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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Les agriculteurs de nouveau en colère, par Michel Goldstein

LES BILLETS D’HUMEUR DE LA LISTE “NON! PRENONS-NOUS EN MAINS”! Le premier ministre Gabriel Attal a reçu ce matin les syndicats agricoles dans une ambiance électrique, alors que les tracteurs bloquent des ronds-points dans plusieurs villes de France. Ils reprochent au gouvernement de ne pas tenir ses promesses. Une fois de plus.

Ils réclament les aides qu’ils n’ont toujours pas été payées, celles de la PAC (la politique agricole commun). Le gouvernement avait promis de les verser au plus tard il y a 4 jours le 15 mars.

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Allemagne: le parti de Scholz à 9% d’intentions de vote aux européennes

Nous assistons à un véritable séisme dans l’opinion allemande:les sociaux-démocrates du Chancelier Olaf Scholz sont passés en-dessous de la barre des 10% dans un sondage effectué à la mi-janvier. Et l’AfD est à 23%. Au-delà des européennes de juin va-t-on vers des élections législatives anticipées àl’automne 2024?

C’est un séisme. Le parti du Chancelier Scholz , le SPD, est à 9% dans un sondage effectué à la mi-janvier en vue de mesurer l’opinion à moins de six mois des élections européennes.

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Loi immigration : Macron gagne le billard à trois bandes avec le gouvernement des juges

Comment faire croire aux Gaulois réfractaires qu’on peut défendre les frontières et l’identité nationale quand on est un mondialiste avéré et non repenti ? Emmanuel Macron a trouvé la solution, de fait assez ingénieuse : dire oui à toutes les revendications des gogos serviles comme Bruno Retailleau, et laisser les mondialistes du Conseil Constitutionnel retoquer les mesures les plus gênantes (c’est-à-dire à peu près toutes). Bref, assumer un projet quand il plaît à tout le monde, et laisser les autres le bloquer quand il devient gênant. Au final, le Conseil Constitutionnel a autant jugé d’après la Constitution française que d’après les textes européens, et c’est un peu cela qu’il faut retenir : le juge constitutionnel français n’est plus complètement libre de ses choix.

Le Conseil Constitutionnel a rendu une décision de 52 pages… qui est loin d’épuiser le sujet de la constitutionnalité des dispositipns applicables à l’immigration et au droit des étrangers, mais qui a le mérite de mettre les “Européens” au pied du mur. Statuant sur le projet de loi immigration, il a essentiellement cherché le respect du texte adopté par l’Assemblée Nationale avec la Constitution française, mais surtout avec les textes européens. Et c’est, au-delà des polémiques partisanes, cette dimension qu’il faut retenir : le juge constitutionnel français s’occupe plus d’appliquer le droit européen que la Constitution elle-même.

C’est un signe des temps.

Pour le reste, le Conseil a purement et simplement rayé d’un trait de plumes 31 articles de la loi (qui en comptait 86), et il en a censuré partiellement 4 autres. Il est probable que cette loi sur l’immigration soit le texte le plus caviardé par le Conseil Constitutionnel depuis qu’il existe…

En soi, ce n’est pas une surprise : n’importe quel juriste, même médiocre, en lisant le texte adopté, avait bien repéré qu’une grande partie de la politique d’immigration qui se dessinait était à l’orthogonale avec le droit européen.

Pour Emmanuel Macron, il était évidemment impossible de le reconnaître, pas plus qu’il ne peut reconnaître que les problèmes des agriculteurs dérivent directement de l’inflation normative due à la Commission Européenne. Quand on a fait son fond de commerce avec les bienfaits imaginaires de l’Union, on peut difficilement devenir comptable de ses erreurs, de ses vices et des préjudices qu’elle cause.

Donc, Macron était devant un dilemme : soit affronter l’opinion publique en refusant une politique migratoire “ferme”, soit accepter celle-ci en affrontant le droit européen, et plus largement les engagements communautaires de la France. Pour contourner l’obstacle, il a fait un choix plutôt intelligent : dire oui à tout ou presque, sans grande illusion, et laisser le Conseil Constitutionnel endosser la responsabilité de dire non.

La stratégie n’est pas glorieuse. Elle fait le lit d’un gouvernement des juges. Elle a le mérite de l’habileté : Macron joue aux souverainistes, et il offre de superbes balles à l’équipe des mondialistes sans avoir l’air d’y toucher.

Reste à savoir si, à long terme, cette stratégie sera payante.

Nous reviendrons largement sur ces événements demain et la semaine prochaine.

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Enquête Covid-19 : Olivier Véran sous le statut de témoin assisté

Dans un tournant significatif de l’enquête sur la gestion de la crise du Covid-19 en France, Olivier Véran, actuel porte-parole du gouvernement et ancien ministre de la Santé de février 2020 à mai 2022, a été placé sous le statut de témoin assisté par la Cour de justice de la République(CJR). Il a été placé en juin sous le statut plus favorable de témoin assisté pour « abstention volontaire de combattre un sinistre ». Cette décision, motivée par des interrogations sur les mesures gouvernementales pendant la pandémie, soulève des préoccupations cruciales quant à sa responsabilité.


Depuis juillet 2020, la Cour de justice de la République (CJR)enquête sur la gestion gouvernementale de l’épidémie de Covid-19. Cependant, à l’instar « pseudos » contre-pouvoirs comme le Conseil d’Etat ou le Conseil Constitutionnel, cette juridiction censée juger les membres du gouvernement pour les actes délictueux ou criminels commis dans l’exercice de leur fonction demeure très docile et complaisante.

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Est-ce la fin du gouvernement Scholz ? par Ulrike Reisner

L’Allemagne est confrontée à un scandale budgétaire sans précédent. Les conséquences économiques et politiques ne sont pas encore prévisibles. Mais il s’agit certainement de bien plus que ces 60 milliards d’euros que la Cour constitutionnelle fédérale a supprimés parce que le transfert des crédits Corona non utilisés vers le fonds climatique était anticonstitutionnel. Ce scandale budgétaire portera gravement préjudice au pays et mettra encore plus de pression sur son industrie. Les conséquences économiques qui en découlent se feront sentir dans de nombreux pays européens. Dans l’UE également, car l’Allemagne est de loin le plus grand contributeur net de l’Union. Et c’est justement maintenant que Bruxelles a besoin de beaucoup plus d’argent – pour la facilité ukrainienne, pour la migration, pour l’aide économique, pour les intérêts sur les dettes liées au programme de pandémie. L’UE est-elle également confrontée à un scandale financier ?

L’Allemagne connaît une véritable crise budgétaire. Le ministère des Finances a bloqué la quasi-totalité du budget fédéral. En effet, les conséquences de l’arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale sur le fonds climatique sont manifestement encore plus importantes que ce qui a été communiqué jusqu’à présent.

Coup fatal pour le gouvernement ?

Actuellement, personne ne peut ni ne veut dire exactement ce qu’il en est des finances publiques allemandes. Un panel de neuf experts doit maintenant expliquer à la commission des budgets quelles seront les conséquences de l’arrêt sur le budget fédéral. La Cour fédérale des comptes est toutefois déjà très sceptique : sur la base de l’arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, elle considère que tant le budget 2023 que le projet de budget 2024 du gouvernement sont extrêmement problématiques d’un point de vue constitutionnel.

Pour le cabinet d’Olaf Scholz, c’est un coup fatal. Car il ne fait aucun doute que la coalition gouvernementale ne survivra pas à cet énorme scandale budgétaire. Le 27 janvier 2022, le Bundestag a adopté ledit deuxième budget supplémentaire pour 2021. Ce projet de loi du gouvernement fédéral dirigé par le chancelier Olaf Scholz avait été adopté en deuxième lecture par le SPD, l’Alliance 90/Les Verts et le FDP. La CDU/CSU, l’AfD et le groupe de gauche avaient voté contre. L’opposition avait alors reproché au gouvernement fédéral de « contourner le frein à l’endettement de la Loi fondamentale et de se remplir les poches d’argent. »

L’enjeu de cette crise budgétaire va certainement bien au-delà des 60 milliards d’euros supprimés par la Cour constitutionnelle allemande parce que le transfert des crédits Corona non utilisés vers le fonds climatique était anticonstitutionnel. Il est probable qu’une série de mesures et de décisions budgétaires prises par le gouvernement d’Olaf Scholz n’étaient pas non plus conformes à la Constitution, ce qui concerne les budgets de 2022, 2023 et le projet pour 2024.

Ce chaos frappe l’Allemagne au plus mauvais moment. L’économie stagne depuis un an et une récession du PIB pour cette année est désormais considérée comme inéluctable. L’Allemagne est également mal placée en comparaison internationale. La quatrième économie mondiale est le seul pays industrialisé à lutter pour retrouver son niveau d’avant la crise de Covid-19.

Les raisons en sont multiples et en grande partie auto-infligées : D’une part, la productivité baisse plus fortement que ne le laisse supposer la récession encore faible actuellement. Deuxièmement, les exportations allemandes souffrent des coûts élevés de l’énergie. Troisièmement, le nombre de faillites a nettement augmenté. Les économistes s’inquiètent de la tendance à long terme aux faillites des grandes entreprises, car cela met également le marché du travail sous pression.

Ce dont on ne parle pas volontiers, c’est du préjudice économique supplémentaire qui résulte désormais des insolvabilités. Dans une analyse récente, on peut lire :

« Outre la situation économique globale difficile en Allemagne et les réserves financières épuisées pendant la pandémie, l’effet résiduel des aides de la Corona devrait également faire grimper le nombre d’insolvabilités, car les aides, souvent versées sous forme de crédits, doivent désormais être remboursées. Comme de nombreuses entreprises fragiles ont bénéficié de ces aides, les faillites sont désormais inévitables“.

wirtschaftsdienst.eu

Pour le budget allemand, cela signifie un nouveau défaut de paiement et, pour l’instant, il n’est pas encore possible de prévoir l’intégralité des dommages.

Bruxelles veut plus d’argent

Ce scandale budgétaire en Allemagne portera gravement préjudice au pays et mettra encore plus de pression sur son industrie. Les conséquences économiques qui en découlent se feront sentir dans de nombreux pays européens. A cela s’ajoute la dimension politique, car l’Allemagne contribue largement au budget de l’UE : le montant total de tous les paiements effectués par les États membres s’élevait à 155 milliards d’euros en 2022. Les plus gros contributeurs nets en termes nominaux étaient l’Allemagne avec 35,7 milliards (0,89% du revenu national brut RNB), suivie de la France avec 26,5 milliards (0,97% du RNB) et de l’Italie avec 19,5 milliards (1,01% du RNB).

Et le budget de l’UE manque désormais de toutes parts, il suffit de penser à la nouvelle facilité pour l’Ukraine, qui doit soutenir le pays à hauteur de 50 milliards d’euros de 2024 à 2027. Cette facilité pour l’Ukraine représente la moitié des presque 100 milliards d’euros que la Commission européenne demande pour augmenter le budget actuel 2021-2027. L’autre moitié est destinée à la migration, à un fonds d’État pour le plan industriel, aux intérêts sur les dettes liées au programme de pandémie, aux frais de personnel et à une réserve pour les imprévus.

De plus, Bruxelles rêve de nouvelles sources de revenus, comme des taxes sur les entreprises mondiales et les transactions financières. L’argent est nécessaire de toute urgence, car l’UE est de plus en plus endettée. Le rapport annuel de la Cour des comptes européenne fait état d’une « augmentation fulgurante », de 237 milliards d’euros à 344 milliards d’euros. Les fonds Corona auraient affiché ensemble des dépenses de 243,3 milliards d’euros. Dans le même temps, les fonds effectivement disponibles de l’UE perdent du pouvoir d’achat en raison de l’inflation élevée, selon les estimations de la Cour des comptes, de dix pour cent d’ici 2023.

Le budget à long terme de l’UE pour la période 2021-2027 s’élève, avec le plan de relance NextGenerationEU, à 2 018 milliards d’euros à prix courants (1 800 milliards d’euros à prix 2018). Le paquet se compose du budget à long terme, le cadre financier pluriannuel 2021-2027, d’un volume de 1 211 milliards d’euros à prix courants (1 074 milliards d’euros à prix 2018) et du plan de relance temporaire NextGenerationEU d’un volume de 806,9 milliards d’euros (750 milliards d’euros à prix 2018).

En 2022, l’Allemagne aura versé au total 19,7 milliards d’euros de plus au budget de l’UE qu’elle n’en a reçu. C’est ce que montre une nouvelle évaluation basée sur les chiffres de la Commission européenne. Certes, la somme a diminué de 1,7 milliard d’euros par rapport à l’année précédente – mais elle reste presque deux fois plus importante que celle de la France, le deuxième contributeur net, dont les versements s’élèvent à environ dix milliards d’euros.

Un grand danger pour l’Europe réside dans la conjonction de deux crises budgétaires, dont la crise allemande s’est déjà révélée être un scandale politique. Le résultat des élections européennes de l’année prochaine déterminera également si le scandale financier qui existe certainement à Bruxelles peut encore être maîtrisé. Mais les perdants sont d’ores et déjà connus : c’est nous tous qui payons ces agissements criminels par notre perte de prospérité.

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