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Firefly ROC-RK3588-RT : une SBC avec trois ports Ethernet

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A 229$ pièce, la carte Firefly ROC-RK3588-RT a de solides arguments pour elle et en particulier une connectique très originale.

La Firefly ROC-RK3588-RT est, comme son nom l’indique, équipée d’un SoC Rockchip RK3588. Une puce ARM comprenant quatre cœurs Cortex-A75 et quatre Cortex-A55. Une solution qui s’appuie sur un circuit graphique ARM Mali-G610 MP4 et qui dispose d’un NPU dédié développant 6 TOPS pour des calculs d’IA. Cette puce est intégrée sur un format très compact puisque la carte mesure 10.8 par 7.5 cm seulement.

Dans ce petit format, les ingénieurs de la marque ont réussi à glisser une très belle connectique : on retrouve ainsi un port 2.5 Gigabit associé à deux ports Gigabit plus classiques. Pas moins de trois ports réseau donc qui pourront conduire la carte à des usages variés. Les sorties vidéos sont également au nombre de trois avec un port HDMI 2.1, un autre en 2.0 et un USB 3.0 Type-C proposant lui aussi un signal vidéo DisplayPort 1.4.

Pour le reste, c’est plus classique puisqu’on retrouve un unique port USB 3.0 Type-A et un autre port USB 2.0 Type-A accompagné d’un jack audio 3.5 mm.

La Firefly ROC-RK3588-RT propose également un lecteur de cartes MicroSDXC,  de 4 à 16 Go de mémoire vive LPDDR4 soudée et un eMMC de base qui offrira de 32 à 128 Go de stockage. Un port M.2 2242 compatible NVMe et SATA sera également disponible pour ajouter un stockage supplémentaire plus large et plus rapide. Un second port M.2 2230 est visible pour ajouter une carte Wi-Fi et Bluetooth optionnelle. Un plus rare connecteur BTB permettra en outre de profiter d’une ligne PCIe 3.0 supplémentaire.

On retrouvera plusieurs distributions Linux compatibles avec la carte comme Debian, Ubuntu, OpenWRT et Android 12. Reste un petit problème aujourd’hui pour ce type de produit. A 229$ pour la version 8/64 Go, la carte se frotte désormais à des solutions Intel Alder Lake-N assez séduisantes et prêtes à l’emploi. Avec un support logiciel très complet et des options originales. On retrouve de nombreux MiniPC sérieux proposant 2, 3 ou même 4 ports Ethernet. Des MiniPC avec autant de sorties vidéo et une possibilité d’extension mémoire et stockage plus ouverte. Reste des usages spécifiques faisant notamment appel au NPU de la puce ARM. Et la possibilité d’une intégration physique plus facile qu’on ne retrouve guère que  dans des solutions industrielles souvent plus chères sous puces Intel que sous ARM.

Firefly ROC-RK3588-RT : une SBC avec trois ports Ethernet © MiniMachines.net. 2023.

Le Firefly Station P2S ajoute une connexion 4G à sa formule

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La différence est à l’intérieur, bien malin celui qui saura distinguer un Firefly Station P2S de la version P2 sortie en début d’année 2021. Les deux minimachines sont semblables à deux gouttes d’eau.

On retrouve le même SoC ARM Rockchip RK3568 associé à 8 Go de mémoire vive LPDDR4 et le même ensemble de stockage : un port M.2 NVME PCIe 3.0, un eMMC pouvant aller jusqu’à 128 Go, un lecteur de cartes MicroSDXC et une baie d’extension 2.5″ SATA 3. La seule différence entre les deux minimachines de 14.2 cm de large pour 8.9 cm de profondeur et 3.55 cm d’épaisseur, la présence d’un module 4G en son sein pour le Station P2S. Module accompagné, bien sûr, d’un lecteur de cartes SIM.

L’arrivée de ce module signale également le changement de la partie Wi-Fi avec passage du Wi-Fi6 au Wi-Fi5, un choix probablement logique techniquement qui s’explique par l’implantation des différentes versions pour des usages n’ayant pas le même objectif. La Station P2S s’utilisera sans doute pour des usages distants, loin de toute connexion Wi-Fi et ne comptera que sur sa 4G pour transmettre des données.

Autre changement, la place nécessaire à ce module 4G a décidé de la réduction de l’espace interne dédié au stockage M.2. Ainsi le module de la première version était en M.2 2280 tandis que la Firefly Station P2S n’embarque qu’un M.2 2242. Pas un énorme changement sur ce type de solution cependant mais suffisamment important pour le signaler.

On retrouvera par contre la même connectique, nonobstant l’apparition du lecteur de cartes SIM, avec toujours la même ribambelle de ports qui viennent percer la coque d’aluminium de la machine. A commencer par la présence de deux ports Ethernet Gigabit qui partagent un côté du dispositif avec un HDMI 2.0, un USB Type-C, le jack d’alimentation et la prise Wi-Fi externe. C’est de ce côté que se trouve la trappe d’accès à la baie 2.5″ SATA 3 de 7mm d’épaisseur max.

De l’autre côté de la machine, on retrouve le bouton d’alimentation, deux ports USB 2.0 Type-A, un USB 3.0 Type-A et un port RS485/RS232 sous un format RJ45 que l’on exploitera grâce à un câble supplémentaire. C’est ici également que l’on retrouve le lecteur de cartes SIM et de MicroSDXC ainsi que le jack audio.

Actuellement, le Firefly Station P2 est vendu comme une sorte de MiniPC personnel à tout faire avec des scénarios qui vont de la console de jeu rétro au MiniPC ou de la station Android à un lecteur multimédia fanless en passant par des distributions Linux plus spécialisées comme OpenWRT. Avec cette version 4G, je suppose que la marque va viser des exploitations plus professionnelles. Pour de l’affichage numérique ou des stations plus autonomes par exemple.

Pas encore de date ni de tarif pour ce modèle.

Source : LinuxGizmos via Liliputing.

Le Firefly Station P2S ajoute une connexion 4G à sa formule © MiniMachines.net. 2023.

Firefly Station P3 : un MiniPC presque comme les autres

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Au premier abord le Firefly Station P3 ressemble à un MiniPC standard, un NUC-like comme on en voit régulièrement apparaitre. Mais il se différencie par les choix effectués sur son architecture. Ni équipé d’un processeur Intel, ni d’un AMD, l’engin embarque un SoC ARM Rockchip RK3588.

Avec cette puce l’engin sera piloté par des distributions Linux comme Ubuntu, Debian ou Android. Il proposera dans un encombrement réduit toutes les fonctionnalités que l’on peut attendre de ce type de minimachine. Disponible en plusieurs configurations, il propose des solutions mémoire de 4 à 32 Go en embarquant au choix des puces LPDDR4 ou LPDDR5. La partie stockage est confiée à une base eMMC pouvant aller de 16 à 256 Go mais qu’on pourra compléter par un port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 ainsi qu’un lecteur de cartes MicroSDXC.

La connectique est excellente même si certains choix sont étranges. Ainsi la face avant ne propose rien, même pas un port USB de base. Seul un bouton est proposé au centre de celle-ci. Sur le côté droit on peut voir un port antivol type Kensington Lock et une ouïe d’aération qui sera répétée sur le côté gauche. L’ensemble des ports est donc disponible sur la partie arrière de l’engin.

On y retrouve deux sorties HDMI, la premier en 2.1 et la seconde en 2.0. Une troisième sortie vidéo sera disponible via la prise USB Type-C qui embarque une solution DisplayPort 1.4 en plus du transport de données. Un troisième port HDMI est visible mais celui là proposera une entrée vidéo. Deux ports USB 3.1 Gen2 Type-A, un Jack audio combo 3.5 mm, le lecteur  de cartes MicroSDXC et un port Ethernet Gigabit complètent cet équipement.

A l’intérieur du châssis un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 sera disponible. Avec 12.8 cm de largeur comme de profondeur, une épaisseur totale de 4.6 cm, le boitier en aluminium est semblable à la majorité des MiniPC classiques. Si bien que si l’utilisateur n’est pas mis au courant de la puce intégrée, il utilisera cet engin comme une solution lambda. Les performances du Rockchip RK3588, de ses quatre cœurs Cortex-A76 associés à quatre Cortex-A55 devraient être suffisantes pour beaucoup d’usages classiques. Son circuit Mali-G610 et son NPU 6 TOPs apportant également des fonctions graphiques et de calcul d’AI assez intéressantes.

La Firefly Station P3 n’a ni tarif ni date de commercialisation pour le moment.

Firefly Station P3 : un MiniPC presque comme les autres © MiniMachines.net. 2023.

Firefly Station P3D : un MiniPC original sous SoC RK3588

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Si on a l’habitude de ce format de minimachines, il est rare qu’elles soient équipées d’une puce autre qu’une solution « x86 ». La Firefly Station P3D déroge à la règle en embarquant un SoC assez connu, le Rockchip RK3588. Une excellente puce, choisie dans bon nombre de cartes de développement et qui est ici parfaitement employée.


FireFly embarque ce SoC dans la carte mère FireFly ITX ainsi que la variante du SoC RK3588S dans sa SBC FireFly ROC-RK3588S-PC. Autant dire que cette nouvelle minimachine part sur des bases de développement assez solides. 

Minimachines-12-2021

Le Rockchip RK3588 propose une formule assez classique avec 4 cœurs ARM Cortex-A76 CPU à 2.4 GHz, autre autres cœurs secondaires Cortex-A55 à 1.8 GHz et un circuit graphique Mali-G610 MP4 à 1 GHz. Un petit NPU proposant jusqu’à 8 TOPS de calcul est également présent pour accélérer des calculs d’AI. Autour de cette base, de 4 à 32 Go de mémoire vive décliné en LPDDR4 ou LPDDR5 et de 16 à 256 Go de stockage de base en eMMC. De base car la Station P3D propose également un emplacement M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 pour une solution de stockage supplémentaire. 

Le MiniPC propose une connectique très complète, un élément que l’on retrouve sur beaucoup de produits équipés de la même puce. Par exemple si la station propose deux sorties vidéo HDMI en 2.1 et 2.0, elle présente également une entrée HDMI 2.0. On retrouve également un USB 3.1 Gen1  Type-C et deux autres de type-A. Un port Ethernet Gigabit est également présent ainsi qu’un jack audio 3.5 mm, un lecteur de cartes MicroSDXC et une entrée d’alimentation format jack.

Mo-du-la-ri-té !

C’est tout ? Non, l’idée de Firefly est de proposer un design permettant l’ajout d’une carte d’extension à la base de l’engin. Un système de « tiroir » permettra d’extraire soit la carte mère au dessus sur laquelle on pourra ajouter le SSD. Soit la carte d’extension en dessous. 

La marque proposera plusieurs cartes d’extensions différentes avec, pour commencer, un modèle basique proposant des USB, de l’Ethernet, du VGA et une sortie S/PDIF. Mais des modèles plus élaborés proposeront jusqu’à 5 ports HDMI supplémentaires, quatre ports Ethernet ou des ports USB mixés avec des ports série. Des solutions tournées vers l’audio avec un DAC et de la connectique Hifi sont également envisagées. La Station P3D proposera un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 et même une option pour un modem 4G LTE ou 5G. 

Le tout dans un châssis de 12.8 cm de côté pour 7.3 cm d’épaisseur. FireFly assure une compatibilité avec plusieurs systèmes allant d’Android 12 à Ubuntu en passant par d’autres solutions. La marque n’a précisé aucune date de disponibilité ni aucun tarif pour le moment. Cette Station P3D se positionne de manière tout de même assez incroyable et si FireFly parvient à proposer des solutions logicielles à la hauteur, sa modularité et son faible encombrement peuvent en faire un véritable outil expert pour certains métiers. A suivre.

Firefly Station P3D : un MiniPC original sous SoC RK3588 © MiniMachines.net. 2023.

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