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Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le SFF, ou Small Form Factor, est un format assez large dans ses possibilités. Il peut aussi bien designer les formats classiques que sont le MicroATX et le Mini-ITX mais aussi les plus  exotiques nano et pico ITX. En règle générale, le format est surtout employé par les professionnels qui s’intéressent à lui pour des solutions de bureau peu encombrantes. De nombreux MiniPC au format SFF ont envahi les bureaux et les entreprises en général où ils cumulent les avantages d’un faible encombrement avec une consommation réduite.

Un PC de bureau « Workstation » chez HP

L’idée de Nvidia avec ce regain d’intérêt pour le SFF n’est pourtant pas de renouveler le parc des machines de bureau pour ajouter des effets de Raytracing à des powerpoints. Non, son ambition est de trouver un nouveau segment de croissance auprès des joueurs, son public fétiche, avec des machines pouvant rivaliser en format avec les consoles d’aujourd’hui.

Nvidia n’est pas le premier à rêver de s’immiscer dans les salons, on a connu une multitudes de marques et même de projets d’envergure au fil des ans qui ont plus ou moins connu de succès. Les Steam Machines de Valve en sont un bon exemple tout comme les solutions Intel NUC dédiées au jeu et les propositions de différentes marques de proposer des PC suffisamment compacts pour être acceptés près d’un téléviseur ont été nombreuses. La marque a du reste été précurseur sur ce segment à sa façon avec ses consoles Shield et son GeForce Now.

Selon WCCFTech, Nvidia chercherait des relais auprès de différents constructeurs pour formuler toutes les pièces d’un nouveau puzzle. Celui d’une combinaison viable pour construire un MiniPC musclé, capable de proposer de bonnes performances en jeu dans un encombrement réduit. Fabricants des cartes graphiques, de boitiers et d’alimentations seraient ainsi sollicités pour se pencher sur ce projet. Des solutions efficaces de dissipation compactes et silencieuses seraient également en plein développement.

Derrière cette agitation, une idée simple. Développer un format baptisé « SFF Enthusiast GeForce » qui proposerait des minimachines permettant de jouer à des jeux PC de manière viable, assez compactes pour intégrer le sanctuaire familial sous un téléviseur et, évidemment, équipées d’un processeur graphique Nvidia. On imagine assez facilement que le dispositif serait assez tentant pour que les marques de cartes graphiques – accessoirement des marques qui distribuent des ordinateurs de bureau standard et des ordinateurs portables – pourraient y voir un moyen de créer une nouvelle gamme de PC. Mais ce SFF Enthusiast GeForce pourrait aussi servir de guide pour que les marques proposent des matériels inter compatibles afin que les utilisateurs puissent construire leurs propres minimachines.

En soit ce n’est pas un pari trop difficile a réussir, tout dépend de ce que veut exactement faire Nvidia avec ce concept. Si la marque le veut, elle peut simplement adapter des puces dédiées dans un format de cartes PCIe et les proposer pour équiper ces nouvelles solutions. Il faut faire coïncider la consommation de ses circuits et le refroidissement nécessaire avec un format plus restreint pour éviter de tomber dans les écueils du monde PC actuel  avec ses cartes graphiques grandes comme des boites à chaussures et ses alimentations dimensionnées comme des chauffages électriques. Le problème étant surtout l’attente de la clientèle. Rien ne dit que les particuliers vont suivre ce mouvement et s’intéresser à un nouveau format, aussi évolutif soit t-il. Nvidia a certes les moyens de proposer des solutions intéressantes et pourrait même y voir le moyen de recycler d’anciennes technologies à peu de frais. En créant une gamme de GeForce pour ce format, avec une appellation et un équipement sur mesure, la marque pourrait en effet y trouver son compte. Ce serait réunir le meilleur des deux mondes : du choix dans les solutions et de la compatibilité mais également une harmonisation dans un format compact.

Si l’information n’est pour le moment pas officielle, j’y vois l’ombre des Steam Deck et des puces AMD. Ce SFF Enthusiast GeForce ressemble à une sorte de « contre feu » de la réussite de la console portable de Valve. On a compris avec les consoles mobiles que la performance pure et dure n’était pas forcément l’Alpha et l’Omega du jeu vidéo. Les joueurs peuvent accepter un nombre d’images par seconde, une qualité d’affichage ou des effets moindres en échange de nouvelles manières de jouer. Et Nvidia a probablement été attentif à cette évolution… sans pour autant proposer de solution jusqu’à aujourd’hui.

Il n’est pas compliqué de comprendre qu’avec la réussite d’un engin comme le Steam Deck, Valve a toute latitude pour pousser son concept dans les salons et rebooter une Steam Machine. On se souvient de la simple indication aux développeurs cherchant à valider leurs jeux pour le Steam Deck d’acquérir un MiniPC standard signé Minisforum. Les rumeurs d’optimisation de Steam OS pour des puces grand public vont également dans le même sens.

Soit de lui même, soit via des partenaires. Proposer une puce AMD adaptée à une jouabilité plus intense, liée à la présence d’une alimentation continue et une ventilation plus conséquente n’est pas impossible. Combien de clients pour une minimachine signée par Valve et vendue avec une manette sans fil pour piloter sur téléviseur une interface de type Steam Deck ? Probablement beaucoup. Avec un Microsoft qui semble avoir compris que son système ne peut pas s’utiliser confortablement avec ces nouveaux engins, il y a un meilleur alignement de planètes pour les formats « de salon » que par le passé. Et il semble logique que Nvidia envisage de construire quelque chose dessus.

 

Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF © MiniMachines.net. 2024.

Le marché PC en très légère progression au premier trimestre

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Plus on part de bas et plus la remontée est facile, après les années COVID qui avaient boosté les ventes puis une période « creuse » comme un assez logique retour de bâton. S’en sont suivis la guerre en Ukraine et une jolie inflation pendant deux ans jusqu’en 2023, voilà que le marché PC repart à la hausse. 

Une hausse timide de 1.5% au total et un passage de 58.9 millions de machines expédiées Q1 2023 à 59.8 millions Q1 2024 mais une évolution tout de même. A noter également de belles disparités entre les différents acteurs.

Ainsi la plus grosse progression est assurée par Apple qui croit de 14.6% passant de 4.2 millions de machines à 4.8 millions. Loin des volumes des leaders avec 8.1% de parts de marché mais en nette hausse. Le plus impressionnant est peut être Lenovo qui poursuit son ascension et se sépare plus nettement d’un HP qui semble faire du sur-place. Quand Lenovo passe de 12.7 à 13.7 millions de machines expédiées avec une croissance de 7.8 points, HP stagne à 12 millions pour une évolution positive de 0.2 points seulement. 

C’est toujours mieux que Dell qui, si il reste en volume largement devant Apple sur le Q1 2024 avec 9.3 millions de machines baisse de 2.2% d’une année sur l’autre. Pour le reste la situation ne change pas vraiment dans l’organisation du podium. Acer est toujours 5e avec une belle croissance de 9.2%, la meilleure du marché PC « Windows » hors Apple. Sa part de marché passe de 5.7 à 6.2% avec 3.7 millions de PC expédiés. Preuve que les choix faits par la marque sur ses différents segments ont fonctionné. Asus est au coude à coude avec 3.6 millions de machines vendues mais en baisse de 4.6% par rapport à 2023. Le reste du secteur se partage désormais 21.1 % du marché, en baisse de 5% par rapport à 2023.

Cette année les constructeurs comptent sur l’attrait de l’Intelligence Artificielle pour donner envie aux clients d’investir dans de nouvelles machines. Je ne connais pas exactement le sentiment de la clientèle mais je pense que ce pari est assez fumeux pour le moment. Les « spécialistes » vont se rendre compte de la faiblesse de l’offre actuelle en terme de logiciels à usage local. Les néophytes ne sauront pas vraiment par quel bout prendre cette information. Je suppose qu’il faudra quelques années pour voir un véritable intérêt quand à la présence de puces spécialisées dans ce type e calcul sur les PC. Evidemment, comme beaucoup des machines de 2024 seront équipées de ces puces dédiées à l’IA, les constructeurs ne manqueront pas d’expliquer que leur stratégie est un véritable succès. Ce qui sera sans doute plus proche d’un hommage à la méthode Coué qu’à un réel intérêt pour leur marketing.

Reste également a voir l’impact que provoquera les choix commerciaux Chinois visant a basculer une grande partie de ses administrations et services sur des ordinateurs dotés de processeurs locaux. Des PC qui n’entreront probablement pas en positif dans les statistiques des analystes mais auront surement un impact en creux dans les chiffres des différents acteurs a moyen terme.

Source : IDC

Le marché PC en très légère progression au premier trimestre © MiniMachines.net. 2024.

AMD Ryzen Embedded 8000 Series : de l’IA pour l’industrie ?

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AMD a annoncé hier les processeurs de la série Ryzen Embedded 8000. Les premières puces AMD embarquées qui vont proposer la technologie Ryzen AI avec un NPU. Cette gestion d’une unité de traitement neuronal AMD XDNA fonctionne de la même manière que celle des processeurs classiques AMD Ryzen 8000.

v1000

Les Ryzen Embedded 8000 Series sont à vocation industrielle. Ce sont des puces qui n’apparaissent pas ou très peu1 dans les machines grand public mais servent à faire tourner des matériels embarqué dans des outils de production. AMD a toute  une galaxie de fabricants de cartes mères capables de proposer des solutions sur mesures autour de ces puces pour répondre à des appels d’offre de fabricants qui produiront ensuite des outils exploitables. De la machine à sous en passant par la presse d’imprimerie en passant par des machines CNC haut de gamme.

Ces Ryzen Embedded 8000 sont construits autour de cœurs Zen 4 déployés en 6 et 8 cœurs et 12 à 16 threads. Le processus de fabrication est le même que pour les dernières puces de la marque puisqu’on retrouve une gravure 4nm de TSMC identique aux Ryzen 8000G. Suivant les modèles de puces, les TDP sont très différents. L’entrée de gamme démarre à 15 watts quand le haut de gamme atteint 54 watts.

  Fréqufence  Turbo Coeurs Threads TDP
AMD Ryzen Embedded 8845HS 3.8 GHz 5.1 GHz 8 16 35-54W
AMD Ryzen Embedded 8840U 3.3 GHz 5.1 GHz 8 16 15-30W
AMD Ryzen Embedded 8645HS 4.3 GHz 5GHz 6 12 35-54W
AMD Ryzen Embedded 8640U 3.5GHz 4.9 GHz 6 12 15-30W

AMD met en avant l’arrivée de son NPU dans cette offre sans que l’on sache trop si c’est un argument purement marketing ou si des constructeurs sont déjà à la recherche de ce type de prestation au vu du public visé. AMD parle d’IA industrielle et d’une réponse adaptée en mettant en avant ses pilotes Linux open-source pour XDNA. C’est évidemment le jeu de l’œuf et de la poule habituel. Sans puces avec un BPU de ce type, aucun développeur ne pensera à se pencher sur des solutions exploitant nativement l’IA dans ce type de machine. Aussi, il faut surement attendre quelques générations de processeurs de ce type avant que l’on puisse compter sur des propositions logicielles viables.

Le secteur visé par ces Ryzen Embedded 8000 Series, celui de l’industrie, n’est pas du genre à changer de matériel à la légère. Les outils utilisés sont généralement très chers et liés à une maintenance sur le long terme. Il faut vraiment avoir un argument majeur pour décider une entreprise à basculer son parc de machines ou à faire l’acquisition de nouvelles. Si l’exploitation de l’IA dans un processus industriel se solde par de meilleurs rendements, une gestion  plus efficace ou autre point central comme une meilleur optimisation de l’énergie par exemple, le marché commencera à se pencher sur le sujet d’ici quelques années.

Difficile donc de critiquer AMD pour cette mise en avant des NPU, elle est nécessaire pou que des fabricants se penchent sur ces nouvelles possibilités. Mais il y a peu à parier que cette première salve de puces Ryzen Embedded 8000 Series serve réellement à piloter des IA en masse dans leur secteur d’activité. Elles ne font probablement que préparer le terrain des prochaines générations.

AMD Ryzen Embedded 8000 Series : de l’IA pour l’industrie ? © MiniMachines.net. 2024.

DFGJHHT : la société qui fait rimer narcolepsie et marketing [SPONSO]

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DFGJHHT est une jeune société française spécialisée dans le marketing en ligne et surtout la création de marques. Marc Assin, son créateur est un solo entrepreneur situé à Biarritz. Après un Master en commerce international à la prestigieuse School of Business de Ploemeur, il se frotte d’emblée à la vie active. 

Malheureusement, son handicap n’est pas très bien vu par les recruteurs et malgré son CV  impressionnant et ses excellentes appréciations lors de ses stages, il ne trouve pas d’emploi. Marc souffre en effet de narcolepsie et s’endort régulièrement au travail. Un problème encore mal vu des ressources humaines qui prennent souvent les personnes atteintes de cette maladie pour des gros tire-au-flanc paresseux qui font la bamboche toute la nuit et ne s’investissent pas dans leur travail. Malgré tout ses efforts, ses périodes d’essais ne mènent à rien. Ses collègues voyant d’un mauvais oeil le fait de le retrouver affalé sur son clavier.

Après deux ans de recherches infructueuses, Marc décide de créer DFGJHHT sur une idée simple. Faire de sa maladie un atout. C’est ainsi qu’il propose à des dizaines de marques chaque année de s’occuper de la création de leur nom pour pénétrer de nouveaux secteurs en particulier en Europe. Les fameuses places de marché étant devenues un atout de développement important, l’entreprise les aide a trouver une identité pour se différencier. DFGJHHT s’occupe de toute la mise en place du choix d’un nom de marque et parfois également de la traduction des fiches produits. Ne cherchez pas un acronyme à DFGJHHT, il n’existe pas. La technique de Marc est simplement liée à la technologie qu’il a mise en place dès la création de son propre établissement.  « Au moment de remplir la fiche de création de l’entreprise, je me suis endormi sur mon clavier. A ma grande surprise la société avait été enregistrée sous le nom DFGJHHT à mon reveil. » Sans le vouloir il avait inventé la marquolepsie.

Et cela fonctionne très bien. De nombreux exportateurs voient dans l’approche décomplexée de Marc une chance pour la leur. Le site de la DFGJHHT propose un formulaire simple qui sert d’interface pour des sociétés internationales. De son côté, le jeune entrepreneur de la cote Basque explique que son travail est harassant. Dès qu’une marque fait appel à ses services, il doit trouver l’inspiration. « Je ne triche jamais » confie t-il. Il peut rester parfois plus de 16 heures devant un clavier avant de s’endormir dessus et de trouver LA bonne idée qui fera toute la différence.

« Je suis très fier de certaines de mes trouvailles » déclare Marc, CEO de DFGJHHT. 

Parmi ses coups de cœur et ses tours de force, des marques emblématiques comme PXWAXPY ou KSAMWJF qui se sont fait un nom sur Amazon. La marque EUBEVOLI est aussi une de ses créations. « C’est un travail difficile, il faut séparer le bon grain de l’ivraie ». Avec sa technique, ses clients sont ravis explique t-il. Pour eux les recherches sur les moteurs de recherche sont primordiales et avec DFGJHHT chaque nom de marque amène des résultats probants.

« Tapez KNADGBFT sur Google, vous verrez ! » indique Marc sûr de lui. Et effectivement quand on pianote KNADGBFT, on tombe exclusivement sur cette petite marque qu’il a aidé à prospérer

Le futur s’annonce radieux pour Marc et la DFGJHHT. L’ouverture de places de marché toujours plus nombreuses semble être un Eldorado pour le jeune entrepreneur. Il se frotte les mains en faisant défiler la boutique de La Poste qui propose désormais aussi bien des brouettes que des kits de manucure. « Le marché du naming est en plein boom ». Ce patron dynamique cherche à embaucher mais il a bien du mal à trouver des profils du bon type. « On ne m’envoie que des CV à côté de la plaque » se désole t-il. Les candidats semblent tous se ressembler et veulent vraiment aller de l’avant. Tous  semblent courir un marathon par semaine ou s’occupent de mille manière différentes. Ils n’arrêtent pas de vouloir bouger. Marc cherche pourtant des profils plus posés, des gens avec de la bouteille. 

A la question de l’arrivée des I.A sur ce marché particulier, Marc est parfaitement serein. Pour lui, ce n’est pas un problème. « L’IA manque de savoir faire, ce sont des logiques qui font peur aux industriels, pas aux artisans comme moi. Pour trouver une marque comme FVOAGAOU il faut un certain talent » Et il est certain qu’un Chat-GPT ne sera pas suffisamment original pour lui faire peur. Se contentant souvent d’assembler des évidences, sans aucune poésie dans son approche. Rien qui ne fasse de l’ombre au futur de la jeune pousse.

[Billet sponsorisé par DFGJHHT]
Images Denys Golub pour Gstockstudio.

DFGJHHT : la société qui fait rimer narcolepsie et marketing [SPONSO] © MiniMachines.net. 2024.

Asus ROG NUC : des prix élevés se confirment

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Après un premier coup de semonce il y a quelques jours avec une apparition à 2500€ pièce en Europe, les Asus ROG NUC reviennent officiellement aux US avec des tarifs en dollars équivalents. 

L’ambition du constructeur est donc très clairement de proposer des engins situés à un niveau de prix très élevé, comparable à ce que proposent les portables gaming les plus musclés. Deux modèles sont annoncés. Le RNUC14SRKU7168A0I qui emploie un Core Ultra 7 155H avec un circuit graphique Intel Arc intégré et une puce GeForce RTX 4060 mobile. Et le RNUC14SRKU9189A0I qui, sous ce nom très poétique, cache un Core Ultra 9 185H et un chipset GeForce RTX 4070 mobile.

Je ne vous refais pas le détail de leurs entrailles mais juste un petit focus sur leurs prix officiels aux US. Le modèle entrée de gamme dans sa configuration la plus légère est annoncé à 1629$ HT. Soit 1500€ HT et 1800€ TTC. Il est donc probable qu’on le découvre à 1799€ en vente chez nous. Le modèle plus haut de gamme est, quant à lui, présenté à 2199$ HT soit 2025€ HT et 2430€ TTC.

Des tarifs élevés et qui seront difficiles à faire passer pour les raisons évoquées précédemment lorsque nous découvrions le second modèle en 32 Go / 1 To à 2499€ chez un revendeur Allemand. A ces prix, l’acheteur aura vraiment besoin d’être tenu de se contenter d’un engin vraiment compact pour sauter le pas. Si ce n’est pas le cas, il aura plutôt intérêt à se pencher sur les offres Mini-ITX pour l’évolution ou portable pour la facilité d’usage. Pour 1799€ aujourd’hui, on peut trouver des solutions certes pas aussi compactes mais très intéressantes en terme de performances. Que ce soit dans le monde du portable que dans les machines de jeu compactes en ITX.

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Asus ROG NUC : des prix élevés se confirment © MiniMachines.net. 2024.

Le Asus ROG Gaming NUC proposé à 2500€ en Allemagne ?

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C’est un prix quelque peu élevé qui a été relevé pour cet ASUS ROG Gaming NUC, il s’agit certes d’une version musclée de l’appareil, mais cela positionne tout de même l’engin à un niveau de prix difficilement accessible.

Le ROG Gaming NUC en question est un modèle Core Ultra 9 185H avec un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4070, 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage SSD NVMe PCIe. Autrement dit une version musclée du concept qui, pour rappel, reste dans un format très compact avec 27 cm de large, 18 cm de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Si tout cela a évidemment un coût, il faudra vraiment qu’Asus excelle dans la réalisation de son produit pour que la machine tire son épingle du jeu. Sans cela, sans une réalisation exemplaire tant au niveau des performances que du refroidissement, le produit aura bien du mal à se positionner face à la concurrence.

Chez Proshop.de

Car pour 2500€ aujourd’hui, on peut avoir des machines assez sympathiques sur les segment portables comme des tours plus « classiques ». En portable, il existe pas mal de matériels disponibles avec le même niveau de performances a priori, en tour Mini-ITX également. Si ces options n’auront évidemment pas la compacité de ce que propose le ROG Gaming NUC, ces engins proposeront d’autres avantages. Le « tout-en-un » du portable pour l’un. Des possibilités d’évolution plus avancées avancées pour l’autre. Des détails qui devraient parler aux joueurs les plus motivés pour assurer la pérennité de leur machine. L’engin d’Asus se retrouve donc dans une position assez inconfortable, au final. Pas plus évolutive qu’un ordinateur portable et pas forcément beaucoup plus compacte qu’une solution Mini-ITX.

Il faudra vraiment que le refroidissement soit excellent en terme de températures pour assurer d’excellentes performances. Le bruit généré doit également être très limité pour que l’investissement ait du sens. La ventilation ne doit vraiment pas être trop présente à l’usage. Il faut impérativement que l’engin parvienne à se faire totalement oublier. Sans quoi j’ai bien peur que ce type de MiniPC soit restreint à un usage plus spectaculaire que pratique : pour des professionnels sur des salons, pour des usages embarqués où chaque centimètre compte, pourquoi pas. Pour un particulier, à ce tarif, je ne suis pas certain que ce soit le meilleur choix.

Le NUC 13 Extreme

C’est probablement pour cela que Intel avait choisi de déplacer le curseur d’encombrement de sa gamme vers des machines plus large lors de la sortie des NUC 13 Extreme. Des engins de 14 litres plus proches de la tour Mini-ITX que des MiniPC classiques comme les NUC Dragon Canyon en 8 litres. Ces derniers pouvaient embarquer une carte graphique classique et des solutions Compute Element. Ils proposaient donc une évolution sur plus de postes : processeur, circuit graphique, mémoire et stockage. La marque apportait alors son expertise et son réseau  de distribution à des machines classiquement disponibles en Mini-ITX en passant par des artisans monteurs. Pas le meilleur format pour un particulier mais une excellente formule pour des pros.

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Source : Videocardz

Le Asus ROG Gaming NUC proposé à 2500€ en Allemagne ? © MiniMachines.net. 2024.

Intel vPro : de nouveaux Core Ultra ultra basse conso

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Ces processeurs seront déployés dans des portables à destination des professionnels, ces nouveaux Core Ultra avec fonction vPro ont une assez belle amplitude  de compétences et surtout un vaste champ de consommation. Les premiers d’entre eux ne demandant que 9 watts en fréquence de base. 

Ces nouvelles puces Meteor Lake d’Intel proposent elles aussi un assemblage de cœurs Performance, Efficience et les Low Power Efficient jouant entre de la puissance et de l’efficacité pour proposer à la fois de l’autonomie et des capacités de calculs. Ajouté à cela un NPU dédié aux calculs d’IA et un circuit graphique variant en fonction de la consommation de chaque processeur. Les fonctions vPro apportant en plus de manière matérielle des éléments clés pour la sécurité et le pilotage des machines.

En entreprise, il sera possible d’authentifier son parc et d’empêcher ainsi toute machine externe de se connecter à un réseau. L’arrivée du NPU permet également de piloter des algorithmes dédiés à la détection de risques de sécurité ou de mieux identifier chaque engin. Intel assure qu’entre un PC d’il y a 4 ans et une machine Meteor Lake vPro la probabilité d’une attaque baisse drastiquement. Evidemment d’une simple génération à l’autre la performance progresse et la consommation fond de 36% dans le meilleur des cas.

Intel met l’accent sur les fonctionnalités annexes de sa gamme comme l’implantation aisée d’un module sans fil de type Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, du Bluetooth LE Audio, de ses puces Ethernet Gigabit et 2.5 Gigabit ou du Thunderbolt 4. La marque fait aussi l’emphase de son IA qui aura certes des usages plus rapides dans un contexte pro mais qui peine encore à montrer tout l’intérêt de son déploiement en local. Elle assure proposer des premières « suites » prenant en charge son NPU pour piloter des performances et, donc, de la sécurité. 

L’arrivée des PC Microsoft Copilot, avec la touche dédiée, est également mise en avant. Intel expliquant que ces machines seront parfaitement adaptées à cet environnement. J’étais persuadé que les pros n’étaient pas sensibles à ce genre de communication jusqu’à ce que je rencontre deux distributeurs spécialisés… Ceux-ci m’ont expliqué que suivant la taille de l’entreprise concernée, ce genre d’argument influe sur les investissements. Une sorte de corollaire de salaire. Plus l’entreprise est grande, plus son responsable IT est compétent et bien payé et moins un argument comme la formule « AI PC » n’a d’impact. Mais pour beaucoup de petites et moyenne entreprises. Quand le responsable IT a également deux ou trois autres casquettes dans la boite ou qu’il est arrivé à ce poste en s’autoformant grâce aux stages « offerts » par ses fournisseurs, et plus ces arguments font mouche.

Pr

 

 

 

 

ocesseur

Cœurs / Threads Cache Fréquence Max ( P /  E) GFX RAM Fréquence  base /  Turbo  Intel vPro
Core Ultra 9 185H 16 /22
6P + 8E + 2LPE
24Mo 5,1 GHz / 3,8 GHz Intel Arc (8 Xe cores @ 2,35 GHz) 64/96Go 45W / 115W Oui (Entreprise)
Core Ultra 7 165H 16 / 22
6P + 8E + 2LPE
24Mo 5 GHz / 3 GHz Intel Arc (8 Xe cores @ 2,3 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Entreprise)
Core Ultra 7 155H 16 / 22
6P + 8E + 2LPE
24Mo 4,8 GHz / 3,8 GHz Intel Arc (8 Xe cores @ 2,25 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Essentials)
Core Ultra 5 135H 14 / 18
4P + 8E + 2LPE
18Mo 4,6 GHz / 3,6 GHz Intel Arc (7 Xe cores @ 2,2 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Entreprise)
Core Ultra 5 125H 14 / 18
4P + 8E + 2LPE
18Mo 4,5 GHz / 3,6 GHz Intel Arc (7 Xe cores @ 2,2 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Essentials)
Core Ultra 7 165U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,9 GHz / 3,8 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 2 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Entreprise)
Core Ultra 7 155U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,8 GHz / 3,8 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,95 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Essentials)
Core Ultra 5 135U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,4 GHz / 3,6 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,9 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Entreprise)
Core Ultra 5 125U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,3 GHz / 3,6 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,85 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Essentials)
Core Ultra 7 164U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,8 GHz / 3,8 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,8 GHz) 64Go 9W / 30W Oui (Entreprise)
Core Ultra 5 134U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,4 GHz / 3,6 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,75 GHz) 64Go 9W / 30W Oui (Entreprise)

Ces éléments n’intéresseront probablement pas tout le monde et beaucoup des fonctionnalités n’ont d’intérêt que dans la vie d’une entreprise ayant un département informatique piloté. Mais elles permettent de creuser un écart avec les processeurs grand public et servent en général de fondation à la création de machines pro intéressantes. Intel assure que plus de 30 portables sont prévus dès cette année avec des puces vPro de 14e Gen.

Dans ce listing de puces, deux sont toutefois assez particulières, les Core Ultra 5 134U et Core Ultra 7 164U qui ressemblent beaucoup aux puces Meteor Lake présentées par Intel en fin d’année dernière. Là où toutes les autres sont présentées en Core Ultra X xxU5, elles sont en Core Ultra X xx4 U. Ces modèles ont la particularité de ne consommer que 9 watts en fréquence de base et 30 watts en Turbo. De quoi construire des machines légères et autonomes. Si ce ne seront pas forcément des engins fanless en permanence, on peut tout à fait imaginer des BIOS adaptés à un déplacement en basse fréquence sur batterie qui ne demanderait pas de refroidissement actif et un usage sédentaire avec une ventilation très discrète.

Pour nous autres, ces machines préfigurent ce que le marché de l’occasion reconditionné nous fournira dans « quelques » années à un prix record. Il n’y a qu’à jeter un oeil sur les bonnes affaires de AFBShop pour s’en convaincre.

Intel vPro : de nouveaux Core Ultra ultra basse conso © MiniMachines.net. 2024.

Intel Foundry : une renaissance complète du service

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Intel Foundry, c’est le nouveau nom de l’IFS, l’Intel Foundry Service. L’offre de gravure de microprocesseurs de la marque. Derrière cette entité se cache un jeu de domino enclenché depuis 2021, date à laquelle Intel a retrouvé un véritable stratège.

L’arrivé de Gelsinger a été un tournant pour Intel. Parce que au moment de son retour la majorité des analystes spécialisés dans le secteur des semi conducteurs encourageaient Intel a revendre son activité de fabrication de puces1 pour se concentrer sur leur développement. Un modèle qu’avait choisi AMD des années auparavant, en 2009, en revendant ce qui allait devenir GlobalFoundries. Le N°2 mondial de la gravure de processeurs derrière TSMC.

Intel n’a pas choisi cette voie et a décidé au contraire de mettre l’accent sur le développement de ses usines en changeant son approche. De fondeur exclusif des processeurs maison, l’idée a été de s’ouvrir à d’autres fabricants. Ainsi est né l’Intel Foudry Services avec la volonté de fabriquer des puces pour des tiers. Ce premier choix, ce premier domino devait en enclencher beaucoup d’autres. A commencer par des investissements colossaux dans de nouvelles technologies de gravure.

On se souvient d’un Intel faisant du sur-place dans les années 2010, la marque avait abandonné son rythme « tick-tock » en 2016 en expliquant vouloir travailler plus longtemps l’optimisation de ses processeurs plutôt que de changer d’architecture régulièrement. Un choix qui lui sera reproché par le grand public qui redécouvrira au passages l’existence d’un AMD volontaire et agressif avec des gammes Ryzen faisant largement oublier les mauvaises années Athlon. Pour revitaliser son offre Intel a du mettre les bouchées doubles. Ressusciter son processus Tick-Tock par exemple et, au lieu de revendre son activité de gravure, a donc décidé d’investir en masse dans ce segment.

La promesse d’Intel ? Le 5N4Y.

5 Nœuds en 4 Ans. Il faut comprendre ce code pour ce qu’il est réellement. Ces « noeuds » sont des avancées en terme de gravure. Des évolutions de finesse mais également des bouleversements techniques importants. En 2021 Intel accusait un retard important en terme de finesse de gravure et promettait donc de le rattraper avec un plan ambitieux de développement. Plan qui est aujourd’hui sur les rails et assez impressionnant avec des promesses tenues. En 2024 le fondeur devrait offrir son Intel 20A et annonce que son 18A est également sur de bons rails pour prendre la suite. Cette avancée rapide n’est pas illogique ou surprenante, elle rattrape le retard accumulé auparavant quand Intel piétinait sur des finesses de plus en plus éloignée de ce que proposait un graveur concurrent comme TSMC. Les 14 et 10 nanomètres notamment ont été largement exploités sur les processeurs Core.

Au delà de cette finesse, de nombreuses évolutions techniques sont en marche. Si l’Intel 4 est déjà disponible sur le marché et si l’Intel 3 semble mûr, le plus impressionnant vient des fonctions annoncées autour de ces finesses.

Pour séduire, l’Intel Foundry propose un calendrier encore plus ambitieux et surtout une ouverture de tout son savoir faire aux autres marques. La promesse d’une innovation qui va se poursuivre avec la mise en place de technologies avancées avec, pour certaines d’entre elles, de l’avance sur les concurrents.

Mais surtout, Intel Foundry change radicalement de philosophie en proposant un service complet autour de ses nombreux savoir faire. L’ensemble de ses services sera ouvert aux autres marques, même concurrentes. Besoin de tester un processeur ? De réaliser des samples ? De fabriquer des puces avec les dernières technologies d’Intel ? Tout sera possible. L’idée n’est plus de seulement fabriquer des puces grâce  à des machines et un savoir faire mais d’accompagner les marques dans toutes les étapes de la conception à la production de celles-ci. Des partenariats avec plusieurs universités américaines en Californie et au Michigan permettra aux étudiants de comprendre et de piloter la technologie Intel 18A. De futurs ingénieurs quitteront donc l’université diplôme en poche avec une maitrise des outils de l’IFS.

L’écosystème complet sera à la disposition des autres concepteurs de puces qui n’ont pas d’usines de production en propre. L’assemblage des produits finis sera également possible et non plus juste la gravure des wafers. Ces galettes de silicium qui nécessitent ensuite l’imbrication des circuits sur un support. En d’autres termes on pourra demander à Intel Foundry de produire des puces de A à Z qu’on n’aura plus qu’à mettre en boite ou à souder sur un circuit imprimé. Tout comme on pourra uniquement demander l’assemblage de composants tiers ou la gravure d’un élément.

Et cette offre est ouverte à tous : Microsoft et ARM ont déjà indiqué vouloir faire fabriquer des SoC chez Intel Foundry mais les portes sont ouvertes pour Qualcomm, Nvidia et même… AMD. En se positionnant ainsi, l’offre vient concurrencer directement ce que proposent des acteurs comme TSMC, GlobalFoundries ou encore Samsung.

 

Les premières architectures Intel 18A en approche

Pour marquer le coup, Intel annonce sa première production sous sa technologie 18A avec Clearwater Forest. Une puce pas vraiment grand public puisqu’il s’agit d’un processeur Xeon. Mais un processus de fabrication qui démontre l’efficacité des capacités des usines d’Intel. La puce rassemble en effet de nombreux éléments novateurs. Elle emploie l’Intel 3 pour son DIE, l’EMIB et la technologie Foveros Direct. C’est la marque de la bonne voie du premier processeur grand public en Intel 18A que sera Panther Lake en 2025.

C’est l’objectif du 18A de permettre au fondeur de redevenir le leader en terme d’avancées techniques. Pour le moment on reste sur une production de masse en Meteor Lake et donc en Intel 4. L’Intel 3 qui sert à la fabrication du DIE de base de Clearwater Forest n’est pas employé dans un processeur grand public même si il serait déployable dans des volumes plus importants selon le fondeur. Reste à savoir si la feuille de route de la marque pourra être réellement tenue comme annoncée. Si Intel a toujours spécifié que son objectif 5N4Y ne concernait que des étapes internes de production et non pas la fourniture de produits finis en masse, il y a toujours des risques d’une distance diplomatique entre les annonces et la réalité.

Comprenez qu’il serait du plus mauvais effet pour la stratégie actuelle de Geslinger d’annoncer un retard sur ses nœuds de production. Promettre que tout va bien et que le calendrier de développement interne est parfait reste plus confortable que de sortir des produits. Même si pour l’année 2023 pas moins de deux générations de processeurs ont été proposées. Le fait que Microsoft ait signé un partenariat avec Intel pour développer une puce 18A est un bon indice du développement de la technologie. On se doute que Microsoft n’aurait pas signé – et engagé des fonds – sur une simple promesse. Idem pour ARM qui a annoncé et suivi les efforts de la marque depuis avril 2023.

Intel EMIB

Aure point clé, la signature de partenariat avec de nombreux architectes du silicium. On retrouve des noms prestigieux associés aux services de l’Intel Foundry. Des marques comme Ansys, Siemens, Synopsys, Cadence ou Keysight qui vont travailler avec des outils mis en place par Intel pour profiter de ses nouvelles technologies comme l’EMIB. Cette solution qui permet de construire des puces plus efficacement à partir de différents éléments. Pour ces marques, l’EMIB est la promesse d’un développement plus rapide et plus souple que les technologies classiques.

On retrouve également une myriade de marques spécialisées qui pourront profiter des services de l’Intel Foundry pour proposer des éléments techniques très spécifiques. On peut considérer cela comme un assemblage de plusieurs composants différents, comme un microscopique puzzle. Si une marque développe un élément de sécurité qu’un client final veut absolument obtenir pour ses matériels, Intel ne sera pas en mesure de le remplacer par un composant maison mais pourra tout à fait l’implémenter sur une puce dans ses usines. Beaucoup de ces éléments sont des points clés pour pouvoir répondre à des appels d’offres précis et le fait de les intégrer à son catalogue de partenaires est un énorme avantage pour le service. Intel pourra même proposer ses propres puces comme des éléments a intégrer dans d’autres productions. Un autre point capital de cette offre à mon sens car un industriel qui aurait besoin d’un processeur hyper spécifique pourrait choisir d’assembler un élément de sécurité X avec une mémoire Y, un microcontrôleur Z et un cœur Intel dans un seul et même « SoC » final.

Qu’est-ce que ça change pour le grand public ?

C’est la question que l’on me pose en général en commentaire ou dans la vraie vie. Intel Foundry c’est super mais ça change quoi pour nous ? La réponse est assez évidente. Plus Intel trouvera de partenaires pour  son service de fondeur, moins le coût de développement – un coût totalement astronomique qui se chiffre en dizaines de milliards de dollars – sera reporté sur la seule production d’Intel. Et donc sur les processeurs vendus à tout le monde. Le prix de la course à l’innovation voulue par Intel sera également épongée en partie par ces clients professionnels. Si Microsoft signe une production de masse de puces Intel 18A, il paye de son côté une part des frais de développement de celle-ci. 

La qualité globale des puces et la possibilité de voir la feuille de route d’Intel être tenue est également clairement impactée par le développement de ce service. Plus il sera populaire auprès de différents acteurs, plus les investissements seront rapides et massifs. Plus la rentabilité de ceux-ci sera grande et le prix des technologies baissera. 

Le fait d’avoir également un concurrent à TSMC sur les puces haut de gamme a également un intérêt concurrentiel et, beaucoup plus prosaïquement, de calendrier. Les prévisions de production de TSMC sont telles qu’il faut parfois attendre plusieurs trimestres pour bénéficier de certaines de ses technologies… Ou alors s’engager au prix fort sur des volumes très importants. L’arrivée d’un acteur concurrent pourrait avoir des effets positifs sur ce calendrier mais aussi sur le coût de ces gravures spécifiques.

*C’est une Private Joke.

Intel Foundry : une renaissance complète du service © MiniMachines.net. 2024.

Asus lance les Tinker Board 3N Lite et 3N Plus

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Les Asus Tinker Board 3N Lite et Tinker Board 3N Plus reprennent les grandes bases de la précédente carte de développement avec la même architecture déclinée autour d’un format original de 10 x 10 cm.

La puce embarquée est la même avec un SoC Rockchip RK3568 en 4 coeurs  Cortex-A55 et un circuit Mali-G52 pour la partie graphique. Ce qui change c’est la recette autour avec un modèle « Lite » plus léger et un modèle « Plus » qui offrira d’autres capacités.

La 3N / 3N Plus avec double Ethernet et double port M.2 

La mémoire vive, par exemple,  varie. Le modèle de base comme la Tinker Board 3N Lite offrent 2n 4 ou 8 Go de LPDDR4x en double canal. Le modèle « Plus » proposera 2 ou 4 Go seulement. A l’inverse, le modèle « Lite » proposera un eMMC amovible en 32 ou 64 Go et un Lecteur de cartes MicroSDXC. Le Tinker Board 3N Plus ajoutera à cela 16 Mo de SPI Flash comme sur la version d’origine.

Si toutes les cartes proposent un port M.2 2230 PCIe 2.0 X USB 2.0 pour embarquer un module Wi-Fi et Bluetooth. La carte Tinker Board 3N Lite ne proposera pas de port M.2 3042/3052 e PCIe 3.0 x1 pour un SSD ou un module réseau 4G/5G. Au contraire du modèle d’origine et du modèle « Plus ».

D’autres différences apparaissent avec une absence de second port Ethernet Gigabit et un port série en moins sur le modèle « Lite » et une endurance aux conditions de températures supérieures pour le modèle plus. Bref, des fiches techniques à éplucher pour découvrir quelle carte est la plus adaptée à vos usages. La « Plus » par exemple pourra fonctionner de -40 à 85°C tandis que la « Lite », comme la carte d’origine, sera cantonnée à un 0°C à 60°C. Les différentes solutions ne sont pas dispo en France pour le moment mais sont apparues sur Amazon US ainsi que sur le site Tinker Board dédiés à ces cartes de développement chez Asus.

  3N Plus 3N 3NLite
SoC Rockchip RK3568
CPU Quad-core Arm Cortex-A55
GPU Arm Mali-G52
Display 1 x HDMI with CEC hardware ready
1 x LVDS (Dual-link)
1 x eDP
Memory Size Dual-CH LPDDR4/LPDDR4X 2GB / 4GB Dual-CH LPDDR4/LPDDR4X 2GB / 4GB / 8GB
Storage none / 32GB / 64GB eMMC
Micro SD(TF) card slot (push/pull)
SPI Flash 16MB
none / 32GB / 64GB eMMC
Micro SD(TF) card slot (push/pull)
M.2 E
key 2230​
1 x for Wi-Fi 5/6 & BT module (PCIe 2.0 x1, USB 2.0)​
M.2 B
key 3042/3052​ with nano-SIM slot​
1 x for 4G/5G or SSD module (PCIe 3.0 x1, USB 3.0, USB 2.0, SIM)​  
Audio 1 x 3.5 Phone Jack (w/ Mic)
1 x Speaker Stereo Pin Header (4ohm, 3W each)
1 x HDMI audio
USB 1 x USB 3.2 Gen1 Type-C® OTG port
2 x USB 3.2 Gen1 Type-A ports
2 x USB 2.0 Pin header
CAN Bus 2.0B FD x1 Pin Header  
COM 232 (with flow control) x2 Pin Header x1 Pin Header
COM 232/422/485 x1 Pin Header
Internal Headers 1 x 40-pin LVDS + eDP connector
1 x 5V Panel Backlight & Control header
1 x IR Receiver header
1 x 14-pin GPIO headers includes:
– 1 x GND
– 1 x I2C bus
– 1 up to 2 x UART
– up to 1 x SPI bus (2 select)
– up to 1 x SPDIF
– up to 4 x PWM
– 2 x ADC (8 bit)
1 x 2-pin Recovery header
1 x 4-pin Power-on & Reset header
1 x 3-pin Debug UART header
1 x 4-pin DC Fan header
1 x 2-pin RTC Battery header
Power Connector
12~24V
1 x DC Barrel Power Input Jack (5.5/2.5 mm)
1 x 4-Pin Power In Header (also for POE module)
1 x DC Barrel Power Input Jack (5.5/2.5 mm)
1 x 4-Pin Power In Header
OS Support Debian 11 / Android 12 / Yocto
Dimension 100 x 100 mm
Operation temperature -40℃ ~ 85℃ 0℃ ~ 60℃
Non operation humidity 10% ~ 85% (Non condensing)

Source : Liliputing

Asus lance les Tinker Board 3N Lite et 3N Plus © MiniMachines.net. 2024.

Les composants NAND médiocres se généralisent sur les périphériques récents

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L’entreprise spécialisée de récupération de données Allemande CBL tire la sonnette d’alarme en faisant un état des lieux des composants NAND qui équipent les clés USB et cartes mémoire disponibles sur le marché. 

Tout l’art de CBL est de parvenir à lire des données sur  des matériels endommagés. Vous savez la carte mémoire devenue illisible ou la clé USB avec un port arraché suite à une mauvaise manoeuvre. Ils récupèrent les périphériques de ce type – et d’autres formats – les opèrent littéralement à cœur ouvert et extraient les données pour les sauvegarder sur un autre support. Pratique quand la clé contenant des données importantes et sans autres sauvegardes est abîmée ou quand son smartphone a pris l’eau et que la carte MicroSDXC embarquée s’avère illisible par les voies habituelles.

Problème pour CBL, les derniers produits exploitant de la mémoire NAND qui leurs sont parvenus, surtout les plus récents, sont devenus très bas de gamme pour ne pas dire médiocres. De plus en plus de composants mémoire de piètre qualité sont employés et beaucoup de ces composants sont maquillés de manière à ne pas pouvoir les identifier. Les fabricants les revendent sur un marché dégradé, de sous catégorie, en effaçant leur logo pour éviter d’associer leur marque à ces produits.

Une carte MiscoSDXC noname soudée sur un PCB de clé USB

En fin de chaine, un module de 8 Go de NAND pourra recevoir le logo de sa marque d’origine et être vendu au tarif classique si il est exempt de défaut. Un autre sera vendu un peu moins cher dans une sous catégorie de produit à une marque moins regardante sur la qualité globale de ses produits. Et enfin, si il est dégradé au maximum, il sera maquillé pour ne pas porter logo, et être revendu à des constructeurs qui ne cherchent que le prix le plus bas. Des clés USB vont même jusqu’à employer des composants de mémoire normalement prévus pour des cartes MicroSDXC soudés directement sur leur circuit imprimé. Le composant dialoguant alors avec un contrôleur USB classique et outrepassant le contrôleur MicroSDXC dédié intégré. Ces évolutions conduisent à de plus en plus de problèmes. Pour l’entreprise allemande, la qualité globale  des périphériques baisse drastiquement.

La marque SANDISK apparait ainsi sous le masquage d’une puce couvrant son logo.

Sur 2023, CBL a relevé un nombre alarmant de composants de qualité médiocre. Souvent des modules de capacités inférieures à ce qui était prévu à la base par le fabricant. Ainsi deux modules de 8 Go ne fournissant au final non pas 16 Go mais une capacité inférieure. Les NAND de base étant défaillants et ne pouvant pas passer le contrôle qualité des fabricants, ils sont mis de côté et redistribués sur un circuit parallèle au lieu d’être détruits.

Ici un composant NAND dont la surface a été frottée mécaniquement pour en faire disparaitre la marque.

Résultat de ces évolutions, une baisse globale de la qualité des clés USB et des cartes MicroSDXC. Surtout sur les produits les plus récents en noname. Beaucoup de clé USB promotionnelles, vendues à très bas prix à des professionnels pour distribuer des données, souffrent de ces défauts. Mais des clés de marques et de contrefaçons souffrent des mêmes problèmes. 

Autre souci relevé par l’entreprise spécialisée, l’emploi massif de composants NAND de type QLC. Au contraire des composants SLC qui ne pouvaient recueillir qu’un bit par cellule, les QLC peuvent en retenir 4. Ce qui permet une bien meilleure densité de données mais pose des soucis de fiabilité générale. Le problème étant que la gestion de ces modules NAND QLC est plus complexe qu’il n’y parait pour faire durer les composants dans le temps et comme les contrôleurs employés sont très entrée de gamme… La durabilité des stockages est très réduite dans le temps.

Acheter un stockage USB « noname » reste toujours la loterie sur l’entrée et le milieu de gamme. Entre les contrefaçons et les produits vérolés, entre les marques employant des composants entrée de gamme et les soucis de fiabilité. Il convient comme souvent de penser à ne pas sauvegarder sur des appareils de ce type sans avoir une copie des données importantes. Comme il convient de ne pas compter sur les prix les plus alléchants pour des données importantes.

De faux SSD externes au format M.2 en approche

Les composants NAND médiocres se généralisent sur les périphériques récents © MiniMachines.net. 2024.

Une nouvelle ROG Ally pour 2024 ?

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Sortie en 2023, la ROG Ally est une console sous processeur AMD Ryzen Z1 et Z1 Extreme qui a pas mal fait parler d’elle comme un bon concurrent au Steam Deck de Valve. Cette solution ne change pas vraiment la donne d’un point de vue usage ou ergonomie mais se positionne effectivement comme une réponse à une demande de mobilité des joueurs.

Minimachines-02-2024

Arnold Su

Lors d’une présentation à la presse des nouveautés pour 2024, un représentant d’Asus Inde Arnold Su, en poste depuis 12 ans chez Asusn a indiqué que la marque travaillait à la création d’une version 2 de la ROG Ally. Ce qui, avouons le, n’est pas très étonnant. Je suppose que les ventes de la ROG Ally ont été largement suffisantes pour poursuivre le développement de cette gamme. Le fait que MSI et Lenovo s’intéressent également à ce marché poussera sans doute l’ensemble des protagonistes à poursuivre leur travail dans la durée. 

Il ne fait donc pas de doute que Asus, comme les autres, continue de réfléchir à ces machines particulières. Ne serait-ce que parce que c’est un nouveau terrain de jeu, et de compétition, pour AMD et Intel. Suivre le mouvement a donc du sens. Ce qui est plus intriguant est cette annonce d’une nouvelle version prévue pour cette année. Aucune information précise sur le contenu de cette console et son éventuelle évolution. Juste l’information d’un second modèle. 

Et cela peut se comprendre pour Asus Inde qui aurait vendu entre 70 et 80 000 unités localement. Un joli score pour un engin pas facile d’accès et hyper spécialisé. Les premiers produits de ce genre ont tous tendance a être pris pour ce qu’ils sont, à savoir des essais « grandeur nature ». Des tests pour comprendre ce que cherche le public et noter l’ensemble des problèmes qu’il rencontre. L’investissement en temps et en mise à jour de la part d’Asus sur la ROG Ally montre bien que la marque compte s’investir dans ce format assez emblématique.

Reste à savoir à quelle sauce va être préparé ce nouveau modèle et si la parole d’un responsable d’Asus Inde, ni confirmée ni infirmée par Asus Global, peut être prise avec le même sérieux qu’une annonce officielle. Pour le moment, tout ce que vous avez pu lire sur une nouvelle version de cette console n’est absolument pas sourcé. Le fait qu’un second modèle sorte cette année est juste un enchainement logique sur un marché où le constructeur a déjà investi pas mal d’argent et qui fonctionne. 

Une nouvelle ROG Ally pour 2024 ? © MiniMachines.net. 2024.

Asus Chromebox CF40 : un Celeron N4500 jusqu’en 2034 ?

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Avec un Celeron N4500 à bord en 2024, le nouvel Asus Fanless Chromebox CF40 n’a pas que des avantages. La puce Jasper Lake a largement eu le temps d’accuser son âge maintenant que les processurs Alder Lake-N sont sortis.

Cela reste néanmoins un engin intéressant pour certains usages comme ceux que peuvent trouver des professionnels pour les Chromebox et leur exploitation en flotte. Avec un fonctionnement totalement passif grâce à un châssis en aluminium, le Chromebox CF40 se présente comme un engin compact et sur lequel on pourra compter pendant très, très longtemps.

Google assurera en effet des mises à jour pendant 10 ans pour cette machine. Jusqu’en 2034 donc. Une durée de vie qui se conjuguera avec un usage qui devrait rester peu ambitieux. L’engin sera parfait pour de l’utilisation de sites Internet et extranet, du pilotage d’outils internes ou de l’affichage média, par exemple. Avec une connectique assez complète et des capacités qui sont dès le départ limitées à des usages pro, c’est un engin qui saura s’adapter à des conditions variées.

Typiquement ? Monté derrière un écran pour de l’affichage de données ou multimédia. Comme point d’accès à un serveur local ou en ligne, comme poste de navigation via des outils google ou comme porte d’entrée pour du partage de données. Le Celeron N4500 ne sera pas un foudre de guerre mais l’idée générale avec ce type d’outil est bien de proposer un usage adapté à ce type de machine. On ne conçoit pas un outil de gestion de stock pour en changer tous les 3 ans. Pas plus qu’on ne choisira d’implanter un outil d’affichage dans 50 succursales et d’en varier tous les quatre matins. Ce genre de machine est choisi et adapté pour coller avec des plans dans la durée. L’idée est de pouvoir mettre à jour et administrer facilement des centaines d’appareils avec le minimum de problématiques matérielles et logicielles. C’est en tout cas comme cela que l’engin est mis en avant par Asus.

La connectique est assez large avec un USB 3.1 Gen1 Type-C qui offrira du DsiplayPort et du PowerDelivery, deux HDMI CEC supplémentaires pour piloter au total trois écrans, pas moins de 5 USB 3.2 Typ-A, un port Ethernet Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 sera aussi intégré pour un déploiement facilité.

Pas de prix ni de disponibilité, l’Asus Fanless Chromebox CF40 reste un engin de catalogue pour des usages pros.

Asus Chromebox CF40 : un Celeron N4500 jusqu’en 2034 ? © MiniMachines.net. 2024.

Asus Zenbook 14 OLED : un 14″ de 1.2 Kg parfum AMD ou Intel

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Les Asus Zenbook 14 OLED de 2024 seront comme chaque année des machines fines et efficaces de 14″ de diagonale proposant un choix assez varié de processeurs. Le constructeur a retenu deux gamme et quelques variantes de processeurs.

 

L’écran proposé sera décliné en deux options. Un modèle OLED en 1920 x 1200 pixels à la fois tactile et compatible avec les stylet actifs pour un rafraichissement de 60 Hz. La version la plus évoluée étant toujours OLED mais en 2880 x 1800 pixels avec un rafraichissement de 120 Hz et une couche tactile optionnelle.

Deux grandes familles seront proposées avec des choix clairement fait à l’avantage des puces Intel. Les Asus Zenbook 14 OLED Meteor Lake seront disponibles en Core Ultra 5 125H, Ultra 7 155H et Ultra 9 185H avec 116 ou 32 Go de mémoire vive LPDDR5 soudée et de 512 Go à 1 To de stockage M.2 NVMe PCIe 4.0.

L’unique modèle AMD fera appel, quant à lui, à un Ryzen 7 8840HS avec 16 Go de LPDDR5 toujours non évolutive et 1 To de stockage M.2 NVMe PCIe 4.0. D’autres petits détails différencieront les deux gammes comme le passage d’un double port Thunderbolt 4 dans les versions Intel à un unique USB4 une fois chez AMD.

Pour le reste on retrouve un unique port USB 3.2 Gen1 Type-A chez Intel  et son homologue chez AMD mais accompagné d’un port USB 3.2 Gen2 Type-C. Les sorties vidéos HDMI 2.1 et le jack audio combo 3.5 mm sont communs aux deux engins tout comme la présence d’une caméra FullHD avec reconnaissance faciale infrarouge et œilleton de sécurité, une un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3, une batterie 75 Wh, un chargeur USB Type-C 65 Watts et un poids de 1.2 Kg et des dimensions communes de 31.2 x 22 x 1.5 cm.

Asus continue d’intégrer son pavé numérique à LED sous le pavé tactile et a confié la partie sonore à une solution Harman Kardon qui proposera un son spatialisé Dolby Atmos.

Prix de départ ? 999€, avec une disponibilité prévue pour le début du mois de mars.

Asus Zenbook 14 OLED : un 14″ de 1.2 Kg parfum AMD ou Intel © MiniMachines.net. 2024.

Asus ZenScreen Fold : le premier écran pliable vraiment intéressant

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Je ne suis pas un grand fan des écrans pliants, j’ai bien pris conscience de leur évolution par rapport aux tous premiers modèles mais dans le monde des PC Portables je n’ai pas encore trouvé le réel intérêt de ces solutions. Troquer un clavier pour un écran tactile ou une formule Bluetooth à poser par dessus un écran n’est pas pour moi une solution pratique.

Pourtant, j’avoue que le ZenScreen Fold d’Asus me fait un peu réfléchir. L’objet présenté au CES 2024 se présente comme un écran externe de 17.3″ de diagonale que l’on peut plier en deux. L’idée ici est simple. On aura plus de faciliter à transporter ce type d’affichage dans ce format réduit que dans sa diagonale d’origine. Avec une béquille installée dans son dos, l’affichage propose une dalle OLED en 2560 x 1920 pixels qui s’utilisera en mode portrait ou en mode paysage. Il sera même possible de positionner l’écran pour avoir deux « pages » séparées par la pliure centrale.

La dalle est travaillée avec une colorimétrie 100% DCIP31 et propose une profondeur de noir certifiée DisplayHDR True Black 500. On retrouvera une double connectivité pour s’adapter à différentes sources avec un port Mini HDMI d’un côté et deux ports USB Type-C pour l’alimentation et le transport d’un signal DisplayPort.

Dans son demi format, l’écran se réduira à une formule 12 pouces qui pourra accompagner sans problème un portable de toute taille. Avec un poids de 1.17 kg et une épaisseur de 9.7 mm, le ZenScreen Fold pourra se glisser sans soucis dans une sacoche classique.

Reste un piti problème. Le ZenScreen Fold OLED MQ17QH – c’est son nom complet – sera sans doute proposé à un prix extrêmement élevé. Je doute que l’écran pliant OLED très haute définition pliant soit facile à produire et que le marché soit très important. J’adore l’idée de pouvoir ajouter un écran 17.3″ à ma configuration plus modeste en cas de besoin pour lancer des programmes lourds comme de la production vidéo. Mais si je dois dépenser le prix d’un second portable pour le faire, je préfèrerais compter sur des écrans plus modestes mais beaucoup moins chers pour le faire.

Asus ZenScreen Fold : le premier écran pliable vraiment intéressant © MiniMachines.net. 2024.

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix)

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Mise à jour du 1/03/2024 : Asus US a communiqué sur les tarifs de ses nouveaux NUC 14 Pro. Deux modèles ont été détaillés et donnent un avant goût du prix de ces nouvelle machines nées de la reprise de la marque NUC à Intel. 

En entrée de gamme, on retrouve le NUC 14 Pro Core 3 100U, une puce 15 watts avec 6 cœurs et 8 Threads sous architecture Raptor Lake. Le MiniPC embarquera 2 slots SoDIMM de DDR5-5600, un stockage NVMe PCIe Gen4, deux sorties Thunderbolt 4, du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un port Ethernet 2.5 Gigabit. Ticket d’entrée pour ce modèle : 394$ HT. Soit 364€HT environ et 436€ avec 20% de TVA avec une configuration mémoire et stockage pour le moment inconnue. Ces modèles sont prévus pour monter beaucoup plus haut en capacités de calcul avec des puce Intel Core Ultra 7 165H mais dans une limite de 40W de TDP.

Le Asus NUC 14 Pro+ débuteront leur carrière bien plus haut avec un prix de base de 869$ HT avec une puce Meteor Lake. Un Core 5 Ultra 125H qui pourra évoluer vers des Core Ultra7 155H ou Core Ultra 9 185H jusqu’en 65W de TDP. Cela donne 800€ environ HT et 960€ au total. 

Ces chiffres sont « bruts » et sont donc à prendre avec des pincettes quant à leur estimation « Euros ». Aucune date de distribution n’a filtré pour le moment mais la communication d’Asus France ne devrait plus tarder désormais.

Billet original du 10/01/2024 : Ces nouveaux NUC 14 Pro et NUC 14 Pro+ sont attendus au tournant. De très nombreuses entreprise ne savent aujourd’hui si elles doivent faire confiance à Asus pour les alimenter en nouveaux produits alors qu’elles achètent des NUC à Intel depuis de nombreuses années. Si la qualité des produits suit la production traditionnelle d’Intel, Asus peut réussir ici un pari intéressant pour son futur.

Asus NUC 14 Pro

Les nouveaux NUC 14 Pro  embarqueront des puces Intel Meteor Lake jusqu’au Core Ultra 7 165H dans un TDP maximal de 40 watts. On retrouvera ainsi les processeurs Intel Core Ultra 7 165H, Ultra 7 155H, Ultra 5 135H, Ultra 5 125H et l’entrée de gamme en Core 3 100U.

Asus NUC 14 Pro+

Une seconde série plus musclée sous le nom de NUC 14 Pro+ se déploiera, quant à elle, jusqu’au Core Ultra 9 185H pour un TDP de 65 Watts. Ici Asus embarquera également les Core Ultra 7 155H et Ultra 5 125H.

Ces engins permettront la même évolutivité que d’habitude chez Intel avec deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go à bord. Leur stockage sera légèrement différent puisque les modèles Asus NUC Pro proposeront pour certains un emplacement SATA3 au format 2.5″ tandis que les Pro+ se contenteront du double stockage commun constitué d’un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 et d’un second port M.2 2242 PCIe X4.

On distingue les deux loquets qu’il faudra dégager pour ouvrir et un verrou qu’on fera tourner avec tournevis

Tous les modèles sont pensés par Asus pour être accessibles et pouvoir être mis à jour physiquement sans recourir à un outil. Un large panneau inférieur permettra d’avoir sous les yeux les différents ports et slots facilement. Il pourra s’enlever en libérant des loquets qui le maintiendront en place. Cette approche « Toolless » est intéressante pour des particuliers mais elle l’est peut être moins pour des professionnels. Surtout pour les machines ayant pour vocation à être exposées au public. Si l’engin est sécurisé par un câble antivol, il faudra sans doute trouver une parade pour empêcher l’accès aux composants afin de ne pas les voir disparaitre.

Asus NUC 14 Pro avec et sans baie 2.5″

Le tout sera enfermé dans un châssis en aluminium assez sobre, Asus dit adieu au plastique des formules Intel pour sa coque supérieure. On retrouve un format classique des MiniPC NUC avec 11.7 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et de 3.7 cm d’épaisseur à 5.4 cm au total suivant les modèles de NUC 14 Pro. Ceux disposant de la baie 2.5″ étant comme d’habitude plus hauts que les autres. Les modèles Asus NUC 14 Pro+ seront un petit peu plus larges avec 14.4 cm pour la même profondeur et une épaisseur intermédiaire de 4.1 cm. Cela est du à la dissipation nécessaire pour encaisser ces processeurs plus puissants et plus gourmands.

Toute les machines proposeront un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel AX211, la connectique sera identique sur les différents modèles. En façade, on retrouve un USB 3.2 Gen 2×2 Type-C et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A. Sur le coté ou sur l’arrière un port Antivol type Kensington Lock pour sécuriser les MiniPC.

A l’arrière, on note la présence de deux Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.1, un Ethernet 2.5 Gigabit (Intel i226V) et un jack d’alimentation. Les blocs d’alim fournis s’adapteront suivant les modèles de puces de 90 Watts à 150 Watts.

NUC 14 Pro

Derniers détails, les NUC 14 Pro et Pro+ seront proposés nus, sans système, mémoire ni stockage mais également prêts à l’emploi et préinstallés sous Windows 11 Home et Pro. Asus proposera même des versions sans son logo dessus, probablement pour de grosses commandes, afin qu’une entreprise puisse poser le sien à la place.

L’ensemble parait cohérent et assez travaillé de la part d’Asus qui a su proposer sa patte dans un design très attendu pour cette passation de pouvoir. On retrouve le savoir faire de la marque sur les châssis et une bonne approche technique en interne. Il ne reste plus qu’à piloter de manière fluide la commercialisation de l’ensemble.

  NUC 14 Pro NUC 14 Pro+
Processeur Intel Core Ultra 7 165H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 135H
Intel Core Ultra 5 125H
Intel Core 3 100U (TDP jusqu’à 40W)
Intel Core Ultra 9 185H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 125H
(TDP jusqu’à 65W)
Mémoire vive 2 emplacements SODIMM
Jusqu’à 96 Go au total
DDR5-5600
Stockage 1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
1 x support SATA 2,5 pouces (sur certains modèles)
1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
Sans fil

Intel AX211
WiFi 6E
BT 5.3

Connectique 1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x Antivol type Kensington Lock
Alimentation 120W (Core Ultra 5/7)
90W (Core 3)
150W (Core Ultra 9)
120W (Core Ultra 5/7)
Dimensions 117 x 112 x 54mm (avec 2.5″)
117 x 112 x 37mm
114 x 112 x 41mm
Poids 750 grammes (avec 2.5″)
600 grammes
800 grammes
Prix de départ 394 $ 869 $

 

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix) © MiniMachines.net. 2024.

Asus ROG Zephyrus G14 : un vent de fraicheur sur le 14″ d’Asus

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Ce ne sera sans doute pas la machine de monsieur tout le monde mais sur le papier ce nouvel Asus ROG Zephyrus G14 ne manque pas d’atouts techniques et esthétiques. Avec un design aérien, un équipement haut de gamme et des finitions exemplaires, ce 14″ ne manque clairement pas d’arguments pour séduire.

La nouvelle gamme Asus ROG Zephyrus G14 propose dans un gabarit d’1.5 kilo tout le muscle nécessaire pour faire tourner des titres 3D exigeants. Il se révèlera être autant un compagnon de travail classique qu’une machine de jeu ou une petite station de travail mobile. Avec 31.2 cm de large pou 22 de profondeur et 16 mm seulement d’épaisseur. Le nouveau modèle de cette gamme chez Asus proposera un équipement interne assez incroyable.

L’ensemble de la machine est d’abord construite autour d’un très bel écran, un 14″ OLED en 2880 x 1800 pixels rafraichi à 120 Hz. Un affichage qu’Asus garantit comme proposant un rafraichissement de 0.2 ms. Compatible G-Sync, disposant d’une dalle calibrée 100% DCI-P3 et Dolby Vision, elle offrira une norme DisplayHDR VESA True Black 500. Pour la piloter, on retrouvera un processeur AMD qui pourra aller jusqu’au Ryzen 9 8945HS et un circuit graphique secondaire Nvidia GeForce RTX 4070 en version 65/90 Watts. La mémoire vive sera de la LPDDR5x soudée à bord dans une configuration maximale de 32 Go. Le stockage sera confié à une solution M.2 2280 PCIe 4.0 de 1 To évolutive.

J’ai un peu peur de la lisibilité du clavier…

Autour de cette base assez convaincante, on retrouvera pas mal d’atouts techniques, à commencer par une solution audio composée de 6 haut-parleurs avec 4 Woofers et 2 tweeters pour un son plus immersif et profond avec une compatibilité Dolby Atmos. La présence d’enceintes directement face à l’utilisateur transformera sans doute les capacités de la machine. Avec un écran OLED de qualité, ce modèle se comportera comme un excellent modèle multimédia. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un clavier rétro éclairé RGB. Aucun détail sur la webcam embarquée mais un gestionnaire d’annulation de bruit ambiant est également sur la liste des atouts de la machine.

Le clavier est assez étrange, si il semble assez bien employer l’espace disponible, il semble difficile à… lire ! Les lettres blanches de cette version très claire sont quasiment illisibles sur ces images. Il faudra veiller à vérifier ce détail ou à choisir le modèle anthracite. Le pavé tactile est très large et profond pour une utilisation confortable.

La connectique de l’Asus ROG Zephyrus G14 n’est pas en reste avec un assez beau panel de ports malgré une épaisseur très modeste. On retrouve un USB4, un USB 3.2 Gen2 Type-C et deux autres en Type-A. Une sortie HDMI 2.1 plein formant et un jack audio combo 3.5 mm en plus d’un lecteur de cartes MicroSDXC. La batterie sera une 73 Wh mais aucune estimation d’autonomie n’est proposée pour le moment.

Enfin, le design global de cette version 2024 est revu à neuf par rapport au modèle 2023 .On retrouve toujours un châssis ultrafin en aluminium décoré d’une barre LED qui le traverse en diagonale au dos de l’écran. L’engin est prévu en France pour ce premier trimestre 2024 au tarif de base de… 1999.99€. Il m’est avis que cela ne concernera pas la configuration maximale de la machine mais que la version Ryzen 9 RTX 4070 sera un petit peu plus chère que cela. Les Zephyrus conservent ce parti pris d’être des machines d’exception mais également des solutions que l’on choisit pour se faire plaisir avec un bel objet.

Asus ROG Zephyrus G14 : un vent de fraicheur sur le 14″ d’Asus © MiniMachines.net. 2024.

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

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Le passage de bâton entre Intel et Asus sur la gamme NUC a sans doute permis de décomplexer la gamme sur certains points. C’est en tout cas ce que l’on peut penser en regardant la fiche technique du ROG NUC, le MiniPC gaming d’Asus.

Intel proposait des MiniPC de jeu de qualité avec même un certain goût pour l’aventure lorsque la marque a dégainé des puces Core qui proposaient un circuit graphique signé AMD. Asus veut reprendre cet historique à son compte et le faire briller avec sa gamme ROG NUC. ROG, pour Republic Of Gamer et NUC pour Next Unit of Computing. Un programme en six lettres qui débute avec une machine haut de gamme.

Dans un châssis de 2.5 litres, le ROG NUC propose des puces Intel Meteor Lake pouvant aller du Core Ultra 7 155H jusqu’au Core Ultra 9 185H et un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4070. Des composants que l’on pourrait retrouver dans un ordinateur portable de la marque mais qui auront ici plus d’espace  pour « respirer ». Les puces choisies développent un TDP de base de 65 watts, quant aux modèles de circuits graphiques il s’agit de solutions RTX 4060 et RTX 4070 de 115 watts qui seront débridées ponctuellement jusqu’en 140 watts. Un joli niveau de performances, donc, dans un boitier de 27 cm de large pour 18 cm de profondeur et 5 cm d’épaisseur. L’alimentation choisie est une 330 watts externe qui n’est pas montrée en image.

Boitier qui pourra se positionner sur un pied à la verticale ou se disposer à plat, un format très consolesque qui pourrait aussi bien se retrouver sur un bureau que dans un salon. Pour coller avec son image gaming, la minimachine proposera des LEDs RGB à la gloire du constructeur. Celles-ci seront bien évidemment désactivables. 

Sous un panneau supérieur facilement accessible sans outil, on retrouvera une carte mère proposant une évolution classique avec deux slots de mémoire vive SODIMM DDR5-5600 et pas moins de trois ports M.2 2280 PCIe Gen4 x4. De quoi pousser l’engin vers 64 Go de mémoire vive et un gros paquet de teraoctets. Un port M.2 propose également une carte Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel Killer AX1690i.

La connectique est plutôt complète avec, en façade, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de cartes SDXC et un double port USB 3.2 Gen2 Type-A. Sur la partie arrière, on retrouve un Thunderbolt 4, deux USB 3.2 Gen2 Type-A supplémentaires, deux USB 2.0, une sortie HDMI 2.0 et deux DisplayPort 1.4a ainsi qu’un port 2.5 Gigabit.

Un bien joli bébé qui attendra probablement des parents fortunés. L’Asus ROG NUC n’a ni date de sortie ni tarif pour le moment.

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070 © MiniMachines.net. 2024.

Asus NUC 13 Rugged : un MiniPC industriel et fanless sous Alder Lake-N

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Vous ne trouverez pas, à priori, les Asus NUC 13 Rugged chez vos fournisseurs habituels, ces machines visent des pros ayant des besoins de MiniPC robustes mai pas spécialement performants. Asus y a intégré trois processeurs qui ne devraient pas être les « premiers choix » d’un particulier.

On y retrouve en effet l’ Atom X7425E en 12 watts de TDP, l’Atom X7211E en 6 watts et l’Intel N50 également en 6 watts de TDP. Des solutions clairement plus faibles en performances que les N95 / N100 et autres Alder Lake-N mais qui proposent des fonctionnalités suffisantes pour piloter des applications variées dans le monde industriel. 

Ces Asus NUC 13 Rugged ne sont pas une « création » d’Asus, ils sont sur la feuille de route d’Intel depuis un moment et nous en avions découvert l’existence en mai 2023. Intel a annoncé la fin de son investissement dans ce secteur en juillet de cette année. Asus reprend donc le flambeau probablement pour répondre à la demande née de la présentation de ces produits aux partenaires de la marque.

Tout l’intérêt de ces deux modèles de NUC est donc leur robustesse. Deux châssis différents sont proposés. Le premier est classique, fanless, avec une dissipation naturelle entre le processeur et le métal du boitier. Cette première version sera limitée à des puces ayant un TDP de 6 watts maximum. Le MiniPC ne pourra pas être employé dans des environnements de plus de 40°C. 

Le second est plus épais avec des ailettes pour augmenter la surface de dissipation du métal avec l’air et pourra, quant à lui, encaisser jusqu’à 12 watts de TDP processeur et supportera une température ambiante de 50°C. Les deux modèles sont prévus pour avoir une durée de vie de 5 ans en étant déployés 24H sur 24 et 7 Jours sur 7. Des appareils qui servent par exemple à suivre des machines industrielles, à faire des relevés, à piloter des robots ou à afficher des données en permanence sans broncher. 

On retrouve à l’intérieur un unique port SODIMM DDR5-4800 puisque les puces Alder Lake-N ne gèrent que le monocanal. La limitation tacite1 de mémoire sera de 16 Go. On retrouve également des options de stockage eMMC jusqu’à 64 Go, un port M.2 2280 NVMe PCie x2 et un M.2 3042 compatible à la fois  en NVMe et SATA3.

Les deux modèles proposent une connectique classique avec 2 ports USB 3.2 Gen 1 Type-A, deux USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.1, deux Ethernet2.5 Gigabit sous Intel i226, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 Intel aX201 sur un port M.2 2230 et même des MIPI CSI pour monter des capteurs photo/vidéo directement sur la carte mère.

Les deux engins mesurent respectivement 174 x 108 x 25.9 mm pour le premier sans ailettes et 174 x 108 x 35.8 mm pour la version la plus épaisse. Ils proposent différents moyens de fixation en VESA mais également sur DIN ou en montage mural. Des patins antidérapants sont présents pour le poser simplement sur un bureau mais je ne pense pas que cela intéresse grand monde dans cette disposition. Pas de prix ni de date « grand public » de sortie. Je suppose que tout cela se négocie directement auprès d’Asus sur contrat.

Source : FanlessTech

Intel NUC 13 Rugged « Bravo Canyon », des minimachines robustes

Asus NUC 13 Rugged : un MiniPC industriel et fanless sous Alder Lake-N © MiniMachines.net. 2024.

Asus lance le Zenbook 14 OLED UX3405 sous Core Ultra (Dispo à 1299.95€)

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Mise à jour : Une variante du Zenbook 14 OLED UX3405, le 3450 qui est un modèle 14″ en 2880 x 1800 pixels OLED 120Hz sous Core Ultra 7 155H en version 16 Go / 1 To et sous Windows 11 est désormais disponible à 1299.95€ chez LDLC. Une baisse rapide pour en profiter pour les fêtes ?

Billet d’origine : Le Zenbook 14 OLED UX3405 est un 14 pouces esthétiquement très réussi qui combine toutes les propositions classiques de la marque avec trois des nouvelles puces d’Intel. On retrouve ainsi un écran « NanoEdge » à bordures fines pour limiter la largeur de son châssis. On retrouve également une déclinaison d’affichages précis et le fameux pavé tactile qui s’illumine pour une exploitation en pavé numérique.

Sur le papier la machine est très très belle avec un encombrement de 31 cm par 22 et moins de 1.5 cm d’épaisseur. Cet engin de 1.2 Kg déploiera de très belles possibilités techniques avec un usage qui devrait couvrir l’ensemble des besoins d’un suage nomade. Décliné en trois variantes de processeur de l’Ultra 5 à l’Ultra 9, il ne devrait par contre pas autoriser de grosses possibilités d’évolution. La mémoire vive sera soudée et l’accès au stockage devrait être assez compliqué. 

La batterie choisie est une 75 Hr et Asus indique une autonomie d’une quinzaine d’heures pour son modèle le plus sage1 et devrait dans tous les cas dépasser la dizaine d’heures pour coller à la norme EVO. Asus indique que son UX3405  peut accepter tout type de chargeur compatible et même être remit à flot par une batterie portable type Power Delivery. Une très bonne chose pour les plus nomades qui font de grands déplacements loin d’une prise de courant.

Les différentes options d’affichage passent toutes par un écran OLED disponible en 1920x 1200 ou 2880 x 1800 pixels. Elles seront pilotées par un circuit Intel Arc Xe et proposeront des rétroéclairages puissants.

La connectique est classique avec le trio d’USB désormais consacré sur ce type de diagonale. Un USB 3.2 Gen1 Type-A à gauche de l’appareil et deux Thunderbolt 4 à droite. On retrouve également un jack audio combo 3.5 mm et un HDMI plein format pour faciliter la connexion avec des écrans externes.

Le confort de frappe semble être au rendez-vous avec un clavier qui devrait être assez lisible et qui proposera un rétro éclairage réglable. La manie des constructeurs de continuer à proposer des demies touches pour les flèches n’a toujours pas disparu mais on retrouve des éléments assez larges et bien positionnés pour les principaux usages. Asus n’a pas intégré de lecteur d’empreintes mais la webcam embarquée pourra prendre en charge la reconnaissance faciale. Une webcam qui pourra être rendue aveugle grâce à un cache physique pour plus de sécurité. Le constructeur indique avoir travaillé la partie multimédia pour proposer en plus d’une image OLED à la colorimétrie calibrée un son Dolby Atmos via des enceintes certifiées par Harman Kardon.

Asus poursuit ici sa gamme Zenbook 14 avec un modèle UX3405 prometteur. La présence d’une version avec 8 Go de mémoire vive m’inquiète un peu car ce n’est vraiment pas rendre service aux processeurs Meteor Lake et à leur circuit graphique intégré de partager si peu de mémoire sous Windows 11. Chaque antenne locale d’Asus aura le loisir de choisir quels modèles seront mis en vente dans leurs territoires respectifs. Asus France semble avoir judicieusement choisi des modèles en 16 et 32 Go de mémoire uniquement. 

Comptez sur un tarif de 1499€ pour une version Core Ultra 7 155H en 16 Go / 1 To en 2880 x 1800 pixels OLED. Et pour 200€ de plus vous passerez de 16 à 32 Go de LPDDR5x… et goûterez ainsi à la joie d’avoir de la mémoire vive soudée à la carte mère.

ASUS Zenbook 14 OLED UX3405

Processeurs Processeur Intel Core Ultra 9 185H
Processeur Intel Core Ultra 7 155H
Processeur Intel Core Ultra 5 125H
Mémoire vive 8 / 16 / 32 Go LPDDR5X-7467 soudée
Stockage 512 Go / 1 To
NVMe PCIe Gen4
 M.2 sans info précise du format
Circuit graphique Intel Arc Xe
Ecran
  • 14 pouces – 2880 x 1800 -pixels –  OLED – 600 Nits DisplayHDR True Black 600
    NanoEdge 16:10 – 120 Hz – 100% DCI-P3
  • 14 pouces – 2880 x 1800 -pixels –  OLED – 550 Nits DisplayHDR True Black 500
    NanoEdge 16:10 – 120 Hz – 100% DCI-P3
  • 14 pouces – 1920 x 1200 -pixels –  OLED – 600 Nits DisplayHDR True Black 600
    NanoEdge 16:10 – 60 Hz – 100% DCI-P3
Connectique 2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen1 Type-A
1 x HDMI 2.1
1 x jack audio combo 3.5 mm
Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3
 Batterie et chargeur 75 Wh
Chargeur 65 Watts
Multimédia et autres Double Haut parleurs stéréo Harman Kardon
Compatibilité Dolby Atmos
Webcam FullHD Infrarouge / 3DNR / ACS camera
Double micro avec correction de bruit
Clavier Chiclets Rétro éclairé + Pavé tactile ASUS ErgoSense 129 x 74 mm
Dimensions et poids 312,42 x 220,05 x 14,9 mm – 1.2 Kg
Aluminium recyclé
Système d’exploitation Windows 11 Home ou Pro

 

Asus lance le Zenbook 14 OLED UX3405 sous Core Ultra (Dispo à 1299.95€) © MiniMachines.net. 2024.

Avec Phison, L’USB4 devrait se démarquer en 2024

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Phison est un fabricant de composants connu surtout pour ses contrôleurs de mémoire flash intégrés sur les SSD. La marque compte bien désormais s’imposer dans le monde de l’USB4 avec la PS2251-21 (U21), une puce 2-en-1 qui proposera des fonctionnalités plus intéressantes et plus souples que les solutions actuelles.

Plus intéressantes parce que Phison va commercialiser sa puce à un prix plus doux. Ce qui risque d’inciter les constructeurs à démocratiser les stockages externes à ce format et à multiplier les offres. L’USB4 propose des fonctionnalités avantageuses : il est souvent plus intéressant de choisir un SSD externe ou un Dock muni d’un connecteur USB4 plutôt qu’une solution en USB 3.1. Le débit est non seulement plus rapide avec des transferts souvent supérieurs à 3Go/s contre 2 Go/s au mieux pour les USB 3.2 Gen2 les mieux intégrés. Souvent les USB Type-C des portables et MiniPC sont en réalité des versions USB 3.1 ou USB 3.2 qui ne bénéficient pas de ce débit maximal. Choisir l’USB4 permet de profiter de transferts plus « stables » et moins « marketing ».

L’USB4 a également pour lui d’assurer la présence des fonctions secondaires performantes qui sont toujours assez hypothétiques et au bon vouloir des fabricants sur les USB inférieurs. Un signal vidéo et audio sortant en DisplayPort 1.4 y est intégré ainsi que la possibilité d’alimenter des extensions en 48 V maximum. Des services appréciables pour les machines mobiles comme pour les machines sédentaires puisque toutes pourront alors piloter un dock complet. Problème, les solutions USB4 sont généralement beaucoup plus chères que les autres modèles. Et cela pour deux raisons.

D’abord par un manque flagrant de concurrence. Mis à part Asmedia, il n’y a personne de sérieux1 sur le marché. Ce qui permet au fabricant d’imposer le prix de son choix. Mais, en plus, la puce d’Asmedia n’est pas miraculeuse, elle sait prendre en charge le protocole USB4 mais c’est tout. Elle ne gère pas le stockage qui va derrière. Si votre dock, votre SSD USB4 ou toute autre extension type station d’accueil veut pouvoir ajouter un stockage en plus, il faudra intégrer un – couteux – contrôleur SSD supplémentaire. Deux puces pour un seul usage.

La solution Phison sera plus souple puisque la marque annonce que son circuit sera capable de prendre en charge le protocole USB4 ainsi que le stockage situé derrière. Une seule puce à acheter, stocker et implanter et la promesse d’un prix plus accessible, cela risque de pousser plus de constructeur à se pencher sur ce protocole. Mécaniquement, cela devrait également inciter les fabricants de portables et de MiniPC à s’orienter vers cette solution.

USB4 : les spécifications techniques officiellement annoncées

Source : Phison

Avec Phison, L’USB4 devrait se démarquer en 2024 © MiniMachines.net. 2024.

Le JEDEC présente le format mémoire CAMM2 d’une capacité max de 128Go

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Comme souvent les première normes industrielles informatiques sont lancées « pour de faux » par les consortiums industriels qui les gèrent. Le CAMM2 est ainsi annoncé après un format CAMM lancé en début d’année et qui n’a pas eu de prises véritables sur la production industrielle informatique. Ce genre de changement comme passer d’un format comme le SODIMM à un autre, prend du temps.

Outre le problème de développement des modules eux même, il faut l’assurance des constructeurs qui vont s’en emparer pour que la mayonnaise prenne. Rien que le passage de la DDR4 à la DDR5, et avant lui le passage de ma DDR3 à la DDR4, suffit à comprendre pourquoi les constructeurs trainent des pieds. Le surcout de ces nouveaux produits n’est pas forcément au goût de tout le monde et il faut en général  que les pros essuient les plâtres et payent le tarif premium des nouvelles gammes avant de les voir débarquer vers le grand public. Aujourd’hui, les tarifs des modules CAMM de Dell et de Samsung, ne font rêver personne. Un module de 16 Go est facturé plusieurs fois le prix d’une barrette SODDIMM de même capacité.

Des stations DELL sous mémoire CAMM

Ainsi, au fur et à mesure que la DDR5 s’est démocratisée dans les machines pro puis dans ls solutions grand public, le prix de ces modules s’est rapproché de leurs prédécesseurs à un point où la différence technologique n’a plus vraiment d’impact aujourd’hui. Pour le CAMM et désormais le CAMM2, la problématique est la même mais en pire puisque les usines qui fabriquent les modules SODIMM ne vont pas seulement avoir à changer de type de mémoire, ils vont également devoir modifier leurs lignes de production avec de nouvelles machines.

Le format SODIMM est une solution trouvée pour coller aux besoins de fabricants de portables. Etait-ce la meilleure d’un point de vue technique ? A l’époque de sa sortie, probablement. Elle permettait d’exploiter les mêmes composants de mémoire que ceux des machines de bureau et correspondait parfaitement aux besoins des constructeurs. En 1997, donc, le JEDEC lance le SODIMM et il ne faut que quelques années aux constructeurs pour l’intégrer. Il faut dire que les engins d’alors étaient plus épais avec des stockages mécaniques, des lecteurs optiques, des ventilateurs autrement plus massifs et une électronique demandant globalement plus d’espace. Le format correspondait au meilleur des deux mondes. D’autant qu’il remplaçait une solution peu avantageuse pour les clients. Avant les SODIMM, la majorité des constructeurs de PC utilisaient des formats propriétaires difficiles à trouver et horriblement chers.

Le JEDEC annonce donc le CAMM2 alors que personne n’a vu la couleur du CAMM. Ce n’est pas un échec, c’est l’avancée logique du format. En janvier avec le CAMM, le consortium a mis les pieds dans le plat à la réunion de famille des constructeurs de PC et de portables. En décembre, il s’agit d’avoir réellement un format commercialisable.

Qu’est-ce que le format CAMM2 ?

Evolution d’un format au départ proposé par DELL, il s’agit d’une solution fonctionnant non plus avec des broches classiques dans un slot mais par compression de ces pins contre un récepteur. Le nom CAMM2 veut dire Compression Attached Memory Module de seconde génération. Le format est donc ultra fin et n’a pas besoin d’être soudé. Il se fixe en vissant le module à la carte mère en plusieurs points et permet d’employer de la DDR5 comme de la LPDDR5 (avec des formats de brochage différents cependant ) tout en gardant des possibilités d’évolution. Le JEDEC annonce une réduction de l’épaisseur mémoire de 57% par rapport aux doubles modules SODIMM l’un sur l’autre. Chaque module CAMM2 pourra en outre embarquer jusqu’à 128 Go et gérer en solo un fonctionnement double canal. En clair, plus besoin d’ajouter deux SODIMM de 16 Go pour avoir 32 Go en double canal, un seul module CAMM2 suffira. La pose verticale permettra peut être un accès plus simple au sein des portables. On peut espérer que les constructeurs retrouvent un jour la recette perdue de la trappe d’accès magique aux composants.

Le format permettra également un fonctionnement par paires, ce qui signifie qu’il sera possible de monter jusqu’à deux modules de 128 Go dans un ordinateur portable. Pas forcément utile pour tout le monde mais qui peut être très intéressant pour certaines applications. 

Le CAMM2 est-il une bonne nouvelle pour les MiniPC ?

Je n’en suis pas sûr. Car si les portables ont de moins en moins un problème de place en interne, c’est d’ailleurs la place « perdue » au sein des ordinateurs portables chez Dell qui a du motiver cette recherche en premier lieu, ce n’est pas le cas des formats exotiques comme les MiniPC. Une carte mère de portable peut aujourd’hui être extrêmement réduite, un petit bout de circuit imprimé tout en longueur ou une nappe pour relier deux circuits ensemble afin d’adresser toute la connectique. Certaines machines de grandes marques emploient la même carte mère avec des machines de 13 à 16 pouces sans aucun complexe. La place disponible est comblée par une augmentation de services : plus de stockage, plus de haut-parleurs, plus de capacité de batterie.

Basculer du format SODIMM au format CAMM2 ne sera donc pas un souci pour ces engins. Mais cela risque de poser un problème pour les fabricants de MiniPC. Car, pour eux, chaque centimètre compte. Les SODIMM ont été au cahier des charges des formats NUC de la première heure et le développement des minimachines que nous connaissons aujourd’hui s’est fait autour de leur existence. A l’intérieur d’un PC de douze centimètres sur douze, il n’y a pas forcément la place de glisser un module CAMM2. Alors que la hauteur du châssis permet sans problème de monter deux ports SODIMM.

Le problème est que le format MiniPC vit pour beaucoup des avantages économiques créés par l’écosystème des portables. Et si demain le monde mobile bascule en bonne partie vers le format CAMM2, cela risque d’impacter le prix des modules DDR classiques. Et donc celui des MiniPC. Evidemment, on peut imaginer une large redistribution des composants dans ces minimachines avec une face de carte mère réservée uniquement au stockage et à la mémoire vive. Un duo M.2 et CAMM2 qui tomberait sous la main à l’ouverture du châssis. Mais cela veut dire qu’il faudrait trouver de la place à tout un tas de composants ailleurs. Ou augmenter la taille du châssis. 

On en n’est pas là, le format CAMM2 vient tout juste d’être ouvert et je doute que l’on voie beaucoup de portables grand public équipés de ce type de mémoire avant longtemps. Assez de temps pour que les ingénieurs en charge de nos chers MiniPC trouvent des solutions alternatives.

Mémoire au format CAMM, le JEDEC embraye le pas à Dell

Le JEDEC présente le format mémoire CAMM2 d’une capacité max de 128Go © MiniMachines.net. 2023.

MeLE Overclock 4C : un MiniPC ultracompact sous Intel N95

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Le MeLE Overclock 4C est à la fois une nouveauté et un produit aux compétences déjà vues. C’est souvent le cas sur le marché du MiniPC qui se concentre sur des processeurs assez restreints mais pour le cas de MeLE c’est également assez intéressant à suivre.

Le MeLE Overclock 4C embarque donc un processeur Intel N95, une puce Alder Lake N sortie en tout début d’année et largement employée désormais par de nombreux acteurs du marché noname comme de grandes marques. C’est pourtant le premier MiniPC de la marque à embarquer ce type de puce. MeLE n’est pourtant pas un nouvel acteur sur ce terrain. Pourquoi un tel retard à l’allumage ?

Et bien c’est malheureusement la rançon d’un développement original de la part du constructeur. MeLE n’est pas une marque noname qui s’empare de designs établis par d’autres acteurs en n’y collant que leur étiquette. Non, MeLE conçoit et fabrique des produits maison. Ce qui peut être un énorme avantage face à une concurrence qui semble employer le même matériel encore et encore de génération en génération mais qui est également parfois un énorme problème.

MeLE a sorti de nouvelles gammes de MiniPC en septembre et novembre 2022. Des machines construites avec les puces disponibles à l’époque soit des Gemini Lake Refresh et des Jasper Lake. Problème, en janvier 2023 Intel annonce les Alder Lake-N est les lance dans la foulée. Au lieu d’avoir une mise à jour basique comme cela avait été le cas depuis quelques générations, la nouvelle offre Intel N100 et consorts change le niveau de performances de manière très marquée. Et c’est la tuile pour MeLE qui se retrouve avec une nouvelle gamme de produits originaux, assumée financièrement entièrement par elle seule et, d’un coup, très difficiles à vendre. Je vous avais parlé de ce « trou d’air » provoqué par l’arrivée des excellentes puces Alder Lake-N sur le marché des MiniPC. Les stocks des anciens Celeron et Pentium étant encore présents dans de nombreux MiniPC commercialisés, il était difficile pour certain de commencer à vendre des machines sous la  nouvelle génération de puces tant que leur stock d’anciennes n’étaient pas écoulés. Mais, au fil des mois et des promos, la majorité des stocks a fini par disparaitre et les marques ont pu s’emparer des nouveautés.

Pas MeLE. Parce que la marque propose son design, ses cartes mères et ses propres produits originaux. Design, carte mère et produits qui demandent de la recherche et développement en solo mais également un investissement important pour avoir des prix corrects. On ne peut pas produire 50 machines seulement pour obtenir un produit viable face aux concurrents. Il faut s’engager sur une quantité minimale plus importante. Et c’est comme cela qu’en tout début d’année, alors qu’Intel s’apprêtait à annoncer ses nouveaux processeurs, que MeLE s’est retrouvé avec un gros stock de produits de plus en plus difficiles à vendre sur le marché. Le gros de leur concurrence, qui se contente donc de coller une étiquette sur des MiniPC produits par d’autres, a juste eu à se débarrasser du lot en cours en cassant leurs tarifs pour bénéficier des nouvelles puces. 

Tout cela pour dire que si aujourd’hui le MeLE Overclock 4C apparait enfin comme le premier MiniPC Alder Lake N de la marque, ce n’est pas par manque de compétence ou de flair, c’est bien parce qu’avant de le sortir le constructeur devait liquider son stock d’autres minimachines sous Celeron et Pentium. Une étape indispensable pour survivre économiquement.

Ce nouvel engin propose un format assez intéressant. Avec 17.8 cm de large pour 9.4 cm de profondeur, il mesure 2.1 cm d’épaisseur et propose en plus d’un Intel N95, 16 Go de DDR4-3200 sur un slot SoDIMM et un duo de 512 Go de stockage grâce à un port M.2 2280 256 Go compatible aussi bien avec les solutions SATA et NVMe et un eMMC 5.1 de 256 Go préinstallé. L’engin fera donc apparaitre deux unités de stockage indépendantes sur votre système. La connectique proposera en plus un lecteur de cartes MicroSDXC pour ajouter un stockage supplémentaire. 

Le reste des connecteurs comprend un USB 3.2 Gen2 Type-C avec alimentation Power Delivery, DisplayPort 1.4 et données, deux USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 2.0 Type-A, deux sorties HDMI 2.0, un Ethernet Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm.

L’alimentation sera assurée par un port USB Type-C avec une entrée de 12 à 23 volts et l’engin pourra être alimenté par une batterie externe de type Power Delivery 3.0. Ce qui permettra de construire une solution pour pallier à d’éventuelles coupures de courant assez facilement. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 est également présent pour connecter l’engin sans fil.

On n’a pas encore de prix pour ce modèle en France, Amazon le liste déjà mais aucun stock n’est disponible pour le moment. Il est annoncé à 220$HT aux US dans sa version de base indique AndroidTVBox ce qui n’en fait pas le modèle de MiniPC le plus abordable du marché. Mais le MeLE Overclock 4C a des avantages indéniables de format, d’évolutivité et de support. La marque a pris son temps pour des raisons évidentes de marché mais elle propose des produits suivis dans le temps et généralement très bien conçus. Je ne serai pas surpris que les autres gammes de MiniPC actuellement toujours coincées sur des Celeron d’ancienne génération ne finissent pas par sortir dans des modèles réactualisés avec d’autres puces Alder Lake-N  chez le constructeur.

MeLE Overclock 4C : un MiniPC ultracompact sous Intel N95 © MiniMachines.net. 2023.

ARM devient actionnaire minoritaire de Raspberry Pi Ltd

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Raspberry Pi Ltd, c’est la partie commerciale adossée à la fondation du même nom. C’est elle qui fonctionne avec les partenaires industriels et elle qui développe les composants les plus récents qui se retrouvent au cœur des produits de la marque comme le RP2040.

Eben Upton avec un mug. (et un prototype de Raspberry Pi 5)

ARM, qui développe l’architecture du même nom, vient d’annoncer avoir investi dans une participation minoritaire dans cette branche. La marque veut ainsi assurer un partenariat solide dans la durée entre les deux entités. Le sort de Raspberry Pi Ltd est lié depuis longtemps à celui d’ARM puisque tout l’écosystème de la fondation a été pensé autour de ces puces. Mieux encore, les cartes ont entrainé l’apparition et le développement de centaines de solutions exploitant ces puces. Et de milliers de nouveaux développeurs qui se sont penchés sur les possibilités offertes par ces SoC.

ARM indique vouloir participer à la suite de l’aventure Raspberry avec la volonté de rendre « l’informatique plus accessible pour tous ». ARM compte également sur les cartes de développement pour poser les concepts des prochaines générations d’objets connectés. L’intérêt actuel du marché pour l’IA pouvant également être fertilisé par des prototypes montés sur des systèmes de ce type. Du côté de Raspberry Pi Ltd, la formulation est à peu près la même avec cette idée que ce support d’ARM assurera un avenir à différents projets tout en assurant vouloir continuer à proposer des produits ARM dans le futur. En s’assurant à la fois d’un bon niveau de performances, de solutions peu gourmandes et et d’un écosystème logiciel complet. 

On peut voir dans ce rapprochement une forme de réponse aux questionnement posés par plusieurs d’entre vous en commentaires ces derniers mois. Questions que je peux résumer assez facilement en quelques points.

  • Quel impact peut avoir l’architecture RSIC-V sur le marché des SBC ?
  • Pourquoi Raspberry Pi ne s’intéresse pas à ces nouvelles architectures ?
  • Quelle réponse du marché Pi face à la baisse des propositions Intel et notamment des Alder Lake-N ?

La réponse à ces questions n’est pas vraiment donnée par cette prise de participation. Mais en s’associant financièrement avec ARM, Raspberry Pi Ltd va pouvoir éviter de se les poser.

Le communiqué de presse : 

CAMBRIDGE, U.K., November 2, 2023 – Arm Holdings plc (Nasdaq: ARM, “Arm”) and Raspberry Pi Ltd today announced an agreement by Arm to make a strategic investment in Raspberry Pi. Arm has acquired a minority stake in Raspberry Pi, further extending a successful long-term partnership between the two companies as they collaborate to deliver critical solutions for the Internet of Things (IoT) developer community.

As the demand for edge compute accelerates, with the proliferation of more demanding IoT and AI applications, Raspberry Pi’s solutions are putting the power of low-cost, high-performance computing into the hands of people and businesses all over the world. This investment further cements a partnership that began in 2008, and which has seen the release of many popular Arm-based Raspberry Pi products for students, enthusiasts and commercial developers. Raspberry Pi’s most recent flagship product, Raspberry Pi 5, became available at the end of October.

“Arm and Raspberry Pi share a vision to make computing accessible for all, by lowering barriers to innovation so that anyone, anywhere can learn, experience and create new IoT solutions,” said Paul Williamson, SVP and GM, Internet of Things Line of Business, Arm. “With the rapid growth of edge and endpoint AI applications, platforms like those from Raspberry Pi, built on Arm, are critical to driving the adoption of high-performance IoT devices globally by enabling developers to innovate faster and more easily. This strategic investment is further proof of our continued commitment to the developer community, and to our partnership with Raspberry Pi.”

“Arm technology has always been central to the platforms we create, and this investment is an important milestone in our longstanding partnership,” said Eben Upton, CEO, Raspberry Pi. “Using Arm technology as the foundation of our current and future products offers us access to the compute performance, energy efficiency and extensive software ecosystem we need, as we continue to remove barriers to entry for everyone, from students and enthusiasts, to professional developers deploying commercial IoT systems at scale.”

Source : ARM

ARM devient actionnaire minoritaire de Raspberry Pi Ltd © MiniMachines.net. 2023.

Badbox : le clou dans le cercueil des TV-Box Android

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Badbox c’est le nom donné par une étude à une pratique mafieuse touchant l’industrie des appareils Android en général et des TV-Box en particulier. Une étude qui dévoile des chiffres effrayants en ce qui concerne le nombre d’appareils infectés.

Je vous en parlais il y a peu, j’ai arrêté de suivre l’actualité des TV-Box Android il y a un bon moment maintenant. Mon constat assez amer au moment où j’ai pris cette décision était triple. Le premier était dans la course effrénée aux nouveaux modèles qui se suivaient sans cesse. A peine une Box sortie qu’une nouvelle était annoncée, souvent pour corriger juste un bug de la première. Plus rentable que de faire une mise à jour, les constructeurs préféraient lancer de nouvelles versions plutôt que de suivre les anciens modèles. Le fait que les TV-Box soient vendues à des prix très bas – entre 20 et 30€ – justifiant selon eux cette méthode.

Corollaire de ce premier problème, un second souci se posait. Aucun suivi n’était proposé pour ces TV-Box. En cas de bug du système entier ou d’une application essentielle, la box était le plus souvent bonne à mettre à la poubelle… Un gâchis de ressources énorme et une dépense finalement importante pour le client. Ce qui m’avait donné envie de publier un long billet sur les Nvidia Shield TV en 2018 où j’expliquais que la différence de tarif entre une TV-Box noname et celle de Nvidia finissait par se justifier amplement dans le temps.

Troisième souci, le comportement étrange de ces appareils. J’avais déjà remarqué alors que certaines box, envoyées par des revendeurs, réagissaient bizarrement. Des engins qui se mettaient à envoyer et recevoir des tonnes de données dès leur branchement à un réseau. Sans que cela ne se justifie à l’usage. Pourquoi une TV-Box aurait besoin d’envoyer et de recevoir des centaines de Mo/s si je ne lui demande rien, juste en l’allumant la première fois, sans avoir même lancé une application ou une mise à jour. Ces pratiques étaient très inquiétantes d’un point de vue de sécurité.

Ces trois éléments conjugués m’ont fait baisser le rideau de cette rubrique sur minimachines. Fini les TV-Box noname malgré les nombreux modèles que je recevais et que je continue à recevoir de temps en temps. Aujourd’hui, avec du recul, cette décision s’avère finalement très positive. 

La mafia des TV-Box

C’est à une échelle industrielle que Badbox a opéré. Cette appellation désigne l’infection de dizaines de milliers d’appareils Android de tout type avec un logiciel malveillant baptisé Triada. Le terme rappelle sans ambiguïté les triades mafieuses et l’ensemble des applications employées opère bel et bien pour le compte d’organisations de ce type. Les appareils infectés sont divers mais le vecteur principal semble être les TV-Box. Peu chères, utilisées en masse pour un usage connecté, exploitées comme des objets indépendants de tout pilotage informatique, ce sont les vecteurs parfaits pour piloter un large réseau de machines zombies.

Plus de 200 modèles de TV-Box ont été recensés comme infectés par Triada. 80% des TV-Box « noname » seraient concernées mais d’autres vecteurs seraient également à l’œuvre. En particulier des applications diverses, souvent des copies de copies d’applications existantes comme une calculatrice, un convertisseur de mesures ou une boussole. Des apps qui sont proposées par d’autres apps et qui tissent chaque jour un réseau de plus en plus étoffé. Cet ensemble de machines infectées a servi aux pirates comme une base arrière pour plusieurs opérations différentes : vol de données, création de comptes en masse, fraude publicitaire et création de portes dérobées pour venir fouiner dans les différents appareils.

Google et Apple ont évidemment pris le taureau par les cornes et fait le ménage dans ces applications malveillantes.  Là où le problème subsiste c’est dans les appareils infectés dès leur sortie d’usine. Les fameuses TV-Box « noname ». Les fabricants à la recherche de la meilleure rentabilité possible se sont laissés tenter par diverses sources de revenus et d’économie. Quand différents acteurs se sont présentés avec des systèmes prêts à l’emploi, particulièrement travaillés pour l’usage d’une TV-Box et totalement gratuits, ils se sont évidemment laissez faire.

Un contact m’expliquait en 2017 que certaines images d’Android étaient injectées en masse sur les appareils en se basant juste sur des composants standard : SoC embarqué et puces réseau.Le contenu de l’image n’était pas vraiment au cœur des préoccupation du fabricant. Certains constructeurs recevaient de l’argent pour chaque installation logicielle de ce type. Un phénomène classique issu des applications publicitaires. Quand vous découvrez que votre ordinateur à un système qui pointe vers un jeu vidéo ou un service de streaming par exemple. Des éléments qui ne sont pas présents dans l’image d’origine du système. Le constructeur a perçu quelque chose de l’éditeur du service pour ajouter un lien vers son produit. Pour une usine qui vend des machines proposées à 20 à 25€ au public, qui ne lui rapportent que quelques euros pièce,  il y a beaucoup de marge à gagner en récupérant quelques centimes liés à la pub. Ajouter des applications sur son image système n’est pas bien compliqué. Si en plus on n’est pas responsable de la création et du développement dudit système, c’est encore plus intéressant financièrement parlant. Si enfin on n’est pas le nom qui apparait sur la TV-Box à la fin… On ne risque rien.

Et c’est comme cela que Triada a fini par devenir un véritable fléau pour cette industrie. Les TV-Box ont reçu de plus en plus de systèmes basés sur « Android Open Source Project », une version Open Source d’Android, non certifiée par Google et totalement gratuite. Si AOSP est « propre » par défaut, c’est un excellent terrain de jeu pour des pirates en herbe qui peuvent le détourner pour y glisser les infections de leur choix. D’autant que le tatouage logiciel exécuté par Google pour vérifier le système lorsqu’il se connecte au Google Store n’est pas activé. « Play Protect », qui assure cette traçabilité de l’image du système, n’est pas pris en charge. Il suffit donc au pirate de proposer un accès alternatif au magasin d’applications de Google pour que la validation des applications téléchargées ne soit plus active.

C’est ainsi que des tablettes, des smartphones, des télé connectées et des TV-Box sont non seulement livrées au public avec des logiciels malveillants mais que rien ne les empêche ensuite d’en télécharger de nouveaux, volontairement ou involontairement. Human Security, aux manettes de ce rapport concernant Badbox, indique que si au moins 74 000 appareils Android sont infectés par Triada dans le monde. Ils n’ont testé réellement que 7 TV-Box et peuvent avoir laissé passé des milliers d’autres engins sous leur radar.

Un design qui annonce la présence d’une porte dérobée

Badbox : pour quoi faire ?

Une fois que vous connectez un appareil infecté à un réseau, les malwares embarqués s’activent. Sans que l’utilisateur ne s’en aperçoive, l’appareil se connectait à un serveur piloté par les pirates quelque part en Chine. Commençait alors la collecte de données assez intrusives. Si l’appareil est connecté à votre compte Google pour profiter de Youtube ou à d’autres services, des données liées peuvent être rapatriées. Mais d’autres outils peuvent être exploités pour récupérer mot de passe et informations sur des comptes payants. Des accès à des services de streaming, des comptes vers des plateforme de eCommerce et autres peuvent ainsi être piratés.

Le réseau Badbox aurait ainsi accès a des millions d’adresses IP sédentaires et mobiles. De quoi récupérer des données importantes mais aussi donner des idées supplémentaires aux pirates. Un réseau de publicité invisible a ainsi été mené sur ces appareils. Les pirates pouvant facilement « distribuer » des millions et des millions de bannières publicitaires à travers le monde, avec des rapports complets et détaillés de leurs campagnes pour satisfaire les donneurs d’ordre. Aucune de ces publicité n’étant en réalité visible par les utilisateurs finaux puisqu’elles s’exécutaient en arrière plan des usages réels des machines. On peu générer une fausse attention, un temps de consultation des pubs et même des clics sur les différents éléments sans aucun problème. Les utilisateurs ne se lassent jamais de ces pubs, ne choisissent pas de els fermer ou des les ignorer…

Pas un souci pour l’utilisateur ? On peut se dire que le fait de ne pas avoir de pub intrusive sur la TV-Box n’est pas gênant. Mais c’est sans compter le coût de ce type d’opération pour les marques. Si un fabricant de chaussures propose une publicité en ligne, il en répercutera le coût d’affichage dans les produits qu’il vendra ensuite. Le fait que la pub se soit affichée ou non ne change rien à ce problème, elle affectera le prix des produits commercialisés. L’étude parle d’un total de diffusion de 4 milliards de publicités par jour. Toutes invisibles. Mais qui ont évidemment un impact conséquent pour les marques.

Enfin, Badbox se servait de son réseau pour créer des robots logiciels. Ces programmes peuvent intervenir en masse pour différents usages malveillants. Du matraquage de sites par des milliers de faux utilisateurs en même temps pour les faire tomber – un service exécuté comme un point de pression pour un chantage ou comme commande de la part d’un concurrent. Faire tomber un site en quelques clics est un pouvoir assez énorme aux mains d’une entité malveillante.

La création de serveurs proxy est une autre possibilité offert par Triada. On peut facilement se servir de la machine d’un particulier qui, pendant que ce dernier regarde un film, va chercher à se connecter à un service en ligne. Plutôt que de se baser sur l’IP d’un serveur d’un pays différent pour accéder au même service. On peut ainsi se connecter comme si on était un véritable particulier avec une adresse IP locale. Cela sert à tester des sites sans se faire griller au bout de trois essais. De changer facilement d’IP et de rester discret. Cela peut également servir à utiliser un réseau social à des fins de propagande en trompant les algorithmes avec des adresses IP toujours différentes. Créer de faux comptes, les remplir de messages et avoir une armée de robots prête à soutenir telle ou telle cause ou relayer telle ou telle opération marketing…

Que faire si on a une TV-Box Noname?

Que faire si on a une TV-Box Android noname dont on n’est pas sûr ? Il existe trois solutions efficaces pour éviter tout problème avec sa Box. La première est la plus simple. Ne plus l’utiliser en mode connecté. On peut très bien la garder en mode déconnecté en l’utilisant comme lecteur de vidéo sur une clé USB par exemple. Cela empêche évidemment l’exploitation des services de streaming comme Youtube ou Netflix mais c’est plus sûr.

L’autre solution est de surveiller – et bloquer – les usages louches de la box. Ce qui nécessite des compétences spécifiques. Il faut identifier les entrées et sorties réseau de la box et bloquer celles dont le comportement est anormal. Ou, plus facile, n’autoriser que des comportements spécifiques comme l’accès à un service de streaming par exemple. Mais le risque est de devoir maintenir cette surveillance dans le temps, les logiciels employés pouvant muter et changer de comportement. 

La dernière et la plus radicale des solutions est de ne plus employer son appareil… Ce qui est évidemment un sacrifice. Surtout si il s’agit d’une tablette ou d’un téléviseur. Mais c’est peut être moins cher que de se rendre compte qu’on a perdu l’accès à ses réseaux sociaux ou que son compte en banque a été piraté…

La fin de Badbox ?

Des contre mesures ont été mise en place par différents acteurs afin de lutter contre ce réseau. La fraude publicitaire a été révélée et le nombre de requêtes a drastiquement diminué. Les développeurs de Triada ont tenté de modifier leur approche en mettant à jour les appareils connectés infectés. Tentative repérée par les chercheurs en sécurité et qui a finalement conduit à la disparition de certains serveurs en Chine. Est-ce la fin de Badbox pour autant ? Je n’en suis pas si sûr. Tant que le public sera prêt à craquer pour un appareil à 20-25€ qui ne donnera aucune information sur son constructeur et son système d’exploitation, ce type d’opération perdurera. Tant que la presse en ligne relaiera ce genre de machines, elles continueront à être vendues. Tant que des places de marché continueront de proposer ces engins en masse, la mafia à l’origine de ces réseaux pourra continuer à prospérer.

Source :  Human Security et Wired. Merci à Sam pour sa veille.

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Le prochain Exynos 2400 sera plus rapide grâce au RDNA 3 d’AMD

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Le nouveau SoC de Samsung promet beaucoup. Avec une architecture plus moderne, un gros focus sur les calculs d’AI et la présence d’un circuit graphique dérivé du RDNA 3 d’AMD, la puce aurait de beaucoup plus larges capacités.

On parle d’une augmentation de la puissance de calcul de base de 1.7 fois. L’Exynos 2400 devrait proposer plus de réactivité dans tous les usages mais son gros point fort dépendra de ses éléments secondaires. La partie Intelligence Artificielle ferait ainsi un bon en avant avec un NPU qui afficherait 14.7 fois les performances du précédent SoC maison de la marque. De quoi répondre aux usages de plus en plus intensifs de l’IA dans divers outils logiciels aujourd’hui.

L’alliance avec AMD donnerait également un coup de boost au circuit graphique Xclipse 970 basé sur une architecture RDNA 3 que l’on connait bien dans le monde des minimachines puisqu’il permet à des puces x86 AMD Ryzen de proposer des performances très convaincantes dans une enveloppe thermique très faible. Sur les SoC ARM évidemment, cette enveloppe sera réduite au minimum mais la solution serait capable de nombreuses choses dont la prise en charge du Ray Tracing.

De quoi donner suffisamment de performances pour que le Exynos 2400 puisse faire un peu d’ombre aux propositions de Qualcomm sur la scène ARM haut de gamme ? Ce serait une excellente nouvelle pour le marché avec une rivalité qui obligerait sans doute Qualcomm à réviser son approche tarifaire. Et si ce circuit XClipse 970 n’est pas encore au niveau, il apportera sans doute un niveau de performances très suffisant pour une majorité d’utilisateurs. Il faut également prendre en compte que cette approche de conception entre AMD et Samsung est renforcée sur la durée par un contrat à long terme. De quoi assurer une progression des puces de la marque dans le futur. Le nouveau SoC est prévu pour 2024.

Source : Samsung

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Asus NUC : la reprise de la gamme d’Intel est actée

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La cérémonie était très protocolaire, le passage de bâton entre Intel et Asus s’est fait sans heurts. Asus NUC devient donc le nouveau dépositaire des produits et le fabricant de ceux-ci. La marque s’est engagée à produire et vendre les minimachines de la 10e à la 13e Gen pour assurer la transition en douceur tout en développant de son côté de futures solutions sous cette gamme.

La division Asus NUC a commencé à assurer son rôle depuis le premier septembre, la Business Unit qui va s’occuper de cette nouvelle branche focalisait son discours à l’attention du segment professionnel plus que grand public. La firme a également intégré une partie du personnel d’Intel au sein de cette nouvelle branche. Une équipe qui assurera la poursuite du travail de Recherche et Développement pour Asus  et se focalisera sur le développement logiciel et de Cloud Computing. Asus cherchera à développer ce nouveau canal de distribution sur tous les segments pros que la gamme adressait déjà mais fait également des annonces en terme de développements de solutions liées à l’IA et autres innovations du genre. 

La réelle signification de cette annonce entre Intel et Asus NUC est, bien entendu, de réassurer les pros qui pourraient être tentés de se détourner d’Asus pour aller lorgner chez les concurrents. Le nom d’Intel et la qualité de la production des gammes étant pour beaucoup de partenaires industriels l’assurance d’une gamme de services avantageux et durables. La reprise par un tiers, quel qu’il soit, est forcément un signe d’incertitude. Pour ne pas perdre ces marchés, il fallait au moins montrer une passation de pouvoir, aussi symbolique soit t-elle. 

Beaucoup de professionnels attendent Asus au tournant et vont regarder comment la poursuite de leur garantie engagée avec Intel sera traitée dans les trimestres à venir. D’autres attendent clairement de voir ce que le constructeur proposera pour la prochaine Gen de ces minimachines. Je ne doute pas un instant qu’Intel continuera à proposer son aide et ses produits à Asus pour poursuivre cette aventure d’une manière ou d’une autre pendant quelques temps. Mais il faudra que la prochaine gamme de ces engins marque les esprits d’une manière ou d’une autre pour éteindre les inquiétudes des acheteurs.

D’autant que, pour rappel, Asus a certes repris le  business d’Intel et son portefeuille de clients mais n’a pas d’exclusivité sur les NUC. Si d’autres acteurs veulent venir sur ce marché, ils peuvent tout à fait contacter Intel et obtenir le droit de proposer, eux aussi, des NUC.

Asus reprend – en partie – le marché des MiniPC NUC d’Intel

NUC : fin de partie pour les minimachines d’Intel

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Asus fait le point sur les performances des deux ROG Ally

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Il y a 100€ d’écart entre une console PC Asus ROG Ally sous AMD Z1 et sa grande sœur équipée d’un processeur AMD Z1 Extreme. 100€ qui correspondent à un changement de puce et donc à des performances différentes.

Pour y vois plus clair, Asus publie des tableaux de tests de ses deux consoles face aux même jeux en précisant bien la différence de définition dans chaque tableau. Une manière de montrer clairement l’écart proposé par chaque console.

Sur ce premier tableau qui correspond à un usage en FullHD 1920 x 1080 pixels affichés à l’écran on retrouve 6 jeux récents et exigeants. Si tous les titres sont jouables à plus de 30 images par secondes au prix de sacrifices de qualité sur l’affichage des détails, la différence entre les deux puces est assez parlante. L’écart est toujours significativement à l’avantage du Z1 Extreme. Le seul jeu qui autorise le Z1 a dépasser les 60 images par seconde est CoD Modern Warfare II.

En 720P sur 7 jeux récents, les choses vont mieux pour le Z1 et rares sont les jeux qui ne dépassent pas le 60 ips pour le Z1 Extreme. Seul Elden Ring n’arrive pas à ce score avec 51 ips pour le Z1 Extreme et un score assez proche pour le Z1 avec 48 ips.

Cette différence entre les deux puces traduit bien l’écart proposé par les consoles mais il reste à bien comprendre les chiffres annoncés ici. Et notamment leur procédure de test. Les consoles sont notées dans les meilleures conditions possibles avec un détail très important à prendre en compte, elles sont connectées à une alimentation 65 watts pour l’ensemble des tests. Les puces peuvent donc exprimer pleinement leur potentiel mais sur ces titres particuliers, il ne faut pas spécialement s’attendre à des scores aussi poussés en mobilité. 

Je reste persuadé que le meilleur catalogue vidéoludique pour cette console n’est pas dans le haut du panier des jeux 3D AAA. Il est plutôt dans une approche plus simple qui ne va pas impacter trop rapidement la batterie et proposer une bien meilleure jouabilité à l’utilisateur. Les Jeux présentés ici sont des titres que l’on peut comparer à des épopées cinéma filmées en cinémascope. Ils demandent une immersion plus profonde que sur le petit écran de la console pour en tirer le meilleur parti. Il existe plein d’autres titres bien plus adaptés à ce que propose cette console.

Je m’étonne toujours que Asus continue de vanter les mérites de ces titres pour la ROG Ally, c’est peut être lié à l’image que la marque a construit auprès des joueurs. Mais une autre cible, assez pertinente, serait d’aller flirter avec les jeux indépendants et les joueurs réellement mobiles.

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La ROG Ally sous Ryzen Z1 à 499€ (MAJ)

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Mise à jour : Amazon propose la Asus ROG Ally Z1 en version 16/512 Go à 499€. Un bon tarif par rapport à son prix de base de 699€.

Billet du 26/08/2023 : Asus a donc dégainé la ROG Ally sous AMD Ryzen Z1. Une seconde version, un peu moins chère, de la console sortie au départ sous Ryzen Z1 Extreme. Cette minimachine particulière a été testée parle vidéoaste ETA Prime qui en a profité pour faire un état des lieux des performances entre les deux modèles de puces.

La version « classique » du processeur est un 6 cœurs et 12 Threads Zen 4 associé à un circuit graphique quadruple cœur. C’est beaucoup moins que ce que propose le Ryzen Z1 Extreme équipé de 8 cœurs Zen4 pour 16 Threads et d’un circuit graphique comprenant 12 CU. Tout le reste de la configuration est identique chez Asus. Les deux versions de la console ont 16 Go de mémoire vive, le même SSD NVMe de 512 Go et un écran 120 Hz de même définition FullHD. La nuance est donc dans les capacités des deux processeurs et, évidemment, dans le prix demandé pour la console qui est de 100 € de moins pour la version Ryzen Z1.

Les deux consoles on été testées de manière identique avec des TDP différents.

  15 Watts sous Geekbench 25 Watts sous Geekbench 15 Watts sous GPU Benchmark 25 Watts sous GPU Benchmark
Ryzen Z1 2185 Single Core / 7974 Multicore 2230 Single Core / 8170 Multicore 1471 1759
Ryzen Z1 Extreme 2036 Single Core / 7370 Multicore 2029 Single Core / 7841 Multicore 2535 3017

Ces résultats sont assez déroutants avec un Ryzen Z1 qui se comporte mieux à performances égales dans les tests que son grand frère bien plus musclé sur le papier. En 15 comme en 25 watts de TDP sous Geekbench, le Z1 est plus rapide que l’Extreme. Sous GPU Benchmark, la différence du nombre de cœurs se fait par contre grandement sentir à l’avantage des 12 Compute Units du modèle Extreme.

En terme d’usage réel, les performances relevées sont encore une fois intéressantes avec un Ryzen Z1 qui s’en sort très bien suivant les différents titres joués. Un jeu comme Forza Horizon 5 propose de 65 à 78 images par seconde en 720P avec des détails moyens suivant le TDP choisi de 15 à 25 watts. GTA 5 affiché en 1080P en mode normal affichera 75 ips quelle que soit le TDP employé. Cyberpunk 2077 fonctionnera à 58 ips en 720P Low sur 15 watts de TDP et grimpera à 73 ips en 25 watts. 

En terme d’émulation, la solution se débrouille là encore très correctement avec le logiciel PSSX2 qui émule Gran Turismo 4 sur PS2 parvient à l’afficher à 60 ips en 1080P avec 15 watts de TDP. RPCS3 qui émule SKATE 4 sur PS3 affiche 60 ips en 720P avec un TDP de 18 watts. Enfin, l’émulateur Yuzu permet de jouer à Zelda : Link’s Awakening en émulant la Switch à 60 ips en 1080P pour 15 watts de dépense énergétique.

Des résultats encourageants pour la solution d’AMD qu’on espère finalement pas forcément cantonnée à ce format console. J’avoue que l’idée d’un petit netbook équipé d’une puce de ce type serait assez séduisant. Parce que là où le bat blesse encore beaucoup pour la ROG Ally, c’est dans son autonomie. Quel que soit le modèle les mesures faites sont toutes identiques avec 76 minutes de jeu en 20 watts de TDP. 100 minutes en mode 15 watts et 190 minutes en mode 10 watts. Un mode 10 watts qui cantonne la console à des jeux peu gourmands ou d’autres usages. La ROG Ally propose une solution logicielle qui permet de changer de TDP à la volée et donc d’adapter la réserve de batterie à différents usages, mais cela reste tout de même très peu dès que l’on veut faire autre chose qu’un jeu basique.

La ROG Ally sous Ryzen Z1 à 499€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

LG va t-il démocratiser les écrans OLED pliants ?

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Des écrans pliants pour tout le monde ? LG n’a pas  annoncé de prix ni de véritables chiffres pour le futur de sa production. Juste que la marque va commencer à proposer ce type d’affichage avec un volume de production moins confidentiel qu’auparavant.

Le HP Spectre Foldable et son écran 17″ OLED pliant tactile à 4999$

Vous avez surement déjà croisé une nouvelle concernant des écrans pliants de type OLED. En général, ce sont des machines très haut de gamme, vendues à des prix très élevés, qui en héritent. Cela pourrait, en partie, changer avec l’apparition d’une offre plus abordable chez LG. 

La marque a en effet indiqué le début d’une production de masse de modèles 17″ pour portables. Avec une courbe de pliure de 3 mm seulement, ces écrans haut de gamme pourraient devenir plus accessibles. Rendant ainsi la construction de gammes plus classiques possible. Proposant une définition QHD+ en 2560 x 1920 pixels, ces écrans ne seraient alors plus forcément réservés à des engins totalement inaccessibles au plus grand nombre.

Le souci d’un écran de ce type, d’un point de vue économique, c’est qu’il prend une part tellement importante du prix d’un portable qu’il faut tenter de faire passer la « pilule » en agglomérant des composants tout aussi haut de gamme. On ne sortira jamais un ordinateur portable où l’écran occuperait 50 ou 60% de son tarif global de pièces détachées. On imagine pas une machine avec un écran OLED de 17″ pliant équipé d’un processeur entrée de gamme avec 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage eMMC. Cette évidence pousse les constructeurs à assembler un mix de pièces détachées qui respectent une certaine logique. Le prix de l’affichage ne doit pas dépasser un certain pourcentage global du prix des composants. Et si il le faut cela veut dire que des artifices variés pourront être mis en place : système audio de grande marque, fonctions avancées de gestion de réseau sans fil, châssis en matériaux composites ou en alliages taillés en CNC. Bref, tout ce qu’il faut pour remettre le prix de l’affichage à sa place et essayer de proposer un engin « équilibré ». 

Si LG augmente sa production d’écran pliants OLED, cela devrait baisser le prix du composant et améliorer sa disponibilité et son prix. Rendre ce type ‘affichage à des tarifs moins stratosphériques. Reste la grande question autour de cette technologie, est-ce qu’on a vraiment besoin d’un écran pliant de 17″ en mobilité ?

LG va t-il démocratiser les écrans OLED pliants ? © MiniMachines.net. 2023.

Le site de e-commerce Hekka.com ferme ses portes.

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Le site Hekka était basé à Singapour mais son siège social était officiellement situé à Chypre, probablement pour profiter de la vue. 

L’entreprise n’était pas en très grande forme depuis un moment et cela faisait quelques bons mois que je n’avais pas repéré de bons plans chez eux. Leur expérience d’un mélange d’un commerce proposant une offre entre mode et high-tech n’a apparemment pas fonctionné. Aujourd’hui le site est totalement fermé. La mort de Hekka.com aura donc été assez semblable à sa vie, les deux sont passés complètement inaperçus. Si vous avez acheté un produit chez Hekka par le passé, il y a peu de chance pour qu’une garantie fonctionne. Vous pouvez essayer de contacter le fabricant en cas de panne mais cela reste très hasardeux.

Hekka tombe

Pas mal de sites de e-commerce sont nés dans le sillage des plus gros revendeurs à l’exportation. Un paquet est apparu après la mort du site Gearbest en 2021. Gearbest lui même a essayé de se relancer avant de finalement jeter l’éponge. Beaucoup d’anciens salariés ayant tenté ou tentant encore de créer des sociétés fonctionnant de manière identique.

Seulement le e-commerce est un marché impitoyable et les plus anciens acteurs ont des parts de marché importantes. Ils peuvent, en général, assez bien négocier avec les fabricants  et ont la primeur sur les nouveautés. Certains assument même des sorties exclusives de nouveaux produits de grandes marques. Difficile de venir les chatouiller ou même faire de meilleurs prix qu’eux aujourd’hui.

Le site de e-commerce Hekka.com ferme ses portes. © MiniMachines.net. 2023.

Asus officialise ses ExpertCenter PB63 sous Intel Raptor Lake

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L’annonce de Juin nous avait laissé sur notre faim. Peu de détails, pas de prix ni de date de sortie, cela ne donnait pas vraiment d’informations sur la commercialisation de ces systèmes ExpertCenter PB63. 

Asus vient d’officialiser ces produits, à destination première des professionnels, avec tout le détail de leurs entrailles. De multiples versions sont prévues, toutes sous puces Intel Core de 13e Gen. La gamme est assez large puisque cela va du Celeron G6900 au Core i7-13700 en passant par les Pentium Gold G7400, Core i3-13100, Core i5-13400 et Core i7-13500. L’ensemble sera piloté par un chipset Intel B760.

On retrouve jusqu’à 64 Go de DDR5-5600 grâce à deux slots de mémoire en double canal et le stockage est assez large et évolutif avec deux slots M.2 2280 NVMe PCIe ainsi qu’une baie 2.5″ SATA. De quoi monter des solutions assez variées. Une baie M.2 interne supplémentaire permettra de profiter d’un circuit Intel AX pour un Wi-Fi6 ou 6E et du Bluetooth 5.2. 

La machine nous avait dévoilé ses dimensions avec 17.5 cm de large pour autant de profondeur et 4.42 cm d’épaisseur. Un engin assez compact, donc, qui profite de cet espace pour proposer une très belle connectique : pas moins de 8 ports USB au total avec : 1 port USB 3.2 Gen 2 Type-C (mais pas d’USB4 ou de Thunderbolt ?), deux ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A et trois USB 2.0. Le signal vidéo sera distribué par deux DisplayPort 1.4 et on retrouvera un port Ethernet Gigabit, un double jack audio pour casque e micro séparés et une prise jack d’alimentation.

C’est tout ? Presque puisque Asus proposera une option de personnalisation permettant d’ajouter diverses extensions. Un port Ethernet 2.5 Gigabit supplémentaire ? Un troisième DisplayPort ? Un VGA ou un HDMI ? Un port COM ? La marque  pourra proposer ces éléments à ses clients industriels et même ajouter un petit haut parleur directement sous le capot au besoin.

D’autres fonctions externes sont possibles comme l’ajout d’un lecteur optique directement par dessus le châssis. Enfin, un pied permettra de positionner le PB63 à la verticale. Il sera évidemment possible de l’accrocher grâce à une compatibilité VESA. Enfin, l’engin est annoncé en deux couleurs : une châssis blanc sera également proposé pour s’accommoder à des usages où la machine sera directement visible.

Cette annonce a lieu après la reprise d’Asus d’une bonne partie du marché des NUC chez Intel. Le PB63 a été repéré en juin et l’annonce d’Asus d’assurer la continuité des lignes de NUC  a été signée – et communiquée – en juillet. La gamme ExpertCenter PB63 est en bonne partie en concurrence frontale avec des offres classiques de NUC même si Asus assure des services supplémentaires avec ses fonctions optionnelles. J’imagine que si le constructeur prévoit toujours de fabriquer les deux gammes, c’est parce que aujourd’hui encore il a de la demande pour les deux types d’engins. La gamme ExpertCenter PB63 proposant des options supplémentaires notamment en terme d’extensions et de connectique quand les NUC travaillent surtout leur compacité et leur écosystème visant autant les pros que les particuliers. Il sera intéressant de regarder à terme comment les deux gammes évolueront dans la durée.

Asus officialise ses ExpertCenter PB63 sous Intel Raptor Lake © MiniMachines.net. 2023.

Asus ROG Ally Z1 : la version « light » de la console pour octobre

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La Asus ROG Ally Z1 embarquera un processeur AMD Ryzen Z1 au contraire de la ROG Ally classique, déjà disponible, qui propose le Ryzen Z1 Extreme. Annoncée en juin dernier, elle sera disponible à la mi octobre chez nous à un tarif de 699€ contre les 799€ de la version actuelle.

100€ de moins sur la note mais des performances en baisse, c’est en gros la proposition d’Asus pour ce second modèle. Après avoir brillé avec sa première console portable en proposant une excellente jouabilité, la marque se positionne désormais sur un segment qui se veut plus accessible. La question est, est-ce que cette économie en vaut vraiment la peine ?

La base est identique et on garde toujours la même architecture. La mémoire vive reste de 16 Go de LPDDR5-6400. Le stockage est encore confié à une solution NVMe PCIe de 512 Go et l’écran ne bouge pas d’un poil avec 7 pouces d’affichage grâce à une dalle IPS en FullHD. Le châssis ne subit aucune modification particulière, ni en terme de batterie ni pour son refroidissement ou ses options. On comprend bien ici la stratégie d’échelle de la marque qui conserve son appareil identique pour ne changer que la puce afin de minimiser les couts de fabrication.

La seule nuance est donc l’implantation de sa puce interne. Le Ryzen Z1 Extreme est remplacé par un Ryzen Z1 « tout court ». Un changement qui se traduit tout de même par une baisse de 100€ sur la note. Difficile de croire que cela n’est du qu’au processeur.

  Architecture Coeurs / Threads Fréquences GPU Compute Units Cache TDP
Ryzen Z1 Extreme Zen 4 8 / 16 3.3 à 5.1 GHz RDNA 3 12 24 Mo 9– 30W
Ryzen Z1 Zen 4 6 /12 3.2 à 4.9 GHz RDNA 3 4 22 Mo 9 – 30W

La différence entre les deux puces est notable. Moins de cœurs, moins de Threads, beaucoup moins de Compute Units, un peu moins de cache et des fréquences à la baisse… On ne connait pas  encore le comportement exact de ce processeur face à son grand frère. Si les performances sont nettement à la baisse, l’économie de 100€ ne sera pas une bonne idée. Cet appareil se focalise surtout sur un usage ludique qui demande de la ressource. L’amputer des performances nécessaires à la réalisation de son objectif n’a aucun sens. Si la réserve de puissance délivrée par le Ryzen Z1 est suffisante pour couvrir une gamme de jeux qui vous convient, l’Asus ROG Ally Z1 peut parfaitement coller à vos attentes d’aujourd’hui. Mais si vous espérez conserver l’outil dans la durée, le passage à une version supérieure pour une fraction de son tarif me semble être une bien meilleure idée.

 

Ryzen Z1 : la gamme de processeurs pour consoles d’AMD

Asus ROG Ally Z1 : la version « light » de la console pour octobre © MiniMachines.net. 2023.

Asus dévoile son côté NUC

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Suite à l’abandon de la division NUC par Intel et la reprise dans la foulée des activités par Asus qui fabriquait déjà des minimachines pour Intel via sa filiale ASRock, le géant Taiwanais a pris l’engagement d’assurer le suivi des minimachines Intel des dernières générations. Une promesse forte qui permet d’assurer la continuité de l’offre mais également de rassurer les industriels ayant implanté par milliers des NUC dans divers produits.

Une engagement qui est positif pour tout le monde puisque Asus gagne un business rentable qu’il maitrisait déjà, gagne en image avec une marque devenue incontournable sur le segment et dont l’acronyme est devenue l’onomastisme d’un pan entier du secteur : on dit NUC pour designer un MiniPC comme on dit Sopalin pour parler de papier absorbant.

La page mise en place par Asus pour assurer la continuité de service sur le segment NUC reprend des éléments déjà présents sur les communications d’Intel. Point intéressant, certaines pages mettent en avant des produits comme la gamme Element que je pensais voir disparaitre dans le déménagement. Les Cartes-PC d’Intel sont toujours présentes. Il reste maintenant à savoir si il s’agit d’une véritable envie de la part d’Asus ou si cela fait partie du contrat global lié à cette passation de pouvoir.

Il s’agit donc pour le moment plus d’un passage de relais que de réelles innovations. Le fabricant assure pour le moment la transmission fluide de cette nouvelle activité et cela doit déjà représenter pas mal de travail. Néanmoins, de premières rumeurs de solutions Asus NUC originales sont parvenues à mes oreilles et on devrait voir une génération nouvelle de machines – probablement orientée gaming et business – d’ici le mois de janvier 2024. Avec des annonces au Computex prochain.

D’ici là, peut être que d’autres fabricants s’intéresseront à la licence officielle NUC d’Intel. Et peut être qu’à la même date d’autres acteurs apparaitront sur le marché. Ou, si Intel continue à ne pas les en empêcher, des utilisations officieuses du nom NUC continueront de prospérer.

Asus dévoile son côté NUC © MiniMachines.net. 2023.

Intel met les points sur les NUC !

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Avec un rare esprit de concision, les deux représentants d’Intel ont proposé un rappel synthétique de la suite de l’aventure NUC. Cela reprend de manière plus claire les éléments que je précisais il y a quelques jours suite à l’annonce d’Asus de la reprise du format. 

Le format est en direct sur Twitch, ce qui explique les temps de pause destinés à lire les questions mais cette vidéo extraite de l’émission diffusée hier permet de voir plus clair sur l’annonce de l’arrêt des NUC by Intel.

En résumé, on peut en tirer des enseignements simples que j’avais déjà relevés dans mon précédent billet sur le sujet :

– Intel arrête ses investissements dans la gamme NUC. La marque laisse les autres fabricants de matériel prendre le relais.

– Les NUC Intel actuellement en vente – la 13e Gen donc et les autres modèles de génération précédente, sont toujours fabriqués et vendus par Intel. Leurs spécificités de garantie courent toujours comme avant. Cette situation durera jusqu’à la rentrée de Septembre où les modèles ne seront pas renouvelés.

– Les garanties et le support des NUC existeront toujours. Les modèles achetés et bénéficiant toujours d’une garantie, conserveront tous leurs avantages.

– Asus a acquis une Licence NUC pour continuer à fabriquer les modèles NUC. La marque va proposer des modèles de la 10e à la 13e génération identiques à ceux d’Intel. Ils vont également pouvoir produire des MiniPC Asus sous la licence NUC différents à l’avenir. Asus a déjà indiqué vouloir se pencher sur les modèles Gaming Extreme.

– La licence n’est pas exclusive et d’autres constructeurs vont pouvoir fabriquer des machines sous la marque NUC si ils le souhaitent.

– Intel confirme que le Format NUC devient de fait un standard qui a été popularisé et qui devrait perdurer dans le futur.

Si vous voulez voir la totalité du Live Twitch, il est disponible sur la chaine Twitch de Mikael Moreau pour Intel France.

Asus reprend – en partie – le marché des MiniPC NUC d’Intel

Intel met les points sur les NUC ! © MiniMachines.net. 2023.

Sculpfun CAM500 : la révolution de la camera en gravure laser

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Je découvre la Sculpfun CAM500, une caméra spécialement conçue pour épauler la gravure laser. L’idée est toute simple, se servir du capteur 5 MP de cette caméra pour proposer un réglage beaucoup plus facile de son travail de gravure.


La Sculpfun CAM500 est pensée pour être montée sur tout type de graveuse laser disposant d’une construction traditionnelle en tubes de métal extrudé ou non. Elle se fixe sur un montant et se positionne de telle sorte qu’elle couvre la surface accessible au laser. Elle est prévue pour couvrir efficacement 40 cm de côté, surface classique proposée par de nombreuses graveuses. Il est probablement possible de la régler pour couvrir une plus grande surface en la déplaçant vers le haut mais elle pourrait perdre alors en acuité.

Minimachines-07-2023

Une fois en place, elle dialoguera directement avec le célèbre logiciel de gravure LightBurn pour piloter vos travaux. L’apport de la caméra est très intéressant car le duo Sculpfun CAM500 et logiciel offrira alors une foule d’usages pratiques. 

A commencer par la capture vidéo de votre gravure. Pas l’usage le plus indispensable mais un élément qui peut permettre divers emplois comme l’enquête de la source d’un problème rencontré lors d’un travail, le partage de votre expérience avec un montage ou un timelapse d’une découpe par exemple. Ou la communication avec un client de l’avancée d’une commande effectuée.

Mais c’est là l’usage le moins intéressant de cette caméra. Les autres sont plus liés à la production directe. Une fois le capteur installé, le logiciel peut en effet prendre une photo de votre plan de travail où se déroulera la gravure. Vous pourrez alors très facilement déterminer où effectuer celle-ci et positionner le laser directement là où se trouve la surface à graver. Cela évite toute la fastidieuse étape de « calage » qui consiste à positionner la tête de gravure puis à lancer des « passages » de positionnement où le laser est employé avec une très faible luminosité uniquement pour bien régler le format de votre opération. Ici rien de tout cela, on sélectionne la zone où se trouve l’objet à graver directement dans le logiciel et on indique la zone de part de la gravure. Il est possible de zoomer dans l’image pour une réglage précis. C’est un gain de temps vraiment important surtout lorsque l’on grave des objets uniques où de petites séries.

 

Et cela se précise avec la seconde partie qu’offre cette option. Quand il s’agit de graver des éléments sur des pièces différentes. L’exemple donné est la gravure de la marque Sculpfun sur 5 cure-dents placés aux coins et au centre de la surface de gravure. Pour arriver à ce résultat en faisant les réglages à la main, il faudrait passer un bon moment à positionner la tête de gravure et à répéter l’opération encore et encore sur les 5 appareils. Sans jamais faire bouger aucun objet en manipulant les autres. En général quand on veut faire ce genre de petit objet, j’ai déjà gravé des dés en bois par exemple, on fabrique deux cales dans lesquelles on vient positionner l’objet et on répète le processus encore et encore. L’idée de pouvoir placer 5 ou 15 ou 20 objets et de les graver aussi simplement est tout simplement incroyable.

Cela permet également de positionner des gravures droites sur des éléments pas forcément bien placés. Il suffit de les poser sur le plateau puis de déterminer leur point de départ et l’angle de la gravure pour les retrouver idéalement marqués ou découpés.

La caméra Sculpfun CAM500 offre également la possibilité de copier un élément que vous avez scanné. Vous posez un dessin sous l’oeil de l’objet et le logiciel permet de le retracer immédiatement sur un morceau de bois, de cuir ou autre. Cette solution de répétition d’image permet de graver rapidement des dessins, des signatures, des logos ou autres. 

Cela permet également de préparer des séries de gravures différentes et de laisser la machine les gérer ensuite. Si vous avez à fabriquer 20 objets en bois identiques mais avec des prénoms différents sur chaque, il suffira de disposer les objets sur la plaque puis de positionner les prénoms dans le logiciel avant de lancer l’ensemble des opérations d’un coup au lieu de devoir les remplacer un à un.

L’image directement importée dans le logiciel de la surface à graver permet d’optimiser vos découpes et vos gravures. La place perdue parce que l’on est pas trop sur de soi dans un réglage manuel est ici regagnée par un positionnement facile du laser. L’orientation directe des formes et la facilité de mise en œuvre.

Enfin cette fonction, couplée à la reconnaissance de forme permettant de créer des tracés, va permettre de découper précisément des objets autour d’un dessin tracé au préalable. Un objet que vous aurez gravé découpé autour de la gravure ou autre chose.

La caméra Sculpfun CAM500 peut se positionner en se fixant sur les montants extrudés de tout type de graveuse laser compatible avec LightBurn, elle est également compatible avec une fixation plus classique qui serrera le montant de l’appareil autour d’un cadre. Une solution adaptée aux modèles type Ortur Laser Master. L’important est de bien positionner l’oeil de la caméra au centre de votre graveuse pour que le logiciel puisse se repérer. Un montage facilité par le fait que l’on peut voir exactement comment cadre l’appareil. Il suffit de placer un objet à graver au centre de votre graveuse et de lui faire marquer un repère puis d’aligner la caméra à celui-ci. Il est aussi possible de se référer aux mesures en centimètres présentes sur les rails de beaucoup de graveuses.

L’installation se termine avec l’emploi d’un outil de calibration que la caméra doit détecter pour être sur que le logiciel sera apte à toujours bien se positionner. L’opération semble quelque peu fastidieuse mais permettra d’obtenir un ensemble réellement efficace. L’investissement en temps pour l’installation est vite rattrapé par la facilité d’utilisation de l’objet ensuite.

La Sculpfun CAM500 vient d’être annoncée et à part quelques personnes ayant reçu un modèle de test, elle n’est pas encore réellement disponible. On me parle d’une arrivée en stock pour la mi aout. Elle est en tout cas listée chez divers marchands avec une expédition prévue au mieux pour la fin du mois prochain depuis la Chine.

Chez Geekbuying à 79€ avec le code NNNFRSC500
Chez Banggood à 89.57€
Chez TomTop à 92.07€

Attention, le logiciel Lightburn n’est pas gratuit. Sa licence « GCode » pour les graveuses laser coute 55.95€ pour deux postes sous Windows, MacOS ou Linux. Une version d’essai est disponible gratuitement. 

Sculpfun CAM500 : la révolution de la camera en gravure laser © MiniMachines.net. 2023.

Asus reprend – en partie – le marché des MiniPC NUC d’Intel

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

Intel a donc annoncé la fin des NUC, ou plutôt la fin de ses investissements dans le marché des MiniPC. Son arrêt de tout développement de sa gamme  dans le futur. Une nouvelle qui a provoqué pas mal de remous mais qui ne remettra pas tout en cause. Asus vient en effet de signer la reprise du parc d’Intel et devrait assurer son renouvellement.

Le tout premier prototype de NUC

Etat des lieux

Intel développe sa gamme NUC depuis 2012 avec à l’esprit l’idée d’investir un secteur largement abandonné par le marché de l’époque. Les nettops, suite logique du succès fulgurant des netbooks, étaient moribonds. Plus aucun fabricant ne proposait ce type de machine de bureau. Il existait toujours des MiniPC classiques, surtout à destination des pros, mais le grand public avait alors le choix entre un PC au format tour et un portable. Les solutions MicroATX et Mini-ITX étant encore et toujours un choix plus onéreux, plus difficile à appréhender et à construire pour un néophyte.

Asus EeeBox, un Nettop sous Atom D2550

Avec le format NUC, Intel voulait rebattre ces cartes. Proposer un engin simple, sobre, facile à installer et à déployer en entreprise comme chez les particuliers. Une machine qui ne prendrait pas de place et qui pourrait remplacer ces millions de tours anciennes qui continuaient à occuper un espace énorme pour un service minimal. Cet acronyme NUC, pour Next Unit of Computing annonçait la couleur. Passer le balai sur une génération de machines inutilement encombrantes, bruyantes et énergivores. Des solutions pourtant encore présentes un peu partout en 2012.

Et ça a fonctionné. La machine initiale, son format, ses ambitions ont été portées pendant 11 années en faisant pas mal d’émules. D’autres acteurs qui existaient auparavant sur ce segment se sont vus confortés dans leur vision. Des marques comme Lenovo, Dell ou HP pour les pros, ou Zotac et Shuttle avec une vision plus grand public, ont pu profiter de cet appui très net d’un Intel souhaitant mettre en avant cette philosophie.

L’alternative au MiniPC est le format tour1

D’année en année, de nombreux autres acteurs ont rejoint les rangs. Les principaux constructeurs du marché ont suivi le mouvement avec Asus, Gigabyte, Asrock, Acer, MSI, EliteGroup et d’autres. Puis ce sont des petites marques qui ont surfé sur ce modèle : Beelink, Geekom, Minisforum, MeLE, GMK, Partaker, Topton et bien d’autres. Les commentateurs du marché ont également changé de logique.

Au lancement de la formule NUC, de nombreux journalistes et testeurs avaient la dent dure sur le format. En reprochant à ces engins des défauts qu’ils ne voyaient pourtant pas dans les ordinateurs portables. La faible évolutivité de ces machines étant largement compensée par un encombrement minimal et une consommation très faible face à un PC classique… Pour un service équivalent. Les lunettes roses chaussées par nombre d’entre eux qui recevaient de mois en mois les dernières nouveautés haut de gamme dans des tours encombrantes et… gratuites, n’aidant pas à apercevoir la réalité du terrain. Enormément d’utilisateurs particuliers comme professionnels se battaient – et se battent encore – contre des tours ahanantes et empoussiérées.

2020-01-08 15_03_01-minimachines.netLe NUC Compute Element, un PC entier et évolutif dans une format carte

Au fur et a mesure que les années passaient, que les acheteurs voyaient que le format n’était pas une marotte mais bel et bien un état d’esprit, le format est devenu plus populaire et la question de sa légitimité ne s’est plus posée. A l’arrivée des systèmes complets chez Intel en 2017, les NUC ont passé un cap. Le constructeur proposait depuis ses débuts des modèles de type barebone qu’il fallait équiper de mémoire et de stockage avant de les déployer. A l’arrivée de versions prêtes à l’emploi avec un système préinstallé, tout à changé.

Chez beaucoup de mes contacts professionnels cela permettait d’acheter et de déployer des dizaines de machines en quelque clics. Les engins s’installaient matériellement en 5 minutes et étaient pleinement opérationnels au bout de quelques minutes de connexion au réseau. De nombreux postes gourmands en énergie ont ainsi pu être remplacés par des minimachines plus sobres, parfois plus efficaces et bien moins encombrantes.

Le NUC est finalement entré complétement dans les mœurs. Pas forcément sous la marque d’Intel mais sous son format de MiniPC. Ils sont désormais partout et considérés comme une alternative crédible au format tour.

L’Intel NUC Compute Cards

Pendant ce temps, l’équipe en charge des NUC continuait à réfléchir à de nouveaux formats. Puisque leur design d’origine était devenu, en quelque sorte, une norme, il fallait inventer celle d’après. Plusieurs tentatives ont vu le jour avec des propositions très originales. Le MicroPC contenu dans un format carte de crédit avec le Compute Card. Le Compute Element qui proposait un minimachine complète dans un format de carte graphique. Des MiniPC de jeu aux formats variés mais également des solutions fanless complètes. La recherche de cette « Next Unit of Computing » a été protéiforme.

La fin des NUC, vraiment ?

En 2023, Intel a donc décidé de se retirer de ce marché et ne proposera plus de nouveaux NUC à l’avenir. Une mauvaise nouvelle évidemment mais rien qui ne signe l’arrêt de mort du format MiniPC et cela pour plein de bonnes raisons.

Le NUC 12 Extreme et son châssis embarquant une carte graphique plein format

Le format ATX, qui est le format le plus standard de l’industrie PC fixe aujourd’hui, est une invention d’Intel lancée en 1995. Un format libre et sans royalties que la marque a proposé pour doper le marché de la machine personnelle. Intel a rapidement compris qu’en standardisant les formats, il inciterait les fabricants de pièces détachées à s’investir dans le développement des pièces détachées de PC. Les formats de cartes mères des constructeurs de PC ne répondant à aucune norme, il fallait alors tout acheter chez eux pour faire évoluer, ou simplement réparer son PC : carte mère, cartes filles, alimentation et boitier. 

En proposant un standard de ce type , Intel ouvrait la porte a une interopérabilité entre cartes mères, boitiers, cartes filles et alimentations de différentes marques. Un écosystème qui a permis l’émergence de nombreux acteurs qui sont devenus des géants aujourd’hui. De ce format ATX est né le MicroATX et diverses variantes plus ou moins obscures. C’est VIA qui lance ensuite le format ITX en 2001 pour contrer le Flex-ATX d’Intel. De cette idée de base découlera le Mini-ITX que l’on connait toujours aujourd’hui et des formats comme le Nano-ITX et le Pico-ITX avec des succès plus mitigés.

Cela fait longtemps qu’Intel a compris que libérer des formats ou des technologies propriétaires était bon pour ses affaires. L’ATX n’est qu’un exemple, plus récemment on a vu l’ouverture du Thunderbolt par exemple.

Dès lors, on pouvait s’attendre à une transition en douceur du format NUC « Intel » à un format NUC plus ouvert. Du reste il est accessible à tous les constructeurs. Il s’agit d’un format de carte mère et de boitier que chaque marque emploie déjà à peu de choses près pour construire ses propres minimachines. De nombreux constructeurs proposent des engins très semblables aux solutions d’Intel. Des marques de plus petit gabarit comme Minisforum, Geekom, MeLE et autres l’emploient pour gagner en visibilité aux yeux du grand public.

Un MiniPC signé ASRock sous l’appellation NUC

Du reste, on ne peut pas dire que le constructeur ait défendu bec et ongle son acronyme. Je ne connais pas en détail les arcanes concernant le droit des marques à l’international mais il me semble que si un concurrent lance un produit comparable, un MiniPC, avec le même nom dans sa dénomination, il est assez facile de lui opposer quelque résistance légale. Depuis le début de l’aventure NUC, Intel laisse des NucBox, des NUCmachins et autres NUCbidules proliférer sans chercher la moindre opposition à leur commercialisation. Et cela même lorsqu’elles sont parfois sous processeurs… AMD.

L’idée qu’Intel pourrait offrir un blanc-seing à l’industrie afin qu’elle exploite ce format particulier n’est donc pas si étrange. Au même titre que le format ATX, le format NUC va devenir un standard industriel. Cela assurera une forte continuité dans les ventes des puces d’Intel. La demande est désormais établie avec des clients particuliers comme professionnels. Il n’y a aucune raison que les industriels ne voient pas avec une certaine gourmandise le million de NUC vendus par année par Intel depuis la création de ces produits.

ASUS reprend le parc des NUC d’Intel et le conjuguera à tous les temps

Suite à l’annonce de l’arrêt de ses investissements, on apprend que Asus va reprendre la fabrication des NUC d’Intel, la Recherche et Développement de ceux-ci mais également le suivi des générations passées.

Asus entend ainsi assurer le SAV des NUC depuis leur dixième génération jusqu’à la plus récente. Ce qui correspond à l’engagement de SAV de trois années mis en place par le constructeur lors de la commercialisation des machines. Une nouvelle qui devrait rassurer les entreprises qui ont investi dans un parc signé Intel depuis des années. Les plus gros clients de la marque.

Pour Asus qui produit déjà ses propres MiniPC, ce sera une nouvelle recette de machine, recette qui a déjà bénéficié d’un énorme investissement marketing d’Intel et qui connait une distribution fonctionnelle avec un réseau complet de revendeurs et de partenaires. Pas la pire carte à abattre pour peser dans ce marché particulier. Le marché NUC bénéficie d’une très forte sympathie du public et d’une excellent dynamique chez les pros. Des atouts pour Asus.

Asus s’engage également à poursuivre les efforts d’Intel en défrichant le futur. Le constructeur Taiwanais qui est déjà connu pour de nombreuses innovations, va tenter de proposer d’autres Next Unit of Computing. Des machines proposant un usage différent, un format révolutionnaire ou d’autres ambitions. La marque a par le passé proposé des engins assez originaux comme le ProArt, le PC ci-dessus, qui embarquait dans un format tout en hauteur les composants d’une tour dédiée aux usages créatifs.

Asus a également proposé par le passé les VivoMini, une vision propre à la marque du concept des MiniPC avec une approche modulaire destinée à faciliter leur intégration. Rien d’aussi révolutionnaire qu’Intel mais la marque n’avait pas encore cette tâche de développer un futur différent.

Les séries PN de la marque ressemblent, quant à elles, beaucoup plus aux modèles de MiniPC classiques d’Intel. Une offre qui devrait perdurer en plus de la production de NUC.

“Our NUC systems product team delivered unique products that spurred innovation in the ultra-small form factor market. As we pivot our strategy to enable ecosystem partners to continue NUC systems product innovation and growth, our priority is to ensure a smooth transition for our customers and partners. I am looking forward to ASUS continuing to deliver exceptional products and supporting our NUC systems customers.”

–Sam Gao, Intel vice president and general manager of Intel Client Platform Solutions

En annonçant cette transition vers Asus, le fondeur rassure ses clients, ses partenaires et distributeurs. Personne ne va se retrouver face à un mur de SAV ou de continuité. Des marques qui ont construit leur production autour des NUC pour une distribution à l’international n’auront pas à rechercher dans l’urgence un nouveau fournisseur compatible avec leurs produits. Si leur choix a été porté sur Intel au départ c’est pour la pérennité de l’offre que la marque porte. La reprise par Asus est donc primordiale pour leur fonctionnement.

Asus hérite d’une licence NUC, mais sans aucune exclusivité

Mais la partie la plus importante à comprendre dans l’annonce d’Intel n’est à mon sens pas dans cette reprise par Asus. C’est évidemment un évènement important, et je suppose que la négociation entre les deux entités ne s’est en réalité pas faite en quelques jours suite à l’annonce d’Intel. Les pourparlers ont du débuter il y a quelques temps.

Non le point cardinal de cette annonce est situé un peu plus bas dans le communiqué d’Intel. Une petite ligne très significative qui va à mon avis avoir un certain impact sur le marché :

Under the proposed agreement, ASUS will receive a non-exclusive license to Intel’s NUC systems product line designs.

Si Asus va reprendre le parc et le SAV des NUC déjà vendus par Intel, il ne s’agira pas d’une licence exclusive. Intel se réserve le droit d’autoriser d’autres partenaires à proposer des NUC. Ce qui pousse de fait le format a devenir une sorte de standard. Il suffira de trouver une entente avec Intel pour proposer une machine NUC. En suivant, je suppose, une recette précise et un cahier des charges proche des propositions d’Intel : le processeur et les principaux composants devant entrer dans une certaine norme. Ce qui pourrait faire foisonner l’offre et finaliser ce qu’a tenté de faire Intel avec ses MiniPC. L’acronyme NUC devant alors le nom générique de ce type de machine.

Ce futur est déjà là en réalité, certains modèles concurrents aux NUC proposent des capacités équivalentes, ont droit aux mêmes puces et se vendent dans les mêmes eaux tarifaires. Evidemment, ils ne proposent pas forcément les mêmes finitions et n’ont pas la même garantie. Les nouveaux venus restent également plus sagement dans l’ombre d’Intel, avec des propositions souvent moins téméraires. Il est plus délicat de proposer des minimachines vraiment originales, d’anticiper une vision du futur, sans la protection d’un géant comme Intel pour assurer ses arrières financières. Mais un acteur du marché qui veut assurer une bonne visibilité de ses produits pourrait à l’avenir faire estampiller sa production avec un sceau officiel d’Intel. Ce qui sous entendrait un niveau de qualité important.

Si la continuité des formats « NUC » traditionnels, le fameux 4×4 pour parler en pouces ou 11×11 pour parler en centimètres, est à mon sens assurée. Les solutions moins consensuelles comme les Compute Elements risquent par contre de se heurter au réel du marché. Je ne suis pas certain que leur production va perdurer au delà des engagments de garantie initiaux du fondeur.

Le Porcoolpine de SimplyNUC embarque une carte mère Intel NUC

La fin des NUC n’a pas sonné

La nature a horreur du vide. Les revendeurs l’ont encore plus en horreur qu’elle. Avoir une étagère vide, sans aucun produit à vendre, est la pire des choses pour un marchand. La majorité des marques ayant ouvert un univers dédié au NUC ont rapidement fait la part des choses. Elles ont été mises au courant de la fin de la gamme avant le grand public et ont ainsi pu anticiper l’avenir. Intel ne va pas non plus les laisser tomber du jour au lendemain. La production des NUC continue aujourd’hui et les engagements de livraison tenus jusqu’alors, comme les garanties, perdurent. C’est le futur qui va changer. Avec la reprise d’Asus, la transition se fera en douceur. 

Les BleuJour Kubb  emploient les carte mère Intel NUC

Dès l’annonce et même avant celle-ci, de nombreux revendeurs avaient décidé d’intégrer d’autres marques dans leurs catalogues. A terme, la transition de l’offre 100% Intel se fera sans doute chez nombre d’entre eux. Le partenariat de base qui englobait les produits NUC par Intel étant largement différent d’un partenariat ou Asus – ou un autre – serait aux commandes. 

Akasa et ses boitiers fanless pour carte mères NUC

Je suppose qu’Intel va finir par donner les clés de sa formule à divers constructeurs qui reprendront la marque fidèlement. L’idée n’est pas mauvaise, bénéficier du petit sticker Intel NUC sur son petit châssis pour montrer patte blanche à ses clients serait bénéfique. C’est dans les habitudes de la marque que d’aider les ingénieurs des différents fabricants de PC et de pièces détachées à concevoir des machines optimisées. On peut imaginer sans difficulté qu’un client potentiel qui approcherait le fondeur pour proposer des MiniPC serait guidé au même  titre qu’un fabricant de carte mère ATX. L’idée pour Intel étant de concevoir un bon produit, optimisé et efficace, pour augmenter la vente de ses propres puces.

Avec l’assurance d’un contrôle qualité suffisant, d’une garantie étendue et de conseils prodigués par le fondeur pour adopter les meilleures stratégies de refroidissement et d’implantation. Le renouveau des NUC passera désormais par d’autres signatures. C’est au final une excellente nouvelle. Cela permet de ne pas jeter à la poubelle onze années de recherche et développement mais également de revigorer un marché dont le fondeur a posé de solides fondations.

NUC : fin de partie pour les minimachines d’Intel

Asus reprend – en partie – le marché des MiniPC NUC d’Intel © MiniMachines.net. 2023.

ROG Ally : Asus reconnait un problème avec ses lecteurs de cartes

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

Un représentant d’Asus a reconnu que la console ROG Ally pouvait avoir un souci technique lié à sa surchauffe. A l’issue de multiples tests, la marque a en effet réussi a reproduire le problème rencontré par certains utilisateurs.

Aux US, Asus semble vouloir  lancer une procédure de prise en charge pour les possesseurs de la ROG Ally ayant rencontré ce type de soucis. Dans le même temps, la marque va proposer une mise à jour du firmware de la console pour fixer ce défaut.

Les températures de fonctionnement d’une carte MicroSDXC Sandisk Extreme

En cause, la chaleur émise par le processeur embarqué et les optimisations peut être un peu optimistes de la console par Asus. En modifiant le comportement de la ventilation pour limiter le bruit généré, il semblerait qu’une certaine surchauffe apparaisse juste au dessus du lecteur de cartes MicroSDXC embarqué. Les cartes mémoire étant prévues pour fonctionner dans des enveloppes thermiques définies de manière assez précise, tout dépassement et usage prolongé de la console pourrait les endommager. Certains utilisateurs ont ainsi pu voir leurs cartes devenir inexploitables et toutes leurs données perdues.

La solution la plus évidente en attendant la mise à jour d’Asus est de ne plus utiliser de carte mémoire et de se contenter du stockage embarqué. Cette mise à jour corrigera le profil de ventilation pour améliorer celle-ci et baissera donc la température du lecteur de cartes.

Le vidéaste CPPC TEK livre une analyse du problème qui semble assez convaincante. Le système de dissipation de la console est constitué d’un petit dissipateur de cuivre posé sur le processeur (1) et d’un caloduc qui vient distribuer la chaleur à deux groupes d’ailettes refroidies par des ventilateurs. Sur le côté droit du dispositif, le ventilateur couvre également toute la partie électronique qui prend en charge l’alimentation (2). Une zone qui dégage également pas mal de chaleur.

L’ensemble du dispositif de refroidissement se concentre donc ici avec des ailettes qui doivent dissiper beaucoup. Petit souci, le lecteur de cartes mémoire est situé directement sous cette zone (3). Les cartes mémoire sont donc soumises à rude épreuve.

En optimisant la vitesse de rotation des ventilateurs au fil de ses mises à jour, Asus probablement a surtout regardé le comportement de son système de calcul. Et la marque en a conclu qu’il était possible d’optimiser les performances de la ROG Ally au maximum tout en limitant la vitesse de rotation pour limiter le bruit de l’engin. Mais il semble que la partie MicroSD ait été oubliée de l’équation  et que le zénith opérationnel du meilleur ratio performances/bruit ait provoqué cet effet indésirable.

Une correction du firmware1 prenant en compte la température de la zone devrait permettre de retrouver une console plus sûre. Cela passera par des ajustements de performances et de vitesse de rotation pour trouver la meilleure fenêtre de fonctionnement. Il est également tout à fait possible de créer sa propre courbe de fonctionnement en ajustant ces paramètres soi même via l’interface de la console. Autre solution possible, l’emploi d’une extension de lecteur MicroSDXC comme il en existe pour d’autres appareils. Mais cela donnera sans doute un look un peu spécial à votre console…

La console Asus ROG Ally est un nouveau produit chez le constructeur et ce genre d’aménagement est donc fort logiquement pas forcément parfaitement maitrisé. Il est cependant intéressant de voir que la marque le prend en compte et promet d’y remédier. Le derniers patch de la console avait déçu en baissant les performances globales en jeu. Il s’agissait peut être pour Asus d’éviter de continuer à avoir ce genre de problème en attendant de pouvoir identifier ses causes. Le prochain pourrait donc permettre de retrouver de meilleures performances.

Il est également possible qu’une mise à jour matérielle de la console finisse par sortir un jour avec un déplacement physique de ce fameux lecteur de cartes. Un mouvement vers une zone moins problématique. L ‘ajout d’un isolant thermique plus conséquent pourrait éventuellement apparaitre entre le dispositif de refroidissement et les cartes MicroSDXC pour faire bouclier à la chaleur et la rendre… acceptable.

ROG Ally : Asus reconnait un problème avec ses lecteurs de cartes © MiniMachines.net. 2023.

Linux présent sur 3% des PC après trente années de lutte

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Gratuit, performant, personnalisable et peu gourmand, Linux est un système d’exploitation qui a tout pour plaire. Pourtant, les chiffres relevés par StatCounter révèlent que seuls 3% des PC de bureau connectés à Internet sont installés sous Linux.

Windows est comme toujours le grand vainqueur de cette course avec plus de 68% du marché. MacOS est au dessus de 21%. ChromeOS est à 4.15% et Linux reste juste au dessus de la ligne des 3%. On note que 3.23% des machines n’arrivent pas à être identifiées par StatCounter et apparaissent comme pilotées par des systèmes inconnus. On note également que ces systèmes inconnus ont des mouvements de hausse et de baisse symétriques aux mouvements de Windows, ce qui me laisse croire qu’il s’agit surtout d’un problème d’identification de la part du système suite à une probable mise à jour.

Linux Mint : complet et parfait pour des usages classiques

La présence d’un ChromeOS à 4.15% sur ce tableau vous aura probablement mis la puce à l’oreille. Ce que StatCounter appelle « Desktop PC » et que j’ai maladroitement traduit par « PC de bureau » ne veut pas dire « machine fixe ». Cela veut dire machine différente des serveurs mais englobe à la fois les portables et les tours de toutes les tailles. C’est plutôt ce que Personal Computer veut dire de manière classique, à savoir ordinateur personnel. Au contraire des solutions serveurs qui, si elles étaient intégrées au graphique, augmenteraient largement le pourcentage pour les machines Linux. Si on mettait la masse des ordinateurs dans la statistiques, des machines à bord de véhicules en passant par l’IoT, les machines embarquées et autres, le graphique aurait une toute autre tête.

Q4OS : une distribution intéressante et légère dérivée de Debian

Ce constat des 3% en 30 ans1 peut être vu sous un angle assez pessimiste car malgré tous les efforts de la communauté Linux, malgré les immenses qualités des systèmes développés, la situation est d’une stabilité étonnante. La progression de Linux existe, le pourcentage a doublé depuis 2015, mais cela reste toujours largement minoritaire. 

DietPi : un système très léger pour faire revire vos minimachines

Pour le reste la recette est toujours la même, Windows étant vendu avec la grande majorité des machines commerciales et le système de Microsoft étant suffisamment efficace, il conserve toujours une large part de marché. MacOS est tout de même en progression, avec une courbe qui a tendance à grimper ces derniers temps. Sur un an, c’est une hausse très sensible, probablement portée par les nouvelles machines de la marque que l’on a vu en progression également. 

ElementaryOS, un très beau système dérivé d’Ubuntu, parfait pour débuter

Microsoft vend désormais fort peu cher ses licences aux OEM. On peut le voir assez facilement avec le marché des MiniPC noname. Livrés avec une licence Windows tout à fait valide pour une dizaine d’euros de plus que sans. Cette mainmise sur les machines neuves, fraichement installées en sortie d’usine, verrouille effectivement le secteur. Chez Apple, c’est la même logique avec un enfermement encore plus contraint puisqu’il est difficile d’utiliser un autre système que MacOS sur les ordinateurs équipés des puces fabriquées par Apple.

Pop!_OS : un autre choix intéressant pour débuter

Mais il y a quand même des évolutions notables et positives pour le monde Linux dans l’ensemble, ne serait-ce que parce qu’on peut considérer que ChromeOS est un dérivé de Linux. Mais surtout, il est désormais possible d’utiliser les outils Linux sur la très grande majorité des systèmes. Pas sur tous les Windows mais depuis la version 10, il est assez facile d’en profiter. Même chose sous MacOS où il est facile d’installer une distribution complète. Et ChromeOS lui même peut être remplacé très facilement par un Linux libre et sans asservissement à Google.

Ces 3% sont donc bien faibles face à l’offre actuelle du marché. Mais pour un système libre et sans marketing, cela reste un assez joli résultat.

Source : Linuxiac

Linux présent sur 3% des PC après trente années de lutte © MiniMachines.net. 2023.

Onyx BOOX Palma : une liseuse 6.13″ dans votre poche

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Une liseuse à encre numérique classique toujours sur vous ? C’est la promesse de la Onyx BOOX Palma. Un dispositif qui reprend la forme d’un smartphone et une bonne part de son équipement pour vous accompagner facilement.

La Onyx BOOX Palma mesure 6.13 pouces de diagonale et emploie une encre électronique avec éclairage frontal proposant 300 pixels par pouce en 824 x 1648 pixels. Son objectif est de fournir une surface de lecture suffisante sans pour autant vous encombrer outre mesure. Elle emploie un Android 11 piloté par un SoC Qualcomm sur huit cœurs, 6 Go de mémoire vive LPDDR4x  et 128 Go de stockage. Pour autant ce n’est pas un smartphone puisque l’objet n’a aucun modem pour communiquer autre que son module Wi-Fi de base1 et une possibilité d’exploiter le Bluetooth 5.0.

Cela permet de maintenir un tarif relativement bas avec un tarif officiel de 250$. Mais également de proposer des applications issues du monde Android, ce qui ne veut pas forcément dire que la Onyx BOOX Palma aura un accès au magasin d’application de Google. Mais il sera sans doute possible de monter des applications depuis des sites alternatifs. L’intérêt est ici la variété des outils disponibles sur Android. De l’application permettant de lire des livres traditionnels à celle offrant un accès à des documentations technique. Les outils spécifiques développés par certains professionnels pour des documents spécialisés ou simplement la lecture de partitions de musique ou de tablatures.

La photo ci dessus montre un autre usage de ce type d’appareil, l’affichage numérique ne consommant pas de courant une fois en place, il est possible d’employer ce type d’engin comme un calendrier, un cadre photo, un rappel météo ou de trafic avec une mise à jour horaire en le posant sur un support de bureau.

La marque propose également sa propre application sous Android avec le Onyx BOOX Super Refresh qui permet de piloter la vitesse de rafraichissement de l’engin. On pourra donc demander à la Palma d’afficher vite ou d’afficher plus finement. L’un sera utile pour lire des textes classiques sans attendre trop à chaque page. L’autre permettra d’afficher une doc technique sans artefacts ou effets d’images fantômes.

La petite liseuse aura également la possibilité de proposer du son en direct via des enceintes intégrées, d’enregistrer votre voix grâce à deux microphones. Un capteur photo sera également disponible au dos de l’appareil, à côté d’une LED flash, pour capturer des images et probablement surtout de la documentation qu’il sera possible de retravailler facilement pour une lisibilité parfaite sur l’affichage.

Les applications de scan ayant fait de gros progrès ces dernières années ce type d’usage est désormais très bien maitrisé par les smartphones. Un boutons sera également disponible sur le côté pour déclencher les actions de votre choix. Il sera ainsi possible de prendre une photo ou bien de tourner une page dans une application spécifique. Des boutons de modification de volume et pour tourner les pages dans l’application Onyx seront également disponibles.  La dalle de 6.13 pouces est bien évidemment tactile également.

La connectique se limite à un unique port USB Type-C permettant la charge et le transfert de données. Un lecteur de cartes MicroSD est présent mais pas de jack audio 3.5 mm pour brancher facilement un casque. L’appareil mesure 159 x 80 x 8.0 mm pour 170 grammes.

A découvrir chez Boox

Onyx BOOX Palma : une liseuse 6.13″ dans votre poche © MiniMachines.net. 2023.

Le marché PC encore en baisse au second trimestre 2023

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C’est une baisse des expéditions qui chute de 13.4% ce second trimestre par rapport à la même période en 2022 d’après IDC. Une demande en berne de la part des particuliers comme des professionnels sur le marché PC.

Alors que les Soldes ne soldent rien, le marché continue d’empiler des références sur des étagères avec une nette baisse des expéditions chez les principaux fabricants de PC. Hormis Apple qui affiche une croissance de plus de 10% et qui s’empare désormais de 8.6% du marché, l’ensemble des autres marques est dans le  rouge.

Le rouge clair pour HP qui ne chute que de 0.8%. Le rouge très très foncés pour Dell avec une baisse de 22% de ses expéditions, Acer avec -19.2% et Lenovo qui tombe de 18.4%… Les autres acteurs reculent en moyenne générale de 16.5% sur leurs expéditions.

Des chiffres qui font assez peur quand on additionne les trimestres de baisse précédent. Même pour Apple, parce que le chiffre positif que la marque affiche est certainement lié à une situation tendue au second trimestre 2022 ou la marque avait des difficultés a fournir ses clients. Si on met le problème de l’époque dans la balance, le côté positif de ses expéditions cache peut être une réalité plus contrastée. Pour HP la situation est encore différente avec un stock assez chaotique tout au long de l’année 2022 qui semble en passe de se réguler. 

Cela pousse également les constructeurs a traiter les nouveautés avec des pincettes, évitant des commandes trop importantes de peu de rester avec un matériel rapidement jugé obsolète sur les bras. Un jeu difficile puisque le revers de la médaille est de se retrouver à court de machines pour répondre à la demande comme cela a été le cas en 2020 et 2021.

D’autres effets se font probablement sentir sur le marché PC. Les vagues de licenciements massifs de certaines entreprises aux US comme en Europe a probablement eu un impact sur leurs investissements informatiques. Pour les professionnels comme pour les particuliers, l’inflation a probablement repoussé les velléités de mise à jour de materiel à plus tard. Ou à la baisse. Ou pas du tout. Quand il faut choisir entre payer une facture ou mettre à jour sa ou ses machines… On regarde rapidement comment on peut rendre l’ancienne plus rapide.

Le marché PC encore en baisse au second trimestre 2023 © MiniMachines.net. 2023.

Trou d’air : les marques de MiniPC ont mal géré la fin des Celeron

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Fin 2022, Intel annonce la fin de la commercialisation de ses gammes de Celeron et de Pentium. Une fin tout en douceur puisque les futurs remplaçants ne sont pas encore là. Il faudra attendre le début de l’année 2023 pour voir apparaitre les puces Alder Lake-N qui sont censées prendre la place des anciennes puces. 

Alder Lake-N promet beaucoup, en employant les cœurs Gracemont intégrés dans les Core classiques, Intel décide de monter les performances toute sa gamme d’un coup. Les Celeron sont dépassés, les Pentium sont battus et certains de ces nouveaux processeurs remplacent aisément des Core i3 entrée de gamme des générations précédentes. L’idée pour Intel est de monter l’offre, toute l’offre, d’un cran. Un tour de manivelle qui enclenchera un nouveau cliquet qu’il sera ensuite impossible à défaire. Les puces d’architecture Tremont comme les Celeron N4500 et N4505 en double cœur sont dépassés. Les N5095, N5100 et N5105 tombent également. Les Pentium Silver N6000 et N6005 sont un peu mieux lotis mais restent tout de même en retrait.

Les nouveaux Intel N100, N200 et Core I3 N300/N305 sont largement au dessus. Leurs TDP sont souvent comparables ou meilleurs. Ils sont mieux pourvus en capacités graphiques. Intel les castre d’une fonction importante en leur interdisant le double canal pour limiter leur bande passante… et éviter qu’ils ne viennent mordiller les performances de Core mobiles d’ancienne génération trop rapidement. Mais, malgré tout, il redéfinissent une nouvelle base de performances plus solide. Plus large, plus complète. Avec ces puces Alder Lake-N, Intel propose des PC « à tout faire » dans une enveloppe tarifaire très contenue. Ces engins ne seront pas capables de mener à bien des tâches exigeantes, de lancer un jeu 3D à la mode ou de vous calculer des choses très lourdes. Mais ils n’ont pas d’angle mort dans leur usage. On peut les conseiller à un utilisateur lambda qui en sera satisfait tant qu’il ne cherchera pas une spécialisation pour sa machine.

C’était la recette qu’il fallait pour Intel pour lutter contre les Ryzen entrée de gamme, les gammes mobiles d’AMD. Des produits plus chers mais plus performants qui proposaient une concurrence délicate pour le fondeur. Face à un Ryzen récent d’architecture Zen 2 ou Zen 3, les Celeron et Pentium ne faisaient clairement plus le poids. Avec les puces Alder Lake-N, Intel a une réponse. Une alternative. La marque peut proposer un processeur moins rapide mais tout à fait suffisant pour les usages visés. Et surtout moins chers.

Un boitier très original chez Nipogi

Et c’est le drame

Le monde des MiniPC est assez étroit. Vous l’aurez compris en lisant les pages du site régulièrement, nous croisons des machines absolument identiques depuis plusieurs générations. Mêmes boitiers, marques différentes et composants qui évoluent au gré des années. Le même châssis basique a pu abriter trois ou quatre générations de Celeron sous quinze marques de MiniPC différentes sans changer d’un poil.

Au centre de ce système, quelques grosses usines qui fabriquent pour tout le monde. Des assembleurs qui dessinent les plans des cartes mères, fourbissent des BIOS, cherchent les composants et construisent des engins suivant les besoins et le public visé par leurs clients. Des MiniPC de marques différentes sortent en bout de chaine avec des capacités de mémoire vive ou de stockage suivant la géographie de leurs ventes. Une Minimachine X sort en Asie avec 4 Go de mémoire et 128 Go de stockage, la même sous la marque Y est proposée en Europe en 8 Go et 256 Go. Une troisième version sans aucune marque, toujours absolument identique et fabriquée par la même usine sera proposée en 16 Go / 512 Go ailleurs. Les prix varient, les distributions correspondent au moment d’achat négocié avec les différents partenaires. Les sous marques limitent leurs dépenses au maximum en passant par des places de marché et tout cet écosystème fonctionne sans trop de soucis.

Un boitier très original chez Ace Magician

Et voilà que les puces Alder Lale-N viennent casser cette machine bien huilée. Alors que les fabricants ont encore en stock des milliers de Celeron de tout calibres, les Intel N95 et N100 débarquent. Ils sont accessibles, ils sont abordables, ils peuvent prendre la place des précédentes puces sans problème avec un TDP plus faible. En théorie c’est génial pour tout le monde mais que faire des précédents processeurs ? 

Un boitier très original chez Kamrui…

Plusieurs machines Celeron sont construites avec des prix cassés pour écouler les stocks. D’habitude cela ne pose aucun problème de faire cohabiter les générations et on voit depuis toujours sur ce marché noname différents types de processeurs. On peut ainsi croiser une puce Kaby Lake R de 2017 ou Coffee Lake de 2018 dans des PC de 2021 ou 2022 sans problèmes. Tout est possible si le fabricant propose l’option parce qu’il a négocié un lot de puces auprès d’un grossiste à un très bon prix. Les clients de ces engins sont en général peu regardant, le processeur est ancien mais il propose toujours un niveau de performances solide pour un usage basique. Il vaut parfois mieux un processeur Core un peu ancien qu’un Celeron plus récent d’un simple point de vue performances.

Mais avec l’arrivée d’Alder Lake-N c’est un véritable trou d’air. La gamme de puces fait mouche. Ses bonnes performances globales, son tarif, sa dépense énergétique, ses capacités graphiques… Tout est finalement plus intéressant que les précédents modèles. Alors que faire des anciens MiniPC sous Celeron ?

Les étagères de MiniPC Celeron ne se vident plus

Aujourd’hui, c’est devenu compliqué de continuer à proposer certains de ces MiniPC, difficile de vendre des machines construites avec les vieilles architectures. Les puces sont parfois plus chères, promettent moins, chauffent plus et proposent souvent moins de possibilités d’évolution. Et ce changement a fait mouche chez les utilisateurs finaux. Je ne sais pas si le site Minimachines en est responsable ou non mais de nombreux acheteurs ont rapidement compris que la nouvelle donne Intel était plus intéressante. Les tous premiers MiniPC sous Intel N100 se sont très bien vendus, mieux qu’anticipé. Et les stocks des modèles précédents ont fait du sur place. Les marques sont obligées de sacrifier leurs prix pour essayer de les écouler. Cela profite aux acheteurs finaux qui peuvent trouver certains de ces MiniPC à des prix très intéressants.

Le MiniPC JX1 tout en longueur

On a ainsi pu croiser en mai dernier un MiniPC JX1 sous Celeron N5105 en 8/256 Go avec une licence Windows 11 a moins de 130€. Un prix incroyable sur le moment qui a déclenché l’écriture d’un billet complet. Pour se rendre compte du Delta de ce prix, le même modèle sous une autre marque était alors encore proposé à 210€ au catalogue d’autres vendeurs. Une différence de 80€ sur un produit à ce niveau de tarif, c’était absolument énorme.

Le tout petit T-Bao T8 Plus ne mesure que 8.7 cm de côté pour 4 cm d’épaisseur

Deux petits mois sont passés. Deux petits mois seulement. Et on trouve désormais des minimachines sous Intel N100 plus performantes à… 7€ de plus que le JX1 ! Le T-Bao T8 Plus est proposé à 137€ avec toujours 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage. Ce n’est pas la même machine d’un point de vue format et connectique mais c’est un engin plus rapide, plus efficace et moins gourmand en énergie. Le modèle 8/512 Go est positionné à 148.74€. Envie de plus de mémoire vive, comptez 164€ pour un modèle 16/512 Go… 

T-bao T8 Plus 8/256 Go sous Windows 11 est à 137€ avec le code 7H8VBHUB

T-bao T8 Plus 8/512 Go sous Windows 11 est à 148.74€ avec le code NNNFRSOLDET8PL 

T-bao T8 Plus 16/512 Go sous Windows 11 est à 164.16€ avec le code 7H8W0BJD 

T-bao T8 Plus 16 Go / 1 To sous Windows 11 est à 191.57€ avec le code 7H8WBY09

C’est incroyablement abordable, plus intéressant que de nombreux MiniPC sortis dans cette gamme par le passé. L’arrivée des Alder Lake-N, la conjoncture des prix de la mémoire et du stockage, nous permet de toucher du doigt des engins dont les prix n’ont jamais été aussi bas par rapport à leurs performances. Cela s’est d’ailleurs ressenti fortement en contraste de l’augmentation du prix des cartes de développement Raspberry Pi. De nombreux acheteurs ayant des projets de serveur domotique ou autres ont finalement décidé de basculer sur un MiniPC prêt à l’emploi plus accessible et moins cher que les solutions Raspberry Pi.

Et c’est un peu la panique chez certaines marques qui tentent désespérément de continuer à vendre leurs MiniPC Celeron comme elles peuvent. Certaines sont plus impactées que d’autres. Les marques qui ont peu de modèles se retrouvent avec des offres difficiles à assumer. Des solutions comme les MeLE, assez spécifiques, ont bien du mal à tirer leur épingle du jeu. Leur offre a été entièrement calibrée autour d’u processeur Celeron N5105 ou Celeron N4100 dans de petits boitiers fanless. Des puces ayant un TDP supérieur ou égal à l’offre Intel N100 qui pourrait largement prendre leur place si les stocks étaient vides. Une recherche sur le processeur N5105 sur Amazon nous montre l’étendue des stocks encore en place chez le marchand.

La réponse des marques noname commence donc à arriver et beaucoup de MiniPC sont apparus d’abord sous Intel N95 pour tâter le terrain et commencent à débarquer sous Intel N100. C’est une excellente nouvelle car cela suppose des engins abordables et efficaces pour les mois à venir.

Un niveau de performances suffisant pour tous

Le point à bien comprendre avec ces nouveaux processeurs Intel, c’est l’étendue de l’offre proposée. Un MiniPC sous Intel N100 ne promet rien de plus qu’un MiniPC sous Celeron du passé. Il ne permettra pas de lancer un jeu Triple A ou de faire le rendu d’un film de vacances en UltraHD rapidement. Ce n’est pas et ce ne sera jamais un processeur suffisamment calibré pour un usage professionnel exigeant. 

Mais il offrira par contre une expérience solide pour l’ensemble des usages du quotidien. De la navigation web à la lecture multimédia en UltraHD. De l’exploitation bureautique poussée à la retouche ou au développement photo de vos clichés de vacances. Du montage simple de vos films au lancement de jeux anciens ou peu gourmands, les nouvelles offres Alder Lake-R répondront de manière adaptée.

Quand je dis que ces puces n’ont pas d’angles morts, je parle avant tout de cet usage d’un PC multimédia familial classique. L’engin qui équipera aussi bien une chambre de collégien que le bureau où on fait sa comptabilité. Le poste que l’on glisse sous la télé pour streamer des films ou le PC qui servira tour à tour à des tâches administratives et la rédaction d’un devoir. Pour les tarifs demandés, ces minimachines sont parfaites.

Evidemment, les engins sous AMD Ryzen sont plus performants, et sont parfois proposés avec d’excellents prix également. Ils sauront mener à bien plus de tâches et offriront sans aucun doute de meilleures performances en jeu et surtout en 3D. Mais si cela n’est pas votre objectif, l’offre Alder Lake-R a de beaux jours devant elle.

Intel Alder Lake N100 : un premier test de performances en jeu

Trou d’air : les marques de MiniPC ont mal géré la fin des Celeron © MiniMachines.net. 2023.

Onyx BOOX Tab Mini C : la liseuse couleur en version 7.8″

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

Avec son modèle 10.3″ à encre numérique couleur, Onyx demandait un investissement assez conséquent de 599.99$ HT. Le nouveau modèle Onyx BOOX Tab Mini C réduit un peu la voilure avec une offre plus compacte et surtout moins chère.

La Onyx BOOX Tab Mini C est annoncée à 449.99$ HT, elle propose une dalle Kaleido 3 de 7.8″ signée par eInk. Une solution classique qui propose du 702 par 936 pixels soit 150 ppp en niveaux couleur et 1404 par 1872 pixels soit 300 ppp en niveaux de gris.

Elle fait l’impasse sur quelques postes pour  se concentrer sur son rôle de liseuse avant tout. Les éléments de base sont identiques avec un support de stylet proposant 4096 niveaux de pression et un Android 11 à bord pour piloter le tout. Cette version utilise toujours une puce ARM Qualcomm quadruple cœur non identifiée, 4 Go de mémoire vive LPDDR4 et… moitié moins de  stockage que l’originale. On passe de 128 Go en UFS 2.1 à 64 Go au même format. Autre « détail » pas anodin, la version Mini n’a plus le lecteur de cartes mémoire MicroSDXC proposé par sa grande sœur.

L’idée est probablement de n’utiliser que les fonctions de lecture avec ce modèle. Et non plus les fonctions avancées proposées par l’autre. La Onyx BOOX Tab Mini C n’embarque plus de capteur photo 16 mégapixels par exemple, un élément qui vient vite encombrer le stockage embarqué. Si il ne s’agit que de proposer des fonctions de lecture et de saisie de dessin et de texte – et les applications afférentes – alors les 64 Go sont probablement suffisants. 

Pour le reste, on retrouvera les mêmes caractéristiques avec la présence d’un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0, une batterie 5000 mAh, un unique connecteur USB Type-C OTG, une paire d’enceintes et un micro. La nouvelle venue mesure 19.4 cm de haut pour 13.6 cm de large et 8.3 mm d’épaisseur. Elle pèse 294 grammes.

 

Onyx BOOX Tab Ultra C : une tablette Android E Ink couleur

Onyx BOOX Tab Mini C : la liseuse couleur en version 7.8″ © MiniMachines.net. 2023.

Soldes 2023 : catastrophe d’été

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Du -20% au mieux, des produits parfois 10 à 15% plus cher que lors des promos du reste de l’année. Des produits « périmés » technologiquement et des offres parfois carrément nauséabondes. Ces soldes ne sont plus que l’ombre des offres passées.

-29% en soldes c’est le max proposé par La Fnac sur les portables. Pour un 17.3″ avec un écran… TN

J’ai déjà expliqué pourquoi les soldes ne sont plus et ne seraient plus les grandes fêtes commerciales qu’elles ont été par le passé. Mais cet été 2023 marque leur décadence d’une nouvelle pierre blanche. Quelques offres intéressantes chez chaque marchand. Quelques maigres pièces véritablement soldées qui disparaissent en deux minutes avant que le prix reparte aussi sec vers son tarif habituel. Un peu comme si on essayait d’amorcer une pompe sans trop y croire. Peu de baisses réelles avec des -5, -10, -15% et rarement plus par rapport au prix public. Pas assez pour véritablement motiver un achat « soldé » généralement fait sur un coup de tête. Pour ceux qui, comme moi, ont une trace des prix passés, les offres de cet été ressemblent à un naufrage.

Et c’est logique. Outre les compétences et logiciels qui assurent aux marchands une meilleure distribution de leurs produits, il y a le reliquat du passif COVID. La pandémie ayant vidé les stocks de produits qui étaient censés être soldés à cette période, il est impossible de proposer quelque chose de correct.

Youhou ! Le grosse fiesta graphique des Soldes sur la page Boulanger

Alors il reste quelques fausses offres sur des produits aux prix barrés certes réels mais sans intérêt. Des portables au Celeron d’il y a plusieurs générations, accompagnés du minimum de compétences possible : 4 Go de mémoire vive, 64 Go de eMMC, un écran HD de type TN. Ce n’est pas un produit soldé, c’est un produit invendable autrement qu’en cassant son prix. Et encore, je pense que ce type d’engin sous Windows 10 a plus d’intérêt comme presse papier que comme ordinateur. Pourquoi acheter ces machines soldées quand elles ont été depuis remplacés par de nouveaux modèles plus récents, plu rapides et souvent vendus à un prix équivalent en bons plans ?

Voir un casque Bluetooth proposé à 219€ en « soldes » quand on le découvre régulièrement sur l’année à ce prix en promo. Une barre de son ou un écran jusqu’à 20% moins cher hors période de soldes au gré des différentes offres… Une simple souris sans fil qui s’affiche soldée à -15% alors qu’elle était à -30% il y a simplement trois semaines. Une fausse moustache commerciale posée sur une appellation qui ne garde plus grand chose pour elle d’autre que son nom.

Le mot solde génère encore peut être encore quelques clics, mais en pratique il ne brasse que du vide. Cette année, même les créatifs des différentes enseignes étaient en mal d’inspiration. Un signe qui ne trompe pas. Lorsque l’évènement est important, les graphistes ont droit a un peu plus de temps pour peaufiner leurs images. Ici c’est tout juste si ils ont eu assez de ressources pour poser le mot SOLDES sur un fond uni. 

La page d’Electro Dépôt est un très bon exemple de ce manque d’investissement. « Les Prix bas c’est toute l’année » clame-t-elle avec une bannière travaillée. Le bandeau des soldes ne fait quant à lui pas vraiment rêver. Les textes qui accompagnent ces offres sont dignes des pires messages d’auto persuasion de Linkedin, on patauge dans la mauvaise fois maquillée en encouragements.

La vérité est là. Entre les offres de déstockage des marques qui interviennent au gré des mouvements de stock. Les promotions qui apparaissent en réaction des offres d’un concurrent et les arrivages de nouveautés qui chassent les matériels plus anciens tout au long de l’année. Le calendrier des soldes ne correspond plus à rien. Et cela se ressent désormais vraiment très fortement en ligne.

Alors bien sûr, on ne vous le dira pas parce que l’affiliation est là et qu’il faut participer à la grande communion commerciale pour tenter de grapiller un petit sou par-ci par là… Mais non, cette année je n’ai rien vu de véritablement affriolant. Quelques bons plans que j’ai réunis sur la page classique de Mistermatos. Mais même pas de quoi donner envie de faire une mise à jour de mes bons plans habituels…

Pourquoi les soldes informatique sont devenus mauvais ?

 

Soldes 2023 : catastrophe d’été © MiniMachines.net. 2023.

iFixit désosse la Asus ROG Ally

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Agglomérer un PC complet dans un format de console portable n’est probablement le travail le plus facile pour une équipe d’ingénieurs. Mais c’est également un formidable défi. La Asus ROG Ally a été vraisemblablement chouchoutée par les équipes du constructeur. Pour preuve, le site iFixit qui l’a démontée la distingue par son accessibilité.

Les vis très accessibles de la ROG Ally

Evidemment, les pièces ne sont pas disponibles et la console est bâtie avec un ensemble de composants construits sur-mesure par Asus. Ce n’est pas un format classique et il sera difficile de trouver une carte mère adaptée à cet engin sans passer par Asus. Mais, comme l’a fait Valve avec son Steam Deck, le constructeur va peut être emprunter la voie de la sagesse et proposer des pièces détachées en ligne pour réparer la console hors garantie.

La batterie se démonte facilement, le SSD est directement accessible

Car dans la ROG Ally, tout se démonte. Si le constructeur incite à ne pas manipuler la batterie, il est possible de la retirer et de la remplacer sans trop de problème. Son avertissement étant plus là pour protéger l’utilisateur qui ne se rendrait pas compte du danger potentiel de cet élément. Pour le reste, la seule pièce facilement remplaçable et que l’on peut trouver en magasin est son SSD M.2 2230 NVMe PCIe. Ce n’est pas le format le plus courant mais il existe des modèles commerciaux. Toutes les autres pièces devront passer par une fabrication spécifique. Qu’elle soit d’Asus ou d’un constructeur tiers. 

Les joysticks peuvent être séparés de la carte facilement grâce à un montage sur nappe

iFixit, avec cette vidéo, montre surtout que la minimachine va pouvoir durer. Changer la batterie assurera évidemment une bonne autonomie à l’engin dans le temps. Et l’opération n’a rien de sorcier puisque les vis sont facilement accessibles et la batterie montée sur un connecteur amovible. Si un particulier ne se sent pas à l’aise pour réaliser l’opération, il trouvera sans doute des tutos en ligne pour l’aider et des magasins aptes à pratiquer l’opération.

La carte mère est entourée de connecteurs variés

Même chose pour d’autres pièces sensibles comme les joysticks, les haut-parleurs, les ventilateurs. Le fait de pouvoir démonter finement les éléments montrent qu’il s’agit d’un engin pensé pour une gestion SAV fine de la part d’Asus. Le constructeur ne voulant probablement pas perdre de l’argent en cas de panne mineure en envoyant tout l’engin au rebut.

Même l’écran peut être démonté… avec un certain doigté

Reste une grande question à laquelle je n’ai pour le moment aucune réponse. Est-ce que Asus va mettre à disposition du public un catalogue de pièces détachées pour la ROG Ally ? Un catalogue de produits qu’on pourra acheter pour remplacer les composants soi-même. La marque a bien mis des stickers destructifs sur les vis de sa console. Une solution classique que l’on doit détériorer pour pouvoir enlever les composants.

Les stickers sur les vis vont être détruits en cas de manipulation des vis

C’est le genre de mesure de précaution qui sert au personnel technique d’Asus afin de vérifier si oui ou non il y a eu une tentative de réparation de l’objet. Ce qui peut annuler la garantie. Mais si le client et propriétaire du produit assume la responsabilité de ses actes, cela peut tout à fait servir à ouvrir les vannes du commerce de ce type de pièce.

Si un client décide de changer un élément de lui même, qu’il en assume la responsabilité pendant la période de garantie ou à la fin de celle-ci, alors Asus n’a aucune raison de se priver de vendre ses composants. Et puis, en informatique et en électronique, la nature à horreur du vide. Si Asus refuse de vendre des batteries, joysticks et autres, un constructeur tiers aura sans doute tôt fait de prendre le relais. En proposant des produits de son côté. Cela veut dire que ce seraient des ventes en moins pour Asus, et la marque n’a aucune raison de le souhaiter.

Car si iFixit applaudit la facilité d’accès aux différents composants, ce n’est pour le moment pas une solution réparable. Faute de pièces de rechange.

Asus ROG Ally : présentation officielle et AMD Ryzen Z1

iFixit désosse la Asus ROG Ally © MiniMachines.net. 2023.

Gearbest est encore mort

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Gearbest a joué au mort vivant pendant quelques temps, le site en ligne d’exportation de produits en direct de Chine avait relancé ses pages en fin d’année 2021. Essayant de renouer avec son succès passé. Mais l’odeur de souffre et les clients zélés ont semble t-il eu raison de l’enseigne. 

L’éponge semble jetée désormais, depuis plusieurs jours le site est aux abonnés absents. Leur serveur ne répond plus. Relancé en toute discrétion en pleine pandémie après sa fermeture en août 2021, l’enseigne Gearbest n’a jamais réussi à renouer avec le public. Il faut dire que ses tarifs n’étaient plus aussi avantageux et surtout que le vieil adage fonctionne toujours : chat échaudé craint l’eau froide.

De nombreux acheteurs de l’ancienne version ont subi les conséquences de la première disparition, ce qui n’incite pas à recommencer l’expérience. Les sites affiliés qui recommandaient les produits Gearbest ont également été impactés et n’ont donc pas trouvé beaucoup de motivation pour relancer leurs ventes. Les échos que je recevais sur la situation de l’enseigne n’étaient clairement pas brillants en terme d’export et si je ne connaissais rien de la situation du site en local je me rendais bien compte que le dynamisme de l’enseigne que l’on a pu connaitre à une époque était passé.

Avec cette nouvelle disparition des pages du site, c’est probablement la fin de cette marque qui a pourtant pesé beaucoup à une époque sur le web. Remplacé par d’autres marchands comme Banggood, Geekbuying ou Tomtop, son absence ne s’est finalement pas vraiment faite sentir depuis 2021.

Il reste le site en version .net, le backup du .com qui est toujours debout. Mais le site Gearbest.com semble définitivement perdu…

Gearbest est encore mort © MiniMachines.net. 2023.

Asus PRIME N100I-D, une carte Mini-ITX Intel N100 fanless

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Après ASRock, c’est au tour d’Asus d’avoir la très bonne idée de proposer une carte mère sous processeur Intel N100 sans pièce mobile. Coiffé d’un dissipateur en aluminium passif, le processeur employé ne fera aucun bruit tout en proposant un niveau de performances suffisant pour la majorité des usages classiques. 

Avec un format Mini-ITX, la carte mère Asus PRIME N100I-D D4 pourra s’intégrer dans la très grande majorité des boitiers du marché. Même les plus compacts. Un espace où l’engin devrait avoir  assez d’aise pour fonctionner de manière totalement passive et ainsi intégrer aussi bien des postes de travail classiques que des solutions de salon pour du multimédia ou de la Hi-Fi.

La construction de la carte répond à la logique du processeur établie par Intel. Il s’agit d’une puce entrée de gamme très capable mais limitée à une offre monocanal en mémoire ce qui pousse Asus à lui donner accès à une seule banque So-DIMM. Le choix de DDR4 ou de DDR5 n’étant pas capital en terme de performances, c’est le premier choix qui a été retenu de manière à proposer une solution abordable à l’ensemble.

On pourra donc monter jusqu’à 16 Go de mémoire vive sur la carte et lui adjoindre un stockage M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de son choix. Asus a ajouté un port SATA 3 sur la carte mère, ce qui permettra de de profiter d’un stockage secondaire au ratio capacité / prix plus élevé en 2.5″. 

On retrouvera pour la partie réseau un slot pour ajouter une carte M.2 2230 en Wi-Fi et un port Ethernet très classique en Gigabit. Le reste de la connectique est très complet avec, à l’arrière, six ports USB Type-A établis en une paire en 2.0, une en 3.2 Gen 1,  et une dernière en 3.2 Gen 2. On retrouve également un HDMI, un DisplayPort et trois ports jack dont un câblé en S/PDIF pour une sortie audio numérique. L’ensemble cherche à séduire aussi bien particuliers que professionnels. Le port VGA, la prise PS/2 et le port COM en plus du brochage LPT sur la carte mère rappellent clairement un usage industriel. On note également la présence d’un connecteur de ventilateur de châssis sur la carte mère, pour lui ajouter une solution adaptée en cas de besoin.

Asus PRIME N100I-D

L’alimentation de la Asus PRIME N100I-D D4 est malheureusement prévue via un connecteur ATX standard, ce qui obligera à embarquer une solution classique abordable mais ventilée ou une alimentation fanless généralement plus chère. La consommation de ce type de carte mère étant faible, la fournir avec un chargeur externe via un jack aurait été un gros point positif. 

Source : Asus

Asus PRIME N100I-D, une carte Mini-ITX Intel N100 fanless © MiniMachines.net. 2023.

Asus reboote sa Vivobook Slate 13 sous Core i3-N300

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La Vivobook Slate 13 d’Asus était alors lancée sous Pentium « Silver » N6000 avec un équipement assez basique : 4 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage eMMC. L’ensemble offrait des performances basiques assez décevantes au vu du reste de son équipement. Un magnifique écran FullHD OLED de 13.3″ avec une colorimétrie contrôlée. Un système audio spatialisé et un format tablette que l’on pouvait transformer en portable avec un dock clavier. La  version de base était proposée à 499€, 499€ avec le dock. Des versions mieux équipées en 8 Go de ram et équipées d’un stylet actif et du clavier étaient également déployées dans un pack à 699€. 

Le problème de cette offre vient de la distorsion entre le cœur de la machine, ses capacités de calcul et d’usage, et la qualité de l’emballage : son écran et sa gestion audio. Le premier étant très limité alors que le second est plutôt orienté haut de gamme. L’habitude que nous avons est de trouver des machines échelonnées sur le marché. Personne n’aurait idée de glisser un stockage SSD de 8 To dans un portable milieu de gamme classique car cela augmenterait son tarif à celui d’un portable haut de gamme sans que la valeur ajoutée perçue ne soit véritablement transformée. Certes, le portable aurait 8 To mais le reste des composants techniques resteraient à l’identique, classé dans une catégorie en dessous d’un portable vendu au même prix mais mieux équilibré.

La proposition de la Vivobook Slate 13 2021 était prise dans ce dilemme. En proposant une tablette basique avec un emballage de très bonne qualité on avait surtout un concurrent de solutions Android plus qu’un PC. Un outil de consultation, capable de petites choses sous Windows mais rien qui pouvait arriver à la cheville d’un portable milieu de gamme classique vendu au même prix. Avec un N6000 on ne va pas très loin et pour une configuration 8/128 Go, en, stockage eMMC de surcroit. A 699€, on se retrouve face à une foule d’autres appareils plus classiques, du 13 au 15 pouces, bien mieux équilibrés. Moins performants niveau affichage, pas au format tablette mais plus capables à l’usage.

Je n’ai aucune idée des ventes de ce premier modèle mais je n’ai pas vraiment encouragé quiconque  à craquer à sa sortie. Dommage parce que le choix d’un excellent écran était une très bonne idée et beaucoup de gens cherchent des solutions de ce type dans un format ultraportable. Mon avis pourrait changer pour la sortie de cette nouvelle génération sous Alder Lake-N.

En embarquant un Core i3-N300, le constructeur change considérablement les possibilités de sa tablette. Ce processeur plus récent propose 8 cœurs et 8 threads en exploitant l’architecture E des puces Core traditionnelles de 12e génération d’Intel. Gravés en 7 nanos, ces puces proposent 6 Mo de cache, une fréquence allant jusqu’à 3.8 GHz et un circuit graphique Intel UHD déployant 32 EU à 1.25 GHz. Le tout pour une consommation totale de 7 watts. En face, les 4 cœurs Jasper Lake gravés en 10 nano avec 4 Mo de cache, une fréquence max de 3.3 GHz et le circuit Intel à 850 MHz fait assez pâle figure, surtout qu’il tient dans une enveloppe thermique à peine plus faible de 6 watts de TDP.

La nouvelle Vivobook Slate 13 2023 sera donc largement plus compétente que la précédente. Comme je vous l’écrivais à la sortie de la génération Alder Lakle-N d’Intel, l’arrivée de ces puces change totalement le ressenti proposé par une machine entrée de gamme. Un engin sous Pentium N6000 était un engin lent, aux compétences basiques. Les machines actuellement sous Intel N100 sont perçues comme réactives et capables de faire exactement tout ce que l’on demande à un ordinateur familial. Un peu de web, un peu de bureautique, un peu de jeu et un peu de traitement plus sérieux. Rien de pro bien entendu mais de quoi satisfaire aussi bien les besoins d’un lycéen pour son travail que de rédiger des courriers, surfer ou préparer un cliché particulièrement réussi d’une photo de famille avant de l’envoyer à l’impression. Sur Un Intel N100, on peut faire du montage vidéo, c’est lent, c’est limité mais ça fonctionne et ça fonctionne même de manière robuste. Sur un Intel Core i3-N300 qui double son nombre de cœurs et étend ses capacités graphiques, ce sera évidemment encore plus rapide et agréable à utiliser.

Evidemment, cela devrait se ressentir sur la note globale de l’engin. Le Core i3-N300 est bien plus cher que le N6000. Il est d’office accompagné par 8 Go de LPDDR5 et propose un stockage UFS 2.1 de 256 Go. De quoi construire un engin très capable dans une enveloppe annoncée de 749$ HT. Soit environ 820€ TTC. C’est… « cher », pour le même tarif on peut trouver des portables complets bien mieux équipés, mais la proposition a du sens. Asus a semble t-il compris que proposer un appareil différent, pour peu qu’il soit adapté à son usage, a du sens. La ROG Ally est un bon exemple de cette vision. L’engin est aussi cher et moins compétent qu’un portable de jeu classique mais il propose autre chose. Ce décalage entre le prix et l’usage me parait pertinent. Bon nombre de clients potentiels peuvent être intéressés par cette gamme qui mise sur l’excellence de l’affichage avec des éléments qu’on ne retrouvera pas sur des portables classiques. Ecran OLED, certification son 100% DCI-P3, ultra portabilité du format, prise en charge d’un stylet. Le défaut de la version précédente était dans sa limitation à des usages vraiment basiques que l’on ne retrouvera plus ici. Ce frein de limitation d’usages ôté, l’offre a un réel potentiel.

Asus devrait également proposer des versions moins performantes, avec des puces Intel N200, 4 Go de mémoire vive et en 128 Go de stockage. Je ne suis pas sûr que cela vaille le coup. Asus France non plus d’ailleurs, la marque avait intelligemment choisi de ne pas proposer les modèles les plus légers à la vente en France.

Pour le reste la formule ne change pas. On reste sur un excellent affichage OLED en FullHD 60 Hz avec une luminosité max de 550 nits et toujours une colorimétrie aux petits oignons. Toujours compatible avec les stylets au format Microsoft Pen Protocol 2.0, la VivoBook Slate 13 proposera 4096 niveaux de pression pour piloter vos applications de dessin préférées. La webcam arrière est une 13 MP avec une seconde sur la partie avant pour vous filmer en FullHD avec un capteur infrarouge pour de la reconnaissance faciale. La connectique est limitée à deux USB 3.2 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC rapide. Les autres haut-parleurs Dolby Atmos sont toujours présents et la tablette supporte à la fois  du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2. La béquille arrière est toujours présente pour un usage vraiment mobile.

La recharge de sa batterie 50 Wh se fera rapidement avec un bloc secteur 65 Watts. Le poids total ne bouge pas avec 800 grammes pour la partie tablette, 500 pour le dock clavier. L’ensemble mesure 31 cm de large pour 18 cm de profondeur et 9 mm d’épaisseur. Un format proche de la feuille A4 qui se glissera facilement dans un bagage.

Bref, vous l’aurez compris, si la première version de cette solution me laissait indifférent. Ce nouveau modèle retient toute mon attention. J’attends sagement de connaitre la disponibilité et le prix de cette nouvelle version pour me pencher plus avant sur le sujet.

Asus Vivobook Slate 13 : une tablette 13.3″ OLED à partir de 499€ ?

Asus reboote sa Vivobook Slate 13 sous Core i3-N300 © MiniMachines.net. 2023.

L’Universal Stylus Initiative accueille Google et Amazon

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Ainsi Google et Amazon viennent de faire leur entrée au sein du groupement de l’Universal Stylus Initiative. Les deux fabricants proposent désormais des produits à la norme USI 2.0 avec la Pixel Tablet d’un côté et la Fire 11 de l’autre.

Cela veut dire que si vous possédez déjà un stylet compatible avec les spécifications de l’Universal Stylus Initiative 2.0, ils seront compatibles avec ces nouveautés et que vopus n’aurez pas besoin d’en racheter. 

C’est évidemment un signal fort pour le standard USI qui équipe de plus en plus de produits. Indépendamment des marques et des modèles. On retrouve entre autres Acer, Asus, Chicony, Dell , Hanvon, HP, Lenovo, Samsung, et Wacom pour ne citer que les plus connus.

En devenant de fait un standard industriel, ce format ouvert et compatible décharge les constructeurs du développement de ce type de technologie, unifie les pilotes, ce qui permet une meilleure prise en charge logicielle et permet surtout de rassurer les consommateurs qui ne se sentent pas enfermés dans un modèle spécifique mais profitent plutôt d’un écosystème. 

L’Universal Stylus Initiative accueille Google et Amazon © MiniMachines.net. 2023.

AMD lance les Ryzen Pro 7040 mobile pour les « grands comptes »

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Pour fournir les grandes marques de portables, les HP, Lenovo, Dell et autres. Afin de leur laisser la possibilité de construire en masse des solutions pour les entreprises, il faut tout de même produire une petite quantité de puces. Après avoir alimenté les circuits de PC grand public, AMD lance les puces Ryzen Pro de dernière génération à destination des grands comptes.

Ce seront ces puces qui seront intégrées dans les portables des entreprises, les machines achetées par milliers par des grands groupes, par centaines dans divers établissements et par dizaines dans des PME.

Une première série de 6 puces Ryzen Pro est donc donc annoncée, 4 en 8 cœurs et 16 Threads, deux en 6 cœurs et 12 Threads. Toutes emploient l’architecture Zen 4 et un circuit graphique RDNA 3. Toutes proposent le Ryzen AI Engine sauf la version la plus légère de la série.

En réalité,  les puces sont très semblables aux séries déjà commercialisées. L’adjonction des fonctions « AMD Pro Technologies » différenciant seulement ces processeurs en autorisant une gestion de flotte pour des services techniques. Tout en ajoutant une couche de sécurité travaillant de concert avec les fonctions de Windows 11.

De quoi construire des portables avec des capacités intéressantes en terme de calcul, de graphisme et même de gestion accessoires puisque le Ryzen AI Engine saura piloter des traitements en temps réel dans Windows Studio Effect ou dans Teams. Vous pourrez par exemple rendre le fond de votre vidéo floue en faisant uniquement une mise au point artificielle sur votre premier plan. Pour montrer votre beau visage souriant sans dévoiler l’état déplorable de votre bureau.

  Cores / Threads   Fréquences  Cache Total   TDP    GPU Ryzen AI Engine
AMD Ryzen 9 PRO 7940HS 8/16 4 à 5.2 GHz 24 Mo 35-54W AMD Radeon 780M Oui
AMD Ryzen 7 PRO 7840HS 8/16 3.8 à 5.1 GHz 24 Mo 35-54W AMD Radeon 780M Oui
AMD Ryzen 5 PRO 7640HS 6/12 4.3 à 5.0 GHz 22 Mo 35-54W AMD Radeon 760M Oui
AMD Ryzen 7 PRO 7840U 8/16 3.3 à 5.1 GHz 24 Mo 15-28W AMD Radeon 780M Oui
AMD Ryzen 5 PRO 7640U 6/12 3.5 à  4.9 GHz 22 Mo 15-28W AMD Radeon 760M Oui
AMD Ryzen 5 PRO 7540U 6/12 3.2 à 4.9 GHz 22 Mo 15-28W AMD Radeon 740M Non

Trois puces Ryzen Pro 7040 pour ordinateurs de bureau au TDP de 65 watts ont également été dévoilées. Les Ryzen 5 Pro 7645, Ryzen 7 Pro 7745 et Ryzen 9 Pro 7945 . Des solutions sur Socket AM5.

  Cores / Threads   Fréquences    Cache  total  TDP (Watts)   GPU
AMD Ryzen 9 PRO 7945 12/24 3.7 à 5.4 GHz 76MB 65W Radeon Graphics
AMD Ryzen 7 PRO 7745 8/16 3.8 à 5.3 GHz 40MB 65W Radeon Graphics
AMD Ryzen 5 PRO 7645 6/12 3.8 à 5.1 GHz 38MB 65W Radeon Graphics

Plus d’infos chez AMD

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Intel voudrait investir rapidement dans ARM

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Selon les informations de Reuters, en provenance de sources fiables, les équipes dirigeantes d’Intel seraient en pourparlers avec l’entreprise Japonaise SoftBank  à propos d’un investissement massif du fondeur dans ARM avant son entrée en bourse.

ARM, racheté par SoftBank en 2016 et favorable à une reprise par Nvidia avant que l’opération ne finisse par capoter, a en effet prévu une introduction au Nasdaq américain pour le troisième ou le quatrième trimestre de cette année. Un choix qui devrait permettre de dégager entre 8 et 10 milliards de dollars de fonds. Plusieurs mouvements techniques et notamment des modifications de sa gestion des royalties ont été mis en œuvre dans ce sens ces derniers trimestres.

Intel et ARM sont déjà partenaires et la division Intel Delivery Service va proposer des systèmes de gravure en 18A pour les clients d’ARM dans le futur. Les deux entités se sont également rapprochées avec la signature d’un contrat de collaboration sur plusieurs générations de puces. Plusieurs rumeurs d’un développement de SoC propriétaires par ARM avec Intel ont déjà été évoquées.

Si Intel s’investit dans la société avant son introduction en bourse, c’est pour obtenir un tarif négocié avant que celui-ci ne fluctue sur le marché. Un pari qui présente le risque de payer les parts dans la société plus chères que le prix du marché mais également une assurance de ne pas voir leurs parts leur coûter trop cher si les actions s’envolent. 

Ni Intel, ni ARM n’ont commenté cette affirmation de Reuters.

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