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À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

À Nantes, « on va remplacer les Roms par des grenouilles »

La crainte de l'expulsion grandit dans les bidonvilles du quartier Doulon, à l'est de Nantes. Les 350 habitants issus de la communauté Rom qui y vivent ont reçu la visite des forces de l'ordre, leur intimant de plier bagage.
Nantes (Loire-Atlantique), reportage
« Je ne veux pas partir », déplore Elisei, 21 ans. Il a grandi sur ce terrain occupé depuis treize ans par une dizaine de familles. À l'époque, c'était le seul bidonville du quartier. Depuis, quatre autres espaces d'habitation ont vu le jour, à (...)

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Caravanes, tiny houses... En Bretagne, on teste les hameaux légers

L'objectif « zéro artificialisation nette », fixé à 2050, va limiter les hectares disponibles à la construction. En Bretagne, des communes lancent des projets d'habitat d'un nouveau genre : les hameaux légers.
Commana (Finistère), reportage
Sous un ciel brumeux, quatre silhouettes s'activent sur un terrain de Commana, une commune rurale de 1 000 habitants, bordée des landes de bruyère si caractéristiques du Massif armoricain. Blandine, Yann, Pierre et Benild montent des serres et aménagent cet ancien (...)

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Montée des eaux : un demi-million de logements menacés en France

En France, l'équivalent d'un terrain de football disparaît chaque semaine avec la progression des océans. Lancée le 4 avril par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, cette alerte précédait la publication de cartes identifiant les logements menacés par la montée des eaux, en 2028, en 2050 et en 2100.
Élaborées par le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema), celles-ci dévoilent que près de 20 % des côtes françaises sont (...)

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À Courchevel, on bétonne la montagne au détriment des règles

La station la plus luxueuse de Tarentaise devrait respecter un quota de nouveaux lits touristiques. Mais Courchevel explose les compteurs. Et en toute impunité, elle se prépare à accueillir les JO d'hiver en 2030.
C'était il y a plus de six ans. Le 1er décembre 2017 à Moutiers, en Savoie, trente-six élus locaux se réunissaient au sein de l'Assemblée du pays Tarentaise Vanoise — un syndicat mixte chargé de réfléchir et de programmer l'avenir d'un territoire très particulier. C'est le plus grand domaine (...)

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MaPrimeRénov' : le gouvernement recule sur la rénovation énergétique

Les professionnels du bâtiment le réclamaient, le gouvernement l'a fait : la simplification du dispositif d'aide MaPrimeRénov' a été actée par un décret et un arrêté, publiés au Journal officiel du vendredi 22 mars. Comme l'expliquait Reporterre, l'État a décidé d'accorder à nouveau des aides financières pour les « monogestes » de rénovation énergétique étape par étape, pourtant réputés moins efficients en termes de confort et d'économie d'énergie que les rénovations globales. C'est donc un retour en arrière par (...)

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Résoudre la crise du logement sans artificialiser les sols, c'est possible

Surélever des bâtiments existants, taxer davantage les résidences secondaires... La Fondation pour la nature et l'Homme et la Fondation Abbé Pierre dévoilent leurs solutions face au mal-logement et à l'artificialisation.
Peut-on loger la France sans la couler sous le béton ? Oui, suggèrent la Fondation pour la nature et l'Homme (FNH) et la Fondation Abbé Pierre dans un rapport commun, publié mardi 19 mars. Les deux associations proposent une « palette » de solutions pour offrir un toit aux 4,2 millions (...)

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Pour la rénovation énergétique, l'État se plie au lobby du BTP

Alors que l'exécutif avait enfin lancé des mesures ambitieuses en matière de rénovation énergétique, le nouveau gouvernement multiplie les contre-déclarations. À la seule satisfaction des entreprises du BTP.
Un pas en avant, trois pas en arrière, c'est la politique en matière de rénovation des logements. Mi-février, Bruno le Maire, à peine renommé ministre des Finances, avait déjà annoncé le rabotage d'un milliard d'euros de budget supplémentaire alloué à l'Agence nationale de l'habitat.
Ce 8 mars, c'est (...)

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Isola 2000 : la station de ski emblématique des années 70 à l'épreuve du XXIe siècle

Construite il y a 50 ans, la station de ski Isola 2000 est aujourd'hui une passoire énergétique. Tandis que ces deux époques s'entrechoquent, les habitants se préparent (plus ou moins) pour le futur.
Isola (Alpes-Maritimes), reportage
Quand on monte dans les télécabines d'Isola 2000, le front de neige se dessine. Au creux des montagnes, une barre d'immeuble accroche le regard. Le bâtiment a beau zigzaguer contre la piste, épouser la pente et s'articuler en diagonale, il a peine à faire oublier la (...)

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Ville pionnière de l'écologie, Totnes continue d'explorer mille alternatives

Totnes, au sud-ouest de l'Angleterre, est la toute première des villes en transition, depuis 2007. Malgré la pandémie et l'austérité, celle-ci continue d'étendre ses alternatives à tous les pans de la société.
Totnes (Angleterre), reportage
C'est une de ces petites gares de l'Angleterre rurale, flanquée d'une haute cheminée d'usine et d'un terrain de sport, annonçant des collines verdoyantes et un dédale de ruelles historiques. À première vue, Totnes, à une demi-heure de Plymouth et à une dizaine de (...)

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Baisse du nombre de passoires thermiques : le gouvernement préfère changer de calcul

Le gouvernement entend modifier le diagnostic permettant de savoir si un logement est une passoire thermique. Les associations dénoncent une tentative de faire baisser artificiellement le nombre d'habitats mal isolés.
Haro sur le DPE ! Cette semaine, le diagnostic de performance énergétique (DPE) — reconnaissable par son score de A (logement passif) à G (très énergivore), de vert à rouge — s'est retrouvé sous le feu des critiques. Le 12 février, Christophe Béchu a annoncé une modification du calcul de (...)

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Urbanisme écolo : au Brésil, Curitiba veut rester ville-modèle

Dans le sud du Brésil, la ville de Curitiba a pris très tôt un virage écolo. De ses emblématiques autobus mis en place dans les années 1970 aux jardins partagés d'aujourd'hui, elle inspire les métropoles qui veulent se verdir.
Curitiba (Brésil), reportage
Ce sont les stars de Curitiba. Au milieu des principales artères de la ville, des bus à double accordéon avalent l'asphalte sans s'embarrasser du trafic automobile, grâce à des voies dédiées. À 8 h du matin, une grappe de personnes s'engouffre dans un (...)

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Les rénovations énergétiques globales enfin soutenues par l'État

Après des années à financer des travaux au coup par coup, les nouveaux barèmes d'aides à la rénovation énergétique encouragent enfin les rénovations globales. Un revirement tardif, dans un contexte économique peu favorable.
Est-ce l'effet des actions cumulées de désobéissance civile ou une réelle prise de conscience politique ? La dernière mouture des aides à la rénovation des logements pour 2024 s'avère, au moins sur le papier, relativement ambitieuse.
Première avancée : une hausse importante du montant (...)

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Rachat, expropriation… Comment l'État va rendre des zones inhabitables

À cause du changement climatique, des zones inondables deviendront inhabitables. Les leviers dont dispose l'État pour déplacer des habitants lui demanderont de jongler avec responsabilité entre pédagogie et budget.
Rendre certaines zones du Pas-de-Calais régulièrement inondées inhabitables n'est « pas tabou », a affirmé le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, jeudi 4 janvier. « On ne peut pas dire partout que c'est en surélevant les digues de quelques centimètres chaque année que cela (...)

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« En Bretagne, le marché des résidences secondaires doit être régulé »

La crise du logement, très vive dans les territoires littoraux, est aussi écologique, souligne l'auteur de cette tribune. Qui appelle l'État à soutenir les propositions des régions et communes, en leur confiant des leviers réglementaires et fiscaux.
Nil Caouissin est conseiller régional de Bretagne (Union démocratique bretonne, UDB).
« Le logement n'est pas secondaire » : beaucoup de choses sont dites dans ces quelques mots qui fleurissent sur les murs de Bretagne depuis l'explosion des prix en 2021 et (...)

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Les rénovations énergétiques globales enfin soutenues par l'État

Après des années à financer des travaux au coup-par-coup, les nouveaux barèmes d'aides à la rénovation énergétique encouragent enfin les rénovations globales. Un revirement tardif, dans un contexte économique peu favorable.
Est-ce l'effet des actions cumulées de désobéissance civile ou une réelle prise de conscience politique ? La dernière mouture des aides à la rénovation des logements pour 2024 s'avère, au moins sur le papier, relativement ambitieuse.
Première avancée : une hausse importante du montant (...)

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Rachat, expropriation… Comment l'État va rendre des zones inhabitables

À cause du changement climatique, des zones inondables deviendront inhabitables. Les leviers dont dispose l'État pour déplacer des habitants lui demanderont de jongler avec responsabilité entre pédagogie et budget.
Rendre certaines zones du Pas-de-Calais régulièrement inondées inhabitables n'est « pas tabou », a affirmé le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, jeudi 4 janvier. « On ne peut pas dire partout que c'est en surélevant les digues de quelques centimètres chaque année que cela (...)

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Les propriétaires, vaches à lait de l’Etat-Providence

Encore une mauvaise nouvelle pour les propriétaires de leur logement : la taxe foncière va bondir en 2024, parce qu’elle est indexée sur l’inflation. Pour garantir le train de vie de l’Etat-Providence et de ses légions de fonctionnaires, les propriétaires vont, une fois de plus douiller. Ou comment dissuader la France profonde de gagner son indépendance en devenant propriétaire, par la taxation à outrance de ceux qui ont investi et capitalisé. Bénéficier de la solidarité est tellement plus confortable que d’y contribuer.

Pas de chance pour les propriétaires, et spécialement pour les Franciliens qui s’enquillent des augmentations massives de taxe foncière depuis deux ans. Les valeurs locatives, qui servent de base, depuis 2018, au calcul de la taxe foncière, vont suivre le cours de l’inflation. Leur augmentation sera, au 1er janvier, de 3,9%.

Autrement dit, si les autorités municipales du lieu où vous êtes propriétaire ne diminuent leur part de taxe foncière, vous paierez mécaniquement au moins 3,9% de plus que l’an dernier. Une hausse locale peut par ailleurs être décidée, qui rallonge la sauce d’autant.

Rappelons que, parallèlement, Emmanuel Macron a supprimé la taxe d’habitation pour les locataires. Les communes sont donc aujourd’hui essentiellement financées par les propriétaires et les entreprises. La masse des utilisateurs des services communaux ne participe plus à leur financement. On comprend la logique qui se met en place : une majorité de bénéficiaires ne finance plus des services qui peuvent donc sans cesse augmenter… puisqu’ils sont financés par une minorité qui n’a pas de poids politique.

Comment tiers-mondiser un pays tout entier.

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Le béton est une source majeure du réchauffement climatique

Le béton du cimentier Lafarge sera au centre d'actions menées par une coalition de 150 luttes dès le 9 décembre. La fabrication de ce matériau provoque de fortes émissions de gaz carbonique, et il requiert énormément de sable.
Pendant quatre jours, les activistes promettent de faire la fête au béton. C'est le sens des actions organisées du 9 au 12 décembre par une coalition de 150 luttes locales, dont Les Soulèvements de la Terre, partout en France, contre le béton et la cimenterie Lafarge-Holcim.
Des (...)

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Rénovation thermique : pourquoi ça bloque

Essentielle pour lutter contre la précarité et le chaos climatique, la rénovation énergétique peine à décoller. Aides compliquées, accompagnement insuffisant... Le point sur les blocages.
1 Français sur 5 souffre du froid en hiver. La faute aux 5,2 millions de logements mal isolés existants à travers le pays. Et ces quelque 12 millions de personnes devraient continuer à grelotter encore longtemps. Car force est de constater que la rénovation de ces passoires thermiques — pourtant affichée comme une (...)

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À Paris, l'emprise d'Airbnb dépasse désormais le périph'

Des chercheurs viennent de publier un site qui cartographie l'emprise d'Airbnb à Paris et en Île-de-France. Résultat : le nombre d'annonces a explosé, et les tarifs ont bondi.
C'est une synthèse inédite sur la croissance d'Airbnb à Paris et en Île-de-France. Une équipe de chercheuses et de chercheurs de l'université Paris Cité et du CNRS ont mis en ligne en septembre dernier un site internet dressant un état des lieux très précis de l'ampleur prise par le géant étasunien de la location de courte durée. (...)

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Comment les arbres ont conquis les villes

Nécessaires pour embellir et rafraîchir les villes, les arbres n'ont pas toujours été intégrés à l'urbanisme, explique l'historienne Andrée Corvol. Les révolutions sociales ont permis leur essor.
Depuis son appartement en banlieue parisienne, l'auteur de cet article contemple tous les jours un univers essentiellement minéral, composé de grandes tours d'habitation et de quelques bâtiments publics. Parmi ces blocs de béton se distinguent quelques arbres, essentiellement des marronniers, qui apportent une (...)

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L'un des derniers quartiers populaires de Paris sous la menace de la spéculation immobilière

Dans le 10e arrondissement de la capitale, la ville a rénové un quartier tout en le maintenant accessible aux classes populaires. Mais le rachat de nombreux locaux par des investisseurs privés fait craindre une nouvelle gentrification.
Jaune, rose pâle, rouge. Les façades des rez-de-chaussée du quartier Sainte-Marthe, à Paris, font le bonheur des badauds qui découvrent ces rues étroites entre Belleville et l'hôpital Saint-Louis. Quelques restaurants, et beaucoup d'artisans, peintres, sculpteurs, ou (...)

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[Redite] Un impôt s’éteint, une taxe s’éveille et la dette grossit

Par : h16

Article initialement paru le 15.09.2017

Il y a un an, les grandes manœuvres fiscales avaient déjà commencé. On allait voir ce qu’on allait voir : Macron l’impétueux est aux commandes et va profondément revoir la fiscalité française. Las. Comme on le verra dans un prochain billet, peu d’impôts se sont éteints, beaucoup de taxes se sont éveillées et la dette a continué à grossir.

Entre deux serrages de pognes et la découpe photogénique de quelques plants de canne à sucre, notre jeune, grand, beau et dynamique Président au sourire Pepsodent™ turbine quand même pour réformer ce pays à grands coups de discours musclés et de réformettes microdosées dont la dernière en date déclenche déjà des petits gloussements de satisfaction d’une presse béate d’admiration pour lui : apparemment, la promesse emblématique d’Emmanuel Macron de supprimer la taxe d’habitation est sur les rails !

Alors bon, soit, ce n’est pas exactement comme prévu au départ, à savoir la suppression pure et simple de cette taxe dans un horizon très restreint (on chuchotait 2019 voire 2018 !). Rassurez-vous, tout ira bien plus lentement (qui va piano va sano, surtout en République française) puisqu’apparemment, cette suppression sera progressive et prendra trois ans. D’ici là et d’après Gérald Darmanin, le ministre en charge de ce projet ainsi que de l’Inaction et des Trous publics, 80% des ménages n’auront plus à s’acquitter de cette taxe.

La presse s’est jetée comme une affamée sur les différents seuils d’exonération qui permettront de s’affranchir de cet impôt : en substance, pour un revenu réel de référence de 30.000 euros, une personne seule sera exonérée. On pourra monter jusqu’à 48.000 euros de revenu réel pour un couple, 54.000 euros pour un couple avec un enfant et il faudra rajouter 6.000 euros au revenu fiscal de référence pour chaque enfant supplémentaire.

Moyennant quoi, 80% de ceux qui paient actuellement cette taxe rejoindront les 12 millions de personnes qui en sont déjà exonérées. C’est magique : avec cette loi fiscale, l’Etat français se sépare subitement d’un nouveau tronçon de contribuables qui auront le bonheur sucré de ne plus participer à l’impôt local.

Enfin, « subitement », c’est façon de parler puisque, je le rappelle, il faudra donc trois ans pour aboutir à ce résultat. Espérons que le gouvernement tienne bon d’ici là.

Car tout peut arriver. Y compris un abandon en rase campagne ou des gros coups de rabots politiquement corrects. Ce ne serait guère surprenant lorsqu’on voit les subtils rétropédalages de l’actuelle équipe lorsqu’il s’agit d’abandonner les contrats aidés dont sont malheureusement trop férues les communes et les collectivités territoriales. Leur grogne, que la presse relayait complaisamment, a fini par payer puisque le gouvernement a finalement repris une louchée de ces contrats qu’il avait pourtant décidé, scrogneugneu et mordicus, qu’il les arrêtait une fois pour toutes (ou presque).

Mais ne boudons pas notre plaisir : dans trois ans, c’est dit, la taxe d’habitation a disparu, et cochon qui s’en dédit.

Malheureusement, quelques jolies bosses et quelques beaux trous semblent s’accumuler sur le chemin printanier (pensez printemps, les amis !) tracé par notre jeune, grand, beau et dynamique Président au sourire Pepsodent™ : faire sauter la taxe d’habitation, c’est très bien, mais personne ne sait exactement comment les communes vont financer le différentiel.

Eh oui. N’oublions pas le fameux Mankagagner !

Parce que, voyez-vous ma brave dame, il faut compenser cette belle taxe qu’on vient de sucrer ! D’un côté, vous avez des dépenses, souvent aussi « utiles » qu’ « indispensables », et de l’autre, vous aviez cette jolie taxe pour les financer. Maintenant, comme il est absolument impossible d’envisager même de loin la moindre diminution des dépenses, on risque bien de se retrouver avec un trou causé par cette évaporation rapide des entrées.

Oh, certes, je n’écarterais pas complètement la possibilité que l’une ou l’autre commune se décide à faire des efforts drastiques pour réduire ses dépenses ; un coup de lucidité folie du maire est toujours envisageable. Cependant, compte tenu des annonces entourant cette évaporation fiscale médiatique, je doute que ces collectivités fassent spontanément des efforts. En effet, d’après Macron et sa fine brochette de clowns ministres, la diminution des rentrées fiscales sera compensée « à l’euro près » par l’Etat.

Tax DayQui peut tout, apparemment. Y compris trouver 22 milliards d’euros sur son budget sans déclencher de petits mouvements nerveux dans la population qui pourrait estimer qu’on vient encore une fois de l’enfumer.

Pour éviter cela et comme pour le plumage des oies, il faudra procéder doucement. Par exemple en augmentant discrètement la collecte de la CSG (assiette, quotité, on a le choix). Eh oui : on a tabassé une tranche de population qui finissait par se plaindre, on va à présent en tabasser une autre et pas de bol pour ceux qui sont dans les deux populations à la fois ; leur sort ne va pas s’améliorer, mais que voulez-vous, en France, on ne peut pas toujours bien tomber.

L’avantage de la manœuvre est peut-être que ça modifie la perception de la douleur, j’imagine…

Oh et puis attendez un peu ! Il y a une autre façon, évidente, de trouver ces 22 milliards qui pourraient faire défaut ! Que pensez-vous par exemple de contracter de la bonne grosse dette bien dodue ?

Evidemment, cela reviendrait à transformer une taxe immédiate en impôt futur dans une espèce de jeu de vases communicants (et communiquer, ça, nos gourdes ministérielles savent le faire), mais est-ce vraiment un gain pour le contribuable lambda ?

Une fois qu’on a compris que cette disparition de la taxe d’habitation n’est qu’un report des impôts d’une population à une autre ou, pire, d’une génération à une autre, en quoi tout ceci est-il une réforme fondamentale, un changement structurel dans la façon d’envisager la ponction fiscale dans le pays ?

En rien.

C’est, en définitive, la même démarche que pour le code du travail : on part d’un principe intéressant et qui pourrait contenir une vraie révolution (fiscale ici, contractuelle dans le cas de la Loi Travail), et, d’enfumages en compromissions, on aboutit à quelques petits bricolages sans absolument rien de fondamental. On fait des ajustements, on repeint les murs de la triste Maison France, on arrange les moulures et on remet un peu de dorure, mais on ne touche pas au gros-oeuvre, surtout pas ! On ne répare surtout pas les grosses fissures, on n’abat pas les murs vermoulus qui menacent de s’effondrer sur le peuple qui dort de moins en moins sereinement à ses pieds.

On refuse d’envisager de vraies économies, de vraies coupes claires et massives dans les dépenses, de vraies changements fondamentaux dans la façon dont tous les étages de l’Etat, depuis le sommet jusqu’à la commune, envisagent leur rapport avec l’argent du contribuable.

Pourtant, économiser 110 milliards par an, c’est possible, mais ça demande un courage autrement plus impressionnant qu’aller découper deux plans de canne sur une île tropicale. Pourtant, économiser 600 millions d’euros et faire 65 millions d’heureux, c’est possible et même souhaitable !

Mais apparemment, le moment n’est pas venu.

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