L’Union économique eurasienne, regroupant l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et la Russie, vient ainsi de mettre un point final à ses négociations avec l’Iran pour élaborer un accord sur une zone de libre-échange (ZLE) qui pourrait être conclu d’ici la fin de l’année. Comme l’a toujours expliqué l’économiste Bela Balassa, la ZLE est sans conteste la première étape du long processus d’intégration économique. Malgré un rapprochement entre la Russie et l’Iran, leur commerce bilatéral a connu une croissance modérée. Ce nouvel accord entend d’ailleurs remplacer l’accord intérimaire déjà en place, qui se contentait de réduire les droits de douane sur de nombreuses catégories de produits. Les BRICS+ ont donc décidé d’aller toujours plus haut, toujours plus vite, toujours plus fort pour faire reculer la domination étatsunienne qui est, avant tout, financière.
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Ces menaces sont désormais nourries de précisions et de détails : « Par exemple, il existe désormais des groupes sur le territoire de l’Afghanistan que les talibans ne contrôlent pas, mais sont obligés de tolérer sur la « recommandation » urgente de l’Occident. Cela inclut l’EI, qui a quitté la Syrie et comprend de nombreux membres d’origine ethnique centrasiatique qui ont des opinions islamistes radicales. Cela inclut aussi le « Mouvement islamique d’Ouzbékistan » et d’autres formations, chacune ayant son propre scénario. Mais leur objectif commun est de déstabiliser l’Asie centrale ».
Pour le premier, un groupe doit traverser le Turkménistan jusqu’à la mer Caspienne et s’emparer de zones riches en hydrocarbures. La seconde idée est de passer par l’Ouzbékistan jusqu’à Fergana pour y créer un califat. Le troisième plan est de renverser le gouvernement du Tadjikistan. « Ensuite, les frères musulmans d’Asie centrale iront libérer les Ouïghours du Xinjiang. Aujourd’hui, une immense zone d’instabilité est en train d’émerger dans le sud de la Russie et dans le nord-ouest de la Chine. Dans le contexte du fait que la Fédération de Russie mène une opération spéciale en Ukraine et que la RPC a un problème imminent avec Taiwan, il sera plus difficile pour Moscou et Pékin de gérer la situation en Asie centrale, et cela constituera une opportunité idéale pour l’Occident. Il est aussi possible qu’une déstabilisation commence au Kazakhstan ou en Ouzbékistan. Peu de gens y ont prêté attention, mais une société privée militaire (PMC) venant de Grande-Bretagne est apparue en Ouzbékistan. Que doit-elle y faire ? Je pense que c’est une chose à laquelle il faut réfléchir. La situation à la frontière du Kirghizistan et du Tadjikistan pourrait encore s’aggraver », a mentionné Baktybek Saipbpev.
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Selon une étude publiée dans The New England Journal of Medecine, de nombreux cas de crises cardiaques ont été signalés au cours de ces deux dernières années, chez les personnes ayant reçu un vaccin à ARNm contre le Covid-19. Par ailleurs, de plus en plus d’études révèlent les effets toxiques des vaccins, c’est la deuxième étude qui met en évidence la hausse du risque d’AVC chez les personnes âgées qui ont reçu les vaccins contre le Covid-19 et contre la grippe en même temps. Selon cette nouvelle étude, le risque est beaucoup plus élevé chez les adultes âgés de 85 ans et plus. Pour rappel, la FDA et les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) américains ont déjà publié un communiqué public en janvier.
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On sait que dans le débat politicien, l’utilisation inappropriée des mots, en particulier les mots infamants, est une manipulation bien connue ; le plus célèbre de ces mots étant « fasciste », qui aura été servi à toutes les sauces par la gauche pour discréditer son adversaire. Aujourd’hui, par une ironie dont l’histoire a le secret, nous observons les communistes recevoir des qualificatifs infamants, eux qui pendant cent ans ont usé et abusé de ce genre de manipulation.
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Donc, la Commission Européenne a écrit au gouvernement pour lui dire (en termes diplomatiques) tout le mal qu’elle pense de la loi préparée par Jean-Noël Barrot pour “sécuriser le numérique”.
Sur le fond, la Commission concède à la France que le projet de loi poursuit bien des objectifs commun avec ceux du Digital Services Act (DSA), règlement qui, en principe, n’appelle pas de texte de transposition, puisqu’il est directement applicable en droit français. Mais la France, dans sa folie furieuse de tout “sécuriser” et de tout “réguler”, a décidé d’aller plus loin et de fermer le plus possible le jeu démocratique.
C’est pour cette raison que la Commission émet deux reproches majeurs contre la loi sur le numérique.
Premier reproche : la loi ne devrait pas politiser la recherche des “autres comptes” des bannis sur les réseaux sociaux. Elle devrait la réserver à l’autorité administrative. On rappellera que la loi autorisera une “exclusion” de six mois pour les “chefs de horde” sur les réseaux sociaux. Le délit est friable, imprécis, et la sanction est floue. Il faudra revenir longuement sur ce sujet. Mais on peut noter que la Commission Européenne le suit comme le lait sur le feu.
Second reproche : la Commission Européenne demande l’allègement des avertissements avant les contenus pornographiques. Ce point peut surprendre sur le fond.
En revanche, la Commission ne dit rien sur le délit d’outrage numérique dont nous avons souligné la faiblesse juridique. Preuve que la défense des libertés est une notion tout relative pour les instances européennes.
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« Morituri te salutant … ». En agissant tel qu’elles le font, les deux puissances militaires occidentale USA et Israël – soumettent le monde à un véritable crash test de leurs dominations respectives – et tout particulièrement le monde musulman – mais elles aussi par effet retour. Et pourtant rien ou presque ne bouge vraiment. C’est dramatique à constater mais la population gazaouie sera bien sacrifiée sauf surprise.
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De grands discours sont prononcés en préparation de la loi sur la liberté des médias. La commissaire européenne Věra Jourová aime à rappeler sa propre expérience à l’époque du socialisme en Tchécoslovaquie et souhaite donc « mettre en place un filet de sécurité européen pour que les médias puissent remplir leur rôle important dans la démocratie ». L’influence de l’État sur les chaînes publiques en Hongrie et en Pologne dérange depuis longtemps les gardiens de l’ordre bruxellois. Le magazine Politico espère que « le nouveau règlement (…) pourrait (être) une épine dans le pied du chef du gouvernement hongrois Viktor Orbán, dont le parti Fidesz a pris de facto le contrôle de 80% des médias du pays ».
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En bleu sur cette carte, les avancées présumées de l’armée israélienne dans Gaza.
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Emmanuel Macron part en tournée dans les pays de la région Asie centrale. Par ailleurs, il convient de noter que la visite du président français au Kazakhstan et en Ouzbékistan n’est pas une simple visite de courtoisie après la visite à Paris des dirigeants de ces deux pays l’année dernière.
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L’enquête officielle sur la réponse du gouvernement à la pandémie se poursuit. Dans le récit explosif de Dominic Cummings à l’enquête Covid, des révélations surprenantes émergent sur la gestion par Boris Johnson de la pandémie. A priori, ce n’était pas la principale préoccupation de Johnson et que le gouvernement n’avait adopté aucun plan de protection pour les groupes vulnérables.
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La raison de l’ire du secrétaire d’État américain est la mise en place d’une coopération militaire en Amérique du Sud entre la Russie et certains pays appartenant à ce continent. Et il ne mâche pas ses mots :
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Après les consultations d’experts et de juristes, la commission d’enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19 au Royaume-Uni auditionne désormais d’anciens membres du gouvernement Johnson. Parmi les premiers à témoigner figure Dominic Cummings, ex-proche conseiller politique et bras droit de Boris Johnson. Devant la commission d’enquête, présidée par l’ancienne magistrate Heather Hallett, ce dernier a évoqué un Premier ministre “confus”, “indécis”, déchiré “entre les intérêts sanitaires et politiques ».
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Jules César (100-44 av. Jésus-Christ)
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L’OMS (Organisation mondiale de la santé) définit le Covid long comme la persistance des symptômes ou l’apparition de nouveaux symptômes trois mois après la première infection au Covid-19. La maladie peut durer deux mois ou plus. On parle de Covid long, un terme générique qui désigne une infection prolongée au Covid. Même si le virus n’est plus détectable dans l’organisme, le corps continue à présenter différents symptômes tels que la fatigue, l’épuisement, des difficultés respiratoires et de concentration, des maux de tête, la dépression, de la fièvre récurrente… D’après une récente étude parue dans la revue Cell, des scientifiques de l’université de Pennsylvanie ont observé une diminution significative du neurotransmetteur sérotonine chez les individus souffrant de Covid-19 long.
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Quand un conflit éclate entre des hommes, que ce soit dans un environnement social ou politique, la pire des choses qui puisse arriver serait qu’il fût impossible d’identifier les protagonistes du drame. Car alors, on se retrouve face au chaos, ou pire encore que face au chaos, on se retrouve plongé dans le chaos, dont le principe même est d’avoir des frontières inconnues, illisibles.
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La paix des veules – Alors que la plupart des médias nous ennuient toujours avec la Russie qui est en train de perdre et qui saigne, pendant que l’Ukraine s’étourdit dans son succès, il se susurre que des pourparlers de paix seraient engagés. Il se susurre en même temps que Joe Biden y serait très attaché, lui – le « Big Guy », aujourd’hui encensé comme « plus grand chef de guerre du monde de tous les temps »-, et dont le tout récent président de la Chambre des représentants vient pourtant – à peine élu – de mettre en cause ses « capacités cognitives », aimable litote pour dire « démence sénile ».
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Cet article initialement publié sur le site Topwar.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Bien que des guerres soient encore menées sur Terre, l’espace a longtemps été l’élément le plus important du champ de bataille, sans lequel il devient souvent impossible de remporter la victoire ici-bas. Et cette situation ne fera qu’empirer avec le temps. La plupart des gens, même ceux qui se sont familiarisés avec les sujets militaires, sont peu intéressés par cette donnée. Ils préfèrent l’utilisation des « chars ». Certaines « boîtes » avec des panneaux solaires en orbite leur semblent ennuyeuses. Or, ils se trompent : ce sont ces « boîtes » qui détermineront qui remportera la victoire ici, sur Terre.
Aussi triste que cela puisse paraître, le leader incontesté, tant dans la conquête de l’espace extra-atmosphérique dans son ensemble que dans sa militarisation, sont les États-Unis. Il faut souligner que ce leadership américain n’est pas assuré uniquement par des agences gouvernementales comme la NASA ou par de grandes entreprises « pratiquement publiques ».
En réalité, ce sont de petites entreprises et des start-ups, souvent nouvellement créées, qui sont à la pointe de cette avancée. Par exemple, SpaceX a créé le système le plus rentable pour fournir des services en orbite de type « cargo », ce qui pourrait, dans un avenir proche, révolutionner cette activité. Space X a également mis en œuvre le concept de production de satellites de communication par « convoyeur ». La société Capella Space produit des satellites de télédétection de la Terre dans la gamme radar, de la taille d’un réfrigérateur et avec une résolution de moins d’un demi-mètre carré … La société True Anomaly prévoit de créer des milliers de satellites inspecteurs « Jackal », et pour dire les choses franchement, la production de satellites kamikaze conçus pour mener des opérations de combat en orbite.
Néanmoins, dès lors que l’on aborde un projet systémique, dont le concept a été développé directement par le département américain de la Défense (DoD), il est impossible de se passer de «grands » de l’industrie spatiale américaine. C’est le cas en particulier du programme « Silent Barker » dont la mise en œuvre par le ministère américain de la Défense suggère largement que les Etats-Unis se préparent à une grande guerre.
Selon les données disponibles sur le Web, ce programme « Silent Barker » vise à accroître la connaissance de la situation de ce qui se passe dans l’espace, sur l’orbite terrestre, mais il faut admettre que les informations détaillées sur ce projet sont extrêmement limitées.
L’on peut néanmoins considérer que les engins spatiaux (SV), lancés dans le cadre du programme « Silent Barker » sont conçus pour surveiller l’espace extra-atmosphérique, en suivant les satellites artificiels terrestres (AES) existants et nouvellement lancés. Autrement dit, les satellites « Silent Barker » devraient compléter, et éventuellement remplacer, les systèmes de contrôle spatial, qui sont actuellement représentés par de volumineuses stations optiques et radar situés en surface, et parfois sur des navires de surface et des plates-formes offshore.
Ces satellites « Silent Barker » devraient être placés en orbite à une altitude d’environ 36.000 kilomètres au-dessus de la Terre. Ce programme est mis en œuvre par la « United States Space Force » (USSF), en collaboration avec le « National Reconnaissance Office » (NRO) des États-Unis. Les satellites devraient être lancés à par un lanceur Atlas V, et l’opération serait effectuée par « United Launch Alliance » (ULA), une coentreprise entre Boeing et Lockheed Martin.
Après plusieurs retards, le 10 septembre 2023, le lanceur Atlas V a finalement mis en orbite le satellite NROL-107, lancé dans le cadre du programme « Silent Barker ». À la demande de l’ « US Space Force » et du « National Reconnaissance Office », les représentants de l’ULA ont mis fin à la diffusion en direct du lancement quelques minutes après le décollage.
La pleine préparation au combat des équipements déployés dans le cadre du programme Silent Barker doit être assurée d’ici 2026.
Pour comprendre l’importance du programme Silent Barker, il est nécessaire d’expliquer quels sont les avantages en termes d’opérations de combat que procure la présence d’une constellation de satellites diversifiée en orbite terrestre. Peut-être faut-il rappeler tout d’abord l’intérêt militaire que présente l’espace extra-atmosphérique : c’est en premier lieu la navigation, la reconnaissance et les communications. Illustrons cela par le conflit en Ukraine.
Pour les frappes menées par les Forces armées ukrainiennes (AFU) au plus profond du territoire de la Russie, il faut avant tout « saluer », non pas l’AFU, mais le renseignement spatial des États-Unis et de leurs alliés. Ce sont eux qui désignent les cibles, assurent l’établissement des itinéraires de vol pour les véhicules aériens Kamikaze sans pilote (UAV) et les missiles de croisière (CR) contournant nos systèmes de défense aérienne. Ce sont eux également qui évaluent l’efficacité de la frappe. En fait, la composante spatiale est essentielle pour permettre des frappes de précision à longue portée.
Par ailleurs, il convient de mentionner qu’une augmentation du nombre de satellites de reconnaissance et de la capacité des canaux de communication, combinée à une augmentation de l’efficacité des centres de traitement des données informatiques, garantira, dans un avenir proche, la détection et le suivi des navires de surface, ainsi que le suivi en temps réel des systèmes de missiles mobiles au sol (GGRK) transportant des missiles balistiques intercontinentaux stratégiques (ICBM) à tête nucléaire.
Tout cela n’est qu’un début. Dans un avenir proche, surtout si le Starship entièrement réutilisable d’Elon Musk commence des vols réguliers, le coût de mise en orbite d’une charge utile commencera à diminuer régulièrement. Après quoi les États-Unis pourraient s’occuper du segment orbital des missiles stratégiques de défense (BMD) et commencer à créer un échelon orbital de reconnaissance et de frappe. Les tâches comprendraient non seulement la navigation, la reconnaissance et les communications, mais également les frappes depuis l’espace contre tous les types de cibles à la surface, au-dessus et sous la surface. Ainsi, le lanceur super-lourd réutilisable Starship, s’il est achevé avec succès, changera le monde pour toujours. Bien entendu, les opposants américains – y compris les Russes – n’aiment pas cette perspective. C’est pourquoi divers moyens sont recherchés pour « éclaircir » les groupes orbitaux ennemis.
Malgré de nombreuses années de discours sur « l’espace pacifique », toutes les grandes puissances militaires se préparent à mener des opérations de combat dans l’espace. On peut supposer que les premiers concepts d’armes antisatellites ont commencé à prendre forme au moment même où le premier satellite artificiel, celui soviétique, était en orbite. Peu à peu, les principaux prétendants au leadership mondial sont passés des paroles aux actes : c’est-à-dire des concepts aux armes réelles.
Tout d’abord, l’on s’est efforcé d’ « atteindre le ciel » à l’aide de missiles lancés depuis des avions, des navires de surface ou des lanceurs au sol . A l’heure actuelle, il a été confirmé que les États-Unis, la Chine et la Russie ont procédé à la destruction de satellites en orbite terrestre basse.
Cependant, les satellites situés sur des orbites élevées ne sont pas accessibles aux missiles d’interception directe. Pour résoudre ce problème, des « nettoyeurs orbitaux » ont été créés. Ils sont positionnés sur l’orbite requise par des lanceurs et sont capables de manœuvrer activement dans l’espace . Les compétences dans ce domaine sont désormais accessibles non seulement aux États-Unis, à la Chine et à la Russie, mais également à d’autres pays. Car les engins spatiaux manœuvrant peuvent être utilisés non seulement pour chasser des satellites, mais aussi pour la recherche, par exemple, d’astéroïdes et de comètes, ainsi que pour la collecte de débris spatiaux. Des projets dans ce domaine sont mis en œuvre à la fois par des Etats individuels, des entreprises privées et des startups. Cependant, c’est apparemment à des fins militaires que ces engins spatiaux sont principalement développés par les trois pays mentionnés précédemment : les États-Unis, la Chine et la Russie.
Il est également potentiellement possible de détruire des satellites en orbite basse à l’aide d’armes laser. En Russie, le complexe laser de combat « Peresvet » (BLK) a été développé à cet effet, mais ses caractéristiques sont classifiées et ses capacités potentielles ne sont toujours pas clairement connues. On s’interroge notamment pour savoir si le Peresvet BLK peut désactiver complètement les satellites ou n’éclairer que temporairement leurs instruments optiques.
Il est prévu de parer à la menace de destruction de satellites en orbite, en s’éloignant du concept de mise en orbite d’un nombre limité de gros satellites complexes et coûteux, au profit du déploiement de grappes de satellites compacts. C’est l’exemple du système de communications commerciales « Starlink » de SpaceX. Cependant, les groupes de satellites peuvent également être détruits efficacement, par exemple en développant et en lançant en orbite des satellites chasseurs de type « Reaper », qui pourraient abattre les satellites Starlink plus rapidement qu’Elon Musk ne peut les lancer.
En outre, la capacité de survie des satellites peut être améliorée en leur fournissant la possibilité de manœuvrer, afin qu’ils puissent échapper aux attaques des missiles antisatellites et des Reapers. Mais c’est là que se pose le problème. Pour que les satellites puissent échapper aux attaques, ils doivent en être informés. Actuellement, les informations sur une approche potentiellement menaçante d’un satellite ennemi proviennent de systèmes de contrôle spatial situés à la surface et de navires de surface ou de plates-formes offshore.
En cas de conflit à grande échelle, tous les objets stationnaires, à l’exception de ceux hautement protégés situés sous la surface de la Terre, seront très probablement détruits. Qui plus est, les navires de surface, capables de surveiller l’espace extra-atmosphérique à l’aide de leurs stations radar, d’une part seront évidemment moins efficaces et, d’autre part, ils passeront la plupart de leur temps dans le silence radio afin d’éviter d’être détectés par des moyens de reconnaissance électroniques (RTR) de l’ennemi et d’être attaqués par une frappe massive de missiles antinavires (ASM). Par conséquent, les satellites ne recevront pas en temps opportun d’informations sur la menace imminente et ils pourraient être donc détruits. En résumé, les moyens de contrôle spatial situés en surface ou sur des « plateformes offshores » sont vulnérables aux attaques.
Théoriquement, les satellites eux-mêmes pourraient être équipés de moyens de surveillance de l’environnement, leur permettant d’échapper à une attaque. Mais cela entraînerait très probablement une augmentation de leur complexité et de leur coût, ce qui est peu compatible avec le concept de déploiement de grands clusters de satellites peu coûteux en orbite basse.
D’abord, ces satellites « Silent Barker » sont censés compléter, et, si nécessaire, remplacer les installations de contrôle spatial situées en surface. De fait, en cas de conflit mondial, incluant l’utilisation d’armes nucléaires, les États-Unis bénéficieront d’un avantage unilatéral sous la forme du contrôle restant sur l’espace extra-atmosphérique, ce que perdront la Russie et la Chine, sans parler des autres pays. C’est la première conclusion.
Les complexes de contrôle spatial au sol situés sur le territoire des États-Unis et de leurs alliés sont assez bien protégés. La même chose peut être dite à propos des radars situés sur les plates-formes et les navires offshore. La puissance de l’US Navy est plus que suffisante pour assurer leur sécurité. Cependant, en cas de conflit mondial avec des pays comme la Russie et/ou la Chine, les menaces pesant sur les capacités de contrôle spatial existantes augmenteront considérablement, surtout si les parties utilisent des armes nucléaires.
La seconde conclusion est encore plus importante : le déploiement américain de satellites dans le cadre du programme « Silent Barker » suggère que les États-Unis envisagent sérieusement la possibilité de détruire la composante terrestre des capacités de contrôle spatial et qu’ainsi, ils se préparent à l’avance à une telle situation conflictuelle.
Mais le programme Silent Barker n’est pas le seul signe que les États-Unis prennent très au sérieux la nécessité d’assurer leur domination dans l’espace, même en cas de conflit mondial, y compris avec l’utilisation d’armes nucléaires. Nous le verrons dans le cadre d’un prochain article.
Au cours des derniers jours, des témoignages accablants contre l’ex-Premier ministre britannique se sont multipliés. Il fait actuellement l’objet d’une enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19 par son gouvernement. Ses anciens conseillers le qualifient comme une girouette plus préoccupée par l’économie que par la santé de ses citoyens. Devant la commission d’enquête, présidée par l’ancienne magistrate Heather Hallett, Edward Lister, ancien chef de cabinet du Premier ministre, a révélé que Boris Johnson aurait envisagé de se faire injecter le virus à la télévision pour rassurer le public. Cette enquête met en évidence les difficultés rencontrées par le gouvernement britannique pour élaborer une réponse cohérente à la pandémie en 2020, et mises en lumière par les anciens membres du personnel de Downing Street.
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Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, l’État hébreu et le Hamas sont actuellement impliqués dans un conflit ouvert qui transcende également le domaine de la communication. Bien que les approches stratégiques des deux camps diffèrent, l’objectif commun demeure : projeter une image de confiance. Désormais grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle créative, il est possible avec Adobe Stock d’acheter des images de la Guerre d’Israël générées par IA.,Le Dr TJ Thomson s’inquiète l’utilisation abusive des ces images générées par l’IA mélangeant le virtuel et le réel et ouvrant la porte à plus de propagande et de désinformation.
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L’opération spéciale en Ukraine a remis en question de nombreuses institutions qui semblaient auparavant inébranlables. Nous comprenons aujourd’hui qu’ils ne sont qu’une partie d’une époque qui se termine sous nos yeux. Le mouvement olympique international faisait également partie de cette époque. Il se pourrait que les Jeux de Paris, prévus en 2024, soient les derniers Jeux Olympiques. Ceci est révélé par plusieurs tendances associées aux sports de haute performance.
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Peu de Français savent à quoi correspond un accord provisoire entre le Parlement et le Conseil européen, qu’il porte sur l’identité numérique ou sur tout autre sujet. Pourtant… cette procédure permet de présenter à la Commission Européenne un concentré de texte qui devrait recevoir l’approbation du Parlement et du Conseil avant de devenir exécutoires.
La procédure est complexe, passablement opaque.
Dans le cas de l’identité numérique, elle débouche sur quelques piliers qui gravent dans le marbre ce que sera l’identité numérique dans l’Union :
Depuis l’accord provisoire initial sur certains des principaux éléments de la proposition législative conclu à la fin du mois de juin de cette année, une série de réunions techniques approfondies ont été organisées afin de compléter un texte qui a permis de finaliser le dossier dans son intégralité. Voici quelques-uns des aspects pertinents convenus aujourd’hui par les colégislateurs:
- les signatures électroniques: par défaut, le portefeuille pourra être utilisé gratuitement par les personnes physiques, mais les États membres peuvent prévoir des mesures visant à ce que l’utilisation gratuite soit limitée à des fins non professionnelles
- le modèle économique du portefeuille: la délivrance, l’utilisation et la révocation seront gratuites pour toutes les personnes physiques
- la validation des attestations électroniques d’attributs: les États membres fournissent gratuitement des mécanismes de validation dans l’unique but de vérifier l’authenticité et la validité du portefeuille et l’identité des parties utilisatrices
- le code pour les portefeuilles: les composants logiciels pour les applications seront en code source ouvert, mais les États membres disposent de la marge de manœuvre nécessaire afin que, pour des raisons justifiées, des composants spécifiques autres que ceux installés sur les appareils utilisateurs ne puissent pas être divulgués
- la cohérence a été assurée entre le portefeuille en tant que moyen d’identification électronique et le système sous-jacent dans le cadre duquel il est délivré.
Enfin, le règlement révisé clarifie le champ d’application des certificats qualifiés d’authentification de site internet, ce qui garantit que les utilisateurs peuvent vérifier qui sont les administrateurs d’un site internet, tout en préservant les règles et normes de sécurité actuelles bien établies du secteur.
Conseil européen
Comme on le voit, tout sera gratuit et en source ouverte… mais… “les États membres disposent de la marge de manœuvre nécessaire afin que, pour des raisons justifiées, des composants spécifiques autres que ceux installés sur les appareils utilisateurs ne puissent pas être divulgués”. Autrement dit, chaque Etat pourra librement, et sans en rendre compte à personne, greffer son dispositif de surveillance de ses citoyens à sa guise.
Mais, bien entendu, tout cela sera gratuit et vous pourrez l’utiliser sans crainte !
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Le 26 octobre, les autorités qataries ont condamné à mort huit citoyens indiens accusés d’espionnage au profit d’Israël. Selon les médias, les accusés étaient d’anciens cadres indiens et travaillaient pour une société privée, Al Dahra Global Technologies and Consultancy Services. Ils ont été arrêtés par les services de sécurité qataris en août 2022, mais la publication du verdict a coïncidé avec l’escalade dans la bande de Gaza. Cela a donné lieu à des spéculations selon lesquelles le verdict a été rendu en raison de la position pro-israélienne de l’Inde.
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Il faut lire l’éditorial de Philippe Escande dans l’ImMonde pour mesurer le mépris social dont la France de tous les jours fait l’objet de la part du microcosme parisien, ces donneurs de leçon qui vivent à l’abri des privilèges de la caste. Car l’affaire des tickets-restaurants est emblématique d’un décrochage français, calamiteux, entre le bloc bourgeois et le reste du pays.
Donc, l’an dernier, le gouvernement avait autorisé pour un an à déroger aux règles habituelles d’utilisation des chèques-restaurants (co-financés par les employeurs et les salariés) pour permettre à leurs détenteurs d’acquérir des aliments non-consommables immédiatement, comme des pâtes alimentaires ou du riz. Quelques semaines avant l’expiration de cette dérogation, la polémique a fait long feu, et le gouvernement a dû proroger d’un an ses effets.
Comme le dit l’Immonde subventionné par vos impôts : “Haro sur l’Etat-nounou qui se mêle de la qualité de nos dessous. Mardi 14 novembre, c’est le titre-restaurant qui a fait l’actualité.”
L’éditorialiste Escande n’aime pas l’Etat-nounou, sauf lorsqu’il subventionne son propre employeur bien entendu.
La réalité est bien plus terrible : accablés d’impôts et de cotisations sociales, les Français n’ont plus les moyens de se nourrir, et attachent entre eux le maximum de bouts de ficelles pour remplir la marmite. Mais de cette misère au quotidien, qu’est-ce qu’un éditorialiste du Monde, niché dans ses beaux quartiers où l’on manifeste contre l’antisémitisme, peut bien savoir ?
Si l’on voulait illustrer la déconnexion de la Commission Européenne, on ne trouverait pas de meilleure image que ce projet de Tinder pour migrants destiné à faciliter leur venue et leur recrutement sur des postes vacants en Europe. Ce n’est pas que ce projet ne corresponde pas à un besoin dans les entreprises et les administrations. Mais le contexte politique s’y prête vraiment très très peu, pour ne pas dire que la guerre entre les Israéliens et les Palestiniens contre-indique lourdement toute initiative de ce genre.
Pourtant, selon Politico, le projet est déjà avancé dans l’esprit de trois commissaires européens.
L’objectif de la plateforme serait de faire venir des migrants “en veillant à ce que les personnes puissent venir légalement dans l’UE, là où il existe des emplois correspondant à leurs compétences et qualifications et là où il existe des pénuries évidentes sur le marché du travail national.”
La Commission indique que cet outil rendrait inutile de risquer sa vie pour traverser la Méditerranée.
Le même jour, le Sénat adoptait en première lecture la loi sur l’immigration qui paraît assez éloignée de cet état d’esprit…
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment mis à jour ses directives sur les traitements de la COVID-19, offrant des recommandations révisées pour les cas bénins. Cette treizième mise à jour de l’OMS se concentrent sur les taux de risque d’hospitalisation pour les patients présentant une forme bénigne de la COVID-19. Dans ses recommandations, l’OMS continue à écarter les médicaments existants (et surtout peu couteux) comme l’ivermectine, pourtant efficaces.
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Bonjour,
En parallèle du lancement de l’expérimentation du compte certifié, nous ouvrons de nouvelles places sur Android et iOS.
On attend vos retours et suggestions !
Pour télécharger l’application https://t.co/0sx4VshEs9
— France Identité (@france_identite) November 13, 2023
Donc, les abonnés de X ont peut-être découvert cette étrange publicité lancée par France Identité, qui propose à des internautes de tester l’identité numérique… comme si de rien n’était.
En l’espèce, c’est un peu Big Brother qui se lance dans les opérations, puisque France Identité est extrêmement discret sur sa véritable… identité, et en dehors de quelques platitudes à la Mc Kinsey, ne donne aucune information sur son organigramme, ni sur son processus de décision. Bienvenue dans le monde du procès de Kafka.
Et de procès absurde, totalitaire, il est bien question ici, puisque l’application que France Identité demande aux cobayes de tester gratuitement est destinée à “prouver son identité”… L’essentiel est dit : nous entrons dans un monde où nous devrons prouver qui nous sommes, et où les moyens numériques permettront de le faire “en toute sécurité”.
Bien évidemment, au-delà des paroles lénifiantes habituelles, France Identité ne dit rien sur les évolutions futures de cette application, notamment sur sa dérive future vers un système de crédit social à la chinoise.
Mercredi, les ministres des Affaires européennes se sont réunis à Bruxelles pour préparer le sommet de décembre. Outre l’augmentation du budget de l’UE, les négociations d’adhésion avec l’Ukraine étaient à l’ordre du jour. Il y a une semaine, la Commission avait recommandé des négociations d’adhésion avec l’Ukraine. La balle est maintenant dans le camp des Etats membres, le vote doit être unanime.
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La prise d’antibiotiques de façon inappropriée accroît la menace de résistance aux antimicrobiens. La résistance aux antibiotiques – ou antibiorésistance – est définie par l’inefficacité du traitement antibiotique sur l’infection bactérienne ciblée. En effet, les bactéries pourront développer et améliorer leurs armes de protection, ce qui va détériorer l’efficacité des médicaments. Il devient alors difficile de traiter les infections bactériennes. Cela accroît considérablement le risque de complications et de décès. En 2022, les décès dus à des infections résistantes ont atteint 2 202. Cette tendance contraste avec les chiffres de 2020, où la pandémie et les mesures de confinement avaient temporairement réduit les taux d’infection et de décès liés aux antibiotiques. Selon l’OMS, les antibiotiques ne peuvent pas guérir ou prévenir le Covid-19, pourtant leur consommation à travers le monde s’est accrue pendant la pandémie.
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L‘Osservatore romano et la Semaine religieuse de Paris ont récemment publié un ensemble de documents sur la situation de la Palestine. Le sionisme, soutenu par le
cabinet de Londres, y apparaît comme une aventure, alarmante à tous les points de vue. Déjà les incidents ont été nombreux. Ils sont d’abord, bien entendu, de nature
religieuse. Le sionisme, aux Lieux-Saints, n’a pas l’impartialité des Turcs. Il traite en intrus les représentants des communions chrétiennes.
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Le Conseil Constitutionnel a donc examiné la réforme de la Justice qui a été adoptée dans une indifférence quasi-générale par le Parlement. Nous avions évoqué pourtant certaines de ses dispositions scélérates, comme l’activation des moyens numériques à distance. Ce sont précisément ces dispositions dont le Conseil Constitutionnel était saisi, et dont il a examiné la constitutionnalité.
Voici ce qu’en dit le communiqué de presse :
De l’ensemble de ces motifs, le Conseil constitutionnel déduit que les dispositions contestées, en tant qu’elles autorisent l’activation à distance d’appareils électroniques à des fins de géolocalisation, ne méconnaissent pas le droit au respect de la vie privée.
Il juge que, en revanche, l’activation à distance d’appareils électroniques afin de capter des sons et des images sans même qu’il soit nécessaire pour les enquêteurs d’accéder physiquement à des lieux privés en vue de la mise en place de dispositifs de sonorisation et de captation est de nature à porter une atteinte particulièrement importante au droit au respect de la vie privée dans la mesure où elle permet l’enregistrement, dans tout lieu où l’appareil connecté détenue par une personne privée peut se trouver, y compris des lieux d’habitation, de paroles et d’images concernant aussi bien les personnes visées par les investigations que des tiers. Dès lors, en permettant de recourir à cette activation à distance non seulement pour les infractions les plus graves mais pour l’ensemble de celles relevant de la criminalité organisée, le législateur a permis qu’il soit porté au droit au respect de la vie privée une atteinte qui ne peut être regardée comme proportionnée au but poursuivi. Il censure en conséquence le 46 ° du paragraphe I de l’article 6 de la loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027, ainsi que le 47 ° du même paragraphe I, qui en est inséparable.
Conseil Constitutionnel, DC n°2023-855 et n°2023-856
Autrement dit, activer à distance des appareils électroniques, c’est pas bien, c’est inconstitutionnel, mais quand il s’agit des gros bonnets, on peut le faire.
Voilà une ouverture qui ne tombera sans doute pas dans l’oreille des sourds.
Bruno Le Maire terrassera-t-il le dragon allemand, son homologue Christian Lindner, bien décidé à imposer des critères quantitatifs dans le futur pacte de stabilité et de croissance que l’Union européenne renégocie depuis plusieurs mois, et dont la négociation arrive dans la phase terminale ? On se souvient que, depuis la crise du COVID et l’explosion des dettes publiques, certains pays comme la France critiquent vertement le Pacte tel qu’il existe, et considèrent que les règles doivent être aménagées pour mieux tenir compte des situations nationales.
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Selon toute vraisemblance, donc, la négociation devrait abandonner ses critères automatiques antérieurs, comme les 3% de déficit public et les 60% de dette publique. Mais les pays dits radins devraient pouvoir compter sur l’Allemagne pour introduire des mécanismes de réduction minimum du déficit en cas de relâchement (comme c’est le cas en France).
On attend avec impatience le résultat de cette négociation qui donnera une bonne représentation du poids réel de la France dans l’ensemble européen. Une chose est sûre : la France se bat becs et ongles pour ne pas se réformer et pour continuer à vivre au-dessus de ses moyens.
Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Le Figaro a rapporté que l’enquête avait débuté après le dépôt d’une plainte civile par le « Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression » (SCM), « l’Open Society Justice Initiative » (OSJI) et les « Archives syriennes ». « Cette décision représente un précédent juridique historique. Il s’agit d’une nouvelle victoire pour les victimes, leurs familles et les survivants, et d’un pas vers la justice et une paix durable en Syrie », a déclaré Mazen Darwish, fondateur et PDG de SCM. Selon lui, les accusations portées contre Assad seraient étayées par des témoignages de première main, ainsi que par « des centaines de documents comprenant des photographies et des vidéos ».
Pour mieux comprendre cette situation, nous avons interrogé avec Free Press, Dmitri Jouravlev, directeur de l’Institut des problèmes régionaux et professeur associé à l’Université financière du gouvernement russe.
« SP » : Que pensez-vous de ce mandat d’arrêt par la France
J’estime que Paris a pris une mesure purement propagandiste. C’est une démarche qui montre que, malgré tout, malgré la victoire d’Assad, malgré certaines commissions sur les privilèges, Paris ne considère plus Assad comme le président légitime de la Syrie. A mon avis, la France a agi ainsi au mauvais moment, de manière imprudente et insensée. Mais l’on peut expliquer l’initiative d’Emmanuel Macron par le fait qu’il doit présenter au moins quelque chose à la population, une sorte de victoire… Combattre Assad est une manière de détourner l’attention sur la situation française.
« SP » : Mais pourquoi la France ?
La Syrie est un ancien territoire sous mandat. Les Français le perçoivent encore comme leur « arrière-cour ». C’est en Syrie qu’ils résolvent leurs problèmes. Elle a toujours été considérée comme leur fief. Et bien que la Syrie se soit réorientée depuis longtemps, dans les années 1960, vers l’Union soviétique, les Français tentent de ne pas s’en apercevoir.
« SP » : Y a-t-il eu des précédents similaires dans l’histoire ?
N’avez-vous pas oublié la soi-disant Cour pénale internationale, qui a publié un document concernant l’arrestation de notre président Vladimir Poutine ? Oui, c’est au moins « international » dans le nom. Mais cela s’est également produit avec d’autres pays. Par exemple, les Américains ont condamné un responsable politique étranger, bien que par contumace, devant leurs tribunaux locaux. Un «tribunal de telle ou telle rue de New York » a ainsi pris la décision de punir le chef d’un État étranger. Cela s’est effectivement produit. Mais c’est encore plus amusant avec les Américains, car ils croient qu’ils ont le droit de juger n’importe qui, n’importe quel pays, comme ils le veulent et comme ils l’entendent. Les Français ont été jusqu’à présent plus civilisés. Mais comme vous le voyez, tout a une fin un jour.
« SP » : Que signifie cette décision pour Bachar al-Assad et pour la Syrie ?
Il est clair qu’Assad ne viendra pas en France et qu’il n’y sera pas arrêté. De même, il ne pourra pas être arrêté dans des pays tiers. Cependant, il existe un danger pour Assad d’apparaître dans des pays neutres, car cela constituera un scandale. Bien sûr, ses gardes ne permettront pas son arrestation, mais cela constitue néanmoins un inconvénient supplémentaire et, par conséquent, la capacité d’Assad à se déplacer dans le monde est réduite. Et pour les pays neutres qui n’ont pas de relation officielle avec la Syrie, amicale ou hostile, c’est aussi une sorte de ligne directrice : si vous voulez être ami avec la France, oubliez Assad. Et cela limite bien sûr un peu la marge de manœuvre du président syrien. Mais en réalité ce n’est pas grand-chose. Assad n’ira pas dans des pays qui le considèrent comme un ennemi. En Russie personne ne l’arrêtera sur la base d’un mandat français. Mais en Turquie, je ne sais pas ce qui se pourrait se passer le cas échéant.
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Donc, face à la perspective de voir les intérêts de la dette passer à 70 milliards (en fourchette basse) par an, le gouvernement commence à s’inquiéter. Et si, face à la rigidité des dépenses publiques (que personne ne parvient à baisser), la note de la France était dégradée en décembre ?
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Il est assez rare (suffisamment rare pour que cela soit digne d’intérêt) qu’un directeur financier d’une grande compagnie mondiale d’assurance-vie alerte sur les risques qu’encourent les portefeuilles d’assurance-vie. Et c’est pourtant ce qui vient de se produire avec Cristiano Borean, le directeur financier de Generali Monde.
Je vous conseille évidemment de regarder la vidéo où je réexplique le risque obligataire qui pèse sur l’assurance-vie dans le monde, France comprise. Je l’ai déjà évoqué en début d’année. C’est une situation préoccupante.
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La Slovaquie s’opposera à l’inclusion du combustible nucléaire pour les centrales nucléaires dans le 12e paquet de sanctions antirusses de l’Union européenne. « C’est une ligne rouge », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et européennes de la République, Juraj Blanar, membre du plus grand parti du pays : la coalition gouvernementale « Direction – Social-Démocratie ». La raison en est que les centrales nucléaires slovaques ne peuvent pas passer du combustible russe à un combustible alternatif. Le chef du ministère slovaque des Affaires étrangères estime que l’UE devra écouter l’opinion de la Slovaquie, et il en est même certain. Car si le combustible nucléaire russe était inclus dans le nouveau paquet de sanctions, Bratislava userait de son droit de veto et bloquerait cette disposition, a-t-il précisé. Alors, pourquoi certains pays européens tentent-ils d’imposer de telles sanctions, alors que d’autres, au contraire, s’y opposent à tout prix ?
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Au Royaume-Uni, l’enquête officielle sur la réponse du gouvernement à la pandémie se poursuit. Les critiques des anciens conseillers de Boris Johnson continuent à s’abattre sur lui. L’ancien dirigeant conservateur a toujours été opposé à la politique sanitaire de son propre gouvernement. A présent, ses anciens collaborateurs continuent à lui faire porter le chapeau sur la gestion catastrophique du Covid au Royaume-Uni, le reprochant de n’avoir adopté aucun plan de protection pour les groupes vulnérables. Cette semaine, l’enquête va exposer les tensions à des moments critiques de la crise sanitaire, mettant en lumière le tumulte au sein du gouvernement alors que la pandémie gagnait du terrain. Vallance, ancien conseiller scientifique en chef, ouvrira le bal des témoignages, suivi par d’autres experts de renom. Les délibérations devraient explorer la consultation des scientifiques à des moments clés, notamment le programme “Eat Out to Help Out”, et évaluer s’ils ont subi des pressions politiques, dissimulant peut-être l’étendue réelle des risques connus au public.
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Le 10 janvier 2023, le Pentagone avait abrogé l’obligation de vaccination anti- Covid-19 pour les militaires américains, imposée précédemment par le Congrès dans la loi sur la défense nommée National Defense Authorization, qui oblige le Pentagone à mettre fin au mandat de vaccination contre le Covid-19 des marines et soldats américains . U mandat qui avait provoqué le départ de plus de 8.000 personnes des rangs de l’armée américaine, d’après le Pentagone. Bien que présentant une omniprésence marquée sur la scène internationale, l’armée américaine est actuellement confrontée à une problématique majeure pour laquelle elle peine à identifier une solution : l’US army n’arrive plus à recruter.
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L’Allemagne connaît une véritable crise budgétaire. Le ministère des Finances a bloqué la quasi-totalité du budget fédéral. En effet, les conséquences de l’arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale sur le fonds climatique sont manifestement encore plus importantes que ce qui a été communiqué jusqu’à présent.
Actuellement, personne ne peut ni ne veut dire exactement ce qu’il en est des finances publiques allemandes. Un panel de neuf experts doit maintenant expliquer à la commission des budgets quelles seront les conséquences de l’arrêt sur le budget fédéral. La Cour fédérale des comptes est toutefois déjà très sceptique : sur la base de l’arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, elle considère que tant le budget 2023 que le projet de budget 2024 du gouvernement sont extrêmement problématiques d’un point de vue constitutionnel.
Pour le cabinet d’Olaf Scholz, c’est un coup fatal. Car il ne fait aucun doute que la coalition gouvernementale ne survivra pas à cet énorme scandale budgétaire. Le 27 janvier 2022, le Bundestag a adopté ledit deuxième budget supplémentaire pour 2021. Ce projet de loi du gouvernement fédéral dirigé par le chancelier Olaf Scholz avait été adopté en deuxième lecture par le SPD, l’Alliance 90/Les Verts et le FDP. La CDU/CSU, l’AfD et le groupe de gauche avaient voté contre. L’opposition avait alors reproché au gouvernement fédéral de « contourner le frein à l’endettement de la Loi fondamentale et de se remplir les poches d’argent. »
L’enjeu de cette crise budgétaire va certainement bien au-delà des 60 milliards d’euros supprimés par la Cour constitutionnelle allemande parce que le transfert des crédits Corona non utilisés vers le fonds climatique était anticonstitutionnel. Il est probable qu’une série de mesures et de décisions budgétaires prises par le gouvernement d’Olaf Scholz n’étaient pas non plus conformes à la Constitution, ce qui concerne les budgets de 2022, 2023 et le projet pour 2024.
Ce chaos frappe l’Allemagne au plus mauvais moment. L’économie stagne depuis un an et une récession du PIB pour cette année est désormais considérée comme inéluctable. L’Allemagne est également mal placée en comparaison internationale. La quatrième économie mondiale est le seul pays industrialisé à lutter pour retrouver son niveau d’avant la crise de Covid-19.
Les raisons en sont multiples et en grande partie auto-infligées : D’une part, la productivité baisse plus fortement que ne le laisse supposer la récession encore faible actuellement. Deuxièmement, les exportations allemandes souffrent des coûts élevés de l’énergie. Troisièmement, le nombre de faillites a nettement augmenté. Les économistes s’inquiètent de la tendance à long terme aux faillites des grandes entreprises, car cela met également le marché du travail sous pression.
Ce dont on ne parle pas volontiers, c’est du préjudice économique supplémentaire qui résulte désormais des insolvabilités. Dans une analyse récente, on peut lire :
« Outre la situation économique globale difficile en Allemagne et les réserves financières épuisées pendant la pandémie, l’effet résiduel des aides de la Corona devrait également faire grimper le nombre d’insolvabilités, car les aides, souvent versées sous forme de crédits, doivent désormais être remboursées. Comme de nombreuses entreprises fragiles ont bénéficié de ces aides, les faillites sont désormais inévitables“.
wirtschaftsdienst.eu
Pour le budget allemand, cela signifie un nouveau défaut de paiement et, pour l’instant, il n’est pas encore possible de prévoir l’intégralité des dommages.
Ce scandale budgétaire en Allemagne portera gravement préjudice au pays et mettra encore plus de pression sur son industrie. Les conséquences économiques qui en découlent se feront sentir dans de nombreux pays européens. A cela s’ajoute la dimension politique, car l’Allemagne contribue largement au budget de l’UE : le montant total de tous les paiements effectués par les États membres s’élevait à 155 milliards d’euros en 2022. Les plus gros contributeurs nets en termes nominaux étaient l’Allemagne avec 35,7 milliards (0,89% du revenu national brut RNB), suivie de la France avec 26,5 milliards (0,97% du RNB) et de l’Italie avec 19,5 milliards (1,01% du RNB).
Et le budget de l’UE manque désormais de toutes parts, il suffit de penser à la nouvelle facilité pour l’Ukraine, qui doit soutenir le pays à hauteur de 50 milliards d’euros de 2024 à 2027. Cette facilité pour l’Ukraine représente la moitié des presque 100 milliards d’euros que la Commission européenne demande pour augmenter le budget actuel 2021-2027. L’autre moitié est destinée à la migration, à un fonds d’État pour le plan industriel, aux intérêts sur les dettes liées au programme de pandémie, aux frais de personnel et à une réserve pour les imprévus.
De plus, Bruxelles rêve de nouvelles sources de revenus, comme des taxes sur les entreprises mondiales et les transactions financières. L’argent est nécessaire de toute urgence, car l’UE est de plus en plus endettée. Le rapport annuel de la Cour des comptes européenne fait état d’une « augmentation fulgurante », de 237 milliards d’euros à 344 milliards d’euros. Les fonds Corona auraient affiché ensemble des dépenses de 243,3 milliards d’euros. Dans le même temps, les fonds effectivement disponibles de l’UE perdent du pouvoir d’achat en raison de l’inflation élevée, selon les estimations de la Cour des comptes, de dix pour cent d’ici 2023.
Le budget à long terme de l’UE pour la période 2021-2027 s’élève, avec le plan de relance NextGenerationEU, à 2 018 milliards d’euros à prix courants (1 800 milliards d’euros à prix 2018). Le paquet se compose du budget à long terme, le cadre financier pluriannuel 2021-2027, d’un volume de 1 211 milliards d’euros à prix courants (1 074 milliards d’euros à prix 2018) et du plan de relance temporaire NextGenerationEU d’un volume de 806,9 milliards d’euros (750 milliards d’euros à prix 2018).
En 2022, l’Allemagne aura versé au total 19,7 milliards d’euros de plus au budget de l’UE qu’elle n’en a reçu. C’est ce que montre une nouvelle évaluation basée sur les chiffres de la Commission européenne. Certes, la somme a diminué de 1,7 milliard d’euros par rapport à l’année précédente – mais elle reste presque deux fois plus importante que celle de la France, le deuxième contributeur net, dont les versements s’élèvent à environ dix milliards d’euros.
Un grand danger pour l’Europe réside dans la conjonction de deux crises budgétaires, dont la crise allemande s’est déjà révélée être un scandale politique. Le résultat des élections européennes de l’année prochaine déterminera également si le scandale financier qui existe certainement à Bruxelles peut encore être maîtrisé. Mais les perdants sont d’ores et déjà connus : c’est nous tous qui payons ces agissements criminels par notre perte de prospérité.
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Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan considère le concept d’« Azerbaïdjan occidental » promu par Bakou comme une menace. Selon lui, le fait que ses voisins aient commencé à appeler son pays ainsi laisse envisager quelques craintes. Ainsi, Pashinyan a déclaré qu’il « est extrêmement suspect qu’en Azerbaïdjan, avec le plus haut patronage et, en fait, au niveau officiel, ils aient commencé à appeler l’Arménie « Azerbaïdjan occidental ». Ce concept est étudié dans les écoles, les universités et promu dans les médias. Pour nous, cela semble être la préparation d’une nouvelle guerre, d’une nouvelle agression contre l’Arménie ». Il a également noté que l’Arménie propose à l’Azerbaïdjan de résoudre le problème des prisonniers et de les échanger sur le principe « tous pour tous ». Mais il ne comprend pas l’approche de Bakou qui consiste à maintenir en détention des dizaines de personnes. Selon le Premier ministre arménien, tout cela aggrave le climat de méfiance.
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En Chine, le téléachat est devenu une activité en plein essor. De nombreux streamers ou influenceurs proposent du live shopping de jour comme de nuit. En seulement quelques heures, ils arrivent à liquider de nombreux produits et les ventes génèrent des milliards d’euros de revenus. La montée en puissance des deepfakes, des vidéos truquées mettant en scène des personnes existantes, s’aligne avec l’émergence des avatars numériques alimentés par l’IA. Initiés dans les années 2010, les deepfakes avaient trouvé peu d’applications, principalement associées à la désinformation et aux arnaques. Cependant, les téléachats offrent une nouvelle opportunité à cette technologie en Chine. Sur les plates-formes chinoises de commerce en ligne, les marques ont désormais recours à l’intelligence artificielle qui remplace les présentateurs de téléachat.
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Pour limiter la transmission des infections,l’Australie-Occidentale a décidé de réintroduire l’obligation du port du masque dans les établissements de santé. Face à une augmentation des hospitalisations et des arrêts maladie parmi le personnel de santé, le Premier ministre de l’État, Roger Cook, a annoncé cette mesure préventive qui pourtant, n’a jamais eu d ’impact positif durant la crise Covid.
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Le Conseil européen vient donc de produire un nouvel acte de soumission à l’idéologie mondialiste favorable à une transition sociale, verte et numérique telle qu’elle est exprimée par l’Agenda 2030 de l’ONU. Nous reproduisons ici les conclusions du Conseil d’hier qui a porté sur ce sujet.
Rappelons que la France elle-même adhère ouverte à cet agenda international, qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux prescriptions du Great Reset de Klaus Schwab.
Parmi les recommandations du Conseil et de l’Agenda 2030, les appels à développer les politiques sociales sont nombreux et variés. On relèvera par exemple cette phrase dans les conclusions du Conseil :
Car, répétons-le inlassablement, les politiques sociales financées par l’Etat pour rendre la société plus “juste”, c’est-à-dire plus supportable, sont au coeur de l’avachissement qui permet de neutraliser les résistances populaires à la mondialisation.
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L’industrie du vaccin a atteint plus de 72 milliards en 2021 et a dépassé les 100 milliards en 2022. L’année dernière, Pfizer a réalisé 37,8 milliards de dollars de recette grâce aux ventes du Cominarty. Moderna a engrangé 18,4 milliards de dollars grâce à son Spikevax. Notons que Pfizer et Moderna ont fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires liées aux technologies de fabrication de leurs vaccins à ARNm contre le Covid-19. Mais les litiges concernant les brevets entre les géants de fabrication de vaccin sont de plus en plus courants. Récemment, l’Office européen des brevets (OEB) a statué en faveur de l’alliance Pfizer/BioNTech et a retiré l’un des brevets de Moderna.
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Le vote a été initié par le parti d’extrême gauche des Combattants de la liberté économique. Bien qu’il soit considéré comme oppositionnel et qu’il s’inspire de positions trotskystes-maoïstes radicales (« tuer les blancs, emporter les terres »), il est secrètement soutenu par le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), bien plus respectable. Cependant, un autre parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), s’est opposé à la rupture des relations avec Israël. Si le mot « démocratique » figure dans le nom d’un parti, son orientation est aujourd’hui immédiatement évidente. Le « OUI » s’exprime à partir de positions pro-occidentales. Ce sont ces mêmes personnalités qui ont exigé l’arrestation de Vladimir Poutine sur la base d’un mandat de la soi-disant Cour pénale internationale (CPI). Autrement dit, la situation est claire.
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On doit au Financial Times d’avoir relevé cette alerte lancée par la Banque Centrale Européenne à l’issue de la revue semestrielle de stabilité financière menée par la banque. Selon les autorités officielles, les premiers signes de “stress” apparaissent dans les comptes des banques européennes.
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