Pendant que se déroulent les conflits en Ukraine et en Israël, avec de graves craintes sur l’équilibre mondial, Pékin poursuit, presque tranquillement, le développement de son projet « Belt and Road ». Alors que la diplomatie américaine s’appuie sur le rapport force, si ce n’est la menace militaire, la Chine exploite – à grand renfort financier il est vrai – ses relations de proximité dans l’Asie du Sud Est, afin de mener à bien les projets d’infrastructures nécessaires au déploiement de sa nouvelle « route de la soie ». Le capitalisme d’Etat à la chinoise montrerait-il plus de patience que le capitalisme financier américain versé dans le court-termisme ? Et tout ceci se reflèterait-il dans la conduite de la diplomatie fondée sur l’Histoire avec un grand H ?
Cet article initialement publié sur le site eurasiareview.com n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Début octobre, l’Indonésie a finalement lancé le chemin de fer à grande vitesse (HSR) Jakarta-Bandung, le premier TGV d’Asie du Sud-Est. Surnommé « The Whoosh », cette infrastructure fait partie d’un portefeuille croissant de projets internationaux sous la bannière de la « Belt and Road Initiative » chinoise (BRI). Son ouverture coïncide avec le dixième anniversaire de ce méga projet et renforcera le profil de Pékin en tant que catalyseur de la connectivité mondiale.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
S'abonner
Accédez à tous nos contenus. Plus de 5 000 articles.