avec le plus haut patronage et, en fait, au niveau officiel, ils aient commencé à appeler l’Arménie « Azerbaïdjan occidental ». Ce concept est étudié dans les écoles, les universités et promu dans les médias. Pour nous, cela semble être la préparation d’une nouvelle guerre, d’une nouvelle agression contre l’Arménie ». Il a également noté que l’Arménie propose à l’Azerbaïdjan de résoudre le problème des prisonniers et de les échanger sur le principe « tous pour tous ». Mais il ne comprend pas l’approche de Bakou qui consiste à maintenir en détention des dizaines de personnes. Selon le Premier ministre arménien, tout cela aggrave le climat de méfiance.

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Chine : de plus en plus d’emplois menacés par l’intelligence artificielle

En Chine, de nombreuses marques commerciales font appel aux influenceurs pour promouvoir leurs produits. Dotés d’une plateforme de streaming comme Taobao, elles proposent des « live shopping » – des émissions en ligne de téléachat en direct. Depuis peu, ces plateformes telles que Taobao ont confié la présentation de leur «live shopping » à des avatars générés par Intelligence artificielle (IA). Selon MIT Technology Review, ces avatars numériques animés par des IA encore en perfectionnement offrent aux marques, à la recherche d’efficacité et d’économies, un « contenu nouveau et innovant ». Mais selon la banque Goldman Sachs, désormais plus de 300 millions d’emplois dans le monde seront susceptibles d’être remplacés par l’intelligence artificielle, plus à même d’accomplir des tâches analytiques et cognitives.

En Chine, le téléachat est devenu une activité en plein essor. De nombreux streamers ou influenceurs proposent du live shopping de jour comme de nuit. En seulement quelques heures, ils arrivent à liquider de nombreux produits et les ventes génèrent des milliards d’euros de revenus. La montée en puissance des deepfakes, des vidéos truquées mettant en scène des personnes existantes, s’aligne avec l’émergence des avatars numériques alimentés par l’IA. Initiés dans les années 2010, les deepfakes avaient trouvé peu d’applications, principalement associées à la désinformation et aux arnaques. Cependant, les téléachats offrent une nouvelle opportunité à cette technologie en Chine. Sur les plates-formes chinoises de commerce en ligne, les marques ont désormais recours à l’intelligence artificielle qui remplace les présentateurs de téléachat.

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L’ Australie-Occidentale préconise le retour du port du masque

Le Premier ministre de l’Australie-Occidentale, Roger Cook, a déclaré le 17 novembre le retour du port du masque obligatoire dans les établissements de santé face à une présupposée hausse des cas covid.

Pour limiter la transmission des infections,l’Australie-Occidentale a décidé de réintroduire l’obligation du port du masque dans les établissements de santé. Face à une augmentation des hospitalisations et des arrêts maladie parmi le personnel de santé, le Premier ministre de l’État, Roger Cook, a annoncé cette mesure préventive qui pourtant, n’a jamais eu d ’impact positif durant la crise Covid.

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L’UE répète son allégeance à l’Agenda 2030 de l’ONU

Pour ceux qui auraient encore un doute sur l’allégeance de la grande machine bureaucratique bruxellois aux objectifs mondialistes tels qu’ils sont résumés dans l’Agenda 2030 du développement durable de l’ONU, le conseil européen vient de produire un nouvel acte de soumission pour rappeler toute sa loyauté religieuse à un programme qui ressemble comme deux gouttes d’eau au Great Reset de Klaus Schwab.

Le Conseil européen vient donc de produire un nouvel acte de soumission à l’idéologie mondialiste favorable à une transition sociale, verte et numérique telle qu’elle est exprimée par l’Agenda 2030 de l’ONU. Nous reproduisons ici les conclusions du Conseil d’hier qui a porté sur ce sujet.

Rappelons que la France elle-même adhère ouverte à cet agenda international, qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux prescriptions du Great Reset de Klaus Schwab.

Parmi les recommandations du Conseil et de l’Agenda 2030, les appels à développer les politiques sociales sont nombreux et variés. On relèvera par exemple cette phrase dans les conclusions du Conseil :

Car, répétons-le inlassablement, les politiques sociales financées par l’Etat pour rendre la société plus “juste”, c’est-à-dire plus supportable, sont au coeur de l’avachissement qui permet de neutraliser les résistances populaires à la mondialisation.

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Guerre des brevets sur l’ARN : Moderna perd sa bataille judiciaire contre Pfizer

La bataille des brevets entre les géants Moderna et BioNTech-Pfizer atteint un sommet avec la récente invalidation par l’Office européen des brevets (OEB) d’un brevet clé de Moderna. Ce brevet, protégeant les “vaccins contre le virus respiratoire”, a été contesté par BioNTech, Pfizer et Sanofi. Derrière ces règlements de compte, c’est le partage du marché de la vaccinothérapie qui est en jeu.


L’industrie du vaccin a atteint plus de 72 milliards en 2021 et a dépassé les 100 milliards en 2022. L’année dernière, Pfizer a réalisé 37,8 milliards de dollars de recette grâce aux ventes du Cominarty. Moderna a engrangé 18,4 milliards de dollars grâce à son Spikevax. Notons que Pfizer et Moderna ont fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires liées aux technologies de fabrication de leurs vaccins à ARNm contre le Covid-19. Mais les litiges concernant les brevets entre les géants de fabrication de vaccin sont de plus en plus courants. Récemment, l’Office européen des brevets (OEB) a statué en faveur de l’alliance Pfizer/BioNTech et a retiré l’un des brevets de Moderna.

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Pourquoi l’Afrique a-t-elle tourné le dos à Israël ? Par Evgeny Krutikov

Décidément, tout ne va pas bien pour Israël. Le Parlement de la République d’Afrique du Sud a voté la rupture des relations diplomatiques avec ce pays en guerre contre les Palestiniens. Ce faisant, l’Afrique du Sud est devenue le premier pays africain et des BRICS à prendre une mesure anti-israélienne aussi radicale. La raison en est, entre autres, l’histoire très mouvementée des relations entre les Africains, les Juifs et l’État hébreux depuis l’époque de la guerre froide et de l’apartheid, et même bien avant.


Cet article initialement publié sur le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Le vote a été initié par le parti d’extrême gauche des Combattants de la liberté économique. Bien qu’il soit considéré comme oppositionnel et qu’il s’inspire de positions trotskystes-maoïstes radicales (« tuer les blancs, emporter les terres »), il est secrètement soutenu par le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), bien plus respectable. Cependant, un autre parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), s’est opposé à la rupture des relations avec Israël. Si le mot « démocratique » figure dans le nom d’un parti, son orientation est aujourd’hui immédiatement évidente. Le « OUI » s’exprime à partir de positions pro-occidentales. Ce sont ces mêmes personnalités qui ont exigé l’arrestation de Vladimir Poutine sur la base d’un mandat de la soi-disant Cour pénale internationale (CPI). Autrement dit, la situation est claire.

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La BCE alerte sur les premières tensions dans les bilans bancaires

Petit à petit (à sa manière, est-on tenté de dire), la Banque Centrale Européenne alerte sur les risques qui pèsent sur le système bancaire du fait de la remontée des taux. Hier, la Banque a lancé un avertissement sur les premières “tensions” dans les bilans bancaires du fait des défauts de paiement produits par cette remontée de taux. L’année 2024 risque bien d’être celle de la dégradation forte des bilans bancaires du fait de l’impécuniosité des emprunteurs, acculés par la hausse des taux. La prudence s’impose.

On doit au Financial Times d’avoir relevé cette alerte lancée par la Banque Centrale Européenne à l’issue de la revue semestrielle de stabilité financière menée par la banque. Selon les autorités officielles, les premiers signes de “stress” apparaissent dans les comptes des banques européennes.

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