La chercheuse Aline Tribollet nous décrit la vie symbiotique chamboulée des coraux, frappés par un épisode majeur de blanchissement. Elle estime que la technologie, des parasols géants par exemple, ne pourra pas les sauver.
Dissimulés sous les eaux chahutées des océans, les récifs coralliens luttent actuellement pour leur survie. Le 15 avril, l'agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) a signalé qu'un nouvel épisode massif de blanchissement des coraux était en cours. À ce jour, (...)
La Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses aires marines protégées d'ici 2030. Une pratique de pêche destructrice, que la France refuse encore de bannir.
Une lueur d'espoir pour la Méditerranée ? Lors de la conférence « Our Ocean », qui s'est tenue du 15 au 17 avril à Athènes, la Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses parcs nationaux d'ici deux ans. Elle prévoit de bannir cette pratique de pêche destructrice de l'ensemble de ses aires marines protégées — qui (...)
« La défiance grandissante qui s'installe dans notre communauté vis-à-vis du pouvoir politique ne devrait étonner personne. [...] Comme scientifiques, nous pensons que ne pas participer à la légitimation de discours déconnectés du réel est une responsabilité éthique. » Le ton de la tribune est d'une virulence rare, de la part de scientifiques. Signée par 260 chercheurs, dont le climatologue Jean Jouzel, et publiée dans Le Monde le 18 avril, celle-ci dresse une liste implacable de l'inaction écologique (...)
Lire la suite - En bref / Climat , Politique , Science et citoyens , OcéansElles semblent des feuilles mortes brunes sur les plages de Marseille. Mais les posidonies constituent des « banquettes » amortissant les vagues qui grignotent les sédiments du littoral.
Marseille (Bouches-du-Rhône), reportage
Coincée entre la corniche Kennedy et la digue qui la protège, la plage du Prophète, dans le 7e arrondissement de Marseille, défie l'érosion marine. Elle a la particularité de s'engraisser de sable naturellement, grâce à une étonnante plante sous-marine.
Cette plante, c'est la (...)
Les poulpes seront-ils bientôt aveugles ? Voilà encore une des conséquences insoupçonnées du réchauffement climatique, mise en évidence le 4 avril dans une étude de chercheurs de l'université d'Adélaïde, en Australie.
Pour arriver à une telle conclusion, l'équipe de recherche a exposé des embryons de poulpes à différentes températures, suivant les projections du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) — qui prévoit une augmentation d'environ 3 °C d'ici à 2100.
Résultat : certaines (...)
0,76 centimètres en seulement un an, entre 2022 et 2023. La hausse peut paraître faible mais c'est en réalité un « bond important » du niveau des océans, a alerté la Nasa, le 21 mars. Cela est dû au changement climatique et au phénomène El Niño, a expliqué l'agence spatiale étatsunienne.
Ce chiffre de 0,76 centimètres est exceptionnellement haut car il représente presque deux fois la moyenne actuelle, qui est de 0,42 centimètres par an. Et il est presque quatre fois supérieur à ce qui était constaté il y a trente (...)
Les eaux de surface des océans du globe atteignent sans interruption, depuis mars 2023, des températures jamais enregistrées auparavant.
Voilà maintenant un an que l'océan global ondule en terrain inconnu. Depuis le 13 mars 2023, la température moyenne à la surface des océans bat quotidiennement des records, selon les données de l'Agence atmosphérique et océanique américaine (NOAA), traduites en courbes sur la plateforme Climate Reanalyzer de l'Université du Maine (États-Unis). Le 10 mars 2024, les eaux (...)
Les eaux de surface des océans du globe atteignent sans interruption, depuis mars 2023, des températures jamais enregistrées auparavant.
Voilà maintenant un an que l'océan global ondule en terrain inconnu. Depuis le 13 mars 2023, la température moyenne à la surface des océans bat quotidiennement des records, selon les données de l'Agence atmosphérique et océanique américaine (NOAA), traduites en courbes sur la plateforme Climate Reanalyzer de l'Université du Maine (États-Unis). Le 10 mars 2024, les eaux (...)
La biodiversité des abysses se meurt. Un septième des espèces de requins et de raies vivant dans l'océan profond sont menacées d'extinction, selon une étude publiée le 8 mars dans la revue Science. Un niveau deux fois plus élevé qu'en 2014.
La surpêche est la principale responsable de cet effondrement. Près de 88 % des espèces de requins et de raies des abysses sont régulièrement capturées accidentellement dans les filets ou les lignes des pêcheurs. Un dixième d'entre elles sont directement ciblées par ces (...)
Le changement climatique augmente l'intensité des cyclones. Et cela ne devrait faire qu'empirer puisque l'océan se réchauffe et que cette chaleur est le moteur principal des cyclones. Cette hausse d'intensité est telle qu'elle pourrait nécessiter d'inventer un nouvel échelon sur l'échelle de Saffir-Simpson, qui classifie ces cyclones.
C'est ce que proposent deux climatologues étasuniens, dans un article publié le 5 février dans la revue PNAS. Les cyclones sont actuellement classés de catégorie 1 à 5, en (...)
Les zones d'exclusion mises en place pour éviter les collisions entre les cétacés et les voiliers de course engagés dans l'Arkéa Ultim Challenge sont-elles insuffisantes ? Depuis le début de ce tour du monde en solitaire à la voile, le 7 janvier, trois collisions entre des bateaux et des « objets flottants non identifiés » ont eu lieu.
Les équipes des skippers concernés — Tom Laperche, Anthony Marchand et Eric Péron — n'ont pas répondu aux questions de Reporterre sur la nature des éléments marins touchés, ou (...)
L'Icon of the Seas, plus gros paquebot du monde avec ses 365 mètres de long, lève l'ancre le 27 janvier depuis Miami pour sa première croisière dans les Caraïbes. Une très mauvaise nouvelle pour l'environnement.
Deux mille chambres, sept piscines, vingt ponts, quarante bars et restaurants, une cascade géante : on se croirait à l'intérieur d'un immense centre commercial, et pourtant, il s'agit du nouveau paquebot de la compagnie américaine Royal Caribbean International : Icon of the Seas.
Ce nouveau géant (...)
Dans un rapport inédit, l'ONG Bloom révèle que la pêche industrielle est peu performante à la fois sur les plans environnemental, social et économique. Elle reçoit pourtant davantage d'aides publiques.
Poser la « première pierre » d'une révolution sociale et écologique dans l'océan : telle est l'ambition d'un rapport publié le 24 janvier par l'ONG française Bloom, en collaboration avec The Shift Project, des chercheurs de l'Institut Agro, de l'AgroParisTech et de l'EHESS-CNRS, et le soutien de la coopérative (...)
Nouvel argument, s'il en fallait, pour arrêter le chalutage de fond. Publiée le 18 janvier, dans la revue Frontiers in Marine Science, une étude dévoile que cette pratique de pêche contribue à libérer des quantités colossales de CO₂. Consistant à ratisser les fonds océaniques à l'aide de filets « aussi grands que dix avions de ligne 747 », le chalutage de fond était déjà controversé pour attraper toutes sortes d'espèces sans distinction et détériorer les habitats marins.
L'équipe internationale d'experts guidée (...)
Le droit peut-il être conçu comme outil d'influence et de promotion des intérêts nationaux ? Le conflit en mer de Chine du Sud portant sur les archipels des Paracels et des Spratleys a glissé d'enjeux de souveraineté sur les îles, à des enjeux de contrôle des espaces maritimes. Comment ? Démonstration illustrée de deux cartes.
- Zone asiatique / République populaire de Chine , Asie du sud-est , Malaisie , Philippines , Viêt Nam, Cartes géopolitiques, Géopolitique, Frontière, Droit, Mer de Chine, Revendications maritimes, Espaces maritimes, Maritimisation, Zone économique exclusive (ZEE), Paracels, Géographie des océans, Stratégie, Ile, Mer, Archipel, 2024Le Parlement norvégien a autorisé, le 9 janvier, l'exploration minière des fonds marins du pays en Arctique. Leur exploitation a cependant été repoussée dans l'immédiat, saluent des défenseurs de l'océan.
La Norvège fait un pas de plus vers la destruction des coraux d'eau froide, vers tubicoles et autres créatures florissant dans les abysses arctiques. Le 9 janvier, le Parlement norvégien a autorisé, à 80 voix contre 20, l'exploration minière d'une partie de son plateau continental. Le pays nordique (...)
L'huître plate, espèce indigène quasi-disparue des littoraux européens, est au cœur d'un effort de restauration. En Bretagne, dix ans de recherche font espérer la réussite d'un retour de ses récifs, oasis de biodiversité marine.
Brest (Finistère), reportage
Vous aimez les huîtres ? Savez-vous que l'immense majorité de celles qui sont élevées en France sont des huîtres creuses, une espèce importée d'Asie lors des dernières décennies ? Et qu'une huître autochtone résiste encore et toujours face à son déclin (...)
Des bateaux titanesques pêchent dans la Manche et « tuent » les océans. En mer, l'équipage de Sea Shepherd France et de la Captain Paul Watson Foundation tente de les traquer. Mission du jour : intercepter ces énormes machines.
Dieppe (Seine-Maritime), reportage
« Enfilez ça ! » nous intime Kaera, vingtenaire à l'accent chantant de New York, en nous tendant une combinaison étanche. Vite, se faufiler à l'intérieur du vêtement jaune fluo, rassembler ses affaires, et sauter à bord du semi-rigide venu nous (...)
Pendant près d'un demi-siècle, des tonnes de déchets ont été jetées du haut de la falaise, près du Havre. Avec la montée du niveau de la mer, ces remblais d'ordures s'effondrent peu à peu dans la mer.
Sainte-Adresse (Seine-Maritime), reportage
« Attention aux pointes d'acier qui peuvent transpercer les chaussures », prévient Arnaud Fréret, emmitouflé dans sa parka et solidement chaussé pour se frayer un chemin sur la plage encombrée de Saint-Adresse. Sur près d'un kilomètre, le militant de Surfrider enjambe (...)
Il n'y aura « pas de plan B ». Le 7 décembre, la ministre des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra a exclu l'hypothèse de déplacer l'épreuve de surf des JO 2024. Celle-ci aura bel et bien lieu à Tahiti. Quelques jours plus tôt, plusieurs villes s'étaient portées candidates pour récupérer le flambeau et accueillir les surfeurs, comme Lacanau en Gironde ou La Torche dans le Finistère.
Toutefois, la ministre a assuré maintenir son plan A : le site de Teahupo'o, en Polynésie française. Dès le mois (...)
L'océan peut absorber davantage de dioxyde de carbone que ce que l'on pensait jusqu'à présent. C'est ce que révèle une étude publiée le 6 décembre dans la revue Nature. Sa capacité de stockage du dioxyde de carbone atmosphérique est près de 20 % supérieure aux estimations présentées dans le dernier rapport du Giec, montre l'équipe internationale de sept scientifiques. Elle s'élève, selon leur analyse, à 15 gigatonnes par an, et non 11, comme l'évaluait la communauté scientifique en 2021.
Afin de parvenir à ce (...)
Une bonne nouvelle… qui l'est un peu moins dans le détail. Le 19 octobre, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a voté la création de 105 000 km² de nouvelles réserves marines. 10 % de ses eaux sont désormais sous « protection stricte », c'est-à-dire préservées de toutes les formes d'activités extractives, et donc salutaires pour la biodiversité. De quoi se réjouir pour la myriade de requins, de baleines et d'oiseaux marins qui en dépendent. Seul bémol : ces réserves ont été sciemment placées dans des zones où les (...)
Lire la suite - En bref / Pêche , OcéansDe nouvelles négociations internationales sur l'exploitation des fonds marins s'ouvrent lundi 30 octobre en Jamaïque. Acteur discret mais essentiel, la Chine se prépare à une possible ruée vers l'or sous-marine.
Les abysses à nouveau sous le feu des projecteurs. Les 168 pays membres de l'Autorité internationale des fonds marins retrouvent la table des négociations, du 30 octobre au 8 novembre, en Jamaïque. L'enjeu est de taille : faut-il donner le feu vert aux compagnies pour aller labourer le plancher (...)
À la fin de courses transatlantiques, comme la Transat Jacques Vabre, de nombreux bateaux rentrent en Europe à bord... d'un cargo. Une pollution qui embarrasse certains skippers, mais pas les sponsors ni les organisateurs.
Chaque automne, c'est le même spectacle. Dès que les alizés deviennent favorables, soufflant assidûment de la pointe de l'Afrique de l'Ouest vers les Caraïbes, l'océan Atlantique se mue en piste de course. En ce dernier week-end d'octobre, 185 navires s'élanceront vers les Antilles (...)
Le problème de la pollution des océans n’est pas nouveau.
L’année dernière, une enquête menée par le Fonds mondial pour la nature a révélé que plus des trois quarts des Américains sont « de plus en plus frustrés par le fait que les déchets plastiques produits aux États-Unis finissent dans les océans ». Aujourd’hui, la masse des débris plastiques dans les océans continue d’augmenter d’année en année, et seules 269 000 tonnes environ des 4 milliards de tonnes qui flottent à la surface peuvent être nettoyées (moins de 0,006 %).
Outre l’indignation, l’enquête a révélé un désir d’intervention accrue du gouvernement pour résoudre le problème, mais il existe un moyen bien plus efficace de réduire et de prévenir la pollution des océans qui est à peine reconnu par le public : les droits de propriété privée.
Les droits de propriété, ou la capacité exclusive d’une personne à posséder, utiliser, échanger et/ou donner un bien, sont devenus l’un des piliers juridiques fondamentaux du monde moderne, mais ils sont mystérieusement absents du domaine des océans. Personne n’est véritablement propriétaire, ni même autorisé à acheter un bien dans l’océan. Par conséquent, personne n’est incité à préserver ou à cultiver les eaux elles-mêmes.
Ce qui s’en est suivi ne peut être décrit que comme un cas d’école de la tragédie des biens communs.
En bref, les océans sont devenus un gigantesque dépotoir. Non seulement l’absence de droits de propriété a conduit à la dégradation systématique des océans, mais cette situation a également empêché les gens de cultiver le vaste potentiel inexploité des océans. Étant donné que personne n’est autorisé à protéger ou à cultiver l’océan par le biais de la propriété, l’industrie océanique a été extrêmement limitée, se contentant d’extraire des ressources plutôt que de les multiplier par le biais d’activités telles que l’aquaculture. Même si quelqu’un choisissait de se lancer dans l’aquaculture, il courrait le risque d’être immédiatement privé de sa récolte, car il n’y aurait aucun moyen d’empêcher les pêcheurs rivaux de s’emparer du poisson. Face à ce dilemme, il est probable que nous n’ayons exploité qu’une fraction de l’immense valeur des ressources halieutiques et minérales de la mer.
Comment les droits de propriété pourraient-ils fonctionner dans l’océan ?
Pour donner un exemple, des fermes d’élevage de saumons ont commencé à apparaître, souvent près du rivage, ou dans des baies et des bras de mer, en utilisant une approche de « culture en cage », clôturant effectivement les poissons tout en les empêchant de se manger les uns les autres, ce qui multiplie leurs populations respectives. Ces fermes sont également en concurrence pour l’espace avec d’autres personnes qui apprécient la propriété pour différentes raisons. Bien que cette situation diffère de celle des côtes plus spacieuses, l’augmentation des innovations technologiques, telles que les cages à bouées, a rendu possible la possession et l’élevage de poissons dans les eaux océaniques plus tumultueuses. Certaines cages ont si bien fonctionné que leurs concepteurs n’ont toujours pas une bonne estimation de la hauteur maximale des vagues qu’elles peuvent supporter.
Comment la propriété océanique peut-elle être défendue contre les criminels ?
La beauté des droits de propriété réside dans le fait que le propriétaire est libre d’utiliser les ressources comme il l’entend pour défendre et entretenir sa propriété sur la base de son évaluation, avec pour résultat une allocation efficace des ressources, et la préservation de la propriété océanique elle-même.
Si un aquaculteur souhaite payer un bateau pour patrouiller sur sa propriété afin d’en éloigner les maraudeurs, il est libre de le faire. En outre, si quelqu’un est surpris en train de polluer sa partie de l’océan (en y jetant des déchets, par exemple), un titre de propriété privée permettrait de prouver plus facilement une violation des droits, et de demander une indemnisation sans disperser les forces de l’ordre, surtout si la propriété océanique en question se trouve à l’intérieur du territoire d’un pays existant.
L’attention croissante portée aux droits de propriété montre à quel point ils sont importants pour résoudre la crise actuelle. Il ne fait aucun doute que cela nécessitera d’immenses efforts et une grande coopération entre les individus et les organisations. Mais avec un peu d’imagination, nous pouvons mettre fin à l’ère de la destruction des océans, et favoriser un océan florissant comme l’humanité n’en a jamais vu.
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Ancien responsable scientifique de l'Agence des aires marines protégées, Pierre Watremez est aujourd'hui retraité mais actif concernant la protection des océans. Communication du gouvernement, aires marines protégées, exploitation minière des grands fonds... ce spécialiste nous répond.
Basta! : Que pensez-vous de l'objectif de l'ONU de faire d'au moins 30 % des zones terrestres et marines des zones protégées d'ici 2030 ?
Pierre Watremez : Les connaissances disponibles montrent des écosystèmes dégradés (...)
Un « sommet des océans » se tiendra ce 9 février à Brest. Emmanuel Macron devrait notamment s'y autoféliciter de sa politique en faveur des « aires marines protégées ». Mais derrière le coup de com', la réalité est tout autre. basta! a enquêté.
Ce sera le grand rendez-vous com' d'Emmanuel Macron avec la mer. Du 9 au 11 février, Brest accueille le One Ocean Summit, déclinaison maritime du One Planet Summit, coorganisé par les Nations unies et la Banque mondiale. La volonté affichée des organisateurs est (...)
Deuxième Zone économique exclusive du monde, la France commence enfin à découvrir combien les mers et océans sont des enjeux de puissance dans la mondialisation. Ce dossier rassemble des documents de référence.
- Dossiers géopolitiques / Cartes géopolitiques, Géographie, Géopolitique, Mondialisation, Maritimisation, Zone économique exclusive (ZEE), Vidéos géopolitiques sur Internet, Marine, Géographie des océans, 2020, Mer, Programme d'histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, 2021Les ouvrages d’histoire se divisent souvent en des genres bien convenus : biographies, période chronologique, histoire transversale et histoire d’un lieu. Il s’agit souvent de pays ou de villes, plus rarement d’ensembles géographiques (montagnes, mers).
Cette histoire de l’Atlantique appartient à cette dernière catégorie et a été écrite par un spécialiste des Antilles, Paul Butel. Il est particulièrement à l’aise avec la période du XVIIe au XIXe siècle, qui vit l’essentiel des trafics et migrations transatlantiques et pour laquelle les données sont plus nombreuses.
Est-ce sa perception ou la réalité ? on a l’impression, à le lire, que l’essentiel se fit dans l’Atlantique nord car il y a très peu de relation de ce qui se fît au sud. Il reste qu’on découvre l’importance précoce de Liverpool dans le commerce océanique, le rôle esclavagiste des colonies américaines, la part relative de ce commerce négrier dans l’enrichissement français, l’effacement précoce de l’Espagne, les tentatives de la France qui manquèrent de continuité et l’arrivée, à la fin du XIXe siècle, de la puissance allemande.
Histoire de l’Atlantique Paul Butel, Perrin Tempus, 2012. Ici
O. Kempf
Comment l'océan peut il devenir chaque jour davantage théâtre d'opérations criminelles et même vecteur du crime ? Quelles sont les caractéristiques majeures de la criminalité maritime ? Les réponses.
- Transversaux / Monde, Criminalité, Géopolitique, Mondialisation, Matières premières, Ressources naturelles, Maritimisation, Pêche, Pétrole offshore, Ports, Marine, Géographie des océans, Crime organisé, Mer, Porte-conteneurs, 2019, PortSéparant la Russie et les Etats-Unis, le détroit de Béring est le point le plus rapproché entre les « Deux Grands », incarnant un « Rideau de Glace » méconnu. Cette carte inédite éclaire ce lieu stratégique, plus important qu'il ne semble.
- Monde / Russie , Etats-Unis, Cartes géopolitiques, Géographie, OTAN, Guerre froide, Cartographie, Maritimisation, Marine, Changement climatique, Géographie des océans, Arctique , Géostratégie maritime, Pacifique, Détroit, Mer, 2019, Détroit de BéringCette carte inédite de l'Océan indien a été conçue par T. Marrier d'Unienville et réalisée par Florent Amat.
- Monde / France , Etats-Unis, Chine , Inde, Australie , Géopolitique, Routes maritimes, Revendications maritimes, Espaces maritimes, Géographie des océans, Stratégie, Océan indien, Géostratégie maritime, Trafic maritime, 2019Illustré d'une carte inédite, cet article présente les enjeux et les acteurs en compétition pour l'océan Indien, lieu de la mondialisation maritime.
- Transversaux / France , Etats-Unis, Chine , Inde, Australie , Géopolitique, Mondialisation, Routes maritimes, Revendications maritimes, Espaces maritimes, Géographie des océans, Stratégie, Détroit d'Ormuz, Océan indien, Géostratégie maritime, Trafic maritime, Détroit de Malacca