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À partir d’avant-hierKorben

Raspberry Pi NAS – Du stockage réseau DIY performant et économique !

Par : Korben

Je ne sais pas si ça va vous motiver pour aujourd’hui ou si on contraire, ça va vous faire poser des congés, mais j’ai découvert grâce à Lorenper, un projet plutôt dingue qui allie la magie du Raspberry Pi et le côté pratique d’un NAS (Network Attached Storage). En gros, imaginez pouvoir créer votre propre espace de stockage en réseau à la maison, à moindre coût et avec une petite bête électronique qui consomme très peu d’énergie.

Hé bien c’est possible grâce au Raspberry Pi NAS qui est un projet DIY dont toutes les étapes sont décrites chez Printables.

Le Raspberry Pi, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est un mini-ordinateur à bas coût qui permet de réaliser de nombreux projets DIY (Do It Yourself) à la fois ludiques et utiles. Il est devenu très populaire pour la création de serveurs en tous genres, et notamment pour mettre en place un NAS.

Le truc, c’est que les NAS sont généralement assez chers, et leurs performances ne sont pas toujours à la hauteur de leur prix. J’ai un Synology à la maison et j’en suis très content. Mais grâce au Raspberry Pi, il est maintenant possible de créer un NAS sur mesure, avec des fonctionnalités adaptées à nos besoins, et ce, pour une somme modique.

La première étape pour créer un Raspberry Pi NAS consiste à rassembler le matériel nécessaire. Vous aurez besoin d’un Raspberry Pi (de préférence de dernière génération pour bénéficier de performances accrues), d’une carte microSD pour le système d’exploitation, d’un disque dur externe ou d’une clé USB pour le stockage, d’une alimentation adaptée et de deux ou trois autres petites choses telles qu’un écran OLED. Je vous laisse vous référer à la liste du matos sur le site Printables.

Une fois le matériel rassemblé, il faudra préparer la carte microSD avec le système d’exploitation. La distribution la plus populaire pour ce genre de projet est Raspbian. Une alternative intéressante est OpenMediaVault qui intègre déjà de nombreuses fonctionnalités pour un NAS.

Le disque dur externe ou la clé USB que vous choisirez pour le stockage devra être formaté et monté sur le Raspberry Pi. Il est possible d’utiliser différents systèmes de fichiers tels que NTFS, FAT32 ou EXT4. À noter qu’il est également possible de configurer un RAID (Redundant Array of Independent Disks) pour augmenter la capacité de stockage et garantir la sécurité des données. Plus y’a de plus, plus on est à l’aise, blaiz !

En ce qui concerne le partage des fichiers et dossiers sur le réseau, plusieurs protocoles sont disponibles et peuvent être configurés selon vos besoins. Le plus commun est le protocole Samba (non, pas de Janeiro…) qui est compatible avec les systèmes Windows, macOS et Linux. Un autre protocole intéressant est NFS (Network File System) qui fonctionne principalement avec les systèmes Linux et UNIX. Pour ceux qui souhaitent accéder à leurs fichiers depuis le Web, il est possible de mettre en place un serveur FTP (File Transfer Protocol) ou d’utiliser des applications de cloud personnel telles que Nextcloud ou Owncloud.

Mis à part les fonctionnalités de base d’un NAS, le Raspberry Pi permet d’ajouter d’autres services supplémentaires tels que la sauvegarde automatisée de vos données, la synchronisation entre plusieurs dispositifs, l’accès à distance sécurisé via VPN ou encore la diffusion de contenus multimédias en streaming grâce à des logiciels tels que Plex ou Kodi. Vous avez de quoi vous éclater techniquement, ne vous inquiétez pas.

Bref, créer un NAS avec un Raspberry Pi est un projet plutôt cool qui permet d’obtenir un système de stockage en réseau sur mesure, économique et performant. Les possibilités sont presque infinies, et vous pourrez adapter votre NAS à vos besoins spécifiques grâce à la flexibilité offerte par le Raspberry Pi.

Puis si vous voulez faire d’autres trucs avec votre Raspberry Pi, mais que vous n’avez pas d’idées, je vous ai compilé une super liste de projets ici.

Merci à Lorenper

ADSR Sample Manager – Un outil gratuit pour gérer vos samples musicaux

Par : Korben

Je ne sais pas si vous composez un peu de musique sur votre ordinateur, mais si c’est le cas, je pense que cet outil va vous plaire puisqu’il permet de gérer vos échantillons sonores (samples) très facilement.

Il s’agit de ADSR Sample Manager, un gestionnaire de samples totalement gratuit qui va vous faire gagner un max de temps ! Plus de temps pour composer et moins de temps passer à retrouver la petite loop que vous aviez enregistré la dernière fois… Que demande le peuple ?

Capture d'écran de l'interface graphique de l'ADSR Sample Manager

Disponible en version standalone ou sous la forme d’un plug-in VST/AU/AAX conçu pour s’intégrer parfaitement à votre DAW préféré, ce petit logiciel vous permettra de rechercher parmi tous vos samples que vous les ayez enregistrés vous-même ou achetés sur des services en ligne. Ainsi, vous pourrez les filtrer par type, genre, BPM ou tonalité, et les prévisualiser (les écouter quoi… faites pas semblant de ne pas avoir compris ^^) directement avec le contexte du morceau que vous êtes en train de composer, grâce à une synchronisation de leur BPM et/ou de leur tonalité.

ADSR Sample Manager est également compatible avec les services tels que Splice, Noiiz et Loopcloud ainsi que ADSR pour parcourir vos samples achetés directement depuis le cloud, les prévisualiser en temps réel et évidemment télécharger uniquement ceux dont vous avez besoin.

Exemple de gestion de samples musicaux avec l'ADSR Sample Manager

Au-delà de ces fonctionnalités super pratiques, le logiciel propose également la détection des doublons, la possibilité de glisser-déposer des samples directement dans votre projet, la détection de la tonalité, la transposition, ainsi que la lecture en boucle, en reverse, en loop…etc.

Et pour couronner le tout, ADSR Sample Manager est également compatible avec Ableton Link, ce qui vous permet de synchroniser vos boucles et one-shots avec d’autres utilisateurs connectés sur le même réseau que vous et utilisant des logiciels ou des applications mobiles compatibles avec Link.

C’est tout pour aujourd’hui, les amis. N’oubliez pas de vous abonner et de partager cet article avec tous vos potes producteurs de gros sons 🙂

Metroid Prime ReMASTERCLASS ?

Par : Remouk

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

N’ayant jamais eu de Gamecube, et n’ayant pas eu la motivation de faire toute la trilogie lors de sa sortie sur Wii, j’étais complètement passé à côté de Metroid Prime, l’adaptation en trois dimensions des aventures de Samus Aran. J’ai juste fait l’épisode sur Nintendo DS (un peu court et basique, malgré un mode en ligne assez cool) et surtout Metroid Fusion que j’ai adoré sur GBA. C’est étrange, je ne saurais expliquer pourquoi, je ne me suis lancé dans aucun autre jeu de la licence, malgré les ovations que la série reçoit… Jusqu’à l’arrivée de Metroid Prime Remastered sur Switch !

L’annonce surprise de ce remaster et sa disponibilité immédiate m’ont interloqué, et les graphismes, son atmosphère, m’ont tout de suite attirés. Il s’agit bel et bien d’un remaster dans le sens propre du terme, et non d’un remake : l’histoire, les niveaux, le gameplay, l’aspect sonore… Tout est exactement comme à l’époque. Simplement, le jeu est en HD, les modèles, textures et animations ont été mis à jour, et quelques options ont été ajoutées pour mieux gérer les contrôles. Un vieux jeu dans un écrin moderne ?

Oui. Mais quel vieux jeu ! Soyons clairs, il n’a pas pris une ride. Et je n’exagère pas. C’est un petit bijou, une construction parfaitement agencée avec plein de choses que j’aime : de l’exploration, des énigmes, de la plate-forme, du shoot, de la tension, une progression savamment dosée, des moments où on est complètement perdus… Jusqu’à ce qu’on ait la petite idée de génie qui nous permet de traverser un obstacle ! Des combats de boss mémorables et jamais trop frustrants… Non vraiment, c’est du grand art.

Affiche de Metroid Prime ReMASTERCLASS

Si vous ne connaissez pas le principe des MetroidVania (instauré par… Metroid et repris dans Castlevania), c’est assez simple : on démarre dans un environnement plutôt hostile (ici la surface de Tallon IV), on part à la recherche d’artefacts et d’indices pour les retrouver. Au fur et à mesure, on améliore notre armure, nos capacités, on découvre de nouvelles compétences, qui nous permettent de revenir en arrière et de débloquer de nouveaux passages. Tout se passe donc dans un seul niveau, qui s’agrandit au fur et à mesure de notre progression. À la fin, la map est immense et on la connaît quasiment par cœur. 😀

Je n’ai pas envie de vous en dire plus, car une grosse partie du plaisir du jeu tient de la découverte. Je terminerai donc par le point négatif que j’ai vu soulevé par quelques fans : la recherche des artefacts. Si j’ai bien compris, il est possible de passer à côté et de devoir se taper une grosse mission à la fin, à retraverser toute la map pour tout récolter, j’avoue c’est pas top. Je vous conseille de faire comme moi : revenez régulièrement dans la salle des artefacts et n’hésitez pas à chercher tout au long de votre aventure… 😉

Capture d'écran de gameplay de Metroid Prime ReMASTERCLASS montrant Samus Aran dans un environnement extraterrestre

À part ça, comme je l’ai dit le jeu est magnifique, l’ambiance est super prenante, c’est extrêmement bien pensé… J’ose dire que c’est devenu un de mes jeux préférés ! Voilà. Alors je vous le conseille : ❤️❤️❤️❤️❤️/5

Acheter Metroid Prime Remastered sur Nintendo Switch

Notez aussi que Metroid Fusion, l’épisode GameBoy Advance dont j’ai parlé en introduction, est accessible gratuitement pour les abonnés au Nintendo Online + Pack Additionnel !

Edito 06/10/2022

Par : Korben

Salut les amis,

j’espère que vous allez bien en ce temps d’automne. La saison des glaces se termine et nous entrons dans la saison des chocolats chauds, ce qui est très bien aussi.

Pendant qu’on a encore du courant (lol), j’en profite pour changer cet édito et vous donner quelques nouvelles.

Bon, déjà j’ai mis HS mon ordi pendant plusieurs jours, donc niveau boulot, je me suis laissé un peu déborder. Résultat des courses, le fautif était mon disque Nvme M.2 Samsung Pro 980 qui était incompatible avec mon bon vieux iMac de 2017. Du coup, je vais le faire gagner aux Patreons parce qu’il est tout neuf et que j’ai la flemme de le renvoyer chez Amazon.

Mais bon, ça refonctionne alors je suis content, car j’ai retrouvé mes 3 écrans !

Côté « Copain de Bois », j’ai eu une grosse incursion de sanglier + chien de chasse (une dizaine) dans mon jardin, donc je continue mon atelier re-cloturage. Mais j’ai encore plusieurs centaines de mètres à réparer donc de temps en temps, je fais des petits ateliers en live sur Twitch. C’est rigolo. La prochaine fois, je prévois même un gros débroussaillage en live =:-)

Voilà pour les petites news. Et vous quoi de neuf ?

N’oubliez pas de porter fièrement vos cols roulés, mais je compte sur vous pour quand même conserver un accès wifi à portée de main pour continuer à venir lire mes merveilleux articles (en toute modestie évidemment)

K.

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