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À partir d’avant-hierKorben

Drive Pilot – La conduite autonome de Mercedes arrive aux États-Unis

Par : Korben

Mercedes secoue le monde automobile avec le lancement de Drive Pilot aux États-Unis, le premier système de conduite autonome de niveau 3 commercialisé directement auprès des consommateurs. Ça y est les amis, le futur nous rattrape ! Bientôt, on pourra enfin lâcher le volant et vaquer à d’autres occupations pendant les longs trajets…

Concrètement, dans certaines conditions bien spécifiques, Drive Pilot permet au conducteur de détourner son attention de la route pour se concentrer sur des activités non liées à la conduite, comme consulter ses mails, surfer sur internet ou regarder un film. Mais attention, il faudra toujours rester prêt à reprendre le contrôle du véhicule à tout moment si nécessaire. J’imagine qu’en cas de problème, la voiture saura vous tirer de votre session de TikTok avec des bip bip.

Pour cela, Drive Pilot s’appuie sur une multitude de capteurs ultra-perfectionnés : caméras, radars, LiDAR, capteurs à ultrasons… Un véritable concentré de technologies de pointe pour analyser l’environnement en temps réel. Un puissant ordinateur de bord exploite ensuite toutes ces données pour prendre les meilleures décisions de conduite de manière autonome.

Il y a cependant quelques conditions à respecter pour pouvoir activer Drive Pilot : Le système ne peut être utilisé que sur certaines portions d’autoroutes spécifiques, avec un marquage au sol suffisamment clair et visible, une densité de trafic modérée à élevée et une vitesse limitée à 60 km/h. Ça fait beaucoup de conditions à la con quand même.

Le conducteur doit aussi rester visible par la caméra située au-dessus de l’écran conducteur. On est donc encore loin d’une conduite 100% autonome en toutes circonstances, mais c’est un premier pas très prometteur ! Pour l’instant, seuls les propriétaires des dernières Mercedes Classe S et EQS pourront profiter de Drive Pilot, moyennant un abonnement annuel à 2500$ (lol). Bref, c’est une technologie encore réservée à une élite friquée, mais on peut espérer que Mercedes la démocratisera rapidement sur des modèles plus abordables.

Malgré ses limitations actuelles, Drive Pilot représente une avancée majeure vers une conduite plus sûre, plus confortable et plus… productive. Fini le stress des embouteillages, ce temps pourra être mis à profit pour avancer sur son travail, discuter avec ses proches ou se détendre devant un bon film. Tout ça pendant que l’IA gère la conduite de manière sereine et vigilante.

Bien sûr, de nombreux défis restent encore à relever avant de voir des voitures 100% autonomes partout sur nos routes. Les questions de responsabilité juridique en cas d’accident, de sécurité face au piratage ou encore d’éthique et de contrôle humain sont complexes. Et il faudra aussi s’assurer de la fiabilité totale du système pour éviter tout bug ou panne aux conséquences potentiellement dramatiques.

Mais une chose est sûre, la conduite autonome sera l’un des enjeux majeurs de la mobilité du futur. Avec des acteurs de poids comme Comma, Mercedes, Tesla ou Waymo qui investissent massivement sur le sujet, on peut s’attendre à des progrès rapides et à une démocratisation progressive de cette technologie dans les années à venir.

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AiFormat – Un outil en ligne de commande pour formater vos fichiers pour Claude

Par : Korben

Si vous vous intéressez un peu aux outils IA, vous connaissez sûrement Claude, l’assistant IA dernière génération d’Anthropic. Depuis la sortie de sa version 3, c’est d’ailleurs devenu mon meilleur pote pour coder à la vitesse de l’éclair. j’ai même pris un abonnement payant en rusant un peu.

Toutefois, le seul truc qui me ralentissait dans mes grandes ambitions, c’était de devoir copier-coller à la main tous mes fichiers de code dans la fenêtre de contexte de Claude pour ensuite lui demander d’analyser ça, et me proposer des corrections ou une nouvelle fonction. Mais ça, c’était avant car je suis tombé sur un petit bijou opensource qui va vous changer la vie : AiFormat.

Ce petit outil en ligne de commande vous permet de sélectionner des fichiers et dossiers, et de les convertir automatiquement dans un format optimisé pour Claude. En deux clics, tout est dans le presse-papier, prêt à être envoyé à votre IA préférée.

Sous le capot, AiFormat utilise Ink, une chouette librairie pour créer des CLI avec une belle interface utilisateur. Ça vous permet de filtrer et naviguer dans vos fichiers, de les sélectionner avec les flèches, et tout ça de façon super intuitive.

Pour l’installer et le prendre en main, c’est hyper simple, tout est expliqué sur la page Github du projet. Ça commence par un simple :

npm install --global aiformat

Ensuite, pour utiliser aiformat, accédez au répertoire contenant les fichiers et dossiers que vous souhaitez partager avec Claude puis lancez la commande suivante :

aiformat

Le créateur a eu la bonne idée de mettre le projet en opensource (MIT license), du coup n’hésitez pas à y jeter un œil et même contribuer si le cœur vous en dit. La communauté vous dira merci !

Franchement, si vous utilisez souvent Claude pour coder ou analyser des projets, c’est un indispensable à avoir dans sa boîte à outils. Ça vous fera gagner un temps fou au quotidien.

Les IA comme ChatGPT aident-elles réellement les étudiants en informatique ?

Par : Korben

Vous êtes un étudiant en informatique, tout frais, tout nouveau, et on vous balance des exercices de programmation à faire. Panique à bord !

Mais attendez, c’est quoi ce truc là-bas ?

Ah bah oui, c’est ChatGPT, votre nouveau meilleur pote ! Il est capable de résoudre vos exos en deux temps trois mouvements, grâce à des techniques de traitement du langage naturel (NLP) et d’analyse de langage de programmation, mais attention, c’est pas si simple.

Des chercheurs ont voulu creuser la question et voir comment ces générateurs de code IA influencent vraiment l’apprentissage des étudiants et pour cela, ils ont réalisé 2 études. Dans la première, ils ont pris 69 étudiants, des novices complets en Python et les ont séparés en deux groupes : Ceux qui utiliseront l’IA et ceux qui coderont à l’ancienne sans IA.

Durant 7 sessions, ils leur ont donné des exos à faire. Les Jedis boostés à l’IA avaient accès à un générateur de code basé sur Codex, un modèle d’apprentissage automatique qui utilise le NLP et l’analyse de langage de programmation pour générer du code à partir des entrées des utilisateurs. Les autres, eux, devaient se débrouiller.

Résultat des courses ?

Les dev augmenté à l’IA ont cartonné ! Ils ont fini 91% des tâches contre 79% pour les autres. En plus, leur code était beaucoup plus correct. Toutefois, sur les tâches où il fallait modifier du code existant, les deux groupes étaient au coude à coude. Ensuite, ils ont fait passer des tests de connaissance aux étudiants, sans l’IA. Et là, surprise ! Les deux groupes ont eu des scores similaires. Mais quand ils ont refait les tests une semaine plus tard, les étudiants du goupe boosté à l’IA ont mieux retenu ce qu’ils avaient appris.

Dans la deuxième étude, les chercheurs ont analysé comment les étudiants utilisaient vraiment le générateur de code. Et là, révélations ! Certains en abusaient grave, genre copier-coller direct la consigne sans réfléchir. Pas cool ! 😅 Mais d’autres étaient plus malins et s’en servaient pour décomposer le problème en sous-tâches ou vérifier leur propre code.

Alors, que faut-il en retenir ?

Et bien que l’IA peut être un super outil pour apprendre à coder, mais à condition savoir l’utiliser intelligemment. C’est pourquoi les concepteurs d’outils et les profs doivent encourager une utilisation responsable et auto-régulée de ces générateurs de code. Sinon, c’est le drame assuré !

Pour ma part, vous le savez, le développement, c’est pas mon truc. Mais depuis que l’IA a débarqué dans ma vie, « sky is the limit » et ça m’aide énormément. Et comme ces étudiants, si je pose mon cerveau que je passe en mode copié-collé IA, à la fin, je vais avoir du caca. Mais si je comprends ce que je veux faire, si je maitrise mon code plus comme un chef de projet bien technique et bien c’est redoutablement efficace. Et ce qui est encore plus cool, c’est que j’apprends plein de trucs. On dit souvent qu’il faut forger pour devenir forgeron. Et bien là c’est le cas, car je ne m’encombre plus des problématiques de syntaxe, et je construis brique par brique mes outils en comprenant tout ce que je fais. Donc l’IA pour développer, oui !! Mais en laissant le cerveau allumé.

En tout cas, une chose est sûre, c’est en train de révolutionner l’apprentissage du code. Ça promet pour le futur mais faudra veiller à ce que les étudiants apprennent vraiment à faire les choses et ne deviennent pas des zombies du copier-coller (on avait déjà le souci avec StackOverflow, cela dit…).

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Dune 2 déjà leaké en mémoire d’EVO

Par : Korben

Dune : Partie 2, le blockbuster de science-fiction qui cartonne en ce moment au cinéma, vient de fuiter sur les sites de partage illégaux.

Alors oui, ce genre de fuite, ça arrive plus souvent qu’on ne le croit puisque les films se font régulièrement récupérés directement depuis les plateformes de streaming pour être refourgués illico sur les réseaux de partage. Mais ici, ce qui est assez dingue, c’est qu’on parle d’une copie de très bonne qualité, récupérée visiblement d’une source web (WEBDL), qui débarque avant même que le film ne soit dispo en VOD ou en Blu-ray.

Et le plus rigolo dans tout ça, c’est que cette fuite de Dune 2 n’est pas arrivée par hasard puisqu’il s’agit d’un hommage à un groupe de pirates nommé EVO. Pour ceux qui ne suivent pas trop les aventures des forbans du download, sachez qu’EVO c’était les Robins des Bois du téléchargement illégal, spécialisé dans les fuites de films bien, bien avant leur sortie. Sauf que voilà, en 2021, le groupe s’est fait choper par les flics portugais et a dû mettre la clé sous la porte.

Du coup, cette fuite avec la mention « InMemoryOfEVO » dans son nom de fichier, c’est un dernier doigt d’honneur à l’industrie du cinéma. Une manière de dire « Vous avez peut-être tué EVO, mais son esprit est toujours là !« . Un hommage qui va faire grincer des dents dans les chaumières d’Hollywood. Ça va s’agiter dans les bureaux des avocats, et ce leak va probablement donner des sueurs froides aux pontes des studios.

Toutefois, en attendant, si vous voulez voir Dune 2 dans des conditions optimales et légales, ce que je vous recommande, il va falloir prendre votre mal en patience le temps que ça déboule sur les plateformes ou en BluRay en juillet de cette année.

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Google Books indexe des livres générés par IA et ça c’est pas bon

Par : Korben

Figurez-vous que notre cher Google Books s’est mis à indexer des livres générés par IA, et autant vous dire que niveau qualité, on est plus proche du papier toilette que du prix Goncourt ! 🧻

En farfouillant un peu, on peut tomber sur ces fameux bouquins en cherchant des phrases typiques des réponses de ChatGPT, genre « Désolé, en tant que modèle de langage…« . Et là, surprise ! On tombe sur des dizaines de livres qui contiennent cette phrase, mais qui n’ont rien à voir avec le sujet de l’IA.

Prenez par exemple ce chef-d’œuvre. Ça se la joue guide ultime pour les débutants en trading, mais en vrai, c’est juste du blabla généré par ChatGPT avec une analyse superficielle digne de Wikipédia. Autant apprendre la bourse avec Picsou Magazine ! Et que dire de celui-ci, publié en mars 2024 ? Ce bouquin est tellement has been qu’il parle encore de Twitter alors qu’Elon Musk a transformé ce truc en X depuis belle lurette. C’est comme sortir un guide sur comment utiliser Lycos ou Caramail en 2024 !

Le pire, c’est que ces bouquins générés par IA risquent de se retrouver dans le Google Ngram Viewer, un outil hyper important utilisé par les chercheurs pour suivre l’évolution de la langue à travers les bouquins scannés par Google. Si ces machins se mettent à polluer les résultats, ça va devenir le bordel intersidéral.

Bref, Google a intérêt à se bouger le fondement pour filtrer tout ce contenu généré par IA, sinon on court droit à la catastrophe. Mais les connaissant, ils vont sûrement nous sortir un truc bullshit du genre « On travaille sur une approche innovante basée sur l’IA pour évaluer la qualité des livres de manière disruptive et révolutionnaire, t’inquiète » et on en verra jamais la couleur.

En attendant, méfiez-vous des bouquins chelous sur Google Books et Amazon, parce que y’a de grandes chances que ce soit juste du caca pondu par une IA pas très futée et sans relecture humaine derrière. Et si vous voulez en savoir plus sur ce sujet passionnant (ou pas), jetez un œil à cet article.

En route vers des modèles IA moins énergivores mais tout aussi efficaces

Par : Korben

Vous avez sûrement entendu parler de l’impact environnemental faramineux de l’intelligence artificielle, que ce soit pour demander à ChatGPT de nous donner un coup de main ou pondre une image de fou sous Midjourney, l’IA a un appétit gargantuesque en énergie. Il parait qu’une seule requête à ChatGPT consommerait autant d’électricité que 40 recharges de smartphone ! Un peu dingue.

Mais rassurez-vous, tout n’est pas perdu. Une équipe de chercheurs en informatique de l’Université de Copenhague a trouvé une solution pour mettre l’IA au régime, sans pour autant lui couper les vivres. Leur étude, qui sera présentée lors de la conférence internationale ICASSP-2024, montre qu’en gardant l’efficacité énergétique en tête dès la conception des modèles d’IA, on peut réduire leur empreinte carbone de 70 à 80% sans sacrifier leurs performances. C’est pas mal, hein ?

Les chercheurs ont pour cela, passé au crible plus de 400 000 modèles de réseaux de neurones convolutifs, ces IA qui servent à analyser des images médicales, à faire de la traduction ou encore à reconnaître des visages. En se basant sur ces calculs, ils ont alors concocté un genre de « livre de recettes » pour les pros de l’IA, avec des exemples de modèles moins énergivores mais tout aussi efficaces.

Alors oui, dans certains domaines comme les voitures autonomes ou la médecine, il ne faut pas rigoler avec la précision. Mais pour le reste, les chercheurs insistent : il faut adopter une approche globale qui prenne en compte non seulement les performances des modèles, mais aussi leur impact climatique.

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à jeter un œil à l’article original ! Les chercheurs ont même mis à disposition ce fameux « livre de recettes » sur Github pour que les dev spécialisé en IA puissent s’en inspirer et réduire l’empreinte carbone de leurs modèles. C’est un vrai premier pas vers une IA plus durable et responsable, et ça c’est cool !

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Rust chez Google – Une productivité doublée et du code plus fiable

Par : Korben

Ça y est, la vague Rust déferle sur la Silicon Valley et même le géant Google n’y échappe pas ! Le langage de programmation qui monte, qui monte, s’installe peu à peu dans les couloirs de la firme de Mountain View et visiblement, il fait des ravages… mais dans le bon sens du terme !

Lors de la récente conférence Rust Nation UK, Lars Bergstrom, directeur de l’ingénierie chez Google, a lâché une petite bombe : les équipes de dev qui sont passées à Rust ont vu leur productivité doubler par rapport à celles qui utilisent encore C++ !

On savait déjà que Rust était prometteur, avec sa gestion de la mémoire ultra safe et son système de « ownership » qui évite les erreurs de segmentation. Mais de là à imaginer des gains de productivité pareils, personne n’osait en rêver !

Et pourtant, c’est bien réel puisque quand une équipe Google migre un projet C++ vers Rust, elle divise par deux le temps nécessaire pour le développer et le maintenir. C’est énorme ! Surtout quand on sait à quel point le développement en C++ peut être chronophage et complexe. Mais alors comment expliquer un tel boost de performance ?

D’après Lars Bergstrom, c’est très simple : Rust inspire confiance. Les développeurs se sentent plus sereins quand ils codent en Rust, car ils savent que le compilateur va les aider à éviter toute une classe de bugs vicieux liés à la gestion de la mémoire. Résultat, ils passent moins de temps à débugger et plus de temps à ajouter des fonctionnalités. Et ça, c’est bon pour le moral des troupes et pour la vélocité des projets !

Autre avantage de Rust : sa courbe d’apprentissage. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les développeurs Google ne mettent pas des mois à être opérationnels en Rust. En moyenne, il leur faut environ 2 mois pour se sentir à l’aise et 4 mois pour retrouver leur niveau de productivité C++.

C’est sûr, Rust n’est pas le langage le plus simple à prendre en main, avec ses concepts de ownership et de borrowing qui peuvent paraître abstraits au début. Mais une fois franchie cette étape, on découvre un langage puissant, expressif et fiable. Et puis, il faut bien l’avouer, il y a un petit côté « hype » à coder en Rust en ce moment. C’est un langage qui a le vent en poupe et tout le monde en parle !

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Un malware cible les joueurs de Call of Duty qui veulent tricher et vole tous leurs Bitcoins

Par : Korben

Vous connaissez la dernière ?

Des petits malins ont eu l’idée de distribuer des logiciels de triche pour Call of Duty et d’autres jeux sur Battle.net. Sauf que… surprise ! En réalité, ces soi-disant « cheats » étaient bourrés de malwares qui aspirent les Bitcoins des joueurs ! Un coup de maître digne d’un scénario de Mr Robot.

D’après les experts en cybersécurité de VX Underground, cette attaque d’hameçonnage ciblée aurait potentiellement compromis près de 5 millions de comptes, rien que ça ! Une fois installé sur l’ordi de la victime, le malware s’attaque direct au portefeuille Bitcoin Electrum pour siphonner les précieuses crypto. On parle de presque 3,7 millions de comptes Battle.net, plus de 560 000 comptes Activision et environ 117 000 comptes ElitePVPers. Autant dire que les cybercriminels se sont fait plaisir.

Bon, Activision affirme que ses serveurs n’ont pas été directement compromis. Mais quand même, ça la fout mal. La boîte conseille à tous les joueurs qui auraient pu cliquer sur un lien louche de changer rapidement leur mot de passe et d’activer l’authentification à deux facteurs ce qui est un minimum.

Bref, méfiez-vous comme de la peste des logiciels de triche. Comme dirait l’autre, si c’est trop beau pour être vrai, c’est que ça cache sûrement une entourloupe !

Puis où est passé le plaisir de jouer à la loyale, de progresser à la sueur de son front et de laminer ses adversaires à la régulière ?

BlueDucky – Automatiser l’exploitation d’une faille Bluetooth pour exécuter du code à distance

Par : Korben

Vous pensiez que votre Bluetooth était safe ? Détrompez-vous ! Un chercheur en sécurité vient de dénicher une faille bien vicieuse qui permet d’exécuter du code à distance sur tout un tas d’appareils : smartphones Android, Chromecast, casques VR, TV connectées…

Le principe est diabolique : il suffit de se faire passer pour un clavier Bluetooth et hop, on peut envoyer des frappes de touches à la victime sans même qu’elle ait besoin d’accepter l’appairage. Pas besoin d’être à portée de main, quelques mètres suffisent. C’est ballot hein ?

Mais attendez, ça devient encore plus fort (ou pire, c’est selon). Des petits malins ont créé un outil baptisé BlueDucky qui automatise complètement l’exploitation de cette faille. Ça scanne les appareils vulnérables à proximité, ça les enregistre dans un fichier et ça balance un script Ducky bien sournois pour prendre le contrôle à distance. Le tout depuis un Raspberry Pi ou un smartphone Android !

Autant vous dire qu’ils se sont éclatés à tester ça sur tout ce qui passait : des smartphones, des objets connectés, des ordinateurs… Si c’est pas patché et que ça a du Bluetooth, ça tombe comme des mouches. Ils ont même réussi à ouvrir un navigateur et à envoyer la victime sur une page bien flippante, juste pour le fun.

Bon, vous allez me dire : « OK, mais comment on se protège de ce truc ?« . Eh bien c’est là que ça se gâte. Si vous avez un appareil récent, foncez installer les dernières mises à jour de sécurité. Mais pour les vieux machins sous Android 10 ou moins, c’est cuit, ça ne sera jamais patché. La seule solution : désactiver carrément le Bluetooth. Sinon, vous pouvez dire adieu à votre intimité numérique !

Mais ne cédons pas à la panique pour autant. Les chercheurs en sécurité font un boulot remarquable pour dénicher ces failles et alerter les fabricants. Maintenant, c’est à ces derniers de réagir en proposant des correctifs. Et à nous d’être vigilants en mettant à jour régulièrement nos appareils.

En attendant, si vous voulez jouer avec le feu dans la limite de ce que la loi permet, évidemment, le code de BlueDucky est disponible sur GitHub. Mais attention, c’est à vos risques et périls ! Ne venez pas vous plaindre si votre grille-pain se met à afficher des messages d’insulte au petit-déjeuner.

Pour l’installer :

# update apt
sudo apt-get update
sudo apt-get -y upgrade

# install dependencies from apt
sudo apt install -y bluez-tools bluez-hcidump libbluetooth-dev \
                    git gcc python3-pip python3-setuptools \
                    python3-pydbus

# install pybluez from source
git clone https://github.com/pybluez/pybluez.git
cd pybluez
sudo python3 setup.py install

# build bdaddr from the bluez source
cd ~/
git clone --depth=1 https://github.com/bluez/bluez.git
gcc -o bdaddr ~/bluez/tools/bdaddr.c ~/bluez/src/oui.c -I ~/bluez -lbluetooth
sudo cp bdaddr /usr/local/bin/

Et pour le lancer :

git clone https://github.com/pentestfunctions/BlueDucky.git
cd BlueDucky
sudo hciconfig hci0 up
python3 BlueDucky.py

Comme dirait l’autre, « le Bluetooth c’est comme le nucléaire, c’est génial tant que ça reste dans les mains des gentils« . Alors, soyez sympa et patchez-moi tout ça fissa ! Et si vous avez un appareil trop ancien qui traîne, coupez le Bluetooth et on n’en parle plus.

Pour en savoir plus sur cette faille et son exploitation, je vous invite à lire l’article ici.

L’histoire méconnue de la boîte « Format » de Windows

Par : Korben

Vous connaissez sûrement la fameuse boîte de dialogue « Format » présente dans toutes les versions de Windows, des plus anciennes aux plus récentes. Mais si, cette grande fenêtre verticale pas sexy pour un clou avec toutes les options pour formater votre clé USB ou votre disque dur.

Je parle de ça :

Et bien, vous êtes-vous déjà demandé pourquoi son apparence semble un peu beaucoup vintage aujourd’hui ? Et bien bizarrement, il s’agissait en réalité d’une solution temporaire qui dure maintenant depuis près de 30 ans !

L’histoire nous est offerte par Dave Plummer, vétéran de Microsoft qui a œuvré sur des fonctionnalités légendaires comme le Gestionnaire des tâches, le célébrissime jeu Pinball ou encore le support natif des fichiers ZIP. En 1994, Dave et ses collègues s’attelaient au portage des pelletées de lignes de code de Windows 95 vers NT, dont une refonte de l’interface de la boîte de dialogue Format.

Ni une ni deux, notre cher Dave attrape une feuille, y gribouille la liste des fonctions indispensables, puis se rue sur le Resource Editor de Visual C++ 2.0 pour concevoir rapidement un prototype tout en hauteur. L’idée était de pouvoir cocher toutes les cases dans le bon ordre pour formater vite fait bien fait. Loin d’être un canon de beauté, cette maquette devait juste faire l’affaire en attendant l’arrivée de la vraie interface promise probablement par un designer qui une fois encore, n’a pas su se lever à temps.

Sauf que voilà, presque 30 ans plus tard, les utilisateurs de Windows attendent toujours ladite UI ! La solution temporaire s’est donc enracinée au fil des décennies. Même les builds preview de Windows 11 continuent de l’arborer fièrement, comme vous arborez fièrement à +50 balai votre t-shirt Metallica.

Comme le souligne Dave avec humour : « Faites gaffe quand vous committez des solutions ‘temporaires’ !« . De plus, son choix arbitraire de la taille maximale des clusters ce fameux jeudi matin a également figé pour l’éternité la taille limite d’un volume FAT à 32 Go. Un effet de bord tenace qui nous colle encore aujourd’hui aux basques.

Alors comment se fait-il que cette relique des années 90 ait pu traverser les âges au sein du système d’exploitation le plus utilisé au monde ? Après tout, Windows a connu des évolutions majeures de son interface comme Aero ou encore Fluent.

La réponse se cache peut-être dans l’adage « On ne change pas une équipe qui gagne« . Malgré son look suranné, la boîte de dialogue Format remplit son office à merveille. Son côté brut de décoffrage lui confère un certain charme utilitaire, que j’adore, qui en fait une icône indémodable de l’univers Windows, au même titre que le mythique écran BSOD (qu’on regrette… ou pas.) ou encore le fidèle Solitaire sur lequel peuvent compter tous les fonctionnaires de la planète.

Bref, ce truc est une vraie pièce de musée numérique et j’espère que la prochaine fois que vous formaterez quelque chose, vous la regarderez d’un autre œil, avec peut-être une petite larme d’émotion.

Allez, à plus les amis, et n’oubliez pas, comme avec votre partenaire, parfois, le provisoire… ça dure.

Source (merci à Bisti et Lorenper)

Méchant bug dans macOS – iCloud perd le versioning de vos fichiers

Par : Korben

Aïe aïe aïe y’a un gros bug bien vicieux qui se planque dans macOS Sonoma 14.4 !

Si vous avez activé « Optimiser le stockage » pour iCloud Drive, méfiance, car vos précieuses versions de fichiers risquent de partir en fumée…

Concrètement, ce bug se déclenche uniquement si vous remplissez toutes ces conditions :

  • Votre Mac tourne sous Sonoma 14.4 (pas de souci avec Ventura ou les versions précédentes de Sonoma)
  • Vous déplacez dans iCloud Drive des fichiers qui ont des versions sauvegardées (générées automatiquement quand vous enregistrez avec des apps compatibles)
  • « Optimiser le stockage Mac » est activé dans les réglages iCloud, pour permettre l’éviction des fichiers locaux

Pour voir le désastre en action, créez un fichier avec une app qui gère les versions comme Pages, Numbers, ou TextEdit. Ajoutez du contenu, sauvegardez plusieurs fois pour générer quelques versions. Vérifiez-les avec la commande « Revenir à ».

Maintenant, sélectionnez ce fichier dans iCloud Drive, faites un clic droit et choisissez « Supprimer la copie« . Paf, éviction express, l’icône bleue indique qu’il faudra re-télécharger le fichier pour l’utiliser. Attendez une minute et cliquez sur l’icône pour rapatrier le fichier.

Et là, surprise ! : toutes les versions précédentes se sont volatilisées ! Envolées dans une cyber-creusasse sans fond… Snif. Et comme aucun outil de backup ne sauvegarde les versions et qu’elles restent locales au volume, vous ne les retrouverez nulle part, même pas dans la sauvegarde 30 jours d’iCloud Drive.

Dans le cul, lulu ! (Vous avez la ref ? ^^)

En attendant, faites gaffe avec iCloud Drive. Vérifiez bien vos versions après un « Supprimer la copie » et en attendant qu’Apple corrige le problème, je vous suggère de ne pas enregistrer de fichiers sur iCloud Drive ou de désactiver l’option « Optimiser le stockage » sur Mac.

Source

MM1 – L’IA multimodale d’Apple qui « pense » différemment

Par : Korben

Vous pensiez qu’Apple se contentait de suivre les autres géants de la tech en matière d’intelligence artificielle ? Détrompez-vous ! La firme de Cupertino vient de dévoiler les secrets de son nouveau modèle d’IA baptisé MM1, et croyez-moi, ça décoiffe grave !

Alors que Google mise sur son modèle Gemini pour booster les fonctionnalités IA d’iOS 18, Apple a décidé de tracer sa propre route avec MM1. L’idée de génie ? Utiliser un dataset diversifié qui mélange allègrement du texte et des images pour entraîner cette IA nouvelle génération.

Résultat, MM1 est capable de générer des légendes pour des images de manière hyper précises, de répondre à des questions posées sur des images et même d’inférer du langage naturel à partir d’indices linguistiques et visuels. Une vraie bête de compétition !

En combinant différentes méthodes d’entraînement issues d’autres IA avec ses propres techniques maison, Apple espère ainsi rattraper son retard sur des mastodontes comme Google ou OpenAI. Et vu le niveau de performances annoncé, y a de quoi être optimiste !

Alors comment ça fonctionne ?

Et bien si vous montrez une photo de votre chat à MM1, non seulement il sera capable de le reconnaître et de le décrire avec une précision redoutable, mais il pourra aussi répondre à des questions du genre « De quelle couleur est son collier ? » ou « A-t-il l’air joueur ou paresseux sur cette image ?« .

Dans l’exemple réel ci-dessous, on lui demande combien il devra payer pour les bières (photo 1) d’après le menu (photo 2). Et c’est le seul à répondre correctement, et précisemment.

Bluffant, non ?

Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Apple étant Apple, on peut s’attendre à ce que MM1 révolutionne notre façon d’interagir avec nos devices. Pourquoi pas imaginer une app qui génère automatiquement la description textulle d’une scène que vous auriez photographié ? Ou un mode « sous-titres » universel qui retranscrirait en temps réel tout ce que votre iPhone voit et entend ? Les possibilités sont infinies dès que l’IA est embarquée !

Bien sûr, tout cela n’est encore qu’à l’état de recherche pour le moment. Mais connaissant Apple, on peut parier que la firme mettra rapidement en application les promesses de MM1 dans ses futurs produits et services. iOS 19 propulsé par une IA multimodale surpuissante, ça envoie du rêve, je ne vous le cache pas.

Avec MM1, Apple prouve une fois de plus sa capacité à innover. Pendant que les autres géants de la Silicon Valley se contentent d’améliorer leurs modèles existants, la marque à la pomme préfère partir d’une feuille blanche pour inventer l’IA de demain. Comme dirait l’autre, « think different », ça a du bon ! 😎

Alors, vous en pensez quoi de ce MM1 ? Hâte de voir ce qu’Apple nous réserve pour la suite.

Perso, j’ai déjà hâte de discuter avec mon iPhone comme s’il était mon meilleur pote. Au moins, j’aurais un pote ^^.

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Top 50 des IA génératives à découvrir absolument en 2024

Par : Korben

Depuis que ChatGPT a catapulté l’IA générative sur le devant de la scène il y a plus d’un an, des milliers de nouvelles apps IA grand public ont vu le jour. Ça va des générateurs de vidéos délirants aux assistants de productivité boostés à l’IA, en passant par des outils créatifs et même des compagnes virtuelles !

Andreesen Horowitz a épluché pour vous les data de trafic web d’un tas de services IA pour identifier le top 50 des apps IA les plus populaires du moment, histoire de faire le tri dans cette jungle.

Et devinez quoi ?

En à peine 6 mois, plus de 40% des boîtes dans le classement sont des petits nouveaux ! Ça bouge à une de ces vitesses dans le monde de l’IA…

Alors ok, les poids lourds comme ChatGPT, Midjourney ou Character.AI trustent toujours le haut du panier côté fréquentation. Mais de nouvelles catégories émergent, comme les outils de productivité (recherche, prise de notes, résumé de docs…) et même la musique ! Vous avez déjà essayé Suno ? Cette app permet de générer des chansons complètes à partir d’un simple texte. Bluffant !

Côté apps mobiles, c’est un peu la foire aux assistants façon ChatGPT et aux créateurs d’avatars. Forcément, avec toutes les photos qu’on a dans nos smartphones, y a de quoi alimenter les IA. Mais là où ça devient intéressant, c’est quand on creuse les usages spécifiques au mobile : les claviers IA pour écrire ses textos, les scanners de devoirs pour les étudiants flemmards, les profs de langues virtuels…

Plein de ces apps à succès viennent de studios basés à Istanbul ou Milan ! Les gars maîtrisent l’art de pondre des apps IA addictives et qui rapportent beaucoup pognon. Du genre Remini, l’outil d’amélioration de photos, qui a levé 155 millions de dollars ! 🤑

Bref, une chose est sûre, cette nouvelle génération d’apps IA est en train de bouleverser nos usages à vitesse grand V. Elles nous rendent plus créatifs, plus productifs… et parfois un peu accros aussi, faut bien l’avouer ! 😅 Mais honnêtement, quand je vois tout ce qui est possible aujourd’hui grâce à l’IA générative, j’ai hâte de découvrir la suite.

NotesGPT – Racontez votre vie à l’IA et elle organisera votre Todo List

Par : Korben

Je parle beaucoup d’IA en ce moment, donc histoire de changer, je vais encore vous vous parler d’un outil « intelligent » (je vous ai bien eu ! ^^) qui cette fois va plaire à tous ceux qui veulent être plus organisés et efficaces : NotesGPT.

Cet outil permet de convertir vos notes vocales en résumés organisés et en actions claires grâce à l’intelligence artificielle. C’est un nouvel usage qui va peut-être changer la façon dont vous prenez des notes et organisez votre travail. NotesGPT est open source et repose sur une combinaison de technologies, dont Convex, Together.ai et Whisper. Ces outils permettent de générer des éléments d’action comme une todo list à partir de vos notes en quelques secondes seulement.

C’est bien sûr utilisable en ligne ici, mais pour ceux qui souhaitent déployer leur propre version de l’application, il est possible de le faire. Il vous suffit pour cela de suivre les étapes décrites sur la page Deploy Your Own du projet notesGPT sur GitHub.

L’équipe derrière NotesGPT travaille également sur une série de tâches futures pour améliorer encore l’outil. Parmi ces améliorations, on peut citer la possibilité de conserver les enregistrements pour une écoute future, d’animer le microphone pour qu’il soit synchronisé avec votre voix, de stocker les éléments d’action terminés pour les consulter ultérieurement, et bien d’autres choses encore.

Je l’ai testé et c’est assez bluffant même si après les tâches sont décrites en anglais.

Ce genre d’outils peut aider les pros, mais également les étudiants à gérer leurs notes vocales de manière plus efficace. Grâce à l’IA, on gagne encore plus de temps. Après si vous êtes septique, le mieux c’est encore de le tester par vous-même.

Merci à Lorenper

Comment bien choisir vos piles ?

Par : Korben

En tant que geek et amateur de matériel technologique, vous devez surement avoir chez vous un bon petit stock de piles de tous formats pour mettre dans les télécommandes, modules IoT et autres jouets pour les gosses.

Sauf que bien choisir ses piles, ce n’est pas facile. Il y a tellement de marques à des prix différents avec des promesses de capacité différente qu’il est impossible pour le consommateur de connaitre le meilleur rapport qualité prix.

Mais c’était sans compter sur Joffrey, de la chaine « Le Bricolage c’est Cool » qui a mis au point un protocole de test et réalisé une étude sur 45 références de piles du marché, des piles Amazon, en passant par les piles Action ou E. Leclerc.

Et vous allez voir, le résultat est surprenant et ce n’est pas forcement les marques les plus cotées qui sont les plus rentables à acheter en termes de coût par quantité d’énergie délivrée.

A regarder !!

Comment récupérer des signatures sur un PDF ?

Par : Korben

Même si étant sous macOS, c’est le genre de truc que je fais nativement avec l’application « Aperçu », tout le monde ne sait pas forcément signer, annoter ou écrire sur un document PDF. Je vois d’ailleurs encore beaucoup d’âmes perdues qui téléchargent illégalement Adobe Acrobat pour justement faire tout ça.

Mais plus besoin de vous prendre la tête. Grâce au service PDF de l’éditeur de logiciel 24eme, vous allez pouvoir signer un document, écrire dessus ce dont vous avez envie et le télécharger, ce qui vous évitera de l’imprimer pour faire tout ça à la main.

Et vous pouvez même le partager à d’autres personnes pour que chacun puisse apposer sa signature. Et vous au final, vous récupérerez le document signé par tout le monde. Gain de temps assuré même si c’est moins « propre » que de passer par un service comme Docusign ou Yousign.

En plus de ça, le site propose d’autres onglets qui vous permettront de fusionner, trier, pivoter, supprimer, extraire des pages, mais également ajouter, modifier ou supprimer les métadonnées d’un PDF. Et si votre PDF est trop gros pour être envoyé par mail, vous pourrez même réduire sa taille.

Tout ça gratuitement !

Il est évidemment naturel de se soucier de la sécurité des documents lorsqu’il s’agit de les partager en ligne, surtout si ces documents contiennent des informations sensibles. 24eme stocke tous ces documents sur un serveur sécurisé et en limitant l’accès au document aux personnes disposant du lien unique. Mais si vous voulez l’autohéberger pour plus de maitrise des données, ce n’est pas un souci non plus puisque les sources se trouvent ici.

Dusage – Mieux visualiser l’espace disque utilisé

Par : Korben

Comment faites-vous pour savoir s’il reste de la place sur votre disque dur ?

Les vrais vont me répondre qu’ils utilisent la commande « df » pour en savoir plus, mais faut se l’avouer, cette commande peut être un peu déroutante pour les noobs et pas très attrayante visuellement.

C’est pourquoi aujourd’hui je vous présente l’outil Dusage ! Un outil en ligne de commande conçu pour vous offrir une représentation beaucoup plus claire de l’espace disque utilisé sur votre système.

Pour l’installer, il vous suffit d’ouvrir un terminal et d’utiliser la commande suivante :

cargo install dusage

Ensuite, y’a plus qu’à lancer la commande dusage pour obtenir la liste des systèmes de fichiers avec leur taille totale, l’espace disque utilisé, l’espace disque disponible, le pourcentage d’occupation, le point de montage, ainsi qu’un graphique qui représente l’utilisation des disques et des inodes, avec des couleurs différentes en fonction des points de montage pour faciliter la lecture.

Pour rappel, les inodes sont des structures de données qui contiennent des informations sur les fichiers et les répertoires d’un système de fichiers. L’utilisation des inodes peut être un indicateur utile pour déterminer s’il y a trop de petits fichiers sur votre disque, ce qui peut causer des problèmes de performance.

Si vous l’utilisez sur le Raspberry Pi, vous verrez également que le système de fichiers « log2ram » est affiché en dernier pour faciliter le repérage.

Bref, si vous détestez df, parce que vous n’y comprenez rien, dusage sera là pour vous faciliter la vie. D’ailleurs, si vous l’appréciez, il y a également un autre projet qui s’appelle musage, qui est à la commande « free », ce que dusage est à la commande df. Pour rappel, « free » permet de voir l’espace disponible en mémoire vive.

Amusez-vous bien !

ProcDump débarque sous Linux !

Par : Korben

Les plus barbus d’entre vous qui utilisent encore Linux connaissent bien cet outil de Sysinternals baptisé Procdump. Pour rappel, ProcDump est un outil de surveillance de processus et de débogage conçu pour permettre aux administrateurs système et aux développeurs de capturer des images de processus (des dumps) lorsqu’un processus atteint un certain critère, comme une utilisation élevée du CPU, une fuite de mémoire, ou une exception non gérée. Cela peut être utile pour identifier la cause profonde des pannes.

Et bien bonne nouvelle pour les Linuxiens, puisque Sysinternals a également sorti ProcDump pour Linux. Ca fait tout pareil que son grand frère sous Windows et c’est compatible avec des distraits comme CentOS, Ubuntu ou encore Fedora.

Utilisation de base

Alors, c’est simple comme bonjour. Vous voulez garder un œil sur un processus particulier ? Rien de plus facile avec ProcDump. Tapez cette commande magique :

sudo procdump [PID du processus]

Par exemple, pour espionner ce qui se passe dans le processus avec le PID 1234, lancez :

sudo procdump 1234

Et pouf ! Vous avez un joli vidage de mémoire à analyser. Mais attendez, il y a plus ! Vous voulez sauvegarder votre trésor ? Indiquez simplement un nom de fichier ou un répertoire :

sudo procdump 1234 mondump.dmp

Création de plusieurs vidages

On passe à la vitesse supérieure ! Avec l’option -n, vous pouvez créer une série de vidages. Imaginez, vous pourriez avoir non pas un, mais TROIS vidages, en tapant :

sudo procdump -n 3 1234

Et si vous êtes du genre impatient, réglez l’intervalle entre chaque vidage avec -s :

sudo procdump -n 3 -s 5 1234

Trois vidages, toutes les 5 secondes. C’est pas génial, ça ?

Surveillance de l’utilisation du processeur

Et pour les mordus de performances, ProcDump peut aussi surveiller l’utilisation du processeur. Vous voulez un rapport dès que ça dépasse 65 % ? Facile :

sudo procdump -c 65 1234

Ou pourquoi pas définir une plage ? Entre 10 % et 65 % par exemple :

sudo procdump -cl 10 -c 65 1234

Surveillance de l’utilisation de la mémoire

Enfin, pour les obsédés de la mémoire, il y a l’option -m. Vous serez alerté dès que le processus dépassera les 100 Mo :

sudo procdump -m 100 1234

Et pour les plus gourmands, spécifiez plusieurs seuils :

sudo procdump -m 100,200,300 1234

Allez, je ne vais pas vous faire l’article sur toutes les possibilités de cet outil de compét’, mais si vous êtes un Linuxien dans l’âme, c’est du caviar !

Pour installer ProcDump sous Linux, je vous renvoie à la documentation ici. Les binaires et le reste des explications est ici.

Testez +400 distros Linux directement en ligne avec Distrosea

Par : Korben

Chaque année, certaines distribs Linux sortent du lot, attirant les curieux en quête d’innovation. Mais il y a un hic, c’est qu’il en existe tellement qu’il est difficile de toutes les essayer pour trouver celle qui vous convient le mieux.

Heureusement, j’ai une excellente nouvelle pour vous : DistroSea est là pour résoudre ce problème !

Pensez à toutes ces situations, où vous avez voulu essayer une distribution Linux différente, mais la flemme de télécharger l’ISO (d’ailleurs, quelle version prendre ?), et la flemme de préparer une machine ou une VM pour la faire tourner, même en version bootable.

C’est fini ça, grâce à DistroSea qui simplifie grandement ce processus en proposant plus de 400 versions de distributions Linux à essayer directement en ligne, sans rien installer sur votre machine !

Parmi les distributions populaires présentes sur la plateforme, on retrouve des classiques tels que Arch Linux, CentOS Stream, Debian, Fedora, Linux Mint, openSUSE, Ubuntu et Zorin OS. Et croyez-moi, il y en a pour tous les goûts et les besoins. Que vous soyez développeur, administrateur système, étudiant, passionné de rétro-gaming ou simplement à la recherche d’un système d’exploitation alternatif, vous trouverez forcément une distribution à votre image.

L’un des grands avantages de DistroSea, c’est qu’Internet est actif sur les distribs. Cela signifie que vous pourrez parcourir le web, tester des applications en ligne et même installer des logiciels directement depuis le navigateur. De quoi vous offrir une expérience utilisateur très proche de celle que vous auriez sur une machine physique.

Pour accéder à ce formidable outil, il vous suffit de vous rendre sur DistroSea.com et de vous inscrire gratuitement. Une fois connecté, vous pourrez sélectionner la distribution Linux de votre choix et la lancer directement dans votre navigateur. Aucune installation ni configuration n’est nécessaire, vous pouvez commencer à explorer et à tester les fonctionnalités de la distribution choisie en quelques secondes.

Eclatez-vous bien les Linuxiens et n’oubliez pas de prendre une douche après tout ça 😉

Unison Zen Master – Un plugin audio gratuit pour donner une teinte Lo-Fi à vos prods

Par : Korben

Si vous aimez produire un peu de musique, et que vous cherchez à donner une teinte un peu Lo-Fi à vos prods, sans vous ruiner, il existe un plugin assez cool nommé Unison Zen Master. Ce plugin, facile d’accès, est conçu pour enrichir vos productions, quelle que soit votre niveau, en y apportant une dimension sonore unique.

C’est gratuit et ça fonctionne avec tous les DAW. Ça va vous permettre, quelque soit votre niveau, d’ajouter des effets de décalage, d’oscillation, de bitcrushing, de reverb et j’en passe afin de donner une vibe un peu plus zen et lo-fi à vos tracks. Ces effets, facilement manipulables et extrêmement polyvalents, ouvrent un large éventail de possibilités créatives.

Bref, que vous soyez en train de créer un morceau d’électronique hypnotique, une chanson pop entraînante ou un morceau de jazz, ce plugin vous aidera à donner à vos mix une touche de vintage ou tout simplement plus de chaleur et d’analogique à vos sons.

Si ça vous branche, le plugin est téléchargeable ici en échange de votre email.

Open Interpreter – ChatGPT pour exécuter du code en local

Par : Korben

Si vous êtes un peu barbu et que vous kiffez l’IA, vous allez adorer Open Interpreter. Cet outil je l’utilise depuis des mois et des mois, et je n’avais jamais pris le temps d’en faire un post.

Il s’agit d’une implémentation open-source et locale qui permet au LLM (locale ou d’OpenAI – ChatGPT) d’exécuter du code (Python, JavaScript, Shell, etc.) directement sur votre ordinateur. L’idée c’est d’aller encore plus loin que de simplement discuter avec l’IA.

Dans le cas d’Open Interpréter, elle est capable de produire du code, de l’exécuter, de récupérer le résultat de cette exécution et éventuellement de s’auto-corriger avant de passer à la suite.

Pour l’installer, c’est simple. Il vous faudra Python 3.10 ou 3.11. Dans votre terminal, tapez :

pip install open-interpreter

Puis lancez l’outil avec la commande :

interpreter

Et concrètement, qu’est ce qu’on peut faire avec ?

Et bien le mieux c’est que le logiciel se présente lui-même, non ?

Pour résumer, il peut donc exécuter du code, installer des packages, gérer ses erreurs, utiliser de l’AppleScript pour interagir avec l’ensemble de macOS (genre lire vos emails, changer de fond d’écran…) etc.

Dans mon cas, je l’utilise avec GPT-4 mais vous pouvez aussi le lancer avec un LLM local (notamment via le serveur intégré à LM Studio) :

interpreter --local

Ou se connecter à d’autres modèles en ligne que GPT-4 :

interpreter --model gpt-3.5-turbo
interpreter --model claude-2
interpreter --model command-nightly

Pensez bien à exporter votre clé API sur votre système (vous pouvez caler ça dans votre .zshrc ou .bashrc) :

export OPENAI_API_KEY=XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Au-delà du chat interactif proposé par l’outil interpreter, il y a également un paquet en Python qui vous donne encore plus de contrôle puisque vous pouvez l’appeler dans vos scripts.

import interpreter

interpreter.chat("Plot AAPL and META's normalized stock prices") # Executes a single command
interpreter.chat() # Starts an interactive chat
  • Ainsi, utilisez interpreter pour un chat interactif
  • Utilisez interpreter.chat() pour un chat programmatique
  • Utilisez interpreter.reset() pour réinitialiser la conversation
  • Puis sauvegardez et chargez des discussions avec interpreter.load(messages)

Je vous renvoie vers la documentation sur la page Github si évidemment vous voulez creuser un peu plus ce outil merveilleux.

Maintenant pour l’avoir utilisé énormément, ça rend pas mal de service, surtout pour tout ce qui se passe en ligne de commande. C’est un bon assistant à l’usage du Shell. Pour ce qui est génération de code, il faut souvent repasser derrière lui, mais rien de dramatique non plus. Bref, ce truc couplé à votre cerveau et c’est le duo parfait pour avancer dans la vie.

Et en cadeau, offert pour vous par les Patreons qui me soutiennent, une vidéo tuto sur Open Interpreter.

Homedale – L’outil qu’il vous faut pour analyser les réseaux Wi-Fi

Par : Korben

Si vous cherchez un moyen simple et agréable d’analyser la qualité des réseaux Wi-Fi autour de vous, afin d’améliorer votre connexion ou tout simplement leur portée en les déplaçant, j’ai l’outil qu’il vous faut.

Cela s’appelle Homedale, et c’est un freeware (gratuit donc) disponible pour macOS et Windows que vous pouvez récupérer ici. Une fois lancé, il scanne l’ensemble des réseaux Wi-Fi qui vous entourent et affiche la force de leur signal. Ensuite, pour chacun des réseaux Wi-Fi détectés, Homedale fournit une multitude d’informations utiles.

Non seulement vous verrez la force du signal exprimée en dBm (unité mesurant la puissance du signal Wi-Fi en décibels par rapport à un milliwatt, où des valeurs plus élevées indiquent un signal plus fort), mais l’application affiche également d’autres données pertinentes telles que le canal utilisé par chaque réseau, ce qui est crucial pour éviter par exemple les interférences avec le Wi-Fi des voisins.

Une autre caractéristique notable de Homedale est sa capacité à vous montrer les normes Wi-Fi (comme 802.11g, 802.11n, etc.) utilisées par chaque réseau. Cette information est particulièrement utile pour identifier les réseaux qui pourraient nécessiter une mise à jour matériel pour améliorer les performances. Vous pourrez également voir un graphique en temps réel de la force du signal, ce qui est extrêmement utile pour déplacer physiquement votre routeur ou votre appareil afin d’obtenir la meilleure réception possible.

De plus, vous apprécierez la possibilité d’exporter les données collectées sous forme de fichier CSV pour une analyse plus approfondie avec vos propres outils. Homedale est également équipé d’une fonctionnalité de géolocalisation qui, lorsque disponible, peut vous aider à localiser physiquement les réseaux Wi-Fi sur une carte. Cela peut être particulièrement intéressant pour les professionnels effectuant des audits de réseau ou pour ceux qui cherchent simplement à optimiser la couverture Wi-Fi dans de grands espaces.

Bref, si ça vous dit d’essayer, Homedale c’est par ici.

Retour à la Case Mémoire – Picsou a besoin de vous !

Par : Korben

Il se trame quelque chose au Royaume de Donaldville ! Picsou, Donald et toute leur bande ont besoin de vous !

En effet, je ne sais pas si vous vous rappelez du projet « Retour à la Case Mémoire » dont vous trouverez l’article ici, mais il est temps de donner un coup de pouce supplémentaire à cette équipe talentueuse, car ils sont de retour sur KissKissBankBank pour une petite rallonge budgétaire et une occasion de plus pour vous de vous joindre au projet !

Pour ceux qui ont raté l’épisode précédent, il s’agit d’un court-métrage rendant hommage à notre canard milliardaire préféré, avec des acteurs en chair et en os. Le projet a fait du chemin depuis, et j’ai même eu l’honneur de participer en tant que figurant.

Depuis notre dernière discussion, l’équipe a avancé à grands pas, mais comme toute belle aventure, il y a des imprévus, et c’est là que votre soutien entre en jeu. La qualité et l’ambition du projet méritent vraiment qu’on leur donne un coup de pouce.

Je vous mets au défi de trouver un projet aussi original et passionné dans le monde du cinéma indépendant actuellement. Les effets spéciaux, les décors, costumes et les incrustations BD sont vraiment chouettes ainsi que l’histoire, cela va sans dire.

Pensez à la joie que vous ressentiriez en voyant sur grand écran Edgard Merrill (Oncle Picsou), Damien (le Donald de cette version), Miss Frappe et bien sûr un vilain Rapetou, dans un scénario plein d’action, d’humour et de clins d’œil à l’univers de notre canard favori.

Donc si vous avez envie de contribuer à la réalisation de ce rêve et de partager un peu de magie, rendez-vous sur leur page KissKissBankBank. Il y a de belles contreparties également !!

Il ne reste que 2 jours et chaque contribution compte, et en plus, vous pourrez dire que vous avez aidé à créer un petit bout de l’histoire du cinéma !

Pour rester connecté et suivre l’avancement du projet, je vous invite à consulter leur chaîne YouTube, et bien sûr, la campagne KissKissBankBank.

J’espère que vous ressentirez la même passion et excitation que moi en découvrant le film final. J’ai hâte !

Toutes les infos sur le film sont là !

Pixi – Pour créer des environnements de dev aux petits oignons

Par : Korben

Que vous soyez sous macOS, Linux ou Windows, si vous êtes développeur, alors Pixi risque de vous intéresser. Ce projet écrit en Rust, au logo « apéricube » n’est ni plus ni moins qu’un gestionnaire de paquets fonctionnant sur l’écosystème Conda et permettant d’installer toutes les libs et outils dont vous auriez besoin dans vos projets.

Pixi est libre et open source et s’inspire fortement de Cargo pour ceux qui connaissent. Il supporte Python, R, C/C++, Rust, Ruby et bien d’autres langages. Et permet de reproduire des environnements à l’identique entre les OS sans avoir besoin de Docker, tout simplement grâce aux fichiers lockfiles qu’il crée automatiquement.

Pour installer Pixi sous Linux et macOS :

curl -fsSL https://pixi.sh/install.sh | bash

Et sous Windows, ouvrez un Powershell et entrez la commande :

iwr -useb https://pixi.sh/install.ps1 | iex

Ensuite y’a plus qu’à créer votre projet comme ceci :

pixi init pixi-hello-world
cd pixi-hello-world

Ajoutez ensuite les dépendances dont vous avez besoin :

pixi add python

Ou si vous voulez une version spécifique du paquet :

pixi add python==3.10

Créez le code dont vous avez besoin (ici ce sera donc hello_world.py) :

def hello():
    print("Salut tout le monde !!!!")
 
if __name__ == "__main__":
    hello()

Puis lancez ce code dans votre environnement :

pixi run python hello_world.py

Sachez qu’il est également possible de mettre ce code dans une tâche (task) comme ceci :

pixi task add hello python hello_world.py

Mon code étant dans la task « hello », je peux maintenant l’appeler comme ceci :

pixi run hello

Et pour avoir un Shell dans l’environnement que vous venez de créer :

pixi shell

Et une fois que vous êtes content, y’a plus qu’à faire un

pixi build

Pour récupérer un package Conda prêt à être déployé ailleurs.

Bref, super pratique pour mettre en place un environnement aux petits oignons avec les bons paquets et les bonnes versions sans se prendre la tête. Cela permet d’avoir des environnements isolés facilement reproductibles et donc partageables.

À tester d’urgence 🙂

Récupérez vos fichiers perdus ou écrasés avec RecoverPy sur Linux

Par : Korben

Imaginez, vous êtes un gentil utilisateur de Linux, pour qui tout se passe bien. Vous travaillez sur un fichier important et à un moment, boum bim patatra, vous faite THE boulette, à savoir, vous écrasez votre fichier par un autre truc sans importance.

Quelle horreur.

MAIS PAS DE PANIQUE, je vais pouvoir vous aider avec RecoverPy. Il s’agit d’un outil puissant qui exploite les capacités de votre système pour récupérer des fichiers perdus. Dispo uniquement sur les systèmes Linux, cet utilitaire, une fois installé, vous permet de sélectionner la partition système, et de rechercher une chaîne de texte voulu pour comme par enchantement récupérer les résultats.

Pour installer l’outil, vous aurez besoin des programmes suivants : grep, dd et lsblk.

Ensuite, installez les dépendances :

apt install grep coreutils util-linux progress

Puis si vous utilisez pipx :

sudo pipx run recoverpy

Ou comme ceci :

python3 -m pip install recoverpy

Après y’a plus qu’à lancer l’outil :

python3 -m recoverpy

Tel un archéologue de la data, vous pourrez alors sauvegarder des blocs individuellement et explorer des blocs voisins pour augmenter vos chance de récupérer ces fichiers. Mais attention, pensez toujours à faire des sauvegardes et à démonter la partition avant de commencer votre aventure, car on ne sait jamais. C’est un peu l’outil de la dernière chance.

Vous l’aurez compris, RecoverPy est un outil précieux qui mérite toute votre attention et qui saura vous sauver la mise le moment venu.

3D to Photo – Une révolution dans la création d’images produit

Par : Korben

Et yo !

Aujourd’hui je vais vous parler d’un outil IA incroyable qui risque de bouleverser votre manière de créer des images pour vos produits.

Adieu les contraintes de studios photo traditionnels, des problèmes d’éclairage et j’en passe…

3D to Photo c’est un logiciel open source développé par Dabble, qui combine la puissance de ThreeJS et Stable Diffusion pour créer un studio photo virtuel dédié à la photographie de produits.

Cela vous permet de charger un modèle 3D dans votre navigateur et de le photographier virtuellement dans n’importe quel type de scène, sans avoir besoin de vous soucier de l’éclairage ou de la prise de vue. En gros, 3D to Photo vous offre la possibilité de mettre en scène vos produits de manière réaliste et professionnelle directement depuis votre PC et cela grâce à Stable Diffusion.

Je vous invite à regarder la démo pour comprendre la puissance du truc :

Alors, comment ça marche ?

Et bien c’est très simple : vous chargez un modèle 3D exemple (fichier .glb), vous le glissez dans la zone d’upload de 3D to Photo, vous orientez le modèle 3D selon vos désirs, puis vous saisissez une instruction pour décrire le décor et y’a plus qu’à cliquer sur « Generate Images ».

Et voilà ! Vous obtiendrez alors une image réaliste et d’excellente qualité de votre produit, prête à être utilisée sur votre site web, dans un catalogue ou dans votre portfolio. Trop incrrr !

La doc et le code source sont dispo sur Github.

Comment détecter les clé USB / Cartes SD frauduleuses avec ValiDrive ?

Par : Korben

Vous avez acheté une clé USB ou une carte SD de plusieurs téraoctets sur AliExpress ou Amazon et vous commencez à douter de la capacité de stockage de votre nouveau joujou. En effet, une arnaque courante chez certains constructeurs bas de gamme, consiste à vendre pas cher des clés USB de 1 ou 2 To totalement frauduleuses. C’est-à-dire que votre système la verra bien, par exemple, comme une clé de 2 To, sauf qu’à l’intérieur il n’y aura que quelques Go de stockage.

C’est un gros souci, car si vous dépassez la capacité de cette clé en la blindant de fichiers, sans vous en apercevoir, les données ne seront pas écrites du tout et c’est au moment où vous aurez besoin de votre backup ou de vos fichiers que vous vous apercevrez de la supercherie.

Mais alors, comment faire pour vérifier la capacité réelle d’un disque avant d’y stocker toutes vos précieuses données ?

C’est là qu’intervient ValiDrive. Ce petit logiciel pour Windows, développé par Gibson Research Corporation, va effectuer des vérifications aléatoires sur toute la capacité de stockage d’un disque USB pour s’assurer du stockage et de la récupération des données.

Une fois l’analyse terminée, ValiDrive affichera alors les statistiques de temps d’accès du disque ainsi que la valeur réelle du stockage disponible. En gros, en vert, c’est du stockage valide (ici 62 GB) et en rouge l’espace non valide.

Bref, ne vous laissez pas berner par des offres trop alléchantes et des capacités de stockage trop belles pour être vraies et en cas de doute, un petit coup de ValiDrive. Comme ça, si vous avez acheté de la merde, retour à l’envoyeur !

Cerebro – Le launcher open source qui vous fera gagner du temps

Par : Korben

En bon enfant du capitalisme, vous courez sans cesse après la moindre seconde. Tout est optimisé dans votre vie, y compris personnelle. Vous ne perdez pas de temps, car le temps, c’est de l’argent. Bref, vous êtes plus qu’En Marche. Vous êtes en stress !

Alors pour vous soulager un peu et remettre un peu d’huile dans les rouages de votre usage quotidien de l’ordinateur, je vous invite aujourd’hui à tester Cerebro. Il s’agit d’un launcher open source que vous pouvez télécharger gratuitement ici pour Windows, Mac et Linux.

Comme n’importe quel outil du genre, ça permet de trouver n’importe quels fichier, programme ou truc qui trainent sur votre disque dur…

Mais surtout, Cerebro dispose d’une chiée de plugins qui vont vous permettre d’augmenter vos super pouvoirs. Ainsi, vous pourrez directement trouver des torrents, explorer des cartes, visualiser directement vos photos, faire des traductions, naviguer dans un Google Drive, débusquer des APK via Aptoide, lancer des recherches sur Spotify, YouTube, Github…etc, convertir des valeurs cryptomonétaires…etc.

Vous n’aurez donc pas à vous soucier de jongler avec plusieurs applications ou onglets de navigateur pour accomplir vos tâches quotidiennes.

Cerebro-app est gratuit, open source et vous pouvez le télécharger ici !

Découvrez Godspeed et révolutionnez votre gestion du temps et tâches

Par : Korben

Salut les gens pressés et très occupés !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une application qui va vous soulager mentalement si vous galérer à faire tout ce que vous avez à faire dans la journée voire dans l’année.

Il s’agit de Godspeed ! Pas de panique, je ne vous parle pas de l’expression anglaise qui veut dire « Bon vent » ou « Bonne chance ». Non, ici, je vous parle d’une application géniale qui porte le même nom et qui va révolutionner la façon dont vous gérez votre temps et vos tâches !

Vous pouvez la trouver tout de suite sur le site, Godspeedapp.com.

Qui n’a jamais été submergé par des tâches à réaliser, des rendez-vous à ne pas rater, des projets à gérer et des objectifs à atteindre ? Alors si vous êtes comme moi, vous avez déjà surement essayé plusieurs méthodes de gestion du temps (coucou Pomodoro) et différentes applications, mais aucune n’a vraiment répondu à vos attentes sans vous entrainer dans le burnout.

Eh bien, mes amis, je vous annonce que votre quête est enfin terminée ! J’ai testé Godspeed et je peux vous dire qu’elle tient toutes ses promesses.

Alors, pourquoi cette application est-elle si géniale, me direz-vous ?

Ma todo list très occupée du jour

Tout simplement parce qu’elle allie simplicité, efficacité et personnalisation. Oui, vous avez bien lu. Godspeed vous permet de gérer vos tâches et votre emploi du temps de manière ultra-simple et intuitive. Pas de fonctionnalités inutiles ou compliquées, tout est pensé pour vous faciliter la vie et tout peut se faire au clavier avec des raccourcis bien pensés. Rassurez-vous, y’a un bon petit didacticiel qui vous permettra d’apprendre les raccourcis de base pour vous lancer.

Mais ce n’est pas tout ! Godspeed va encore plus loin en vous proposant des fonctionnalités avancées pour ceux qui souhaitent aller au-delà de la simple gestion de tâches. Par exemple, vous pouvez créer des tâches principales et leur attribuer des sous-tâches pour une organisation encore plus poussée. Vous pouvez également définir des priorités et des échéances pour chaque tâche, histoire de ne plus jamais rater un deadline. Et vous pouvez aussi paramétrer vos tâches pour qu’elles vous soit proposées de manière récurrentes (toutes les semaines par exemple).

Il est également possible d’associer des notes pour chaque tâche et d’y joindre des URLs (de la documentation par exemple) pour ouvrir ensuite ça d’un petit coup de raccourci clavier.

Godspeed est utilisable via son API si vous souhaitez intégrer tout ça dans vos outils comme IFTTT / Zapier, vous pouvez exporter les data au format JSON et vous avez la possibilité de l’utiliser en mode clair ou sombre pour ne pas vous flinguer les yeux.

Et pour les puristes, il existe même au sein de Godspeed, un mode « hardcore » pour désactiver la souris et tout faire au clavier tel un pianiste sous amphétamine.

En conclusion, je ne peux que vous recommander de tester Godspeed si vous êtes à la recherche d’une solution simple et efficace pour gérer votre temps et vos tâches. Que vous soyez un simple utilisateur ou un véritable « power user », vous trouverez forcément votre bonheur avec cette application. Alors, qu’attendez-vous ? Allez, prenez votre vie en main et foncez sur godspeedapp.com ! Vous ne le regretterez pas. Et n’oubliez pas, comme disent nos amis anglophones : « Godspeed » !

Découverte du AK1PLUS – Le Mini PC Intel Alder Lake-N95 de NiPoGi

Par : Korben

Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez que je parle très peu matos sur ce site, car je suis du genre à garder mon matériel longtemps. Mais là, j’avais besoin d’un petit PC récent pour faire mes tests sous Windows et Linux.

Pas besoin d’une grosse machine de gamer, ni d’un truc cher, donc je suis parti lurker un peu du côté des Mini PC. Et je suis tombé ce MiniPC AK1PLUS de la marque NiPoGi équipé d’un processeur Alder Lake-N95 (jusqu’à 3,4 GHz), de 16 Go de DDR4 ainsi que d’un SSD M.2 NVMe de 1 TB. Il peut également accueillir 2 écrans 4K et intègre tout le confort moderne en matière de connectivité USB, Ethernet, Wifi et Bluetooth.

Alors oui, je sais que le Alder Lake-N95 c’est vu comme le fond du panier de chez Intel, mais vu que ça ne consomme pas grand-chose et que j’ai pas prévu de faire du gaming dessus (mis à part du Xbox Cloud), je n’en ai rien à faire. Moi j’ai juste besoin d’un truc qui ne prend pas de place, et sur lequel je pourrais faire un dual boot Windows / Linux pour bidouiller.

De base, je trouve que ce AK1PLUS est plutôt cher vu le peu de matos qu’il y a dedans (439 euros au catalogue).

Mais j’avais déjà pris un PC de chez eux et j’en suis content.

Mais hors de question de l’acheter à ce prix là… Toutefois, ce qui m’a vraiment décidé c’est le bon de réduction de 210 € proposé sur Amazon qui fait qu’au final, je l’ai payé 229 euros. Je trouve que c’est son juste prix, surtout qu’à config équivalente, c’est le moins cher rapport à ses concurrents.

Bref, pour une fois, je me suis dit que ce serait sympa de vous le présenter en détail sachant que ça fait bien longtemps que je n’avais pas testé un PC ici.

Dans la toute petite boite, vous trouverez un manuel d’utilisation qui ne sert à rien, un support VESA pour le fixer au mur, derrière un écran ou encore sous un bureau ainsi qu’une alimentation et un câble HDMI.

Au niveau du look de la bête, rien de spécial… C’est une petite boite noire d’environ 13 cm de côté sur 5 cm de haut avec un peu de LEDs bleues qui s’allument quand il fonctionne (ça peut se débrancher facilement si vous ne voulez pas que ça éclaire chez vous). Bref, c’est tout petit, parfait pour les amateurs de minimalisme, car ça peut même se planquer derrière un écran ou dans un tiroir.

Niveau connectivité, y’a un port USB et le bouton d’allumage sur le côté droit afin que ce soit accessible et le reste de la connectique se trouve à l’arrière. Soit au total 4 ports USB, 2 HDMI, 1 Ethernet et une prise casque.

Un truc que j’avais pas capté en achetant ce truc, c’est qu’il dispose d’un socle amovible dans lequel on peut rajouter un SSD. Donc ça fait une bonne extension en matière d’espace disque pour ceux qui ont besoin de place, par exemple si vous voulez vous en faire un média center. Pour ma part, je l’ai retiré pour le moment.

Ensuite au niveau de l’install de l’OS, rien à dire de spécial si ce n’est que c’est livré avec un Windows 11 Pro.

Je m’interrogeais quand même sur la possibilité de mettre un Linux là-dessus, et c’est passé comme une lettre à la poste en dual boot (c’est de l’UEFI). J’ai juste dû passer sur un noyau Linux 6.5.6 pour avoir un bon support du processeur graphique d’Intel qui est quand même récent et donc avoir ainsi une résolution d’écran correcte.

Par contre, attention, si vous vous lancez là-dedans, sachez que le seul port USB réellement bootable est celui qui se trouve à l’arrière. J’ai perdu pas mal de temps à essayer de comprendre pourquoi ma clé USB ne voulait pas booter alors que je l’avais branché dans les ports USB situés à droite de la machine.

Comme j’ai 1 TB sur le Nvme, j’ai divisé le disque en 2 partitions de 500 GB chacune, ce qui sera largement suffisant pour ce que je vais en faire.

Évidemment comme je suis curieux, je l’ai démonté pou voir à quoi ça ressemblait dedans. C’est assez facile, il suffit d’enlever les patins du dessous, qui cachent les vis. Puis de l’ouvrir délicatement par le haut, en prenant garde de ne pas arracher les fils pour les LEDs bleues.

Voici l’intérieur de la bête.

Comme vous le voyez, l’alimentation des LEDs peut être facilement déconnectée. Et ensuite, c’est assez basique, y’a pas grand chose. Un gros radiateur / ventilo vraiment très silencieux. Et un NVme de marque BiWIN… Aucune idée de ce que vaut ce dernier, mais comme on peut le remplacement facilement, je ne suis pas inquiet.

J’ai enlevé le radiateur quand même pour voir le processeur avec sa bonne dose de pâte thermique.

Voilà pour le petit retour côté matos. C’est donc un mini PC silencieux et discret, avec un CPU récent et performant pour peu que vous vous contentiez de faire de la bureautique / internet / mater des films avec.

Ça conviendra bien à ceux qui ont un petit budget, qui veulent un minimum d’encombrement et surtout du silence 🙂 et comme ça supporte très bien Linux, y’a de quoi faire aussi d’autres trucs cool.

Par contre, encore une fois, oubliez les usages qui demandent du GPU. C’est loin d’être un PC avec lequel on peut jouer à des jeux récents ou faire de la 3D.

Notez que d’autres modèles sont également dispo chez NiPoGi avec moins d’espace disque, moins de RAM, donc moins chers (et également de chouettes bons de réduction).

À voir maintenant ce que ça donnera sur le long terme.

Czkawka – Pour bien nettoyer votre disque dur de fond en comble

Par : Korben

Ah, les ordinateurs ! On les adore, mais parfois, on a l’impression qu’ils sont comme un vieux grenier ou une vieille cave encombré de trucs tout pourris dont on ne se souvient même plus. Heureusement, il y a des outils pour faire le ménage et retrouver un peu d’ordre dans notre joyeux bazar numérique.

Et aujourd’hui, mes amis, je vais vous parler d’une perle rare que j’ai dénichée pour vous : Czkawka !

Admettons que vous ayez accumulé des tonnes de fichiers en double, des dossiers vides et d’autres éléments inutiles qui prennent de la place sur votre disque dur. Vous commencez à manquer d’espace, et vous ne savez pas par où commencer pour faire le tri. C’est là que Czkawka entre en scène !

Czkawka est un logiciel open-source et sans publicité qui permet de supprimer efficacement les fichiers inutiles de votre ordinateur. Compatible avec Linux, Windows et macOS, il est doté d’algorithmes avancés et de la prise en charge du multithreading pour offrir une expérience utilisateur rapide et efficace.

Le logiciel propose deux interfaces : une interface en ligne de commande (CLI) pour les pros de la console et une interface graphique (GUI) pour ceux qui préfèrent les boutons et les menus. Peu importe votre niveau d’expertise, Czkawka est là pour vous faciliter la vie !

Parmi les fonctionnalités offertes par Czkawka, on trouve notamment la possibilité de rechercher des fichiers en double, des dossiers vides et bien plus encore. Grâce à ses options de recherche enrichies, Czkawka se présente comme une excellente alternative aux autres outils de nettoyage pour maintenir un système sans encombrement.

Pour vous donner un aperçu du potentiel de Czkawka, voici quelques-uns des outils disponibles dans le logiciel :

  • Recherche de fichiers en double : Czkawka utilise des algorithmes avancés pour identifier les fichiers en double sur votre disque dur. Vous pouvez ensuite choisir de les conserver, les déplacer ou les supprimer.
  • Recherche de dossiers vides : Czkawka parcourt votre système pour identifier les dossiers vides qui ne servent à rien et ne font qu’encombrer votre espace de stockage.
  • Recherche de fichiers temporaires : Czkawka peut également détecter et supprimer les fichiers temporaires inutiles qui s’accumulent avec le temps.

Et ce n’est là qu’un aperçu des possibilités offertes par Czkawka. Le logiciel est constamment mis à jour et de nouvelles fonctionnalités sont régulièrement ajoutées.

Alors, si vous en avez assez de chercher des aiguilles dans la botte de foin numérique qu’est devenu votre disque dur, ne cherchez pas plus loin. C’est l’outil qu’il vous faut pour retrouver un système propre et ordonné, et ce, sans vous arracher les cheveux !

À découvrir ici

WingmanAI – Votre assistant de transcription en temps réel qui utilise ChatGPT

Par : Korben

Imaginez un instant que vous soyez en train de participer à une conférence en ligne, et que vous souhaitiez garder une trace de tout ce qui s’y est dit ? Ou bien, peut-être que vous êtes en train d’animer une émission sur Twitch et que vous voulez être sûr que tout le monde puisse avoir des sous-titres ?

Dans ces situations, avoir un outil capable de transcrire les conversations en temps réel serait incroyablement utile. Eh bien, mes amis, je suis ravi de vous présenter aujourd’hui WingmanAI, un outil puissant qui fait exactement cela !

WingmanAI est donc un logiciel qui permet d’obtenir une transcription en temps réel à la fois de l’audio de votre ordinateur mais également de votre micro. De plus, boosté par ChatGPT, cet outil vous permet également d’interagir en temps réel avec les transcriptions. Hé oui, grâce à WingmanAI, il est possible de discuter avec un bot alimenté par ChatGPT qui a un accès à vos transcriptions en temps réel.

Evidemment, il est possible de continuer à ajouter des conversations aux transcriptions existante, ce qui permettra progressivement de se construire une vaste base de données au fil du temps. Base à partir de laquelle le bot pourra puiser toutes ses connaissances.

Ce projet utilise une version modifiée du projet « Ecoute » de SevaSk pour les transcriptions. Je vous invite également à y jeter un oeil.

Pour installer WingmanAI, vous devez cloner le dépôts et installer les dépendances. Cette application est pour le moment compatible uniquement avec Windows. Vous devez avoir ffmpeg installé sur votre système et une clé API OpenAI. Il fonctionnera mieux avec CUDA également (je vous invite à lire la doc sur la page Github concernant cette partie).

Le modèle utilisé par défaut est le modèle de base. Ainsi, si votre matériel ne peut pas le gérer, passez au modèle « tiny ».

Voici un petit tuto pour vous aider à démarrer :

  1. Clonez le dépôt GitHub : git clone https://github.com/e-johnstonn/wingmanAI.git
  2. Installez les dépendances : pip install -r requirements.txt
  3. Editez le fichier keys.envfile pour y ajouter vos variable et lancez main.py : python main.py

En résumé, WingmanAI est un outil formidable pour ceux qui cherchent à transcrire des conversations en temps réel et à interagir avec ces mêmes transcriptions via un bot utilisant ChatGPT.

À découvrir ici

L’heure du Crime O’Clock

Par : Remouk

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Oups, le continuum espace-temps est en danger ! Pour le réparer et que tout rentre dans l’ordre, il va falloir stopper des crimes avant qu’ils ne soient commis. Ouais, c’est un peu le concept de Minority Report mais en beaucoup plus mignon, que nous propose Crime O’Clock, jeu d’enquête dispo sur Nintendo Switch et PC (Steam). Sortez votre plus grosse loupe et affutez votre esprit de déduction, c’est parti ! 🧐

Alors au premier abord, ça ressemble simplement à un « Où est Charlie ? » en noir et blanc. Normal, c’est le principe de base sur lequel s’appuie le gameplay : fouiller l’environnement, retrouver des personnages… Mais aussi analyser leurs faits et gestes. 🤔 La (première) grosse différence, c’est que vous allez vous balader à différents moments, et voir ce qui se passait avant ou après telle ou telle action. Pratique pour découvrir le coupable, suivre son trajet, démasquer un complice, dévoiler une cachette, etc.

D’autres outils d’analyse seront proposés, avec des petits puzzles à résoudre ou des mécanismes à activer, pour obtenir d’autres indices ou « filtres » nous permettant d’y voir plus clair. 🙈 On en découvre de nouveaux régulièrement, c’est bien expliqué et ça apporte un peu de variété, sympa ! On est guidé par une I.A. tout au long du jeu, pour découvrir les possibilités en douceur mais aussi avancer dans le scénario.

Car oui, au-delà des différents crimes, y a ce problème de corruption de l’espace-temps, un fil rouge qui va lier toutes les petites histoires et nous faire voyager à travers 5 époques différentes et « affronter » différentes entités. Malheureusement, je trouve ce scénario « global » un peu faible, assez bavard et pas très prenant. C’est rigolo, y a même des bonnes blagues, mais je sais pas, je préfère suivre les petites histoires ici et là, donc ça me semble superflu.

Graphiquement c’est mignon comme tout, plutôt clair et lisible, fluide, rien à redire. On s’amusera à dénicher certains personnages « connus »… 😉 La musique manque un peu de pêche et de variété, disons qu’il n’y a rien de remarquable, mais c’est propre. Niveau contenu, les développeurs ont été généreux, y a environ 14h de jeu tranquille, sans compter les quêtes secondaires je dirais.

À noter que c’est un jeu tout public, accessible à n’importe quel âge, ça peut être sympa de le diffuser sur la grand télé du salon et fouiller l’écran en famille. 🕵️ Et je pense que les gamins se prendront facilement au jeu. Après, il faut aimer le genre. C’est assez spécial, assez « basique », mais j’aime bien, ça détend ! Ça se joue sans aucune pression, c’est agréable, je trouve que c’est un bon 🔎🔎🔎/5

Retrouver Crime O’Clock sur Nintendo Switch & PC (Steam)

Envie de construire votre propre robot chien ?

Par : Korben

Voici un projet de robotique incroyable dont je ne peux pas m’empêcher de vous parler ! Il s’agit du projet LOTP qui est un robot quadrupède modulaire (un chien robot quoi…) qui peut s’adapter à nombreuses situations. Oui, tout à fait comme le cyber toutou Spot de Boston Dynamics, mais en DIY total !

Ce petit chien robot a remporté plusieurs prix et est capable de réaliser différentes tâches, comme de la surveillance ou encore du transport dans des environnements industriels.

Il se compose d’une unité centrale chargée de gérer les calculs, ainsi que des modules Wi-Fi, GPS et gyroscope pour contrôler son orientation. Pour assurer son alimentation électrique et réguler la tension nécessaire au fonctionnement des différents composants électroniques (comme les servomoteurs), il dispose de packs de batteries LiPo équipés d’un régulateur. Les jambes du toutou quant à elles disposent d’un ensemble de capteurs permettant d’ajuster leur position en fonction des forces exercées.

Le coeur du projet repose évidemment sur une carte Arduino Micro qui communique avec la télécommande par Wi-Fi. Cette télécommande faite elle aussi maison, est dotée d’une paire de joysticks et dispose d’un écran LCD pour afficher les menus de contrôle ainsi que les données issues des capteurs.

Ce robot dispose de 3 mouvements autonomes intégrés dans ses programmes : le maintien de l’équilibre sur une surface courbe, l’ajustement de la hauteur du corps sous l’effet de la pression et l’évitement des obstacles. Pour parvenir à cela, le système utilise les valeurs extraites du gyroscope, des capteurs de pression et du capteur Lidar qui tourne à 360 degrés.

Le robot est également équipé d’un détecteur de gaz dangereux et peut même servir de station mobile en lançant un petit drone ! Si vous êtes intéressé par des détails de ce projet, je vous recommande d’ailleurs vivement d’aller faire un tour sur la chaîne YouTube Limenitis Reducta.

Il y a là une mine d’or pour les amateurs de robotique. Avec tout ça, vous serez capable d’apprendre à construire votre propre robot chien, mais aussi comment écrire du code pour contrôler sa marche et sa posture. Si vous le faites, faudra vraiment m’envoyer des vidéos et des photos !

Plus d’infos ici

Créez vos cartes D&D avec l’outil gratuit Dungeon Scrawl

Par : Korben

Dungeon Scrawl est un outil en ligne gratuit qui va faire plaisir à tous les amateurs de D&D (Donjons et Dragons) qui souhaitent créer des cartes de bataille D&D hyper facilement. Mais vous pouvez aussi l’utiliser pour d’autres jeux, ou d’autres choses comme vos sessions de brainstorming ou vos plans pour le jardin.

Avec Dungeon Scrawl, vous pouvez créer une carte unique en seulement 60 secondes, idéal pour les créations de dernière minute avant de vous lancer dans une nouvelle partie. Les cartes isométriques de D&D permettent ainsi de transmettre une certaine profondeur dans vos lieux de jeu qui sont plus difficiles à exprimer avec une simple carte vue de dessus.

L’outil offre ainsi la possibilité de créer des cartes sans limites, de sauvegarder et de charger des fichiers .ds, d’exporter vos cartes enPNG, d’importer des cartes générées, de dessiner sur des grilles carrées et hexagonales, d’utiliser des bibliothèques d’images et d’importer des images personnelles, mais également de personnaliser les styles, d’ajouter du texte et de créer des cartes isométriques.

Pour vous donner une idée de la marche à suivre pour réaliser vos propres cartes, voici quelques étapes pour commencer facilement avec Dungeon Scrawl :

  1. Allez sur le site Dungeon Scrawl.
  2. Sélectionnez la taille de votre grille et le type de cases (carrées ou hexagonales).
  3. Utilisez les outils pour dessiner des murs, ajouter des pièces, des portes, des meubles et d’autres objets.
  4. Personnalisez les styles, les couleurs et les largeurs de ligne pour obtenir l’apparence que vous désirez.
  5. Sauvegardez la carte au format .ds et, si vous le souhaitez, exportez-la en tant qu’image .png ou en PDF.

Si vous êtes prêt à passer à la vitesse supérieure, il existe également Dungeon Scrawl Pro pour 7 € par mois. Il propose des fonctionnalités supplémentaires telles que le mode sombre, l’exportation en PDF, l’ajout de textures, l’éclairage (en accès anticipé), l’exportation de grandes cartes, l’exportation à des résolutions plus élevées, l’utilisation commerciale et la possibilité d’importer un fichier de sauvegarde dans un autre.

Cet outil risque d’éveiller en vous une véritable passion pour la création de cartes D&D et j’espère qu’il vous plaira autant qu’à moi.

À découvrir ici

GoReplay – Pour débugger et tester vos applications web même en prod

Par : Korben

Ça vous dirait un outil open-source pour « capturer » toute l’activité engendrée par les utilisateurs de votre application web pour la réutiliser ensuite afin de faire des tests plus en profondeur ?

C’est ce que permet grosso modo GoReplay (Gor) qui vous offre la possibilité de sélectionner une partie du trafic de production et de le rejouer dans l’environnement de test, tout en ayant la possibilité de filtrer et réécrire les requêtes en temps réel.

Un exemple concret est l’utilisation de GoReplay serait de faire du shadowing, des tests de charge, ou encore une analyse et une surveillance détaillées.

Vous l’aurez compris, c’est donc un outil de test de charge précis qui permet d’analyser et d’enregistrer le trafic réseau sans affecter vos applications.

GoReplay peut également être étendu avec des plugins, qui peuvent être écrits dans n’importe quel langage. Ils vous permettront alors d’accéder et de modifier dynamiquement les données de requêtes et de réponses. Grâce à GoReplay, vous pourrez également mettre en œuvre une logique de réécriture et de surveillance complexe de vos applications.

Vous pouvez non seulement stocker la dernière capture du trafic de production pour créer des cas de test reproductibles, mais aussi enregistrer des données à des fins d’audit, tout en supprimant dynamiquement les données sensibles. Vous pourrez ainsi exposer les métriques d’application en direct, surveiller les performances et la santé de votre application.

Pour installer et utiliser GoReplay, vous pouvez télécharger la dernière version binaire sur le site officiel ou compiler vous-même. Une fois le logiciel installé, il vous suffit de lancer GoReplay en exécutant des commandes comme :

sudo ./gor --input-raw :8000 --output-stdout.

Et voilà ! Maintenant vous disposez d’un outil puissant pour capturer et rejouer le trafic réseau en temps réel, optimiser la performance et la résilience de vos applications, et faciliter la supervision et le débogage de vos services.

Si vous voulez en savoir plus sur GoReplay, consultez la documentation la plus récente sur leur page GitHub.

Source

L’IP Fixe débarque chez Surfshark

Par : Korben

— Article en partenariat avec Surfshark

C’est le retour des grandes chaleurs et la dernière ligne droite vers les vacances. Oui, on est tous fatigué mais les bonnes nouvelles continuent d’arriver, notamment au sujet de Surfshark, le VPN de qualité pour ceux qui veulent surfer sur un internet plus sûr et plus privé.

Je vous recommande Surfshark depuis 2020 et j’en suis toujours ravi, pour plusieurs raisons. Non seulement parce qu’il offre toutes les fonctionnalités qu’on demande à un bon VPN, mais aussi parce qu’il continue d’innover et d’améliorer constamment ses services. Sans oublier qu’avec Surfshark, le nombre d’appareils que vous pouvez connecter est illimité, ce qui est idéal pour protéger tous vos devices personnels et professionnels ainsi que ceux de toute votre famille.

Et en ce moment, Surfshark célèbre l’arrivée des grandes vacances avec cette offre : 2,49 €/mois pour un abonnement de 24 mois dont 2 mois gratuits. C’est donc le moment idéal pour enfin investir quelques deniers dans la sécurité de votre vie numérique.

Une des nouvelles fonctionnalités les plus remarquables de Surfshark est sans aucun doute son option d’IP dédiée. Pour ceux qui ne le savent pas, une IP dédiée est une adresse IP unique que vous seul utilisez, ce qui signifie que vous ne la partagez pas avec d’autres utilisateurs de Surfshark. C’est très pratique pour les personnes qui doivent parfois accéder à des services nécessitant une IP fixe ou pour celles qui en ont assez de se faire constamment harceler par des CAPTCHAs. L’option d’IP dédiée de Surfshark est un véritable game-changer pour ceux qui recherchent un niveau supérieur de confidentialité et de sécurité en ligne.

Cette option permet ainsi d’avoir une IP Fixe dans l’un de ces pays : États-Unis, Royaume-Uni, Pays-Bas et Allemagne, ce qui offre un large éventail de choix en fonction de vos besoins spécifiques. En outre, cette fonctionnalité est compatible avec tous les protocoles VPN tel que Wireguard, OpenVPN…etc et fonctionnera évidemment sur tous vos appareils.

Mais ce n’est pas tout puisque Surfshark ne se contente pas uniquement de vous proposer une IP dédiée. Il dispose également d’une pléiade de fonctionnalités pour renforcer votre sécurité en ligne :

  • Navigation chiffrée pour plus de confidentialité
  • Changement automatique d’adresse IP
  • Accès à des contenus généralement bloqués dans votre pays
  • Protection contre les fuites DNS
  • Bouton Kill switch
  • MultiHop dynamique
  • GPS-Spoofing pour Android
  • Accès aux catalogues Netflix, Spotify & co d’autres pays
  • Mode camouflage pour masquer l’utilisation d’un VPN à votre FAI
  • Possibilité de whitelister certains sites ou applications
  • Non-conservation des logs

Rappelons que leur politique de non-conservation des logs a été récemment par Deloitte, une des plus grandes entreprises d’audit du monde, garantissant ainsi leur sérieux en matière de confidentialité.

De plus, Surfshark propose une suite complète d’outils de sécurité : un antivirus (Surfshark Antivirus), un système d’alerte (Surfshark Alert), un moteur de recherche (Surfshark Search) et Incogni, qui vous permet de faire supprimer vos informations personnelles sur le web.

Bref, il est temps de vous protéger vous et votre famille avec un abonnement Surfshark VPN ! Avec les vacances qui approchent à grands pas et les wifi publics que vous allez fréquenter, c’est l’opportunité parfaite pour vous préparer à voyager en toute sécurité.

En savoir plus sur l’offre Surfshark

Polymath – Un outil révolutionnaire pour transformer votre bibliothèque de samples en fichiers MIDI

Par : Korben

Aujourd’hui, j’ai quelque chose de super intéressant à vous présenter !!

J’ai découvert cet outil incroyable baptisé Polymath qui utilise du deep learning pour transformer n’importe quelle bibliothèque musicale en une bibliothèque de samples destinée à votre production musicale.

Imaginez, vous avez une tonne de sons que vous avez récupérés à gauche ou à droite, à partir de vidéos YouTube par exemple, histoire un jour de pouvoir vous inspirer de tel ou tel petit bout. Et bien avec Polymath, il n’est plus nécessaire de fouiller dans tout ça et surtout extraire ce qui vous intéresse au format MIDI.

Polymath le fait pour nous en utilisant plusieurs réseaux neuronaux tels que Demucs, sf_segmenter, Crepe, Basic Pitch, pyrubberband et librosa. Il sépare automatiquement les morceaux en pistes (rythmes, basses, etc.), les quantifie au même tempo et grille rythmique, analyse la structure musicale, la tonalité, et d’autres informations (timbre, volume, etc.), et convertit l’audio en MIDI.

Mais avant de vous lancer tête baissée, voici comment installer et utiliser Polymath. Vous devez d’abord vous assurer d’avoir ffmpeg et python installés sur votre système.

Vous pouvez ensuite cloner le dépôt Polymath en utilisant cette commande :

git clone https://github.com/samim23/polymath

Une fois cela fait, installez les dépendances nécessaires avec la commande

cd polymath
pip install -r requirements.txt

Si vous rencontrez un problème avec basic-pitch, essayez d’exécuter cette commande :

pip install git+https://github.com/spotify/basic-pitch.git

La plupart des bibliothèques utilisées par Polymath sont compatibles avec les GPU via CUDA, alors consultez ce guide pour configurer TensorFlow avec CUDA si vous voulez.

Ensuite, pour ajouter des chansons à votre bibliothèque Polymath, utilisez simplement les commandes suivantes pour les vidéos YouTube ou les fichiers audio locaux :

python polymath.py -a n6DAqMFe97E

python polymath.py -a /path/to/audiolib/song.wav

Notez que les chansons seront automatiquement analysées une première fois, ce qui peut prendre un certain temps. Mais une fois que les chansons seront dans la base de données, vous pourrez y accéder rapidement.

Vous pourrez ensuite rechercher et quantifier des chansons similaires à un tempo spécifique, et même convertir les fichiers audio traités en MIDI (notez que pour le moment, il y a certaines limitations concernant les percussions). Je vous invite fortement à lire la documentation dispo sur Github pour apprendre à utiliser l’outil. Et y’a même la possibilité de faire tourner ce truc dans Docker. C’est fou !!

Ce qui est génial, c’est que vous pouvez ajuster divers paramètres dans Polymath pour adapter l’outil à vos besoins spécifiques. Que vous soyez un producteur de musique débutant, DJ expérimenté ou développeur spécialisé dans le machine learning audio, vous pourrez personnaliser chaque réglage afin d’extraire parfaitement les sons que vous recherchez.

C’est comme si on avait un assistant virtuel dédié à la création d’échantillons personnalisés à partir d’une bibliothèque musicale. C’est un gain de temps de dingue. Ça va sans aucun doute transformer notre façon de travailler avec la musique.

Attention à la sécurité de votre code généré avec ChatGPT

Par : Korben

Il y a quelque temps, j’ai découvert une étude intéressante réalisée par des chercheurs de l’Université du Québec sur la sécurité du code généré par ChatGPT, le modèle de langage développé par OpenAI. Vous vous demandez peut-être ce qu’ils ont trouvé ? Eh bien, accrochez-vous, car les résultats sont surprenants !

Les chercheurs ont demandé à ChatGPT de générer 21 programmes et scripts dans différents langages, et seuls cinq d’entre eux étaient sécurisés dès la première tentative. Après avoir insisté pour que ChatGPT corrige ses propres erreurs, ils ont réussi à obtenir sept codes sécurisés de plus.

Une partie du problème semble provenir du fait que ChatGPT ne prend pas en compte un modèle d’exécution de code de type « adversarial« . En d’autres termes, il ne considère pas que le code qu’il génère pourrait être utilisé à des fins malveillantes. De plus, ChatGPT refuse de créer un code offensif, mais créera volontiers un code vulnérable, ce que les auteurs considèrent comme une incohérence éthique.

Les chercheurs ont également constaté qu’une des « réponses » de ChatGPT comme solution miracle aux préoccupations de sécurité était d’avoir uniquement des entrées valides, ce qui n’est pas vraiment réaliste dans le monde réel. De plus, le modèle ne fournit jamais de conseils utiles pour renforcer la sécurité d’un code, sauf si on lui demande précisemment de remédier aux problèmes. Et pour lui demander ça, il faut savoir quelles demandes lui formuler exactement, ce qui veut dire que vous devez vous-même être familier du langage et des vulnérabilités, par avance.

En conclusion de leur étude, les chercheurs pensent que ChatGPT, sous sa forme actuelle, représente un risque et que l’IA est victime du syndrome de Dunning Krüger. Les étudiants et les développeurs doivent être parfaitement conscients que le code généré avec ce type d’outil peut être non sécurisé. De plus, le comportement du modèle est imprévisible, car il peut générer un code sécurisé dans un langage et un code vulnérable dans un autre.

Bref, si vous utilisez ChatGPT ou un autre outil similaire (Github Copilot…etc) pour générer du code, gardez à l’esprit qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant que le code fourni est sécurisé. Soyez vigilant et assurez-vous de vérifier et de tester le code pour détecter les éventuelles vulnérabilités. Et n’oubliez pas, comme dit Gaston Lagaffe : « La sécurité avant tout ! »

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Slow Roads – Conduire pour se détendre

Par : Korben

Après une dure journée, on a tous besoin de se détendre. Certains écoutent de la musique de relaxation, d’autres papouillent leur chat et d’autres jouent à des jeux qui n’ont aucun but précis, si ce n’est vous mettre dans un état méditatif.

C’est l’objectif de Slow Roads, un jeu développé en JavaScript qui permet de se déconnecter un peu du monde réel en conduisant de manière totalement libre et fluide dans un univers 3D. Les routes sont vides, les courbes sont agréables et la voiture est électrique.

Voiture se promenant sur une route sinueuse bordée de verdure

Si la voiture ce n’est pas votre truc, vous pouvez également piloter un genre de vélo ou même un bus, et cela durant la saison de votre choix et à l’heure de votre choix. Une petite conduite de nuit, en mode chill, ça aide à réfléchir il parait.

Vue en gros plan d'un panneau indiquant une route pittoresque

Vous pouvez même conduire sur Mars, Venus ou la lune. Grosse ambiance. Et vous pouvez également choisir la complexité de la route, avec virages ou tout droit. D’ailleurs, Slow Roads propose même un auto pilote qui permet simplement de laisser la voiture avancer seule pendant que vous êtes dans la contemplation. J’avoue c’est bizarrement assez plaisant.

Mais vous me connaissez, j’adore les trucs bizarres.

Personne conduisant une voiture décapotable rouge sur une route de campagne

Bref, je suis sûr que ça vous plaira. Creusez un peu les options et le paramétrage et à vous les longues heures de route pour vous détendre.

Il ne lui manque qu’un autoradio de musique chill et on y est.

Slow Roads c’est par ici.

Revivez l’expérience des anciens geeks avec PCjs

Par : Korben

Mis au point par Jeff Parsons qui a eu le plaisir de découvrir l’informatique dans les années 70/80, PCjs est un code en javascript qui est capable d’émuler toute une série de matos et de logiciels comme la calculatrice TI-57, le premier Space Invaders (1978), évidemment Multiplan d’IBM (1982), Windows 1.0 jusqu’à 95 ou encore des jeux comme Wolfenstein 3D (1992) ou Dune II (1992).

Cela va vous permettre de vive l’expérience de ces vieux coucous avec leurs CPU ultra pas rapides, des sons bippés à couper le souffle et leurs interfaces hautes en couleurs, tout ça sans avoir à quitter votre navigateur. Et oui car tout est accessible directement via ce site : https://www.pcjs.org.

PCjs - émulateur de système d'exploitation vintage des années 80

L’idée évidemment est de préserver un petit peu de ce patrimoine informatique et logiciel et bien sûr de se faire plaisir sans galérer à retrouver de vieilles disquettes ou même un logiciel de virtualisation compatibles.

Voici tout ce que vous allez expérimenter sur PCjs :

  • Calculatrice programmable TI-57 (1978)
  • Ohio Scientific Challenger 1P (1978)
  • Space Invaders (1978)
  • Microsoft Adventure (1981)
  • DONKEY.BAS de PC DOS 1.00 (1981)
  • VisiCalc (1981)
  • Multiplan 1.0 (1982)
  • Executive Suite (1982)
  • PDP-11/70 avec RT-11 4.0 (1982)
  • CP/M-86 (1983)
  • COMPAQ Portable avec graphiques monochromes (1983)
  • Zork I: The Great Underground Empire
  • Exploring the IBM Personal Computer (1983)
  • Adventures in Math (1983)
  • Lotus 1-2-3 (1983)
  • Norton Utilities 2.0 (1983)
  • Fantasy Land EGA Demo (1984)
  • Microsoft Word 1.15 (1984)
  • Nine Princes in Amber (1985)
  • Rogue (1985)
  • Microsoft Windows 1.0 (« Premiere Edition »)
  • Microsoft Windows 1.1 sur CGA (1985)
  • Microsoft Windows 1.1 sur EGA (1985)
  • Balance of Power (1985)
  • IBM OS/2 1.0 (1987)
  • VGA Black Book Tests (par Michael Abrash)
  • Microsoft Windows/386 2.0 (1987)
  • Microsoft QuickPascal 1.00 (1989)
  • Microsoft Windows 3.0 (1990)
  • Life & Death II: The Brain (1990)
  • The Oregon Trail (1990)
  • Commander Keen (1991)
  • Wolfenstein 3D (1992)
  • Dune II (1992)
  • Microsoft Windows 3.1 (1992)
  • Microsoft Windows 95 (1995)
PCjs - simulateur de machine de bureau MS-DOS et Windows 3.0

Toutes les sources du projet sont sur Github et vous pouvez contribuer. Chacune de ces machines est codée entièrement en javascript et utilisent un format XML qui défini les composants à activer ou non, donc vous pouvez aussi vous approprier le truc et créer vos propres machines assez simplement.

Un store de mods pour personnaliser Windows

Par : Korben

Si vous êtes sous Windows et que vous voulez sortir des sentiers battus en le personnalisant un peu au-delà des paramètres prévus par Microsoft, vous êtes sur le bon site. Sur le site Windhawk, vous trouverez un utilitaire gratuit qui permet d’appliquer des mods à votre Windows.

Capture d'écran de l'interface utilisateur du store de mods pour personnaliser Windows

Un « mod », c’est une modification qui sera faite à Windows pour par exemple avoir un notepad avec un thème sombre, faire un clic avec le bouton du milieu de la souris pour fermer une application ouverte dans la barre des tâches, ou encore contrôler le volume sonore de votre PC en scrollant sur votre barre de menu.

Pack de mods pour personnaliser l'apparence de Windows disponible sur le store

La liste complète des mods proposés par Windhawk se trouve ici et évidemment, le code de chacun d’entre eux est disponible donc vous savez exactement ce que ça fait sur votre système.

Il n’y a pas encore énormément de mods en base, mais c’est un bon début et vous pouvez proposer les vôtres.

En tout cas, pour moi qui aime ce genre de petits hacks, je trouve que c’est une chouette idée à développer.

Matchering – Pour faire votre mastering audio gratuitement

Par : Korben

En matière de création musicale, il y a souvent une étape qui casse un peu la tête, c’est le mastering. Il s’agit de la dernière touche qu’on apporte à un morceau de musique en relevant certaines de ces caractéristiques. On peut par exemple ajuster certaines fréquences, améliorer l’aspect stéréo, retirer certains parasites sonores…etc pour avoir quelque chose de très léché avec un son propre et optimisé pour tous les systèmes de diffusion du vinyl au streaming en passant par le CD.

Heureusement, pour cette étape, il y a des outils qui font également le boulot. C’est par exemple le cas de ce projet open source codé en Python et nommé Matchering, qui prend en entrée votre morceau ainsi que le morceau qui sera utilisé comme référence.

Capture d'écran de l'interface utilisateur de Matchering

L’algo de matchering va vous permettre de donner à votre morceau de musique la même sonorité que celui de votre artiste préféré. Cela permet également de mettre toutes les chansons d’un même album au diapason. Et pour cela, Matchering analyse le morceau de référence et en extrait la moyenne quadratique (RMS), la réponse en fréquence, l’amplitude, mais également la spatialisation stéréo. Puis applique ces mêmes paramètres à votre morceau.

Comme c’est un logiciel libre, vous pouvez l’installer via Docker sur votre propre machine. C’est également une lib python, donc vous pouvez intégrer ses fonctionnalités dans vos outils.

import matchering as mg

# Sending all log messages to the default print function
# Just delete the following line to work silently
mg.log(print)

mg.process(
    # The track you want to master
    target="my_song.wav",
    # Some "wet" reference track
    reference="some_popular_song.wav",
    # Where and how to save your results
    results=[
        mg.pcm16("my_song_master_16bit.wav"),
        mg.pcm24("my_song_master_24bit.wav"),
    ],
)

Et si tout cela n’est pas possible pour vous mais que vous voulez quand même tester, il y a des services (avec quelques crédits gratuits) qui l’ont implémenté comme Songmastr et Moises.

Maintenant si vous êtes producteur ou ingénieur son, ça peut valoir le coup de vous pencher sur Docker en cliquant ici.

DiskCopy – Pour cloner vos disques et partitions

Par : Korben

Et yooooo ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un logiciel incroyablement cool appelé DiskCopy. Si vous êtes un bon geek comme moi, vous allez adorer.

DiskCopy est un outil de clonage de disque/partition moche mais idéal pour migrer vos données vers un stockage plus rapide ou tout simplement pour faire de la sauvegarde de données.

Il a des fonctionnalités vraiment cool comme :

  • La possibilité de passer de MBR à GPT et de GPT à MBR. Vous pouvez choisir le style de partition du disque cible et il n’a pas besoin d’être le même que celui du disque source.
  • Toujours bootable puisque le disque cible peut être rendu amorçable même si le disque source ne démarre pas.
  • Sélection de partition : Copiez uniquement les partitions que vous sélectionnez.
  • Clonage de partition unique : Clonez directement une partition dans une autre et vous pouvez même la rendre bootable.
  • Options de gestion complète de disque/partition : DiskCopy dispose d’un onglet « Utilitaires » avec des options de gestion de disque/partition.

Notez que l’outil est encore en phase de bêta donc sauvegardez bien vos données avant toute manipulation périlleuse.

A découvrir ici !

Pour augmenter ou basculer entre différents services de cartographie

Par : Korben

Quand vous devez consulter une carte d’un territoire ou d’une ville, sur quel site allez-vous ? Probablement Google Maps ? Si vous êtes libristes, plutôt OpenStreetMap.

Et si vous êtes en Chine, il y a des chances pour que ce soit Baidu Maps.

Bref, chacun a son service de cartographie préférée. Mais si je vous disais que maintenant vous n’avez plus besoin de choisir grâce à ce bookmarklet ?

Alors petit rappel pour les plus jeunes, un bookmarklet est un petit bout de JavaScript qui se place dans les favoris de votre navigateur et vous permet d’activer une fonctionnalité sur un site en cours.

Ainsi, vous pouvez aller sur Google Maps, OpenStreetMaps…etc, vous positionner sur l’endroit de votre choix, puis cliquer sur le bookmarklet pour avoir un accès rapide à des tas de services de cartographie qui vous renverront vers l’endroit que vous avez ciblé.

Mais ce n’est pas tout, puisque OpenSwitchMaps vous propose également d’activer différents outils sur votre carte. Ainsi, vous pourrez récupérer une image PNG de la zone, convertir des coordonnées GPS, lancer une recherche Flickr ou Twitter sur la zone ciblée, ouvrir un éditeur GPX, calculer des distances entre deux points…et ainsi de suite.

Alors comment ça s’utilise ? Et bien tout d’abord, ajoutez un signet (bookmarklet) à votre navigateur en faisant glisser le lien suivant vers votre barre de signets : OpenSwitchMaps Web.

Ou en ajoutant la fonction suivant dans un bookmark :

JavaScript:(function(){ window.location.href='https://tankaru.github.io/OpenSwitchMapsWeb/index.html#'+location.href;})();

Ensuite, ouvrez Google Maps ou un équivalent puis cliquez sur le bookmark. Et voilà, vous n’avez plus qu’à choisir le service qui vous intéresse.

C’est super intéressant et pratique si vous interagissez souvent avec des services de cartographie et je suis certain que vous allez découvrir plein de services cools.

Passer de développeur à product manager pour booster votre carrière

Par : Korben

— Article en partenariat avec talent.io —

Aujourd’hui, les amis, on va parler boulot et notamment de la transition du métier de développeur à celui de product manager (responsable du produit en français).

Ainsi, si vous êtes codeur et que vous avez déjà pensé à arrêter le code, s’aventurer dans le domaine du product management est une option qui est souvent envisagée et qui peut être tout aussi passionnante !

Avant de rentrer dans le dur, il faut comprendre qu’être Product Manager, c’est comme gérer un joyeux cirque ! Il y a les développeurs qu’il faut chouchouter évidemment, mais également les designers et les gens du marketing afin que le « produit » qui est porté par votre entreprise rencontre un franc succès. Sacrée mission, et tout ça sans jamais perdre votre sourire ni votre sens de l’humour !

Pas simple 🙂

Ce métier de product manager est encore assez récent en France, mais a su se rendre indispensable dans de nombreuses entreprises Tech. Vous l’aurez compris, le rôle d’un product manager est donc de faire correspondre les besoins des utilisateurs avec les attentes de la société qui l’emploie afin de créer un modèle économique pérenne. Le product manager doit donc garder un oeil sur la faisabilité technique du projet, sa facilité d’utilisation et sa valeur en termes de business.

Cet article a été rédigé en partenariat avec talent.io. Si ce genre de sujet vous intéresse, vous pouvez rejoindre leur communauté tech, le talent club. En vous inscrivant gratuitement, vous aurez accès à du contenu exclusif, comme des conseils d’experts qui travaillent chez Google, Deezer, Sorare… Vous aurez également accès à leur étude des salaires annuelle, ainsi que la possibilité de poser vos questions carrière à l’ensemble des 40 000 membre de manière anonyme.

Rejoignez la communauté talent club en cliquant ici

Ainsi, la réussite d’un projet se mesure sur l’impact généré par le produit et non plus bêtement sur « Est-ce que ça a été livré ? ». On s’éloigne donc d’une mesure bête et méchante comme une « quantité de features » sorties pour plutôt mesurer si l’application (ou l’objet) a été un succès en matière d’utilisateurs ou d’acheteurs. C’est beaucoup plus pragmatique comme approche et ça permet par la suite de prendre des décisions beaucoup plus éclairées sur les améliorations à apporter.

Bref, vous l’aurez compris, un produit réussi c’est un produit qu’on peut faire techniquement (ce n’est pas un scoop), qui sera utilisé régulièrement par les utilisateurs et enfin, c’est un produit qui rapporte de l’argent ou un fort gain de temps ou d’efficacité. Si votre produit ne remplit pas ces objectifs, il vous faut un product manager, alors pourquoi pas vous ?

Alors en tant que dev, quelles sont les raisons principales de quitter son job de codeur pour devenir product manager ?

Déjà, ça peut paraitre idiot dit comme ça, mais vous aurez beaucoup plus d’influence sur le projet. Avec votre vue d’ensemble, vous déciderez des priorités et des objectifs à atteindre et c’est vous qui mènerez le projet à son succès (ou à sa perte ^^).

Le métier de product manager est également beaucoup plus varié. En tant que développeur, vous vous concentrez essentiellement sur des problématiques techniques, allant jusqu’à compter les accolades dans votre code. Le product manager, avec une casquette technique, a l’opportunité de travailler sur des problématiques plus larges qui vont bien au-delà du code. Cela peut être des aspects plus stratégiques comme la commercialisation, la capitalisation des retours utilisateurs, l’amélioration du design…etc. C’est d’un certain point de vue, beaucoup plus enrichissant.

Enfin, devenir product manager ça veut aussi dire faire le lien entre toutes les équipes. Développeurs, designers, marketeux, data scientist, c’est vous qui donnez le « la » et qui êtes le chef d’orchestre de tout ce petit monde. Donc forcément, dans ce job, vous apprendrez énormément au contact des autres, à la fois techniquement et humainement.

Alors bien sûr, tout n’est pas tout rose et il y a de nombreux défis à relever quand on passe de dev à product manager. Vous serez responsable des enjeux commerciaux donc ce sera à vous de prendre les bonnes décisions pour que le produit « fonctionne » et rapporte à l’entreprise. Vous devrez également gérer les conflits et les différences de points de vue entre les équipes et les personnes. Et vous devrez sans cesse décider de tout… Faire des choix sur la stratégie, sur la technique, sur les équipes… etc. Ces choix auront des impacts que vous devrez assumer. Bref, Product Manager, c’est aussi savoir prendre des décisions difficiles.

Si en sachant tout cela, ça vous botte encore, sachez qu’il n’y a pas spécifiquement de formation pour passer de développeur à product manager. Vous devez être capable de comprendre les responsabilités, les compétences et les enjeux du métier. Vous devez être un excellent communiquant et surtout être très organisé avec une forte résilience / adaptabilité et une grande capacité d’apprentissage, car ça va fuser dans tous les sens, je vous le promets ^^.

Je vous invite à trouver des mentors dans ce domaine et de bouquiner des livres sur le sujet, mais également de vous intéresser à tous les aspects du produit sur lequel vous travaillez. L’objectif c’est de montrer au sein de votre entreprise que vous êtes capable de travailler sur une mission de product management.

Vous pouvez également renforcer ou travailler certaines compétences, sur lesquelles vous vous sentez plus fragiles comme la communication, la gestion de projet, la compréhension des enjeux commerciaux, etc. Il existe des formations et des tas de livres sur le leadership, l’empathie au travail et la communication. Vous pourrez ainsi rapidement mettre en oeuvre vos compétences sur des projets concrets.

Si votre reconversion est dans un cadre de changement d’entreprise, pensez à mettre en avant vos compétences de développeur dans votre candidature, pour montrer que vous avez les bases techniques pour rejoindre l’entreprise comme product manager, tout en soulignant votre expérience de travail en équipe, vos capacités à résoudre des problèmes complexes et votre intérêt pour les enjeux commerciaux.

N’oubliez pas, l’objectif c’est de convaincre un employeur potentiel que vous saurez lui apporter de la valeur en tant que product manager. Beaucoup plus que si vous étiez resté développeur.

En conclusion, passer de développeur à product manager c’est comme passer d’un sport individuel à un sport d’équipe : c’est passionnant, stimulant et ça bouge tout le temps !

Ainsi, si vous avez envie d’avoir une vue d’ensemble sur un projet, de travailler vraiment en équipe et de prendre des décisions importantes, le job de product manager est probablement un métier qui vous conviendra.

Prêt à quitter le code pour devenir le prochain Didier Deschamps du numérique ?

Pour plus de conseils sur votre carrière, vous pouvez rejoindre le talent club. Et si vous voulez recevoir des offres de job + salaire sur-mesure, ça se passe directement sur talent.io.

Récupérez des fichiers supprimés ou perdus sous Windows avec WinfrGUI

Par : Korben

Quand on me demande quel outil j’utilise pour tout ce qui est récupération de fichiers perdus ou supprimés, j’en recommande 2 que j’aime beaucoup : Disk Drill pour macOS (payant) et Testdisk pour tous les OS (mais en ligne de commande).

Pour Windows, Microsoft pousse également Windows File Recovery qui est également un outil à utiliser en ligne de commande. Mais aujourd’hui, je vous propose un équivalent en termes de fonctionnement qui dispose d’une interface : WinfrGUI.

Ce logiciel gratuit et sans pub pour Windows 10 / 11 propose 2 modes de scans de fichiers perdus et est capable de récupérer tous les types de fichiers (office, zip, images, mp3…etc.). Évidemment, cela fonctionne avec votre disque dur, mais aussi n’importe quelle clé USB ou carte SD peu importe que ce soit en NTFS, FAT, exFAT ou encore ReFS.

Bref, que vous ayez formaté un support par erreur ou que celui-ci soit endommagé, ça vaut le coup d’essayer avec cet outil téléchargeable ici.

Crow Translate – Pour tout traduire sous Linux et Windows

Par : Korben

J’ai expérimenté l’anglais et l’allemand tout au long de ma scolarité et le seul prof qui m’a donné vraiment le goût d’apprendre l’anglais, ça a été celui que j’ai eu à la fin de mes études, en BTS. Il m’a clairement réconcilié avec la matière.

Mais je sais au fond qu’on est tous un peu dans le même cas ici en France. On a parfois eu des profs qui nous ont dégoûtés ou qui étaient un peu nuls, on n’a quasiment jamais l’occasion de pratiquer l’anglais à moins de beaucoup voyager et quand on se lance enfin, les autres Français qui ne savent pas parler anglais se moquent de notre accent.

Bref, ce n’est pas ouf et nous avons donc besoin de traducteurs automatiques. Ça tombe bien, en voici un qui s’appelle Crow Translate et qui fera plaisir aux gens sous Linux et Windows. Crow Translate est donc un outil de traduction simple et léger qui a été écrit en C++ / Qt et qui est capable de traduire et de prononcer du texte.

Pour réaliser cette prouesse, il utilise notamment les API de Google, Yandex, Bing, LibreTranslate et Lingva translate, ce qui lui permet de proposer 125 langues différentes ainsi que du text2speech. Et ceux qui le souhaitent peuvent également l’utiliser en ligne de commande.

Pour l’installer sous Windows, vous pouvez télécharger le .exe ici ou lancer la commande scoop suivante :

sudo scoop install crow-translate -g

Et pour les linuxiens sous Debian-like :

sudo add-apt-repository ppa:jonmagon/crow-translate
sudo apt update
sudo apt install crow-translate

Vous trouverez plus d’infos sur Crow Translate ici.

Merci à Lorenper pour le partage

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