Nous avons parlé hier des campus américains. En France, Sciences Po joue le rôle de Columbia:
“De Paris à Gaza : résistance résistance”
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Je ne vous conseille pas forcément de lire le “rapport d’étape” de la mystérieuse “MISSION RELATIVE À L’ARTICULATION ENTRE LES SALAIRES, LE COÛT DU TRAVAIL ET LA PRIME D’ACTIVITÉ” composée des économistes Bozio et Wasmer déjà évoqués dans nos colonnes. Vous risquez en effet de vous poser de sérieuses questions sur la déconnexion des thuriféraires qui confortent Macron dans ses illusions avec la réalité. Il suffit de lire leur jargon pour comprendre le mal qui frappe ce pays : ceux qui décident ne vivent pas dans la même réalité que ceux qui prennent le métro ou la Supercinq d’occasion pour aller faire leurs courses.
Reste un constat implacable, qui lui aussi explique la désespérance française : pour augmenter un smicard de 100€ nets par mois, le dédale fiscal français oblige certaines entreprises à débourser 500€. Le fait significatif est qu’il faut désormais une mission spécialisée d’experts pour arriver à ce constat… dans un rapport d’étape dont un dixième seulement des mots est compréhensible par le grand public.
Voilà une leçon à méditer : tout le monde parle de tout et a un avis sur tout, mais combien faut-il débourser pour augmenter un smicard de 100€, personne ne le sait, en réalité. Et les experts peinent à expliquer comment on en arrive là…
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Dans cet entretien, Edouard Husson rappelle tout particulièrement la signification :
et leur rapport avec les fêtes juives correspondantes.
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De Louis-Philippe, nous pouvons inférer plusieurs “données” pour comprendre la France d’aujourd’hui :
Au fond, une grande partie des problèmes rencontrés par la France d’aujourd’hui s’est cristallisée durant le règne de Louis-Philippe.
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Ne vous fatiguez pas à me faire le coup: je sais qu’un gardien arrête rarement un pénalty; il faut partir du bon côté et c’est à pile ou face. Certes, mais hier, lorsqu’Emmanuel Macron tire, le gardien ne bouge pas. Cela s’appelle un pénalty de complaisance.
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Voilà une affaire que même la presse américaine n’a pas ébruitée. Il y a de l’eau dans le gaz au sein de Big Pharma : GSK (GlaxoSmithKline) accuse Pfizer d’avoir plagié son brevet de vaccin à ARN Messager déposé il y a 10 ans.
GlaxoSmithKline a poursuivi Pfizer et BioNTech devant le tribunal fédéral du Delaware jeudi, les accusant de violer les brevets de GSK liés à la technologie de l’ARN messager (ARNm) dans les vaccins à succès COVID-19 des sociétés.
GSK a déclaré dans la poursuite que les vaccins Comirnaty de Pfizer et de BioNTech violent les droits de brevet de la société sur les innovations des vaccins à ARNm mises au point “plus de dix ans avant” l’éclosion de la pandémie de COVID-19.
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Il s’appelle François-Xavier Fumu-Tamuzo. Il a 29 ans, il joue au club de Laval. Il est professionnel.
Il assigne en justice les laboratoires Pfizer et BioNtech.
Il souhaite savoir s’il y a un lien entre les injections dont il a fait l’objet, en juillet 2021 et août 2021, et les graves blessures dont il a été victime par la suite. Notamment une rupture du tendon d’Achille, en mars 2022. Fumu-Tamuzo n’a plus rejoué depuis, du fait d’insupportables douleurs au genou.
Son avocat est maître Lanzarone. Une audience de fixation se tient au tribunal judiciaire de Paris le 2 juillet.
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Le discours d’Emmanuel Macron, au milieu de ses envolées emphatiques, aura donc quand même permis quelques moments de franche rigolade.
Ainsi, Macron a proposé d’étendre à l’Europe ses fameuses méthodes qui ont ruiné la France, notamment l’endettement massif pour fabriquer de la prospérité. L’école de la dépense a encore frappé.
Surtout, Macron a fustigé les nationalistes en leur reprochant de vouloir profiter de l’Europe comme des passagers clandestins :
Emmanuel Macron« Notre Europe peut mourir, je vous le disais, et elle peut mourir par une forme de ruse de l’histoire. C’est qu’elle a fait énormément de choses ces dernières décennies, en quelque sorte les idées européennes ont gagné le combat gramscien : tous les nationalismes à travers l’Europe n’osent plus dire qu’ils vont sortir de l’euro et de l’Europe » (…)
« Mais ils nous ont tous habitués à un discours qui est le “oui mais”, qui est de dire “j’empopoche tout ce que l’Europe a fait, mais je le ferai plus simple, mais je le ferai en ne respectant pas les règles, mais je le ferai au fond en bafouant ces fondements” » (…) « Au fond, ils ne proposent plus de sortir de l’immeuble ou de l’abattre, ils proposent juste de ne plus avoir de règles de copropriété, de ne plus investir, de ne plus payer le loyer et disent que ça va marcher. »
Euh… le gars qui dit ça, c’est bien celui qui présente à l’Union Européenne l’un des comptes les plus dégradés d’Europe, et qui vient de présenter à la Commission Européenne un programme de stabilité qui ne respecte en rien les accords négociés par Le Maire en décembre ? Bref, Macron le resquilleur vient nous donner des leçons de morale ? Il fallait oser.
C’est même à ça qu’on les reconnaît.
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Lors de son discours de la Sorbonne, assez largement jugé décevant (notamment du fait d’envolées lyriques creuses mais abondantes), Emmanuel Macron a prononcé une phrase dont le déryptage en dit long sur les enjeux de la prochaine mandature que nous avons déjà évoqués : la création d’une fédération européenne qui renverra les Etats-nations aux oubliettes.
« Sept ans après le discours de la Sorbonne [en septembre 2017], je souhaitais venir ici dans ce même lieu pour renouer le fil de nos accomplissements et parler de notre avenir : notre avenir européen, mais qui est par définition l’avenir de la France »
Emmanuel Macron
Autrement dit, l’avenir de la France se dissout dans l’Europe et dans sa transformation en un tout fédéral.
Il y a évidemment ceux qui nieront mordicus la portée de cette annonce. Et ceux qui ont compris que, derrière les mots couverts, c’est le pire qui s’annonce : la fédération européenne, avec une Commission à sa tête transformée en “exécutif européen”, comme le souhaite déjà Raphaël Glucksmann.
Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas : cette phrase vient en introduction du discours de Macron.
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Ma lassitude de la logorrhée macronienne est immense. Qui dira l’immense ennui que sécrète l’actuel locataire de l’Elysée? Avec les années, j’ai d’abord gardé le son et ignoré l’image, tant le contentement de soi affiché par le rhéteur creux me devenait insupportable. Puis j’ai fini par ne plus même écouter.
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Dans cette interview de longue haleine, le colonel Robardey, présent au Rwanda de 1990 à 1993, nous dévoile les dessous du génocide tutsi au Rwanda :
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La scène se passe devant l’université de Columbia, à New York:
“Nous avons tous le droit d’être ici”, crie une étudiante, qui, depuis plusieurs jours fait partie de la centaine de jeunes à camper sur la pelouse de Columbia.
Parmi eux, Irish et Mahmoud, deux étudiants qui protestent contre la guerre à Gaza et réclament la suspension des programmes d’échange étudiants avec Israël. “Ils ne peuvent pas nous arrêter. Plus ils essaient de nous forcer au silence, plus fort nous allons crier”, assure Irish. “Les étudiants vont rester ici le temps qu’il faut. Des jours, des semaines, des mois…”, promet pour sa part Mahmoud.
France info, 24 avril 2024
Il y a une semaine, la présidente de Columbia passait devant la commission Education de la Chambre des Représentants. Deux consoeurs à elle n’avaient pas survécu à une telle audition, en décembre: la présidente de Harvard et celle de Pennsylvania University:
Le témoignage de la présidente de l’université de Columbia lors de l’audition de mercredi au Congrès sur l’antisémitisme n’a pas immédiatement suscité les critiques nationales intenses que d’autres présidents de l’Ivy League ont reçues après avoir parlé à la même commission de la Chambre des représentants des États-Unis en décembre.
Mais le lendemain de l’audition, l’un des membres de la commission qui l’a interrogée a déclaré à Inside Higher Ed que Minouche Shafik avait “menti” dans son témoignage au sujet d’un professeur de Columbia. Pendant ce temps, les défenseurs de la liberté académique ont accusé le président de jeter “la faculté et la liberté académique sous le bus”.
La controverse découle en grande partie des réponses de Minouche Shafik aux questions des membres de la commission de l’éducation et de la main-d’œuvre concernant des membres individuels du corps enseignant qui auraient tenu des propos antisémites. Interrogée sur trois professeurs et pressée de savoir pourquoi ils travaillent encore à Columbia, Mme Shafik a convenu avec les membres de la commission que leur discours avait dépassé les bornes. Elle a également indiqué que certains d’entre eux faisaient l’objet d’une enquête, tandis qu’un autre “n’enseignera plus jamais à Columbia”. Par la suite, certains membres de la faculté de Columbia ont déclaré que le président n’avait pas défendu la liberté académique et l’enseignement supérieur en général.
Inside Higher Education, 19 avril 2024
Pensant se sortir définitivement des polémiques, la présidente de Columbia a demandé à la police de New York de faire lever le campement des étudiants qui manifestaient sur le campus. Et elle a accepté que Mike Johnson, le speaker républicain de la Chambre, vienne parler sur le campus. Selon Axios:
Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson (R-La.), et un contingent de ses collègues républicains ont dû faire face à une réaction venimeuse lors de leur visite à l’université de Columbia, mercredi, tant sur le campus qu’à l’extérieur.
Pourquoi c’est important : Plusieurs démocrates new-yorkais de premier plan ont accusé M. Johnson de “politiser” les manifestations pro-palestiniennes chaotiques qui secouent Columbia depuis plus d’une semaine.
La gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, a déclaré aux journalistes que “le fait d’amener l’entourage à mettre l’accent sur cette situation ne fait qu’ajouter à la division”.
Le représentant progressiste Jamaal Bowman (D-N.Y.) a déclaré dans un communiqué que cette visite était “une nouvelle tactique dans l’attaque de la droite contre nos institutions éducatives” et une “tentative de faire taire les sentiments anti-guerre et pro-palestiniens”.
Zoom sur la visite : Johnson et les Reps. Virginia Foxx (R-N.C.), Nicole Malliotakis (R-N.Y.), Anthony D’Esposito (R-N.Y.) et Mike Lawler (R-N.Y.) ont été hués et chahutés pendant les 18 minutes qu’a duré leur conférence de presse sur les marches de la Low Library de Columbia.A plusieurs reprises, les étudiants de Columbia présents dans la foule ont scandé “Mike, tu es nul”, “Palestine libre, libre” et “de la rivière à la mer, la Palestine sera libre”.
L’incapacité d’une grande partie de la foule à entendre les législateurs s’est traduite par des chants “on ne vous entend pas” et des chahuts épars “plus fort sur la tribune” et “parle plus fort, espèce de salaud”.
Les députés européens ont également dû faire face à des chants “on ne vous entend pas” et à des chahuts “faites de la tribune plus fort” et “parlez plus fort, espèce de salaud”.
De l’autre côté : “Peu importe qui nous crie au visage, nous ferons ce qui est juste pour l’Amérique”, a déclaré M. Johnson en réponse aux chahuteurs.Faisant référence au campement de manifestants pro-palestiniens sur le campus de Columbia, M. Johnson a ajouté : “Nous respectons la liberté d’expression, nous respectons la diversité des idées, mais il y a un moyen de le faire de manière légale et ce n’est pas ce dont il s’agit ici”.
M. Johnson s’est joint aux appels lancés par le gouvernement britannique pour que le président de l’université de Columbia, Minouche Shafik, démissionne et a déclaré qu’il comptait appeler le président Biden pour lui “demander d’agir”.
“Il y a une autorité exécutive qui serait appropriée. Si la situation n’est pas maîtrisée rapidement et si les menaces et les intimidations ne cessent pas, il sera temps de faire appel à la Garde nationale”, a ajouté M. Johnson.
Zoom arrière : La visite de M. Johnson fait suite à celle de dix membres du Congrès venus de Caroline du Nord, de Floride et de Louisiane au cours des trois derniers jours pour protester contre l’antisémitisme présumé et les menaces proférées à l’encontre d’étudiants juifs.Un groupe de quatre démocrates juifs de la Chambre des représentants a visité l’université lundi, tandis que Lawler et D’Esposito ont tenu une conférence de presse à quelques rues de là.
Axios, 24.04.2024
Pendant longtemps, la droite s’est plainte de la politisation des campus par la gauche. En l’occurrence, c’est elle qui la pousse. Je réagis comme ancien directeur de grande école et vice-président d’université: il faut dénoncer absolument la scandaleuse politisation en cours. La droite américaine est en train de tuer la liberté académique au nom de la défense d’Israël.
Les situations dont nous parlons sont tout à fait maîtrisables; à condition que l’on laisse un président d’université faire son travail et que l’on respecte le campus comme un espace de liberté. La dépolitisation des campus est un objectif qui devrait être prioritaire pour tout président: chacun peut s’exprimer, tous les débats peuvent être organisés; mais le président doit impérativement tenir les interventions extérieures à distance. Ce qui vaut pour les incursions de militants d’extrême gauche venus de l’extérieur pour imposer des blocages vaut bien plus encore pour des représentants politiques qui viennent se mêler de gouverner les campus.
Ajoutons que Johnson & Cie sont des nigauds! Si l’on parle politique, le wokisme – gauchisme identitaire – dont on se plaint tellement était soudain neutralisé par le retour au réel qu’implique la confrontation à la réalité de Gaza. Du point de vue républicain, les Démocrates sont écartelés, soudain, entre le néo-conservatisme pro-israélien et le vieux fond de sympathie pro-palestinienne qui n’a pas complètement disparu à gauche. Il aurait suffi de laisser faire…..
Tournons-nous vers un média canadien, qui regarde ce qui se passe avec un sourire ironique:
De Los Angeles à New York, d’Austin à Boston, en passant par Chicago et Atlanta, le mouvement d’étudiants américains pro-palestiniens grossit d’heure en heure. Certaines des universités les plus prestigieuses au monde sont concernées, telles Harvard, Yale, Columbia, ou Princeton.
Les scènes à travers le pays se suivent et se ressemblent : des élèves installent des tentes sur leurs campus, pour dénoncer le soutien militaire des États-Unis à Israël et la situation humanitaire dans la bande de Gaza.
Puis ils sont délogés, souvent de façon musclée, par des policiers en tenue anti-émeute, à la demande de la direction des universités.
Mercredi soir, plus d’une centaine de manifestants ont ainsi été arrêtés aux abords d’Emerson College, une université à Boston. À des milliers de kilomètres de là, des officiers à cheval ont appréhendé des étudiants à l’université du Texas, à Austin.
Et jeudi matin, ce fut au tour d’étudiants de l’université Emory d’Atlanta, dans le sud des États-Unis, d’être délogés manu militari par la police.
Malgré cela, le mouvement grandit.
Tôt jeudi, un nouveau campement a été installé sur le campus de l’université George Washington dans la capitale, où une manifestation est prévue dans la matinée.
Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent une statue en bronze du premier président américain, éponyme de l’université et de la ville, un drapeau palestinien autour du front. Au pied de la statue, une dizaine de tentes ont été installées par les manifestants.
« Des millions de Palestiniens à Gaza dorment dans le froid toutes les nuits sans accès à la nourriture ou un abri », explique Yazen, un étudiant Américano-Palestinien à New York, pour justifier sa participation à ce mouvement.
Depuis plus d’une semaine, l’étudiant de 23 ans dort toutes les nuits sur une pelouse de l’université Columbia.
C’est depuis cette université qu’est partie, il y a environ une semaine, la contestation – avant de se propager à travers le pays, notamment grâce à une mobilisation très forte des étudiants sur les réseaux sociaux.
Sabrina, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, explique que la manifestation a aussi attiré beaucoup d’individus aux portes du campus de Columbia dont beaucoup ont « tendance à être assez violents ou à proférer des insultes antisémites ».
« Lorsque je viens sur le campus, je cache souvent mes symboles juifs pour ma propre sécurité », explique ainsi cette étudiante, qui dit ne pas vraiment se sentir en sécurité.
Mercredi, le ténor républicain au Congrès Mike Johnson s’est rendu à l’université Columbia, où il a menacé de réclamer à Joe Biden de mobiliser la Garde nationale sur les campus, en proie selon lui à un « virus de l’antisémitisme ».
Une partie de la société américaine accuse en effet les universités américaines d’antisionisme – des allégations qui ont coûté leurs postes cet hiver aux présidentes de Harvard et de l’université de Pennsylvanie.
L’avertissement de Mike Johnson résonne toutefois douloureusement aux États-Unis : le 4 mai 1970, la Garde nationale de l’Ohio avait ouvert le feu à l’université Kent State sur des manifestants anti-guerre du Vietnam. Quatre étudiants avaient été tués.
La Maison-Blanche s’est pour l’heure gardée d’évoquer ce scénario, assurant simplement que le président démocrate, qui espère être réélu en novembre, « soutenait la liberté d’expression, le débat et la non-discrimination » dans les universités.
La Presse, 25 avril 2024
Nous assistons indéniablement à un raidissement disproportionné de la génération des parents contre ses enfants étudiants. Tout cela sous le regard des grands-parents soixante-huitards tellement repus d’argent, de pouvoir et de plaisirs en tout genre que pas grand chose ne remontera de leur mémoire.
Et pourtant, la cause palestinienne est le Vietnam d’aujourd’hui.
Mais la classe politique américaine est en train de nous faire une interprétation bien à elle de la fameuse chanson de Jacques Brel:
On ne le dit pas dans nos médias, mais les campus français sont échauffés depuis l’automne. Actuellement on met en avant ce qui se passe à Sciences Po mais j’entends parler “d’agitation pro-Hamas de l’extrême-gauche” sur plusieurs campus français. Je traduis: le malaise est réel. Il ne faut pas grand-chose pour que cela s’enflamme.
Benjamin Netanyahu fait ce qu’il faut, visiblement:
Le Premier ministre israélien a qualifié mercredi d'”horribles” les manifestations pro-palestiniennes sur des campus américains, disant qu'”il faut que ça cesse”.
“Ce qui se passe sur les campus universitaires américains est horrible. Des hordes antisémites se sont emparées des universités de premier plan”, a déclaré dans un communiqué Benjamin Netanyahu.
Ces manifestants “appellent à l’anéantissement d’Israël, ils attaquent des étudiants juifs, ils attaquent le corps enseignant juif, rappelant ce qui se passait dans les universités allemandes dans les années 1930”, a-t-il ajouté. “C’est inadmissible. Il faut que ça cesse”, a-t-il encore dit.
L’Orient-Le Jour, 24 avril 2024
Le plus grand danger pour la caste occidentale est certainement la possibilité que les gouvernements d’université, les facultés et les étudiants avancent uni sono:
La suspension par cinq établissements d’enseignement supérieur de leurs liens avec des universités israéliennes qu’ils jugent complices de la guerre menée par le gouvernement israélien à Gaza a suscité des réactions mitigées en Norvège.
Les universités norvégiennes qui ont pris ces mesures sont l’université OsloMet, l’université du sud-est de la Norvège, l’université de Bergen, l’école d’architecture de Bergen et l’université Nord.
Dans un communiqué de presse du 14 février, l’université OsloMet a annoncé la suspension de son accord d’échange avec l’université de Haïfa et s’est engagée à ne pas conclure de nouveaux accords de coopération générale avec des universités et des établissements d’enseignement supérieur israéliens.
Selon une déclaration sur le site web étudiant de l’université, le conseil d’administration de l’université a condamné l’attaque d’Israël sur Gaza et a déclaré son soutien à la direction de l’université en ce qui concerne l’élargissement du programme des universitaires à risque, l’interruption des contrats d’approvisionnement avec des fournisseurs liés à l’armée israélienne ou aux colonies illégales, et la promotion du dialogue entre les universitaires palestiniens et israéliens sur la paix et la coopération.
Quelques jours plus tard, l’université du sud-est de la Norvège (USN) a annoncé qu’elle mettait fin à ses accords avec l’université de Haïfa et le Hadassah Academic College en Israël.
“Les autorités israéliennes ont choisi d’ignorer les déclarations de la Cour internationale de justice et n’ont pris aucune mesure pour améliorer la situation humanitaire. C’est dans ce contexte que nous ne souhaitons plus avoir d’accord de coopération avec les universités israéliennes”, a déclaré Pia Cecilie Bing-Jonsson, rectrice de l’USN.
Cette résiliation fait suite à une information parue le 17 janvier selon laquelle l’université de Bergen avait pris la décision, dès le 11 décembre 2023, de rompre sa collaboration avec l’académie israélienne Bezalel des arts et du design, en raison de l’implication de l’académie dans la fourniture d’uniformes et d’équipements à l’armée israélienne.
L’école d’architecture de Bergen aurait également mis fin à sa collaboration avec l’académie Bezalel.
University world news, 5 avril 2004
On s’y perd, dans les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza. Mais, dans la bonne conscience néo-conservatrice qui inspire la ligne éditoriale du cartel de la presse subventionnée, il est essentiel de préserver le protectionnisme mémoriel sioniste : en dehors de la Shoah et de ses hypostases comme la tragique journée du 7 octobre, aucune souffrance n’existe vraiment en ce bas monde. En tout cas, dans la gestion des émotions collectives que les néo-con organisent méthodiquement, la vraie douleur, la seule qui légitime de ressentir des émotions, est la douleur qui frappe la communauté juive au sens large. Pour les autres, on peut manifester de la sympathie, et même parfois exprimer de l’émotion, à condition de toujours rappeler que le malheur qui frappe les autres est par principe moins intense que celui qui frappe la communauté juive.
Le Monde, qui ne cache plus depuis quelques années sa partialité systémique et son rôle de propagandiste officiel, vient de donner un superbe exemple de cette mésinformation consciencieuse à l’occasion de la découverte d’un charnier à Gaza.
Parmi les deux cents corps de Palestiniens enterrés à la va-vite par l’armée israélienne, certains avaient les mains attachées dans le dos. Voilà un crime de guerre, et probablement une crime contre l’humanité, qui est gênant pour le narratif pro-israélien du quotidien inféodé au pouvoir.
La technique utilisée par Le Monde pour neutraliser les consciences mérite d’être notée :
Bref, pour neutraliser toute réaction négative vis-à-vis des charniers laissés à Gaza par l’armée israélienne, Le Monde fait le service après-vente de Tsahal : tout cela n’est rien par rapport au 7 octobre, et le 7 octobre justifie moralement les massacres de civils.
Le Monde est immonde.
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Durant la crise sanitaire, les autorités sanitaires britanniques ont fait en sorte que le public se conforme coûte que coûte aux restrictions de confinement en constante évolution. Selon une étude, les enfants en Angleterre pourraient face à des « pires résultats aux examens depuis des décennies » et à une vie avec des revenus plus faibles. Les chercheurs estiment qu’il s’agit d’un impact négatif des fermetures d’écoles durant la pandémie du Covid-19. Ils recommandent la mise en place de politiques « à faibles coûts » pour y remédier.
Une étude financée par la Nuffield Foundation a révélé que les élèves en Angleterre pourraient faire « face aux pires résultats » aux examens nationaux GCSE (General Certificate of Secondary Education) depuis des décennies. Cela résulte de l’échec de la lutte contre le déclin de l’éducation causé par les fermetures des écoles pendant la pandémie du Covid-19.
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Les scientifiques multiplient les recherches concernant l’immunité naturelle et la réponse immunitaire donnée par le vaccin. Une étude menée par les équipes du département d’immunologie de l’hôpital Pitié-Salpêtrière AP-HP, de l’Inserm et de Sorbonne Université, coordonnées par le Pr Guy Gorochov, a examiné cette question. Les résultats, publiés le 23 avril 2024 dans la revue JAMA Network Open, offrent des éclaircissements sur la capacité des vaccins ARNm Covid-19 à induire une réponse immunitaire au niveau des muqueuses. Nous l’avons déjà évoqué dans nos colonnes à propos du Projet Veritas , où une vidéo d’investigation montrait trois responsables de Pfizer affirmant que les anticorps acquis naturellement offrent une protection égale, voire supérieure, contre le virus par rapport aux injections d’ARN messager.
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Si vous suivez nos conseils patrimoine depuis l’an dernier, vous avez largement profité de la hausse des cours de l’or. Vous n’êtes pas les seuls ! les investisseurs chinois ont suivi le mouvement. Comme vous le voyez sur ce graphique, leur activité sur le marché de l’or est devenue exponentielle ces dernières semaines.
Pourquoi cet engouement particulier des chinois pour le métal précieux ? Le Financial Times reste indécis.
Bien sûr, la première préoccupation des financiers chinois consiste à protéger leurs actifs contre l’inflation. Mais certaines rumeurs laissent entendre que cette campagne de spéculation sur l’or se fait au détriment des bons du Trésor américains. De là à penser que cette activité obéit aussi à une visée politique qui pourrait être désagréable pour les Etats-Unis, il n’y a qu’un pas.
Pour l’instant, il est urgent de rester vigilant et de ne pas tirer de conséquences trop hâtives. Mais une chose est sûre : continuez à acheter de l’or. Modérément peut-être, mais, en tout cas, ne vendez pas…
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Dans le plan de simplification de Bruno Le Maire tel qu’il est connu aujourd’hui, plusieurs pistes retiendront l’attention :
Tout ceci participe d’une volonté de réduire la bureaucratie, qui est louable… mais nous sommes encore loin du compte, et nous pouvons faire confiance à l’administration pour inventer de nouvelles procédures qui rempliront le vide ainsi créé. Et sur ce point, Bruno Le Maire ne prend aucun engagement.
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Maximilian Krah, tête de liste de l’AfD pour les élections européennes
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La récente annonce de la fusion entre la banque danoise Saxo Bank et le néerlandais Binck a suscité des interrogations parmi les investisseurs quant à l’impact sur leurs fonds et leurs portefeuilles de valeurs mobilières. Dans cette capsule, Machabert examine les implications de ce type de consolidation dans le secteur bancaire et les précautions à prendre pour protéger vos investissements.
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La simplification du bulletin de paie est une sorte de serpent de mer dont nous entendons régulièrement parler, généralement chaque fois qu’un ministre en panne d’idées veut faire croire qu’il va réformer l’Etat et le millefeuille socio-fiscal qui nous étrangle, sans, bien entendu, avoir le moindre début d’envie de passer à l’acte.
Bruno Le Maire n’a manifestement pas compris ces simagrées, et il touche désormais un fonds marin historique : il essaie de nous faire croire que la simplification de la fiche de paie ne consiste pas à simplifier le labyrinthe social qui gangrène le travail en France, mais seulement à le dissimuler. Désormais, donc, les salariés ne sauront plus combien de métastases parasitent leur vie quotidienne. On leur dira juste : vous avez un cancer. Point.
Concrètement, l’information légale sur les montants des différents prélèvements ne sera plus diffusée. Il faudra se contenter de lire la somme globale des prélèvements, sans avoir le détail de ce qui relève de la retraite, de la santé, des accidents du travail, du remboursement de la dette sociale.
Par honnêteté, Bruno Le Maire ne devrait pas appeler son projet simplification de la fiche de paie, mais seulement infantilisation des salariés et dissimulation du racket socio-fiscal qui les appauvrit.
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La découverte, samedi 20 avril, d’un charnier à proximité des ruines de l’hôpital Nasser, le samedi 20 avril (photo AFP)
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La SNCF compte quatre syndicats représentatifs, qui viennent tous de signer un accord avec la direction pour mettre en place un congé de fin de carrière. Ceux qui entreront dans ce dispositif pourront être payés à 75% de leur salaire pendant les 15 mois précédant leur départ officiel à la retraite, sans effectuer leur service. Bref, ils seront payés à rester chez eux…
Cette mesure très favorable, qui neutralise, dans la pratique, la réforme des retraites, pourrait coûter 300 millions selon l’IFRAP. On notera que la direction de la SNCF a bien pris garde de ne pas chiffrer le coût du petit cadeau qu’elle vient d’adresser à ses contrôleurs qui menaçaient d’une grève en mai.
Si ce chiffre de 300 millions se vérifiait, il équivaudrait à 1,5% du prix d’un billet. Rappelons que la vente de billets rapporte près de 20 milliards par an à la SNCF.
Ceux qui se serrent la ceinture pour acheter une place dans le TGV apprécieront : au lieu de profiter de la réforme des retraites pour diminuer le coût de ses produits, la SNCF invente un dispositif pour les augmenter. C’est bien, la solidarité, quand ce sont les autres qui paient.
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Le SRAS-CoV-2 a déclenché l’une des plus grandes pandémies du monde, sa particularité, il est capable de muter à une vitesse intense. Des chercheurs du Baylor College of Medicine ont développé une nouvelle technologie appelée tARC-seq, qui a permis de détailler le mécanisme génétique affectant la divergence du SRAS-CoV-2. Publiée dans Nature Microbiology, cette étude démontre comment le virus utilise l’ARN pour stocker son information génétique, ce qui le rend sujet aux erreurs de réplication, notamment dans les virus à ARN.
Une équipe de chercheurs du Baylor College of Medicine a révélé en détail le développement d’une nouvelle technologie nommée tARC-seq dans une étude publiée dans Nature microbiologye. Elle leur a permis d’identifier le mécanisme génétique qui leur a permis de calculer le taux de mutation du SRAS-CoV-2, le virus du Covid-19 qui a tué des millions de gens dans le monde.
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La compétition entre les laboratoires pharmaceutiques Moderna et Pfizer BioNTech prend une tournure judiciaire à Londres et ailleurs, portant sur la paternité et les droits d’utilisation de la technologie de l’ARN messager, cruciale dans la création de leurs vaccins contre le Covid-19. Les poursuites judiciaires entre les géants Moderna et l’alliance BioNTech/Pfizer ont débuté l’année dernière aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
Moderna et l’alliance Pfizer et BioNTech ont été les premiers laboratoires pharmaceutiques à avoir développé les vaccins anti-COVID, à base de la technologie ARNm. Cela leur a permis d’encaisser des millions de dollars.
Moderna accuse Pfizer BioNTech d’enfreindre deux brevets européens liés à son vaccin contre le coronavirus, ce qui déclenche l’ouverture d’un procès à la haute cour de justice britannique. Ce procès, qui débutera à Londres, examinera la question des enfreintes et de la validité des brevets EP 949 et EP 565 de Moderna.
Selon le porte-parole de Moderna, la haute cour de justice britannique va examiner « les enfreintes et la validité des brevets E 949 et Ep 565, respectivement ». Le laboratoire américain est certain quant à la solidité de sa technologie, soutenue par plusieurs brevets. De son côté, l’alliance Pfizer/BioNTech affirme que les accusations de Moderna sont invalides.
Notons que la bataille entre ces géants de l’industrie pharmaceutique ne date pas d’hier. En août 2022, Moderna a lancé une poursuite judiciaire contre Pfizer et BioNTech aux Etats-Unis et en Allemagne. Selon le porte-parole de la société allemande, les actions lancées par Moderna dans ces pays étaient sans succès.
Le laboratoire américain a déclaré que les litiges ne concernent que la production de vaccins utilisant sa technologie dans les pays riches. Ainsi, il s’engage à ne pas intenter des actions en justice contre les laboratoires pharmaceutiques qui utilisent sa technologie dans les pays à faible revenu.
Le procès de mardi va commencer à 10h30 et les audiences devraient durer jusqu’au 15 mai. Un autre procès va s’ouvrir le 2 mai prochain. Cette fois, c’est l’alliance Pfizer/BioNTech qui accuse Moderna de non-respect d’engagements pris durant la pandémie concernant l’utilisation de sa technologie de fabrication de vaccins.
Dernièrement, Moderna a été poursuivi par Arbutus Biopharma Corporation pour des questions liées au brevet sur l’ARNm. Le tribunal de district du Delaware a statué en faveur des plaignants, Arbutus Biopharma, la filiale de Roivant, et Genevant Sciences. Promosome, une société basée à San Diego et à New York accuse les deux laboratoires biopharmaceutiques d’avoir copié la technologie révolutionnaire qui permet d’ajouter des doses d’ARNm de petite taille dans les vaccins tout en assurant leur efficacité. Son avocat, Bill Carmody, a déclaré que Pfizer et Moderna n’ont pas donné à Promosome la part qui lui est due. Reste à savoir comment les sociétés pharmaceutiques répondront à ces accusations.
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L’objet de la polémique, donc, est le Smic, le salaire minimum interprofessionnel de croissance, héritier depuis 1970 du « Smig », le salaire minimum interprofessionnel garanti, en vigueur depuis 1950, mais lui-même héritier du « Salaire minimum vital » instauré en 1941 au temps de l’Etat français. En principe, le Smic, la version actuelle, donc, de ce salaire minimum légal, est destiné à permettre au salarié situé au plus bas de l’échelle salariale de couvrir ses frais sur tout le mois, de façon à lui éviter la spirale de l’endettement, pour autant qu’il n’aura pas contracté lui-même des dettes déraisonnables. Mais M. Ménégaux vient de remettre en question cette réputation en arguant que, en réalité, le Smic n’est pas un salaire décent. Qu’entend-il – ou plutôt, qu’est-ce que Michelin entend – par un « salaire décent » ? Eh bien, c’est un niveau de rémunération qui permet, je cite,
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La forteresse de Massada dans le désert de Judée
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Cette capsule fait le point sur différents aspects du vieillissement, de la dépendance et de son coût.
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Sur ce sujet aride, mais central, on retiendra plusieurs points majeurs :
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Je lisais ce matin que la CDU, l’Union chrétienne-démocrate allemande, devient très active, à Berlin et à Bruxelles, pour obtenir la fin des importations agricoles russes dans l’Union Européenne.
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Après des résultats records en 2022, la société de biotechnologie américaine, Moderna, a enregistré une chute spectaculaire des ventes de son vaccin anti-Covid avec le recul du COVID. Moderna espère relever ses prévisions de revenus pour ses vaccins covid-19 sur le marché privé .Dans ses prévisions pour l’année 2024, Moderna a indiqué que ses revenus vont baisser à environ 4 milliards de dollars. Cette chute est liée à la fin des accords d’achat anticipé signés avec les acheteurs étrangers. Hier, Moderna a annoncé la signature d’un contrat avec le Ministère de la Santé du Brésil pour fournir son vaccin à ARNm contre la COVID-19 dans le cadre de la campagne nationale de vaccination 2024.
Bien que le nombre de cas d’infections au Covid-19 a largement diminué au Brésil, Moderna a annoncé qu’il a signé un contrat de livraison de 12,5 millions de doses de son vaccin à ARNm contre le Covid-19 avec le Ministère de la Santé du Brésil. Cet accord entre dans le cadre de la campagne nationale de vaccination 2024 du pays. Les doses de vaccin devraient être livrées au second trimestre de l’année 2024.
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Un rapport publié dans la revue Nature au mois de février 2023 avait révélé que l’OMS (Organisation mondiale de la santé) aurait discrètement abandonné l’enquête sur les origines du coronavirus à cause des obstacles rencontrés sur terrain en Chine. Fin février 2023,l’ambassadeur américain en Chine avait déclaré que la Chine devait être “plus honnête” sur les origines de Covid-19. Le Wall Street Journal avait évoqué la piste d’un accident de laboratoire en Chine, qui serait à l’origine de la pandémie de Covid-19. Hypothèse vigoureusement contestée par Pékin. Une enquête approfondie menée par l’Associated Press (AP) a mis en lumière les efforts délibérés du gouvernement chinois pour entraver les tentatives de retracer les origines de la pandémie de coronavirus.
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Depuis les petites heures du jour Américains et Israéliens se renvoient la responsabilité d’une attaque sur une installation de la résistance irakienne pro-iranienne à Kalso. Les Israéliens, qui sont les auteurs les plus vraisemblables des tirs de missiles, l’attribuent aux Américains, qui renvoient la balle, en disant “C’est pas nous, c’est Israël!”.
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Le philosophe grec Parménide -(Vè siècle av. Jésus-Christ)
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Au début de la Guerre de Gaza, je suis tombé sur cette belle mise en parallèle. Une mère de Gaza portant son enfant dans les bras dans une attitude évoquant, jusqu’aux couleurs et à la texture des vêtements, une icône d’une Vierge à l’Enfant. Le fond du tableau n’est pas le même: sur l’icône nous avons l’or de la lumière divine dans laquelle baignent l’Enfant-Dieu et sa mère. Sur la photo prise il y a moins de six mois, on aperçoit les ruines causées par la guerre. L’Enfant Jésus est serein; son petit frère palestinien est inquiet.
La mère de l’enfant palestinien est musulmane mais l’auteur du diptyque est chrétien. Il se rappelle que Jésus de Nazareth nous a appris à chercher Dieu chez les pauvres, les persécutés, les personnes souffrantes.
Il y a quelques semaines, j’avais adressé une lettre ouvertes à mes frères catholiques à propos des événements de Gaza. Malheureusement, je n’ai pas un mot à changer:
Je m’adresse à mes frères catholiques, dont je comprends de moins en moins le silence. Je pense bien entendu, pour commencer à nos évêques . En actionnant le moteur de recherche du site de la Conférence des Evêques de France, je vois bien une lettre de soutien du président de la CEF, Monseigneur de Moulins-Beaufort, adressée au patriarche de Jérusalem, après l’assassinat de deux chrétiennes par l’armée israélienne dans l’enceinte de la paroisse catholique de Gaza. C’est important mais un peu court.
Ici, au Courrier, nous avons, dès les premiers jours de la guerre, attiré l’attention sur les souffrances des chrétiens de Gaza. Mais nous n’éprouvons pas moins de compassion pour les souffrances des autres habitants de Terre Sainte depuis le 7 octobre. Avant de parler de juifs ou de musulmans, ce sont des êtres humains que nous voyons.
Chez les autorités catholiques français, il y a eu un peu d’émotion à la nouvelle des victimes juives de la guerre déclenchée par la résistance palestinienne le 7 octobre. Mais je n’ai rien entendu de significatif concernant le sort de nos autres frères dans la foi d’Abraham, les musulmans de Palestine. Je peux avoir manqué tel texte ou telle prise de position. Mais avouons que cela veut dire qu’il n’y a rien eu de très audible.
C’est d’autant plus frappant que la situation humanitaire devient de plus en plus dramatique. (…)
Comment expliquer ce silence? A vrai dire, je ne vois que de mauvaises raisons.
+ L’attaque du 7 octobre? Je laisse de côté les rectifications documentées dans la presse israélienne elle-même, des événements du 7 octobre. En admettant même qu’il se soit agi d’une attaque terroriste pour massacrer des civils (il s’agissait en fait d’une attaque d’abord militaire pour déstabiliser Tsahal et prendre des otages afin de négocier la libération de prisonniers palestiniens), où a-t-on vu qu’un massacre puisse en légitimer un autre? A fortiori quand les pertes deviennent asymétriques au point que nous connaissons aujourd’hui!
+ Le risque pour le dialogue avec nos “frères aînés dans la foi”, pour reprendre la belle formule de saint Jean-Paul II? Mais où a-t-on vu que la vérité doive être sacrifiée sur l’autel du dialogue entre frères? D’abord, le soutien au gouvernement Netanyahu est loin d’être unanime parmi les Juifs du monde. Ensuite, il serait étonnant que des catholiques férus de dialogue avec ceux sont nous partageons une grande partie des Ecritures saintes oublient l’essence même du prophétisme hébreu, la défense des faibles, des pauvres et des opprimés. Dans le Premier Testament, ils sont les protégés de Dieu. Pour nous chrétiens, ils sont même l’image par excellence du Christ!
+ La peur de l’Islam? Mais qui est le fort et qui est le faible, depuis vingt ans, dans le (pseudo-)choc des civilisations depuis vingt ans? Qui n’a cessé de bombarder des^populations musulmanes depuis des décennies, sinon les Etats-Unis et leurs alliés -dont Israël? A vrai dire, quand je pense aux souffrances qu’ont subies nos frères musulmans, fils d’Abraham d’une autre manière que nous, mais incontestable (on lira sur ce point le grand Louis Massignon) en Irak, en Syrie, en Afghanistan, en Libye, je suis surpris que la réaction de l’Islam n’ait pas été plus violente. La violence des islamistes, indéniable, est pourtant très asymétrique avec celle de cette machine à tuer des civils qu’est devenue l’armée américaine -Israël copiant de plus en plus son protecteur.
Il n’y a pas d’argument qui tienne pour excuser notre silence, comme catholiques français, face aux souffrances des Gazaouis. Il est temps d’élever la voix
Le Courrier des Stratèges, 31 janvier 2004
Je citais alors Louis Massignon. Je ne cesse, ces jours-ci, de relire les textes d’un de nos plus grands arabisants, professeur au Collège de France, qui parcourut le Proche et le Moyen-Orient et l’éprouva dans sa chair, des années qui précédèrent la Première Guerre mondiale aux lendemains de la Seconde.
Massignon avait porté, aux lendemains de la Première Guerre mondiale, un regard favorable sur le mouvement sioniste; et il ne s’est jamais départi d’une empathie profonde pour le sort des Juifs persécutés, en particulier pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais il était trop chrétien et convaincu de l’importance d’une coexistence fraternelle entre les trois souches, à la fois charnelles et spirituelles, issues d’Abraham, pour ne pas pousser un cri d’alarme devant la violence croissante du sionisme, à commencer par celle du sionisme révisionniste, dont il fut l’un des premiers à identifier le trouble qu’il apportait en Terre Sainte.
Relisons la douleur lucide de Louis Massignon au moment de la conquête de Nazareth par l’armée sioniste en 1948:
A la suite d’une préparation d’artillerie de plusieurs jours, bombardement de positions avancées, la “ville arabe de Nazareth” a été occupée le 17 juillet 1948 par les troupes sionistes, composées principalement de volontaires de l’Irgoun.
Sous un prétexte stratégique illusoire: pour mieux marchander l’échange de la Galilée contre le Négueb avec les pétroliers de l’ONU.
Nous sommes à une époque moderne, où on laboure les cimetières et où l’on va féconder artificiellement les mères.
A part quelques nonnes et quelques moines qui, par préjugé topographique, pour “‘composer le lieu” de leur méditation, optent d’aller vivre et mourir en Terre Sainte, sur le terroir natal de la chrétienté, la prise de Nazareth ne pouvait guère émouvoir l’opinion dans cet Occident chrétien (…).
Modernisée, américanisée, [la chrétienté] ne croit plus au “mystère des lieux d’élection” pour son salut.
Elle s’en remet, les yeux fermés, à des techniciens internationaux, qui ont été choisir la Terre Sainte comme champ d’expériences pour une industrialisation étouffante (…).
Nazareth, en 1936, s’était rebellée, quand, avec la complicité britannique, des colonies sionistes avaient voulu s’y installer à ses portes, elle qui, depuis mille six-cents ans, interdit à ceux qui doutent de Marie, d’y habiter (il n’y a à Nazareth que des Arabes orthodoxes, catholiques et protestants, avec les Musulmans)
Louis Massignon, pp.760-61
A quoi fait allusion le grand orientaliste, qui laisse ici parler son cœur de chrétien? Relisons d’abord l’Evangile de Matthieu, qui raconte la conception virginale de Jésus et la réaction de Joseph, fiancé de Marie:
18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
23 Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
24 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,
25 mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
Evangile de Matthieu, chapitre 1
Mon maître Claude Tresmontant a montré de façon décisive dans son ouvrage révolutionnaire Le Christ hébreu (1984), que les évangiles ont été rédigés en hébreu avant d’être traduits en grec; et il les date de quelques années – deux ou trois décennies au maximum – après la Résurrection. En particulier, l’évangile de Matthieu (comme celui de Jean) datent pour lui sans aucun doute des années 30 de notre ère.
Si l’on suit cette datation, le récit chrétien de la conception virginale du Messie comme accomplissement d’une prophétie d’Isaïe a été connu très tôt et il a contribué essentiellement aux choix faits par les enfants d’Israël: certains ont adhéré au récit de l’Incarnation et d’autres l’ont au contraire rejeté.
Comme j’y ai déjà fait allusion en parlant de Louis XI à Notre-Dame de Cléry, le catholique est appelé trois fois par jour par les cloches de son église paroissiale à réciter la prière de l’Angélus, ce triple Ave Maria entrecoupés de versets racontant le dialogue entre Marie et l’Ange Gabriel.
Le chrétien orthodoxe chante, lui, pour l’Annonciation, le grand hymne acathiste à la Mère de Dieu, dont chaque stance se termine par ces mots adressés à la Vierge “Réjouis-toi, épouse inépousée!”. En voici un extrait:
Même si nos frères évangéliques se méfient d’un culte marial, la plus belle mise en musique de l’Ave Maria est celle du protestant Jean-Sébastien Bach. Ici dans l’interprétation de Maria Callas:
Comme nous le rapportent déjà les Actes des Apôtres, le judaïsme a cristallisé dans le refus de la messianité de Jésus. Et, bien évidemment, le refus de sa naissance miraculeuse. Dans une version extrême, il y a ces récits portant atteinte à l’honneur de la Vierge de Nazareth, auxquels fait allusion Massignon:
Celse, nous dit Origène, « présente … un Juif en dialogue avec Jésus lui-même, prétendant le convaincre de plusieurs choses, et la première, d’avoir inventé (plasmenou) sa naissance d’une vierge. Puis il lui reproche d’être issu d’un bourg de Judée, et né d’une femme du pays, pauvre fileuse. Il affirme : Convaincue d’adultère, elle fut chassée par son mari, charpentier de son état. Il dit ensuite que rejetée par son mari, honteusement vagabonde, elle donna naissance à Jésus en secret ; que celui-ci fut obligé, par pauvreté, d’aller louer ses services en Égypte ; il y acquit l’expérience de certains pouvoirs magiques dont se targuent les Égyptiens ; il s’en revint, tout enorgueilli de ces pouvoirs, et grâce à eux, il se proclama Dieu » (I, 28 ; trad. Borret)
Daniel Barbu, L’évangile selon les Juifs; à propos de quelques témoignages anciens, journals.openedition.org
Massignon nous rappelle aussi au passage que Mahomet, et l’Islam après lui, défend l’honneur de Marie:
“Lors les anges dirent: ‘Marie, Dieu te fait l’annonce d’un Verbe de Lui venu. Son nom est le Messie Jésus, fils de Marie, prodigieux dans cette vie et dans l’autre, et du petit nombre des rapprochés de Dieu.
Il parlera aux hommes, du berceau jusqu’à l’âge adulte, et sera au nombre des gens pieux.’
‘Mon Seigneur, dit-elle, comment enfanterais-je sans qu’un homme ne m’ait touchée? – C’est ainsi, dit-Il’
Dieu crée ce qu’Il veut. S’Il décrète une chose, il Lui suffit de dire: ‘Sois!’ et elle est!”
Coran, sourate III, 45’47, traduction Jacques Berque
Voilà pourquoi Louis Massignon souligne que les chrétiens de Nazareth ont laissé, à travers les siècles, les musulmans habiter avec eux auprès de la basilique de l’Annonciation, et non les juifs. Il parle bien entendu d’une époque où l’intransigeance de la fidélité religieuse n’empêchait pas, par ailleurs, chrétiens, juifs et musulmans de coexister pacifiquement en Terre Sainte.
Continuons à lire les lignes si profondes de Massignon, toute à son angoisse de voir la jeune armée sioniste indifférente au respect des Lieux Saints:
Il y a naturellement, des sentinelles de l’Irgoun, pour veiller, à la place des Franciscains, sur la crypte de l’Annonciation.
Sur le lieu où le coeur simple d’une jeune Juive de quinze ans a conçu le Salut du monde. (…)
Le Sionisme, qui néglige la sainte liturgie hébraïque, ne comprend pas qu’en prenant Nazareth avec ses mains sanglantes, il imite au fond Antiochus ou Pompée cherchant le Dieu auquel ils ne croyaient pas derrière le voile du Temple.
Qu’y trouvera-t-il ? puisqu’il n’y a plus rien, lui avoue la chrétienté moderne. (…) [Et pourtant] tout chrétien, pour œuvrer le salut commun, doit “rentrer dans le sein de sa Mère”, comme Jésus disait à Nicodème, et se faire Nazaréen, ‘Nasrani’, comme nous appellent très justement les Musulmans, arabes et non arabes. (…)
Je n’essaie pas de pénétrer les motifs du silence que gardent, devant la prise de Nazareth, les chefs, quels qu’ils soient, de la chrétienté. Est-il décent, pour les fils, de laisser prendre les clés, les portes de la Maison de leur Mère par des parents à Elle, qui l’ont reniée de son vivant et n’ont pas encore reconnu qu’Elle était et est toujours innocente et pure; en cette Palestine où, depuis treize siècles, la présence mystérieuse de l’Islam arabe demande à Israël de la reconnaître avec lui.
Survivrons-nous, chrétiens, en Occident, si nous ne défendons pas le droit des Arabes, qui honorent notre Mère, à vivre libres en Terre Sainte, et, pour commencer à Nazareth
Louis Massignon, ibid, pp.761-763
Je conçois que certains de mes frères chrétiens, baignés dans une conception vague du dialogue “judéo-chrétien” soient surpris par les lignes qui précèdent.
Je suis le premier à bénir la remise en valeur des “racines hébraïques” du christianisme qu’ont encouragée les papes depuis Pie XII. J’ai moi-même tant appris auprès de Claude Tresmontant, de Jean Carmignac, de Jacqueline Genot-Bismuth. J’aime me plonger dans la Bible en hébreu et aussi dans une version des évangiles en langue hébraïque: y a-t-il rien de plus éclairant pour la foi que de lire les paroles de Jésus dans la langue où il enseignait?
Pour autant, je suis inquiet, depuis des années, de voir que beaucoup de mes frères catholiques se sont laissés entraîner dans une confusion entre judaïsme et sionisme. Sans aller jusqu’aux excès de ces chrétiens sionistes américains qui voient dans l’Israël moderne une annonce du retour imminent du Christ, trop de catholiques de France confondent la critique de Netanyahu avec une critique de l’Etat d’Israël en tant que tel; et l’antisionisme – que portent éventuellement des Juifs à travers le monde – avec de l’antijudaïsme ou de l’antisémitisme. On est très loin de l’enseignement très équilibré du pape saint Jean-Paul II lors de sa visite en Terre Sainte, en 2000, apportant un message de paix à tous les enfants d’Abraham.
L’histoire a donné tort à Massignon, d’un côté, puisque Nazareth est restée entre les mains des Israéliens lors de la création de l’Etat d’Israël. Mais cela ne change rien, au contraire, au caractère prophétique de son texte. Et ceci malgré le fait que le gouvernement israélien autorisa, en 1954, la construction d’une basilique monumentale venue remplacer l’église que Massignon avait connue.
Je vais en Israël, régulièrement, depuis 1989: et j’ai fait cette expérience à chacun de mes voyages: l’indéniable admiration que l’on éprouve devant les réalisations des juifs d’Israël est toujours tempérée par des mauvais traitements que je vois infliger à mes frères chrétiens.
Je me souviens comme si c’était hier, de ma première visite à la basilique de la Nativité, à Bethléhem, en juillet 1989: alors que notre groupe de pèlerins arrivait sur l’esplanade devant la basilique, des soldats israéliens emmenaient un jeune Palestinien qu’ils avaient menotté après qu’il eut installé un drapeau palestinien sur le toit de la basilique – un résistant pacifique à l’occupation de son pays. Je ne suis pas étonné d’apprendre ces jours-ci que la présence chrétienne a drastiquement diminué à Bethléem. Mais qui s’en soucie dans la chrétienté d’Occident – qui, conformément à la prophétie de Massignon ne comprend pas pourquoi elle s’étiole, elle aussi?
J’ai vu tant de fois mes frères chrétiens arabes empêchés d’accéder à la basilique du Saint-Sépulcre par un cordon de soldats alors que les chrétiens de toutes les autres nationalités – dont moi-même – pouvaient passer. Je n’ai pas été surpris d’apprendre que le petit groupe des chrétiens de Gaza était autant maltraité que la population musulmane – avant et après le 7 octobre.
Et, toujours pour parler comme Louis Massignon: l’histoire nous pardonnera-t-elle, à nous chrétiens d’Occident, cette nouvelle trahison: celle d’avoir laissé l’armée israélienne bombarder l’église de la Sainte Famille, à Gaza, ce Lieu Saint que nous devrions chérir puisque l’Enfant Jésus y séjourna quelques mois, avec saint Joseph et la Vierge, de retour d’Egypte, sur la route de Nazareth?
En 1990, le pape Jean-Paul II avait vainement conjuré les nations chrétiennes d’Occident qui se lançaient dans la guerre d’Irak. Il avait annoncé prophétiquement que la guerre voulue par les Américains – alors qu’une négociation était possible – déboucherait sur l’exode des chrétiens du Proche-Orient. Avant de mourir, au printemps 2005, le saint pape avait eu la douleur de voir, contre tous les appels à la paix qu’il avait lancés lors de son voyage en Terre Sainte, les Américains déclencher des déluges de feu, en Afghanistan puis en Irak. Plus tard il y a eu la Libye et la Syrie, désastres dans lesquels nos gouvernants nous ont engagés. Ce sont les mêmes pulsions de violence qui avaient poussé Ariel Sharon, dès septembre 2000, six mois exactement après la visite de Jean-Paul II en Terre Sainte, à se rendre sur l’esplanade des Mosquées et relancer, par cette provocation, la guerre entre Juifs et Arabes.
En réalité, l’actuelle Guerre de Gaza est le paroxysme d’une crise vieille de vingt-cinq ans, quand les héritiers du sionisme révisionniste, Sharon et Netanyahu en tête, ont décidé de tout faire pour empêcher l’avènement d’un Etat palestinien. Relisons la chronique émouvante, intitulée “Notre Dame de Gaza”, qu’écrivait Ramzy Baroud, le 3 mai 2019, deux semaines après l’incendie de Notre-Dame-de Paris:
Alors que la flèche de la cathédrale Notre-Dame à Paris s’écroulait tragiquement et en direct à la télévision, mes pensées se sont tournées vers le camp de réfugiés de Nuseirat, les lieux de mon enfance dans la bande de Gaza.
C’était également à la télévision que j’avais vu un petit bulldozer fouiller désespérément dans les décombres de la mosquée de mon quartier. J’ai grandi autour de cette mosquée. J’y ai passé de nombreuses heures avec mon grand-père, Mohammed, un réfugié de la Palestine historique. Avant que grand-père ne devienne un réfugié, il était un jeune imam installé dans la petite mosquée de Beit Daras, son village depuis longtemps détruit.
Dès leur arrivée dans la bande de Gaza, fin 1948, Mohammed et de nombreux membres de sa génération s’installèrent dans le camp de réfugiés. La nouvelle mosquée avait d’abord été construite en pisé, puis rebâtie à l’aide de briques puis de béton. Il y passa une grande partie de son temps et lorsqu’il mourut, son vieux corps devenu si fragile fut emmené dans cette même mosquée pour une dernière prière avant d’être inhumé dans le cimetière des martyrs situé juste à côté. Quand j’étais encore enfant, il me tenait la main lorsque nous marchions ensemble vers la mosquée aux heures de prière. Lorsqu’il a vieilli et qu’il pouvait à peine marcher, c’était moi qui lui tenait la main.
Mais Al-Masjid al-Kabir – la Grande Mosquée, rebaptisée plus tard Mosquée Al-Qassam – a été entièrement pulvérisée par des missiles israéliens lors de la guerre de l’été 2014 à Gaza, qui avait débuté le 8 juillet.
L’armée israélienne a pris pour cible des centaines de lieux de culte palestiniens lors des guerres qui avaient précédé, notamment en 2008-2009 et en 2012. Mais la guerre de 2014 a été la plus brutale et la plus destructrice à ce jour. Des milliers de personnes ont été tuées et d’autres blessées. Rien n’était à l’abri des bombes israéliennes.
Selon les registres de l’Organisation de libération de la Palestine, 63 mosquées ont été détruites et 150 endommagées au cours de cette seule guerre, souvent avec les personnes qui avaient voulu y trouver un refuge. (…)
Alors que l’incendie consumait la charpente en chêne et une grande partie de la structure, les Français et de nombreux pays du monde entier ont été sous le choc. C’est comme si les souvenirs, les prières et les espoirs d’une nation enracinée dans l’histoire resurgissaient, s’élevant d’un seul coup avec les colonnes de fumée et de feu.
Mais les médias mêmes qui ont couvert l’actualité de l’incendie de Notre-Dame semblaient oublier que tout ce que nous considérions comme sacré en Palestine était effacé, car, jour après jour, l’appareil de guerre israélien continuait à pulvériser, détruire et profaner.
C’est comme si nos religions ne méritaient aucun respect, même si le christianisme est né en Palestine. C’est là que Jésus a parcouru les collines et les vallées de notre patrie historique pour enseigner aux gens la paix, l’amour et la justice. La Palestine est également au centre de l’islam. Haram al-Sharif, où la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher se trouvent, est le troisième site le plus saint pour les musulmans du monde entier.
Les sites religieux chrétiens et musulmans sont assiégés, souvent envahis et fermés par ordres militaires. De plus, les fascistes juifs messianiques protégés par l’armée israélienne veulent démolir Al-Aqsa, et le gouvernement israélien creuse sous ses fondations depuis de nombreuses années.
Bien que rien de tout cela ne soit fait en secret, l’indignation internationale reste en sourdine. Beaucoup trouvent les actions d’Israël justifiées. Certains ont avalé sans broncher l’explication ridicule offerte par l’armée israélienne selon laquelle le bombardement de mosquées est une mesure de sécurité nécessaire. D’autres sont motivés par de sombres prophéties messianiques.
La Palestine, cependant, n’est qu’un microcosme de toute la région. Beaucoup d’entre nous sont au courant des terribles destructions perpétrées par des groupes militants marginaux contre le patrimoine culturel mondial en Syrie, en Irak et en Afghanistan. Les plus mémorables parmi celles-ci sont la destruction de Palmyre en Syrie, des bouddhas de Bamyan en Afghanistan et de la Grande Mosquée Al-Nuri à Mossoul.
Rien, cependant, ne peut être comparé à ce que l’armée d’invasion américaine a fait à l’Irak. Les envahisseurs ont non seulement profané un pays souverain et brutalisé son peuple, mais ils ont également dévasté sa culture, laquelle remonte au début de la civilisation humaine. Les retombées immédiates de l’invasion ont entraîné le pillage de plus de 15 000 antiquités irakiennes, dont la Dame de Warka également connue sous le nom de Mona Lisa de Mésopotamie, un objet d’art sumérien dont l’histoire remonte à 3100 avant JC.
J’ai eu le privilège de voir nombre de ces merveilles lors d’une visite au musée national irakien quelques années à peine avant que les soldats américains ne le pillent. À l’époque, les conservateurs irakiens avaient caché toutes leurs pièces précieuses dans un sous-sol fortifié en prévision d’une campagne de bombardements américains. Mais rien ne pouvait préparer le musée à la sauvagerie déclenchée par l’invasion terrestre.
Depuis lors, la culture irakienne a surtout été réduite au marché noir des envahisseurs très occidentaux qui ont ravagé ce pays. Le travail courageux des combattants de la culture irakienne et de leurs collègues à travers le monde a permis de restaurer une partie de cette dignité volée, mais il faudra de nombreuses années à ce berceau de la civilisation humaine pour rétablir son honneur vaincu.
Chaque mosquée, chaque église, chaque cimetière, chaque œuvre d’art et chaque production artistique sont significatifs, car ils sont chargés de sens, le sens que leur ont donné ceux qui les ont construits ou y ont cherché une évasion, un moment de réconfort, d’espoir, de foi et de paix.
Le 2 août 2014, l’armée israélienne a bombardé la mosquée historique Al-Omari au nord de Gaza. L’ancienne mosquée remonte au 7ème siècle et est depuis devenue un symbole de résilience et de foi pour le peuple de Gaza.
Lorsque Notre-Dame a brûlé, j’ai aussi pensé à Al-Omari. Alors que l’incendie de la cathédrale française était probablement accidentel, des lieux de culte palestiniens aujourd’hui détruits ont été délibérément pris pour cibles. Les coupables israéliens doivent encore rendre des comptes.
J’ai aussi pensé à mon grand-père, Mohammed, le doux imam à la belle et petite barbe blanche. Sa mosquée a été sa seule évasion dans une existence très difficile d’un exil qui ne s’est terminée que par sa mort.
chroniquepalestine.com, 3 mai 2019
Oui, comme nous le disions lors de la première de nos chroniques du temps de Pâques, l’incendie de Notre-Dame-de-Paris avait bien une signification universelle. Mais Ramzy Baroud, notre frère en Abraham, nous oblige à voir beaucoup plus loin. L’incendie de Paris fut, jusqu’à preuve du contraire, accidentel; mais il nous disait quelque chose de spirituellement essentiel.
“Celui qui prend l’épée périra par l’épée” (Matthieu XXVI, 52) déclare le Christ à Pierre qui vient de trancher l’oreille d’un soldat venu arrêter Jésus. Ce que nous dit l’incendie de Notre-Dame-de-Paris, c’est que celui qui déclenche le feu, comme nous autres Occidentaux l’avons fait et le faisons encore depuis trente ans au Proche-Orient, périra par le feu.
L’incendie de Notre-Dame fut un avertissement. Parce que nous sommes encore, que nous le voulions ou non, de vieilles nations chrétiennes, le Christ en croix et Sa Mère pleine de Compassion, auprès de la Croix, sont encore au milieu de nous, prenant sur eux nos crimes, pour notre conversion. La Vierge de Nazareth nous disait: en Palestine, en Irak, en Afghanistan, c’est à mon Fils que vous vous en preniez en justifiant vos guerres par des mensonges, en massacrant des millions d’innocents. Et au pied de la Croix de mon Fils, je me consume de chagrin.
Sous nos yeux a brûlé une partie de la symphonie architecturale bâtie par nos ancêtres en l’honneur – au sens plein du terme – de la Vierge de Nazareth qui fut la Mère du Messie. Le désastre a été évité par le Saint-Sacrement brandi et le savoir-faire des pompiers de Paris. Nos gouvernants ont paradé devant l’édifice en feu; nos grandes fortunes ont tenu à ce que l’on sache qu’elles contribuaient à la rénovation du bâtiment. Tout cela ne les a pas empêchés de replonger dans leurs erreurs passées, en soutenant une nouvelle guerre au Proche-Orient, à vrai dire une guerre comme Gaza n’en avait pas encore connu.
On dit que la patience d’une mère est infinie, a fortiori celle de Notre Dame. Mais la Bible nous avertit aussi:
14 Pitié pour moi, Seigneur, vois le mal que m’ont fait mes adversaires, * toi qui m’arraches aux portes de la mort ;
15 et je dirai tes innombrables louanges aux portes de Sion, * je danserai de joie pour ta victoire.
16 Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu’ils creusaient ; aux filets qu’ils ont tendus, leurs pieds se sont pris.
17 Le Seigneur s’est fait connaître : il a rendu le jugement, il prend les méchants à leur piège.
18 Que les méchants retournent chez les morts, toutes les nations qui oublient le vrai Dieu !
19 Mais le pauvre n’est pas oublié pour toujours : jamais ne périt l’espoir des malheureux.
20 Lève-toi, Seigneur : qu’un mortel ne soit pas le plus fort, que les nations soient jugées devant ta face !
21 Frappe-les d’épouvante, Seigneur : que les nations se reconnaissent mortelles !
Psaume IX, Bible AELF
Le narratif a très bien fonctionné dans l’esprit collectif… Demandez à n’importe quel Français à quoi Lampedusa lui fait penser. Très peu vous parleront du pourtant célèbre roman le Guépard. Beaucoup vous diront que cette île de 5.000 habitants et de 20 km² au large de la Tunisie est devenue le principal point de passage des migrants africains vers l’Europe. Et, dans la croyance générale, ce lieu ressemblerait à une fuite dans un tuyau : une source d’écoulement permanent, un flux ininterrompu.
La réalité est bien différente quand on arrive sur place : pas un migrant n’est visible sur ce petit bout de Sicile où la vie s’écoule à l’italienne, avec ses petites rues chargées de voitures et ses restaurants qui s’animent le soir venu. Et pas une embarcation de fortune n’est visible dans le port, où les bateaux des garde-côtes sont sagement alignés.
Pourtant, quand on embarque à Palerme dans l’ATR 72 qui relie Lampedusa, on sent bien une atmosphère particulière. Une escouade de policiers mobiles occupe une partie du petit avion, avec des employés de la Croix-Rouge, des fonctionnaires munis de badges… Un tiers, la moitié de l’avion peut-être, transporte ces personnels dépêchés en mission, et les touristes ou les insulaires sont plus rares. Dans Lampedusa, on croise un nombre anormalement élevé de fourgons de police munis de grilles de protection. Il doit bien se passer quelque chose ici.
Mais… les rues sont vides et tranquilles. Jusqu’à vingt heures, les gens travaillent. Les magasins ouvrent tard. Les terrasses sont encore peu fréquentées. Et nulle part on ne voit les migrants. Le port semble somnoler. La vie est calme. Rien ne se passe.
Le voyageur scrute l’horizon en attendant ces barques chargées de hères dépenaillés qui viennent se jeter sur le sol européen pour fuir leur pays après une arrivée périlleuse. Mais la mer est vide, et ici personne ne semble sur le qui-vive.
Les habitants vous le disent simplement : rares sont les migrants qui arrivent “seuls”, c’est-à-dire à bord de leur embarcation. Les trafiquants à qui ils paient le passage ne leur laissent pas assez de carburant pour faire une traversée complète. Donc, oublions ce mythe terrifié d’une submersion migratoire qui déferlerait sur les plages de l’île (au demeurant peu nombreuses). Les choses se passent autrement.
Là aussi, les habitants vous l’expliquent. Les migrants arrivent grâce à des missions de “récupération” menées par les garde-côtes. Ceux-ci sont rapidement prévenus lorsque des bateaux passent. D’ordinaire, les traversées se font lorsqu’il fait beau. Lorsque la mer est agitée ou impraticable, les embarcations ne partent pas.
Le phénomène migratoire semble donc relativement organisé. Les passeurs préviennent les garde-côtes qui partent à la recherche des migrants. Ils les ramènent ensuite au port, où des formalités d’accueil, comme une identification photographique, est réalisée. Il est donc évident qu’il existe une économie spontanément organisée de la migration : depuis le départ au pays jusqu’à l’arrivée en Europe, des intermédiaires sont à la manoeuvre pour gagner de l’argent, dans une relative confiance avec les autorités locales.
Le jour où j’étais à Lampedusa, la presse italienne s’est fait l’écho de six arrestations de migrants qui n’avaient pas respecté leur arrêté d’expulsion. Ils ont été reconnus grâce à l’identification faciale… Personnellement, je n’ai pas été témoin de cette semaine, et on peut se demander dans quelle mesure ces informations ne sont pas diffusées à destination des complices des passeurs installés en Sicile. Rien dans la petite ville de Lampedusa ne laissait en tout cas transparaître la moindre agitation à ce sujet. Et tout laisse à penser qu’en Italie même, des réseaux s’agitent pour faire venir les migrants.
Et c’est un peu le point essentiel qu’il faut retirer d’un passage à Lampedusa.
Oui, il y a un phénomène migratoire. Comme le disent les habitants, c’est un flot continu, c’est-à-dire que chaque jour où la mer est praticable, des migrants arrivent.
Non, ce n’est pas le chaos migratoire à Lampedusa. Des centaines de migrants ne débarquent pas chaque jour. L’île n’est pas submergée par le phénomène. Les autorités italiennes tiennent la situation en main. Les rues sont calmes et sûres. Les touristes viennent. L’atmosphère est paisible.
Non, Lampedusa n’est pas en proie à l’anarchie. Les Européens ne s’y font ni agresser, ni insulter, ni voler, ni poignarder. Des bandes errantes ne mettent pas le village à feu et à sang. Les habitants ne vivent pas dans la peur. Ils sortent normalement, font la fête, se montrent aux terrasses et sur la via Roma.
Je reviendrai ce week-end dans le Courrier sur cette peur agitée dans les masses, qui ne correspond nullement à la réalité.
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Cet épisode d’Yves-Marie Adeline est important dans la mesure où il rappelle pour quoi la monarchie ne fut pas rétablie en France au sortir du Second Empire, au tournant des années cruciales 1870-1873 :
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La crise du COVID-19 a eu des répercussions inattendues sur divers aspects de la vie, y compris sur la chasse aux oies des neiges. Les chercheurs ont observé que la baisse de la pression de chasse en 2020 a permis aux oies des neiges d’accumuler des réserves nutritives plus rapidement qu’à l’accoutumée avant leur migration vers les aires de reproduction.
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La pandémie de COVID-19 a mis en évidence des disparités importantes dans la gravité de la maladie, les personnes âgées étant plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie et de décéder. Une étude dirigée par l’Université de Californie et publiée dans Science Translational Medicine a examiné les mécanismes sous-jacents à cette vulnérabilité accrue chez les personnes âgées.
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Il faut absolument lire l’étude de la DARES sur les travailleurs à bas revenus d’activité, qui montre qui, depuis la crise de 2008, encaisse les chocs de précarité les plus durs. Nous vous en donnons un résumé ici :
Au total, le volume de personnes percevant des bas revenus d’activité a augmenté de 300.000.
On sent bien que ce mouvement de précarisation touche fortement les classes moyennes et produit des effets psychologiques désastreux.
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Depuis hier 17 avril, des voix s’indignent en Israël. Sur les réseaux sociaux en langue arabe, en effet, circulent des des photos et des vidéos de Palestiniens de Gaza se réjouissant du retrait des troupes israéliennes et se baignant ou se tenant sur la plage au bord de la Méditerranée.
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Lorsqu’il est question d’argent numérique, une question préoccupe les gens : l’argent liquide va-t-il disparaître ? La BCE souligne que ce ne sera pas le cas et renvoie à la proposition législative ainsi qu’au rapport actuel sur la phase exploratoire. Cela ne permet toutefois pas de dissiper les inquiétudes des entrepreneurs et des citoyens, car l’argent liquide perd son utilité lorsqu’on ne peut plus l’utiliser. Rappelons-le : le plafond unique de 10.000 euros pour les paiements en espèces dans l’Union européenne verra le jour. La raison officielle est de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
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Cet événement en vaut la peine. Tous les auteurs invités ne sont pas forcément notre tasse de thé, mais il faut savoir s’unir pour avancer. Ce peut être l’occasion de nous rencontrer sur place…
Toutes les informations sur cet événement sont ici…
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Ah c’est marrant comme les gens des beaux quartiers qui grandissent avec une petite cuillère d’argent dans la bouche adorent se mettre en scène dans un monde idyllique, fait de bienveillance et de principes généreux, dont le bénéfice est évidemment réservé aux membres de la caste… Pour les autres, c’est “poigner vilains”, le bâton, le rappel à l’ordre, les sanctions et les bruits de botte dans les couloirs.
Nous savons que Gabriel Attal, à l’issue de sa scolarité dans la très sélective Ecole Alsacienne (dont je rappelle ci-dessus quelques-uns des principes dégoulinants de bonne conscience bourgeoise parfaitement pharisienne), a directement commencé à ramper dans les couloirs des cabinets ministériels pour faire carrière, sans même avoir la patience de décrocher un diplôme prouvant qu’il était capable de travailler sans l’aide de papa, de maman, et des mignons qui lui ont donné de réguliers coups de piston.
Face au problème de l’autorité à l’école, il aurait pu se souvenir des principes dont il est au fond l’héritier : l’inclusion, l’entraide, tout ça tout ça. Mais non, dans son discours du jour, destiné aux écoles publiques, il préfère manier la grosse voix et annoncer des mesures contraignantes, comme l’éloignement des perturbateurs dans des internats loin de chez eux.
En soi, l’idée de ramener l’ordre dans les classes est plutôt bonne. Simplement… on ne pouvait mieux avouer l’existence d’une école à deux vitesses en France : celle des carottes des beaux quartiers, et celle des bâtons pour le reste du pays.
Rappelons nos propositions :
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Vous ne rêvez pas en lisant ce que nous écrivons: le Pentagone a, selon le journaliste américain Seymour Hersh, eu besoin de Moscou pour s’entendre avec Téhéran pour éviter une guerre entrer Israël et l’Iran.
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Depuis 2010, les indicateurs épidémiologiques du diabète de type 2 (DT2) étaient en baisse, grâce aux efforts de prévention en matière d’alimentation et d’activité physique. Mais cette tendance favorable a été stoppée par la pandémie du Covid-19.En 2020, on a constaté une hausse des cas de DT2 et de décès liés à cette maladie. La question qui se pose est : y a-t-il un lien entre la crise sanitaire du Covid-19 et ce grand changement du bilan concernant le diabète de type 2 ?
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L’origine du Covid-19 continue à susciter de nombreuses interrogations, avec des théories divergentes concernant la transmission du virus à l’homme ou une possible fuite de laboratoire. L’audience du sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus a révélé des préoccupations quant à une éventuelle influence inappropriée du gouvernement fédéral sur les publications de recherche liées au COVID-19. Alors que certains rédacteurs en chef ont décliné l’invitation à témoigner, le rédacteur en chef de Science Magazine, M. Holden Thorp, a souligné les défis du processus d’évaluation par les pairs et l’importance de maintenir un débat scientifique ouvert et transparent. Voici les différents points qu’il faut retenir à l’issue de cette audience.
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Cette interview “historique” dans tous les sens du terme est importante car elle éclaire des points majeurs sur les relations entre Israël et l’Iran :
Une interview indispensable pour comprendre le jeu entre Israël et l’Iran, devenu vital pour la paix dans le monde.
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Nous l’avions rappelé il y a peu : les prélèvements obligatoires directs sur les ménages ne cessent d’augmenter depuis qu’ Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir. Ce qu’on ne savait pas encore, c’est que, si l’impôt sur le venu rapportait 73 milliards en 2017, et s’il en a rapporté près de 89 Milliards en 2023, de moins de moins de ménages y participent…
En conséquence, le nombre de foyers redevables de l’impôt sur le revenu a diminué de 0,4 % l’an dernier, à 18,2 millions de foyers fiscaux sur un total de 40,7 millions de foyers. Ils ont payé en moyenne 4.663 euros d’impôt sur le revenu. A l’inverse le nombre de foyers non-redevables de l’impôt sur le revenu a progressé de 2,6 %, s’établissant à 22,5 millions l’an dernier. « Parmi eux, 3,5 millions ont perçu grâce aux crédits d’impôt un montant moyen de 861 euros », souligne la DGFIP.
Les Echos
Bref, de moins en moins de gens paient de plus en plus d’impôts. Au nom de la “protection” sans doute…
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